Memoire - Amani Paterne
Memoire - Amani Paterne
Memoire - Amani Paterne
UOB
B.P.570/BUKAVU
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
Dédicace
A vous très chers parents Mitima Nathalis et Anaclette Cirezi pour l’éducation, l’amour et le
sacrifice consentis.
A vous mes oncles, tantes pour vos conseils et tous mes proches pour vos encouragement,
prières et soutiens durant mon parcours académique.
A mon petit frère Mwanga Mitima Eric pour son courage à mon égard, à ma chère Irène
Masirika pour tes conseils, tes prières et encouragements.
Je dédie ce travail
Remerciements
Gloire à Dieu, le tout puissant et miséricordieux, qui a exaucé mon rêve et m’a donné force et
patience d’accomplir ce travail.
Mes remerciements les plus sincères accompagnés de mon profond respect vont au Professeur
Balezi Zihalirwa pour avoir dirigé ce travail.
J’envoie mes vifs remerciements à l’assistant Benjamin Ncangu, encadreur de ce travail, pour
des multiples orientations, conseils et encouragement pour accomplir ce dernier.
Une grande, sincère et profonde gratitude s’adresse à mes parents Mitima Nathalis et Anaclette
Cirezi pour tous les sacrifices consentis pour m’assurer l’instruction et l’éducation dès ma
venue au monde jusqu’aujourd’hui.
Mes sincères reconnaissant à mes oncles, tantes et à tous mes frères et sœurs pour leur soutien,
encouragement et leurs conseils.
Je remercie aussi tous ceux qui ne sont pas nommément cités, qu’ils trouvent ici l’expression
de mon profond sentiment de reconnaissance.
Résumé
Cette étude est une contribution à l’analyse des types d’occupation du sol et de la diversité
floristique ainsi que la biomasse aérienne de plantations (Eucalyptus globulus, Maesopsis
eminii et Grevillea robusta) dans le groupement d’Irhambi-katana, Territoire de Kabare,
Province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.
Ainsi, les données d’images satellites à très haute résolution (1m2 par pixel), couplées aux
enquêtes sur le terrain nous ont permis de comprendre avec précision les types d’occupation de
sol dans ce groupement. En outre, un des services écosystémiques fournis par les arbres a été
analysé, il s’agit de la séquestration de carbone des arbres en plantation.
L’analyse diamétrique a montré des structures atypiques et caractéristiques des plantations sous
aménagement, parfois des courbes en cloche ou en J inversé.
La biomasse aérienne ligneuse et par conséquent le carbone séquestré varie selon le stade de
croissance des plantations mais aussi selon leur système d’exploitation.
Mots clés : couvert végétal, occupation du sol, diversité, biomasse ligneuse aérienne, carbone
iv
Abstract
This research focuses on the analysis of land cover types and floristic diversity as well as above-
ground biomass of plantations (Eucalyptus globulus, Maesopsis eminii and Grevillea robusta)
in the Irhambi-katana grouping, Kabare Territory, South Kivu Province in the Democratic
Republic of Congo.
Therefore, high resolution satellite image data (1m2 per pixel), coupled with field surveys,
allowed us to understanding easily the land use patterns in this area. In addition, one of the
ecosystem services provided by trees was analysed, namely the carbon sequestration of planted
trees.
The analysis of the vegetation cover showed a high dominance of the field-fallow-grazing
mosaic occupying the largest area in the cluster (6491.79 ha or 64.92 km²). The survey results
also supported this observation by satellite imagery, indicating the dominance of fields over
other land uses in the Irhambi-Katana grouping.
For the estimation of floristic diversity and carbon sequestration, 15 plots were installed in three
types of plantations including Eucalyptus globulus, Maesopsis eminii and Grevillea robusta
Thus, 148 species were inventoried and distributed in different taxonomic groups including
Ferns, Gymnosperms and Angiosperms. These species were grouped into 127 genera, 54
families where Asteraceae, Fabaceae, Poaceae, Solanaceae, Rubiaceae, Malvaceae,
Acanthaceae, Cyperaceae and Lamiaceae were most represented.
Furthermore, the similarity between the different plantations was 47% based on presence-
absence data while it was 4% for abundance data.
Key words: vegetation cover, land use, diversity, above-ground woody biomass, carbon
v
ANNEXES ................................................................................................................................. a
Annexe 1. Questionnaire d’enquête ........................................................................................ b
Annexe 2. Liste floristique des espèces inventoriées ............................................................. d
Annexe 3. Abondance des espèces dans les relevés ................................................................ i
vii
Chapitre I. INTRODUCTION
I.1. Contexte général
L’anthropisation des paysages naturels commence avec l’apparition de l’Homme
et se poursuit suite aux activités de ce dernier (Burel & Baudry, 1999).
Sous l’influence des actions anthropiques, les transformations du paysage naturel
commencent souvent par une perforation ou dissection. Ceci augmente l’accessibilité aux
formations naturelles qui va déclencher la dynamique du paysage sans laquelle l’impact des
effets anthropiques sur le paysage serait limité (Bogaert et al., 2011a).
