Manuel de Procedure
Manuel de Procedure
Manuel de Procedure
---------------
Travail – Justice – Solidarité
BatiprO
------
Entreprise de construction &
de travaux publics
-------
163, boulevard BELLE-VUE
Face Carrefour CBG,
1er étage, Hamdallaye centre
B.P 2345 - CONAKRY
REPUBLIQUE DE GUINEE
MANUEL
DE
PROCEDURE
(GESTION ET FONCTIONNEMENT)
Elaboration :
DIALLO Mamadou Oury
(Directeur Général BATIPRO)
Participation :
MR DIALLO Sidy
(Expert Comptable)
SOMMAIRE
2 : GENARALITES (page 9)
2.1 : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ENTREPRISE BATIPRO (PAGE 10)
2.2 : LES MODALITÉS DE PRESTATIONS DE BATIPRO (PAGE 12)
2.3 : LES DOMAINES D’INTERVENTION DE BATIPRO (PAGE 12)
2.4 : LA CLIENTÈLE POTENTIELLE DE BATIPRO (PAGE 12)
2.5 : LES RESSOURCES DE BATIPRO (PAGE 13)
2.5.1 : Les ressources financières (page 13)
2.5.2 : Les ressources humaines (page 13)
2.5.2.1 : Types de personnel de l’entreprise (page 15)
2.5.2.2 : Attributions du personne (page 16)
2.5.2.3 : Rémunération du Personnel Permanent (page 21)
2.5.2.4 : Paiement du salaire du Personnel de chantier (Sous-traitants et
tâcherons) (page 22)
2.5.3 : Les Ressources Matérielles (page 22)
2.5.3.1 : Les locaux de fonctionnement
2.5.3.2 : Les équipements (page 23)
2.5.3.2 : Les consommables et Petits outillages (24)
2.6 : LES PERSPECTIVES DE BATIPRO (PAGE 25)
3 : MANAGEMENT (page 26)
3.1 : L’ORGANIGRAMME (page 29)
3.2 : LES COMITÉS (page 31)
3.2.1 : Le Comité de direction (CD)(page 31)
3.2.2 : Le Comité de Gestion et de Trésorerie (CGT) (page31)
3.2.3 : Le Comité de Coordination Technique et de Stratégie (CCTS) (page 32)
3.3 : LA COMMUNICATION (page 34)
4 : GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE (page 36)
4.1 : ORGANISATION COMPTABLE (PAGE 37)
4.2 : TENUE DE DOCUMENTS COMPTABLES (38)
ANNEXES
1- PREAMBULE
Le phénomène de la mondialisation interpelle toutes les entreprises et les oblige à prendre des mesures
et à adopter des stratégies qui vont leur permettre de survivre dans un contexte où la compétition est de
plus en plus forte. BATIPRO ne fait pas exception et pour faire face aux défis que cela suppose, il a
adopté une série de mesures dont celles visant le renforcement de ses capacités techniques et
managériales.
En effet, on ne saurait trop insister sur l’importance pour les entreprises de disposer d’un personnel
suffisant et qualifié. Le développement des entreprises est souvent tributaire de la qualité et des
compétences des ressources humaines et cet aspect constitue un élément clé de la croissance et du
développement économique de toute entreprise.
Pour l’instant et aux yeux du Fondateur de BATIPRO, le plus urgent est l’impérieuse nécessité
d’apporter des changements dans la structure dirigeante de son entreprise qui, à terme, lui
accorderaient une plus grande capacité de gestion et une marge de manoeuvre suffisante pour lui
permettre de remplir son rôle avec plus d’efficacité et d’efficience.
Cette nécessité de restructurer la gestion et le fonctionnement de l’entreprise est née du constat d’un
déséquilibre croissant entre, d’une part, la demande sans cesse croissante des clients et, d’autre part,
la capacité de l’entreprise à satisfaire cette demande en termes de compétences. L’adoption de cette
approche de gestion par la décentralisation implique des changements importants dans tout le dispositif
de commandement et exige l’élaboration d’un modèle de gestion et de fonctionnement de l’entreprise.
Le présent document se veut une réponse à cette attente d’un modèle de gestion et de fonctionnement
plus adapté à un meilleur fonctionnement de l’entreprise.
L’élaboration d’un modèle de gestion s’appuie sur certains principes qui vont guider toute l’édification du
modèle. Il est donc primordial d’expliciter ces principes et d’établir un consensus sur ceux-ci avant de
penser à une opérationnalisation du système. Le modèle de gestion ambitionné par l’entreprise
BATIPRO s’appuie sur les principes suivants :
Le personnel, les clients et les fournisseurs sont au coeur du système de gestion et ils sont la
préoccupation essentielle de tous les acteurs du système
la responsabilisation des différents acteurs à tous les niveaux du système et le respect des
responsabilités de chacun sont essentiels au bon fonctionnement du système ;
un certain niveau d’autonomie est nécessaire à chaque acteur pour accomplir ses tâches avec
responsabilité, efficacité et efficience ;
le sentiment de pouvoir influencer la prise de décision et la reconnaissance du travail accompli
sont deux éléments clés de la mobilisation et de l’implication de tous les acteurs du système ;
à tous les niveaux, la gestion est transparente et elle s’exerce avec justice et équité ;
le travail d’équipe assure une meilleure cohésion du système.
2 – GENERALITES
Elle est créée en avril 2001 par un ingénieur de bâtiment diplômé de l’Institut Polytechnique de
l’Université G. A. Nasser de Conakry. Les motifs du fondateur sont essentiellement sa passion pour le
métier de la construction et son expérience personnelle dans la pratique des activités liées à ce type de
métier (ingénierie, architecture, construction…).
