Exposé Sur Les Semi-Conducteurs Groupe 1
Exposé Sur Les Semi-Conducteurs Groupe 1
Exposé Sur Les Semi-Conducteurs Groupe 1
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Toute matière est composée d’atomes et tout atome est composé d’électrons et de
protons, qui selon leurs dispositions et leurs mouvements déterminent une certaine propriété
au matériau qu’ils constituent. Le matériau semi-conducteur est important puisque la
configuration de certains électrons dans un atome est le facteur clé qui détermine à quel point
un matériau donné conduit le courant électrique. Dans cette section, il sera question de la
structure, les propriétés et caractéristique, des semi-conducteurs ; ainsi que leurs applications
dans différent domaines donnés.
1. Généralités
1.1. Conductivité électrique
Dans le modèle classique, un corps est isolant s’il ne contient pas d’électrons mobiles. Dans
un conducteur, des électrons sont peu liés aux noyaux et peuvent se déplacer dans le réseau
cristallin. Si n est la densité des électrons libres, v leur vitesse moyenne, dans une barre de
longueur L, de section S avec une tension V entre les extrémités, la densité de courant J = I/S
est égale à J = n.e.v. La vitesse des électrons est proportionnelle à la force à laquelle ils sont
soumis donc au champ électrique E = V/L. Si µ désigne la mobilité, on a : v = µ.E J = n.e.µ.E
= s.E = E/r
Semi-conducteurs :
Un semi-conducteur est un matériau se situant entre le conducteur et l’isolant et dont la
conductivité ‘ σ ’ est comprise entre 10 -8
S /cm et 10 3 S /cm (10 - 8 S /cm < σ < 10 3 S /cm.
Un semi-conducteur à l’état pur n’est pas un bon conducteur ni un bon isolant.
Bandes d’énergie :
Rappelons-nous que la couche de valence d’un atome représente une bande d’un certain
niveau énergétique et que les électrons de valence sont confinés à cette bande. Lorsqu’un
électron acquiert assez d’énergie additionnelle d’une source externe, il peut quitter la couche
de valence, devenir un électron libre et exister dans ce que l’on désigne comme étant la
bande de conduction. En termes d’énergie, la différence entre la bande de valence et la bande
de conduction est appelée un écart énergétique. Il s’agit en fait de la quantité d’énergie que
doit avoir un électron pour sauter de la bande de valence vers la bande de conduction. Une
fois dans la bande de conduction, l’électron est libre de se déplacer à travers le matériau et
n’est plus lié à aucun atome particulier. La figure 1 montre les diagrammes d’énergie pour un
isolant, un semi-conducteur et un conducteur. Notez à la partie a) le vaste écart énergétique
entre les bandes. Les électrons de valence ne peuvent sauter vers la bande de conduction sauf
lors d’une détérioration provoquée par des tensions extrêmement élevées appliquées au
matériau. À la partie b), on remarque qu’un semi-conducteur possède un écart énergétique
plus restreint, permettant à quelques électrons de sauter vers la bande de conduction et de
devenir des électrons libres. Par contraste, la partie c) illustre les bandes énergétiques se
chevauchant dans un conducteur. Dans un matériau conducteur, il existe toujours un grand
nombre d’électrons libres.
2. Les semi-conducteurs
2.1. Description de semi-conducteur
2.1.1. Définition
Un semi-conducteur est un matériau qui possède les caractéristiques électriques d’un
isolant, mais pour lequel la probabilité qu’un électron puisse contribuer à un courant
électrique est suffisamment important. C’est un matériau dont la conduction électrique est
imparfaite.
• Silicium (Si)
• Germanium (Ge)
• Sélénium (Se)
• Arséniure de gallium (GaAs)
• Antimoniure d’indium (InSb)
• Phosphure de gallium (GaP)
• Phosphure d’indium.
Les éléments uniques les plus utilisés sont le silicium, le germanium et le carbone. Des
éléments composés tels l’arséniure de gallium sont aussi couramment utilisés. Les semi-
conducteurs à élément unique se caractérisent par des atomes à quatre électrons de valence.