A cause de leur multifonctionnalité, les terres rurales sont destinées à plusieurs activités ou
fonctions. Elles peuvent servir d’implantation des villages, des champs, des pâturages, des
terres classées, des terres de production et des réserves protégés (Paulin, 2020). Sur les terres
vouées à la production, on retrouve diverses plantations d’arbres présentant un intérêt majeur
par la production de la biomasse ligneuse. Ces plantations sont majoritairement vouées à la
production papetière, à la restauration du paysage, production de bois de sciage et de bois
énergie (Francis, 2011). La biomasse ligneuse permet de lutter contre les effets négatifs des
gaz dit à effet de serre, à travers le stockage de carbone.
Le sol assure aux humains comme à tous les êtres vivants des services essentiels notamment
l’alimentation, le support de différentes activités ainsi que de la biodiversité ; il contribue à
recycler les déchets organiques, à réguler le cycle de l’eau, à réguler même le climat par sa
capacité à retenir le carbone (Fouard et al., 2020).
Les associations végétales évoluent dans le temps et des cycles naturels d’horizons variables
apportent des modifications importantes dans les écosystèmes (Chenot, 2018). En fonction des
perturbations qui peuvent être soit interne ou soit externes et des facteurs abiotiques, elles font
l’objet de succession végétale caractérisée par des pertes ou des gains d’espèces pouvant suivre
des trajectoires multiples (Chenot, 2018 ; Chang et Turner, 2019).
2
La pression anthropique est, en particulier, perçue comme une force motrice majeure de ces
processus de dégradation suite à l’abattage d’arbres, à la réduction ou à l’absence de périodes
de jachères, à la mise en culture des terres parfois marginales et à pentes très fortes jadis
réservées aux pâturages et au boisement, et à l’absence ou aux faibles apports en amendements
pour l’entretien et la restauration de la fertilité des sols (Okoba et Graaff, 2005 ; Nabahungu,
2012).
La province du Sud-Kivu et plus particulièrement le groupement d’Irhambi Katana, est
caractérisée par un contexte similaire à celui décrit ci-dessus. Différents rapports y font état
d’un niveau élevé de dégradation des sols (DSRP, 2006 ; Karamage et al., 2016).
I.2. Problématique
Les centres urbains tendent à transformer l’environnement en modifiant graduellement les
occupations et utilisations du sol. Ceci provoque une fragmentation et par conséquent un
isolement des écosystèmes naturels, qui n’existent plus qu’à l’état de vestiges anthropisés dans
le milieu.
Or, ce sont justement ces écosystèmes (semi-) naturels appelés espaces verts, lorsqu’on
s’intéresse à la trame urbaine qui se révèlent déterminants pour la provision de services
écosystémiques, pouvant être définis comme les services rendus aux populations humaines par
le fonctionnement naturel des écosystèmes (Costanza et al., 1997).
L’Etat colonial belge s’inquiétait du recule de la forêt dans le dorsal du Kivu suite au
défrichement agricole (CNKI, 1948). En outre, une enquête pédologique avait permis d’estimer
à plus de 10 000 ha les terres anciennement cultivées devenues improductives par l’effet de
l’érosion au Kivu (Tondeur, 1954).
Selon Bitijula & Lal, 1983, plus de 78% des producteurs de la zone du Kivu avaient déjà affirmé
que la culture continue, l’érosion accélérée du sol et la distribution irrégulière des précipitations
étaient les causes majeures de la dégradation des sols dans le Kivu.
3
La petite agriculture paysanne joue un rôle important pour satisfaire les besoins alimentaires
des ménages agricole s pauvres (Ellis, 2005). De ce fait, ce type de système de production
agricole est de plus en plus caractérisé par une surexploitation des ressources naturelles, base
de son fonctionnement, suite à la rapide croissance de la population rurale (Diao et al., 2010).
Au cours du temps, cette surexploitation mène à des phénomènes de dégradation des sols qui
conduisent à une diminution de leur productivité, compromettant la durabilité des systèmes de
production agricole (Lal, 1988).
Le changement d’utilisation des terres peut en quelque sorte induire à des pertes de carbone
dans le sol (Herfurth, 2015). La terre est une ressource vitale pour l’humanité, car son
exploitation permet de nourrir chaque jour les 6,5 milliards d’habitants de la planète. « La terre
est la ressource la plus précieuse du monde et pourtant elle n’est pas appréciée à sa juste valeur
» disait Edouard Saouma, ancien directeur général de la FAO.
La terre est à la base de tous les processus de perpétuation de la vie sur la planète, abritant une
grande partie de la biodiversité du globe. Grace à ses propriétés physiques, chimiques et
biologiques, elle constitue tout un ensemble de biens et services écosystémiques dont
l’humanité dépend pour sa survie. Il s’agit notamment des services d’approvisionnement, tels
que les aliments et l’eau, des services de régulation, tels que la régulation des crues et de la
sécheresse, des services d’appui, tels que la genèse du sol et le cycle éléments nutritifs, et des
services culturels tels que les loisirs et autres bienfaits spirituels et immatériels (OMS, 2005).
L’utilisation de la terre à des fins agricoles et sylvicoles contribue considérablement à la
prospérité mondiale, profitant à des milliards de personnes, dont un grand nombre vivant
essentiellement de l’agriculture et des produits forestiers (McIntyre et al., 2009).