Mais surtout, à travers ses activités elle contribue activement à la lutte contre la pauvreté (création
d’emploi et formation pratiques), participe significativement au développement du pays par la création
de richesses (achats de biens et de services, paiement impôt et taxes fiscales, administratives et
sociales) ; ce qui lui a d’ailleurs confère (B A T I P R O ) une dimension économique et sociale efficace
au service des maîtres d’ouvrages publique privé et mixte.
Malgré des débuts difficiles, BATIPRO connaît aujourd’hui un net progrès et compte actuellement
plusieurs contrats de constructions à Conakry et à l’intérieur du pays. Elle génère 47 emplois fixes (dont
11 ingénieurs, 02 aide ingénieurs, 01 administrateur civil, 02 comptables, 02 financiers, 01 juriste, 01
informaticienne, 14 chauffeurs, 01 coursier, 04 magasiniers, 02 agents de propreté, 01 agent
commercial, 01 secrétaires,) et plus de 300 temporaires de tous corps d’états (maçonnerie, coffrage,
ferraillage, électricité, plomberie, carrelage…).
Dans cette formule le client bénéficie d’une garantie optimale et a l’assurance que le projet retenu sera
respecté et réalisé dans le délai et dans le prix qui auront été arrêtés à la signature du contrat.
Cette formule allie simplicité et sécurité et donne au client une garantie maximale en termes de qualité
de résultat.
Dans cette formule, BATIPRO offre des prestations « à la carte » en fonction des besoins ou du choix
du client (mise au point de plans d’exécution, synthèse de tous les corps d’état, toutes prestations
spécialisées).
gratifier les employés qui font un travail exemplaire, autant il est important de sanctionner les
employés qui ne respectent pas leur part du contrat ;
Les chefs de départements de l’entreprise valorisent les réalisations positives des employés.
Cette valorisation peut se faire par des moyens aussi simples qu’une mention dans le tableau
d’honneur de l’entreprise, un encouragement verbal lors de rencontres informelles, une
présentation de la réalisation par la personne lors d’une réunion de comité, etc. La valorisation
ne doit pas avoir pour effet de pénaliser les autres membres du personnel. Mais il pourra être
envisager d’accorder des privilèges ou de gratifier matériellement les personnes sans que cela
provoque des jalousies. En matière de gestion des ressources humaines il est capital d’agir
avec justice et équité.
Il reste entendu que l’effectif peut être plus ou moins important en fonction des nécessités de service ou
des contraintes budgétaires.
NB : Tous ces postes sont ouverts aux personnes des deux sexes, l’utilisation du masculin répond au
seul souci d’allègement du texte.
Enfin, Le Directeur Général est chargé d’asseoir la structure opérationnelle de l`Entreprise et de veiller
à son fonctionnement conformément à la réglementation en vigueur en République de Guinée. A cet
effet, il se doit de mettre en place une organisation administrative permettant :
un circuit correct des documents (tant du point de vue interne qu`externe) ;
l`existence des documents appropriés (bulletin de salaires, papiers avec entête,
contrats de travail, règlement intérieur,....).
l`Immatriculation de l`Entreprise à:
- la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) ;
- la DNI (Direction Nationale des Impôts)/ TVA, RTS et Patente etc... ;
- l`ONEMO (Office Nationale de l`Emploi et de la Main d`Oeuvre)/cartes de travail ;
la signature des contrats (avec les clients, les salariés, les compagnies d`assurance,
les sous-traitant et fournisseurs).
Il doit enfin :
- Élaborer les budgets des projets, en collaboration avec le chef du département des travaux
et le chef du département études et Planification;
- contribuer à assurer l’exécution des dits budgets ;
- suivre correctement cette exécution budgétaire par utilisation des moyens appropriés
(logiciel, enregistrement au jour le jour, etc.)
- en collaboration avec le DAF et le DT, il élabore et suit la gestion prévisionnelle de la
trésorerie (plans de trésorerie sur un mois) ;
- Participer aux réunions du Comité de Gestion et de Trésorerie (CGT)
Il cumule les responsabilités techniques et humaines et intervient à toutes les phases du déroulement
d’un chantier, en passant par la récupération des travaux par le client.
Il représente le chef d’Entreprise sur le chantier et est à ce titre responsable de la qualité des travaux,
du respect des délais et du budget alloué.
Plus le chantier est de taille importante, plus la conduite des travaux est hiérarchisée. Le pilotage
général des travaux peut ainsi être confié à un Chef de Projet ou à un conducteur de travaux principal
qui eux même chapeautent des chefs de chantiers et joue le rôle de maître d’œuvre.
Parmi les autres qualités requises pour ce métier figurent l'aptitude à la prise rapide de décision et à la
négociation, la rigueur et à l’organisation des qualités de diplomatie.
Il doit également avoir une grande disponibilité physique et morale et posséder des connaissances en
matière de droit, de gestion et d’informatique.
Par ailleurs, il a pour rôle essentiel
- d’estimer les coûts des travaux en coordination avec le CDPSP qui établit les devis. Après
l’acceptation des devis par le client, il assure les démarches administratives pour
l’ouverture du chantier.
- Il gère et suit les commandes et la livraison de matériaux et fournitures de chantiers en
collaboration avec le CDAF ;
- en relation avec les services d’études et de méthodes et avant la mise en route du chantier,
il affecte le personnel nécessaire sur le chantier et planifie l’intervention des équipes ;
- Il organise les postes de travail et met en application les règles de sécurité propres aux
chantiers ;
- Il anime les équipes sur le chantier (chef de chantier, chef d’équipe, ouvriers) ;
- Il suit les travaux dans le respect des contraintes de coûts, de délais et de qualité exigées
par le client ;
- Il organise les réunions de chantier et rédige les comptes rendus ;
- Il fait des rapports techniques périodiques à présenter à la Direction pendant les réunions
qui doivent contenir en plus des données d’ordre technique les performances et les
faiblesses en vue de prendre des décisions.
