Brochure L3 - 2022-23
Brochure L3 - 2022-23
Brochure L3 - 2022-23
LICENCE 3 DE PHILOSOPHIE
lettres-philosophie-secretariat @ sorbonne-universite.fr
https://lettres.sorbonne-universite.fr/faculte-des-lettres/ufr
TABLE
II.OPTIONS……………………………………………………………………………...……………23
UE 5 : LU6PH61O OPTION DE PHILOSOPHIE……………………………………………….. 23
UE 6 : LU6PH61O OPTION D’OUVERTURE ……………………………………….…….26
2
I. INSCRIPTION ET VALIDATION DES UE (Unités d’enseignement)
1- Régimes d’inscription
Lors des inscriptions pédagogiques, qui conditionnent l’inscription aux examens et, par conséquent,
la possibilité de valider les UE de la licence, les étudiants ont le choix entre une inscription en régime
de contrôle continu et une inscription en régime de « dispense d’assiduité ».
Les étudiants répondant à l’une de ces conditions doivent faire la demande d’une inscription
en régime de « dispense d’assiduité », avec justificatifs, auprès du secrétariat de l’UFR, un mois au
plus tard après la date du début des cours de chaque semestre universitaire. Si la situation de l’étudiant
l’exige (maladie, changement de contrat de travail, etc.), le délai d’un mois pourra être repoussé.
L’étudiant s’inscrit dans le groupe « dispensés d’assiduité » lors de ses inscriptions
pédagogiques (IPWeb) et produit les justificatifs nécessaires. En l’absence de ces derniers, le
secrétariat inscrira l’étudiant en régime de contrôle continu et l’affectera à un groupe de TD.
2- Modalités de validation
a - Validation en régime de contrôle continu
La validation de chaque UE suppose l’obtention d’une note d’UE supérieure ou égale à 10.
La note des UE de tronc commun (UE1, UE2, UE3 et UE4) est composée pour moitié de la
note de contrôle continu obtenue en TD, pour l’autre moitié de la note de l’examen terminal écrit ou
oral selon les UE.
La note des UE d’options de philosophie ou d’options extérieures (UE5 et UE6) et des
enseignements de l’UE7 (projet personnel et compétences transversales) est uniquement composée de
la note de contrôle continu.
La note de contrôle continu dans chaque UE est elle-même la moyenne des notes obtenues à
une série d’exercices écrits ou oraux organisés par l’enseignant.
L’assiduité aux TD est obligatoire. Trois absences non justifiées entraînent un 0/20 pour
l’ensemble du contrôle continu.
Les étudiants étrangers inscrits dans les programmes d’échange, notamment ERASMUS, sont
soumis aux mêmes conditions de contrôle des connaissances.
Les étudiants ayant un handicap peuvent bénéficier de mesures particulières lors des épreuves.
b - Validation en régime de « Dispense d’assiduité » (DA)
Les UE du tronc commun (UE1, UE2, UE3 UE4) reposent à 100 % sur la note de l’examen
terminal.
Pour les UE évaluées en contrôle continu intégral (UE 5 ,6 et 7) les étudiants valident leurs
modules en participant au dernier examen sur table organisé par l’enseignant. Les étudiants inscrits
dans ce régime dérogatoire doivent donc se tenir informés, à l’approche de la fin du semestre des dates
de ces dernières épreuves sur table du contrôle continu.
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Le calendrier de ces épreuves est affiché au secrétariat de l’UFR et publié sur l’ENT (« espace
numérique de travail »).
3- Sessions d’examen
3.1. UE de tronc commun : session 1 et session de rattrapage
Seules les UE de tronc commun (UE1, 2, 3 & 4) font l’objet d’une session de rattrapage.
La session 1 a lieu en janvier pour les UE du premier semestre, en mai pour les UE du second
semestre. Comme indiqué supra, la session 1 consiste en un examen terminal (écrit ou oral)
correspondant au CM, auquel s’ajoute la note de contrôle continu correspondant au TD.
La session 2 (rattrapage) a lieu en juin pour les UE des deux semestres. Elle consiste en un
unique examen terminal à l’oral.
Les étudiants dont la note de session 1 est inférieure à 10 (résultat noté « AJ » c’est-à-dire
« ajourné ») et qui n’ont pu valider leur semestre par compensation entre l’ensemble des notes du
semestre, doivent obligatoirement se présenter à la session de rattrapage. Les notes de session 1
inférieures à 10 et non compensées ne sont jamais conservées et, en cas d’absence à la session de
rattrapage, la note de 0 se substitue à la note de session 1 dans le calcul de la moyenne générale du
semestre.
3.2 UE évaluées en contrôle continu intégral (UE 5, 6 & 7)
Les UE évaluées en contrôle continu intégral ne font pas l’objet d’une session de rattrapage. Les
notes obtenues en session 1 sont donc définitives.
Conformément aux décisions votées en Conseil académique, la 13ème semaine de cours consiste :
1 – Pour les UE fondamentales (UE 1, 2,3 et 4) en une séance de révision et de remise des devoirs de
contrôle continu. Il n’y a pas d’examen durant cette semaine.
2- Pour les UE évaluées en contrôle continu intégral en une semaine normale de cours qui peut donc
comporter un examen de CC organisé par l’enseignant.
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LICENCE 3 SEMESTRE 5
I. UE de TRONC COMMUN (UE 1, UE 2, UE 3, UE4)
UE 1 : LU1PH51F — MÉTAPHYSIQUE
1,5h CM/1,5hTD.
5 Crédits ECTS/Coefficient 5
Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve écrite 4h (50%)
L5PH0011 : Métaphysique
Enseignant responsable : Monsieur Claude Romano
L’IDENTITÉ
L’identité est devenue une vexata quaestio dans la philosophie des trente ou quarante dernières
années, mais aussi en psychologie et dans les sciences sociales, mais ce mot est employé de manière
très polysémique dans ces débats, souvent avec un grand flou conceptuel. Or la question de l’identité
est ancienne en philosophie. Elle a fait l’objet d’importantes controverses dès l’Antiquité autour la
question de savoir ce qui permet d’identifier et de réidentifier quelque chose au cours du temps. Par
exemple, le bateau de Thésée, si on en remplace successivement toutes les pièces jusqu’à ce qu’aucune
ne demeure plus de l’ancien navire, est-il le même que le bateau de départ ou pas le même ? Cette
question est abordée à nouveaux frais à l’époque moderne à partir de Descartes et surtout de Locke :
ce dernier avance la thèse selon laquelle l’identité du soi (self) diffère quant à ses critères de celle de
l’individu humain ou de l’animal auquel ce soi appartient. Les philosophies transcendantales, à partir
de Kant, replacent ce problème dans un cadre nouveau en distinguant deux moi ou deux je, empirique
et transcendantal, tout en soutenant que ces deux moi n’en forment qu’un seul. Nous examinerons ces
différentes doctrines à partir d’une analyse précise du concept d’identité.
Bibliographie principale :
Birbaum, Jean (dir.), L’identité, pour quoi faire ? Paris, Gallimard, « Folio essais », 2020.
Descartes, René, Méditations métaphysiques
Kant, Immanuel, Critique de la raison pure
Husserl, Edmund, Idées directrices pour une phénoménologie pure et une philosophie phénoménologique, trad.
de J.-F. Lavigne, Paris, Gallimard, 2018.