Depuis plusieurs décennies, l’augmentation des besoins alimentaires a entrainé des besoins
accrus des populations rurales en terres fertiles à cause de la pression foncière liée à la
croissance démographique que connaissent les pays de l’Afrique. Au Benin, le problème de la
baisse de la fertilité des sols est une préoccupation aussi bien pour les agriculteurs qui se
heurtent au coût élevé des intrants que pour les chercheurs dont les travaux de recherche visaient
4
à maintenir ou restaurer la fertilité des sols dégradés pour une intensification de la production
agricole (Saidou et al., 2010).
A l’échelle locale, les sols du groupement d’Irhambi-katana subissent une dégradation continue
des terres dont l’ampleur n’est pas encore bien maitrisée. Par des pratiques agricoles moins
efficientes, on constate une dégradation des terres conduisant ainsi à la baisse de rendement
agricole de manière considérable par rapport aux années précédentes.
Les principales menaces sont les érosions des sols par l’eau, le vent ou le labour, la perte de
carbone organique et les déséquilibres nutritifs liés principalement au changement d’affectation
des sols (urbanisation, défrichement) ainsi qu’à l’intensification de l’agriculture et de la
déforestation (FAO et ITPS, 2015).
En outre, le manque d’étude préalable pour l’affectation des terres, pour les espèces d’arbres à
associer aux différents types d’occupation de sol et de monitoring des activités agricoles
constitue également un facteur de dégradation des sols observés dans ce groupement.
- Quels sont les différents types d’occupation de sol observés dans le groupement d’Irhambi
Katana ainsi que la surface couvert par chacun d’eux?
- Quels sont les facteurs déterminant la présence de différents types d’occupation de sol dans
ce groupement ?
- De quelle manière se présentent la diversité floristique ainsi que la biomasse ligneuse dans les
différentes plantations du milieu ?
I.4. Objectifs
I.4.1. Objectif général
L’objectif principal de ce travail est d’identifier les différents types d’occupations des terres et
les perceptions locales y afférentes ainsi que d’estimer la biomasse ligneuse aérienne dans les
arboretums du groupement d’Irhambi-Katana.
5
Les études menées au Burkina Faso sur la dynamique paysagère après les sécheresses des
années 1970-1980 ont été, la plupart du temps, prises en compte dans le grand ensemble
sahélien aux conditions environnementales très variées (Anyamba et Tucker, 2005; Hutchinson
et al., 2005 ; Mering et al., 2010) et sans grande description des modèles de récupération des
terres dégradées, ni de description de la nouvelle composition floristique des terres reverdies
(Brandit et al., 2014a).
Plusieurs travaux ont porté sur l’intervention des administrations publiques concernant
l’utilisation du sol comme celles présentant les différentes stratégies et leurs impacts (Bryant et
Russwurm, 1982 ; Furuseth et Pierce, 1982a, 1982b).
Thibodeau et al., (1986) ont constaté rapidement des effets bénéfique dans la région de
Montréal : ralentissement de l’utilisation des terres agricoles à des fins urbaines, augmentation
et renouveau de la production des terre en friche, conversion des terres abandonnées à
l'agriculture et amélioration dans l'investissement agricole.
Plusieurs auteurs (Ngongo et Sys, 1993 ; Ranst, 1995 ; Verdoodt et Ranst, 2003 ; Swaminathan,
2003 ; Mahinga et al., 2005) ont montré qu’une utilisation rationnelle et durable des terres peut
permettre à la communauté d’en tirer au maximum la satisfaction de ses besoins tout en
conservant leur capacité à rendre des services similaires aux générations futures.
La population adopte différentes pratiques en ce qui concerne l’utilisation des sols. En effet, ils
font succéder à chaque saison, aux cultures annuelles ou pluriannuelles déjà présentes sur leurs
7
parcelles, d’autres cultures qu’ils jugent adaptées à leurs besoins. (Heri-Kazi & Bieldders.,
2020).
La dégradation des terres proposée par la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la
Désertification (CNULCD) qui nous parait la mieux adaptée à notre contexte et selon laquelle:
la dégradation des terres désigne la diminution ou la disparition, de la productivité biologique
ou économique et de la complexité des terres cultivées non irriguées, des terres cultivées
irriguées, des parcours, des pâturages, des forêts ou des surfaces boisées du fait de l'utilisation
des terres ou d'un ou de plusieurs phénomènes. Selon le rapport de Nations Unis de 1994, ces
derniers sont dus aux activités anthropiques avec comme conséquences l'érosion des sols causée
par le vent et/ou l'eau, la détérioration des propriétés physiques, chimiques et biologiques ou
économiques des sols, et la disparition à long terme de la végétation naturelle.
Les savoirs endogènes d'aménagement des terres évoqués dans ce travail désignent l'ensemble
des connaissances et des pratiques locales ou traditionnelles utilisées par les populations dans
l'aménagement des terres pour la production agro-sylvopastorale (Berkes et al., 2000 ;
Nkoudou, 2015).
Les différents types forestiers pourraient avoir des caractéristiques pédologiques différentes.
