Cours de Mathematiques Speciale - Inconnu (E)
Cours de Mathematiques Speciale - Inconnu (E)
Cours de Mathematiques Speciale - Inconnu (E)
1 pu
. (1 .
TOME 2
Topologie, analyse réelle
BERNARD GOSTIAUX
i . '';5.. , ;)
Sommaire
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . IX Notations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...........X
Chapitre 2. - La compacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
1. Espaces compacts .................................... 39 2. Sous-espaces
compacts ............................... 42 3. Compacité et continuité.
Espaces produits ............. 46 4. Espaces localement compacts.
Compactification ........ 48 E
ercices, solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Chapitre.3. - La connexité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
1. Es.paces connexes .................................... 61 2. Composantes
connexes ............................... 66 3. Espaces localement connexes
......................... 68 4. Connexité par arcs ................................... 71
Exercices, solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
VI Algèbre
Lexique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . 401
Avant-propos
Notations
III III, 6.22 Hm sup Un, 10.11 n-++oo ,CP(I, E), 7.20 Hm inf Un,
10.13 n-++oo
CHAPITRE 1
Topologie générale
L'étude de la topologie, d'abord générale, puis métrique sera faite en
supposant connues les propriétés de IR, ce qui permettra de donner
des exemples. Mais la construction de IR et la justification des
propriétés citées sera faite ensuite au chapitre 5.
1. Vocabulaire
Topologie générale 3
(x
2 et x
y))..
Topologie générale 5
Il existe io E l tel que x E Oia' avec Oia ouvert donc Oia E V(x), et
comme Oia C 0, le 3) donne 0 E V(x). D'où 0 ouvert. Enfin si 01,...,
On, n E 1\1, sont des ouverts en nombre fini, si n o = n Oi est vide,
c'est un ouvert. On suppose donc 0 non vide et i=l n soit x E 0 = n 0i,
pour chaque i, Oi E V(x), le 4):::} 01 n 02 E V(x) i=l puis (Oi n 02) n
03 E V(x)... et finalement 0 E V(x) par application itérée' de 4). Une
intersection finie d'ouverts est un ouvert. On obtient bien ainsi les
ouverts d'une topologie, T. Une question se pose alors : partant de
cette topologie, on va obtenir des voisinages des points au sens de
la définition 1.7, la moindre des choses serait de retrouver les
voisinages du point de départ. C'est là que la 5 e condition va servir.
Soit V un voisinage de x pour la topologie T, il existe 0 ouvert avec x
'E 0 C V. Mais 0 ouvert contenant x implique 0 E V(x) par définition
des ouverts, et 0 eV:::} V E V(x) d'après le 3). On a donc V,voisinage
de x pour T :::} V E V(x). Réciproquement, soit V E V(x) on cherche
un ouvert 0 de T tel que x E 0 C V pour conclure V voisinage de x
pour T. Soit 0 = {t E E, V E V(t)}. Comme V E V(x) on a x E 0 qui est
non vide. D'après le 2), si V E V(t), on a t E V, donc 0 C V. Enfin 0
est ouvert' pour la topologie T car si t E 0, V E V(t) et d'après le 5),
3W E V(t) tel que Vy E W, V E V(y). Mais alors les y de W vérifient la
condition d'appartenance à 0, donc W cO; comme W E V(t), le 3) :::}
0 E V(t). On a donc Vt E 0, 0 E V(t) ce qui est la définition de 0
ouvert, et on a bien x E 0 ouvert avec 0 eV:::} V est voisinage de x
ou sens de T..
EXEMPLE 1.12. - Pour la topologie discrète sur E, {x} est une base
de voisinages de x.
Fermeture d'adhérence
Bien sûr, cette définition n'a de sens que si cette fermeture existe.
On considère l'ensemble F des fermés de E contenant A. Cet
ensemble F est non vide puisque E est un fermé contenant A. Si on
considère alors f(A) == n F, cette partie de E est un fermé comme
intersection de FEF fermés, qui contient A puisque '\IF E F, A c F, et
pour l'inclusion c'est le plus petit fermé contenant A, puisque tout
fermé F contenant A est dans la famille F, donc tel que f(A) c F.
Topologie générale 7
c ( 0 Ai ) ' 1,=1
d'où U ( A i) i=l :
Mais U A i i=l
c U A i et i=l
Topologie générale 9
Intérieur
- - E " A= E " A.
Par exemple Vio E l, n Ai CAio donc n Ai est un ouvert inclus iEI iEI
o dans Ai, donc a fortiori dans Aio, intérieur de Aio, et ceci Vio E l,
d'où: o - . 0 n 0 n Ai C n Ai. Si card 1 est fini alors n Ai est un ouvert,
inclus dans iEI iEI i=l n n n Ai, donc inclus dans le plus grand ouvert
contenu dans n Ai, c'est- i=l i=l
o-
o-
Topologie générale 11
o 0 On a donc Fr A = {x; x E A, x
--N=N
N = 0 d'où Q dense dans IR mais pas N.
3. Continuité, homéomorphismes
Topologie générale 13
Ici f-
F et 9 : F
Topologie générale 15
n(V), Un E V.
On note l = Hm Un. n-++oo
Po, tp(p)
Car il} est voisinage de l dans la topologie discrète (1.4) donc 3no,
Vn
no, Vn
, Vn
, Un E 'Vi' d'où, Vn
sup (no, n
Topologie générale 17
Valeur d'adhérence
no tel que Un E V.
n}. . nEN
REMARQ
1.51. - Si une suite U de E espace séparé est convergente vers l de
E, l'ensemble des valeurs d'adhérence est il}.
sup(po, no). Donc l est valeur d'adhérence. C'est la seule car soit a
=1= l, il existe Va et Vi voisinages disjoints de a et l, (E séparé), il
existe no tel que 'ln
no, Un
Il est facile de vérifier que, si B est une base de filtre sur E, la partie
F de P(E) définie par (X E F) {:} (3B E B, B c
les X de F sont non vides; F est non vide car E lui appartient; si Xl et
X2 sont dans F, avec BI et B2 de la base de filtre B tels que BI C Xl
et B2 C X2, et avec B3 E B tel que B3 C BI n B2 on a B3 C XI,n X2 a
fortiori, donc Xl n X2 E F, d'où la stabilité par intersection finie de F;
enfin, si Y de E contient un X de F qui lui-même contient un B de B,
on aBC Y d'où Y E F. .
Topologie générale 19
Car si on suppose que Hm f = l mais aussi = l', (on traite le cas d'une
13 base de filtre), avec l =f:. l', soient Vi et Vil voisinages disjoints de
l et l', et B et B' d
n f(B). BEB
5. Sous-espace topologique
Topologie générale 21
Alors {O} est un ouvert de A, (c'est An] - 1/2, 1/2[ par exemple) et ] 1,
2[ est un fermé de A car A n [1, 2] = ] 1, 2[.
Cet énoncé peut sembler farfelu, mais en fait il permet, très rapide-
ment de
Q.
Topologie générale 23
Sous-espace et séparation
THÉORÈME 1.70. - Tout sous-espace d'un espace séparé est
séparé.
Le fait que ce sera la moins fine rendant les Pi continue a été justifié
en introduction. Il reste à vérifier que l'on a les ouverts d'une
topologie. Les ouverts élémentaires sont des ouverts (réunion d'une
partie formée d'un seul ouvert élémentaire) donc 0 = 0 x E2 x . . . x
En par exemple et E = El x E2 x . . . En sont ouverts. La stabilité de
la notion d'ouvert par réunion d'ouverts est évidente, (réunion de
réunions... c'est une réunion). Enfin soient 01,.." Op des ouverts en
nombre fini, avec, V k de { } {"'\ - U ( jk jk ) jk E .. 1, . . . , p ,
. On a . jkEJk
u [ ( n w{k ) x... x ( n w 1k ) .. . x ( n w
k ) ] (jl"..,jP) k=l k=l k=l EJI x ... x J p est bien réunion d'ouverts
élémentaires. On a une topologie sur n E = II E i . i=l
p n Ok = k=l
.
REMARQUE 1.73. - Pour la topologie sur E, l'image directe d'un
ouvert 0 de E pour une projection Pi est un ouvert de E i , mais c'est
faux pour un fermé. Seuls les ouverts élémentaires non vides
interviennent. Soit donc o = U (wl x ... x w
) avec les w
) = U w1 est bien ouvert de Ei. JEJ JEJ Par contre, prenons E = 1R2
muni de la topologie usuelle, (on verra que c'est la topologie
produit), l'hyperbole H = {(x, y); xy - 1 = O} est un fermé de E, ((X, y)
!. xy - 1) est continue car polynômiale et H = (}-l {O}, or la projection
de H sur «l'axe de x» est IR* non fermé. Nous disposons maintenant
des notions de sous-espace, d'espace pro- duit, de continuité, limite,
séparation : qu'obtient-on en les confrontant? D'abord, sur les
espaces produits, vérifions l'associativité de la struc- ture, ce qui
permettra de ramener leur étude théorique au cas de deux.
Topologie générale 25
o-l(n) = U 0- 1 (
XW
x wb) = U. [(
xw
x wè avec O
iXw
. On a donc , ki E Ki o = U ( U W
iXw
) x wh = U U (W
iXw
) x wh iEI kiEK i iEI kiEKi d'image par (), l'image d'une réunion, c'est
la réunion des images),- ()( 0) = U U W
iXw
On a aussi :
X = (x1,a2) E wr x w: et Y = (Y1,a2) E wi x wf
Topologie générale 27
Car (
On a alors le :
En effet, 'Pi est en fait décomposée en 'Pi = f 0 (}i avec (}i : xi -v-+
(al, . . . , ai-l, xi, ai+ 1, . . . , an) continue car ses composantes le sont
(Théorème 1.79) n - 1 d'entre elles étant constantes, et la i eme
étant l'identité, (exemple 1.33). Comme (}i(ai) = a et que f est
continue en a, <Pi est continue en ai, (Théorème 1.39), il y a bien
continuité partielle. .
2 xy . 1.82. Contre exemple Sur IR , on pose f(x, y) = 2 2 SI (x, y) =1-
(0,0) x +y et f(O, 0) , O. En (0,'0) il y a continuité partielle par rapport
à x et par rapport à y puisque, pour y = 0 fixé, f(x, 0) = 0 si x =1- 0 et
f(O, 0) = 0 : l'application partielle x -v-+ f(x,O) est constante donc
continue partout, en particulier en O. Il en est de même de y -v-+
f(O, y) = O. Mais f n'est pas continue en (0,0), sinon, l'application 'P :
t -v-+ (t, t) étant continue sur IR, (ses composantes le sont), f 0 <P le
serait en t = 0, or f 0 'P(O) = 0 et si t =1- 0, t 2 1 (f 0 'P)(t) = 2t 2 = 2 :
il y a discontinuité.
Topologie générale 29
Des remarques :
Soit donc f telle que Hm f = l existe, avec l = (Il,'..' ln) dans E. :F Soit
Vi un voisinage de Ii dans Ei, et Wi ouvert de Ei tel que Ii E wi C Vi,
on alE El X . . . X Ei-1 X Wi X Ei+1 X . . . x En, noté V. C'est un
ouvert élémentaire de E, donc voisinage de chacun de ses points,
donc de l et il existe alors F dans le filtre :F tel que f(F) C V. En
particulier on aura fi(F) C Wi C Vi : on a bien, V'Vi voisinage de Ii,
l'existence de F dans :F tel que fi(F) C Vi, d'où Hm fi = Ii. :F
Réciproquement, si on suppose que pour chaque i, Hm fi = Ii, soit
alors :F V un voisinage de l = (Il,..., ln) dans E, et un ouvert
élémentaire W1 x . . . X W n de E, contenant l, contenu dans V. Pour
chaque i, Wi ouvert contenant Ii est voisinage de Ii, (toujours ce bon
vieux Théorème 1.8), et comme Hm fi = li, il existe Fi E :F tel que :F
fi(Fi) C Wi.
En effet (): x
(f(x),g(x)) est continue de X dans E x E car ses composantes le sont,
(Théorème 1.79), or la diagonale
est un fermé de
y et 91 : (x, y)
Topologie générale 31
EXERCICES
)2 +(y_
)2
)2}
et 0 = U W n . nEN*
5. Montrer que f : E
F est continue si et seulement si 9 : X
6. Soit E topologique tel que tout point admet un voisinage fermé qui
est sous-espace séparé de E. Montrer que E est séparé.
13. Soit f fonction de [a, b] dans IR dérivable. Montrer que f' (a) est
valeur d'adhérence de f' (] a, b[).
15. Montrer que A = {(x, y) E (IR n )2, {x, y} libre} est un ouvert de
(IR n )2.
SOLUTIONS
card K
Topologie générale 33
,p +
[ : c'est un voisinage (ouvert) de N, donc les pEN Un. = V n n 0
forment aussi une base dénombrable de voisinages de N. Si on
pose Un,p = Vnn]p -
,p +
2' ou k 2
v'2. n n n Mais si k
v'2, on a W n +1 C Wn, car avec la distance euclidienne, si M(x, y)
est dans W n +l disque fenné de centre An+l ( n: 1 ' n: 1 ) et
k de rayon 1 on aura n+
d(M, An)
+ J2 - - , or J2
k, n+1 n n+1
V2).
Topologie générale 35
OA nOB = (OA nB) n (OB nA) = (OA nA) n (OB nB) =DnD=D
8. On sait que A non deux signifie que l'intérieur de A est vide, donc
c'est o équivalent à E - (A) = E soit encore E - A = E. Soit 0 un
ouvert non vide de E, comme E - A est partout dense, 0' = o n (E - A
) est non vide, or c'est un ouvert, (intersection de 2 ouverts) disjoint
de A donc a fortiori de A, et 0' cO. o Si réciproquement, on a la
propriété, soit A : c'est un ouvert de E et s'il est o non vide, il existe 0
ouvert non vide avec 0 CA et 0 C A = 0. o Soit a E 0, a EAC A , donc
0 étant voisinage de a qui est adhérent à A, o on doit avoir A n 0 '=1
0. C'est absurde d'où A= 0 et A non dense.
9. Soit A = ((] -l,O[U]O,lD x]O,lD U ({O}x]l,+ooD uC avec C = { points
à coordonnées rationnelles de ]2, 3[ x ]0, 1 [. Ona
Les sept ensembles, sauf erreur, sont distincts, mais vous avez
certainement trouvé d'autres exemples.
]f(a), f(c)[, donc, comme il faut bien placer f (b) quelque part,
supposons f (b) < f ( a ).
Ll, x
f (x) = (x, x) est une bijection de E sur Ll, continue car ses
applications composantes le sont, (avec E x E espace d'arrivée), or f
est à valeurs dans Ll, donc si elle est continue comme à valeurs
dans E x E, elle l'est à valeurs dans Ll. (Théorème 1.67.) Quant à f- l
: (x, x)
Topologie générale 37
Ve > 0,
e. x-a
a+
sont deux ouverts disjoints de E, donc d'après ce qui précède A' n B'
= 0. o - o 0 0 '0 - -, Or A' = (E - A) = E- A donc A =E- A= E- A.
E - (lu
) = 0.
15. C'est une plaisanterie car les n-uplets x = (Xl, . . . , Xn) et y = (YI,
. . . , Yn) forment une partie libre de Rn si et seulement si,
i '=1 j, XiYj - XjYi '=1 0 car on écrit que le rang de la matrice formée
des 2 lignes de composantes est deux. Or 'Pi,j : (x, y)
CHAPITRE 2
La compacité
1. Espaces compacts
2.3. Du point de vue des notations, il est plus parlant de dire que :
pour toute famille (Wi)iEI d'ouverts recouvrant E, il existe un nombre
fini, n, de ces indices, notés il, . . . , i n , tels que
n E= UWik. k=l
Car si E est compact, et si les (Fi)iEI sont des fermés de E tels que n
Fi = 0, avec wi = E" Fi, ouvert de E, on a U Wi = E, iEI iEI car U(E "
Fi) = E " (n Fi) = E " 0 = E, donc E étant compact, iEI iEI il existe un
nombre fini, n, de ces ouverts, notes Wi 1 , . . . , Win tels que n n n n
E = U Wik = U (E " F ik ) = E " (n Fik) donc n Fik 0. On k=l k=l k=l k=l
procède de même pour la réciproque. .
COROLLAIRE 2.6. - Dans E compact, toute famille totalement
ordonnée par inclusion, de fermés non vides a une intersection non
vide.
La compacité 41
non vides, les An étant non vides, totalement ordonnés par inclusion,
le corollaire 2.6. donne A non vide d'où l'existence de valeurs
d'adhérence. Supposons qu'il n'yen ait qu'une, a. Soit V un voisinage
de a et 0 ouvert avec a E 0 C V. Les G n = Fn n (E " 0) sont des
fermés, d'intersection vide car n G n = (E" 0) n (n Fn) = (E" 0) n {a}
nEN nEN avec a E O. Mais n G n = 0 et E compact donc il existe
une intersection d'un nEN p nombre fini des G n déjà vide, par
exemple n G nk = 0, (Théorème 2.5). k=l Si ni = sup {nk, k = 1,..., p},
(qui existe car p est fini), comme p la suite G n est ordonnée en
décroissant on a n G nk = G ni = 0 k=l F ni n (E " 0). C'est donc que
F ni C O. A fortiori, Vn
2. Sous-espaces compacts
DÉFINITION 2.11. - Soit E un espace topologique. Une partie A de E
est dite sous-espace compact de E, (ou plus brièvement compact de
E) si elle est munie, par sa topologie de sous-espace d'une structure
d'espace compact.
L'in
b, (si b < a, 0 est compact sans difficulté). Soit (Wi)iEI un.e famille
d'ouverts de IR, (topologie d'ensemble ordonné) avec [a, b] C U Wi
et soit iEI A = {x; x E [a, b]; [a, x] C une réunion d'un nombre fini des
Wi}' Cet ensemble A est non vide, (x = a est tel que [a, a] = {a} C un
wio' donc a E A), majoré par b : il admet une borne supérieure m.
Cette propriété admise ici, sera justifié au chapitre V en 5.53). Or m
E [a, b] C U Wi donc 3io E l avec m E Wio' Wio réunion iEI
d'intervalles ouverts, (exemple 1.5), donc m est dans un intervalle
ouvert inclus dans Wio' a fortiori 3a > 0, avec ]m - a, m + a[c wio' On
a m - a qui n'est plus majorant de A donc 3x E A avec m - a
m, mais alors [a, x] est contenu dans la réunion d'un nombre fini des
Wi. Soit alors y E [m, m + a[, on a [x, y] C Wio' d'où [a, y] C réunion
d'un
La compacité 45
et
.
Cette propriété de borne atteinte pour une fonction continue d'un
compact dans IR est fondamentale en analyse. A bon entendeur
salut!
La compacité 47
p : (x, y)
x et q: (x, y)
y,
(x,y) C 0i(x,y).
On a U w
(x,y) = Y, compact, donc il existe un recouvrement fini de yEY Y
extrait de celui-là. On va noter Bx la partie de cardinal fini de Y telle
que U w
nxxY=nxxUW
(x,y) = U (nx x W
est contenue dans une réunion d'un nombre fini des Oie Puis,
comme f2x est un ouvert de X contenant x, on a U f2x = X, xEX et
comme X est compact, il existe une partie finie A de X telle que
Unx=X,d'oùXxY= U(nxxY)c U( U Oi(X,y))CXxY xEA xEA xEA yEB x
d'où en fait X x Y est réunion d'un nombre fini de Oi obtenus pour les
i(x, y), les x étant en nombre fini dans A, et pour chaque x de A, les y
dans Bx étant aussi en nombre fini. .
La compacité 49
=1
=1 n n Wi est voisinage de a dans E. i=l
Par exemple A = {(x, y); (x, y) E 1R2, x > O} est localement compact
ainsi que B = {(O, O)}, mais pas Au B, car un voisinage V de (0,0)
dans A u B, ne peut pas être compact de A u B, car il le serait aussi
dans 1R2, mais il n'est pas fermé dans 1R2.
La compacité 51
Soit a E E, il existe, pour h fixé avec h > f(a), un compact K tel que
Vx fi. K, f(x)
h > f(a); donc a E K. Mais la restriction de f au compact K est
continue de K dans IR donc atteint sa borne inférieure m en b E K.
On a donc b E K tel que, Vx E K, f(b)
f(a) < h
DÉFINITION 2.31. - O
EI
Ell
Ell
EI2
La compacité 53
EXERCICES
oo
La compacité 55
9. Soit "Y une application de IR dans P(IR) telle que Vx E IR, "Y (x )
soit compact non vide. On suppose que, VXQ E IR et Vf! ouvert de
IR tel que "Y(xQ) C f!, il existe U ouvert tel que XQ E U et Vx E U, "Y
(x ) C f!. Montrer que {(X, y); x E IR, Y E "Y(x)} est fermé.
SOLUTIONS
1. Soit U voisinage de A x B. On fixe Xo dans A. Pour y E B, (xo, y)
E U voisinage de A x B donc il existe un ouvert élémentaire noté Oy
xO
avec Oy ouvert de E, O
C U. On aBC (U O
, on a un ouvert yEY(xo)
= U (O(xo) x O
) yEY(xo)
c U (Oy x O
) C U. yEY(xo)
X2 + y2 x Y 1 xI + yr Xl YI 1 -0 X
+Y
- . X2 Y2 1 x5 + Y
X3 Y3 1
La compacité 57
x(y2 -1) -1). Le projeté de A sur E est] - 00,1], fermé, mais sur F
c'est] - 1, 1[ non fermé. 4. Justifier f continue, c'est prouver que pour
tout fermé A de F, f-1 (A) est un fermé de E. Qr si A est fermé de F,
E x A est fermé de E x F car son complémentaire est E x (F - A)
ouvert élémentaire de E x F. Donc r n (E x A) = {(x, f(x)); x E E, f(x) E
A} est un fermé de E x A puisqu'on suppose r fermé. Si on utilise le
résultat de l'exercice 3, le projeté sur E de rn (E x A) est un fermé de
E, or c'est {x; f(x) E A} = f-1(A). On a bien f continue. Sans
l'hypothèse F compact c'est faux, par exemple f : R
f(x, t), pour t fixé, assure, pour t dans L l'existence et l'unicité de x tel
que f(x, t) = YO. On note cp(t) cet élément, il faut justifier la
continuité de cp : L
E.
If(x)1
+oo
La compacité 59
IYi) qui est une intersection vide, d'un nombre fini des Ak : on a bien
E compact.
+oo Or les Yn sont dans ')'(Xn) car (xn, Yn) E A, donc, \ln
+oo C'est donc que b E ')'(a) et que (a, b) de A est dans A d'où A
fermé.