Locke, John, Essai philosophique concernant l’entendement humain, trad. fr. de P. Coste, Paris, Vrin, 1972.
_ Identité et différence : l’invention de la conscience, édité et présenté par Etienne Balibar, Paris, Le Seuil, 1999.
Ferret, Stéphane, L’identité [sélection de textes commentés], Paris, Flammarion, GF, 2011.
Pascal, Blaise, Pensées
Parfit, Derek, Reasons and Persons, Oxford, Clarendon Press, 1984.
Perry, John (éd.) Personal Identity, Univrsity of California Press, 1975.
Reid, Thomas, Essai sur les pouvoirs actifs de l’homme, trad. fr. de G. Kervoas, Paris, Vrin, 2009.
Ricœur, Paul, Soi-même comme un autre, Paris, Le Seuil, 1990.
Romano, Claude, L’identité humaine, Paris, Le Seuil, à paraître en novembre 2022.
Bibliographie secondaire :
Erikson, Erik, Adolescence et crise. La quête de l’identité, Paris, Flammarion, « Champs », 1972.
Gleason, Philip, « Identifying Identity : A Semantic History », The Journal of American History, vol. 69, n°4
(1983), p. 910-931.
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Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve orale (50%).
☛Au choix :
ARISTOTE, LA MÉTAPHYSIQUE
Le cours portera sur la Métaphysique d’Aristote qu’on tâchera, sans entrer évidemment dans le
détail des quatorze livres, d’envisager dans sa totalité et sa relative unité. On insistera donc moins sur
les inachèvements ou les impasses du projet aristotélicien que sur la cohérence et la continuité de la
recherche qui s’y déploie, en considérant, sans dogmatisme, que l’ordre transmis des livres reflète la
progression de l’enquête philosophique. De même, on insistera moins sur les apories traditionnelles au
sujet de la « science recherchée » (est-elle une « philosophie première » ou une « philosophie
théologique » ?) que sur les résultats effectifs établis sur l’être, la substance et les principes. Cet
objectif conduira à mettre l’accent sur ce en quoi Aristote s’oppose à ses principaux adversaires
philosophiques, qu’ils soient contemporains, comme les membres de l’Académie, ou plus anciens. Sur
l’être et sur le Tout, Aristote poursuit en partie le même projet que ses prédécesseurs, mais avec des
outils théoriques nouveaux et complexes, dont il entend établir la supériorité ; il considère donc qu’il
achève la philosophie en clarifiant son vocabulaire, sa méthode, ses concepts, mais en intégrant aussi
souvent à la sienne des philosophies ou des morceaux de philosophie antérieurs.
La traduction utilisée sera celle réalisée par M.-P. Duminil et A. Jaulin, sans que l’usage
d’autres traductions françaises ou étrangères soit interdit. Une bibliographie générale sera donnée en
début de semestre, puis complétée pour chaque livre. Le TD sera assuré par Clément Heidsieck et
portera sur les livres VI et VII de la République de Platon. Le CM, comme pour tous ceux de cette UE,
sera validé par une évaluation orale en fin de semestre.
Indications bibliographiques
1. Texte grec
Aristotelis Metaphysica, rec. (...) W. Jaeger, Oxford, Oxford Classical Texts, 1988 (1957).
Aristotle’s Metaphysics, A Revised Text with Introduction and Commentary, by W. D. Ross, 2 vol.,
Oxford, Clarendon Press, 1970 (1924).
2. Traductions
La Métaphysique, Traduction, notes et index, Nouvelle édition entièrement refondue avec
commentaire par J. Tricot, Paris, Vrin, 1986 (1933).
The Complete Works of Aristotle, The Revised Oxford Translation, Princeton University Press,1984,
2. vol.
Métaphysique, Présentation et traduction par M.-P. Duminil et A. Jaulin, Paris, GF-Flammarion, 2008.
Aristote, Métaphysique, Livre Epsilon, Introduction, Traduction et commentaire par E. Berti, Paris,
Vrin, 2015.
Aristote, Métaphysique, Livre Lambda, Introduction, Traduction et commentaire par F. Baghdassarian,
Paris, Vrin, 2019
3. Études
Anagnostopoulos, G. (ed.), A Companion to Aristotle, Chichester, Wiley-Blackwell, 2009.
Aubenque, P., Le Problème de l’être chez Aristote, Essai sur la problématique aristotélicienne, Paris,
Puf, 1983 (1962).
Aubenque, P., Problèmes aristotéliciens, vol. 1, Philosophie Théorique, Paris, Vrin, 2009.
Burnyeat, M., A Map of Metaphysics Zeta, Pittsburgh, Mathesis Publications, 2001.
Crubellier, M. & Pellegrin, P., Aristote, Le Philosophe et les savoirs, Paris, Seuil, 2002.
Gill, M.-L., Aristotle on Substance, The Paradox of Unity, Princeton, Princeton University Press,
1989.
Jaulin, A., Aristote, La Métaphysique, Paris, Puf, « Philosophies », 1999.
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Kosman, L.A., The Activity of Being: An Essay on Aristotle’s Ontology, Cambridge, Harvard
University Press, 2013.
Menn, S., The Aim and the Argument of Aristotle’s Metaphysics, travail en cours consultable en ligne:
https://www.philosophie.hu-berlin.de/de/lehrbereiche/antike/mitarbeiter/menn/contents
Le rapport entre foi et raison fait l’objet d’une méditation incessante à l’intérieur de la
tradition chrétienne. Ce rapport bénéficie toutefois d’analyses particulièrement poussées chez les
penseurs du Moyen Âge, et notamment chez les auteurs des XIIIe et XIVe siècles. La structure de
l’université médiévale, à partir du XIIIe siècle, se polarise en effet autour de l’affrontement entre
faculté des arts, où s’enseigne la philosophie, et faculté de théologie. Et cette polarisation est exténuée
par l’irruption des nouvelles sources grecques et arabes et la redécouverte du corpus aristotélicien, qui
imposent de repenser le statut et l’autonomie des disciplines qui relèvent de la philosophie (la
métaphysique, la philosophie naturelle et les mathématiques). Les auteurs du XIIIe et du XIVe siècle
multiplient dès lors les réflexions qui thématisent le rapport entre vérités de foi et vérités de raisons. Ils
s’interrogent en particulier sur l’éventuel conflit entre ces deux ordres de vérités et sur la possibilité de
concevoir une forme de « concordisme séparatiste », qui articule les deux régimes de connaissance et
en souligne autant l’hétérogénéité que les recoupements.
Nous nous efforcerons de reconstituer ces débats sur le rapport entre foi et raison en analysant
une série de textes capitaux, à caractère programmatique, où les auteurs du XIIIe et du XIVe s’efforcent
d’expliciter leur position. Nous en vérifierons par ailleurs les enjeux et les corollaires en rappelant les
querelles suscitées par la célèbre doctrine de la « double vérité », condamnée en 1277 par l’évêque de
Paris Étienne Tempier et l’élaboration progressive de la notion de « théologie naturelle ».
Support du cours : une anthologie de textes en traduction française sera distribuée. Textes
d'Augustin, Averroès, Albert le Grand, Bonaventure, Thomas d’Aquin, Boèce de Dacie, Siger de
Brabant, Duns Scot, Guillaume d’Ockham, Raymond Sebond.