Chaque atome est lié à 4 voisins placés aux sommets d’un tétraèdre par une liaison covalente
: Ces éléments sont « tétravalents ». La figure 2 correspond à une représentation sur un plan
de la structure atomique des semi-conducteurs. Les traits figurent les liaisons de valence.
La théorie des bandes appliquée aux semi-conducteurs amène à considérer une bande de
valence entièrement pleine qui est séparée d’une bande de conduction par une bande
interdite. Si on apporte une énergie thermique ou lumineuse suffisante à un électron, il peut
passer de la bande de valence à la bande de conduction.
La figure ci-dessous donne une idée du mécanisme mis en jeu. On retrouve un mécanisme
similaire à celui des pièces d’un jeu de taquin ou « pousse-pousse ». On peut noter que si les
électrons se déplacent de la droite vers la gauche, les lacunes se déplacent de la gauche vers
la droite, c’est-à-dire dans le sens inverse.
En faisant le bilan, cela revient à avoir déplacé la lacune d’électron. L’absence d’électron
dans la bande de valence va s’appeler un trou et le phénomène s’appeler conduction par trous.
En effet, sous l’action d’un champ électrique extérieur, l’électron va se déplacer dans le sens
inverse du champ électrique. Ainsi, dans la bande de conduction, les électrons « remontent »
le champ électrique. Dans la bande de valence, le matériau étant globalement neutre,
l’absence d’un électron confère à la zone de départ (environnement de la lacune) une charge
équivalente positive qui provient de la non-compensation de la charge du noyau due aux
protons. Sous l’action du champ électrique, les électrons liés vont avoir tendance à se
déplacer dans le sens de la remontée du champ électrique, en laissant derrière eux une charge
positive correspondant à la lacune. Ainsi, les lacunes vont se déplacer dans le sens du champ
et correspondent donc au déplacement d’une charge positive dans le même sens que le champ
électrique. En conclusion, la conduction par champ électrique dans le matériau pourra se faire
à deux niveaux :
▪ Pour les électrons de la bande de conduction qui remontent le champ électrique
appliqué.
▪ Par les trous de la bande de valence qui se déplacent dans le même sens que le champ
électrique.
Notons que du fait que les charges équivalentes sont de signe opposé, les courants
équivalents résultants seront dans le même sens en s’ajoutant.
périphériques, appelée liaison de covalence, qui assure la cohésion du cristal de silicium. Les
électrons qui participent à ces liaisons sont fortement liés aux atomes de silicium. Il
n’apparaît donc aucune charge mobile susceptible d’assurer la circulation d’un courant
électrique. Le semi-conducteur est alors un isolant, en effet la bande de valence est saturée,
toutes les places sont occupées alors que la bande de conduction qui offre des places libres est
vide.
Lorsque la température n’est pas nulle, l’agitation thermique désordonne la
configuration précédente : les électrons possèdent une énergie supplémentaire positive qui
provoque la rupture de quelques liaisons de covalences. Un des électrons participant à cette
liaison acquiert ainsi de l’énergie nécessaire pour quitter l’atome auquel il était lié. Il devient
un porteur de charge libre, capable de se déplacer dans le cristal, et autorisant ainsi la
circulation d’un courant électrique sous une différence de potentiel. Le cristal devient alors
un mauvais isolant d’où son appellation de semi-conducteur.
Figure 6 : Représentation schématique des liaisons électroniques des semi-conducteur intrinsèque (Si)
Ec + Ev 𝑁𝑣 Ec + Ev
𝐸𝐹𝑖 = ln ≅
2 𝑁𝑐 2
L’énergie minimale requise pour générer une paire électron-trou correspond à la
hauteur de bande interdite EG dont la valeur est indiquée dans le tableau suivant pour divers
matériaux :
Pour le silicium pur à 300 °K, où p=n=ni, on montre que le niveau indicateur de Fermi
EFi est situé au milieu de la bande interdite (en effet : ∆Ec-∆En=11,2 mev est négligeable
devant la hauteur de bande interdite ∆Ec+∆En = 1,12 eV).