CHAPITRE 3
La connexité
1. Espaces connexes
étant non vide, c'est que E " A = 0, sinon on aurait une partition en
deux fermés. Donc A = E. (iii) =} (iv) Car soit f : E
La connexit
est donc une structure riche (comme les pâtes Lustucru, publicité
gratuite!), puisqu'on se trouve déjà à la tête de 4 formulations.
Personnellement j'ai un faible pour la 3 e qui sert de la manière
suivante.
3.3. Pour démontrer qu'une propriété P(x) est valable pour tout x de
E connexe, il suffit de vérifier que l'ensemble n = {x; x E E, P(x)
vraie} est ouvert, fermé non vide de E : ce sera E. Mais avant de se
livrer aux délices de la connexité, on peut se demander si les
connexes existent.
La connexité 63
y} et si y < x, on a [x, y] vide. Il est facile de voir que tous les types
d'intervalles de IR, à savoir IR =] - 00, +00[, ] - 00, a]; ] - 00, a[; ]a,
+00[; [a, +00[; [a, b]; ]a, b] ; [a, b[ et ]a, b[ vérifient la condition.
Justifions la réciproque. Soit A vérifiant la propriété. Si A est vide,
c'est un intervalle, A =]0, O[ par exemple. Si la partie A est non vide,
elle est soit majorée et minorée, soit majorée non minorée, soit non
majorée mais minorée, enfin soit non majorée et non minorée.
Supposons la du troisième type, et soit m la borne inférieure de A
=1= 0, (propriété admise de IR qui sera justifiée un jour ou l'autre, en
5.56) : on va prouver que A = [m, +oo[ ou ]m, +00[. En effet on a
déjà A c [m, +00[, et soit z dans ]m, +00[. On a z > m, donc z non
minorant de A : 3x E A avec m
Comme Ai est connexe, l'un de ces ouverts est vide. Or, si a E n Ai,
iEI a est a fortiori dans A, donc dans 01 ou 02 : par exemple a E 01.
Alors Ai n 01 =1= 0 : c'est que Ai n 02 = 0 et ceci Vi E l, le choix de
01 contenant a étant indépendant de l'indice i. Mais alors 02 = 02 nA
= 02 n (U Ai) = U(A i n 02) = 0 : on a bien justifié la iEI iEI
connexité de A.
vide.
La connexité 65
;l.... !1ft..
i Il..-
2 - f1,
--.--.
-1
1 Uapplication x
(x, sin-) est continue de ]0, 1] connexe dans 1R2 x séparé, son
graphe, r est connexe, et son adhérence r est un connexe, compact
car fermé borné, donc c'est un continu, particulier,
r = ({ O} x [-1, 1]) U r formé de deux morceaux disjoints !
SIn
1 et sin
1 2 7r(3 + 4n)
-1 : il y a accumulation sur
2. Composantes connexes
Soit un espace topologique E et a E E. Le sous-espace {a} est
connexe donc l'ensemble F des parties F de E connexes et
contenant a est non vide. Comme une réunion de connexes
d'intersection non vide est connexe (Théorème 3.7), la réunion des F
de F est un connexe contenant a et c'est le plus grand pour
l'inclusion, car tout connexe contenant a étant dans la famille F, est a
fortiori inclus dans cette réunion. Ceci justifie l'introduction de la
notion de composante connexe.
La connexité 67
La connexité 69
son
1.
L
1 rc-
2 f1;
-1 2
- - -- - -.
--.
-1
Ck,l
= {(x, sin.!); x = {(x, sin.!); x
Ck2 ,
La connexité 71
11- Mais {O} x] - 2 ' 2 [ n'est pas ouvert de r, car tout ouvert 0
contenant (0,0) est du type 0 = w n r avec w ouvert de 1R2
contenant (0,0), et un tel w rencontre une infinité de composantes de
chaque type Ck 1 et Ck 2, , , 1 1 donc 0 ne reste pas contenu dans
la composante connexe {O} x] - 2 ' 2 [. .
Car soit a fixé dans 0, pour montrer que 0 est connexe par arcs on
va justifier que l'ensemble A des b de 0 tels qu'il existe un arc de 0
d'extrémités a et b est O. Comme a est quelconque, on aura bien un
arc entre x et y quelconques de O. Pour cela on prouve que A est
ouvert fermé non vide de 0 connexe : ce sera O. D'abord A i= 0 car a
E A puisque t
t
, d'où h(O) = J(O) = a, h(
) = J(l) = b, eth(t)=9(2(t-
)) pour
CL
La connexité 73
1} x q
f(t) = (u(t), v(t)) de [0,1] dans r vérifiant f(O) = (0, a) et J(I) = ((3, sin
sin- x n'a pas de limite si x tend vers 0+. Il n'existe donc pas d'arc
joignant a et b et restant à valeurs dans r qui n'est donc pas connexe
par arcs. .
EXERCICES
La connexité 75
SOLUTIONS
_0
E ' A UFr (A)U (E - A), ces trois parties de E étant disjointes, d'où
A, soit y
B, (et z
A ou t
A et t
A, z
La connexité 77
CHAPITRE 4
Espaces métriques
1. Distances et écarts
0, et Ixl = -x si x
d(x, z) + d(z, y) x, y
1 + d(x, z) + d(z, y)
d(x, z) d(z, y)
d(x, z) d(z, y)
1 + d(x, z) + 1 + d(z, y) ,
(on «divise par plus petit... »). C'est bien d' (x, y)
Espaces métriques 81
d" (x, y) = 1
d(x, y)
Il est facile de vérifier que toute somme d'écarts est un écart, toute
limite d'écarts, toute enveloppe supérieure d'écarts est un écart alors
que ce serait faux pour des distances qui ne seraient pas prises en
nombre fini.
Métrique produit
de la manière suivante.
4.9.
d(2) (x, y)
d(l) (x, y)
nd(oo(x, y). CD <V @ On a Q):ar (d(OO) (x, y)) 2 est l'Un des (dï(Xi,
Yi))2, c'est donc inférieur à la somme de tous les carrés des (dj (Xj,
Yj)). Pour
, en élevant au carré on a
n n (d(2)(x,y))2 = L(dï(Xi,Yi))2
( d( 2) (X, y) ) 2
(d( 1 ) ( X, y) ) 2 .
Enfin on a @ car chaque di ( Xi, Yi) étant majoré par d( 00 ) (X, y),
leur somme est majorée par nd( 00 ) ( X, y).
Encore du vocabulaire
Espaces métriques 83
r}).
Ac Bo(a,r)
r et d(a, y)
r d'où d(x, y)
d(x, a) + d(a, y)
Espaces métriques 85
x E 0i, ouvert, donc 3Ti > 0, Bo(x, Ti) COi- Si T = inf {Tl, . . . , T n },
on a T > 0 car c'est l'un des Ti, et 'Vi E {l,... , n}, x E Bo(x, T) C Bo(x,
Ti) C 0i, d'ou finalement Bo(x, T) cO: l'intersection 0 des ouverts 01, .
. . , On est bien un ouvert. .
Car si x et y sont
Y) ) et Ba (y, d(
Espaces métriques 87
=> d(f(x),b)
, d(x, ao) on a Tl > 0, (A - {x}) n Bo(x, Tl) f:. 0 donc 3a1 E A avec 0 <
d(x, al) < Tl. Mais alors al =1= aO puisque 1 et d( x, al) < 2 .
d(x, ao);
on peut même imposer la décroissance des d(x, ak). Avec Tn+l = inf{
1 ,d(x,ak),k = O,...,n}, on a Tn+l > 0 n+2 car c'est l'un des nombres>
0 dont on prend l'inf, mais alors x point d'accumulation de A donne
(A - {x}) n BO(X,Tn+1) =1= 0, donc 3a n +1 dans A - {x} tel que d(x,
a n +1) < Tn+1 ce qui implique a n +1 =1= ak, 'v'k = 0, . . . , n
Si ( xcp(n) ) est une suite extraite qui converge vers u, alors 'v'V,
nEN voisinage de u,3nO, 'v'n
construits r.p(O),... , r.p( n) tels que r.p(O) < r.p(1) < ... < r.p( n) et
que Vk
n, d (U,X<p(k))
)nEN on a Hm f(x
n) = f (xn) tend vers l d'où l = l", (Théorème 1.47), et aussi l' = l" en
extrayant les f(x
Cela signifie que les distances d et d' vont définir les mêmes
ouverts, (même si les boules ouvertes ne sont pas les mêmes : ne
pas oublier le facteur réunion de boules ouvertes...)
Espaces métriques 91
é pour d'(a,x) = 1- - -1
1 Soit E =
Bo ( a, r) C Bo ( a, r) C B f ( a, r). :/=
), (x, 0)) I
Espaces métriques 93
A.
3. Continuité uniforme
4.41. 'té> 0, 3a > 0, V(x, y) E E 2 , (dE (x, y) < a=} dp(f(x), f(y) < é).
I < 1. x y
1 1 1. Prenons x = 2 n ' y = 2 n + 1 ' lx - yi = 2n+1 deVIent < a pour n
1 1 assez grand alors que 1- - -1 = 12 n - 2n+11 = 2 n ne reste pas
majoré x y par 1 : il n'y a pas continuité uniforme.
F et 9 : F
Espaces métriques 95
En effet soit é > 0, 30: > 0, V(y, y') E F 2 , d(y, y') < 0: => d(g(y), g(y'))
< é, (continuité uniforme de g). Mais f étant uniformément contenue,
à cet 0: > 0 on associe j3 > 0 tel que V(x, x') E E 2 , d(x, x') < j3 ::::}
d(f(x), f(x ' )) < 0: d'où a fortiori d(g(f(x)), g(f(x ' ))) < é. On a bien
associé à é > 0 un (3 > 0 tel que V(x, x') E E 2 , d(x, x') < (3 => d(g 0
f(x), 9 0 f(x ' )) < é : c'est la continuité uniforme de go f. .
THÉORÈME 4.47. - Soient E et F métriques. Une application f de E
dans F est uniformément continue si et seulement si il existe une
application rp de [0, +oo[ dans [0, +00], croissante, nulle en 0
continue en 0 vérifiant: V(x,x ' ) E E 2 , d(f(x),f(x ' ))
0: => o
rp(d(x, x'))
0, on a x = x', donc d(f(x), f(x ' )) = 0; puis rp(t() E [0, +oo[U{ +oo} car
l'ensemble des valeurs peut être non majoré dans IR ; rp est
croissante: si t ' > t, rp(t ' ) est borne supérieure d'un ensemble
contenant toutes les valeurs ayant rp( t) pour borne supérieure; rp
est continue en 0 car (Vé > 0), (30: > 0), (d(x, x')
rp(t)
cp ( d ( x, x') ) . .
..
4.52. Deux distances topologiquement équivalentes ne le sont pa,s
forcé- ment uniformément. Reprenons l'exemple 4.35. On considère
E =]0, +00[, d(x, y) = Ix-yi 1 1 et d' (x, y) = 1- - -1, alors l'identité i :
(E, d)
(E, d') n'est pas x y 1 uniformément continue car cela revient à dire
que f : x --+ - n'est pas x uniformément continue de ]0, +oo[ muni de
d dans ]0, +oo[ muni de d, et on l'a justifié en 4.43. Au passage on a
un contre exemple du théorème 4.50 car l'identié de ]0, +oo[ muni de
d sur lui-même est uniformément continue, mais ne le reste pas si
on remplace d par d', au départ ou à l'arrivée.
Espaces métriques 97
bd(x,y).
Comme les applications t --+ at et t -v+ bt, pour t E [0, +oo[ sont
alors des modules de continuité pour l'identité i : x --+ X de (E, d') sur
(E, d) et pour sa réciproque, i et i- 1 sont alors uniformément
continues.
4.54. On a donc, pour les distances : (équivalentes) =>
(uniformément équivalentes) => (topologiquement équi- valentes)
sans aucune réciproque. Il reste à voir ce dernier point pour
équivalentes et uniformément équivalentes. Or sur IR, d définie par
d(x, y) = lx - yi et d' définie par d' (x, y) = d(;( y) ) sont uniformément
équivalentes, (exemple 4.51), mais non 1 + x, y équivalentes car
d'étant à valeurs majorées par 1, si d lui était équiva- lente, avec a
kd(x, y). On dit encore k.lipschitzienne. Il est clair que r.p = t --+ kt de
[0, +oo[ dans [0, +oo[ est alors un module de continuité pour f qui est
donc uniformément continue, d'où (fk. lipschitzienne) => (f
uniformément continue) et réciproque fausse. La définition 4.53 se
formule encore par : d et d' sont équivalentes sur E si et seulement
si l'identité i : (E, d) --+ (E, d') est lipschitzienne ainsi que sa
réciproque. Un cas particulier important:
THÉORÈME 4.56. - Soit l un intervalle de IR et f dérivable de l dans
IR, on a (f lipschitzienne) <=> aa dérivée est bornée sur 1).
Car, si il existe k
d( 00 ) (x, y)
d( 2 ) ( x, y)
d( 1 ) (x, y)
n d( 00 ) ( x, y)
d(x, x') + d(X', y') + d(y', y) soit encore d(x, y) - d(X', y')
Espaces métriques 99
.
4.60. En particulier, si d(A, B) = 0, on aura d(a, b) = 0 donc a = b est
un élément de A n B qui est non vide (avec A et B non vides).
et que
d'où par inégalité triangulaire, d(f (x), f (y)) < € : c'est bien la
continuité uniforme. .
d(x, z) - d(y, z)
d(x, y)
d'où d(x, z)
d(x, y),
mais on a aussi
d(y, z)
d(x, y)
soit encore
-d(x, y)
d(x, z) - d(y, z)
d(x, y).
vrement fini, sinon 3X1 E E" Bo(xo, p), donc avec d(xo, Xl)
p et d(X2, Xl)
p.
2p/3 < p ce qui est absurde). C'est donc que le processus s'arrête,
autrement dit il existe un rang n n n tel que E = U BO(Xk, p) C U
Wi(k) : on a bien extrait un recouvrement k=O k=O fini du
recouvrement ouvert du départ. .
On a (2) {:} (3) par le théorème 4.29. On a (4) {:} (2) grâce au
théorème 4.28. En effet, si on a (2) et si A est de cardinal infini, il
existe une suite (an)nEN d'éléments tous distincts de A car il existe
une injection de N dans A, cette suite admet une suite extraite
convergente, (acp(n))nEN, vers l, qui est point d'accumulation de A
d'après le théorème 4.28, d'où (4). Réciproquement, si on a (4) et si
(Xn)nEN est une suite de E,. soit A l'ensemble des valeurs prises. Si
card (A) est fini, il existe une valeur prise, l, pour une infinité
d'indices: 3 une injection r.p strictement crois- sante de N dans N
telle que, Vn E N, xcp(n) = l, la suite extraite (xcp(n))nEN converge
vers l. Et si card A est infini, A admet un point d'accumulation l. Soit
€ = 1,3 r.p(O) tel que 0 < d(l, xcp(O)) < 1. 1 Soit € = inf ( 2 ' d(l, Xi); i
r.p(O), d(l, Xi) =1= O}, il existe r.p(1) tel que o < d(l, Xcp(l)) < €, et
comme €
chaque d(l, Xi) non nul pour i
<.p(n - 1) et tel que n+1 d(l, Xi) =1= O} pour construire xcp(n)' Mais
alors ces 3 conditions équivalentes entre elles le sont à la première
par le théorème 4.65. .
d(y, x) + d(x, z) < < a. On a donc trouvé une boule n+1 1 1 Bo(x, ) de
la famille telle que y E Bo(x, ) c Bo(y, a) C w. n+1 n+1
C'est «un poil plus» que la continuité uniforme sur K car les y
peuvent sortir de K. En effet, Vx E K, 3px, d(x, y)
é. .
i
n de points de E, vérifiant ao = a, an = b et Vi = 0, . . . , n -1, d(ai,
ai+l)
€, entre a et b.
€ entre a et b.
4.74. Réciproque fausse : Q n'est pas connexe car ce n'est pas un
intervalle de IR, (voir le théorème 3.6), mais Q est bien enchaîné car
si a et b sont dans Q, avec a
€. .
Par contre on a :
€). .
Moi j'aime mieux imaginer que je traverse une rivière à gué avec une
distance entre les pierres plus grande que mes pas.
6. Espaces complets
n, \:Iq
n, d(up, u q )
é.
n, \:Ir E N, d( u p + r , u p )
é.
n, d(up, l)
d(up,l) + d(l,u q )
Vé>O, 3nEN, Vp
n, Vq
n, d(up,Uq)
et que cp(k)
k, Vk E N, si p et q sont
n, Vq
n, d(v p , v q )
é : la suite v est de Cauchy. Soit alors F métrique et f uniformément
continue de E dans F. Soit U == (Un)nEN de Cauchy dans E. On a :
é,
n, Vq
n, d(up,u q )
n, Vq
é et finalement:
Vé > 0, 3n E N, Vp
n, Vq
n, d(f(u p ), f(u q ))
I),..., u
k on a:
k}
k, il existe ni avec Vp
ni, \:Iq
ni, dï (
i), u
i))
c. .
n, \:Iq
n, d(up, u q )
n, d(up, l)
n, d( u p , l)
é. .
Soit F un fe
és bornés de IR, corollaire 2.16. . Tout ceci est vrai pour la topologie
usuelle sur IR associée à la distance d(x, y) lx - yi, et en admettant
que IR est complet; (ça vient... ça vient). .
p tel que card {n; Un E Fi} soit infini. En indexant ces entiers en
croissant, on construit une suite ( Ucp( n ) ) extraite de u, et nEN à
valeurs dans Fi. Cette suite, extraite d'une suite de Cauchy est de
Cauchy, (Théorème 4.86), dans Fi complet donc convergente dans
Fi. Comme Fi C F, elle est convergente dans F, mais alors la suite de
Cauchy initiale converge dans F, (Théorème 4.89). On a donc F
complet, (toute suite de Cauchy dans F étant convergente dans F). .
f (x) = Arctg x est continue, son image f(lR) =] - 7r /2, 7r /2[ n'est pas
un espace complet, (non fermé de , , 1 IR) et pourtant f est
uniformément continue car f (x) = 1 2 : par +x accroissements finis f
est 1. Lipschitzienne. Alors... alors... que se passe- t- il ?
Simplement la chose suivante. Si une suite est de Cauchy dans
l'image f(E), c'est sur la suite des antécédants qu'il faudrait avoir le
caractère de Cauchy pour appliquer l'hypothèse E complet! D'où le :
THÉORÈME 4.96. - Soient E et F métriques, f bijective continue de
E sur F, f- 1 étant uniformément continue de F sur E. Alors si E est
complet, F l'est.
n et q
n, d (xp, x q ) = - - -
-+-
ê, mais alors Vp
n, Vq
n, d'(xp,xq)
-; mais alors - - -
a + 1, d' (a, x n )
THÉORÈME 4.99
-:- Soit (Ei, di) des espaces métriques en nombre fini, p. p Alors E =
II Ei est c?mplet pour l'une des trois distances équivalentes i=l
d(OC)), d(l) ou d(2) si et seulement si chaque (Ei,d i ) l'est. Si
chaque (E i , di) est complet, soit Xn = (x
l),..., X
é.
ê.
o ), il existe x dans B
o) c Bo(l, a). .
THÉORÈME 4.101. - Dit «des fermés emboités ». Soit dans E
complet une famille indexée par N, indexation décroissante pour
l'inclusion, de fermés non vides, (Fn)nEN, avec Hm diamètre (Fn) =
O. Alors n Fn est un n-++oo nEN singleton.
n, xp E Fp c Fn donc \:Ip
n, \:Iq
n, d(xp, x q )
diamètre (Fn), majorant qui tend vers O. Donc \:Iê > 0, 3no, \:ln
no, \:Iq
no, d(xp, x q )
k < 1.
\:ln
On en déduit donc :
d(Xn+1,Xn)
kd(xn,Xn-l
...
d(X n +1, x n )
k P d(x n - p +1, x n - p ),
tant que p
d'où
q-1 d(x p + q , x p )
Lk p + r d(X1'XO) r=O
k ' 1- 1-
avec
d'où, \:Ip E N, \:Iq E N, (justifié pour q > 0, mais vrai aussi si q = 0),
( ) d(X1,XO) P d x p + q , xp
k k. 1-
no, k k
kd(a, b)
d'où
(1 - k)d(a, b)
E définie par
J(x) = ../ x 2 + 1, d(f(x),J(y)) = l ../ x 2 + 1- ../ y2 + 11 x2 - y2 lx + yi .
lx - yi. v' x 2 + 1 + ../ y2 + 1 v' x 2 + 1 + ../ y2 + 1
On a 0
x < v' x 2 + 1 et 0
n = X n et x
n+1 = x
+1) = Hm f(x
a * d(f(x), J(x'))
a d(xn,Y)
3 ' 1 ( , ) € d(g(y ), f x n )
3.
3.
=a
))
d(g(y), g(y'))
)) + d(f(x
), g(y')) €
3 . - = ê, 3
et finalement, on a bien 9 uniformément continue car :
E;. .
Comm
dans le théorème de Baire on n'impose pas aux ouverts d'être
distincts, ici on n'imposera pas aux fermés de l'étre. Donc si on a
une famille fini
F vérifiant:
d(xn, Yn) + d(Yn, zn), le majorant tend vers 0 donc Hm d(xn, zn) = 0
d'où x'Rz). n-++oo Soit F = C/'R l'ensemble quotient. On va définir
une distance d F sur F.
d(xn, x
) + d(x
,Y
) + d(y
Hm d(xn, Yn)
Hm d(x
,Y
); n-++oo n-++oo
no, Tlp
no, d(xn, x p )
E:.
no,
dF(i(x n ), a) = Hm d(xn, x p )
E:, p-++oo
no, dF(i(x n ), a)
no, Tlm
E:/3,
et aussi
1 E: 1 E: n+l
3 ' m+l
3;
no, Tlm
no,
3 . E:/3 = E:.
no, 'Vp
no, 1
EXERCICES
1. Soit E métrique tel que toute boule fermée soit compacte. Montrer
que E est complet, et que les compacts de E sont les fermés bornés.
E telle que
p} est compact.
d(x, y). Montrer que f est bijective et qu'elle conserve les distances.
SOLUTIONS
no, \/q
1. En particulier, \/p
no} on aura les Xn dans Bf(xO, r), boule fermée compacte. Mais
alors la suite admet une suite extraite convergente, comme elle est
de Cauchy elle est elle-même convergente, d'où E complet. Si K est
un compact de E, métrique donc séparé, il est fermé, et il est borné
car avec a E E, K c U Bo ( a, n), on extrait un recouvrement fini de K
et si no nEN est le plus grand n intervenant, on aura K C Bf(a,no),
donc K borné. Si K est fermé borné, avec r > 0 et a E E tel que K C
Bf(a, r), on a K = K n B f ( a, r) est un fermé de B f (a, r), par
l'hypothèse cette boule est compacte, donc K fermé d'un compact
est compact.