La question du langage, si elle ne fut pas toujours centrale dans l’œuvre de grands auteurs de
l’âge classique comme Descartes Malebranche ou Spinoza, y affleure néanmoins constamment. Elle
fut par ailleurs pour d’autres (Bacon, Arnauld, Hobbes, Locke, Berkeley...) un objet de préoccupation
explicite, d’inquiétude et de fascination. Les mots sont décrits tout à la fois comme ce dont il faut nous
prémunir (les mots nous abusent, ils nous voilent la réalité, ou nous engagent dans des disputes
stériles), et ce sans quoi la communication mais aussi la pensée abstraite et la connaissance ne seraient
tout simplement pas possibles. Dans ce jeu de prise et de déprise, naît une riche pensée du langage et
des relations complexes qui se nouent dans le triangle des idées, des mots et des choses. Après avoir
caractérisé (chez Locke et Port Royal) la thèse linguistique qui statue sur ces rapports, le cours
s’attachera à préciser la signification de la critique récurrente de l’« idole » du langage en montrant les
variations qu’elle connaît jusqu’à Berkeley. On tentera de comprendre ensuite les conditions qui ont
présidé à l’émergence d’un des grands mythes de la philosophie classique, le rêve d’une langue
parfaite, ou d’un caractère réel, capable d’épouser dans sa syntaxe et son lexique les configurations du
monde réel. On s’attachera à la question des termes généraux, et des liens entre langage, abstraction et
pensée. Enfin, s’il reste quelque temps, on réfléchira au débat sur l’origine des langues qui a animé la
7
première philosophie des Lumières, à la manière dont il s’enracine dans les débats classiques et à ses
enjeux anthropologiques.
Ces différents thèmes seront abordés en suivant librement le fil directeur procuré par le livre
III de l’Essai sur l’entendement humain de Locke consacré aux « mots », livre dont la lecture attentive
constitue le premier réquisit de ce cours.
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L5PH002E Histoire de la philosophie contemporaine
Enseignant responsable : Madame Élise Marrou
Ce cours se propose d’introduire aux lignes de force des Recherches philosophiques : critique
de l’image augustinienne de la signification, enjeux de la réponse au Théétète, suivi de la règle, mythe
du langage privé, intention et action. Il se concentre sur la première partie, seule achevée, de l’œuvre.
Nous consacrerons toutefois les deux dernières séances de ce cours à la philosophie de la psychologie
qui s’élabore dans la seconde partie - inachevée – de l’œuvre.
Bibliographie :
1. Textes :
The Blue and the Brown Book, tr. M. Goldberg et J. Sackur, Paris, Gallimard, 1996.
Philosophical Investigations, éd. par E. Anscombe, NY McMillan, 1953.
Philosophical Investigations, éd. P.M. S Hacker, J. Schulte, (English German), Blackwell, 2009.
Les Recherches philosophiques, tr. É. Rigal et alii, Paris, Gallimard, 2004.
2. Études :
Lire les Recherches philosophiques, éd. par S. Laugier et Ch. Chauviré, Paris, Vrin, 2006/2009.
S. Cavell, The Claim of Reason, Cambridge (Mass.), Harvard UP, tr. Les Voix de la raison, S. Laugier
et N. Balso, Paris, Seuil, 1996.
S. Kripke, Wittgenstein on Rules and Private Language, Harvard UP, 1982, tr. Règles et langage
privé, tr. T. Marchaisse, Paris, Seuil, 1996.
1,5h CM/1,5hTD
5 crédits ECTS /Coefficient 5
Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve écrite 4h (50%)
L5PH03A1
Enseignant responsable : Monsieur Pierre-Henri Tavoillot
— Textes
Aristote, Les Politiques, Trad. P. Pellegrin, GF.
Thomas Hobbes, Léviathan, Partie I.
J.-J. Rousseau, Le Contrat social, édition au choix.
A. de Tocqueville : De la démocratie en Amérique, t. I, introduction et t. II, édition au choix.
L5PH03A2
Enseignant responsable : : Monsieur Stéphane Chauvier
Un groupe quelconque d’êtres humains peut avoir besoin, au fil de son existence, de prendre
des décisions collectives intéressant et engageant chaque membre du groupe, qu’il s’agisse de fixer des
règles stables, pour régulariser les interactions entre les membres du groupe, ou qu’il s’agisse
d’atteindre un objectif commun. Une manière simple de prendre de telles décisions collectives est de
délibérer en commun jusqu’à obtenir un accord unanime de tous sur la décision à prendre. Mais si le
groupe est nombreux, si ses membres ne peuvent consacrer un temps suffisant à la délibération et à la
recherche d’un consensus, si les questions soulevées recèlent une certaine technicité ou bien font
l’objet d’appréciations très divergentes, une méthode alternative à la délibération en commun consiste
à confier à un ou quelques membres du groupe le soin de décider pour l’ensemble du groupe.
Toutes les sociétés politiques de la Terre, quel que soit leur régime politique de façade et leurs
grandeurs d’établissement, fonctionnent sur ce schéma. Partout on trouve un ou quelques membres du
groupe national investis de la tâche de décider en lieu et place du reste des membres du groupe.
Mais il y a évidemment une différence profonde entre les sociétés dont les décideurs publics
sont choisis par les membres du groupe et celles où ils ne sont pas, soit que la tâche de décider pour
l’ensemble de la société soit le résultat d’une habilitation traditionnelle (monarchie ou aristocratie
héréditaires), soit qu’elle résulte de l’autorité naturelle du décideur (monocratie plébiscitaire), soit
encore qu’elle soit l’effet d’un coup de force (tyrannie).
On s’intéressera dans ce cours aux sociétés dont les membres entendent choisir ceux à qui ils
confient le soin de prendre des décisions collectives en leur nom et place. On interrogera tant la base
morale d’une telle délégation décisionnelle (ce que Locke a appelé une mission de confiance, Trust)
que les procédures propres à sélectionner les décideurs publics. Mais on interrogera également le
réquisit de représentativité imposé à l’époque moderne à toutes ces procédures et avec lui les mérites
et les limites de ce que J. Stuart Mill a appelé le gouvernement représentatif.
Bibliographie indicative : Hobbes, Leviathan, chap. 16 ; Locke, Traité du gouvernement civil, chap.
8 & 11 ; Bernard Manin, Principes du gouvernement représentatif, Champs-Flammarion, 1995 ; Jean-
François Laslier, Le vote et la règle majoritaire, CNRS Éditions, 2004 ; Christian List & Philip Pettit,
Goup Agency : the Possibility, Design and Status of Corporate Agents, Oxford UP, 2011.