- Il fait les différentes commandes pour les besoins en fourniture des différents chantiers au
près du DAF ;
- Il a la charge de réaliser les oeuvres de génie civil conformément au plan prédéfini ;
- Il doit suivre l`avancement des travaux ;
- Il doit s`assurer du respect des normes et de l`utilisation judicieuse des intrants (sable,
gravier, ciment, fer à béton etc ...) ;
- Le suivi des documents relatifs aux clients (devis ou pro formas, factures, bons de
commande, contrats…)
- Le suivi des paiements des clients
- La recherche des marchés
- La qualification de l’image de marque de l’entreprise à travers la communication et la
publicité
- Il doit aussi prendre part aux réunions du Comité de Direction (CD)
Le marketing cherche à connaître, analyser et à traduire les besoins de la clientèle pour développer des
nouveaux produits ou services. Les cadres de ce département travaillent en collaboration permanente
avec ceux des études et de la production. Ils constituent la force de vente et assument souvent
l’interface entre leurs exigences technique et commerciale.
Le marketing tend alors à devenir plus opérationnel et pragmatique. En se généralisant dans la plupart
des Entreprises, le marketing s’est aussi rapproché de la vente, procurant une place de choix à la
promotion des ventes. Son rôle est plus stratégique qu’opérationnel.
L’agent perçoit un salaire mensuel forfaitaire englobant le salaire de base, primes et indemnités ainsi
que les différents avantages institués par la réglementation nationale.
Des retenues sur salaires sont opérées sur la rémunération pour le paiement des cotisations sociales et
de tous les impôts et taxes sur salaires.
Le CDAF établit chaque mois les bulletins de paie en double exemplaire. Il est signé par l’agent.
L’original lui est remis et le double conservé au sein de l’entreprise.
Les salaires sont réglés par virement sur comptes bancaires, par chèque ou par billetage.
BATIPRO dispose de locaux à usage de bureaux pour son siège à Hamdallaye centre, face au
carrefour CBG. Ces locaux s’étendent sur plus de 400m2 repartis entre deux (2) appartements au
premier étage, un appartement au 3ème étage et un magasin de relais au Rez-de-chaussée d’un
immeuble R+3 il est équipé de mobilier de bureaux et d’équipements informatiques de dernière
génération.
Elle dispose également d’une base logistique (01 magasin et une cour fermée) à Ratoma dans
l’enceinte de la ferme de Kakimbo.
En phase d’exécution, les projets de construction exigent des équipements fonctionnels. La gestion des
ressources matérielles implique la sélection, l’acquisition, l’installation, l’exploitation et la maintenance
de tous les équipements nécessaires à la réalisation des projets conformément au budget et planning
contractuels.
On ne peut gérer tout à fait de la même manière un bureau, un ordinateur, une pelle et du ciment, des
agrégats ou encore des planches pour effectuer des coffrages pour éléments en béton armé.
Les ressources matérielles non immobilisables ont la caractéristique d’avoir une durée de vie
relativement courte au sein de l’entreprise et elles constituent, comme souvent c’est le cas à BATIPRO,
une partie importante des dépenses de fonctionnement et d’approvisionnement des chantiers. Il est par
conséquent important d’établir un mode de gestion qui permette de limiter les coûts tout en respectant
les besoins liés au fonctionnement et à l’approvisionnement des chantiers. La gestion du matériel
englobe aussi le matériel donné au personnel pour la réalisation de leurs tâches quotidiennes. Du point
de vue de la gestion cela signifie :
que les chefs de projets planifient pour chaque chantier de construction et pour chaque tâche
leurs besoins en approvisionnement (matériaux de construction, outillage de chantier, matériel
de chantier, équipements de protections individuels, quantité en fonction de l’effectif des
ouvriers, moment d’utilisation, transformation nécessaire avant utilisation, etc.) ;
que chaque chef de chantier justifie l’utilisation des fournitures de chantier mises à sa
disposition;
faire des achats regroupés quand cela est possible pour faire des économies d’échelle ;
des espaces de stockage qui sont le plus près possible des lieux d’utilisation ;
une procédure qui permette de préparer le matériel en temps voulu, de le distribuer et de
contrôler son utilisation ;
une procédure simple pour les fournitures de bureaux (papier, stylos, encre pour imprimantes et
photocopieurs, crayon, etc.) donné au personnel. Une procédure qui responsabilise le
personnel et qui limite les possibilités d’abus et de fraude.
3 – MANAGEMENT
La démarche de vérification doit permettre aux départements fonctionnels de jouir d’une grande marge
de manoeuvre dans leur gestion et à la direction générale de disposer de l’information suffisante pour
suivre l’évolution des départements fonctionnels. Le suivi des départements fonctionnels pourrait
s’appuyer sur certaines informations dont notamment :
le niveau d’avancement des objectifs poursuivis par le modèle de gestion adopté par les
départements fonctionnels et la direction générale ;
l’exécution budgétaire et l’état d’avancement des activités des départements. Ce suivi est
considérablement facilité par l’existence d’un réseau informatique de type Intranet.
Les données budgétaires et techniques des départements fonctionnels peuvent être suivies en
temps réel par la direction générale et les départements n’ont pas à produire des rapports qui
demandent temps et énergie ;
les données colligées dans un tableau de bord que les départements fonctionnels auraient à
tenir à jour.
La direction générale et les départements fonctionnels auraient à déterminer les éléments constitutifs de
ce tableau de bord et le type de données (quantitatives et qualitatives) colligées. En bref, il faut arrêter
la forme et le fond de ce tableau de bord ainsi que le système de reporting à mettre en place.