PO, \lq
p, PO d(xa(p), Xa(q»)
mais alors
d(xo, YO)
Comme d(xo, B)
d(xo, B) <
d(xo, B) +
et
d(yo, A) <
d(xO' B) +
6. L'application x
d(x, y) + d(y, z). Comme d(x, A) = inf {d(x, t); t E A}, on a d(x, A)
d(x, A)
d(x, y) + d(y, A)
ce qui implique
d(x, A) - d(y, A)
d(x, y),
d(y, A) - d(x, A)
d(x, A) - d(y, A)
d(x, y). Mais alors V r (A) est image réciproque de ] - 00, r [ ouvert
par une application continue : c'est un ouvert.
Espaces métriques 129
d(x, an), à la limite d(x, A) = 0 < r d'où x E Vr(A) : mais alors V r (A),
ouvert contenant A est voisinage de A . Soit A un compact de E et U
un voisinage de A, 0 un ouvert tel que A C 0 c U. Pour tout x de A C
0, 3p(x) > 0 tel que Bo(x, p(x)) C O. On a A C U Bo (x, p
[U]o, 8[.
Alors
An B = [ 0 d [ . A n B _ ] 0 d ] . " -" An B = [0, d] et A n B = {b} U [0, d]
:
10.
n.
et diam (A<p(n))
cptn)
, mais alors,
+ diam (A<p(n))
et,
r. Donc pour n
no, les xcp(n) sont dans Bf(Y, r), avec y dans K, donc on est dans un
compact, et cette suite (xcp(n»)n
na admet à son tour une suite extraite convergente, dans F(p) qui
est fermé, donc F(p) est compact.
o = d(f(x), f(y))
no, "'lm
e et d(bcp(n), bcp(m»)
d(acp(n), acp(m)
d(f(a), f(b)).
On parvient donc à d(f(a), f(b)) < d(f(a), f(b)) ce qui est absurde. D'où
d(a, b) = d(f(a), f(b)) et f est une isométrie. Puis f est surjective, car si
x E E, la suite des Xn = fn(x) admet dans E compact une suite
extraite (xcp(n») nEN convergente en particulier lim d(Xcp(n+1)'
xcp(n») = O. Or, f étant une isométrie, on a : n-++oo
1, les fcp(n+1)-<p(n) (x) sont dans f (E) donc x E f (E) . Mais f est
une isométrie donc est continue, f(E) image continue d'un compact
est un compact de E séparé donc c'est un fermé d'où x E f(E), et ce
"'Ix E E : on a f(E) = E d'où la sUIjectivité de f.
12. On a rappelé, (exercice 6) que l'application x --+ d(x, A) est
continue. A fortiori, x --+ f(x) = d(x, A) - d(x, B) est continue de E
dans IR, et n = f-1 (] - 00,0[) ainsi que n' = f-1 (]O, +oo[) sont deux
ouverts disjoints de E. Si x E A, d(x, A) = 0 et d(x, B) > 0 sinon, d(x,
B) = 0 entraînerait l'existence d'une suite (Yn)nEN de B telle que lim
d(x, Yn) = 0 d'où n-++oo x E B mais alors An B serait non vide.
Donc, pour x dans A, f(x) < 0 => x E n d'où A c n et de même Ben'.
On suppose choisis cp(2), cp(3),..., cp(m - 1), avec cp(l) < cp(2) <
cp(3) < ... < cp(m - 1) et 'Vi E {l, 2,..., m - 1}, d(O:i, ai,cp(i») < ci. Si
on choisit cp(m)
1 + sup (n(m), cp(m - 1)), on aura bien cp(m) > cp(m - 1) et d(O:m,
am,cp(m») < cm. C'est donc récurrent et, pour tout m on a d(o:,
am,cp(m»)
oo am,cp(m) = 0:.
14. Si f est non constante, il existe a et b dans IR avec f(a) =1= f(b).
Soit c = d(f(a), f(b)) > O. Il existe A > 0 tel que, si l = Hm f(t), on t-
++oo ait \:It
A, d(f(t), l)
d'où \:It
A, \:It'
A, d(f(t), J(t'))
A et b + noT
A d'où :
soit é
n LakXk = SUP{lakl; 0
n}. k=O
CHAPITRE 5
Construction de IR
(xz
yz) et (zx
zy).
5.2. Si (G,.,
) un groupe ordonné.
e} et G- = {x; x
1) Si x E G+, x
x-le soit e
e donc y-1y
y-le soit e
e et x
e d'où x = e, par antisymétrie de la relation d'ordre. 3) G+ . G+ c G+ :
si a
e et b
e on a par compatibilité ba
b et b
e d'où ba
e et x E G + ; soit x
e => x
b) <=> (a- 1 b E G+) est une relation d'ordre sur G, telle que (G,.,
Les éléments négatifs sont alors ceux de (G+)-l = G-. On définit donc
a
b par a- 1 b E G+.
Construction de IR 137
Cette relation est réflexive: \::la E G, a-la = e E G+, (cf. 1)) donc a
b et b
a c'est que
b et b
1) 1\1 n (-1\1) = {O}; 2) 1\1 + 1\1 c 1\1; et, comme l'addition est
commutative, on a 3) z + z' E 1\1 <=> z' + z E 1\1. Le théorème 5.5
s'applique et nous dit que l'ordre sur l obtenu par a
Car (l, +,
y c'est-à-dire y - x positif, Vz
0 on a (y - x)z = z(y - x)
0, (les éléments positifs sont ceux de 1\1, stable par produit, (voir
4.41),
yz - xz
0 et zy - zx
0 <=> yz
xz et zy
..
donc
yz et zx
zy).
Construction de IR 139
Si x > 0 et y > 0 on a xy
Oy soit xy
0, (compatibilité par multiplication par des
O.
x)(O) = 0; et xy+(-x)(y)=(x+(-x))y=Oy=O
0 c'est que xy
0 : xy est négatif. .
0 + 1, soit (p + 1) . 1
O.
O.
q') {::} (q' - q E Q+), d'après le théorème 5.5. Cet ordre est co mpatibl
e pour la mult iplication par des rationnels positifs: car si q1 = (al, b1)
et q2 = (a2, b2) sont dans Q+ on a a1b1 E l+
Construction de IR 141
donc
qq .
.
Et les réels dans tout cela? Et la topologie dans tout cela? Nous y
arrivons en introduisant la valeur absolue.
lx + yi
Ixl + Iyl. Tiens, tiens... j'ai déjà vu cela quelque part. 1) Comme, \Ix E
K, Ixl E K+ = {y E K,y
O} on a bien Ixl
0, donc x+y
O+y or y
0 donc x+y
lx + yi + 1- yi soit Ixl
lx + yi. .
5.22. Il est bien clair que les propriétés des distances à valeurs dans
IR sont vérifiées car
1) V ( x, y) E K 2 , d( x, y)
Construction de IR 143
étant que les rayons des boules sont les éléments positifs de K,
donc ceux de K+. Il est clair que tous les raisonnements du chapitre
5.24. peut-on couper les é > 0 en deux ou trois..., lorsque ces é sont
dans K+. Ne croyez pas que je coupe les cheveux en quatre. C'est
le fondement des raisonnements topologiques métriques: s'amuser
à couper les é en morceaux que l'on rajoute. La réponse est oui
(ouf) car si K est corps totalement ordonné il est de caractéristique
nulle, (Théorème 5.13), donc si é E K+, si n E 1\1*, n . 1 1 . admet
un inverse, noté -, dans K et comme on a vu que n > 0, son n 1 é
inverse est de même signe, d'où - . é = - est encore dans K+ : les é,
n n comme les tartes, se coupent en morceaux.
nO, d( l, un)
nO, \lq
nO, d(u p , u q )
é.
Comme à la remarque 4.84, on vérifie qu'une suite de K
convergente dans K est de Cauchy, mais la réciproque est fausse.
Prenons par exemple dans Q la suite U = (Un)nEN définie par Uo =
0 1 1 et \ln
1, Un = 1 + _ 1 ' + .. . + ,. . n.
1 1 o < u p - u q = ( 1)1 + .. . + -, q +. p. 1 ( 1 1 )
1 1 or on a
puis
nO, \lp
2, car
2 1 V n +1 - V n = (n+ 1)! n!
2-n-1 (n + 1)!
2.
Uq < l < V q
Construction de IR 145
soit
y.
Soient x > 0 et y
O. On a p
0 on a rp
r.
ORÈME 5.30. Soit K un corps valué archimédien. Il existe un corps
K valué, Eomplet pour la distance associée et tel qu'il existe une
injection i : K
no, Vq
no, d(xp, x q )
no, Vq
no, on a:
é.
d ((x n + Yn), (x
+Y
)) = IXn + Yn - (x
+y
)1
IXn - x
1 + IYn - y
majorant qui tend vers O. Mais alors x + y et x' + y' ayant même
classe d'équivalence dans C/R, si on pose X + y = classe de (x + y)
si x E_ X et y E y, cette définition a un sens et il est facile de vérifier
que (K, +) est un groupe additif, l'élément nul étant () = classe de la
suite nulle de terme général an = 0, (0 E K), l'opposé de X classe de
x étant la classe de la suite -x des -Xn si x = (Xn)nEN. .
Construction de IR 147
no, Vq
é. En particulier, Vp
no, IXpl
a. .
Ces deux suites étant de Cauchy sont bornées donc en fait il existe
a E K.+, (ou a > 0 dans K) tel que, Vn E 1\1, IXnl
a et IYnl
IxpYp - xqyql
no, Vq
;a et Ixp - xql
1 = Hm IYn - y
1 = O. n-++oo n-++oo
or, IXnYn - x
1 = I(xn - X
)Yn + X
(Yn - y
)1
IYnllxn - x
1 + Ix
IIYn - y
l,
avec les suites des x
a et IYnl
no, IXn-x
2a et IYn-y
no, IXnYn - x
é : on a Hm d(xnYn, x
nI, X n
a, soit, \ln
n1,X n
-a.
Comme x ne converge pas vers 0, il existe a > 0, (a E K), tel que \lno
E 1\1, :3n
no, \lq
no, d(xp, Xq) < a. A no on associe nI
IIxn11 - IXn Il
Or n et nI sont
no, donc IX n1 - xnl < a, d'où Ixn11 - IXnl < a, soit Ixn11 - a < IXnl,
avec Ixn11
nI.
nI, \ln'
Construction de IR 149
alors que, n et n' étant supérieur à no, on a IXn - xn,l = d(xn, x n ') <
a. Finalement, on a bien a > 0 et nI tel que
soit, \:ln
nI, Xn
a, soit, \:ln
nI, Xn
-a,
nI, d -, -
a et Ixql
a donnent -
_ 1 l et -
no, \:Iq
no, \:Iq
no, d (
é : la suite xp Xq
Xn
a ou Xn
-a, 1 -, pour n
nI, et Xn
des (
+oo converge pas vers 0, la suite y non plus ne converge pas vers
O. Puis, avec nI et a tels que \:ln
nI, IXnl
a et IYnl
nI, xn
nI, Xn
n2, d x n , x n
Xn - X n
1 0: 0: \:ln
n2 on a X n
Xn - 2
n2 on a x
Xn + 2
-0: + 2 = -2)'
Construction de IR 151
ent pos iti fs et négatifs pour n assez grand : c'est absurde. Comme
0 E K + n (- K + ), on a bien - - K+ n (-K+) = {O}. - - On a K+ + K+ c
K+ car si X et y sont dans_K+, si l'un des deux est nul, X + y est égal
à X ou y, donc X + y E K+, et si X et y sont strictement positifs tous
les deux, si x et y représentent ces classes, les Xn et les Yn
devenant tous
a > 0, et
a + {3 > 0, et xnYn
a{3 > 0, pour n assez grand, d'où X + y > 0, et XY > 0 aussi. Comme
X . 0 = 0, on a en même temps justifié la cOE1patibil ité de l'ordre
sur K avec le produit par les éléments positif de K, donc K est un
corps totalement ordonné, donc muni d'une valeur absolue,
(définition
1
..
K tell
nI, Xn
nI : il est alors évident que la suite des IXnl est de Cauchy et qu'elle
représente X classe de x, puisque \:ln
nI, Xn
-0: d'où IXnl = -Xn, (dans K puisque ces éléments sont négatifs)
donc la suite des IXnl représente bien encore IXI.
Construction de IR 153
nI, én
no, \:lm
d( i(xn), X n )
i ( lK ) , n+l
Soit alors é > 0 dans K, et son image i(é) > 0 dans K, la suite
(Xn)nEN étant de Cauchy, à i G ) =
no, Vq
no, d( X p , X q ) < i
) , puis K étant archimédien, (il faut bien que cela serve, voir
définition 5.28), il existe nI tel que e , .. lK é n 1 3
nI,
I)
iG)=i
) . Finalement, \:Ip
xp ,
p
p+1
3 et
p,
3' où na ement i(d(xp, x q )) < i(e) d'où l'on déduit l'inégalité d(xp, Xq)
< é dans le corps K puisque les suites constantes des d(xp, x q ) et é
r ep résentent i(d(xp, Xq)) et i(é), vu la définition de l'ordre dans K,
(voir 5.41). Soit X la cl asse d'équivalence da
d(Xn, X)
i ( nI: 1 ) + d( i(xn),X),
no, é n
a, d'où é
n2, 2 a \:Iq
n2 Ixp - xql
"2'
Construction de IR 155
"2 si q
i(
). Finalement, \:ln
d( Xn, X)
i ( nI: 1 ) + d( i(xn), X)
i(
)+i(
soit
{3. De plus y
no, Xn
a, (Lemme 5.37 appliqué à x qui ne converge pas vers 0 dans K).
Enfin, dans K archimédien, 3p E 1\1 tel que pa
\:ln
no, (1 + p)x n
(1 + p)a
{3 + a et Yn
{3 =? -Yn
-{3 d'où (1 + p) . Xn - Yn
Construction de IR 157
0 et q > 0, (dans 1), mais alors lK est positif, q q (comme q. lK) dans
K, et p. lK aussi, d'où O(r)
)nEN est une autre suite qui converge vers x dans IR, on aura l' =
Hm 9(r
) existe aussi dans K, n-++oo mais de plus Hm l(rn-r
I=O,danslR,donc Hm 19(rn)-9(r
)I= n-++oo n-++oo Il-l'I = 0 dans K : la limite de toutes les suites (9(r
n ) )nEN, si (rn)nEN est une suite de rationnels convergent vers x
réel, ne dépend que de x. On posera donc 9(x) = la limite d'une suite
(9(r n ))nEN, avec (rn)nEN suite de Q qui converge vers x réel. 9 est
un morphisme de corps. C'est facile à vérifier car si les suites r n et
Sn convergent vers x et y réels, les suites rn + Sn d'une part et rnSn
d'autre part convergent vers x + y et xy donc
avec 9(r n + sn) = 9(rn) + 9(sn) et 9(rnsn) = 9(r n )9(sn) car 9 est un
morphisme de Q sur 9(Q). Enfin l'inégalité triangulaire, et le fait que
les suites de Cauchy sont bornées, donne 1
9 est injectif. Soit en effet x non nul dans IR. Si (rn)nEN est une suite
de rationnels représentant x, il existe a > 0 dans Q et no E 1\1, \:ln
no, Irnl > a, mais alors 9(a) > 0 dans K et, \:ln
no, d(0,9(rn)) > 9(a) donc 9(x) = Hm 9(Tn) dans K n'est pas n-++oo
nul dans K. Enfin 9 est surjectif: c'est-à-dire tout élément de K est
une limite d'éléments de 9(Q) en fait. Le côté archimédien de K va
revenir. Soit x E K, d'abord x = OK = 9(0) E 9(1R). 1 Si x > 0, (dans
K). Soit n E 1\1, . 1K est > 0 dans K, n+1 donc il existe pEN tel que
p. lK
no, \:Iq
no, 1 + 1
1 < é doù no+1 q+ p+ no+ afortiori, Irp-rql :::; Irp-xl+lx-rql < é. Mais,
avecrn = Po 1 .1K = n+ 9 ( Po ) , en posant Sn = Po , la suite des Sn
est une suite de Q cette n+1 n+1 fois, et comme on a vu que pour un
rationnel q on a Iql = 19(q)l, (valeurs absolues prises dans Q et K
respectivement) on Isp - sql = ITp - rql donc la suite (Sn)nEN est de
Cauchy dans Q, donc dans IR, elle converge alors vers x' réel. On a
9(X') = x. En effet 9(X') est la limite, dans K, de la suite des 9(sn),
(Sn)nEN suite de Q qui converge vers x' sur IR, vu la définition de
Construction de IR 159
(J. Puis les (J( sn), c'est-à-dire les r n , convergent dans K vers x. En
effet, on a : 'rie > 0 dans K, ::InI, 'rIn
nI, lK 1
e, (toujours K archimédien, n+ ce qui donne nI, tel que nIé' > lK),
d'où d(x,r n )
é', pour n
4. Quelques propriétés de IR
aO et al E A . lao-bol b1
bo et b1 maJor
t de A, et laI - b11
2 . On refait le même travail à partir de [al, b1] avec soit al = b1, (et ,
t 1 b ' . ) . . d ' t 1 . 1 ' al + b1 c es a orne supeneure , sInon, en con
SI eran e IIll leu 2 = CI, on distingue les 2 cas CI majorant ou non de
A, d'où construction d'un nouveau segment [a2, b2] avec a2
al, et a2 E A, b2
22
- tend vers 0), le théorème 5.51 nous dit que dans ce cas n n n [an,
b n ] = {mo} est un singleton. nEN On a mo borne supérieure de A
car: si mo non majorant, il existerait a-mo a E A, avec a > mo, en
prenant e = 2 ' comme Hm b n = mo n-++oo a+mo 3n1, rtn
nI mo
bn
mo - é
an
mo.
Construction de IR 161
ma + ml ma - ml Or ml < 2 = ma - 2
na la double inégalité m - e
Un
alxl + b.
E, continue et ayant une limite quand x tend vers +00 et vers -00, est
uni- formément continue. Montrer que f périodique continue est
uniformément continue, f(: IR
E).
4. Soit f continue de [a, b] dans IR, (a < b), telle que 'r/x E]a, b[, 3é x
E]O, inf (x - a, b - x) [, 1 f(x) = 2 [f(x + é x ) + f(x - é x )].
5.
6.
Soit f une fonction continue d'un cercle dans une droite. Montrer qu'il
existe deux points diamétralement opposés du cercle, ayant même
image.
7.
1--+
définie par J(x) = 1 + x - 1 l ' 1 + x Vérifier qu'elle est 1.
Lipschitzienne, mais non contractante.
8.
9.
x. b) En déduire f(y) + x
f(x) + y, 'r/(x, 11) E 1R2, puis que f(x) = x pour tout x de IR.
12. Pour x
0 et a > 0 on a J(x)
13. Soit 9 de ]0,1] dans [-1,1] telle que Hm 9(X) = O. x-+O+ Montrer
qu'il existe 91 et 92 continues de [0, 1] dans [-1, 1], nulles en 0, 91
décroissante et 92 croissante, vérifiant 91 (x)
g(x)
SOLUTIONS
1. Soit un groupe G noté additivement. Comme l'application (x, y) --
+- X + y est continue de G x G dans G, les translations sont
continues car, pour a fixé dans G on a: x --+- (x, a) continue de G
dans a 2 (applications composantes continues) d'où x --+- X + a
continue de G dans G, soit 8a, translation à droite par a continue. Il
en est de même de,a : x --+- a + x, translation à gauche. Ce sont des
homéomorphismes, puisque (8 a )-1 = 8-a et (,a)-l = ,-a. Soit alors H
sous-groupe ouvert de G, 'R l'équivalence définie par (x'Ry) {::} (x - y
E H) {::} (x E H + {y} = 8 y (H)).
Construction de IR 165
Les classes d'équivalence sont donc des ouverts, (image d'un ouvert
par un homéomorphisme) et comme on a une partition G = HU (U
des autres classes d'équivalence) en deux ouvets, H est un fermé.
La structure de corps ordonné est fondamentale sur R d'où l'idée de
s'intéres- ser au signe des éléments non nuls. Soit H un sous-
groupe additif de R. On peut avoir H = {O}. Sinon,
h # 0 dans H, d'où soit h > 0, soit h < 0 mais alors -h est dans H et -h
> O. On suppose donc H # {O} et on considère l'ensemble non vide
Hf. = {h > 0, h EH}. Cet ensemble non vide, minoré par 0, admet une
borne inférieure a, qui peut être nulle ou non. 1 er cas a > O.
L'élément a est dans Hf., car a est d'abord adhérent à Hf., et si a
Hf., c'en est un point d'accumulation. Mais alors il existe une suite
(hn)nEN d'éléments distincts de Hf., qui , a converge vers a, et avec
ê E]O, 2 [ et no tel que \ifn
cas a = 0,0 est donc point d'accumulation de Hf., (car adhérent à Hf.
et non dans Hf.), donc il existe une suite (hn)nEN d'éléments de H,
tous> 0 et tous distincts qui converge vers O. Soit alors x E IR, n
fixé, il existe un seul q E l tel que
donc
q.hn
o: > 0, \if(x,y) E R 2 , lx - yi
0: =} If (x) - f(y)1
mais de même
If(O)1 + 2ê, f(x) ne variant pas plus de ê de f( -0:) avec If( -0:) 1
If(O) 1 + ê.
If(O)1 + (n + 1)é:.
Ixl
n
et If(x)1
(lf(O)1 + é:) +
Ixl. a: a:
Soit é: > 0,
A > 0, "Ix
A =} d(l, f(x))
é:/2 et "Ix
-A =} d(l', f(x))
é:/2
é:.
1]. Si x, (ou y) est dans [-A, A], les 2 réels x et y sont dans [-A - 1, A
+ 1] et lx - yi
1]
a: =} d(f(x), f(y))
- A et l'autre
1]
0, lx - yi
1] =} d(f(x), f(y))
a: > 0, (on impose a: < 1), tel que "I(x, y) E [-1, T + 1]2, lx - yi
a: =} d(f(x)f(y))
é:. Soient x et y réels quelconques vérifiant l x - yi
4. Si f est affine, elle doit joindre les points (a, f (a)) et (b, f (b)) donc
coïncider avec 9 : [a, b] f-+ Ii définie par g(x) = f(a) + f(b
(a) (x - a). On doit donc justifier que c.p = f - 9 est nulle sur [a, b],
sachant que c.p, (comme f) vérifie la condition de l'énoncé, (à
vérifier, 9 étant affine) et que de plus c.p(a) = c.p(b) = O.