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UE 4 : LU4PH51F— PHILOSOPHIE COMPAREE
1,5h CM/1,5hTD
5 crédits ECTS / Coefficient 5
Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve écrite 4h (50%)
L5PH004B
Enseignant responsable : Monsieur Marwan Rashed
Bibliographie :
– R. T. W. Arthur, G. W. Leibniz, The Labyrinth of the Continuum, Writings on the Continuum
Problem, 1672-1686, New Haven / London, 2001
– Y. Belaval, Leibniz critique de Descartes, Paris, 1960
– S. Berryman, « Ancient Atomism », Dans E.N. Zalta, Stanford Encyclopedia of Philosophy
(https://plato.stanford.edu/entries/atomism-ancient/)
– H. Breger, « Leibniz, Weyl und das Kontinuum », in A. Heinekamp (ed.) Beiträge zur Wirkungs-
und Rezeptionsgeschichte von Gottfried Wilhelm Leibniz [= Studia Leibnitiana Supplementa
26], Stuttgart, 1986, p. 316-330
– H. Breger, « Das Kontinuum bei Leibniz », in A. Lamarra (ed.), L’infinito in Leibniz. Problemi e
terminologia, Rome, 1986, p. 53-67
– V. Carraud (ed.), L’or dans la boue. Leibniz et les philosophies antiques et médiévales, Paris, 2021
– L. Couturat, Opuscules et fragments inédits de Leibniz, Paris, 1903
– M. Fichant, La réforme de la dynamique, textes inédits, Paris, 1994
– M. Fichant, « Leibniz a-t-il “intellectualisé les phénomènes” ? Eléments pour l’histoire d’une
méprise », in F. Calori, M. Fœssel et D. Pradelle (eds), De la sensibilité. Les Esthétiques de
Kant, Rennes, 2014, p. 37-70
– E. Giusti, « Immagini del continuo », in A. Lamarra (ed.), L’infinito in Leibniz. Problemi e
terminologia, Rome, 1986, p. 3-32
– A. Koyré, « Bonaventura Cavalieri et la géométrie des continus », in Id., Études d’histoire de la
pensée scientifique, Paris, 1973, p. 334-361
11
– K. Lasswitz, Geschichte der Atomistik vom Mittelalter bis Newton, 2 vol., Hambourg et Leizpig,
1890
– M. Rashed, « Leibniz et Sextus Empiricus, sur le continu », dans V. Carraud, L’or dans la boue, cit.,
p. 299-331
– M. Rashed, « L’Epître sur la géométrie des Frères en Pureté et un nouveau témoignage sur Ibn al-
Ṭayyib al-Saraḫsī : à propos d’une attribution récente », Bulletin d’Etudes Orientales 68, à
paraître
– R. Rashed, Angles et grandeur, d’Euclide à Kamāl al-Dīn al-Fārisī, Berlin / New York, 2017
– A. Robinet, G. W. Leibniz iter Italicum mars 1689-mars 1690 : la dynamique de la République des
lettres : nombreux textes inédits, Florence, 1988
– M. J. White, « Zeno’s Arrow, Divisible Infinitesimals, and Chrysippus », Phronesis 27, 1982, p.
239-254
– M. J. White, The Continuous and the Discrete. Ancient Physical Theories from a Contemporary
Perspective, Oxford, 1992
II. OPTIONS
UE5 : LU5PH51O OPTIONS DE PHILOSOPHIE
2h00 CM/TD
3 crédits ECTS / Coefficient 3
Validation : Contrôle continu (100 %)
Les Principes de la connaissance humaine de Berkeley constituent à maints égards une œuvre
étonnante. L'auteur y développe tout d'abord une thèse d'une extrême radicalité, puisqu'il défend
l'inexistence de la matière et un idéalisme subjectif radical contre lequel s'insurgeront tous ceux qui,
après lui, tenteront de concilier l'idéalisme avec une certaine forme d'objectivité, comme en particulier
Kant et Husserl. On a pourtant souvent tendance à simplifier la thèse de Berkeley et une lecture plus
précise du texte pourra nous en dévoiler des aspects insoupçonnés. Deuxièmement, Berkeley
développe ses arguments sur la base d'une philosophie du langage d'une grande richesse dont se
réclameront de nombreux philosophes analytiques du XXe siècle, et qui occupe à cet égard une place
centrale dans l'histoire de la philosophie. Enfin, l'oeuvre de Berkeley est un maillon essentiel dans
l'histoire de l'empirisme moderne, par la critique de Locke que l'auteur irlandais y élabore et qui
fournira les fondements de l'empirisme sceptique de David Hume.
Dans ce cours, nous étudierons cette œuvre dans le texte, afin de vous aider à vous familiariser
avec le vocabulaire philosophique anglais qui trouve à cette époque sa forme canonique. A cette fin, il
n'est pas utile de vous lancer dans la lecture d'ouvrages critiques, mais je vous recommande de lire une
première fois intégralement le texte en anglais, et, si besoin, dans la traduction française :
Berkeley, G., A Treatise Concerning the Principles of Human Knowledge, Indianapolis, Bobbs-
Merrill, 1970 ; trad. fr. D. Berlioz, Principes de la connaissance humaine, Paris, Garnier Flammarion,
1991.
12
L5PHO522 : Textes philosophiques en Grec
Les Petits traités d'histoire naturelle, ou Parva naturalia (PN), peuvent sembler de premier
abord en marge du massif philosophique aristotélicien. Questionnant de manière technique des
fonctions biologiques aussi complexes qu'essentielles comme la respiration, la sensation ou la mort, ils
en sont au contraire l'incarnation. Tout au long de son travail philosophique, Aristote n'a en effet de
cesse de lier une approche empirique du vivant à sa réflexion de sorte que, loin de n'être qu'un
divertissement après une longue journée de métaphysique ou de morale, ces cours traités s'intéressant
à la vie animale et végétale et à son fonctionnement concret mettent en action et en question les
concepts essentiels de sa pensée.
Ce cours présentera donc à partir de ces études sur la nature quelques axes et problèmes
structurants de l'aristotélisme et mettra en relief quelques questions de traduction importantes. Plus
globalement, il sera aussi l'occasion d'une réflexion sur le rôle et la place du facteur physiologique
chez Aristote. Car si les PN paraissent souvent adopter un mode d'explication mécaniste, ils
s'inscrivent surtout dans une pensée qui ne cesse de répéter qu'on ne peut s'y limiter pour saisir et
comprendre le vivant. Le texte grec de référence, que nous traduirons puis commenterons, sera fourni
au début du cours. La lecture de l’ensemble des PN est vivement recommandée, notamment dans la
traduction de P.-M. Morel (Paris, 2000).
Pour les 4 options d’histoire de la philosophie ci-dessous, l’étudiant doit choisir une période
différente de celle choisie en UE2 supra
En philosophie, le beau est une catégorie esthétique fondamentale qui, avec le vrai et le bien,
compose la catégorie des concepts normatifs auxquels se ramènent les jugements d’appréciation. La
question du caractère objectif ou subjectif du concept de beauté a traversé les âges. La calologie
baugmartienne, qui signe la naissance de l’esthétique au XVIIIe siècle, fait du beau une perfection
saisie par les sens. Avec elle, dans le champ de l'art, l’équivalence entre œuvre d’art et beauté
apparaîtra comme une évidence, ainsi qu’en témoigne l’expression même de Beaux-arts. A cette
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époque, le Beau est placé en situation critique et l'on passe d’une conception antique de la beauté
objective ou en soi – entendue comme harmonie formelle –, à une conception subjective du jugement
de goût sur le beau, telle qu’on la trouve au premier chef chez Kant. Le XXe siècle, quant à lui,
relativisera l’idée de beauté en art, y renoncera même parfois au profit d’autres catégories esthétiques,
après que l’histoire de l’art ait intégré successivement le laid avec les romantiques, le grotesque au
sens proposé par Hugo en 1827, et le quotidien et le trivial avec Baudelaire et son esthétique de la
modernité. Ce cours s’attachera alors à rappeler les différentes définitions que la beauté a connues
dans l’histoire de l’esthétique et de la philosophie de l’art et sera l’occasion de relever et de définir les
concepts clés qui lui sont connexes : ceux de beaux-arts, de goût, d’agréable, de sublime, d’harmonie,
de plaisir, ou encore de grâce.