Dans cette démarche de gestion des départements fonctionnels, la direction générale joue évidemment
un rôle de gardien de la justesse des actions menées par les départements fonctionnels, mais la
démarche doit être considérée avant tout par la direction générale comme une occasion d’aider les
départements fonctionnels à atteindre les objectifs qu’elle leur a fixés.
L’organigramme d’une entreprise est le reflet de la structure qu’elle se donne pour optimiser son
fonctionnement. L’organigramme ne doit donc pas être une structure rigide, mais doit au contraire
favoriser la souplesse à l’intérieur même de l’entreprise. Dans une perspective de participation et
d’autonomie, le partage des responsabilités entre les membres de la direction et entre la direction et le
personnel doit refléter cette volonté de faire participer le personnel à la prise de décision et de
rapprocher autant que possible la décision des personnes visées par celle-ci.
Les caractéristiques des entreprises de construction diffèrent grandement d’une entreprise à l’autre. Il
n’est donc pas possible de dessiner un organigramme qui reflète la structure administrative de toutes
les entreprises. Idéalement, le cadre de gestion devrait être suffisamment flexible pour permettre à
chaque entreprise de dessiner l’organigramme qui correspond le mieux à ses attentes et à ses besoins.
Toutefois, l’organigramme devrait répondre aux caractéristiques suivantes :
viser une ligne d’autorité la plus courte et la plus simple possible ;
favoriser des regroupements de personnes oeuvrant à l’atteinte d’objectifs communs ;
un employé relève d’un seul supérieur hiérarchique immédiat ;
la structure reflète les missions de l’entreprise ;
le directeur général demeure l’autorité ultime de l’entreprise, même si les décisions sont prises
en collégialité ;
le Comité de direction a un pouvoir décisionnel sur un certain nombre de sujets.
À ce stade-ci du document, on comprendra qu’il y a une nette distinction entre un modèle de gestion et
un organigramme. Le modèle de gestion est beaucoup plus englobant et il correspond à une vision de
la gestion d’une entreprise alors que l’organigramme représente uniquement la façon de structurer les
différentes composantes de l’entreprise. L’organigramme, même s’il donne des indications sur la
répartition des responsabilités, ne donne pas la philosophie de gestion de l’organisation.
Il s’agit des principaux comités qui devraient faire partie de la structure de gestion de l’entreprise. Le
nom donné à chaque comité peut varier d’une entreprise à l’autre. Il faut donc accorder plus
d’importance aux responsabilités assumées par chaque comité qu’au nom qu’on lui donne. Chaque
entreprise aura le loisir de choisir ses propres appellations à moins qu’un comité soit légalement
constitué. Finalement, il revient à la direction de l’entreprise de mettre en place tous les comités qui
peuvent contribuer à une gestion efficace et efficiente de l’entreprise. Il suffira alors de réunir toutes les
conditions nécessaires pour que ces comités soient pleinement opérationnels.
Le comité de direction est présidé et animé par le directeur général de l’entreprise. Les décisions se
prennent en collégialité et les rencontres sont des occasions pour le personnel de gestion d’échanger
sur les problématiques de l’entreprise, de se concerter sur les actions à prendre et de s’entraider dans
leur travail respectif. Les réunions se déroulent dans un climat de respect mutuel et d’écoute active. Le
travail en équipe est à la base de la dynamique de ce comité. Chaque réunion fait l’objet d’un procès-
verbal qui est mis à la disposition des membres du comité.
économique sans cesse croissant. On retrouvera minimalement dans ce comité les personnes
suivantes : le directeur de l’entreprise, le CDPSP, le CDT, le CDCOM, un ou quelques représentants
des sous traitants et un ou quelques représentants des ouvriers. Le comité est présidé par le DG et il se
réunit une fois par mois.
Ce comité se penche notamment sur les éléments suivants :
porter un regard critique sur la qualité des prestations offertes par l’entreprise afin d’identifier
les ajustements à proposer pour adapter les procédés et s’assurer ainsi de l’adéquation de
l’offre de services et des besoins du marché de la construction;
anticiper l’évolution des technologies et prévoir s’il y a lieu les ajustements qu’il faudra proposer
pour faire évoluer les méthodes de prestations ;
porter un regard critique sur l’offre de formation continue du personnel et sur les services aux
employés pour assurer une meilleure qualification et la motivation du personnel;
Proposer les modes opératoires, les stratégies techniques et les moyens requis par l’entreprise
pour favoriser le développement des compétences en matières d’études et de réalisations des
projets de construction civile ;
porter un jugement sur les modalités d’évaluations techniques et de sanction utilisées en
contrôle et suivi des projets de construction ;
faire des commentaires sur la performance de l’entreprise dans le marché de la construction
ainsi que sur la qualité de cette performance.
3.3 LA COMMUNICATION
Dans toute organisation, l’information circule essentiellement de deux manières : par les canaux formels
de communication et par les réseaux informels. Ces deux types de communication ont chacun leur
importance et il faut les prendre en considération dans une démarche planifiée de gestion de la
communication.
La communication constitue d’une certaine manière le fluide qui maintient la cohésion et la cohérence
du système. La communication est en quelque sorte la circulation sanguine de l’entreprise et son
oxygène provient de la qualité et de la quantité d’information qu’on entre dans le système. Elle est vitale
pour tout le système et pour chacune des composantes.
