5-1 Principales Pollutions de L'air
5-1 Principales Pollutions de L'air
5-1 Principales Pollutions de L'air
Les différentes substances ont des durées de vie dans l’atmosphère qui sont extrêmement variables, ce
qui explique que les problèmes de pollution se situent sur des différentes échelles de temps et d’espace
très variables. Voici l’ordre de grandeur de la durée de vie dans l’atmosphère de quelques polluants :
Les polluants primaires sont les polluants que l’on trouve à l’endroit de l’émission.
12 polluants sont actuellement réglementés et font l’objet de mesures continues dans l’air réalisées par
les associations de surveillance de la qualité de l’air.
– le dioxyde de soufre : SO2
– le monoxyde de carbone : CO
– le dioxyde d’azote : NO2
– l’ozone : O3
– les particules (PM10 et PM 2.5)
– le benzène : C6H6
– le plomb : Pb
– les hydrocarbures aromatiques polycycliques : Benzopyrène
– le cadmium : Cd
– l’arsenic : As
– le nickel : Ni
Parmi eux :
les aérosols sont formés de particules solides ou liquides de dimension inférieure à 100
micromètre. La définition stricte est la "suspension, dans un milieu gazeux, de particules solides
ou liquides présentant une vitesse de chute négligeable." On peut également parler de particules
insédimentables. Les aérosols correspondent donc aux plus fines particules
les "fumées noires" (qualifiées comme telles d'après la méthode de prélèvement associée) sont
des particules carbonées de diamètre inférieur à 5 µm jusqu'à 0,1 µm environ
les poussières qui sont faites de particules solides inférieures à 75 µm, les plus grosses
retombant près de la source d'émission
Le terme de "particules" englobe en fait l'ensemble des définitions précédentes indifféremment des
propriétés physico-chimiques de chacune d'elle. C'est l'expression générique. Ce composant
atmosphérique peut-être soit d'origine naturelle ou lié aux émissions anthropiques de polluants.
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C-Pollutions et Nuisances 5-Pollution de l’air
Les réservoirs microbiens sont classiquement distingués en réservoirs vivants, c’est-à-dire les personnes
présentes dans le local, et en réservoirs inertes. Dans ces milieux de l’environnement, on retrouve les
micro-organismes saprophytes, bactéries et champignons microscopiques, qui sont très résistants dans le
milieu extérieur, et certains germes pathogènes ou commensaux d’origine humaine qui survivent bien en
dehors de leur organisme-hôte.
Les milieux secs comme les poussières et les supports inertes agglomèrent ou fixent les micro-
organismes. Ceux-ci sont composés de bactéries à Gram positif (Bacillus sp., staphylocoques,
entérocoques, actinomycètes...), de bactéries à Gram négatif telles qu’Acinetobacter sp., de spores de
bactéries anaérobies à Gram positif et de champignons microscopiques.
Les milieux humides favorisent essentiellement les moisissures de types aspergillus spp et autres
champignons filamenteux ainsi que la légionnelle qui profite de la vapeur d’eau pour circuler
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C-Pollutions et Nuisances 5-Pollution de l’air
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C-Pollutions et Nuisances 5-Pollution de l’air
Lorsque le rayonnement solaire atteint l'atmosphère terrestre, une partie (environ 30 %) est directement
réfléchie, c'est-à-dire renvoyée vers l'espace, par l'air, les nuages blancs et la surface claire de la Terre
(on pense évidemment aux régions blanches et glacées comme l'Arctique et l'Antarctique, mais il ne faut
pas en surestimer le rôle : leur position aux pôles fait qu'elles reçoivent peu d'énergie solaire) ; l'albédo
est la mesure de cet effet de miroir. Les rayons incidents qui n'ont pas été réfléchis vers l'espace sont
absorbés par l'atmosphère (20,7 %) et la surface terrestre (51 %).
Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO 2), le méthane (CH4),
l'oxyde nitreux (ou protoxyde d'azote, de formule N2O) et l'ozone (O3). Les gaz à effet de serre
industriels incluent les halocarbones lourds (fluorocarbones chlorés incluant les CFC, les molécules de
HCFC-22 comme le fréon et le perfluorométhane) et l'hexafluorure de soufre (SF6).
