Note Conceptuelle
Note Conceptuelle
Note Conceptuelle
Introduction
L’eau est une ressource naturelle indispensable à la vie, sans elle il n’y aurait aucune
vie possible sur terre. Tous les êtres vivants ont besoin d’eau pour exister. Elle intervient dans
toutes les composantes de la vie de l’homme : productions agro-pastorales, alimentation,
industrie, loisirs…etc. (Bello et al., 2012). Notre civilisation moderne utilise de plus en plus le
milieu aquatique pour les loisirs, les vacances et diverses activités nautiques et ludiques.
L’utilisation des eaux à des fins récréatives passe souvent par l’aménagement de sites de
baignade tel que la plage, les lacs, les piscines, les spas, les pataugeoires et autres.
1
Loire, plus de 200 sites de baignade en mer et en eau douce ont été surveillés. 93 % des sites
de baignade en mer et 84 % des sites de baignade en eaux douces de la région ont été classés
en catégorie "excellente qualité" (contre respectivement 76 % et 68 % au niveau national).
Concernant les piscines, le dernier bilan régional faisait état pour 2012 de résultats de contrôle
sanitaire conformes pour 75 % des piscines publiques et 43 % des piscines privées recevant
du public. (Clara et al., 2012).
Cryptosporidium spp. est une problématique majeure dans les installations récréatives
artificielles aux États-Unis et pourrait être à surveiller dans celles du Québec. (Rapport
d’analyse, 2019). Considérant l’augmentation des cas de cryptosporidies lies aux eaux
récréatives traitées aux Etats-Unis, ainsi qu’ailleurs dans le monde, ce pathogène pourrait
devenir préoccupant dans les piscines ainsi que les pataugeoires et les jeux d’eau du Québec.
Les changements climatiques et l’eutrophisation des cours d’eau pourraient conduire à une
exposition accrue à certains contaminants potentiellement présents dans les eaux récréatives.
(Rapport d’analyse, 2019). Dans le rapport, les contaminants ont été classés selon quatre
catégories, soit ceux de nature microbiologique (d’origine fécale et non fécale), ceux de
nature chimique (en particulier les sous-produits de désinfection [SPD]), les schistosomes et
les cyanobactéries.
Il existe trois voies d’exposition aux divers contaminants microbiologiques et
chimiques présents dans l’eau et l’air intérieur des installations récréatives aquatiques, soit
l’ingestion, l’inhalation et l’aspiration ainsi que l’absorption par voie cutanée et des
muqueuses. Alors que l’ingestion et l’absorption cutanée surviennent généralement lors
d’activités récréatives pratiquées dans l’eau, l’inhalation peut aussi avoir lieu hors de l’eau.
Certains contaminants peuvent par ailleurs être transmis aux usagers par plus d’une voie
d’exposition. C’est le cas des cyanobactéries et de leurs toxines, qui peuvent être transmises à
l’humain par inhalation (p. ex. lors de ski nautique), par ingestion ou par contact cutané
(NHMRC, 2008; OMS, 2003; Sante Canada, 2012).
La lutte contre la contamination des sites de baignade naturelle et artificielle, répond
alors directement d’une démarche de santé publique et environnementale qui vise à protéger
les populations des dangers liés à leur environnement. Dans le but d’améliorer et de renforcer
la surveillance de la qualité des eaux de baignade afin de prévenir les risques liés à la santé
des usagers. Il est important d’apprécier la qualité microbiologique et physico-chimique de
ces eaux. C’est dans cette optique que s’inscrit la présente étude dont l’objectif principal vise
à contribuer à l’amélioration de la qualité des eaux de baignade artificielle et naturelle en vue
de préserver la santé des baigneurs. Spécifiquement il s’agira de :
2
- Evaluer les impacts des eaux de baignade sur la santé des usagers ;
Les questions de recherche qui ont soutendu les objectifs spécifiques sont les suivantes :
- Quels sont les impacts des eaux de baignade sur la santé des usagers ?
Méthodologie de l’étude
- Un entretien à l’aide d’un questionnaire auprès des usagers des eaux de baignades pour
déterminer les comportements et les perceptions des baigneurs, les maladies hydriques dont
ils souffrent fréquemment ;
3
Référence bibliographique
1) Agence Régionale de la santé Pays de la LOIRE (2012) : L’essentiel pour bien
entretenir votre piscine.
2) Bello, O.O., Mabekoje, O.S., Egberongbe, H.O. and Bello, T.K. (2012). Microbial
Qualities of Swimming Pools in Lagos, Nigeria. International Journal of Applied
Science and Technology Vol. 2 No. 8;.
3) Cédric Duboudin (septembre 2007) : Développement méthodologique visant à étudier
la faisabilité (i) d’une évaluation quantitative des risques de gastro-entérites liés à la
baignade basée sur les résultats microbiologiques d’un échantillon unique, et (ii) d’une
définition de seuils de gestion correspondants.
4) Clara Galland et al., (2015) Observatoire régional de la santé des Pays de la
Loire(ORS).
5) Loïc RAMBAUD (2004) : Lutte contre la pollution des sites de baignade en eaux douces
sur le bassin Loire Bretagne.
6) NHMRC. (2008). Guidelines for Managing Risks in Recreational Water. National
Health and MedicalResearch Council.
https://www.nhmrc.gov.au/_files_nhmrc/publications/attachments/eh38.df
7) OMS. (2003). Guidelines for safe recreational water environments - Volume 1 -
Coastal and fresh waters. Geneve, Suisse : Organisation
mondialedelaSante.http://www.who.int/water_sanitation_health/bathing/srwg1.pdf
8) Rapport d’analyse (Février 2019) : La qualité des eaux récréatives au Québec et les
risques à la santé
9) Sante Canada. (2012). Recommandations au sujet de la qualité des eaux utilisées à des
fins récréatives au Canada - 3e édition. Ottawa (Ontario) : Gouvernement du Canada.
http://www.hc-sc.gc.ca/ewhsemt/alt_formats/pdf/pubs/water eau/guide_water-2012
guide_eau/guide_water-2012-guide_eau-fra.pdf