La concentration intrinsèque (ni) en électrons libres et en trous libres par cm3 dépend
de la hauteur de bande interdite EG et de la température T selon l’expression :
𝐸G
n = p = ni = A T3/2 exp (− 2𝐾𝑇).
A : constante du matériau
EG : hauteur de bande interdite (eV)
K : constante de Boltzmann 8, 6 .10 - 5 eV K-1
T : température absolue en °K
Le silicium intrinsèque a des d’applications pratiques limitées : photorésistance,
thermistance. Cependant, il est possible en introduisant certaines impuretés en quantité
contrôlée, de privilégier un type de conduction : par électrons libres ou trous libres.
2.3.2.1. Types N
Un semi-conducteur type N est un semi-conducteur intrinsèque (ex : silicium Si) dans
lequel on a introduit des impuretés de type donneurs (ex : arsenic As). Ces impuretés sont
ainsi appelées parce qu'elles donnent un électron à la bande de conduction pour réaliser une
liaison avec le cristal semi-conducteur.
𝑁𝑖 2
n= ND P= 𝑁𝐷
𝑁𝑣
EFn = EC – KT ln 𝑁𝐷
Ainsi plus la densité d'accepteurs est élevée plus le niveau de Fermi se rapproche de la
bande de conduction. A la limite si ND=Nc le niveau de Fermi entre dans la bande de
conduction, on dit alors que le semi-conducteur est dégénéré.
c) Distributions de Fermi-Dirac
2.3.2.2. Types P
Un semi-conducteur type P est un semi-conducteur intrinsèque (ex : silicium Si) dans
lequel on a introduit des impuretés de type accepteurs (ex : Bohr B). Ces impuretés sont ainsi
appelées parce qu'elles acceptent un électron de la bande de conduction pour réaliser une
liaison avec le cristal semi-conducteur.
𝑁𝑖 2
N= P= NA
𝑁𝐴
𝑁𝑣
EFP = Ev+𝑘𝑇 ln 𝑁𝑐
Ainsi plus la densité d'accepteurs est élevée plus le niveau de Fermi se rapproche de la bande
de valence. A la limite si NA=Nv le niveau de Fermi entre dans la bande de valence, on dit
alors que le semi-conducteur est dégénéré.
La figure 11 donne graphiquement le bilan électronique pour un semi-conducteur dopé P
mais qui accélère les minoritaires. Il existe au niveau de la jonction une barrière de
potentiel dont la hauteur est la différence entre les niveaux d’énergie des accepteurs et
des donneurs. Les porteurs minoritaires induisent le courant de diffusion ; les
porteurs majoritaires créent le courant de saturation. En l’absence de polarisation,
ces deux courants sont égaux.
▪ La diode se comporte comme un condensateur dont le pôle – est la zone P et le pôle +
est la zone N. La zone de transition ne contenant pas de porteurs mobiles constitue le
diélectrique de ce condensateur.
Dans cette situation, le champ électrique externe créé par le générateur de f.e.m. Vinv
s’ajoute au champ interne de la jonction : la hauteur de la barrière de potentiel augmente. On
montre que l’épaisseur d de la zone de transition est proportionnelle à Vinv. Seul un courant
Dans cette situation le champ externe créé par le générateur s’oppose au champ interne. Dès
que le champ externe dépasse le champ interne, un courant des majoritaires s’établit à travers
la jonction. Il existe pour une jonction P-N une tension de seuil qui est caractéristique du
matériau : Si : Vs » 0,55 V Ge : Vs » 0,15 V.