La communication formelle correspond à toute l’information qui est véhiculée par les canaux organisés
de circulation de l’information. Ces canaux doivent permettre la circulation de l’information de la base
opérationnelle vers les autorités supérieures et l’inverse. Il existe une multitude de moyens formels de
communiquer et une gestion structurée d’une entreprise exige qu’on définisse un plan de
communication et qu’on arrête les moyens pour mettre en oeuvre le plan retenu.. À titre indicatif, voici
quelques moyens de communication formelle à l’interne :
rencontre formelle et périodique du personnel pour donner de l’information sur tout ce qui
concerne l’entreprise ;
rencontre formelle et périodique des sous-traitants pour donner de l’information sur les projets
et sur les règles et procédures en vigueur dans les chantiers ;
un journal interne où chaque membre de l’entreprise est appelé à véhiculer une information
pertinente pour les autres membres ;
un tableau d’affichage réservé à la direction de l’entreprise pour afficher les documents officiels
et les prises de décision des responsables ;
les messages anonymes par l’intermédiaire de « Boîte à idées » ;
les rencontres d’équipe pour véhiculer une information formelle ;
les différents comités mis en place dans l’entreprise ;
les courriers électroniques envoyés à l’ensemble du personnel, à des clients ou fournisseurs
ciblés de l’entreprise, etc.
Dans le plan de communication interne, on privilégiera tous les moyens qui favorisent le face-à-face. Il
ne faut pas négliger les autres moyens, mais l’interaction directe est toujours plus riche que l’information
écrite. Les gestionnaires de l’entreprise doivent planifier des rencontres fréquentes avec le personnel de
l’entreprise. Pour ce faire, chaque gestionnaire inclura dans son plan d’action les interventions de
communication collective qu’il compte réaliser.
Concernant la communication visant la clientèle externe, voici à titre indicatif quelques moyens qui
peuvent être utilisés :
la publication de dépliants d’information, les annonces publicitaires, les articles dans les
journaux ;
rencontres formelles des entreprises pour présenter l’offre de formation et de services ;
les vidéos à la disposition de la clientèle externe ;
le site web de l’entreprise ;
les courriers électroniques ou SMS envoyés à des clients ciblés, etc.
La communication informelle correspond à toute l’information qui s’échange en dehors des canaux
formels. On conviendra que les discussions informelles ou encore l’information échangée lors de
rencontres fortuites sont parfois plus significatives que les informations véhiculées par le réseau formel
de communication. Il suffit d’être à la bonne place au bon moment et de savoir cultiver son réseau de
contacts. Les responsables avisés savent qu’il ne faut pas négliger les réseaux informels de
communication. Les rencontres informelles, les échanges autour d’un café, les activités sociales
organisées au sein de l’entreprise, les dates d’anniversaire sont autant d’occasions pour le responsable
d’entrer en contact avec son personnel et de connaître l’état de ses troupes. Ce sont aussi d’excellents
moyens pour motiver son personnel et reconnaître les réussites de celui-ci ou de celle-là. Les moyens
les plus simples sont souvent les plus efficaces. Il faut seulement que les responsables acceptent de
prendre ces petits temps d’arrêt et qu’ils soient à l’écoute des personnes. Ces petits moments servent
souvent à régler des petits problèmes qui autrement pourraient s’amplifier.
La procédure d’exécution budgétaire dépendra des phases du projet et des résultats du terrain, à savoir
:
1°) Une avance de démarrage pour l’installation du chantier et le démarrage des travaux. Cette
enveloppe financière sera dégagée pour permettre au chef de projet d’acquérir les équipements et
l’outillage de base nécessaire à l’exécution des travaux, les approvisionnements préliminaires
nécessaires à l’implantation des ouvrages ainsi que la sélection et le recrutement de la main d’œuvre
locale prévue pour l’exécution des travaux;
2°) Des allocations périodiques (principalement hebdomadaires) pour les approvisionnements de
chantiers, le traitement de la main d’œuvre locale, le règlement des frais et charges de fonctionnement
ainsi que les charges administratives et fiscales du projet. Tout renouvellement d’allocations est
strictement conditionné par la transmission par le chef de projet:
- du rapport financier et l’état d’avancement des travaux.
- des pièces justificatives des dépenses
- de l’état détaillé des besoins;
3°) Un solde de fin de projet pour permettre au chef de projet de solder tous les comptes de tiers
(travailleurs, fournisseurs, administration…) et de régler les charges liées au repli de chantier
(démobilisation et rapatriement des équipements et installations de chantiers, dégagement et
évacuation de gravats et nettoyage des ouvrages)
La DF doit être soumise pour approbation au DG au plus tard le lundi de chaque semaine. Le Trésorier
devra fournir les fonds dans les 24 heures à compter de la réception de la demande.
Le cumul des dépenses par activité du projet : Ce montant comprend le cumul des dépenses
engagées par activité depuis le début du projet jusqu’à la fin de la semaine en cours ;
Solde de clôture ;
Encours des engagements : l’ensemble des dépenses que l’entreprise est légalement tenue de
régler mais qu’elle n’a pas encore payées à la fin de la période, y compris tout montant
contractuel non réglé au titre de la fourniture de services, tout bien ayant fait l’objet d’une
commande ou ayant été reçu, toute facture non payée, dont le règlement doit intervenir au
cours de la semaine suivante ;
Dépenses prévues : l’ensemble des dépenses de trésorerie prévues pour la semaine suivante
selon le plan de travail du projet;
Besoins totaux : Il s’agit de la somme de l’Encours des engagements et Dépenses prévues.
4.4.1.2. Pièces à joindre à la demande de fonds :
- le Rapport financier ci-dessus présenté ;
- l’état des obligations non réglées ;
- le Plan d’activités hebdomadaire et le Budget prévisionnel ;
- le journal de caisse;
- les pièces comptables ;
1 2
Le Chef Le Le Directeur
Départ. RCI Général
Demandeur 1
2
LE 3
TRESORIER
3 4
LA
CAISSE
4 5
LA
COMPTABILITE
Légende :
: Circuit pour les dossiers non soumis à l’approbation du CD
: Circuit pour les dossiers approuvés en CD
Pour le 1er cas :
1. Le Chef du département demandeur transmet le dossier au chef du RCI.
2. Le chef du RCI vérifie le dossier et le transmet au DG pour approbation.
3 et 4. Le DG approuve le dossier et le transmet au Trésorier pour traitement et mise en paiement s’il
n’y a pas insuffisance.