En tenant compte de l'effet de serre des nuages, l'ensemble vapeur d'eau + nuages représente au moins
90 % de l'effet de serre
L'élevage (bovin notamment) est une des sources de méthane, dont en Argentine (modélisation/Nasa)
La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont
uniquement dus à l'activité humaine ou bien voient leur concentration dans l'atmosphère augmenter en
raison de cette activité. C'est le cas en particulier de l'ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2) et du
méthane (CH4).
La preuve que l'augmentation du CO2 atmosphérique est d'origine humaine se fait par analyse
isotopique. Par contre, ce dernier gaz rejeté dans l'atmosphère ne participe que pour 40 % à l'effet de
serre additionnel provenant de l'activité humaine.
Les chiffres disponibles dans le dernier rapport(2014) du GIEC font état d'émissions atteignant 49
Gigatonnes d'équivalent CO2 par an. C'est presque le double de la quantité émise dans les années 1970.
La majeure partie de ces émissions (76%) est du CO2. Vient ensuite le méthane (16%) le dioxyde d'azote
(6.2%) et les composés fluorocarbonés (2%).
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C-Pollutions et Nuisances 5-Pollution de l’air
Le CO2 émis par les activités humaines augmente depuis le 19è siècle et la révolution industrielle.
Depuis les années 1950, la quantité d'émissions s'est considérablement accrue, passant les 10 Gigatonnes
de CO2 par an.
Les secteurs les plus générateurs de gaz à effet de serre sont en premier lieu :
- les centrales qui produisent de l'électricité (à gaz, au fioul, ou au charbon) ou de la chaleur (37%
des émissions).
- les différentes industries (19%)
- le secteur du transport (avions et voitures qui représentent 15% des émissions
- l'agriculture (14%)
- Les émissions issues du secteur résidentiel représentent, elles "seulement" 7%
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C-Pollutions et Nuisances 5-Pollution de l’air
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C-Pollutions et Nuisances 5-Pollution de l’air
Une partie est piégée par les océans, et le reste est capturé par la végétation et les sols. Toutefois il est
difficile de prédire combien de dioxyde de carbone va absorber ce dernier réservoir. En effet, comme on
peut le constater dans ce schéma ci-dessous, la quantité de CO2 piégé par la végétation (en vert) varie
considérablement d'une année sur l'autre.
La partie supérieure de ce schéma représente les émissions de CO2, et la partie inférieure les
endroits où il s'accumule à savoir les océans (bleu foncé) l'atmosphère (bleu clair) et la végétation
(vert).
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Il est également estimé que de grandes quantités de méthane pourraient être libérées de la toundra
sibérienne qui commence à dégeler le méthane étant 21 fois plus puissant comme gaz à effet de serre
que le dioxyde de carbone.
L'effet de serre n'est pas en soi nocif aux écosystèmes ; sans lui, la Terre ne serait qu'une boule de glace
où la vie ne serait pas possible, car il n'y aurait pas d'eau liquide. Le danger pour les écosystèmes réside
plutôt dans la variation trop rapide et trop importante des conditions climatiques pour que la plupart des
espèces dites évoluées puissent s'adapter en cas de changements de température et de pluviométrie. Des
écosystèmes marins et littoraux pourraient également être touchés par une hausse du niveau de la mer et
des modifications des courants marins et des conditions physico-chimique de l'eau de mer (acidité, taux
de gaz dissous...). Les populations humaines seraient évidemment touchées par le réchauffement
climatique. En effet, une hausse des températures aide à la prolifération des maladies infectieuses
puisque celles-ci survivent mieux dans des milieux chauds et humides.
Le GIEC envisage, selon les scénarios, des augmentations de 1,5 °C à 6 °C pour le siècle à venir en
supposant que l'augmentation des rejets de GES continue au rythme des 20 dernières années (on n'a pas
observé de ralentissement global des émissions, même depuis la signature du protocole de Kyoto par la
plupart des pays). Un arrêt total et immédiat des rejets de carbone n'empêcherait cependant pas la
température moyenne de la planète de continuer à augmenter pendant plusieurs dizaines à centaines
d'années, car certains gaz à effet de serre ne disparaissent de l'atmosphère que très lentement.