CAT Devant Le Syndrome Méningé - DR ZAOUI
CAT Devant Le Syndrome Méningé - DR ZAOUI
CAT Devant Le Syndrome Méningé - DR ZAOUI
Département de médecine
Module d’Infectiologie
4ème année médecine
CAT devant un
syndrome
méningé
DR Zaoui OF
Dr.Merzoug A.
Service d’Infectiologie
CHU.Oran
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PLAN DU TD :
I. Introduction
II. Définitions
1. Syndrome méningé fonctionnel.
2. Syndrome méningé physique.
III. La ponction lombaire
IV. Diagnostic étiologique
V. Conclusion
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But du TD:
Reconnaître le syndrome méningé.
Reconnaître les situations d’urgence et
savoir les juguler.
Connaitre les indications et contre-
indications de la PL.
Démarche pour le diagnostic étiologique.
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I.Introduction :
- Syndrome = Ensemble de signes cliniques.
- Méningé => Méninges => Dure-mère, Arachnoïde, Pie-mère.
- Méningite = Atteinte des méninges
- Encéphalite = Atteinte de l’encéphale (signes neurologiques).
- Méningo-encéphalite = Atteinte des méninges et de l’encéphale.
II.Définition :
Le syndrome méningé résulte d’une inflammation des méninges, en particulier de la dure-
mère et de l’arachnoïde.
Les causes peuvent être multiples, infectieuses : méningite virale, bactérienne…, ou non
infectieuses: hémorragie méningée...
➢ Vomissements :
inconstants, faciles, en jet , sans rapport avec les
repas, souvent précoces et contemporains des
céphalées, favorisées par les changements de position.
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➢ Constipation
Complète le classique trépied méningitique, mais inconstante et présente une valeur
sémiologique très discutable, peut être remplacée par une diarrhée.
2/ Signes physiques :
➢ Posture méningée : Position en chien de fusil.
Le patient est allongé en décubitus latéral, tête rejetée en arrière imprimant sa marque
sur l’oreiller, bras et jambes demi fléchis, dos tourné vers la lumière.
➢ Raideur de la nuque :
La raideur méningée est une contracture réflexe des muscles spinaux, secondaire à
l'irritation des méninges et plus précisément la dure-mère qui est très sensible.
C’est un signe capital, doit être reconnue au terme d’un examen doux, mettant le
patient à l’aise.
Technique:
La main est glissée avec précaution sous la nuque, la flexion progressive de la nuque sur
le tronc fait apparaître une résistance aboutissant rapidement à un blocage qui a
pour caractère d’être invincible, douloureux et reproductible.
Par contre, les mouvements de rotation et de latéralité de la tête, qu’ils soient limités ou
non, s’avèrent toujours possibles et indolores.
➢ Signe de Kernig :
Recherché par différentes manières :
▪ Le passage en position assise du malade fait apparaître une flexion invincible des
genoux et parfois des coudes.
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▪ Le malade étant couché, le soulèvement progressif passif des membres inférieurs
maintenus en extension entraine une flexion des genoux.
- La manœuvre de Kernig réside dans l’aspect inextensible et constant de la flexion des
genoux et son caractère très douloureux.
➢ Signe de Brudzinski:
comprend deux éléments :
▪ le reflexe controlatéral identique :
Se recherche en décubitus dorsal, la flexion passive d’un membre inférieur entraine la
flexion passive de l’autre.
▪ La flexion passive de la nuque entraine la flexion des jambes sur les cuisses et les
cuisses sur le tronc (triple flexion).
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douloureuse. L’intensité du trouble explique parfois l’attitude hostile de l’enfant à
l’examen clinique.
Devant un syndrome méningé, une ponction lombaire est indiquée après avoir éliminé
une contre indication.
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On prélève 5 tubes :
- 1 tube pour la cytologie
- 1 tube pour la biochimie: glycorachie et protéinorachie .
- 3 tubes pour la bactériologie :
*rechercher les germes non spécifiques.
* rechercher le bacille de Kock (selon le contexte).
* rechercher du cryptocoque (sujet immunodéprimé).
C. Étude du LCR :
• L’aspect: Clair, trouble, purulent, jaune citrin, hématique…
• Cytologie : Nombre d’éléments et leur type (PNN, lymphocyte), prédominance.
• Biochimie : Glycorachie, Protéinorachie, Chlorurorachie.
• Bactériologie : Examen direct, culture, recherche d’antigène soluble…
• Autres : Selon le contexte, recherche de cellules carcinomateuses, recherche de
levures (terrain immunodéprimé…).
VI.Diagnostic étiologique :
A / méningites purulentes :
Aspect : Liquide trouble ou purulent.
Elements : >100 PNN/ml.
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Biochimie : protéïnorachie > 1 g/l, glycorachie effondrée (<2/3 de la glycémie veineuse au
moment de la ponction lombaire).
Les germes en cause :
◦ Méningocoque ( B en France, A en Afrique, C ).
◦ Pneumocoque
◦ BGN = Haemophilus (enfant), autres BGN (immunodéprimé)
◦ Listeria monocytogenes
C. Traitement :
Cette partie sera détaillée dans le cours théorique.
Méningites purulentes : EN IV
1- A pneumocoque: C3G (Cefotaxime ou Ceftrixone ).
2- A méningocoque : amoxicilline /C3G
3-A Listéria Monocytogenes: amoxicilline+Gentamycine .
4- A haemophilus: C3G
Méningites à liquide clair :
1- Méningites virales : traitement symptomatique et surveillance, sauf pour la méningite
herpétique: Aciclovir en urgence.
2- Méningites décapitées : selon le contexte et l’examen du LCR
3- Méningite tuberculeuse : traitement spécifique antituberculeux.
4- Méningites à Listéria Monocytogenes : amoxicilline+gentamycine.
Le méningisme :
Présence d’un syndrome méningé fonctionnel et /ou physique avec un liquide céphalo-
rachidien normal.
On le retrouve en cas de :
- Infection ORL (angine, otites, sinusite abcès dentaire )
- PFLA …
VI. Conclusion:
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