Construction de IR 167
La fonction c.p, continue sur [a, b] compact est bornée et atteint ses
bornes, m et M, (inférieure et,supérieure). Soit A = c.p-1(M), c'est un
fermé non vide de [a, b], donc un compact de bornes inférieures et
supérieures Xo et Xl. Si Xo = a, M = c.p(xo) = 0, si Xo = b on a aussi
M = O. Si a < Xo < b,
é:xo > 0 tel que 2c.p(xo) = f(xo + é:xo) + f(xo - é:xo). Or 2<p(xO) =
2M, f(xo + é:xo
M, (borne supérieure de c.p) mais f(xo - é:xo) < M car Xo = inf (c.p-
1(M)). On obtient donc 2M < 2M, c'est absurde. Donc Xo = a ou b et
M = O. On justifie de même que m = 0 en considérant le compact B
= c.p -1 ( m) et ses bornes inférieures et supérieures. Finalement c.p
= 0 d'où f affine.
A : on a réflexivité. Si A
B et B
0 et
B et B
An+1
tX(B - A n +1)X
0 et t X (A n + 1 - An)X
0 d'où t XAnX
tXAn+1X
t XBX .
+oo car :
Q(X + Y) - Q(X - Y) = Hm n
+oo t J n t J = lim ( a
"':» ) n
+oo
avec a
x d'où f'(x) = 1- (1
Construction de R 169
C'est encore
9.
10.
x x x x. x a) On a 1 ( 2 + 2 )
1 ( 2 ) + 1 ( 2 ) SOIt 1 (x)
21 ( 2 ).
Mais alors f(
2f(
) => f(x)
22f(
X, n
+oo n
2f(0) soit 0
f(x) + f(-x)
f(y) = f(y + x - x)
(f(x) + f(y)
ox
ou 1 < Ixl
], pour P
Po, .!
avec P
Po, v Po P donc If(x) - f(O)1 = If(x)1
e.
Construction de R 171
oX
inf { f(a) , a > O}, cet inf pouvant être -00. On x a suppose d'abord
que {3 = inf { f (a) , a > O} est réel. a Soit é > 0, 3ao tel que f(ao)
(3 + é. ao On applique le 1) avec ao, et on divise par x, il vient : 'V x
> 0, f(x)
ao E (
) f(ao) + ! f ( aor(
) ) . x x ao ao x ao Or r(
) = 1, car si
ao E(
)({3 + é) + ! f ( aor(
xo, f(x)
Xo, {3
-
{3 + 2é et hm - = {3. X x-++cx> x
B, on a un majorant ao
13. On traduit lim g(x) = 0 à l'aide d'une suite (cn)nEN qui tend vers
0 en x-+O décroissant strictement, avec cO = 1. A chaque cn on
associe an > 0 tel que x E]O, an] :::} I g
X) 1 < cn. On peut en fait imposer, par récurrence, 0n+l < inf (an,
cn+1 donc la suite (On)nEN décroit strictement vers 0, et sur [On+1,
an] on a g(x)1 < cn. Pour n
1, sur [On+ 1, an], g2 est la fonction affine joignant les points (On+l,
cn) et (an, cn-1) alors que gl elle joint les points (On+1, -cn) et (an, -
cn-1). Sur [al, 1] on posera g2(t) = 1 et gl (t) = -1. Enfin 91 (0) = g2
(0) = O. On a ainsi gl et g2 continues, (ne pas oublier que cO = 1), gl
décroissante et g2 croissante, encadrant g.
14. Ce genre d'exercice se traite souvent en cherchant la fonction
sur N puis l puis Q et en passant à R par continuité puisque Q est
dense dans R. Vu l'allure, on introduit 9 : t
Construction de IR 173
f(b) = 0, avec x = y =
) f d'où f(
soit
donc
f(x - x)f(x + x) = (f(x))2 (f( _x))2 donne, avec f(O) = 1, (f(x))4 = (f(x))2
(f( _x))2 d'où (f( _x))2 = (f(x))2 et f restant à valeurs positives, f ( - x)
= f (x). Donc, Vn E l, f(n) = a<n 2 ).
Puis avec q E N* on a f (q . !) q
q2 = (f(
))
f(1)
a d'où
16. L'intervalle l doit être tel que xy = -1 est exclu avec (x, y) E 1 2 .
La fonction f étant dérivable, on dérive la relation en x d'où J'(x) -
l_y2 f' ( x+ y ) - (1 + xy)2 1 + xy . Donc si 1 ou -1 est dans 1, f' (x) = 0
sur 1, f est constante et cette constante k vérifie k + k = k, d'où k =
O. On a donc comme solutions, l intervalle quelconque et f = 0 sur l
(c'est vraiment une solution!). Si on écarte ce cas, l doit être dans] -
00, -1[ ou] - 1, 1[ ou ]1, +00[. Si J C]l, +00[, pour x > 1 et y > 1 on a ;
+ y < 1 car c'est équivalent à +xy x + y - xy - 1 < 0 soit x(l - y) + y - 1
< 0 ou encore (x - 1) (1 - y) < 0 : vrai. La relation ne peut pas être
vérifiée, ; + y ne restant pas dans J. +xy Si l C] - 00, -1[, pour x < -1
et y < -1, on a 1 + xy > 0 et alors ;+Y >-lcar +xy
<=> x + y > -1 - xy <=> x+ 1 +y(l +x) > 0 soit <=> (x + l)(y + 1) > 0 ce
qui est vrai!
au, (voir exercice 14) d'où f(x) = aArgthx sur l intervalle de] - 1,1[.
Construction de R 175
)) - cos (g(
)) - cos (g(
))1
! f(
) - g(
) 1, d'où
If(x) - g(x)!
ex2/8If(
) - g(
) - g(
)1
efi jJ(
) - g(
eS
24 ... 2 2 n- 2 ) !( 2 n ) - g( 2 n ) . 1 Il 1 1- 22n
Or 1 + 2 2 + 2 4 + . . . + 2 2n - 2 = 1
x 2 1 x x 1 IU n +1(X) - un(x)1
eT U1( 2 n ) - uO( 2 n ) .
x 2 x 2 IU n +1\X) - Un(x)1
lale T es:4'f - 1 .
4 n terme général d'une série conver- gente, donc la série des un+ 1
- Un converge, la suite des Un (x) admet une limite u( x), pour tout x
qui vérifie la relatipn u( x) = e x2 /8 cos (u(
f(x). t
g(x-)
g(x)
g(x+). Comme g(x) = f(x) , on a g(x-) = f(x-) et g(x+) = f(x+) d'où les x
x x inégalités f(x-)
f(x)
f(x)
CHAPITRE 6
1) "Vx E E, N(x)
6.2. En posant d(x, y) = Ilx - yll, il est immédiat de vérifier que (E, d)
est un espace métrique (exemple 4.4) et ce qu'on appelle espace
vectoriel normé c'est l'espace topologique E muni de la structure
métrique associée à d elle-même associée à une norme. On va voir
qu'il y a des propriétés propres aux espaces vectoriels normés
(E.V:N. en abrégé).
178 Topologie
Analyse réelle
Mais t
0, 1 - t
0, ces 2 nombres ne sont pas simultanément nuls, et on a lia - ull < r
et lia - vii < r => tlla - ull
1 d'où Ilx'll
inf (1' 2
1 si À = 0), et si ê lÀ - À'I
ê, d'où la continuité
du produit.
Ilxll
d(O,x) + d(x,x + y)
n}, n IIXIII = L IXil, i=l ( n ) 1/2 IIXI12 = 'H (Xi)2 Il est facile de vérifier
que les 2 premières sont des normes. L'inégalité triangulaire pour la
3 e norme ne s'obtient pas facilement. En fait c'est une conséquence
de l'inégalité de Minkowski, établie pour les formes quadratiques
positives (Algèbre, Il.61). Cette norme Il 112 est la norme
Un + V n (<=> (un - V n ) 2
'ifn E 1\1 , 0
(un + v n )2
2(u; + v;).
é par IIul12 = ( }
Po, "Iq
p, Ilu(q) - u(p) Il
donc la suite (U(P))PEN est de Cauchy dans (Il (IR), 111100). Mais
elle ne converge pas dans 11(1R) pour 111100, car si u = (Un)nEN E
11(1R), et s'il existe no tel que Uno =f. 1 l ' soit ê = lu no - 1 1 1,
alors, 'rIp > no, no+ no+ Ilu(P) -ulloo serait en particulier
lu
PO, "Iq
PO, Ilu(p) - u(q) 111
Comme
q)1 = Hm L lu}r) - u
q)l, N
+oo n=O n=O et que cette suite croissante des sommes partielles
converge vers Ilu(p) - 'u(q)lh
PO, 'rIq
q)1
ê. n=O
Toute la suite du raisonnement est contenue dans [f] que l'on va lire
de plusieurs façons. Dans [f], pour un n fixé, avec un N
n, on aura a fortiori
N 'rIê > 0, 3po, 'rIp
Po, 'rIq
po, lu}r) - u
q) 1
L lu
) - ui q ) 1
ê, k=O
).p
+oo
Po, N L lu
)-u
q)1
)-u
q)1 = L lu
) - uni
ê. q
) - uni
ê. n=O
Il '11 1
e,
Il (IR) p
J'ai détaillé ce raisonnement car c'est celui qu'on retrouvera dans les
espaces fonctionnefs pour justifier qu'un espace de fonctions est
complet. Enfin, pour 11112, cet espace Il (IR) n'est pas complet, car
en reprenant 1 - (p) (p) - (1
0 telle que :
kllx - yll
kllxll. On a alors le
1, Ilf(x)11
1515 =} IIJ(x)1I
J CI
II Y) = II
II J(Y) = II
II IIJ(Y)II
k,
soit Ilf(y)11
x de (E, Il II) sur (E, Il Il') est continue, elle l'est uniformément et elle
est k. Lipschitzienne. .
1}.
6.22. Attention à la notation de cette norme, appelée norme
d'application linéaire continue, elle est particularisée par ces trois
traits car elle va avoir des propriétés intéressantes pour les
majorations. On a Illflll existe si f est continue, Illflll
1} = sup{IÀlllf(x)ll; x E E, Ilxll
1}, donc c'est IÀI sup {llf(x) Il; x E Bf(O, 1)} = lÀ 1 III fi Il. Enfin,
comme II(f +g)(x)11
Illflll + Illglll..
Illflllllxll.
II IIJ(x)11 = IIJ ( 1I
lI x) Il
Illgllllllflllllxll
Illgllllllflll. .
THÉORÈME 6.24. - Soient E et F deux espaces vectoriels normés et
f E Lc(E, F). On a les égalités Illflll = sup {lIf(x)I/; x E E, Ilxll = 1};
IIIJIII = sup { "
m 1 soit
IIJ(x)11
m d'où IIJ(x)11
mllxll
no, 'ri q
e
ou encore
no, 'ri q
e Il x Il.
no, 'rIq
ellxll,
soit encore
e,
..
Ilxll-llyll
Ilxll
Mais ceci signifie que x -vo+ Ilxll est 1. Lipschitzienne de (E, 1111)
dans IR, donc uniformément continue, (voir 4.55).
Elles reposent sur le fait, qu'en dimension finie sur IR, (ou C) toutes
les normes sont équivalentes, c'est-à-dire que les distances
associées, le sont, donc que l'identité de E, muni d'une norme dans
E muni de l'autre est lipschitzienne. Pour justifier ce résultat, on a
besoin de savoir que E vectoriel de dimension fini, donc identifié à IR
n si E est réel, (ou à C n
1R2n s'il est complexe), est tel que pour la norme Il 1100, les fermés
bornés sont compacts, ce que l'on sait puisque pour cette norme, on
a la topologie usuelle de IR n et que ce résultat a été justifié au
corollaire 2.22.
N(Xkek) = IXkIN(ek)
(
N(ek)) IIXllooo
(\IX E E - {D}), CI
loo E 81)
(N( 11
loo )
,8 ) ,
d'où N(X)
r;x E E, /3IIXlloo
N(X)
allXlloo :
Car IR est complet, donc (IR n , 111100) l'est en tant que produit
d'espaces métriques complets pour d(oo), (Théorème 4.99), et vu
l'équivalence des normes cette notion est conservée pour toute
norme. .
IIJ(ei)ll) IIXlloo :
=1
.
COROLLAIRE 6.32. - Un sous-espace F de dimension finie de E
espace vectoriel normé est forcément fermé de E, (quelle que soit la
norme de E).
no, Ilu n - X Il
1 donc "Vn
Même pas une petite fois..., non! Jamais! Car soit E ayant une base
B = (en)nEN indexée par 1\1. On a E = U Vect (eo, el, . . . , en). nEN
Les sous-espaces Fn = Vect(eo, el,.." en) sont fermés, {corollaire
6.32 d'intérieur vide, car sous-espaces stricts de E (Corollaire 6.4).
Mais alors on a vu comme conséquence du théorème de Baire que
E n'est pas complet, (Corollaire 4.109). .
COROLLAIRE 6.34. - Soit E un espace vectoriel normé, K un
compact de E, A un fermé de E, contenu dans un sous-espace de
dimension finie F de E, la distance de A et K est atteinte, (K et A
supposés non vides).
Soit d = d(A,K) = inf {llx - yll; (x, y) E A x K}, alors "Vn E 1\1 1 . d + 1
n'est plus minorant, donc il existe (x n , Yn) dans A x K tel que n+ 1 d
llxn-Ynll
d+ 1
d+1. n+
A fortiori Ilxn Il
1d
Ilxcp(n) - Ycp(n) Il
x-y Soit z = Ilx _ yll c'est un élément de BI donc il existe Xi tel que 1
z E BO(Xi, 2 )' Soit Zl = x -llx - yllxi, comme x et Xi sont dans F, Zl est
aussi dans 1 z -y x-y F, or z' - y = x - y - Ilx - yllxi donc Ilx _ yll Ilx _ yll
- Xi = Z - xi est de norme strictement inférieure à 1/2, (choix de Xi),
d'où 1 6 IlzI - yll < 2 11x - yll, soit IlzI - yll < 2 : absurde car on aurait
dans F, un élément Zl trop près de y. Donc E F est bien de
dimension fime. .
k < 1.
Ilx - x'II
Ilxn+1 - xnll
kllxn - x n -111
k 2 11 x n_1 - xn-211...
d'où
Ilxn+1 - xnll
k n llx1 - xoll
et aussi
soit
1 _ k Il x l - xoll
1 _ k Il x l - xoll.
Comme Ilxl - xoll = Il x l - ail < -(1 - k)r, on a bien Ilxn+1 - ail = Ilxn+1
-xoll < r donc au rang n+ 1, Xn+1 existe et appartient à Bo(a, r).
1-k Ilx1-Xoll
1_k llx1-xoll.
Po, T:/q
p, Ilxp - xqll
ê.
1 _ k Il x l - xoll mais Il x l - xoll < (1 - k)r donc Ilx - ail < r : c'est
gagné, x E Bo(a,r). Enfin f-1 : y
)nEN et (X
) = Yo et lim f(x
-x
) = y. Or Ilx
-x
11 < k et Ilx
-x
1/, 3(Xn)nEN suite de E telle que Ilxnll < 2k et lim f(x n ) = y. On peut
donc en n-++oo déduire que pour cet 1/, vy E F avec Ilyll
1/, "lé > 0, 3x E E, Ilxll < 2k et Ilf(x) - yll < é. Soit z non nul dans F, y =
17 11 : 11 est de norme 17, et si, partant de é > 0, on applique le
résultat précédent avec 1 f
II x ) - zll < é. Ilzll 2k / 1/ En posant x' = --:;Jx, on a IIx'lI < IlzlI-;J' et,
en-posant 6 = 2k ' on a la propriété 6.39 :
6€ : 3XI E E, IIxlll
2 8 £. Comme Ilyll = 811y'II avec Ily'll < 1, (y' E V = Bo(O, 1) dont F),
on a IIx111 < 1. 1 2) On applique 6.39 pour y - f(X1) E F et 22 8£ :
3X2 E E, avec Ily - f(X1)11 8£ II x 211
n, Ilxpll
2P .
-1
E continue. .
Va E A, "Ix E E, Ilxll
p => Ilfa:(xo)11
no et 1 1 fa: (x + xo)11
2no, puisque par linéarité de fa: on a fa:(x) + fa: (xo) = !a:(x + xo).
Mais alors, "Ix' de norme
6.44.
a=>
Ilf(x1,...,x n )11
é.
é,
n (n linéarité), soit IIJ(xI,..., xn)11
3) => 4). D'abord si l'un des Xi est nul, f étant linéaire par rapport à
chaque variable, f(X1,.." Xi-l, 0, Xi-l,.." Xn) = 0 donc Ilf(x1, . . . ,0, . . .
, Xn) Il = 0
k,
2...llxnlln .IIJ(xI,...,xn)11
k, d'où 4). Enfin 4 => 1). Donnons à chaque Xi, un accroissement hi
auquel on impose Ilhili
Il h Il ( 00) , les autres vecteurs étant des X j ou des hj avec '\ Ilxjll
sup (r, 1), d'où le produit des normes des autres vecteurs majoré par
(sup (r, 1))n-1. Finalement
ê si Ilhll(oo)
donc ici, il existerait a > 0 tel que Itl < a => Ilx - yll(oo)
EXERCICES
1. Soit A matrice carrée d'ordre p, antisymétrique. Montrer que exp
(A) est orthogonale.
00 ( l ) n LU) =
- 2 J(qn).
G cE. Montrer qu'il existe 9 dans G, de norme 1 tel que "If E F, Iig - fil
1.
0 vérifiant
E qui a J associe O(f) définie par O(f)(x) = fox J(t)dt. Montrer que 0
est linéaire continue. Quelle est sa norme d'application linéaire
continue?
23. Soit E = IR[X] normé par IIPII = sup {IP(x)l; x E [-1, 1]}. Montrer
que:
e et Q(2) = O.
A. z= IP(Zi)l. l
pl
11IP(x)ldX et ( 1 ) 1/2 c
1 P2(x)dx ·
SOLUTIONS
t(expA) = t ( lim
On a donc
PO, T/q
soit encore
PO, T/n E N, lu
)-u
q) 1
) - anl
ê,
no, n-++oo lu
o) 100
ê/2.
Mais alors,
Tln
no, 10nl
IOn - u
o)1 + lu
o)1
ê/2 + ê/2 = ê
N(f) + N(y) sans difficulté, donc N est une norme. Si (fn)nEN est une
suite de Cauchy dans (E, N), comme Ilflloo
N(f), la suite (fn)nEN est a fortiori de Cauchy dans CO ([0, 1], R),
complet, pour la norme de la convergence uniforme, (voir chapitre
12). Il reste à voir si la limite f des f n, obtenue pour Il 1100, est
lipschitzienne, et si la limite est obtenue pour la nonne N. En fait on
a, en traduisant l'hypothèse suite de Cauchy.
[TI
no, Tlq
no, V(x, y) E [0,1]2 avec x # y Ifp(x) - fq(x)1 + (fp - fq)(x) - (fp - fq)(y)
ê. x-y
[!]
ê, P x-y
Ilfp-flloo
ê x-y
d'où N(fp - f)
2ê et ce T/p
no, no associé à ê au départ, donc f est bien limite des fn dans (E,
N) qui est un Banach.
)n f(qn) 1
11
po, 00 L 2:
ê. n=p+l On suppose p
Po, mais aussi assez grand pour que les indices n tels que qn = 0 et
qn = 1 soient inférieurs à p. On construit f p affine par morceaux en
joignant les points (qi, ( -1) i) pour o
avec
L (-
) n fp(qn)
L 2:
ê n>p n>p
d'où
1 1 1 - 2P+l 1 - 2P+l 1 - ê
L(fp)
1+ê22
soit
112---ê
L(fp)
2 - - + ê. 2P 2P
En fait L 2: = ;p
ê, donc on a l'encadrement 2 - 2ê
L(fp)
Avec x E [0,1] tel que f(x) = 0, et une suite de rationnels, (rk)kEN qui
converge vers x, les f (rk) valant 1 ou -1 ne pourront pas converger
vers o : c'est absurde. On aura bien la norme non atteinte. TI reste à
justifier que f ( qn) = (-1) n pour tout n. Si c'est faux, p = inf {n, f(qn) #
(_l)n} existe. Comme pour r < p, (s'il y en a), f(qr) = (_l)r on a
L(f) =
;r + (-l);!(qp) + f: (
+00 L 2: n=p+l
1 . 2P pwsque
L(f)-2=-
d(tx + (1 - t)y, A)
d(tx + (1 - t)y, A)
tllx - xIII + (1 - t)d(y, A);
d(tx + (1 - t)y, A)
Ilglloo 11/1100. On cherche une condition sur 9 pour qu'il existe une
constante k positive telle que, Tli E E, 11/1100
kNg(/).
ê. Soit 1 affine par morceaux, nulle sur [0, 1] - [a, b], valant 1 en c.
On a 11/1100 = 1, fq, nulle hors de [a, b], majorée en module par ê
sur [a, b] donc Ng(/) = Il/glloo
kê, valable Tlê > 0, c'est absurde. Donc si 9 s'annule les normes ne
sont pas équivalentes. 8. La suite u étant bornée, les séries
définissant N ( u) et N' ( u) sont conver- gentes et on vérifie
facilement que N et N' sont des normes. 00 2 n 2 1 1 1 1 '""' 2. 1 e
Un 2 Un Comme
2 n donc -,
) = 2 n si n
2n
k.L
d(x, F) d'où d(x, F) = d(x', F) : on peut poser N(X) = d(x, F). C'est
0, N(À. X) = d{Àx,F) avec x E X car alors Àx représente À. X; or
d(Àx, F) = inf {IIÀx - yll; y E F}; si À # 0, c'est encore inf {11>'(x -
Ilx-ull+N(X'), d'où
Or Ilhn(x)11 = 11 2n
1.