On renseigne que la variabilité des facteurs pédologiques et de la typologie forestière ou dans
les plantations a un impact sur l’organisation de la diversité des arbres, ainsi que la productivité
de l’écosystème (Hardy and Sonké, 2004 ; Fayolle et al., 2014 ; Lisingo, 2016). L’estimation
de la biomasse ligneuse dans les plantations devait tenir compte de cette variabilité. La
biomasse ligneuse est un des réservoirs majeurs de carbone en forets tropical (GIEC, 2006).
Sur terrain, la biomasse des arbres est généralement estimée directement ou indirectement.
8
Cette végétation présente certains aspects particuliers en raison de l’altitude et des conditions
climatiques. Dans la partie Ouest, au Parc National de Kahuzi Biega (PNKB), nous retrouvons
non seulement la forêt des bambous mais aussi une forêt mixte avec certaines espèces à fruits
comestibles. Dans cette contrée, la végétation est dominée par des cultures telles que Phaseolus
vulgaris, Manihota esculenta, Zea mays, Glycine max, etc, mais aussi par des plantations
ligneuses d’Eucalyptus spp, Grevillea robusta, Cupressus lusitanica, Maesopsis eminii, etc.
ligneuses comme. Le relief du groupement de Bugorhe est issu de la dorsale de Graben Est
Africain marqué par des mouvements tectoniques qui avaient l'Afrique orientale et le fossé
d'effondrement dont le fond est volcanique.
III.1.4. Hydrographie
Le groupement d’Irhambi-Katana est irrigué par un réseau des rivières d’importantes
dimensions variées. La rivière Lwiro qui prend sa source dans le Parc National de Kahuzi Biega
(PNKB) loge le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN/Lwiro) et sépare le
groupement d’Irhambi-Katana et de Bougorhe. La rivière Choga qui prend sa source vers le
dipping tank de Katana, se situe dans la localité de Mwanda et nourrit la centrale
hydroélectrique du petit séminaire de Mugeri. La rivière Cirhanyobwa venant de Bunyakiri,
10
traverse le Buhavu et le Bushi. La rivière Nyabarongo, sépare les zones de santé de Kabare et
de Kalehe. Toutes ces rivières citées ci-dessus se jettent dans le lac Kivu.
Bugorhe est baigné par des rivières allant de l'Ouest à l'Est. Elles prennent leurs sources dans
les monts du Parc National de Kahuzi Biega et font partie du réseau hydrographique du lac
Kivu (Etat Civil, 2017). Il s'agit des rivières Langa et Lwiro qui sont dominantes.
III.1.5. Population
La présence d’un sol fertile et sa proximité avec le lac Kivu ont fait le groupement d’Irhambi-
katana l’une des régions les plus peuplées de Bushi. Alors que la densité de la population était
d’un habitant par km² en 1950, elle est passée à 250 hab/km² en 1975. Une étude menée au
Bushi en 1971, estime que la population pourrait doubler tous les 20 ans et l’accroissement
démographique annuel se situerait aux environs de 2,6%. On estime qu’elle est passée à environ
1870 hab/km² en 2014 (Bashi, 2019).
Suite au aux déplacements régulières de la population du groupement de Bugorhe, il est difficile
de connaître le nombre exact de celle-ci.
III.2. Matériel
III.2.1. Matériel biologique
A la suite des travaux de terrain effectués, nous avons inventorié 148 espèces des plantes
constituant le matériel biologique de ce travail.
III.2.2. Matériel de terrain
La récolte de nos données a été possible grâce à l’utilisation du matériel repris ci-dessous :
» Des questionnaires d’enquête pour la récolte des données sur le mode d’utilisation des
terres, un carnet et stylo pour l’enregistrement des espèces et d’autres informations
supplémentaires utiles ;
» Un décamètre pour délimiter la surface des relevés ;
» Un DBH-mètre pour la mesure du diamètre des arbres ;
» Une presse en bois, des papiers journaux et des cartons pour le pressage et séchage des
échantillons d’espèces ;
» Des fardes chemises pour la conservation ou montage des échantillons d’espèces
séchées ;
» Un GPS (Global Positioning System) pour prélever les coordonnées géographiques de
(longitude, latitude et altitude).
11
En vue de caractériser les arboretums de ce groupement et évaluer leur part dans le stockage du
carbone, nous avons utilisé la technique de relevé (Genty, 1992). Ainsi, 5 relevés ont été
installés dans chacune des plantations notamment à Eucalyptus spp, Grevillea robusta, et
Maesopsis minii.
La taille des relevés dépendait des superficies des plantations : dans les plantations à Eucalyptus
globulus, les relevés étaient d’un hectare (100 m × 100 m), alors que pour d'autres plantations
les relevés étaient de 2500 m2 (50 m × 50 m). Ces résultats ont été ramenés à l’hectare pour
bien faciliter les analyses.
III.4. Analyse des données
Différent logiciels nous ont aidé dans le traitement des données, citons entre autres Excel, Past,
R pour les analyses de diversité et le traitement statistique et QGIS pour l’aspect
cartographique.
III.4.1. Système d’occupation du sol
L’analyse de l’occupation du sol à grande échelle (niveau du groupement) nécessite
l’acquisition d’images à haute résolution spatiale permettant de bien discerner les différents
objets (classes d’occupation de sol) sur l’image aérienne.