En polarisation continue inverse (V<0), quel que soit la tension faible appliquée aux
bornes de la jonction le courant total est constant. Ce courant est fort naturellement appelé
courant de saturation. Cependant, pour de forte polarisation inverse le courant total peut
brusquement et fortement augmenter. On dit alors que l'on a atteint la tension de claquage de
la jonction, notée Vc. En effet, lorsque l'on augmente la tension de polarisation inverse, on
augmente de ce fait le champ électrique à l'intérieur de la jonction. Or, il existe une valeur
limite E0 à ce champ électrique. En effet, lorsque le champ électrique augmente, la force
électrique donne :
Elle exerce sur les électrons liés au réseau cristallin s'accroît et devient supérieure à la
force de liaison des électrons de valence sur les noyaux. Ces électrons sont ainsi libérés, le
cristal devient alors conducteur et la tension de polarisation inverse, et par conséquent le
champ électrique, n'augmente plus. Ceci signifie que le champ électrique maximum que l'on
peut établir dans un cristal semi-conducteur est celui qui provoque l'excitation directe d'un
électron de la bande de valence à la bande de conduction, c'est à dire l'ionisation du matériau.
Le phénomène de claquage peut être due à deux processus distincts. Le premier est
appelé effet tunnel ou effet Zener. Le champ électrique élevé (~10 6 V/cm pour le silicium)
génère des paires électron-trou. Les électrons associés à ces paires sont émis à travers la zone
de déplétion, de la bande de valence vers la bande de conduction, sans modification d'énergie,
d'où le terme d'effet tunnel. Dans la pratique, cet effet n'est observable que dans les jonctions
PN fortement dopées, pour lesquelles la zone de charge d'espace est très étroite (w=∼ 500 Å)
diminuant ainsi la longueur du « tunnel ». Lorsque la largeur de la zone de charge d'espace
n'est pas particulièrement faible, w>1000 Å, un phénomène appelé effet d'avalanche entraîne
le claquage de la jonction avant l'effet Zener. Pour des champs électriques de l'ordre de 10
6
V/cm, c'est à dire pour une valeur environ dix fois inférieure au seuil d'effet Zener,
l'accélération acquise par quelques porteurs, essentiellement d'origine thermique, est
suffisante pour permettre de générer des paires électron-trou par choc avec les atomes du
cristal. Ces paires électron-trou sont à leur tour accélérées, et peuvent crées d'autre paires. Il
en résulte un processus en chaîne rappelant un phénomène d'avalanche. Ce processus est
donné par la figure 21. Il se décrit comme suit : la phase (1) correspond à la création
thermique d'une paire électron-trou ; dans la phase (2) l'électron est accéléré par le champ
électrique et se trouve de ce fait de plus en plus haut dans la bande de conduction, on dit qu'il
devient un porteur chaud ; la phase (3) correspond au moment où son énergie cinétique est
suffisante pour créer par choc une autre paire électron-trou, à l'issus de ce choc, appelé
impact d'ionisation, l'électron ayant perdu de l'énergie se trouve dans le bas de la bande de
conduction et une deuxième paire d'électron-trou est créée. Si la largeur de la zone de charge
d'espace est suffisante le processus peut se poursuivre. Notons que le phénomène décrit ici
pour l'électron existe aussi pour le trou.
Fonctionnement :
Diode en continu
En simplifiant, on peut dire qu’une diode laisse passer le courant lorsqu’elle est
branchée en polarisation directe (tension positive sur l’anode) et qu’elle bloque le passage du
courant lorsque la polarisation est inverse (tension positive sur la cathode). Dans le premier
cas (figure 18.a), on dit que la diode est passante ou conductrice et dans le second cas (figure
18.b), on dit que la diode est bloquée.
En reliant en série une diode à une ampoule, Si l’on essaie de relier l’anode de la diode
celle-ci ne s’allumera que si la cathode est sur le pôle négatif de la pile, l’ampoule
reliée au pôle positif de la pile : c’est la restera éteinte : c’est la polarisation en
polarisation en directe de la diode. inverse de la diode.
a.) b.)