2n'
à la limite on a
Ilg(x + y) - g(x) - g(y)11
0 d'où g(x + y) = g(x) + g(y) : 9 est additive. Mais alors g(2x) = 2g(x),
puis si g(nx) = n . g(x) avec n E N, (vrai si n = 2), g((n + l)x) = g(nx +
x) = g(nx) + g(x) = n. g(x) + g(x) soit g((n + l)x) = (n + l)g(x), d'où
g(px) = p. g(x) T/p E N*. Or g(x + 0) = g(x) + g(O) ::::} g(O) = 0, puis,
T/p E N, g(px + (-p)x) = g(O) = 0 = g(px) + g( -p. x), donc g( -p' x) = -
g(px) = (-p) . g(x), donc g(nx) = n . g(x)
. x) = p' 9 (
. x) d'où 9 (
. x) =
. g(x)
et finalement 9 (
. x) =
. g(x). Mais alors la relation g(rx) = rg(x) valable pour tout rationnel r,
jointe à la continuité de 9 et la densité de Q dans R conduit à g(Àx) =
Àg(x) pour tout À de R, (et tout x de E) d'où la linéarité de g.
n. L'espace vectoriel Rn est de dimension finie, toutes les normes
sont équi- 2 valentes. Il en est de même de Hom(R n ) c:= Rn , que
l'on normera par la norme d'application linéaire continue. On aura E
compact de Hom(R n ) si et seulement si E est fermé borné. Soit
donc u adhérent à E, et (Up)PEN une suite d'éléments de E qui
converge vers u, on a
ê p-++ex:>
ellxll. Pour un x fixé non nul, il est facile d'en déduire que u(x) = Hm
up(x). p-++ex:> Comme les up(O) sont nuls, ils convergent vers u(O)
= O. Si x E K, les up (x) sont dans K, compact donc fermé, mais
alors u(x) = Hm up(x) E K, on a bien u(K) C K d'où E fermé. p-+ +
ex:> Il reste à justifier E borné. Soit M > 0 tel que T/z E K on ait Ilzll
II est dans 80(0, a) C K, donc son image par u est dans K, on a lIu (
>.a II
II ) Il
M . Àa . , . Ilu(z)11 M SOIt
llu(z)1I
XNI(f)
NI (f). Les normes ne sont pas équivalentes, car soit (fn)nEN les
fonctions définies 1. 'Tf 1 'Tf par fn(x) = -SIn nx sur [0, _ 2 ], (n
(
)) = 0 existe car les dérivées à droite et à gauche sont égales); No(f)
= .!., et comme f
a , 'rIn
2, c'est difficile. n
Illfmlll l / m
Illfnlll
et aussi
Illfmllln- Illfllln-.
Quand n tend vers l'infini, (m toujours fixé), r(n) étant majoré par m
on a r(n) < .!. d'où lim Illfmlll
;;{ = 1. nm n n
+oo n n
+oo / r(n) r(n) / En fait lim Illfmlll l mlllfmlllnmlllfilln- = Illfmlll l m
a+en
no, a
Illfnlll l / n
a + 2e, on a bien justifié que lim III fn 111 1 / n = inf {III fk 111 1 / k ,
kEN}. n
+oo
Ilxll'
Ilf(x)ll'
) lin 1II/ n Ill l/n . Cet encadrement, joint au fait que Hm ( À ) l/n = 1 =
lim ( \ ) l/n n
+oo J.L n
+oo n
p(f 0 g)
p(g 0 f)
et en fait l'égalité p(f 0 g) = p(g 0 f) vu la symétrie des rôles joués. Si
f diagonalisable, av:ec B = (e 1 , . . . , en) base de vecteurs propres
pour les valeurs propres À 1, . . . , Àn, et Il 1100 sur E, associée à
cette base, soit io tel que 1 À io 1 = su p {I À i 1; i = 1, . . . , n}. . k 1
SI 1 À io 1 = 0, 'ri i, 1 À i 1 = 0, f = 0, III f IIJe = 0 et p(f) = O. n Si IÀio
1 1= 0, avec x = L xiei, pour tout k de N on a i=l Ik(x) = À
1 À io 1 k ,
ctral de f.
14. L'espace des suites bornées à valeurs dns C est complet pour la
norme Iluil = sup {Iunl; n EN}. En effet soit ( u(P) ) une suite de suites
pEN bornées, qui soit de Cauchy. On a : [] 'rIé > 0, 3po, 'Vp
PO, 'rIq
PO, 'rIn E N, lu
)-u
q) 1
Po, 'rIn E N, lu
) - xnl
é dès que P
Po, 'rIq
no, lu
o) -lpo 1
no :
Il- xnl
Il-lpoi + Ilpo - u
o)1 + lu
o) - xnl
lailluil + L I
sup { Ifj
:!
N, 'rIm
é. V ix-yi
é V ix-yi
et Ilfn - flloo
2é pour tOut n
N, ce qui traduit bien la convergence des f n vers f dans E qui est
donc complet.
Mais alors, si 9 de E est telle que Il! - 9 1100 :;;;;; ; , pour tout x de [a,
b] on m m aura g(x)
f(x) - 2
2 avec 1!(x)1
m et Ig(x)1
; donc I!(x)g(x) 1
é.
Soit alors un indice q fixé, on fixe k
Hm (.
Xn + J.LYn) = Àx + J.LY. Or les ÀXn + J.LYn sont dans F, (sous- n---
t-+oo espace vectoriel) donc Àx + J.LY E F . Mais alors, si H est un
hyperplan, on a H cHe E et si H n'est pas fermé, H
En posant Xn =
Hm Xn = O. n
22. Soit (In)nEN une suite de Cauchy de E. On a : 'rie > 0, 3N, 'rIn
N, 'rIm
- l:nlloo
et cette expression tend vers 0, donc E est complet. TI est clair que
9 est linéaire de F dans E, (linéarité de l'intégrale), et
lX 1i/II00dt
2.
Q(2) est linéaire de E dans IR, non identiquement nulle, son noyau H
est un hyperplan de E. L'application v est discontinue, car \::ln, Pn(X)
= X n est de norme 1 or V(Pn) = 2 n n'est pas borné. Donc!! = Kerv
n'est pas fermé, (voir exercice 18), on a donc H
n + 1). L'application u : P
P' est alors linéaire de 1 E dans E donc continue (car dim E fini),
donc \::IP, Ilu(P)11
p p L IP'(Zi)1
25. Pour k
n, soit fk l'application de E dans IR qui au polynôme P associe fk (P)
= le coefficient de degré k dans P. Les polynômes unitaires de degré
n sont les éléments de An = f:; 1 ( {1} ), ceux unitaires de degré n-
1les éléments de An-1 = f:;l ({O} )nf;
26. Sur .c( E) espace vectoriel normé de dimension finie toute les
normes sont équivalentes, on prend celle d'application linéaire
continue.
M, on a Illgplll
+OO k
CHAPITRE 7
1. Continuité
Faisons d'abord le point sur ce qui est déjà connu. Les compacts de
IR sont les fermés bornés de IR, (Corollaire 2.16). Les connexes de
IR sont les intervalles de IR, (Théorème 3.6 et Corollaire 4.77). Nous
avons vu également qu'une fonction continue d'un compact (par
exemple un segment [a, b]) dans IR est uniformément continue
(Théorème 4.61), de plus, si le compact est non vide, f est bornée et
atteint ses bornes, (Corollaire 2.19). Passons aux propriétés plus
spécifiquement réelles, en faisant d'abord intervenir l'ordre sur IR,
pour la variable.
XQ X
XQ X>XQ X<XQ
suppose E vector
J(x)
J(xo) + IJ(;o)l .
soit
J(x)
J(;o) < o.
Si par exemple f(a) < 0 < f(b), les réels f(a) et f(b) sont dans
l'intervalle f([a, b]), donc le segment [f(a), f(b)] est contenu dans
l'intervalle f([a, b]), (caractérisation des intervalles vue au théorème
3.5) : en particulier 0 E f([a, b]). Comme f(a) =1= 0 et f(b) =1= 0, un
antécédent de 0 est forcément dans ]a, b[. .
7.6. Cet énoncé est le point de départ du calcul des zéros des
fonctions continues : il permet de déterminer des segments les
contenant, et la di- chotomie, (examen du signe de J ( a; b ) pour
déterminer un segment plus petit contenant un zéro) donnant un
moyen de calculer une valeur approchée d'un zéro. Ceci nécessite
la détermination d'un segment conte- nant un seul zéro, et c'est
l'étude de la monotonie éventuelle de f qui résoudra cette question.
COROLLAIRE 7.7. - Théorème des valeurs intermédiaires. Soit f
continue de [a, b] dans IR, de bornes supérieure et inférieure M et
m. Pour tout , E [m, M], il existe c E [a, b] tel que f( c) = ,.
REMARQUE 7.8. - On a alors f([a, b]) = [m, M], puisque tout, de [m,
M] est dans l'image, elle-même contenue dans [m, M].
On peut donc dire que l'image continue d'un segment, par f à valeurs
réelles, est un segment; alors que l'image continue d'un intervalle
lest un intervalle J pas forcément de même nature.
f(x)
f(y)}.
3. Dérivation
Hm x-+xo x<xo,xEI
f(x) - f(xo)
x-xo
Xo X
nitz.
=l + C
Comme cg- 1 = 1 = c
, c:=i = 1 = cg et c
=i + C
_l = c
q il reste (fg)(q) = L C
rence.
nage xo, r
va e en xo et f xo = f2(xO).
x-xo
.
vee 2 ( ) . v Xo
g(y) = g(yo) + [(x - xo)f'(xo) + o(x - xo)] g'(yo) + o(y - YO) , " , = g(yo)
+ (x - xo)f (xo)g (yo) + o(x - xo)g (yo) + o(y - yo).
Il suffit de prouver que o(y - YO) est o(x - XO) pour conclure. Or y -
YO = (x - xo)f'(xo) + o(x - xo) donc:
Iy - yol
lx - xol(lf'(xo)1 + ê)
(Yo)r
4. Rolle and co
Dans ce paragraphe nous allons retrouver des résultats de caractère
«existentiel », affirmant l'existence d'éléments vérifiant des
conditions. Ici, ils sont liés à la relation d'ordre sur IR.
(avec éventuellement des x de ]a, b[ tels que f' (x) = +00 ou -00). Si
f(a) = f(b) alors il existe c de ]a, b[ tel que f' ( c) = o.
Si f est constante, f' (x) = 0 sur ]a, b[, de tels c existent. Sinon f prend
des valeurs différentes de f(a) et f(b), par exemple des valeurs
supérieures. De plus, f continue sur [a, b] compact, à valeurs réelles,
est bornée et atteint ses bornes. En particulier la borne supérieure M
est atteinte en c, et comme M > f(a) = f(b), c E]a, b[. . f(x) - f(c) 1 1
On a donc hm = f (c), (éventuellement f (c) = +00 ou . x-+c X - C -00)
mais f(x) - f(c) = f(x) - M est
On peut raffiner.
telle que Hm f(x) = f(a). Alors il x-++oo existe c dans ]a, +oo[ tel que
f'(c) = O. . (On peut encore avoir f'(x) = +00 ou -00 pour des x de ]a,
+ooD.
A, If(x) - f(a)1
J(a) + "{ - :(a) = "{ + :(a) < "{. On choisit X2 > sup (Xl, A), alors,
E]f(X2), f(X1)[, le théorème des valeurs intermédiaires justifie
l'existence de b' E]X1, X2[ tel que f(b') = ,. On peut alors appliquer le
théorème de Rolle au segment [a', b'] c [a, +00[, sur lequel f est
continue, f étant dérivable sur ]a', b'[, (avec peut-être des f'(x) = Too
ou -00), vérifiant f(a') = f(b'). On a bien c dans ]a', b'[ donc dans ]a,
+oo[ avec f'(c) = O. .
COROLLAIRE 7.28. - Soit f continue dérivable de l, (intervalle de IR)
dans IR. Entre deux zéros de f il Y a un zéro de f' au moins.
Soit la fonction cp : x ---+ cp(x) = J(x) - J(a) - J(b) - J(a) (x - a), b.- a
elle est continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[. On a cp(a) = 0, cp(b)
= J(b) - J(a) - J(b
0 pour tout Xo de 1.
Car pour x > a, f est continue sur [a, x], dérivable sur ]a, x[ donc il
existe
) et si x tend vers a,
Mais attention, f d ( a) peut exister sans que Hm f' (x) existe, comme
x--+-a + le montre le cas de f définie sur IR par f(O) = 0 et, pour x
=1= 0, par J(x) = x 2 sin.!. x On a, pour x =1- 0, J' (x) = 2xsin.! - cos.!.
x x 1 Si x E]O, 1[, - «décrit» tout l'intervalle ]1, +00[, (image continue
d'un x 1 connexe est un connexe, ici un intervalle), donc cos - prend
toutes les x valeurs entre -1 et 1 et f' n'a pas de limite si x tend vers
O. Cependant J(x) -
de f
(x) sur ]a, b] , A. Il faut noter qu'on peut avoir fd(x) = +00, pour des x
de [a, b[,A. Si l'ensemble A est équipotent à 1\1, on indexe ses
éléments en une suite (an)nEN, et si cardA = p + 1, on gardera la
notation (an)o
p.
1 r 1 1- 1 .
2k=1=2-2r
-c(x - a) - c L 2
}' an <x
7.34. Premier'point: c E K.
1 J(yq) - J(a)
-c(yq - a) - c L 2 n an<c
Dans cette inégalité, f étant continue, on peut passer à la limite (si q
tend vers l'infini), on a :
1 J(c) - J(a)
f(x) - f(e)
(fd(e) - é)(X - e)
-é(X - e),
(car f d ( e)
1 J(x) - J(c)
-c(x - c) - c L 2 n . c
an<x
1 J(c) - J(a)
-c(c - a) - c L 2 n . an<c
-c(x - a) - c L 2 n ' et ce pour an <x tout x E]e, y]. C'est vrai aussi 'v'x
E [a, e], donc c'est vrai 'v'x E [a, y], d'où y E K avec y > e borne
supérieure de K : c'est absurde.
- 2 k d'où a fortiori:
é f(x) - f(c)
-c(x - c) - c L 2 n c
an<x
1 ' puisque 2 k figure dans cette somme. On peut enchaîner comme
précédemment et conclure à y E K ce qui est absurde. Finalement
l'hypothèse c < b conduit à une absurdité, d'où b = c est dans K. .
Mais on conclut alors, comme on l'a indiqué à la suite de 7.33, à
l'inégalité f(b)
f(x)
f(b) = f(a)), mais alors fd(x) serait nulle sur [a, b[ : contredit fd(xO) >
O. C'est donc que f(b) > f(a). .
0 sur [a, b[,-A Pour que f soit strictement croissante il faut et il suffit
que fd(x)
0 sur [a, b['-A et que l'ensemble des x où fd(x) > 0 soit partout dense
dans [a, b].
0: < ,6
b sur lequel, 'v'x E [0:,,6] '- A, fd(x) = O. Mais alors on aurait aussi -
fd(x) = 0, (donc
0) sur [0:,,6] '- A, d'où - f croissante, ainsi que f, sur [0:,,6] d'où
forme que l'on peut encore admettre, si g(b) - g(a) =1= 0 ainsi que
f(b) - f(a) car alors, si g'(c) = 0 c'est que f'(c) = 0 et on peut convenir
o que... O ". mais honnêtement, c'est vaseux!
A f' ( x) l- é
g'(x)
f' (x)
f(x) - f(A)
g(x)
+ é g(x) .
B, f(x) . f(x) l - 2é
-()
l + 2é et donc hm - ( ) = l. 9 x x
+oo 9 x
f(n) étant continue sur [a, b]. Alors.. il existe c dans ]a, b[ tel que
J(b) = J(a) +
t)2 J(3) (X)) +... ... + ( b - x)n-l J(n) (x) _ (b - x)n r+1(X) ) (n - 1)! n! +
(b - x)n A = (b - x)n [ A _ f(n+1) (x) ] . n! n!
Le lecteur averti que vous êtes aura remarqué une légère augmen-
tation des hypothèses portant sur f(n+1). Que voulez-vous, on n'a
rien gratuitement. Uexistence de f(n+1) implique la continuité des
dérivées précédentes, donc leur intégrabilité sur tout segment de [a,
b]. On obtient ce résultat par des intégrations par parties
successives.
2) et on parvient ainsi à
avec
J(x) = t (x
(x a)2 (x a)n f(x) - f(a) - (x - a)f'(a) - -, f'(a) - ... - - , f(n) (a) 2. n. (x-a)n
g' (x) = f' (x) - f' (a) - (x - a)(f')' (a) ( ) n-1 _ _ x - a (f , ) (n-1) (a) ... (n-
1)! .
Ig' (x) 1
sur
g'(x)
g'(x)
e(a - x)n-1
et sur
et à
(x-a)n e(x-a)n - e
g(x) - g(a)
g(a) - g(x)
e sur [a - a, a] n n
cos x
sin x
eX
ch x
shx
Arctg x
Argsh x
J'espère qu'ils sont justes! C'est par cette liste que je termine ce
chapitre où il y aurait encore bien des choses à dire, sur les
fonctions convexes par exemple. Mais le chapitre VIII sur l'intégrale
m'attend et là il Y a du travail.
EXERCICES
f. Montrer que, \::Ik E [D, n], \::Ix E [a, b], (k) (x - a)n+1-k J (x)
3. Soit f E C 2 ([0, 1], IR), strictement positive sur ]0,1[ et telle que
f(O) = f(l) = O. l 1 - e If" (t) 1 Montrer.qu'il existe ê > 0 tel que g J(t)
a on a If(x)1
Mo et If"(x) 1
n, montrer que x n 1 < x n -11 < x n 2 < x n -12 < ... '< x n n-1 < xn-l
n-1 < , , , , , , x nn . ,
6. Soit f E CI (IR, IR) telle que f(O) = o. 1 Trouver lim n 2 {1i. J(t)dt.
n-++oo Jo
J(x) - J(y)
4.
ll. Soit f E C 2 (]0, +00[, IR) telle que Hm f(x) existe, et que x-+o+ f"
(x)
12. Soit f E C 5 (1R, IR), impaire avec f' (0) = 0 et Ilf(5) 1100 qui
existe. Montrer que IJ(x) -
J'(x)1
11
oo (b - a)5.
13. Soit f : [0, 1]
14. Soit f E CI ([a, b], IR), ayant une dérivée seconde sur ]a, b[.
Montrer que \::Ix E]a, b[, 3ç E ]a, b[ tel que J(x) - J(a) - J(b) - J(a) (x _
a) = (x - a)(x - b) J"(f,). b-a 2
15. Soit f E Coo(lR, IR). Pour k =1= 0, 30(h) E]O, 1[ tel que f(x + h) =
f(x) + hf'(x +O(h)h). Montrer que 0 admet en général, un
développement limité de tout ordre en 0; le donner à l'ordre 2.
1 et f'2(x) + (f"(x))2
1.
17. Soit f E C 1 ([0, a], IR) telle que f(O) = f'(O) = 0 et f(a)f'(a) < O.
Montrer qu'il existe c E]O, a[ tel que f'(c) = O.
18. Soit 0 une application de ]0, +oo[ dans ]0, 1[ telle que 3 sin x = x
- X 6 ' cos (xO(x)). Etudier Hm O(x). x-+o
19. Soit f E CI (IR, IR) avec f(O) = O. Calculer lim n 2 (lin J(x)exdx. n-
++oo Jo
20. Soit f de [a, b] dans IR dérivable, telle que, \::Ix E [a, b], f2(x) +
f'2(x) > O. Montrer que f n'a pas une infinité de zéros sur [a, b].
Montrer que ce résultat est faux si f2 + f'2 s'annule.
21. Soit f continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[, telle que f(a) = f(b)
= O. Soit c fi. [a, b]. Montrer qu'il existe une tangente au graphe de f,
(dans 1R2) passant par (c,O).
SOLUTIONS
;:-
f(Ck(X))
M, on a finalement (k) (x - a)n-k+l f (x):::; (n + 1 _ k)! sup {J(t), t E [a,
b]}.
3.
Comme on peut appliquer ceci en x tel que f(x) 1= 0, c'est que lim f(
1 1 - e If"(t)ldt. lé f(t) f(c) é Par accroissements finis sur [0, c] et [c, 1],
il existe 0: et {3 avec o < 0: < c < (3 < 1, tels que f(c) - f(O) = cf' (0:)
et f(l) - f(c) = (1 - c)f' ({3). Choisissons ê dans ]0,
soit
1 l ' , 1 1 f( c) f( c) 1 l
f(c) f ((3) - f (0:) = f(c) C - 1 - c = Ic(c - 1)1 ' (vu le choix de 0: et (3,
puisque f(O) = f(l) = 0). Mais sur [0, 1], la fonction x -v+ x(1 - x) est à
valeurs positives, maximum pour x =
, valant alors
2Mo + Iy - xl M y - x 2
Iy - xl 2 2.
2 s'annule si t 2 = 4 Z
, si M2 =1= 0, donc pour t = 2 J!li;. et on vérifie que 9 a pour
minimum 2 y'MoM2 d'où If'(x)1
0: => Ig(x)1
e. On applique ce qui précède à 9 sur [0:, +00[, on a donc \le > 0, 30:
> 0, \Ix
0:, Ig'(x)1
X n 1 < Xn-l 1 < X n 2 < .. . < X n n-l < Xn-l n-l < Xn , n. , " , ,
no, !
ê ln tdt
soit
1 1 / n I( t ) dt _ l' (0)
22
2 2' o n n
d'où, \ln
no
-2
+oo 0
7.
+oo 9 x X
+oo 9 x x
+oo 1 t
8.
+oo x x f (x) = Z
j qui tend vers une limite non nulle. Pour cela il faut se
«débarrasser» du 4x en facteur , 1 2 2 dans k (x) d'où l'idée de
prendre l(x) = 4x eX.
Fonctions de variable réelle, à valeurs réelles 259
On a x
+OO x X
+OO 1 _
+OO x 2x 2 2 1 X 2 1 h(x) rv
4 d'où f(x) = e- 2x e 2t dt rv _ 4 . X
+OO x 0 X
+OO x
f(x<{J(n» - f(y)
+oo xcp(n) - y n
1 d'où <p(n)
<p(n) + 1
1 .- <p n + xcp(n) - y
On a donc :
1 f(xcp(n))
(f(xcp(n)) - f(Y)) _
f(x + h k - f(x)
sup (J(x), f(x + h» avec Hm inf (f(x), f(x + h)) = f(x) = Hm sup (f(x), f(x
+ h)) par conti- h
Oh
O nuité de f, d'où f' (x) = f (x) : pour f solution on doit avoir f (x) = Àe
x . TI reste à vérifier que c'est vrai (on n'a pas procédé par
équivalence). Or si x < y, et À > 0 on aura inf (Àe x , Àe Y ) = Àe x ,
le sup est Àe Y et par accroissements finis il existe
< Àe Y .
puis entre 0 et
k! (n + 1)! k=l
( f"(C)
x)2 f" (
d'où encore
{<x) _ {3 ; 1 x 2 J" (
).
O+ x
o+ {3 - 1 que Hm x 2 f" (
) = 0 pour conclure. x
o+ x 2 Or x 2 f"(
)=
2 (e J"(Œ avec e J"(
-ê.