L5PHO511 : Logique
Enseignant responsable : M. Pascal LUDWIG
Qu’est-ce qu’un argument correct ? L’objectif principal du cours est de montrer comment cette
question peut recevoir une réponse rigoureuse par le recours à la formalisation. Nous montrerons
comment la notion d’argument valide peut être définie dans le cadre de la logique propositionnelle
déductive puis nous présenterons deux méthodes permettant de statuer sur la correction des arguments
propositionnels. Nous étudierons ensuite, toujours pour la logique propositionnelle, un système de
preuves : la déduction naturelle. Chemin faisant, nous aborderons quelques questions de philosophie
de la logique, portant sur la formalisation, le rapport entre logique et psychologie ou la justification
des règles logiques. Un tout dernier moment du cours pourra être consacré aux arguments inductifs et
à leur formalisation.
Les TD seront consacrés à des exercices. Les lectures suivantes ne sont pas obligatoires mais
peuvent constituer une aide :
Wagner, Logique et philosophie. Manuel d’introduction pour les étudiants du supérieur, Ellipses.
Lepage, Éléments de logique contemporaine, Les Presses de l’Université de Montréal.
Bonnay et Cozic (ed.), Philosophie de la logique, Vrin « Textes clés ».
Attention : le programme des deux ouvrages de logique recommandés excède celui du cours.
Des précisions seront apportées sur ce point.
Bibliographie :
Quassim Cassam, Self-knowledge for humans, Oxford, Oxford University Press, 2014.
René Descartes, Méditation métaphysiques, Flammarion.
14
Julien Dutant, Qu’est-ce que la connaissance ? Vrin, 2010.
Pascal Engel, Va savoir ! Herman, 2006.
Brie Gertler, Self-Knowledge, Routledge, 2011.
Gilbert Ryle, La notion d’esprit, Payot. A lire si possible dans la langue originale : The concept of
mind, The University of Chicago Press (1949/2013).
L5PHO514 : Éthique
Enseignant responsable : Monsieur Michel Puech
Bibliographie sélective :
Philosophes taoïstes, Collectif, Gallimard Bibliothèque de La Pléiade, 1980.
Jean-François BILLETER, Leçons sur Tchouang-tseu, Allia, 2002.
Jacques GERNET, L'Intelligence de la Chine : le social et le mental, Gallimard, 1994.
Anne CHENG, Histoire de la pensée chinoise, Editions du Seuil, 1998.
Yolaine ESCANDE, Montagnes et eaux. La culture du shanshui, 2005.
François JULLIEN (dir.), Sujet, Moi et Personne, Cahiers du Centre Marcel Granet, Presses
universitaires de France, 2004.
François JULLIEN, Fonder la morale, Dialogue de Mencius avec un philosophe des Lumières,
Grasset, 1996.
Jean Lévi, Tchouang-Tseu, maître du Tao, Pygmalion, coll. « Chemins d'éternité », 2006.
Nicolas ZUFFEREY, La pensée des Chinois, Marabout, 2014.
15
LK5PHPA5 : Parcours philosophie ancienne (cours de Grec)
Le parcours de « Philosophie ancienne » impose l’inscription dans tous les cours (UE 5, UE6 et
aux deux éléments de l’UE7).
16
LICENCE 3 SEMESTRE 6
I. UE de TRONC COMMUN (UE 1, UE 2, UE 3, UE 4)
UE 1 : LU1PH61F — MÉTAPHYSIQUE
1,5h CM/1,5hTD.
5 Crédits ECTS/Coefficient 5
Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve écrite 4h (50%)
L6PH0011
Enseignant responsable : Monsieur Vincent Blanchet
Littérature primaire :
Platon, Phédon, Parménide, Sophiste, trad. fr. L. Robin, Paris, Gallimard, Pléiade, 1950 ; République,
trad. fr. P. Pachet, Paris, Gallimard, 1993.
Aristote, Métaphysique, Traduction de J. Tricot, Paris, Vrin, 1986 (1933).
Aristote, Métaphysique, Epsilon, Introduit, traduit et commenté par E. Berti, Paris, Vrin.
Aristote, Métaphysique, Livre Lambda, Introduction, Traduction et commentaire par F. Baghdassarian,
Paris, Vrin, 2019
Thomas d’Aquin/Dietrich de Freiberg, L’Être et l’essence. Le vocabulaire médiéval de l’ontologie,
trad. fr. A. de Libera et C. Michon, Paris, Seuil, 1996.
Jean Duns Scot, Sur la connaissance de Dieu et l’univocité de l’étant, trad. fr. O. Boulnois, Paris, PUF,
« Épiméthée », 1988.
Descartes, Méditations métaphysiques, Œuvres philosophiques, éd. F. Alquié, t. II, Paris, Classiques
Garnier, rééd. 2010.
Kant, Critique de la raison pure, « Dialectique transcendantale », trad. fr., A. Renaut, Paris, Aubier-
Montaigne, 1997, 3e éd. Flammarion, 2006.
Heidegger, « De l’être-essentiel du fondement ou raison », trad. H. Corbin, Questions I, Paris,
Gallimard, 1968.
Levinas, Autrement qu’être ou au-delà de l’essence, Paris, Le Livre de Poche, 1990.
17
UE 2 : LU2PH61F— HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE
1,5h CM/1,5hTD.
5crédits ECTS/Coefficient 5.
Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve orale (50%).
☛Au choix :
L6PH002A Histoire de la philosophie antique
Enseignant responsable : Monsieur David Lefebvre
Le mouvement joue un rôle central dans toutes les parties de la philosophie aristotélicienne, la
métaphysique, la physique et l’éthique, ce qui en fait un sujet impossible à épuiser en un semestre de
cours. On envisagera donc seulement le mouvement dans ses versants ontologique et physique, en
retenant les traits principaux de la conception aristotélicienne. Versant ontologique d’abord. Aristote
distingue deux types d’êtres : d’une part, ceux qui sont ou peuvent être en mouvement, et, en général,
les mouvements, d’autre part, les actes, termes par lequel Aristote désigne des réalités très différentes
comme le plaisir, la substance immobile, voir, vivre, etc. La théorie aristotélicienne du mouvement
dépend donc d’une distinction ontologique fondamentale, laquelle suppose d’abord de définir le
mouvement, ce que fait Aristote dans une définition célèbre, dont le sens et les implications sont
encore discutés. Versant physique ensuite. Pour plusieurs raisons, d’ordre physique et métaphysique,
contre certains de ses prédécesseurs, Aristote veut attribuer au mouvement un ensemble de propriétés,
telles que l’éternité, la divisibilité et la continuité, ce qui le conduit à des démonstrations difficiles des
livres V à VIII de la Physique. Sans les examiner dans tous leurs détails, on cherchera à en clarifier le
sens et les principaux enjeux. Le texte de base que nous utiliserons (en traduction française) sera la
Physique (notamment les livres III à VIII) avec des incursions dans les corpus éthique (Éthique à
Nicomaque, X, 3) et métaphysique (notamment le livre Thêta de la Métaphysique). Une bibliographie
détaillée par chapitre sera distribuée en cours. Le TD portera sur le mouvement et la finalité dans le
corpus biologique d’Aristote et sera assuré par Justin Winzenrieth. Le CM, comme pour tous ceux de
cette UE, sera validé par une évaluation orale en fin de semestre.