Ainsi, l’image Google satellite avec une résolution spatiale de 1 m × 1 m (1 m2 par pixel) été
traitée à l’aide d’une classification supervisée réalisée grâce aux coordonnées géographiques
prélevées sur le terrain dans les différents types d’occupation du sol.
12
J est compris entre 0 (une seule espèce a une probabilité de 1) et 1 (toutes les espèces ont la
même probabilité).
b. Diversité bêta (β)
» Indice de Jaccard
Notons S1,1 les espèces observées dans les deux communautés, S1,0 celles observées dans la
première communauté mais pas la deuxième (et de même S0,1). L’indice de Jaccard est le rapport
entre le nombre d’espèces communes et le nombre d’espèces total :
𝑠1,1
𝑆=
𝑠1,1 + 𝑠1,0 + 𝑠0,1
» Indice de Morisita
Il mesure la similarité entre deux ou plusieurs dispositifs sur base des abondances d’espèces. Il
varie entre 0 et 100 % ; quand la valeur est de 0 %, cela veut dire que les dispositifs comparés
n’ont aucune ressemblance. La valeur de 100 % veut dire que les dispositifs considérés ont une
similarité maximale.
A l’’aide d’un DBH-mètre, diamètre des arbres DBH (diamètre à la hauteur de la poitrine) a été
mesuré pour toutes les espèces ligneuses. Seules les espèces ligneuses à DBH ≥ 10cm étaient
mesurées.
a. Surface terrière
La surface terrière nous donne l’information sur la dominance et le recouvrement forestier.
C’est la portion de la surface occupée par le tronc à hauteur de la poitrine. Sa formule est :
ST =лD²/4; D= Diamètre de l ‘arbre à 1,30 m au-dessus du sol (DBH)
b. Densité relative
C’est un élément qui indique l’effectif spécifique dans l’ensemble de la composition floristique
d’un lieu donné. Elle se base sur le nombre d’individu sans tenir compte de leur taille. DR=
nombre d′ invidu d′ uneespèce ou d′ une famille
100 Nombre total de toutes les espèces ou d′ unefamille
c. Dominance relative
La dominance relative tient compte de la taille des individus connaissant leur surface terrière.
Elle met en évidence les espèces ou familles qui occupent les plus d’espèces dans la forêt.
Surface terrière d′ une espèce
DoR= 100 Surface terrière totale
Cette équation est spécifique au site et non à l’espèce, ainsi, étant dans la même zone
géographique et climatique, nous avons jugés utiles de l’utiliser dans ce travail. Cependant,
pour l’espèce Maesopsis eminii, aucune équation pouvant permettre d’estimer sa biomasse n’a
été trouvée.
Dans leur travail, Mukuralinda et al. (2021) ont montré que le DBH seul prédit l’AGB avec
une précision de 90,5 %. L'inclusion de la densité du bois comme variable prédictive
supplémentaire au DBH remonte cette précision à 93,4 % et réduit ainsi l’erreur relative de 10
à 3,4 %. L’équation utilisée est libellée de la manière suivante :
ln (𝐵𝑀) = 𝑎 + 𝑏 × ln (𝐷𝐵𝐻) + (𝜌); avec a=0,268, b=2,480, c=1,395, BM : la biomasse ligneuse,
DBH : le diamètre à hauteur de poitrine et 𝜌 la densité du bois.
Pour réussir à convertir la biomasse trouvée en carbone, nous avons recouru au facteur de
conversion mis en place par le groupe international d’expert sur le climat où 1 tonne de bois
sec équivaut à 0,4875 tonne de carbone (Imani et al., 2016a).
La densité du bois de Grevillea robusta et d’Eucalyptus globulus a été tirée respectivement
dans l’article de Mukuralinda et al. (2021) réalisé dans les arboretums du Rwanda.
15
Pour ce travail, 100 personnes réparties en 2 catégories ont été enquêtées. La première catégorie
est constituée de 80 personnes étant des simples citoyens et la seconde est constituée de 20
personnes qui sont agents des services étatiques du secteur Environnement.
Tableau 2: répartition des enquêtés selon le genre
Citoyens Fonctionnaire
effectif % effectif %
Hommes 76 95 18 90
Femmes 4 5 2 10
Total 80 100 20 100
b. Type d’occupation
Selon les informations recueillies pendant les enquêtes auprès de simples citoyens, bon nombre
des gens ont renseigné que les champs sont les plus dominants dans le groupement d’Irhambi
katana (tableau 3). Cela est dû au fait que l’agriculture constitue un grand moyen de subvention
aux besoins alimentaires et à bien d’autres (santé, scolarité, etc.).
De même, les agents du service d’Environnement (fonctionnaires) ont indiqué que le sol est
occupé à 90% par les champs, et 10% seulement est occupé à la fois par les pâturages, les
plantations et les habitations (tableau 4). Ils signalent qu’il y a toujours des changements
continus, en termes d’occupation du sol, qui s’observent dans le groupement.
Tableau 3: estimation, par les citoyens, des types d’occupation du sol dominants
Tableau 4: estimation des types d’occupation du sol dominants par les fonctionnaires
En analysant le tableau 5, nous remarquons la dominance des champs est justifié par le fait que
la population a besoins de subvenir aux besoins primaires et secondaires dont l’alimentation, la
santé, l’éducation, etc.).