Si l’on regarde d’un peu plus près, on constate qu’il faut en fait un minimum de
tension directe pour rendre la diode conductrice : c’est le seuil de la jonction. Pour une diode
au silicium, ce seuil est de l’ordre de 0,6 V. Tant que la diode reste passante, la tension à ses
bornes garde une valeur voisine de 0,6 à 0,7 V.
En polarisation inverse, on constate que si l’on dépasse une certaine valeur de tension,
il apparaît également un courant : c’est le claquage de la jonction. Ce phénomène est dû soit à
l’effet d’avalanche, soit à l’effet Zener. Le claquage n’est pas destructif à condition que le
courant soit limité à une valeur raisonnable par une résistance.
Diode en alternatif
Les diodes sont utilisées en électronique pour redresser une tension alternative, c’est-
à-dire pour prélever de celle-ci les demi-alternances positives ou négatives seulement.
Si on applique une tension « alternative » sur Si on applique une tension « alternative » sur la
l’anode d’une diode, on ne retrouvera que les cathode d’une diode, on ne retrouvera que les
demi-ondes positives sur sa cathode (K). demi-ondes négatives sur l’anode (A).
a.) b.)
Pour stabiliser une tension à l’aide d’une diode Zéner, il faut toujours relier sa cathode
à une résistance de chute car, une diode Zéner directement reliée à la tension qu’elle doit
stabiliser, sans aucune résistance, rendra l'âme en quelques secondes.
Une diode LED ne doit jamais être reliée directement à la source d’alimentation car
elle serait détruite en quelques secondes. Pour que la diode LED s’allume, on doit relier sa
cathode au pôle négatif de la pile, en série avec une résistance destinée à limiter le courant à
une valeur comprise entre 0,015 et 0,017 ampère, soit entre 15 et 17 milliampères. Notons
aussi que la tension au niveau de la diode LED varie aussi en fonction de la couleur.
Pour calculer la valeur de cette résistance, utilisez la formule suivante :
Illustration
Si vous alimentez la diode avec une Si vous alimentez la diode avec Si vous reliez la cathode sur
pile de 4,5 volts, vous devrez la une pile de 9 volts, vous devez la le pôle positif de la pile, la
relier en série avec une résistance relier en série avec une résistance diode ne s’allumera pas car
de :(4,5 – 1,5) : 0,016 = 187,5 ohms de : elle doit toujours être reliée
Cette valeur de résistance ne se (9 – 1,5) : 0,016 = 468,75 ohms au pôle négatif.
trouvant pas dans le commerce, La valeur standard la plus proche
vous devez utiliser une valeur est de 470 ohms.
standard de 180 ohms.
a.) b.) c.)
3.1.4. Le transistor
On appelle “transistor” un semi-conducteur utilisé en électronique pour amplifier
n’importe quel type de signal électrique, c’est-à-dire de la basse à la haute fréquence.
Un transistor est formé d’un barreau de semi-conducteur dans lequel on a créé deux
jonctions. On obtient ainsi trois zones dopées de façons différentes. Deux variantes
apparaissent suivant la nature des dopages (P ou N) : le transistor NPN (figure 5.1) et le
transistor PNP (figure 5.2).
Fonctionnement
Le signal à amplifier arrive presque toujours sur la patte “Base” des transistors. Afin
de mieux vous faire comprendre comment cette patte parvient à contrôler le mouvement des
électrons, c’est-à-dire à augmenter ou à réduire le débit, nous allons comparer un transistor à
un robinet d’eau (voir figure 27).
Comme on le sait déjà, pour faire sortir plus ou moins d’eau d’un robinet, il suffit de
déplacer vers le haut ou vers le bas le levier qui se trouve sur son corps.
Le levier qui commande l’ouverture et la fermeture du flux de l’eau peut être comparé
à la patte “Base” du transistor. Si l’on positionne le levier du robinet à mi-course, le flux
d’eau qui s’en échappera sera d’une intensité moyenne. Si l’on positionne le levier vers le
bas, le flux de l’eau cessera, alors que si on le positionne vers le haut, le flux de l’eau
augmentera.