Indications bibliographiques
1. Texte grec
Aristotle, Physics, A revised Text with Introduction and Commentary by W.D. Ross, Oxford, 1936.
2. Traductions
Aristote, Physique, Texte établi et traduit par H. Carteron, Paris, Les Belles Lettres, 1926.
Aristote, Physique, Traduction et présentation par P. Pellegrin, Paris, GF-Flammarion, 2000.
3. Études
Gandt, F, de & Souffrin, P. (dirs.), La Physique d’Aristote et les conditions d’une science de la nature,
Paris, Vrin, 1991.
Judson, L. A. (dir.), Aristotle’s Physics, A Collection of Essay, Oxford, Clarendon, 1991.
Leblond, J.-M., Logique et méthode chez Aristote, Études sur la recherche des principes dans la
physique aristotélicienne, Paris, Vrin, 1996 (1939).
Leunissen, M., Aristotle’s Physics, A Critical Guide, Cambridge University Press, 2015.
Mansion, A., Introduction à la Physique aristotélicienne, Louvain/Éditions de l’Institut supérieur de
Philosophie, Paris/Vrin, 1946.
18
L6PH002C Histoire de la philosophie médiévale
Enseignant responsable : Monsieur Tobias Hoffmann
Nous étudierons les théories des vertus et des vices chez Pierre Abélard, Bernard de Clairvaux,
Thomas d’Aquin et Guillaume d’Ockham et leurs fondements chez Aristote, Sénèque, Augustin, et
Grégoire le Grand. Nous traiterons la nature et la connexion des vertus, les vices comme racine d’actes
mauvais et comme opposés aux vertus. Ce cours donnera ainsi un aperçu de la conception médiévale
d’une vie réussie et de la formation du caractère. Il sera accompagné d’un TD qui consistera en une
lecture attentive d’articles sélectionnés du « Traité des habitus » et du « Traité des vertus » de Thomas
d’Aquin, Somme de théologie, I-II, q. 49–67.
Textes requis
Les textes étudiés dans ce cours seront distribués dans brochure et sur Moodle.
Bibliographie
1. Littérature primaire
Aristote, Éthique à Nicomaque.
Bernard de Clairvaux, Sur les degrés d’humilité et d’orgueil.
Grégoire le Grand, Morales sur Job.
Guillaume d’Ockham, La connexion des vertus.
Pierre Abélard, Éthique.
Sénèque, Lettres à Lucilius.
Thomas d’Aquin. Somme de théologie.
2. Littérature secondaire
Adams, Marilyn McCord. « Scotus and Ockham on the Connection of the Virtues, » dans Ludger
Honnefelder, Rega Wood, and Mechthild Dreyer (dirs.), John Duns Scotus: Metaphysics and
Ethics. « Studien und Texte zur Geistesgeschichte des Mittelalters 53 ». Leyde, New York et
Cologne, Brill, 1996, p. 499–522.
Anderson, Justin M. Virtue and Grace in the Theology of Thomas Aquinas. Cambridge, Cambridge
University Press, 2020.
Bejczy, István et Richard G. Newhauser (dirs.). Virtue and Ethics in the Twelfth Century. « Brill’s
Studies in Intellectual History 130 ». Leyde, Brill, 2005.
Halper, Edward. « The Unity of Virtues in Aristotle », Oxford Studies in Ancient Philosophy 17
(1999), p. 115–143.
Hoffmann, Tobias, Jörn Müller et Matthias Perkam (dirs). Aquinas and the Nicomachean Ethics.
Cambridge, Cambridge University Press, 2013.
Kent, Bonnie. « Habits and Virtues (Ia IIae, qq. 49–70) », dans Stephen Pope (dir.), The Ethics of
Aquinas. Washington, D.C., Georgetown University Press, 2002, p. 116–130.
Lottin, Odon. « La connexion des vertus chez saint Thomas d’Aquin et ses prédécesseurs », dans
Psychologie et Morale aux XIIe et XIIIe siècles, tome 3/1. Louvain, Abbaye du Mont César ;
Gembloux, J. Duculot, 1949, p. 197–252.
—, « La connexion des vertus morales acquises de saint Thomas d’Aquin à Jean Duns Scot », dans
Psychologie et Morale aux XIIe et XIIIe siècles, tome 4. Leuven, Abbaye du Mont César ;
Gembloux, J. Duculot, 1954, p. 551–663.
Pinckaers, Servais. « La vertu est tout autre chose qu’une habitude », Nouvelle revue théologique 82/4
(1960), p. 387–403.
Porter, Jean. The Perfection of Desire: Habit, Reason, and Virtue in Aquinas’ Summa Theologiae.
Milwaukee, Marquette University Press, 2018.
Wood, Rega. Ockham on the Virtues. West Lafayette, Ind., Purdue University Press 1997.
19
L6PH002D Histoire de la philosophie moderne
Enseignant responsable : Monsieur Philippe Hamou
L’Essai pour une nouvelle théorie de la vision, qui paraît en 1709, est la première publication
de George Berkeley. Discutant les théories optiques de ses prédécesseurs, l’ouvrage fut très
certainement pensé par son jeune auteur comme une pièce essentielle dans l’échafaudage théorique qui
devait permettre de rendre plus plausible l’audacieuse doctrine métaphysique exposée l’année suivant
dans les Principes de la connaissance humaine, selon laquelle les choses matérielles que nous voyons
n’existent nulle part ailleurs que dans notre propre esprit. Dans ce cours nous nous attacherons à
replacer l’ouvrage de Berkeley dans un double contexte : a parte ante, celui des théories
philosophiques de la perception visuelle (Descartes, Malebranche, Locke) avec lesquelles Berkeley est
en dialogue critique et dont la compréhension nous permettra de mieux évaluer l’originalité du modèle
empiriste et sémiotique de la vision qu’il avance ; a parte post celui de la métaphysique
« immatérialiste » des Principes et des Trois Dialogues entre Hylas et Philonous, dont on interrogera
les liens logiques avec les conclusions de la théorie de la vision.
Ces deux ouvrages sont disponible dans l’original anglais dans l’édition bon marché suivante :
Berkeley, Philosophical Works: Including the Works on Vision, éd. M. Ayers, Everyman, 1975
20
Smith, A. M. From Sight to Light. The Passage from Ancient to Modern Optics, Chicago, The
University of Chicago Press, 2015.
Ce cours s’attachera à présenter la philosophie de Gottlob Frege, tant sur le plan de l’élaboration
des concepts essentiels de la philosophie de la logique que de ceux de la philosophie du langage. Du
côté du langage se met en place la distinction entre expression, sens et dénotation au triple niveau des
noms propres, des expressions conceptuelles et des expressions propositionnelles ; du côté de la
logique, la substitution, au paradigme de la proposition prédicative, du modèle mathématique des
fonctions de variables. Nous souhaiterions interroger les conséquences de ce double fondement, tant
au niveau logique que philosophique, et confronter Frege à d’autres grands philosophes de la
tradition : Aristote, Kant, Husserl. On verra ainsi que loin d’être close sur soi, la pensée frégéenne
s’inscrit dans les grandes problématiques léguées par la tradition philosophique.
Bibliographie
Gottlob FREGE, Écrits logiques et philosophiques, trad. fr. Claude Imbert, Paris, Seuil, 1971 ;
Funktion, Begriff, Bedeutung et Logische Untersuchungen, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht,
1962 et 1966.