Tableau 5: raisons d’occurrence des types d’occupation de sol
20
15
nombre d'espèces
10
NE
5
La figure 3 montre les familles représentées par au moins 5 espèces pour toute la flore des
plantations étudiées (herbacée et ligneuses). Nous avons remarqué la dominance des Asteraceae
et Fabaceae comptant chacune 18 espèces, suivie des Poaceae et des Solanaceae et d’autres
familles présentée dans la figure.
b. Analyse de la diversité et similarité entre les plantations
Les indices de Shannon, Fisher-alpha et l’équitabilité de Piélou ont été calculé pour chaque
relevé suivant les types des plantations (tableau 7).
Il ressort en ressort que les plantations à Maesopsis eminii sont plus diversifiées (Shannon=2,73
± 0,59) tandis que celles à Eucalyptus spp sont les moins diversifiées (Shannon = 1,93 ± 0,24).
Pour l’indice d’Equitabilité, les plantations à Maesopsis eminii présente une répartition
équitable des individus au sein des espèces (0,68 ± 0,096) tandis que les plantations à
Eucalyptus globulus montre une tendance de répartition inéquitable des individus au sein des
espèces (J=0,52 ± 0,053).
Tableau 7: diversité spécifique des relevés et plantations
Légende : NE : nombre d’espèces, NI : nombre d’individus
Par ailleurs, la similarité entre les 3 types de plantations a été appréciée suivant les données
d’abondance et celles de présence-absence.
ii lu
sta inii bulu min sta lobu
_robu sis_em tus_glo psis_e a_robu ptus_g
a sop alyp so ville aly
ville Mae Gre Euc
Gre Mae Euc
1,0 1,0
0,9 0,8
Similarité-Morisita
0,8
Similarité-Jaccard
0,6
0,7
0,4
0,6
0,2
0,5
0,0
R1 R5
R7 R11
R12
R6 R8
R9 R10
R14
R2 R3
R4 R13
R15
Eucalyptus 12 72,93
149,60
Eucalyptus 11 72,87
149,48
Eucalyptus 7 94,75
194,35
Eucalyptus 5 85,91
176,22
Eucalyptus 1 91,09
186,84
Grevillea 15 135,67
278,30
Grevillea 13 182,58
374,52
Grevillea 4 309,29
634,44
Grevillea 3 183,64
376,69
Grevillea 2 238,83
489,90
Chapitre V. DISCUSSION
V.1. Dynamique d’occupation du sol
Les données satellitaires montrent que le groupement d’Irhambi-katana est en grande partie
couvert par la mosaïque champs-jachères-pâturages occupant ainsi une surface de 64,92 km
(soit 6491,79 ha). Ces résultats sont repris par Raogo (2018) qui indique une augmentation de
la superficie des champs en 2015 par rapport aux années 1984 dans la périphérie du parc
W/Burkina Faso. Cette superficie élevée exprime une certaine emprise humaine sur
l’environnement et témoigne la réduction du couvert végétal dans le groupement d’Irhambi-
katana.
Se basant sur les résultats des enquêtes, le groupement d’Irhambi-katana est occupé en grande
partie par les champs. Ceci s’explique par la démographie croissante dans le groupement et à
la subvention aux besoins alimentaire et autres différents besoins de la population. Ces résultats
sont confirmé par le rapport de la Caritas (2019) sur l’évaluation rapide de Katana qui montre
la dépendance de la population de Katana aux produit champêtres pour subvenir aux besoins
multiples tels que la santé, l’éducation, l’habillement, l’hygiène, etc.
La richesse et diversité spécifiques élevées des plantations à Maesopsis eminii par rapport aux
autres plantations seraient liées à leur stade de développement évolué et au fait que cette espèce
est agroforestière et donc ne limite pas la croissance d’autres espèces du sous-bois.
Dans les plantations à Eucalyptus spp, la richesse et diversité spécifiques moyennes est dû au
fait que les individus étaient parfois au stade juvénile, développant rapidement des racines dans
le sol et qui sont gourmandes en termes d’éléments minéraux et d’eau (Stape et al., 2007).
Ces résultats sont confirmé par M’Mpango et al., 2018 qui a enregistré plus d’espèces dans le
sous-bois des plantations à Eucalyptus sp. de plus de 20 ans que dans celles de moins de 5ans.
Par contre, Djego et Sansin (2006) trouvèrent dans les vielles plantations à Eucalyptus spp. (21
ans) moins d’espèce de sous-bois comparativement aux jeunes plantations (7 ans).
26
Ces résultats pourraient s’expliqué par le fait que ces plantations étaient parfois soumises à un
entretien (sarclage) épisodique.
Par ailleurs, dans les plantations à Grevillea robusta, nous avons constaté que la richesse et la
diversité spécifiques sont inférieures à celles des autres plantations. Ceci s’expliquerait par le
fait que, dans certaines périodes de l’année, les cultures sont installées sous ces plantations. De
ce fait, une fois les activités agricoles arrêtées, il y a installation d’espèces post-culturales et
une compétition entre elles car concourant aux mêmes exigences vitales (Diaz et Cabido, 2001).