Si vous pensez à un transistor comme celui de la figure 28, c’est-à-dire composé d’un
“tuyau” d’entrée appelé “Collecteur”, d’un “tuyau” de sortie appelé “Emetteur” et d’un
robinet central appelé “Base”, vous pourrez tout de suite imaginer le fonctionnement de tous
les transistors.
Dans un transistor, pour augmenter ou réduire le flux des électrons, il faut déplacer le levier
de la Base vers le haut ou vers le bas, en utilisant une tension.
Les lettres qui figurent sur les trois broches sortant du cercle indiquent :
A = anode (à relier à la charge)
K = cathode (à relier à la masse)
G = Gâchette (excitation
Fonctionnement
Le thyristor se comporte comme une diode dont on commande la mise en conduction.
Le symbole du thyristor ressemble d’ailleurs beaucoup à celui d’une diode. On y retrouve
l’anode et la cathode, mais une troisième borne apparaît, la gâchette. C’est elle qui permet la
commande du composant. Pour que le thyristor devienne passant, il faut non seulement le
polariser en direct comme une diode, mais aussi lui appliquer un courant adéquat entrant dans
la gâchette. Une fois le thyristor amorcé (c’est-à-dire devenu passant), il est inutile de
maintenir la présence du courant de gâchette. C’est la raison pour laquelle, la plupart du
temps, la commande se fait par une impulsion de courant. Cette dernière doit néanmoins
respecter certaines conditions : minimum de hauteur, minimum de durée. Le blocage se fait
comme celui d’une diode, il n’est pas commandé par la gâchette.
Signalons que si on alimente un thyristor avec une tension de 12 volts, on devra relier
une ampoule ou n’importe quelle autre charge fonctionnant avec une tension de 12 volts sur
son anode.
Si on l’alimente avec une tension de 220 volts, on devra évidemment relier une
ampoule ou n’importe quelle autre charge fonctionnant avec une tension de 220 volts sur son
anode.
Comportement en continu
▪ Si on alimente l’anode et la gâchette d’un thyristor avec une tension de polarité
positive, on obtiendra ceci (voir figure 30).
Lorsque l’on appuie sur le Si on relâche le bouton P1, on Pour éteindre l’ampoule, on devra
bouton P1, une impulsion remarque que l’ampoule ne retirer la tension d’alimentation de
positive arrive sur la gâchette, s’éteint pas son anode en actionnant
ce qui provoque la conduction l’interrupteur S1
du thyristor qui fait alors Si on ferme à nouveau
allumer l’ampoule reliée sur l’interrupteur S1, l’ampoule reste
son anode éteinte car le thyristor, pour
redevenir conducteur doit recevoir
la tension positive nécessaire à
l’excitation sur sa gâchette
Si on applique une tension de polarité négative sur Si on applique une tension de polarité positive sur
la gâchette et que l’on appuie ensuite sur le bouton la gâchette et que l’on applique une tension de
P1, le thyristor ne sera pas excité, même si l’anode polarité négative sur son anode, lorsque l’on appuie
est alimentée avec une tension positive. sur le bouton P1, le thyristor ne sera pas excité.
Ceci étant posé, vous comprenez maintenant que pour exciter un thyristor, il est
indispensable que ce soit une tension positive qui soit appliquée sur son anode et que ce soit
une impulsion positive qui soit appliquée sur sa gâchette.
Comportement en alternatif
Si on alimente l’anode d’un thyristor avec une tension alternative et sa gâchette avec
une tension continue positive, on obtiendra ceci (voir figure 32)
En appuyant sur le bouton En relâchant le bouton Cela s’explique du fait que Pour pouvoir toujours
P1, le thyristor deviendra P1, contrairement à ce la sinusoïde de la tension maintenir allumée
instantanément qui se passe avec alternative, comme vous le l’ampoule reliée à un
conducteur et fera l’alimentation continue, savez déjà, est composée thyristor alimentée avec
s’allumer l’ampoule l’ampoule s’éteint de demi-ondes positives et une tension alternative,
de demi-ondes négatives. on devra toujours
Donc, lorsque la polarité garder le bouton P1
de cette tension s’inverse, enfoncé
on obtient le même résultat
que sur le schéma, c’est-à-
dire lorsque le pôle négatif
de la pile est alors dirigé
vers l’anode.