—, Écrits posthumes, trad. fr. sous la dir. de Philippe de Rouilhan et Claudine Tiercelin, Nîmes,
Jacqueline Chambon, 1994 ; Nachgelassene Schriften, Hamburg, F. Meiner, 1964.
21
Emmanuel KANT, Critique de la raison pure, trad. fr. A. Delamarre et F. Marty, Paris, Gallimard,
1980 ; trad. fr. A. Renaut, Paris, Aubier-Montaigne, 1997, GF-Flammarion, 20063 ; Kritik der
reinen Vernunft, in Kants gesammelte Schriften, 1. und 2. Auflage, herausgegeben von der
Königlich Preußischen Akademie der Wissenschaften, 1900 sqq., Georg Reimer, puis Walter de
Gruyter, Ak. III-IV.
Edmund HUSSERL, Expérience et jugement, trad. fr. D. Souche-Dagues, Paris, Puf, 1970 ; Erfahrung
und Urteil, Hamburg, Meiner, 1999
—, Recherches logiques, tome II/1 et 3, Paris, Puf, 19692 ; Logische Untersuchungen, I.
L6PH03A1
Enseignant responsable : Monsieur Cédric Paternotte
SCIENCES ET VALEURS
Une image naïve de la science la considère comme une entreprise hautement rationnelle,
fondée sur des méthodes claires, éprouvées et aboutissant à des consensus inattaquables. En
particulier, la science est censée être objective – elle viserait ainsi à éliminer les points de vue
idiosyncratiques et à aplanir les différences d’opinion – et avant tout fondée sur les données
empiriques.
Le cours vise à mettre en doute et discuter ces intuitions en mettant l’accent sur le rôle crucial
que jouent les valeurs en science : valeurs méthodologiques (quantification, reproductibilité et
robustesse des résultats…) ; valeurs théoriques (précision, cohérence, portée, fécondité et même
beauté d’une théorie) ; et même valeurs ou vertus intellectuelles et morales (impartialité, ouverture
d’esprit, honnêteté, désintéressement…). Nous nous pencherons sur les rôles parfois cruciaux que
peuvent jouer toutes ces valeurs en science, afin d’identifier en quoi la bonne science n’est pas dénuée
mais au contraire truffée de valeurs diverses, qui n’en menacent pas nécessairement l’objectivité. Nous
nous concentrerons sur la question du choix théorique, du rôle qu’y jouent valeurs et vertus, des
conséquences pour la possibilité de l’objectivité scientifique ainsi que pour la formation de consensus
en science.
Le cours ne nécessite pas d’autres connaissances que celles acquises dans le cours de
philosophie des sciences de première année (qui seront de toute façon rappelées). Il se fondera entre
autres sur divers exemples historiques ainsi que sur un certain nombre de travaux contemporains
ultérieurs à ceux évoqués en première année.
Bibliographie provisoire :
Brenner Anastasios, Raison scientifique et valeurs humaines : essai sur les critères du choix objectifs,
2011, PUF.
Duhem Pierre, La théorie physique, son objet et sa structure, 1906, repr. Vrin.
Kuhn Thomas S., La structure des révolutions scientifiques, 1962, trad. Champs Flammarion.
Kuhn Thomas S., La tension essentielle : Tradition et changement dans les sciences, 1990 [1977],
Gallimard.
22
UE 4 : LU4PH61F— PHILOSOPHIE DE L’ART
1,5h CM/1,5hTD
5 crédits ECTS /Coefficient 5
Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve écrite 4h (50%)
L6PH004B
Enseignante responsable : Madame Julie Cheminaud
ARTS ET POUVOIRS
Le problème des relations entre les arts et les pouvoirs s’inscrit dans un temps long, de Platon
qui « chasse les poètes de la cité » aux revendications plus explicitement politiques de nombre de
courants des 20ème et 21ème siècles. Ce cours centrera davantage la réflexion sur le 19ème siècle,
quand la modernité artistique se pose en contre-point des arts officiels. Les académies, l’architecture
des lieux de pouvoir, la valorisation du patrimoine indiquent bien que les institutions s’appuient sur les
pouvoirs des arts, l’innovation se faisant plutôt à l’écart. Les grandes théories philosophiques
contemporaines pensent pourtant assez peu cette inscription des œuvres dans le monde, le lien entre
puissances des arts et enjeux de pouvoir étant davantage visible dans des textes critiques – et en
premier lieu dans les pratiques. La pensée de Nietzsche paraît ici un tournant, tant elle explicite ce qui
se trame dans les théories et les œuvres, contre l’idée d’une esthétique désintéressée. Il s’agira donc
d’interroger la pluralité des arts (en insistant sur leurs moyens propres, contre une définition univoque
de l’art), leurs pouvoirs et leurs relations à leur temps, avec ou contre les puissances en place.
Bibliographie indicative :
BENJAMIN, W., L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique [1955], trad. L. Duvoy,
Allia, 2017.
FOUCAULT, M., « Postface à Flaubert » [1964] et « La peinture photogénique » [1975], dans Dits et
écrits, vol. 1, Quarto Gallimard, 2012.
PROUDHON, P.-J., et ZOLA, E., Controverse sur Courbet et l’utilité sociale de l’art [1865], Mille et une
nuits, 2010.
ROUSSEAU, J.-J., Lettre à d’Alembert [1757], GF, 2003.
SCHOPENHAUER, A., Le monde comme volonté et comme représentation [1819], livre III, notamment
les § 36 à 40, PUF Quadrige, 2015.
NIETZSCHE, F., La généalogie de la morale [1887], troisième dissertation, trad. I. Hildenbrand et J.
Gratien, Folio essais, 1996.
- Considérations inactuelles I et II, deuxième partie [1874], trad. P. Rusch, Folio essais, 2011.
Des références complémentaires seront données au cours du semestre.
23
II. OPTIONS
Dans Art and Illusion, puis dans The Image and the Eye et Meditations On a Hobby Horse,
l'historien de l'art Ernst Gombrich s'attache à comprendre ce qu'est la dépiction, c'est-à-dire ce qui fait
d'une chose la représentation visuelle d'une autre chose. D'après lui, ce fonctionnement dépend de
faits à propos de la perception : une dépiction provoque ainsi l'expérience visuelle d'une chose qui est
absente. Pourtant, différentes cultures, différentes époques, différents styles représenteront la même
chose de différentes manières. Dans ce cours centré sur la lecture des textes originaux de Gombrich,
nous étudions comment le théoricien approche cette tension entre histoire de l'art et psychologie de la
perception, pour rendre compte de la dépiction.
L6PHO522 : Grec
Enseignant responsable : Madame Husson
Le cours sera consacré à la lecture et au commentaire d’extraits d’Epicure dans le texte grec
permettant d’insérer la morale du plaisir dans son contexte physique général.
Bibliographie
1. Traductions commentées
Épicure, Lettres et Maximes, Texte établi et traduit, avec une introduction et des notes par M. Conche,
Paris, Puf, Epiméthée,1987.
Épicure, Lettres, Maximes, Sentences, Texte traduit par J.-F. Balaudé, Paris, Le Livre de Poche, 1987.
Épicure, Lettres, Maximes, et autres textes, Traduction et Présentation par P.-M. Morel, Paris, GF-
Flammarion, 2011
2. Ouvrages d’introduction
Gigandet, A. & Morel, P.-M., Lire Épicure et les Épicuriens, Paris, Puf, « Quadrige manuels », 2007.