5. Le caissier effectue le paiement et transmet le dossier à la comptabilité après retour et transmission
des pièces justificatives par le chef du département demandeur.
R – représente l’hypothèse où le DG retourne le dossier au Département demandeur pour correction
des insuffisances constatées.
Le délai maximum de traitement du dossier est de 48 heures
Pour le 2ème cas :
En cas d’existence de budget pour le projet et à la base du rapport financier décrit ci-dessus et
approuvé par le DG le circuit est raccourci comme suit :
1. Le Chef du département demandeur transmet le dossier au chef du RCI.
2 et 3. Le RCI vérifie le dossier et le transmet au Trésorier pour traitement et mise en paiement
4. Le caissier effectue le paiement et transmet le dossier à la comptabilité après retour et transmission
des pièces justificatives par le chef du département demandeur.
Le délai maximum de traitement du dossier est de 24 heures
La caisse est alimentée en tirant un chèque libellé au nom du caissier sur l’un des comptes bancaires
de l’entreprise. Le caissier, après avoir perçu le montant du chèque, établit une pièce d’entrée de caisse
et met immédiatement à jour le brouillard de caisse.
Les fonds sont placés en sécurité dans un coffre.
La caisse peut également connaître d’autres entrées de fonds, étant donné que l’entreprise a d’autres
activités génératrices de revenus (commerce général, vente et location de matériels de construction…),
ou à la suite de remboursement ou de reversement. L’entrée est constatée par une pièce d’entrée
suivie de la mise à jour du brouillard.
b) Sorties de caisse
Les règlements par caisse s’effectuent après l’autorisation du DG matérialisée par la mention « BON A
PAYER ». Chaque dépense fait l’objet d’une « Pièce de sortie de caisse » établie et signée par le
caissier et le bénéficiaire.
La pièce de sortie de caisse est accompagnée de pièces justificatives (facture, reçu, ordre de mission,
etc.).
Les sorties de fonds aux fins d’activités (projets, missions, programmes spéciaux) autres que les
besoins de menues dépenses doivent faire l’objet d’un engagement signé de la personne physique
responsable de la gestion et de la justification des fonds alloués. La justification doit intervenir au plus
tard deux semaines après la fin de l’activité. Faute de quoi, une note de débit doit être initiée en vue
d’un recouvrement intégral des dits fonds.
c) Brouillard de Caisse
Le brouillard de caisse est un document pré-imprimé et où le caissier enregistre chronologiquement
toutes les opérations concernant la caisse (entrées et sorties de fonds). Chaque enregistrement dans le
brouillard doit être justifié par une pièce de caisse recettes/dépenses. Le brouillard de caisse devra faire
l’objet d’un arrêté en fin de journée ; le solde tiré (débit moins crédit) après l’arrêté doit correspondre
aux liquidités détenues en caisse.
d) Contrôle de Caisse
La caisse doit faire l’objet d’un contrôle physique périodique hebdomadaire ou mensuel de façon
inopinée par RCI. La procédure de contrôle consiste à :
- établir le billettage des espèces détenues en caisse ;
- rapprocher les pièces justificatives des pièces de sortie de caisse, s’assurer de leur régularité et de
leur concordance ;
- vérifier que toutes les pièces ont fait l’objet d’un enregistrement correct en les pointant avec les
écritures passées sur le brouillard ;
- effectuer un contrôle arithmétique du brouillard en faisant le total par colonne ;
Pour tout achat de montant égal ou supérieur à 100.000.000 GNF, l’entreprise est tenue de procéder à
un appel d’offres.
c) Demande de propositions
C’est une procédure d’appel à la concurrence qui permet à l’entreprise de choisir la meilleure
proposition dans le domaine des prestations de services.
5.2. 3. Modes de passation des commandes
Les bons de commande relatifs aux contrats de fournitures et de services courants peuvent être établis
après une demande de prix ou un appel d’offres et les lettres de commande relatives aux prestations
de services (services de sécurité, ramassage d’ordure, assurances, transports, fournitures de soins
médicaux, assistances judiciaires, consultations intellectuelles, prestations informatiques, formations,
location d’engins, sous-traitance …) sont établies quant à elles après une demande de propositions.
a) Le Bon de Commande (BDC)
Le Bon de commande est établi en trois (3) exemplaires par le Responsable du DAF sur la base de la
« Demande d’approvisionnement » approuvée par le DG et de la facture pro-forma du fournisseur
retenu à la suite de la demande de prix..
Le Bon de commande est signé et ventilé comme suit :
- l’original est remis au fournisseur,
- un exemplaire est remis au RCI,
- un exemplaire servant de souche reste dans le carnet.
Le Bon de commande est pré-imprimé et pré-numéroté (Annexe 8).
b) La Lettre de Commande
Dans cette procédure, le choix du fournisseur relève du comité de direction qui procède d’abord :
1. au dépouillement et à l’analyse des offres reçues sous plis fermés ;
2. au choix du soumissionnaire sur la base du critère du mieux disant (prix, délai de livraison,
d’exécution, qualité du matériel, service après vente), ce choix est sanctionné par un procès-verbal ;
3. à l’information du soumissionnaire retenu par lettre de notification du DG.
La Lettre de Commande est ensuite établie par le CDAF et adressée au fournisseur retenu après la
signature du DG. Et enfin un contrat de prestation est établi entre les deux parties et soumis à la
signature du DG après celle du Fournisseur.
Le fournisseur retenu ne commence l’exécution de la commande qu’après réception de la lettre de
commande et de l’original du contrat dûment signé par le DG.