Figure 32 : Si on alimente l’anode d’un thyristor avec une tension alternative et sa gâchette avec une
tension continue positive
3.1.6. Le triac
Le triac (TRIode Alternate Current - triode bidirectionnelle commandée) est
représenté, sur les schémas électriques, avec le symbole graphique de la figure 533, c’est-à-
dire avec un cercle dans lequel se trouvent deux diodes de redressement placées en opposition
de polarité et munies d’une troisième patte appelée gâchette.
Les lettres qui se trouvent sur les trois broches sortant de ce cercle signifient :
A1 = anode de la diode 1
A2 = anode de la diode 2
G = gâchette d’excitation pour les deux diodes
Fonctionnement
Un triac se comporte de manière approximative comme une association de deux
thyristors montés en parallèle en sens contraire (tête-bêche), mais avec gâchette commune.
Il faut toujours appliquer une tension sur la gâchette pour pouvoir l’exciter, peu
importe si elle est de polarité positive ou négative. Donc, la gâchette d’un triac, contrairement
à celle d’un thyristor, peut être excitée soit par une tension positive, soit par une tension
négative.
Si on alimente un triac à l’aide d’une tension de 12 volts, on devra relier en série, sur
son anode 2, une ampoule ou n’importe quelle autre charge fonctionnant avec une tension de
12 volts.
Si on alimente un triac à l’aide d’une tension de 220 volts, on devra relier en série, sur
son anode 2, une ampoule ou n’importe quelle autre charge fonctionnant avec une tension de
220 volts.
3.1.7. Le diac
Le DIAC est un composant à semi-conducteurs, utilisé pour DÉCLENCHER les
thyristors et les triacs.
C'est un élément symétrique, donc un composant bidirectionnel, devenant
conducteur lorsque la tension dépasse un certain seuil (tension de retournement).
Le symbole, ou plutôt les symboles du DIAC sont représentés figure 34, ci-après.
Si on applique une tension alternative sur l’anode d’une diode, on prélèvera sur la
cathode, les demi-alternances positives mais pas les demi-alternances négatives. En effet,
seule une tension positive peut traverser une diode de l’anode vers la cathode. C’est pour
cette raison que pendant le délai occupé par les demi-alternances négatives, aucune tension ne
sera présente sur la cathode.
types de cellules et moins sensible aux températures élevées. Rendement faible en plein soleil
(environ 60 Wc/m²), les cellules en couche mince nécessitent une surface plus importante
pour atteindre les mêmes rendements que les cellules épaisses. Durée de vie courte (+/- 10
ans), performances qui diminuent sensiblement avec le temps.
CONCLUSION
Dans ce document, nous nous sommes intéressés à la structure et aux caractéristiques
des semi-conducteurs tout en précisant leurs propriétés qui est définis par la conduction
électron trou. De plus, nous avons non seulement décrire les types de semi-conducteurs ainsi
que le principe qui les caractérise, mais également développer la jonction PN des semi-
conducteurs à travers les notions de jonction PN non polarisé, polarisée en inverse et en
directe, la caractéristique courant-tension et le claquage inverse Zener.
Il est à ajouter que les semi-conducteurs, de par leurs applications jouent un rôle très
important, non seulement dans l’électronique à savoir : l’utilisation des composants semi-
conducteur (les ponts de diode) pour la conversion du courant alternatif en courant continu ;
mais aussi dans les énergies renouvelables à travers l’usage des cellules photovoltaïques à
base du Silicium pour l’énergie solaire.
Bibliographie
[1] Physique des semi-conducteurs fondamentaux PDF.