(3 _ 1 + 2 k
f(/3;}
;<x) qui tend vers 0, à é > 0 on peut associer un 1/ > 0 tel que 0 < x
< 1/
x f' (x)
0, comme x <
< (3x on a
2
1, donc f ' ( )
(3-1 + 2 . k «(3 - 1) ê ê On fixe alors (3 > 1 tel que 2 < 2' ({:} (3 < 1 +
k )' puis, comme lim f(/3;} -{(x) = 0, on trouve là encore 17 > 0 tel que
x-+O+ - o < x < 1/
xf'(x)
-ê, on prend 'Y E]O, 1[ cette fois, on applique Taylor Lagrange entre
x et "Ix (avec 0 < "Ix < x < et) d'où cette fois:
!"(
ç2 donc 1 - 'Y 2 f
-2k
2 d'où X f ' ( x )
f(x)1- fbx) quantité qui tend vers 0 -'Y si x tend vers 0+, là encore 31/'
> 0, tel que 0 < x < 1/'
xf'(x)
-ê; et si k
0, comme
-2
2 7 2"1 2 '
f(x)1__
')'x) -
-ê
xf(x)
I' (x). On a <p E C 4 (R, R), et comme f est impaire, f(O) = f" (0) = f(
4) (0) = 0, et f' (0) = O. On a cp'(X) =
f'(X) - X f"(x)
cp'(O) = O. cp"(x) = ! f"(x) _ x f(3) (x) 3 3 ' 3 3 donc cp" (0) = 0; cp(3)
(x) = - x f(4) (x)
f(4)(x) -
)1 avec
'3 11 f511 00; que l'on intègre encore et encore, d'où, comme <p(2)
(0) = <p'(0) = <p(0) = 0, il vient 1<p(2)(x)1
Ilfl
I'(x) = "{
I;, (1-
on a bien If(x) -
) +f (-x+
(h'(x) + h'(-x»1
1 11t<5)lloo.
' donne h(
) = f(
5 11J<5) 1100, soit comme f' (a) = f' (b) = 0 : If(b) - f(a)1
(b2
5 11J<5)1100.
13. D'abord justifions que les maxima locaux valent 1 et les minima
locaux valent O. Supposons qu'en a f atteigne un maximum local
avec f(a) < 1. n existe 0: > 0 tel que 'Ix E]a - 0:, a + o:[n[O, 1] = l, f(x)
f(a). Mais l est un intervalle ouvert de [0, 1], donc f étant continue f
(1) est un intervalle, (car connexe) et f étant ouverte, f(l) est un
ouvert de [0, 1], or il est du type ( , f(a)] avec f(a) < 1 : ce n'est pas
un intervalle ouvert de [0,1]. C'est absurde, d'où f(a) = 1, (et de
même un minimum local vaut 0). Si alors f (0) = U E] 0, 1 [, ce n'est
ni un maximum local ni un minimum local, donc '10: > 0, 3Xl, X2
dans ]0, 0:[ tels què f(Xl) < U = f(O) < f(X2). En particulier, (f continue
en 0 et f(O) E]O, 1[) ceci est vrai pour 0: assez petit pour que f([O,
0:]) C]O,l[. Puis, il existe X3 entre Xl et X2 tel que f(X3) = u,
(théorème des valeurs intermédiaires). Supposons 0 < Xl < X3 < X2
: sur [0, X3] f prend la valeur f(Xl) < f(O) = f(X3), donc f admet un
minimum absolu, (continue sur un compact) donc relatif, atteint, et
comme f([O, 0:]) C]O, 1[, ce minimum local n'est pas O. L'hypothèse
0 < X2 < X3 < Xl conduit à l'existence, sur [0, X3], de valeurs (f(X2))
> f(O) = f(X3), donc a un maximum local de f qui n'est pas 1. On
aboutit à une absurdité donc f(O) E {0,1}. Puis Z = f- l (1) est fermé,
(f est continue), non vide, (f est surjective) fini. Sinon il existerait un
point d'accumulation a dans Z, donc une suite (Xn)nEN strictement
monotone d'éléments de Z, qui convergerait vers a. Sur le segment
d'extrémités Xn et Xn+l, f, continue, admet un minimum, qui est un
minima local, donc qui vaut 0, et qui est atteint en Yn. D'où une suite
(gn)n
14. Soit la fonction cp définie sur ]a, b] par cp(t) = f(t) - f(a) : elle est
de t-a classe CI sur ]a, b]. Si X E]a, b[, il existe
l) - (a -
l)f' (
l) (
l - a)2
E]a,
). b-a 2
15. On veut prouver l'existence de réels (an)nEN, tels que, pour tout
pEN, 9(h) = (
f(i+l) (x) J (x + k) -
donc, pour connaître ao, al, . . . , ap, dans l'expression f(x + h) = f(x)
+ hf'(X + k) on va considérer le développement limité à p+2 (j) l'ordre
p + 2 en h, le 1° membre étant L f .,(x) h; + o(h P + 2 ). ' 0 J. J=
Terme constant: f(x) = f(x); en h : f' (x) = f' (x); f" (x) f" (x) 1 en h 2 : 2!
= ao 1! donc ao = "2 si f"(x) #= 0; en h 3 : f(3:(X) = a
f(3
(x) + a1f"(x) d'où al si f"(x) =1= 0 et ao connu; h 4 . f(4) (x) _ 3 f(4) (x)
2aoalf(3) (x) f " ( ) en . 4! - aO 3! + 2 + a2 x. On s'aperçoit que le
système en ao,..., ap est triangulaire avec f" (x) comme coefficient
diagonal: si f" (x) #= 0 on détermine tous les ai de proche en proche.
o d'où Q
et Qo =
, (ne pas oublier que 9(h) e]O, I[=> la limite éventuelle de () si h tend
vers 0 est positive.) Le système devient alors triangulaire avec un
coefficient non nul sur la diagonale car f3(x) ;/= 0 et ao aussi, d'où
les ai. On peut donc trouver les ai dès qu'il existe une dérivée non
nulle en O. D'où le «en général» de l'énoncé.
1); de même f(x) + f"(x) ;/= 0 sinon f"(x) = -f(x) donc f2(x) + f'2(x) = (f"
(x)) 2 + f'2(x) serait> 1). Or g' (x) = 2f(x)f'(x) +2f' (x)f" (x) = 2f'(x)(f(x) +
f" (x)) donc sur J, g' ne s'annulant pas, garde un signe constant,
(continuité). Supposons par exemple g' > 0 sur J. Si J a une borne
supérieure, b. Alors, si Xo < x < b on aura 1 < g(xo)
A-l, et, comme f' ne s'annule pas s ur J (d éjà justifié) on a soit f' (x)
f(xo) - vi A - l(x - xo) sur [xo, +00[. Dans le 1 er cas lim f(x) = +00,
dans le x-+-+cx> 2 e cas la limite est -00, dans les deux cas cela
contredit f2(x)
1.
17. Par le théorème des accroissements finis sur [0, a], il existe
a E]O, a[ tel que f(a) - f(O) = af' (a) . f(a). Comme a > O,f(a) et f'(a)
sont de même signe, (f(a) ;/= 0 car f ( a) f' (a) < 0), alors que f (a) et f'
(a) sont de signe contraire. Finalement
J' ( a) et J' (a) sont de signe contraire, avec J' continue: d'après le
théorème des valeurs intermédiaires il existe C E]a, a[C]O, a[ tel que
J'(C) = O. 18. Comme lim x(}(x) = 0, on peut écrire x
.x
o v 10
lê(X)1
£, donc
no, -
xo
n 2 x£(x)eXdx
n 2 0 x£edx n 0
{l/n ouencore n 2 Jo xE(x)eXdx
e; . 1 1 / n 1 1/n
n 1 Par ailleurs xe x dx = e
n xdx = 2 e 2 avec
+cx>
20. Soit A = {x ,E [a, b], J(x) = O}. Si card(A) est infini, comme [a, b]
est compact, A admet un point d'accumulation a.
Donc il existe une suite d'éléments tous distincts, Xn, dans A, tels
que Hm Xn = a. (On impose aussi Xn ;/= a.) n
+cx> nul aussi d'où J' (a) = 0 : contredit J2(a) + J'2(a) > O. Donc
card(A) est fini. Un contre exemple est fourni par J : x
21. On cherche
-c x-c Elle est continue sur [a, b], (c tJ. [a, b]) dérivable sur ]a, b f '
nulle en a et b. Le théorème de Rolle s'applique, donc il existe ç E a,
b[ tel que g'(
) = 0 = !'(
) - f(
) , d'où !'(
) = f(
-c(
- c)2
- c voulu.
CHAPITRE 8
Intégrale de Riemann
1. Sommes de Darboux
d2), et on dira encore dans ce cas que d2 est plus fine que dl. On
peut remarquer que {a, b} est la subdivision moins fine que toutes
les autres, et que, si dl et d2 sont deux subdivisions, dl n d2 est
borne inférieure de {dl, d2}, alors que dl U d2 est borne supérieure
de cet ensemble.
P(d2)) : c'est la subdivision la plus fine qui a le plus petit pas. Soit f
bornée sur [a, b], et d : xo = a < Xl < ... < Xn = b une subdivision de
[a, b]. Pour chaque i E {O, 1,..., n - 1} les réels Mi(f) = sup {f(x); Xi
n-1 n-1 8.3. Sf(d) = L(Xi+1 - xi)Mi(f) et sf(d) = L(Xi+1 - xi)mi(f) i=O
i=O
d2 on a sf(d1)
sf(d2)
Sf(d2)
' (f) les bornes inférieures de f sur [Xi, c] et sur [c, Xi+1], (et aussi Mf
(f) et Mf' (f) les bornes supérieures) on a alors Sf(d1) - Sf(d2) = (Xi+1
- xi)Mi(f) - (Xi+1 - c)Mf'(f) - (c-xi)Mf(f) puisque les autres termes des
s<?mmes de Darboux s'annulent deux à deux. Mais Xi+1 - Xi = Xi+1
- c + c - Xi. On a donc encore
avec MI'(f)
Mi(f) et MI(f)
'(f)) + (c - xi)(mi(f) - m
mi(f) et m
(f)
8f(d2).
Car dl
d = dl U d2 et d2
8f(d)
8f(d)
8 f (d2).
8f+g(d)
8f+g(d)
8f(d) + 8g(d).
Ces résultats sont évidents et proviennent des propriétés de corps
ordonné de IR. Vérifions le 50 : sur [Xi, Xi+1] on a mi(f) + mi(g) qui
minore f(x) + g(x), donc mi(f + g), borne inférieure des f(x) + g(x) est
bien
mi(f) + mi(g). Après multiplication par xi+1 - Xi, > 0, et som- mation,
on a 8f+g(d)
8f(d) + 8 g (d). .
Notons (Xi)O
n et (xj)O
n' les suites ordonnées finies de ces subdivisions et mi, Mi; mj, Mj
les bornes inférieures et supérieures de f sur [Xi; Xi+1] d'une part et
sur [xj, xj+1] d'autre part.
272 Topologie, Analyse réelle
L(xj+1 - xj)Mj
Sf(d') + (cardd')p(d)llflloo.
Sf(d) = -S-f(d)
c'est bien
S f (d)
Sf(d)
Car, si 9 est définie par g(x) = f(x) - m, elle est à valeurs posi- tives
sur [a, b] et Ilglloo = M - m. Le théorème 8.7 appliqué à 9 donne
Sg(d)
8.9. m(b-a)
8f(d)
Sf(d')
8.12. 1 J
1 l * f = 0 et f = 1. *[0,1] [0,1]
0) ::} (1 J
sf+g(d U d'), (théorème 8.4 pour la première inégalité, et 8.6 (5) pour
la deuxième. Puis S I+g ( d U d') ::;;, 1 (f + g), donc, pour d' fixée,
l'inégalité sf(d)
J*(f + g) - sg(d ' ), valable pour tout d, implique 1 J ::;;, 1 (f + g) -
sg(d'), d'où à son tour sg(d') ::;;, J*(f + g) - J* J, valable pour tout d',
et pour la borne supérieure des sg(d ' ), l'inégalité
a, on a: J* J
Sf(d)
€+ J* Jet -€+ 1 J
Sf(d)
1 J.
Je vous rappelle, (mais y a-t-il un lecteur de ce livre?) que V(I) est
l'ensemble des subdivisions de l = [a, b] et p( d) le pas de la
subdivision d. Quand il n'y a pas d'ambiguïté sur le segment
d'intégration, la notation { est simplifiée en ( . J * [a,b] J * La
définition d'une borne inférieure nous permet de dire qu'il existe une
subdivision do associée à un e' > 0 donné, telle que
J* J
Sf(do)
J* J +€',
Sf(do)
a = 2card(do
a * J* J
Sf(d)
inf {Sf(d); d E A}. Puis, soit e > 0, d'après le théorème 8.14 il existe
0: > 0 tel que pour p(d)
a on ait Sf(d)
Sf(do)
inf {Sf(d), d E A}
€ + J* J,
+oo
En effet, \ln, J* J
0: => Sf(d)
no, p(d n )
0: d'où J * J
Sf(dn)
8f(dÜ et [*
(* J + [* J
2 + f et 8f(82)
J[a,
{* J
3. Intégrale de Darboux
Sf(d) - J* J
€/2 et 0
1 J - Sf(d!)
d'où en ajoutant 0
Sf(d) - sf(d') + J* f - J* f
Sf(d) - Sf(d')
Sf(d) et sf(d')
sf(d") donc: 0
Sf(d") - sf(d")
Sf(d) - sf(d')
é.
Intégrale de Riemann 279
3)
é, comme J* J
8f(d)etsf(d)
1 J,onaO
J* J-1 J
8f(d)-Sf(d)
3), (donc
1). Puis 1)
4) car d'après le théorème 8.14, \::lé > 0, 3a > 0, \::Id E V(I), p(d)
a on ait
J* J
8f(d)
+ J* J et -
+1J
Sf(d)
1J
8f(d)-Sf(d)
+ J* J- ( -
+ 1 J) = € I?uisque J* J = 1 f. ·
Ouf! on n'a pas fait tout cela pour rien. En effet, f continue de [a, b]
compact dans IR est bornée et uni- formément continue. Soit é > 0,
3a > 0, lx - x'I
é If(x)-f(x')1
L(Xi+l - Xi) b
n-1 b-a
b-a =
é ou ln egra lie e . n
1 (f + g)
j* (f + g)
j* J + j* 9 = j J + j 9
0, et si f est intégrable, on a J J = 1 J
g(x) on a J J
J g, car alors 9 - J est intégrable, positive, donc J (g - f) = J 9 - J J
o. ·
no, J* J
1 f.
E:.
En particulier If(x)1
f(x) - fn(x)
E:, (\ln
f(x)
Mi(f)
Mi(fn) + E: et - E: + mi(fn)
mi(f)
Sf(d)
Sf(d),
no, J* J
é(b - a) + J* Jn et -é(b - a) + 1 Jn
1 J. ·
J* J - 1 J
f(x) - fn(x)
J J - J Jn
é(b - a), (remarque 8.25), Donc \:lé > 0, 3no, \:ln ;;?; no, J J - J Jn
On a mi(f)mi(g)
f(x)g(x)
mi(fg)
,Mi(fg)
Il vient donc :
Sfg(d) - Sfg(d)
THÉORÈME 8.31. - Soit f intégrable sur [a, b], les fonctions f+ = sup
(f, 0) et f- = - inf (f, 0) le sont, donc Ifl = f+ + f- est aussi intégrable sur
[a, b] et on a J J
J IJI.
f, on a déjà mi(f+)
mi(f); puis, si Mi(f) > 0, on a Mi(f+) = Mi(f) donc dans ce cas Mi(f+)-
mi(f+) = Mi(f)-mi(f+)
Mi(f)-mi(f); et si Mi(f)
0, sur [Xi, Xi+1] la fonction f+ est nulle, dans ce cas Mi(f+) = mi(f+) =
0 d'où Mi(f+) - mi(f+) = 0
Mi(f) - mi(f). On a le même majorant dans les deux cas d'où S f+ (d) -
S f+ (d)
Il est facile de vérifier que, \::Ix E [a, b], f(x) = f+(x) - f-(x) et 1!(x)1 =
f+(x) + f-(x). On a donc d'une part Ifl intégrable, puis
J J = JU+ - J-) = J J+ - J J-
J J+ + J J- ·
JJ
J J+ + J J- = J U+ + J-) = J IJI. ·
J*éJ*f
S f (d)
3 + f et J * é J * 9
Sg(d)
3 + g.
a.
Chaque aj de A appartient au plus à deux segments du type [Xi,
Xi+1]. Pour de tels segment on a :
IMi(f) - Mi(9)1
Ilflloo + Ilglloo,
alors que pour les segments ne contenant aucun aj, Mi(f) = Mi(9). Il
en résulte' que ISf(d) - Sg(d) 1
J* J - J* 9
Puisque m
f (x )
JJ
a J J, on a le résultat. ·
8.37 Version 2. Soit f continue de [a, b] dans IR, il existe c dans [a, b]
tel que l b J = (b - a)J(c). D'abord, f continue sur [a, b] est intégrable
(Corollaire 8.22) puis la valeur J.L comprise entre les bornes m et M,
(version 1) est atteinte (théorème des valeurs intermédiaires,
corollaire 7.7). Il va résulter de cette version, un théorème important
pour le calcul des intégrales, celui qui va assurer l'existence des
primitives des fonctions continues.
D'abord F est définie car f continue est intégrable sur [a, b], donc
aussi sur chaque [a, x] avec x E [a, b], (Théorème 8.26). La relation
de x' x x' Chasles, avec a
x < x'
b, on aura avec x = xo, x' = xo+h, un x" entre xo et xo+h tel que
F(xo+h) -F(xo) = hf(x") . F(xo + h) - F(xo) , . . d'où hm h = J(xo),
(contlDUlté de f) donc Fd(xO) h-+O+ existe et vaut f(xo) sur [a, b[.
Puis, si Xo E]a, b], et si h < 0 est tel que a
DÉFINITION 8.39. - La fonction F, telle que F'(X) = f(x) sur [a, b], est
une primitive de f sur [a, b] (une car toute fonction obtenue en
ajoutant une constante à F en est une autre) et nous venons de voir
que:
THÉORÈME 8.40. - Toute fonction continue sur [a, b], à valeurs
réelles, admet des primitives sur [a, b]. Si G est une primitive de f
continue sur [a, b], on a l b J = G(b) - G(a).
f(x)g(x)
l b Jg
m l b g, avec l b 9
ab
1 l - (5 j ( d, A) 1
f(Ài)
Sj(d) - sj(d)
£. Réciproquement, on suppose que, 'V£ > 0, 30: > 0 tel que, pour
toute subdivision d avec p( d)
0:, d : xQ = a < Xl < . . . < Xn = b. Sur [Xi, Xi+1] on choisit Ài tel que
Mi(f)- 4(b
a)
J(Ài)
n-l,
£ Sj(d) - 4
<5 j(d, A)
J(ÀD
Tni(f) + 4(b
6f(d,A')
8f(d) + :
d'où: II - 8f(d)1
j maisalorsSj(d)-sj(d) = ISj(d)-sj(d)1
ISj(d)-II+II-sj(d)1
b-a a + i , n
.
THÉORÈME 8.47. - Soit f positive décroissante de [a, b] dans IR, 9
Riemann intégrable sur [a, b], il existe c E [a, b] tel que l b Jg = J(a) l
c g.
n-1
Mi - mi, d'où
n-l
i+l - xi)f(Ài)ki et, i=O i=O (astuce !), on choisit ki dans [mi, Mi], tel que
l Xi + 1 9 = (Xi+1 - Xi)ki, Xi
0, J(Ài-d - J(Ài)
0, puis G(a) = la 9 = 0 et m
G(Xi)
m(
et M (
THÉORÈME 8.48. - Soit f continue positive non nulle sur [a, b], on a
l b J > O.
Car f étant non nulle, il existe c E [a, b] tel que f(c) > 0, d'où «
localement» J reste à valeurs
avec ê = J;C) ), donc il existe u, v avec u < v et C E lu, v] c [a, b], tels
f(c) que: \:Ix E [u, v], f(x)
u<v
S f (d)
(v - u) T > O. Il existe un résultat plus précis: si f, intégrable, sur [a,
b] est à valeurs toujours> 0, alors l b J > O. (Voir exercice nO 1).
f(x)
M et m
f(y)
M d'où m-M
f(x) - f(y)
M -m et w(f, A')
f(xo)
M et m
f(yo)
m + £, d'où M - m - 2£
f(xo) - f(yo)
M - m - 2£,
ceci étant vrai pour tout ê assez petit donnera w(f, A')
Cette borne inférieure existe puisque les w(f, InA) sont positifs.
Parmi les l figurent tous les intervalles JO/. =]x - a, x + a[, a > 0,
donc en notant w
(f) = inf {w(f, JO/. n A); a > O}, on a de manière évidente wx(f)
w(f, JO/. n A)
(f)
(f)
wx(f), donc:
ê d'où wxo(f)
ê : on a f
8.55.
If(xo + 0) - f(xo - 0)1
wxo(f).
Mais l'inégalité peut être stricte, (imaginez que f(xo) prenne une
valeur colossale, cela interviendra dans wxo(f), pas dans les limites
à droite et à gauche. Enfin l'oscillation de f borné existe toujours,
même si f n'a pas en Xo de discontinuité de première espèce.
a} est un fermé de A.
a + wxo(f) . wxo(f)
w(f, InA)
wxo(f) + ê = 2 < a.
Mais alors, pour tout x de InA, l est un intervalle ouvert contenant x,
donc wx(f)
w(f, InA) < a : on a InA c (A - Go:) qui est donc ouvert comme
voisinage de chacun de ses points. . Quel est le lien avec l'intégrale
de Darboux? Nous y venons, patience.
THÉoRÈl\Œ 8.58. - Soit f bornée de [a, b] dans IR. Elle est Darboux
integrable sur [a, b] si et seulement si, 'if ê > 0, 'if a > 0, il existe une
famille q finie d'intervalles ouverts] Ci, di [, i = 1, . . . , q, tels que L (di
- Ci)
ê et i=l
q Go: = {x E [a, b]; wx(f)
êa o
8j(d) - 8j(d) =
n -1; W([Xi,Xi+I])
a}. Si i fJ 10:, l'oscillation de f sur [Xi, Xi+l] est W([Xi, Xi+l]) < a. Mais
alors, si X E]Xi, Xi+l [, X est intérieur à [Xi, Xi+l] donc wx(f)
W([Xi, Xi+l]) < a, donc ]Xi, Xi+l [nGo: = 0, avec Go: = {x E [a, b] ;
wx(f)
a},
1) et n £
£'. i=l i=l On peut supposer les [Ci, di] disjoints, car si par exemple
[Ci, di] n [Ci" di'] =1= 0, [Ci, di] U [Ci" di'] est un intervalle (union de
connexes d'intersection non vide), c'est [u, v] avec u = inf (Ci, Ci') et
v = sup (di, di')1 et si on remplace ]Ci, di[ et ] ci' , di" [ par ]u, v[ les
conditions restent vérifiées car ]Ci, di[U]Ci" di' [C]u, v[ et (v - u)
(di - Ci) + (di' - Ci'). (Attention la condition d'intersection porte sur les
segments). On suppose alors l'indexation telle que CI < dl < C2 < d2
< ... < C q < d q . Si a < CI, on pose 10 = [a, CI]; puis Il = [dl, C2],...,
Iq-l = [dq-l, C q ], et si d q < b, Iq = [d q , b]. (Si CI
a, 10 n'existe pas, si d q
a + a, pour j = 0, 1, . . . , n( k) - 1.
l]' soit un [Ci, d.J On peut donc, (accrochez-vous bien), regrouper les
termes de 8f(d) - sf(d) en les (di - Ci)w([Ci, di]) et les n(k)-l n(k)-l L
(Y)
l - y)k») w ([y)k), Y)
l])
On a donc
Les Ik étant disjoints, et l'oscillation de f sur [Ci, di] majorée par celle
de f sur [a, b], notée w([a, b]), on a finalement
q 8f(d) - sf(d)
(Si vous ne savez plus qui est e', allez voir le début de la
réciproque.). Mais alors, 'fJ > 0 étant donné, si au départ on prend a
4(b
a) et r/
2 w(
, b)) , on conclut à l'existence de d subdivision de [a, b] telle que
8f(d) - sf(d)
J'ai bien cru ne pas le terminer celui-là, d'autant que l'un de mes fils
écoute une musique de sauvage en ce moment, ce qui ne facilite
pas la concentration.