Giovacchini, J., Épicure, Paris, Les Belles Lettres, 2008.
Rodis-Lewis, G., Épicure et son École, Paris, Gallimard, 1975.
24
L6PHO504 : Philosophie politique
Enseignant responsable : Hugo Lorgeril
À partir d’une lecture détaillée du chapitre II, 27 de l’Essai sur l’entendement humain de John Locke,
nous interrogerons certaines questions fondamentales de philosophie de la justice pénale : à partir de
combien de temps une personne devrait-elle cesser d’être tenue pour responsable de ses actions
passées ? Quelles sont les conditions psychiques de l’irresponsabilité pénale ? À travers ces réflexions,
il s’agira de clarifier les conditions générales de l’imputation. Lecture principale - LOCKE, Essai sur
l’entendement humain, II, 27, chapitre publié à part sous le titre Identité et différence. L’invention de
la conscience, Paris, Seuil, 1998 Lectures complémentaires - Stéphane Chauvier, Qu’est-ce qu’une
personne ? Paris, Vrin, 2003 - Vincent Descombes, Les embarras de l’identité, Paris, NRF, 2013 -
Francis Wolff, Dire le monde, PUF, 1997
Pour les 5 options d’histoire de la philosophie ci-dessous, l’étudiant doit choisir une période
différente de celle choisie en UE2 supra :
L6PHO514 Bioéthique
Enseignant responsable : Monsieur Jean-Cassien Billier
INTRODUCTION À LA BIOÉTHIQUE
Bibliographie :
Beauchamp, Tom, et Childress, James, Les principes de l’éthique médicale, Paris, Les Belles Lettres,
2008 (original en anglais : 1979)
Canto-Sperber, M., Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, Paris, PUF, 1996.
25
Engelhardt, Tristram, Les fondements de la bioéthique, (1986), tr. fr., J-Y. Goffi, Paris, Les Belles
Lettres, 2015.
Hirsch, Emmanuel, Traité de bioéthique, I, II et II, Paris, Erès, 2010.
Holland, Stephen, Bioethics. A Philosophical Introduction, Cambridge, Polity Press, 2003, édition
révisée 2016.
Peter Singer et Helga Kuhse, A Companion to Bioethics, Cambridge, Cambridge University Press,
édition révisée 2013.
Ronda Shaw (ed.), Bioethics Beyond Altruism: Donating and Transforming Biological Materials,
Springer, 2017.
Certaines notions de la philosophie chinoise antique continuent à jouer un rôle essentiel, jusqu’à
aujourd’hui en Chine (malgré l’hybridité de la modernité). Il importe donc de les examiner dans les
sources classiques, tout en les contextualisant dans l’histoire.
Ces interrogations fourniront des ressources, pour comprendre les assisses des modes de pensée ou
manières de vivre en Chine ancienne, mais aussi pour réfléchir aux problématiques globales de notre
époque, dans une perspective interculturelle.
Bibliographie sélective :
26
Bibliographie
Husserl, Méditations cartésiennes, trad. fr. Levinas et G. Peiffer, Paris, Vrin, 1947
Husserl, Méditations cartésiennes et les conférences de Paris, trad. fr. Marc de Launay, Paris,
PUF, 1997.
Jean Toussaint Desanti, Introduction à la phénoménologie, Paris, Gallimard, 1976.
Jean François Lavigne (ed.), Les Méditations cartésiennes de Husserl, Paris, Vrin, 2008. Dominique
Pradelle, Par-delà la révolution copernicienne : sujet transcendantal et facultés chez Kant et
Husserl, Paris, PUF, 2012.
Paul Ricœur, A l'école de la phénoménologie, Paris, Vrin, 2004.
Claude Romano, La phénoménologie doit-elle demeurer cartésienne ? Les étudesphilosophiques,
2012, no 1, p. 27-48.
27
III. PROJET PERSONNEL ET COMPÉTENCES TRANSVERSALES (UE 7)
SEMESTRE 5
EC 1 : PROJET PROFESSIONNEL
☛Au choix A ou B (le choix A est obligatoire une fois dans l’année) :
Au semestre 6 seront proposés par le SCUIOIP deux groupes de gestion de projets (culturels,
associatifs …)
A) Projet professionnel
☛Au choix
L’objectif de ce module est d’amener les étudiants vers une première réflexion sur leur projet
professionnel par une démarche de recherche active. Possibilité de suivre des événements organisés
par le SCUOIP et de voir une conseillère en insertion : modalités d validation à définir avec
l’enseignant.
— Stage
Ce module offre la possibilité de faire valider, dans le cadre de la licence, un stage en milieu
professionnel ou dans une association. L’étudiant doit lui-même faire les démarches nécessaires pour
trouver un organisme d’accueil et faire signer sa convention de stage par un enseignant tuteur de son
choix, auquel il devra rendre un rapport de stage
Ou :
EC 2 : COMPÉTENCES TRANSVERSALES
☛Au choix
28
— PIX (certificat informatique et internet) (à choisir également au semestre 6)
Certification d’un niveau de compétences en informatique.
— Langue vivante
A choisir dans l’offre du SIAL : https://ent.sorbonne-universite.fr/lettres-etudiants/fr/mon-ufr/sial.html ou
dans l’offre des UFR de langue de la faculté des lettres
SEMESTRE 6
EC 1 : PROJET PROFESSIONNEL
A) Projet professionnel
☛ Au choix :
L’objectif de ce module est d’amener les étudiants vers une première réflexion sur leur projet
professionnel par une démarche de recherche active. Possibilité de suivre des événements organisés
par le SCUOIP et de voir une conseillère en insertion : modalités d validation à définir avec
l’enseignant.
— Stage
Ce module offre la possibilité de faire valider, dans le cadre de la licence, un stage en milieu
professionnel ou dans une association. L’étudiant doit lui-même faire les démarches nécessaires pour
trouver un organisme d’accueil et faire signer sa convention de stage par un enseignant tuteur de son
choix, auquel il devra rendre un rapport de stage. http://lettres.sorbonne-
universite.fr/formation/orientation-et-insertion. Rapport à remettre le mardi 9 mai
L’étudiant s’inscrit pour un travail personnel auprès de l’enseignant de son choix qui définit
avec lui un cahier des charges précis du travail à produire (nature de l’exercice, nombre de pages…).
La nature du travail peut être très variée (note de lecture, recherche bibliographique, note de synthèse,
29
mais aussi organisation de conférence, interview…) pourvu qu’elle reste en rapport avec les
enseignements suivis et demeure dans des limites raisonnables.
Le calendrier suivant doit être strictement respecté. Le travail doit être défini avant le 30 mars
2023 (pour le second semestre). A cette date les fiches d’inscription (disponibles dans l’ENT) doivent
être déposées au secrétariat (signées par l’enseignant). Le travail doit être déposé au secrétariat
(aucune remise directe à l’enseignant) le 13 avril 2023. Le respect de ces délais conditionne la
validation.
EC 2 : COMPÉTENCES TRANSVERSALES
☛Au choix
— Langue vivante
A choisir dans l’offre du SIAL : https://ent.sorbonne-universite.fr/lettres-etudiants/fr/mon-ufr/sial.html ou
dans l’offre des UFR de langue de la faculté des lettres.
30