S’agissant de la similarité entre les plantations, nous avons observé une certaine variabilité entre
les plantations, celle-ci serait liée aux variations des conditions environnementales locales,
activités anthropiques, modifiant les niches écologiques des espèces du sous-bois.
Parmi les plantations étudiées, celle d’Eucalyptus spp se démontre une grande importance en
termes d’IVI par rapport aux autres. Ces résultats sont presque similaires à ceux de M’Mpango
(2018) qui ont trouvé une surface terrière plus importante dans les plantations d’Eucalyptus spp
comparées à d’autres plantations étudiées.
De façon globale, la structure diamétrique des plantations étudiées n’a pas révélé une forme
typique. Les courbes formées variaient d’un relevé à un autre. Ce même constat a été fait par la
chercheuse Temgoua (2011) dans ses recherches visant à déterminer les facteurs socio-
économiques et écologiques de la plantation d’arbres producteurs de bois d’œuvre et d’artisanat
dans l’ouest du Cameroun.
Pour les plantations à Eucalyptus spp, les résultats obtenus sont inférieurs à ceux trouvé par
M’pango et al. (2018) qui montrent que la quantité de carbone varie en fonction des stades de
croissance avec 340 ± 115 tonnes de carbone/ha pour les plantations de plus de 20 ans et 96 ±
56 tonnes de carbone/ha pour les plantations dont l’âge varie entre 10 et 20 ans.
Les chercheurs Kasekete et al. (2022) ont trouvé que pour une rotation de 8 ans en plantations
à Eucalyptus saligna, le stock de carbone varie entre 110 et 125 Mg/ha en cas de sylviculture
faiblement entretenue, peu de suivi et à vocation de production de bois-énergie (scénario 1) et
entre 110 et 140 Mg/ha en cas de technique sylvicole vouée à la production du bois d'œuvre où
l'éclaircie retire 10 m2/ha lorsque la surface terrière de la plantation atteint 30 m2/ha (scénario
2). Dans les plantations à Grevillea robusta, ce stock varie entre 100 et 135 Mg/ha sur la rotation
de 12 ans dans le premier scénario et entre 118 et 340 Mg/ha dans le second scénario.
Toutes ces recherches convergent vers la même idée que la quantité de carbone séquestré par
hectare dans les plantations est tributaire du stade de croissance des arbres ainsi que des types
d’activités anthropiques (entretiens, abattage sélectif, etc.) y effectuées.
28
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Cette étude a jeté les bases d’une possibilité d’aménagement territorial à l’échelle des
groupements. Elle nous a ainsi permis de faire une estimation des surfaces occupées par les
différents types d’occupation de sol rencontrés dans le groupement d’Irhambi-Katana. En outre,
elle a aussi permis d’évaluer la composition floristique dans les plantations à Eucalyptus spp,
Grevillea robusta et Maesopsis eminii, et d’estimer les quantités de carbone séquestré par les
plantations à Eucalyptus spp et Grevillea robusta.
De ce fait, nous avons observé que, suite à la démographie croissante dans le groupement
d’Irhambi-Katana et par conséquent le vœu de satisfaire aux besoins multiples, les champs
occupent actuellement une grande surface comparativement à d’autres types d’occupations de
sol comme le montrent les résultats d’images satellites et les avis des personnes interviewées.
Du point de vue diversité floristique, nous avons constaté que les familles Asteraceae,
Fabaceae, Poaceae, Solanaceae, Rubiaceae, Malvaceae, Acanthaceae, Cyperaceae et
Lamiaceae étaient dominantes et que les plantations à Maesopsis eminii étaient plus
diversifiées. Ces plantations ont montré aussi une similarité allant de 12 à 65 %.
La structure diamétrique dans toutes ces plantations a été atypique et variait selon chaque relevé
étant donné leurs âges et les entretiens différents qu’ils subissent.
Ces facteurs influencent également l’AGB ainsi que la quantité carbone séquestrée qui varient
suivant les types de plantations.
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a
ANNEXES
b
13. Quels sont les moyens techniques utilisés pour fertiliser assurer la productivité de
votre plantation, champs ou pâturage ?………………………………………......
14. Par comparaison aux temps passés, le rendement actuel de votre plantation, champs ou
pâturage est très satisfaisant ?
15. Pensez-vous le rendement actuel de votre plantation, champs ou pâturage est très
satisfaisant ?
a. Si OUI pourquoi ?...................
b. si NON pourquoi ? ..................
16. De quelle manière exploitez-vous votre plantation ? (abattage sélectif des gros arbres
ou vous coupez tout)
17. Lors de l’exploitation, passez-vous à l’action vous-même ou vous vendez les arbres
debout à un autre exploitant ?
a. Si OUI, pourquoi ?
b. Si NON, pourquoi ?
18. quel est le produit final sort après exploitation de la plantation :
a. Planches (après sciage artisanal)
b. Charbon de bois ou makala (après carbonisation)
c. Tiges d’arbres à vendre
d. Autres (à préciser)
19. Selon vous, entre le système agroforestier et de plantation pure d’arbres, le quel est
plus productif ?......................