é. j=l j=l
2n.
Intégrale de Riemann 301
1 1 2 2q+ 1 1 1- - 2
2n+1 = ê. . n=O
Al = ]
[.
A2 = ]
[U]:'
[U]
,:[.
) no <
EXERCICES
1. Soit J intégrable sur [a, b], > 0 sur [a, b], telle que l b J = O. 1
Construire des segments emboîtés [an, b n ] tels que f(x)
0:
+oo que la série des (-l)n an converge. Trouver une relation du type
an = l(n)a n -1 + g(n), où 1 et 9 sont des fonctions rationnelles. 2
Montrer que an rv -. n
6. Soit cp E CO([a, b], IR+.) ayant un maximum unique sur [a, b], et
1 E CO([a, b], IR). . l b cpn J Trouver n
oo Un avec Un = l b . cpn a
9.
Soit 1 : [0, 1]
10.
Soit ln = rI t n dt. Déterminer lim ln, puis lim (nln). h V 1+t n n-++oo
n-++oo
13. Soit 1 : IR
14. Soit Ea,{3 = {I E CI ([O, 1], IR), I{O) = et, 1(1) = ,B} et 1 1 , 1(/) =
1 2 {t)dt. Déterminer Inf {I{/), 1 E Ea {3}. ° '
15. Soit 1 ECO{[O, 1], IR) et E = {u E CO([O, 1], [0, 1]), u(O) =0, u(l)
= 1}. Calculer sup {1 1IJ (U(t))!dt; u E E}. 16. Soit Un l'ensemble des
polynômes unitaires de degré n, à coefficients réels. {I l p2(t)dt }
Montrer que inf ; P E Un est atteint pour P pro- -1 V I - t 2 . portionnel
au polynôme Pn défini par Pn(cos8) = cosn8, (po- lynômes de
TchebicheO.
IR continue, et cp : IR
1 1 (cpof) (t)dt.
) +5P(V)].
19.
20.
21.
22.
23.
24.
Soit J E Co([O, 1], [a, b]) où a < 0 < b, telle que fol J = O. Montrer
que fol J2
-ab.
Soit E = {f E C I ( [0, 1],
SOLUTIONS
01 implique o
Sj(d) - l
Sj(d) - sj(d)
êl, d'où 0
Sj(d)
1 sur [al,bl].
a2, on ait 0
Sf(d)
1, a2
,..., ak
ce qui donnera bk - a k
x
0, 1]] devient:
0, x-y l X -(-y) l x+(-y) - f( -y)f(x) = g(t)dt = - g(t)dt. x+( -y) x-( -y) Si -y
0
y, on doit établir - f( -x)f(y) = 9 x-y l -x+y j x+y j x+y soit - f( -x)f(y) =
g+ 9 = g, (toujours 9 impaire) x-y -x+y -x+y et on est ramené au cas
précédent en inversant x et y. On traiterait de même le cas de x et y
y et 9 Ix-yi
sin 1I"t
Un
n + 2) un ) = 0 n
+oo n
On a Un = t uk = 1 1 ( t tk ) sin 7rt dt = 11 (1
l- - t
l- t- sin 7rt . . t
d'où n!!
oo Un = f: Uk - 11 S;
7r: dt, (ce qui donne directement la k=O 0 convergence de la série
des Uk).
, donc u décroit 1 AlI 3 sur [0, 2] et croIt sur [2' 1], avec u(O) = u(l) =
1 et u( 2) = 4' Comme
u(t)
1, on a u n + 1 (t)
un(t), donc a n +1
1 - ê} est un u(c) avec c;/= 0 et;/= 1 d'où 0 < u(c) < 1; (en fait c = ê
ou 1 - ê). Mais alors
l ê l 1-ê 1 1 o
an
an
2ê + (1 - 2ê)b n ,
comme b E [0, 1[, le majorant tend vers 2ê si n tend vers l'infini, il
devient inférieur à 3ê si n assez grand d'où Hm an = O. n
, (parabole).
. 1 f-! [ 1 1 2 ] n SOIt 8 = 2- t ,a n = h 1- (2 - 8) + 4 - 8 +8 (-
ds),ouencore
0 parties :
an-1)'
2n) a n -1 + 1 : 2n . On repart de an = 21 1 / 2 (
+ 8 2 ) n ds, on pose t =
+ 8 2 , d'où, avec !:-3 dt fI t n S
0, s = yt - 4' ds = R et an = 2 J
+ JOt Jt
an J
1 1 t n dt = 1 1 1 tndt = 1 - an+! Ot Jt
Jc n
Ot (n+ I) Jen f
+oo J
3 4 t -- 4 J en
soit proche de J 1
=
, on aura
1 - a n + 1 (n+1) Jc n
proche de 2,
+oo n
x hlf" (t)ldt = h x 1 . If" (t) Idt. Faire intervenir le carré de fil, c'est...
Cauchy Schwarz:
( +h ) 1/2 ( +h ) 1/2 If(x+h)-f(x)-hJ'(x)l
1, on aura x (f") 2
1J'(x)1
v'hM + If(x + h
- f(x)l .
+oo x
+oo
314 Topologie, Analyse réelle
xQ,
If(x + h) - f(x)1
+oo
2 d'où cp(x)
cp(c) - 2 - 2 On a alors :
Puis
IV cpne:
i. b cpn
e:;
et
211fllooM n(b - a) fb n
fVl n J a cp J UI cp
n
21lflloo(b - a)
(VI - UI)
M'
(M
MI )
Comme M2!:
no IUn - 1 ( c) 1
+oo
7.
Supposons que 1 admette exactement r zéros où elle change de
signe, sur ]a, b[, notés al, a2, . . . , ar, avec r
8.
Comme lim
!'(À k ) = 1 1 !,(x)dx = 1(1) - I{O) =
- 1 on n
+oo n
n 1 Comme lim .!. '" l' (>\k) = { l' (x)dx = 1(1) - 1(0), on a finale- n
+oo n
+oo
10. S'il Y a une logique dans ce texte, on doit s'attendre à trouver
Hm ln = 0, n
t n => 0
ln
1 1 2 . donc ln ln - 2v2 + 21
+oo
Intégrale de Riemann 317
n.
(l-
Arcsin(sint).(1+tg2
)dt+
la ArCsin(sint).(1+tg2
)dt, "2" mais, sur [0, ; ], Arcsin (sin t) = t, alors que sur [ ; , 2; ] Arcsin
(sin t) = 7r - t, d'où
1 (1 7r /2 t 1 ¥ 7r - t ) 1=2" t dt + t dt . o cos 2 2"
cos 2 2"
J sin! 2ttg
-2
t 2t tg 2" +
(2
12.
nn
= Un - r f(t) dt. On a 11 t 11 t
, quantité qui tend vers 0 quand n tend n vers l'infini. Puis t ---+ t 1 / n
- 1 est croissante sur [1, (1 +
) n] de 0 à
(( 1 +
r - 1) IIglloo
(e - 1
"gI00 :
A => If(x)1
u(A) = 2
f À f(x)eiXdx = 2
on a 2
f A f(x)eixdx
1 j ( ) ix 1 ( A)
et 2À f x e dx
2À 2 À - ê ';;:: ê, [-À,À]-[-A,A]
14.
15.
16.
g(t) = ({3 - a)t + a est telle que g(O) = a, g(l) = {3, elle est de classe
el, donc 9 E Eo:,{3 et Inf {1(/); 1 E Eo:,{3}
l(g). 1(g) = 1 1 (/3 - 0)2 = (/3 - 0)2 , l'inf est (/3 - 0)2, il est atteint.
, XQ) ; (1 -
,1-
] d'où
1 1 11 0 Uni;;?; J:-
I/(un(t))1 dt = h.1-
11/1100 = (1 -
) 11/1100 n n
d'où (1 -
) 1111100
sup {1 1 11 0 ulj U E E}
iksinklJcosn-klJ ) / k=O = c
cosnO - c
+c
+c
+...=2n-1.
Les Pk, (0
+tÀ
<.p(X3) - <.p(Xl) . X2 - Xl X3 - Xl
<P(X3) - <P(X2), relation que l'on divise par t(X3 - Xl) = X3 - X2,
(quantité positive) d'où
<P(X3) - <p(Xl)
d'où a fortiori
<P(X2) - <p(Xl)
Pour X2 fixé, si X3 tend vers xt, tp(X3) - tp(X2) décroît, est minoré,
donc X3 - X2 Hm <P(X3) - <P(X2) existe : <P est dérivable à droite
en X2, d'où la X3-+ x t X3 - X2 continuité à droite. Mais de même on
justifierait que X
<p(x) - <P(X2) est croissante sur X-X2 ] - 00, X2 [, majorée, d'où <p
dérivable à gauche en X2 donc continue à gauche. Venons-en à
l'exercice. 1 n-l On a 1 j(t)dt = Hm .!.
<p (1 1 j(t)
t ) = Hm <p ( !
Hm .!.
1 1 (tp 0 j)(t)dt.
18. Par linéarité de l'intégrale, on vérifie la relation pour P( ) - 1 2 3 4
5 0 _ 1 _ 1 t - , t, t , t , t , t. n a u + v - et uv - 10 . P(t) = 1: 1 1 P = 1; 1
(5(P(U)+P(V))+8P(
)) = 1
2 2 1 1 2 1 4 2 2 Oru +v =u--+v--=(u+v)--=l--=-=u +v 10 10 10 5 5 .
On aura besoin de u 3 + v 3 , u 4 + v 4 et u 5 + v 5 . Commeu 3 =
u(u 2 ) = u(u-
) = u2_
onau 3 +v 3 = u 2 +v 2 _ u + v 10 10 10 . 3 3 4 1 7 SOIt u + v = - - - =
- 5 10 10 . u 2 v 2 1 Puis u 4 = u 3 - - (v 4 = v 3 - -)
=1
(5( :
)+
) = 118 (
19. Quand je vois un carré, tel le taureau sur le rouge, je fonce sur
Cauchy Schwarz... et bien non, pas ici. Comme a
f(t)
b, on a (f(t) - b) (f(t) - a)
0 et comme 1 1 f = 0, il reste 1 1 f2
-ab.
20.
1 1 If - 1'1 = 1 1 etlg'(t)ldt
1 1Ig '(t)ldt
soit finalement !.
[1 If - 1'1 : on a !.
[11[1t1[
1 ln
11/1100
( 1 ) lIn IIflloo - 2e
1 fn
Ilflloo
Log (f(x)) est bornée et atteint ses bornes, notées a et b, donc, 'fin E
N*, (f(x))l/n = e*Log f(x) avec
Logf(x))
Log f(x)) dx
2:2 1 1 (Log 2 f(x)) dx. Comme 1 1 Log 2 f(x)dx est une constante
par rapport à n, on a 1 1 (J(x))l j n dx = 1 +
1 1 Log (J(x)) dx + 0 (
2).
1 1 Logf(x)dx +0 (
2 ) ) = 11LOg(J(X))dx+0(
23. TI est clair que la suite des an est décroissante, minorée par 0
donc conver- gente. 1 - t n + 1 Pour t =1= 1, 1 + t + . . . + t n = 1 '
expression qui tend vers n + 1 si -t t tend vers 1, (donc qui reste
valable par continuité). 1 1 1-t 1-t Mais alors an = +1 dt, or si t < 1,
Hm 1 +1 = 1-t, on 1 - t n n-++oo - t n forme donc an - J.1 (1 - t)dt =
an -
. On a :
1 1 1 l , an - 2 = 0 (1 - t) ( 1 _ t n +1 - 1) dt 1 1 1 1 n+1 = 1 - t t n + 1
dt = t dt. o 1 - t n +1 ( ) 0 1 + t + . . . t n
1 1 , .. 1 n+ 1 1 . 1 Dou 0
an - _ 2
t dt = 2 et hm an = _ 2 . o n + n-++oo Pour
t[01[1-(1_t).1E,,1+t+...+tn-1_tn+1_(
i(n+1) t(p+1)(n+1) ) - (1 - t)
t + 1 _ t n + 1 . i=O
Donc:
_ P 1 1 i(n+1) 1 1 (1 - t)t(p+1)(n+1) an -
(1 - t)t + +1 dt.
1 - t n i=O 0 0
On a
1 1 t(p+1)(n+1)dt
,o
soit 0
Vp,n
Quant à
d'où, comme an = up,n + vp,n pour tout p, que vp,n tend vers 0 et
que la série des (i(n + 1) + 1)I(i(n + 1) + 2) converge, (n fixé) on a
00 1
1 an = 2 +
00 1 1
1 Avec an = _ 2 + b n , on a b n = ( )2
1 2 . n+l ( . )( . ) i=l z + n + 1 z + n + 1 Mais sur [0, +oo[ la série de
fonctions des C )
oo ( f: (i+ n
I)I(i+ n
IJ = f:i; = 7r:
1 7r 2 ( 1 ) et finalement an = 2 + 6n 2 + 0 n 2 .
If'(x) - f'{l)1
oo n+2 + n+2
no
2l1f'llooa n + 2
ê, donc \ln
2e 2 . o n+ n+
) n + 1 n + 1 n + 2 n 2 d'où an = 1(1) -
(1'(1) + 1(1)) + 0 (
).nnn
(Attention à développer 1 1 ). n+
CHAPITRE 9
1, t
ta: est continue sur [1, x], donc intégrable, 1 Xdt 1 ( 1 ) l Xdt et - = 1
-1 - 1 pour a =1= 1, alors que - = Logx, 1 ta: - a xa: 1 t (pour a = 1);
et on voit bien que lim (X dt existe si et seulement si x-++oo JI ta: a>
1. Cet exemple des intégrales dites de Riemann sera fondamental
pour l'étude des critères de convergence.
THÉORÈME 9.3. - L'ensemble E des fonctions intégrables sur [a,
+oo[ est un espace vectoriel réel et l'application J.L de E dans IR qui
à f associe 1 +00 J.LU) = a J est une forme linéaire positive sur E.
Nous allons, en utilisant les propriétés de corps ordonné sur IR, éta-
blir des critères de comparaison, puis des critères de convergence
pour les fonctions à valeurs positives. L'utilisation de l'aspect
complet de R per- mettra d'obtenir des résultats dans le cas général.
Cette démarche sera employée lors de l'étude des séries, (chapitre
Il, tome 3).
a}). . x-++oo
a. Si on a 0
f(t)
a, F(x) = lX J
G(x) = lX g, donc la conver- gence de 1+ 00 9 implique G bornée
d'où F bornée d'où la convergence de 1+ 00 J. (Le deuxième résultat
s'en déduit par contraposition). .
a, af(t)
g(t)
-A, À - ê
g(x)
f(x)
LEMME 9.8. - Soit f définie sur [a, +oo[ intégrable sur tout [a, x] pour
1 +00 (+oo x
a.
1 elle diverge.
a). S'il existe et > 1 tel que Hm ta: f (t) = 0 alors f converge; t-++oo a
et s'il existe et
a tel que t
A donne tOI J( t)
e soit J( t)
' avec CI! > 1 donc le critère 9.5 s'applique; il en est de même dans
le 2 e cas car pour B > 0 fixé, (3A
a), (t
A) => (f(t)
). avec CI!
(3A),(t
A) => (
l+e(t)
0, 2 g (t)
f(t)
2 g (t) pour t
B) => (le(t)1
B, et x'
x on aura donc
1J
(1 + 71) 1 9
9.12.
(1 - 71) 1+ 00 9
1+ 00 J
B, on aura
(1 - 71) f: 9
f: J
(1 + 71) f: g,
soit encore
(1 - 71) [lX 9 - l B g]
lX J - l B J
(1 + 71) [lX 9 - l B g] ,
d'où
(1 - 71) [lX 9 - l B g] + l B J
lX J
tel que x
C => 1 - 21]
lX J lX 9
in:finiments grands.
a.
Uexistence de la limite, quand x tend vers +00 de lX J, va se traduire
par le critère de Cauchy, puisque l'on travaille dans IR complet. On a
donc, en appliquant le critère de Cauchy, (voir 4.100), le théorème
suivant.
a), '<IX
A, '<IX'
A, [ J(t)dt
e.
X, [ J
e, d'où a fortiori [ J
[ IJI
X'
A implique 9
M, X'
B => t-++oo o
J(X')
; si on prend X
X'
- (pour et > 0) ta: X" tend vers 0 en décroissant, et que f (cos ou sin)
est majoré par 2. Si lx' et
f _ _ 4" sin t dt
Soit f définie de [a, b[ dans IR, intégrable sur chaque [a, x] C [a, b[,
ce qui équivaut, par la relation de Chasles à dire que f est intégrable
sur tout [u, v] C [a, b[.
g(t)
positive, intégrable sur tout [a, x] de [a, b[. S'il existe a tel que Hm (b
- t)O f(t) existe et soit non nulle, t---+-b- alors si 0: < 1, lb J converge,
mais si 0:
1 elle diverge.
REMARQUE 9.24. - S'il existe a < 1 tel que lim (b - t)O f(t) = 0 alors
t---+-b- l b J converge, J étant supposée à valeurs positives. S'il
existe a
2, on a \
d'où n
+oo ê =
), 3xQ,x
XQ =} J(x)
mais alors '<IX
Xl tels que [ J = [ J
+oo
] 1 1 1 1 [ 2P - p. 2P ' 2P + p. 2P , (p
3),
, 2 P ) et (
+ p \p , 0) .
pUIS on a
soit à
avoir l b J converge, J définie sur [a, b[, (ou la, b]), sans que
] 1 1 1 1 [ 2P - p. 2 2 p' 2P + p' 2 2 p ,
(2
- P'
2P , 0) j (
, P . 2 P ); (
+ P'
2P , 0 ) .
d=}O
lx J
n tel que a + p
i d ( b - a ) ( b - a ) T(n)= a J- d-(a+p
) J a+(p+1) n
b-a ( b-a ) -
f a+k k=l n n
et
r b ( b - a ) ( b - a ) U(n) = id J - a + (p + 1) n - d J a + (p + 1) n L n b-
a ( b-a ) - f a+k . J n n k=p+2
Donc au même ê > 0, (qui a servi pour fixer d) on associe no, 'Vn
no, IU(n)1
J (a + k b: a ) [ b - a b - a ] sur a + (k - 1) n ' a + k n 1 a + k b - a ( b )
( b ) donc n f - - a . f a + k - a
0 si k
1, et on a a+(k-1) b
0, a+p
no, 18(n)1
2ê, c'est donc que
Comme vous le voyez, c'est très intuitif! Comme h" (c) < 0, h" reste
localement négative, (continuité) donc h' est localement
décroissante, s'annule en c, elle est donc > 0 pour x < c; puis < 0
pour x > c : la fonction h est croissante pour x < c, décroissante
ensuite, et lorsque t tend vers +00, ce maximum de h en c va être
primordial. Comme t va tendre vers +00, on peut imposer t > 1. On a
alors:
\2"
g(x)
(1 + À)g(c) et h"(
h"(
(1 + À)(x - c)2 2 + h(c) :::;; h(x) :::;; (1- À)(x - c)2 2 + h(c).
g(x)eth(x)
(1 + À)g(c)e th (c)e(l-À)t(x-c) 2
dx en posant
u = (x - c)
On a:
(C) t 2 l C + 6 ) e- u du
"(C) 0 c - t 2
{+oo 2 Jo e- u du
(o J -ü +>.) h'
(c) t 2 Jo e- u du Hm 0 = 1 t
+oo .Ji 2
donc, avec le même
to =? 0 e du
(1 - À)2'
to :
9.33.
g( x ) e t h x dx v 1+À
"(c) 2
c.-t2
"(C) 0 ' - t 2
r+ oo e- u2 du = vn Jo 2
quand t tend vers +00, donc cette intégrale est rendue inférieure à
vn . (1 + À) 2 pour t assez grand, et on obtIent finalement, pour À
dans ]0,1[, un 8 > 0 et un t1 > 0 tels que t
t1 ::::}
n l c + 8 g( c ) e t h(c)
Passons à [c + 8, b[
Comme h décroît sur [c, b[, on a h(x)
(t-1)(h(c)-J-L)+h(x) et eth(x)
e h (x)e(t-1)h(c)e-(t-1)j.t donc
Ig(x )e t h(x) 1
d'où
1 Comme pour J.L > 0, e-(t-l)1L est infiniment petit par rapport à y't'
cette majoration de I b g(x)éh(x)dx en 0 (eth(c)e-(t-l)lL) montre c+8 l
c + 8 que cette intégrale est négligeable par rapport à c g(x)éh(x) qui
elle s'encadre par des fonctions en et h(c)
.
REMARQUE 9.36. - Les bornes a et b peuvent fort bien être -00 et
+00 : elles n'ont fait que de la figuration dans ce calcul, puisque la
présence de la fonction Ig(x) leh(x) d'intégrale impropre convergente
sur ]a, b[ a permis de les effacer. Avec ce résultat très... technique,
j'achève cette étude des intégrales impropres. Il resterait à parler
des fonctions définies par des intégrales, mais je préfère le faire
dans le cadre des fonctions réglées, après l'étude des espaces
fonctionnels. A bientôt.
EXERCICES
1.
2.
3.
Soit f E CO(IR, IR) telle que Hm f(x) = l et Hm f(x) = l'. x-++oo x-+-oo
1 +00 Existence et calcul de -00 (f(x + 1) - J(x - 1)) dx.
4.
Soit f E C 2 (IR, IR) telle que fil soit bornée, et que 1 +00 -00 IJ(x + t)
- J(x)ldx existe pour tout t réel, et soit o(t) au voisinage de O. Que
dire de f?