5.2.4. Réception des Commandes
Les commandes passées sont livrées dans les locaux de stocks de l’entreprise ou directement aux
chantiers par le fournisseur. Avant de réceptionner les biens les gérants de stocks procèdent au
contrôle suivant à l’aide du Bon de commande :
- décompte physique des biens livrés et rapprochement avec les quantités portées sur le Bordereau de
livraison du fournisseur ;
- vérification de la qualité des biens livrés ;
- signalement de tout dommage ou article manquant sur le bordereau de livraison.
Les réserves formulées à l’occasion de la livraison doivent toujours être portées à la connaissance du
fournisseur dans les délais prescrits.
5.3. Traitement des factures fournisseurs
Toutes les factures émanant des fournisseurs ou prestataires de l’entreprise sont adressées à la
Direction générale accompagnée de l’original du Bon de Commande/Lettre de Commande et du
Bordereau de livraison. Après analyse, le DG transmet les factures approuvées au DAF pour traitement
et mise en paiement.
Le Comptable :
- vérifie que la facture respecte le timbre de l’activité bénéficiaire ;
- attribue un numéro d’ordre interne à chaque facture ;
- vérifie la conformité de la facture avec le Bon de commande et le Bordereau de livraison ;
- effectue le contrôle arithmétique de la facture ;
- appose la mention vérifiée sur la facture ;
- procède à l’imputation comptable et budgétaire ;
Puis le responsable du DAF met la facture en instance de règlement pour le Trésorier.
le bordereau de livraison ;
la facture du fournisseur ;
la fiche de coût de revient ;
la fiche d’immobilisation.
b) Codification ou identification des biens
Chaque immobilisation ou bien durable doit être clairement identifié par l’affectation d’un code propre.
Le code d’identification se fait sous la responsabilité du CDAF conformément à la nomenclature
budgétaire mise en place.
Ce code d’identification est matérialisé à la fois sur le dossier individuel et sur le bien à l’aide d’un «
marker » ou d’une étiquette collante.
La codification est réalisée en faisant une classification des biens par catégorie et sous catégorie
auxquelles sont associés des codes alphabétiques, numériques ou alpha numériques.
Le code d’identification comprend 3 positions :
1. Le code budgétaire affecté au bien : ce code indique la nature du bien
2. Le numéro d’ordre du bien : il indique le rang de l’immobilisation par nature
3. La date d’acquisition : l’année d’acquisition est indiquée par le millésime c’est-à-dire les deux derniers
chiffres de l’année considérée.
Schéma de la codification :
les véhicules sont conduits par des personnes autorisées notamment les chauffeurs recrutés à
cet effet ;
le planning d’utilisation des véhicules est établi par le responsable du parc ;
tout véhicule en déplacement doit être muni :
de la carte grise ;
de l’assurance (la police d’assurance souscrite doit être à jour) ;
de la visite technique (le cas échéant) ;
du carnet de bord.
Des triangles rouges
De l’extincteur
Pendant la mission, le véhicule demeure sous la garde du chauffeur mais sous la responsabilité du chef
de mission.
Pour les déplacements hors du lieu de travail, l’utilisateur doit être muni d’un ordre de mission dûment
signé (voir procédures diverses).
En cas d’accident, un constat de police ou de gendarmerie doit être fait et un rapport sera adressé au
DG.
Les chauffeurs de l’entreprise assurent le nettoyage et l’entretien courant des véhicules qui leur sont
affectés. Chaque véhicule est muni d’un carnet de bord que le chauffeur est tenu de remplir
quotidiennement à l’occasion de ses déplacements.
· Le carnet de bord (Annexe 10)
Le CDAL vérifie périodiquement la tenue régulière du carnet et la cohérence des informations. Il
s’assure notamment que :
le carnet de bord est correctement rempli ;
les déplacements qui y sont consignés sont justifiés ;
les approvisionnements en carburant sont raisonnables au regard des distances parcourues et
de la consommation moyenne du véhicule au 100 km.
Ces contrôles sont constatés par la signature et la date de contrôle sur le carnet de bord.
· Fiche historique
La fiche historique est établie chaque trimestre à partir des informations du carnet de bord. Elle permet
de retrouver toutes les données de synthèse relatives aux coûts de révision, kilomètres parcourues, la
consommation moyenne au 100 km.
La fiche historique est tenue par la comptabilité et approuvée par le DG.
b) Utilisation du matériel et mobilier de bureau
Le matériel et mobilier de bureau acquis est remis aux utilisateurs par le CDAF suivant les décisions
d’affectation du DG.
L’affection du matériel se fait sur la base des besoins réels des départements et des agents et il doit
être utilisé conformément à sa destination.
Chaque utilisateur est responsable de la garde et de l’entretien de l’équipement qui lui est affecté.
c) Entretien et réparations
Pendant sa durée de vie ou de fonctionnement un bien durable est soumis à l’entretien permanent, à
l’entretien périodique et aux réparations.
L’entretien permanent
L’entretien permanent est l’ensemble des soins apportés au bien, en général, par l’utilisateur lui-même
en vue de lui assurer un fonctionnement quotidien régulier. Il se manifeste en général par les
dispositions de vérifications à effectuer quotidiennement et la propreté du bien.
L’entretien périodique
L’entretien périodique est l’ensemble des contrôles de fonctionnement à effectuer à des dates précises
ou après un volume d’unités d’oeuvre de fonctionnement.
Certains équipements spécialisés sont accompagnés au moment de leur livraison par le fournisseur
d’une notice où sont consignées les instructions relatives à leur entretien.
Les réparations
Les réparations sont l’ensemble des interventions effectuées sur les biens pour les remettre en bon
état. Elles sont effectuées par un service extérieur à l’entreprise.
6.2. Inventaire des biens
Les biens durables de l’entreprise font périodiquement l’objet d’inventaire physique : les opérations
d’inventaires sont effectuées une fois par an.