20. Quels sont les avantages et les inconvénients de chacun de ces deux systèmes ?
21. Quelles recommandations pouvez-vous adresser à d’autres personnes pour une bonne
productivité dans la gestion des terres ?
30. Menispermaceae
98 Cissampelos mucronata Lian
99 Chlerodendron johstonii S-Arb
31. Moraceae
100 Ficus sp Arb
32. Myrtaceae
101 Eucalyptus globulus Arb
102 Psidium guajava Arb
103 Syzigium sp Arb
33. Nictagynaceae
104 Mirabilis jalapa Hvi
34. Oxalidaceae
105 Oxalis corniculata Han
106 Oxalis corymbosa Han
107 Biophytum helenae Han
35. Phyllanthaceae
108 Phyllanthus niruri Han
109 Bridelia micrantha Arb
36. Phytolaccaceae
110 Phytolacca dodecandra S-Arb
111 Phytolacca capilaris S-Arb
37. Polygonaceae
112 Polygonum salicifolium Hvi
38. Proteaceae
113 Grevillea robusta Arb
39. Rhamnaceae
114 Maesopsis eminii Arb
40. Rosaceae
115 Eriobotrya japonica Arb
116 Rubus steudneri S-Arb
41. Rubiaceae
117 Cinchona ledgerianna Arb
118 Rubia cordifolia Han
119 Coffea arabica S-Arb
120 Paurindiantha floribunda S-Arb
121 Pentas zenzibarica Han
122 Canthium vulgaris
123 Spermacos sp Han
42. Solanaceae
124 Capsicum frutesens Han
125 Datura stramonium S-Arb
126 Datura suaveolens Arb
127 Lycopersicum esculentum Han
128 Solanum sp Han
h
Pelaea viridis 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Pennicetum sp 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Commelina diffusa 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1
Pintas zamzibarica 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0
Mariscus flabeliformis 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Discoriste radicens 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 0
Drynaria volkensi 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Loxograme abyssinica 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Ageratum conyzoides 1 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1
Solanum angustipinosum 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0
Commelina africana 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Piper campens 0 0 1 0 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 0
Chlerodendron myrcoides 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 0
Justicia flava 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 0
Bidens sulfureus 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0
Bidens pilosa 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 0 0 1
Impasiens burtoni 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1
Ashyranthes aspera 0 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1
Vernonia amigdalina 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0
Sena spectabilis 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1
Pteris bentata 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0
Desmodium repandum 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0
Xanthosoma sagitifolia 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1
Colocasia esculenta 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0
Momordica foetida 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 0
Solanum dasyphylum 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0
Datura swalveolens 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0
Phyllantus niruri 0 0 1 0 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0
Myrabilis jalapa 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0
Capsicum frutesens 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1
Vigna vexilata 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0
Casia hirsuta 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0
Cana indica 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0
Mukia maderaspatana 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 1
Oxalis corymbosa 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 1
Oxalis corniculata 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 0 1
Plantago palmata 0 0 0 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 0
Mimosa invisa 0 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0
Chrotalaria incana 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 0
Pavonia urens 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0
Drymaria cordata 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0
Galissoga ciliata 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1
Hydrocotile manii 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0
Rubus steudneri 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0
Lycopersicum esculentum 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0
k
Cardamine hirsuta 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1
Dichondra repens 0 0 1 0 0 1 0 1 1 1 0 0 1 0 0
Crassocephalum montuosum 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0
Acalypha viriginica 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 1
Cetaria barbata 0 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 1
Sida acuta 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0
Cyperus laticifolius 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0
Psidium guajava 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0
Asplenium sp 0 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 1
Kyllinga erecta 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0
Mangifera indica 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1
Polygonum salicifolium 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1 0
Ossimus graticimum 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0
Indigofera articeps 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0
Biophytum helenae 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Casia floribunda 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0
Elaeis guinensis 0 1 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Datura stramonium 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Indigofera erecta 0 1 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0
Anthocleista grandiflora 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Acanthus pubesens 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Rhyncosia rhesinosa 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0
Tagetes minuta 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Cyperus sp 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0
Tittonia diversifolia 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0
Leonotis nepetaefolia 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0
Dissotis brazzae 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0
Paspalum notatum 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Triumpheta sp 0 0 1 0 1 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0
Leucena glauca 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0
Setaria megaphylla 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Agava cisalana 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Sida rhumbifolia 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1
Bothryocline longipes 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0
Calliandra callothyrsis 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0
Tetradenia riparia 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0
Kyllinga bulbosa 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1
Hibiscus sabdarifa 0 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0
Cloris picnotris 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0
Eribothrya japonica 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Bambusa vilgaris 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Phytollaca dodecandra 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0
Clausema sp 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 0
Dodonea viscosa 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Solanum sp 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 0
l
Microglossa dasiflora 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Canthium vulgaris 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 0
Starchytarpheta indica 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0
Paullinia pinnata 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0
Canavalia sp 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Rubia cordiflora 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0
Maytenis acuminata 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0
Bridelia micranta 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0
Spermacos 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Hyparenia 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Sysigium sp 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Agauria salicifolia 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
Coffea arabica 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1
Rhesinus communus 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1
Musa sp 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1
Crassocephalum bumbese 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1
Cynedrella nodiflora 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1