5.
6.
Soit a E]O, 1[, xo > 1, f E CO([XO, +00[, IR+) On suppose que, pour
tout x
XO, on a 2xf(x 2 )
352
10.
n.
12.
13.
14.
15.
Topologie, Analyse réelle
8.
9.
1 +00 tInt 16. Nature de (2) dt, (a > 0). Calcul pour a = 1,2,3. o l+t Q
17.
19.
20.
SOLUTIONS
1.
5(1 - t) n 1 J I dt 1 [ 1/2 ] 1 on a Un
- = - -2(1 - t) J5 1-
vT=1 J5 1-
= -00, Un devient
1 +ex:> , La relation II) donne alors: f 2 diverge {::} lim f f' = +00, en o
x
constante> 0), mais alors 2f f' = 0 ne (+ex:> , tend plus vers l'infini.
C'est donc que Jo f 2 converge.
3. Soit ê > 0,
A > 0, 'v'x
A, l - ê
f(x)
l + ê et V' x
- A, l' - ê
f (x)
l' + ê. On prend X
-A - 1 et Y
A + 1, alors
j y l Y+l j Y-l (f(x + 1) - f(x - 1)) dx = f(t)dt - f(t)dt X X+l X-l l Y+1 j X+l =
f(t)dt - f(t)dt Y-l X-l l Y + 1 = (f(t) - l + l)dt Y-l j X+l - (f(t) - l' + l') dt X-l
4. Pour t =1= 0,
d'où l'encadrement
f(x + t) - f(x)
0 pour a < b d'où en fait f(b) = f(a) pour a < b, soit f constante.
5. Une fonction continue périodique est bornée sur IR, (1lflloo est le
sup des If(x)l; x E [0,1]), comme Hm t 2 e- Àt llfll00 = 0 pour À > 0,
l'intégrale t-lo+OO impropre converge. En particulier
Jo k=O
d'où
F(À) = À +
(À) (1 1 f(s)ds
1 puisque -OÀs
af(t) donc l x
2tf(t2)dt :::;; a lX
f(t)dt. XQ JXQ
l Xb22 ) l X
f(s)ds
a f(t)dt. x6 XQ
lX
2n+1) l x
Un = f(s)ds
an f(t)dt, x
2n) XO
af(t), on a
lX
2n+1) l x
2n+1) l X
2tf(t 2 )dt
a f(t)dt
a . an f(t)dt. (2 n ) (2 n ) Xo Xo XO
lX
Uk = f (2 n )
+oo n
+oo
7. Pour a
y on a
(l Y tl(t)!'(t)dt) 2
t 2 f2 ( t) , et t
(X f2estcroissante x
XQ
xf2(x)
l' d'où x2 f2(x)
+oo .
+oo Q Q
admet une racine double .Ào, c'est encore qu'il existe .Ào tel que
0, .Àotf(t) + f' (t) = 0, équation différentielle linéaire qui sur ]0, +oo[
admet un espace de solutions de dimension 1, / 2 t 2 2 données par
f(t) = j.Le->"OT, avec .Ào > 0, (pour que f converge). Or on vérifie
que pour tout CI! < 0, (ici CI! = -
8.
_t 2 _ 1 2 En +00, f(t) = e
9.
{ 1 ln t de l = Jo 1 _ t dt.
g(t) = I tln t est continue sur ]0,1[, prolongeable par -t continuité sur
[0,1] car Hm g(t) = 0 et Hm g(t) = -1, donc 9 est t-+O+ t-+ I - bornée
et
r 1 g(t)tndt
1 1-£2
1 Or
11
1f2 12.
( l-X )
1 10. Si Q
[0,1], f(x) = est définie continue sur ]0,1], x X-Q 1 f(x) t'V - Co en 0+
donc l'intégrale, impropre en 0, converge. QyX
. l-x
d'où
+00
7r (
362
n.
e 2x La fonction x
Il vient :
2tdt 1
2k 1
dt _ (2k+l)7r 7r [ 2 3k ]
Vk
soit vk
e 2 (k+l)7r { O
e 2 (k+l)7r 7r 3
[ Log (1 + : e3(k+
)'Ir s) ] O
12. Si x = 0, l'Ir Log (1 )dt = 0 existe. Pour x i= 0, mais avec Ixl < 1,
cos t = _.!. est impossible, donc la fonction x t
1 + x cos t, continue, ne s'annule pas sur [0, 7r], elle vaut 1 + x > 0
en t = 0, elle reste supérieure à sa borne inférieure qui, étant atteinte
est strictement positive, donc f(x) = l'Ir Log (1 + xcos t)dt existe sur ] -
1, 1[. Pour x = -1, l'Ir Log (1 - cos)dt est impropre en 0, mais
convergente car t 2 Hm vtLog (1 - cos t) = 0, (1 - cos t '" _ 2 ). t
Log (1 + xcos t) est continue sur [-1, 1] x [-a, a], 0 < a < 1;
existe et est continue sur [-1, 1] x [-a, a], . , 1 cos t on peut dénver f
et f (x) = 'Ir 1 dt, valable sur [-a, a], Va de o + xcost ]0, 1[, donc sur ] -
1, 1[. La c
angement de variable u = tg
On a
x (x + h - t)lf" (t)ldt,
d'où
car 0
x+h-t
h (l X +\)
(l X + h (fll)2)
v M pour x
1J'(x)1
v'hVM + f(x + h
- f(x) .
Soit € > a, on fixe h E]a, 1[ tel que v'h../M
, on a alors, \.J
1f'()1
+ f (x + h) - f (x) vX 7 XO, X
2h
Xl => h
Xl, If'(x)1
A, If(u)1
u If(t) - f(u)ldt
et £; et If(u)1
15.
. 1 La fonctIon f : t
3 est positive continue sur [0, +oo[ (1 + t 2 1 sin t 1 ) '2' donc par
croissance de X -v-+ F(X) = lX f(t)dt, on aura convergence de
l'intégrale si et seulement si Hm F ( n 7r + 7r 2 ) existe, soit encore si
la série n-++oo des
l k7r+
dt uk = 3 k7r-
converge, (k
ds Uk = y 3 ' -
Isl
; , Isinsl
sin(}k = (k
)a donc
1
1 ( 7r 1 )
1 d'où 1 3
'Ir ; 3 + 2 Arcsin (k
16.
.C
e on peut choisir et E] 1,
[ il Y a finalement convergence.
. t ln t La fonctIon t
f(t) = ( 2) est prolonge able par continuité en 0, l+t 0: (avec f(O) = 0).
Vers +00, elle devient positive, équivalente à t;:
+ ln 1 + £ ) é--+O+ 8 (1 + £)2 1 + £ £
car lim ln 1 U = O. U
+OO + u
1, on a J(n h)
J(t)
l nh+h j nh J
hJ(nh)
J, ./ n h (n-l)h
{(N+l)h N {N h (+oo Jo f
L hf(nh)
Jo f + hf(O)
hf(O) + Jo f. o n=O 0 0
S(h)
Jo f+hf(O)
(+oo d'où 0
S(h) - Jo f
hf(O), et la conclusion
Hm ( f hh(nh) ) = [+00 f. h
O+ n=O Jo
18.
1 1 ( 1 ) g(x)= x - x+a + O x 3 - .! - .! 1 + 0 (
) - !!:... + 0 (
+oo -x -x
+oo X-a X
+oo X-a
X 0 - a, 1 Artg s - 2 1
19.
Les applications x
xf(x)f'(x) et x
lX xlf(x)f'(x)ldx
(lX x 2 /2(x)dx )
(lX f 2 dx )
(1+ 00 x 2 /2(x)dx )
(1+ 00 f2(x)dx )
0:
lX xf(x)J' (x)dx = [
f2(X)]: -
lX f2(x)dx =
f2(X) -
lX f2.
+ooh x
+oo
.!., on a 1
sin .!.cos x 1
X' L sinxdx
2.
sinx +
sinx(cos.!. - 1). yX yX x
/ +00 . On a convergence de s
CHAPITRE 10
Un (resp. U n +1
u.,J.
71JO
l-ê
u no
un
l, pour tout n de 1\1, mais alors \:Ik E 1\1, il existe n tel que k
<p(n) d'où Uk
u<p(n)
10.4.
U n +1 = f(u n ), pour n
o.
Le «si elle existe» vient de ce qu'il faut s'assurer que les Un calculés
restent dans le domaine de définition de f.. On suppose la fonction f
continue : une limite éventuelle l vérifie l'égalité l = f(l). C'est un point
fixe de f. Uétude des variations de la fonction f, permet en général,
de déter- mIner : soit des intervalles J tels que f (J) c J; soit des
intervalles K et L d'adhérences disjointes et tels que f(K) cLet f(L) c
K. Dans ce deuxième cas, si Uo E K U L, la suite diverge, car les
suites extraites des U2p et des U2p+1 sont l'une dans K l'autre dans
L, une limite éventuelle devrait être dans K n L = 0.
THÉORÈME 10.5.
10.7.
CÀ 2 + (d - a)À - b = O.
U n +1 - /3 u n +1 - a
aU n + b cun+d aU n + b cun+ d
Alors
(d + ac)2 da-bc
et la relation
1 2c 1 = + U n +1 - a a + d Un - a
, qui conduit à
2. C
U n +2 = f(U n +1,U n ).
F définie par
<p : (x, y)
d(OO) (<p(x, y), <p(x ' , y')) = sup (d(y, y'), d (f(y, x), f(y', x'))
fait intervenir d(y, y'). Mais dans certains cas <p 0 <p peut devenir
contrac- tante, (on a <p2(x, y) = (f(y, x), f(f(y, x), y)), donc avoir un
seul point fixe, dans ce cas les suite (W2n)nEN et (W2n+1)nEN
convergent vers ce point fixe, d'où la suite (W n ) aussi et finalement
la convergence de la suite initiale.
no Un
À + e et card {n; Un
À - e} est infini.
no Un
À - e et card {n; Un
À + e} est infini.
no, Un
nI, Un
À2 - e, d'où \:ln
sup (no, nI) : Un
À 1 + e < À2 - e
Un :
c'est absurde.
À-ê
Un
À + ê, donc Hm Un = À. n-++oo
no, Un
> 0, 3n1, Vn
nI, Un
Un
no, Un
3. Suite
récurrentes linéaires
10.17.
(1) (1) (2) (p) U n + 1 = Q11 un + Q12 U n +... + Q1 p U n (2) (1) (2)
(p) U n + 1 = Q21 U n + Q22 U n +... + Q2 p U n
10.19.
10.20. Il est facile de vérifier que les suites U vérifiant 10.19 forment
un sous-espace vectoriel £ de K N , espace vectoriel des suites à
valeurs dans K. En effet, si U et v sont dans £, À et
dans K, la suite w = Àu +
v de terme général W n = ÀU n +
) la relation vérifiée par les uk, (resp les Vk) et d'ajouter pour obtenir
la relation pour w. De plus la suite nulle est dans £. Pour i 'E {O, l
...,p - 1}, on note u(i), la suite vérifiant la relation 10.19 et dont les p
premiers termes sont nuls sauf celui d'indice i qui vaut 1.
10.21. L
famille des u(i) est une base de £. p-1 On a une famille libre car si L
Àku(k) = 0, le terme d'indice i
(2L (1) V n - U n +1 = V n + 1
(3L (2) V n - U n +2 = V n + 1
et
(p) (p-1) V n = U n + p -1 = V n + 1
On aura alors :
soit
4. Césaro and co
_l_
(Uk-l) V n -
1 . k=O n +
€ Or, '\I€ > 0, 3no, '\ln
no, Il Un -III
2 d'où
Ilv n -III
nL
+ k=no
n+l
€ +- 2
puisqu'il y a n - no + 1 fois le terme €/2. no-1 Comme le terme L (Uk
- l) est constant par rapport à n, le k=O majorant a pour limite € /2 si
n tend vers l'infini, il devient donc inférieur à € pour n assez grand,
finalement on a :
no), '\ln
€,
d'où le résultat.
Vn =
converge.
384 Topologie, Analyse réelle
Nous venons donc de voir que la convergence d'une suite vers une
limite l implique sa convergence au sens de Césaro, vers l. La
réciproque est fausse. Si on prend par exemple Un = (-l)n, on obtient
V2p = 2 1 et V2p+l = 0 d'où Hm V n = O. La suite U p + 1 n-++oo
converge au sens de Césaro vers 0, mais la suite U ne converge
pas. Signalons une sorte de réciproque, le théorème de Hardy.
+! - u
11 = IIUn+! - unll
ou encore à
d'où
q-1 (q - p)lIuqll
(q + 1)ll v q ll + (p + 1)lIv p ll + L (
i) A. k - p+1
q - 1, on a k + 1
Iluqll
no, Ilvnll
e2.
e + - - 1 A. q-p p
q-1
2e, soit 1 + e
no, ce qw se ra UI + e +e + e
386 Topologie, Analyse réelle
no tel que e
q-1
2e donc
q + p + 2 e = ( q + 1 + 2 ) e. q-p p p P 2 q p On a -
2, et -
2e + - = 1 + 2e, p p p d'où q + P + 2 e 2
(4 + 2e)e q-p et finalement Iluqll
Hm (V
+l - v
=À
Hm n-++oo
soit encore
1 1 On a donc (vn)Q:
1, Un E [-1,1]. Si U1
+l - u
+1 - u
= (sin Un)Q - u
= [U
(l - U6
+ o(u
))Q - u
]=u
(l -
- 1 + o(Un)2) l'V -
+Q si a #- O.
1 Si Q , -2, Hm (U n ; l - u n 2) = 3 ' à condition que les Un soient n-
++oo non nuls, donc que Ua fj. 1.7r. Dans ce cas, par Césaro on a :
Hm n-++oo
11u2-u2nan
1 3.
EXERCICES
1.
3.
4.
n 1 Un = L (n+p)O' p=l
n r II akak+2 n
moo (ak + 1)2 . k=l
UnUn+1 U n +2
1 n 10. Soit a
0, b > 0, déterminer Hm - II (a + bj)l/n. n-++oo n j=l n. Soit xQ > 0 et
la suite réelle donnée par la récurrence Xn X n + 1 = 1 + 2 . nX n
Déterminer Hm X n et donner un équivalent de Xn. n-++oo
14. Soit, a, b, c, d des entiers naturels; une suite Un est définie par ,
, a c . Pk la donnee de Uo = b ' Ul = d et, SI Uk = qk pour k < n, par
Pn-1 + Pn-2 Un : . , qn-1 + qn-2 Etudier la suite (un).
SOLUTIONS
pour tout n
1.
390 Topologie, Analyse réelle
On a un+! - Un =
(u;. - 2un + 1) =
(un - 1)2
1 on a UnO
1, alors U
o+1
2 donc uno + 1
nO, Un
na, Un
(u
2.
1)! - :! )) = n!
nte, égale à 1.
3.
= aein
- 1 k=l par 1 . (J 2 1 donc, multipliée par .!., cette somme tend vers 0
si n tend vers e
[!] { ae+i
+ a e-i
= a œ ae2i
+ a e-2i
= b,
et( -
+ i V; ) =b - ae -i
= ietv'3ei
'3" = -i a v'3e 3
)(b - aei
2 a. aJ3 2 ( a ) 2 3a 2 2 2 31al = b - 2 -
2 = b - 2 + 4 = b - ab + a
et, sauf erreur, la limite cherchée est
(a 2 + b 2 - ab)
4.
1 l n+k+l dx 1
l n+k+l dx 1 l n + k dx -
(pour k
1), et en sommant
1 2n + 1 dx 1 2n dx -
Un
-. X Q Q n+l n X
Si et = l, on a Log 2n + Il
Un
et
1 Cn +
Un
et
1 ( n L1 - 2a-l
a-l )
392 Topologie, Analyse réelle
un
Comme (1 +
) l-a 2a 1 _1 (1 + 2
) l-a = 1 - 2a 1 _1 + 0 (
Si X n = (E) et A =
o3414
14o34
3414o
Xo . (
).
) on a J2 = (
) donc A =
J+
p(
) p-l =
(
) tous calculs faits (et sauf erreur 000 111 toujours possible). D'où les
trois suites an, b n et Cn qui convergent vers 1 "3(a+b+c).
f"(ç), avec ç entre 0 et x, donc f"(ç) proche de fil (0) donc borné. , , ,2
On peut écrire Log (1 + J 2 ) = J 2 + J 4 aj,n, la famille des aj,n étant
n n n majorée en module par une constante A. n n Al l '"", l '"" .2 ors
Vn = n 2 L-i J + n 4 L-i J ajn. j=l j=l
8. Si UaUl U2 = 0, \ln
3, Un = 0; si Ua Ul U2 > 0, alors par récurrence, \ln E N, Un > 0; on
peut poser Vn = Logun ce qui ramène à une récurrence linéaire V n
+3 =
10.
a, avec (a, b, c)
solution de
Log Uo = a + b Logul = a +
COs(} +
Sin(} Log U2 = a +
cos 2(} +
sin 2(}. 1 . J2 1 Comme cos () = - v'3 et SIn () = v'3 ' on a COS 2() = -
"3 et sin 2(} = - 2
_2
c ! d'oùa=- 6 1Loguou
et Hm Un=(UoU
)1/6. n-..+oo
9.
(x) = 1 +2x +... +nxn-l est > 0 sur [0, +00[, donc fn croît de -1 à +00,
elle s'annule une seule fois en un an > 0; avec fn < 0 sur [0, an[,
puis> o. Comme fn+I(X) = xn+l + fn(x) on a fn+l(an) = (an)n+l > 0,
c'est que an+l < an : la suite est strictement décroissante, minorée
par 0, donc convergente. Comme a2 < al = 1, on a \ln
2, an
n n l/n Soit Un =
II (a+bj)l/n = II ( a: b j ) . On sait que sila suite des j=l j=l Xn, (> 0), est
telle que Hm Xn+l =..\ existe, alors Hm (Xn)l/n = ..\, n-..+oo Xn
n-..+oo (voir la comparaison des critères de Cauchy et de d'Alembert
au chapitre 11 n 1 é . ) A .. II a + bj sur es snes. :vec ICI Xn = n' on a
j=l Xn+l _ nn ( b( 1) = 1 a + b(n - 1) Xn (n + 1)n+l a + n + (1 + !:. )n n
+1n
> 1 d'où xn+ l < Xn, donc la suite, décroissante minorée est
convergente vers une limite l
1 +x 2 , d'où 2X2 = 2x
1. On justifie par récurrence 1 +x I l'inégalité nXn
0 implique 1 + n X n Xn
.!
1 d'où 1 - Xn
) - n+(nXn)2
-, (on a nXn
12.
1, on a p=O
sin ka = Sk - Sk-l et
SIn 2 0: Sk = lm . = lm e
--r-
)a: e
a: - 1 2 . . 0:
SIn "2
soit
IUnl
( n-l ) 1 1 1 1 Isin%1 2n +
k+n - k+n+ 1
+oo
]) C [0,
].
].
14. On peut en fait définir deux suites d'entiers, (Pn) et (qn) par Po =
a, Pl = c; qO =,b, ql = d; et les relations Pn = Pn-l + Pn-2 et qn = qn-l
+ qn-2, on a
a alors Un = Pn . qn L'équation caractéristique, (de la récurrence
linéaire) est r 2 - r - 1 = 0 de . 1 :1: V5 ( ) 2 ( ' ' ) 2 raCInes 2 donc 3
0:, /3 ER, 0:, /3 E R tels que Pn = et C +2 V5 ) n + (3 C -2 V5 ) n _ , (
1 + V5 ) n /3 ' ( 1- V5 ) n et qn - 0: . 2 + 2 d " 1 . 1 . pn 0: ou lm Un =
lm - = ---,. n-..+oo n-..+oo qn 0: Les systèmes
x -00 -1 0 2 1 / 3 +00 J' (x) + - + +00 +00 +00 J(x) 0""""" " / ,;A1' -00
m >0
= (xn+ x
)Q -x
=x
[(1+ x
= 3, par Césaro on a n
+oo
lim n
+oo
X3 n - x3 0 - 3 d , ... "'" (3n) 1/3 - ou Xn - . n n
+oo
-3=x
)3 + 0 ( x1
). Comme Xn
(3n) 1/3, Wn
- 3n - x
Log n, le x
est négligeable et x
L 1/3 Xn = (3n)1/3 (1 + ;
n (1 + é n )) = (3n)1/3 (1 + L
n + 0 ( LO;n ))
Lexique
chaîne (entre a et b), 4.72 Chasles (relation de), 8.17, 8.26 compact,
2.1 compactifié, 2.30 complet, 4.83, 5.27 complété, 4.110
composante connexe, 3.15 connexe ( espace), 3.1 connexe (sous-
espace), 3.4 connexe par arcs, 3.28 continu, 3.11 continue, 1.31
continue (à droite, à gauche), 7.1 continuité partielle, 1.80 continuité
uniforme, 4.40 contractante, 4.103 corps ordonné, 5.14 corps valué,
5.21 convergence absolue (intégrales), 9.14 convergente (suite),
1.42 connexe (localement), 3.19 critère d'intégrabilité, 8.61
croissante (fonction), 7.9 croissante (suite), 10.1
Cantor (ensemble de), 8.63 Cauchy (critère de), 4.100 Cauchy (suite
de), 4.80 Cauchy Schwarz, 8.34 Césaro, 10.27
402 Lexique
écart, 4.6 espace métrique, 4.7 espace vectoriel normé, 6.2 extraite
(suite), 1.41
Laplace (méthode de), 9.31 Liebnitz (formule de), 7.21 limite (d'une
suite), 1.42 limite (pour un filtre), 1.59 limite inférieure, 10.12 limite
supérieure, 10.10 lipschitzienne, 4.55, 6.17 localement compact,
2.23 localement connexe, 3.19
négatif, 5.2 norme, 6.1 norme d'application linéaire con- tinue, 6.22
oscillation (en x), 8.51 oscillation (sur A), 8.49 ouvert, 1.1 ouvert
élémentaire, 1.71 ouverte (application), 1.37
pas (d'une subdivision), 8.2 point fixe (théorème du), 4.102 positif,
5.2 primitive, 8.39 projection canonique, 1.71 prolongement
(théorème du), 4.107 recouvrement ouvert, 2.2 règle des signes,
5.12, 5.16 Riemann (somme), 8.43 Riemann (théorème de), 8.44
Riemann intégrable, 8.45 Riesz (théorème de), 6.36 Rolle (théorème
de), 7.26, 7.27
Lexique 403
suite extraite, 1.41 Taylor Lagrange, 7.44 Taylor Lagrange avec reste
intégral, 7.45 Taylor Young, 7.46 topologique (espace), 1.1
192 FF
22409457 / B / 93