6.2.1. Procédure d’inventaire
L’inventaire physique réalisé au 30 décembre de chaque année vise à :
s’assurer de l’existence physique et de l’état des biens,
rapprocher les existants du fichier des immobilisations,
établir les écarts entre quantités théoriques et physiques.
6.2.1.1. Préparation de l’inventaire
L’inventaire est réalisé sous la responsabilité du CDAF. Il définit les instructions, le programme de
travail, contrôle l’application des directives et la tenue des fiches.
La préparation matérielle consiste à :
concevoir les fiches d’inventaire,
L’utilisateur ou le responsable chargé de l’immobilisation doit fournir un rapport qui sera joint à une
copie du PV de police et transmise au DG pour appréciation et décision.
Le dossier est retourné au CDAF qui établit un bordereau de sortie de l’immobilisation.
6.2.2.3. Revente ou mise au rebut
La revente ou la mise au rebut des biens acquis par l’entreprise requiert au préalable l’accord DG.
La procédure consiste à :
identifier les biens devant faire l’objet de vente ou de mise au rebut. Cette identification se fait
sur la base du rapport d’inventaire ou sur décision motivée du DG ;
soumettre un rapport sur l’état des biens au DG qui décide de la revente ou de la mise au
rebut ;
établir un bordereau de sortie des biens concernés.
6.3. Gestion des stocks
L’entreprise dans le cadre de son fonctionnement normal peut procéder à des achats d’articles qui sont
ensuite mis en stock (fournitures de bureau, produits d’entretien, tickets de carburant etc.).
Lorsque les quantités commandées sont importantes et leur consommation étalée dans le temps, il est
nécessaire de considérer la gestion des stocks.
6.3.1. Objectifs et principes
La gestion des stocks vise à s’assurer que l’entreprise dispose en son sein d’un stock optimal pour
éviter toute rupture préjudiciable au bon déroulement des activités.
Tout mouvement de stocks doit être autorisé et faire l’objet d’un enregistrement.
La gestion des stocks nécessite :
la tenue d’un registre des stocks ;
la valorisation des entrées et des sorites par le service de la comptabilité ;
le respect de l’incompatibilité de fonction entre la personne qui manipule les stocks et la
personne qui comptabilise les mouvements.
En outre, toute sortie de stock doit être justifiée par un bon de sortie (Annexe 11) qui précise la
destination et l’imputation budgétaire. Les entrées sont également constatées par un bon d’entrée
(Annexe 12).
6.3.2 Procédure de gestion du carburant
Les besoins de l’entreprise en carburant sont couverts par des achats de tickets en hors taxe auprès
des sociétés pétrolières de la place. Les achats se font conformément à la procédure d’acquisition des
biens et services.
Les bons de carburant constituent des valeurs dont les entrées et les sorties sont effectuées sur la base
des bons d’entrée et de sortie.
Les différents mouvements sont suivis à l’aide d’un registre tenu par le CDAF (Annexe 14).
La tenue régulière du registre permet de produire des données statistiques dont l’état mensuel de
consommation de carburant. L’analyse des statistiques donne des indications sur les besoins réels
dans l’utilisation des véhicules et leur état de fonctionnement.
7 – PROCEDURES DIVERSES
7.1. La formation
L’un des principaux objectifs de l’entreprise étant le renforcement de ses capacités techniques et
managériales, ses dirigeants doivent prendre en compte la formation.
L’entreprise financera les activités de formation tendant à promouvoir la réalisation de ses objectifs. Ces
formations concernent les dirigeants et les cadres de l’entreprise.
Les formations doivent être de courtes durées à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.
Elles peuvent prendre la forme de visites et échanges d’expériences, d’ateliers ou séminaires.
Les formations à entreprendre doivent correspondre aux besoins du personnel et s’inscrire dans un plan
de formation.
7.1.1. Le plan de formation
Le plan de formation est établi après recensement et l’analyse des besoins en formation. Celui-ci doit
indiquer :
les coûts de formation ;
la date, le lieu et la durée de la formation ;
le nombre de participants ;
les objectifs et les résultats attendus.
7.1.2. Mise en oeuvre du plan de formation
Le plan de formation est mis en oeuvre par les dirigeants de l’entreprise avec l’appui éventuel des
institutions spécialisées notamment pour les formations à l’extérieur (recherche de centres de formation,
paiement des bourses etc.).
7.1.3. Le rapport de formation
Les bénéficiaires de formation surtout à l’étranger doivent produire un rapport à la fin de la formation.
7.2. Les missions
Les missions effectuées pour le compte de l’entreprise doivent découler des nécessités du service
notamment du programme d’activités.
Toute mission doit être autorisée par un ordre de mission (Annexe 14) dûment signé par le DG.
Toute mission doit faire l’objet d’un compte rendu.
7.2.1. Etablissement de l’ordre de mission
7.2.1.1. Déplacements locaux
Tout agent appelé à effectuer une mission doit soumettre une demande d’autorisation de mission,
transmise au DG par voie hiérarchique après visa du chef de département. En cas d’approbation, Le
DG transmet au CDAF la demande pour l’établissement de l’ordre de mission.
Le CDAF, au vu de la demande, fait établir un projet d’ordre de mission qu’il soumet à la signature du
DG.
ADOPTION
Les membres du comité de direction souscrivent aux prescriptions du présent Manuel de Procédure,
aux objectifs de l’entreprise et à la vision de son fondateur et Directeur Général, en apposant ici leurs
signatures respectives.
Tout manquement à cette souscription et aux engagements pris, toute atteinte à l’éthique et à la morale
de gestion ou toute violation des termes du présent Manuel sont systématiquement passibles de
sanctions disciplinaires conformément au Règlement intérieur de l’entreprise.