Questions Sur Platon
Questions Sur Platon
Questions Sur Platon
Introduction :
Platon apprend de Socrate l’art et la science de se questionner pour remonter à l’essence des
choses. Ce sont ces essences qu’il appelle les idées. Les formes intelligibles ou réalités éternelles
qui existent par elles-mêmes. C’est une idée philosophique proposée par Platon dans sa théorie
des Formes
La distinction entre le monde intelligible et le monde sensible
Comment les deux philosophes diffèrent-ils sur la notion de lien entre les deux sphères
d’existence
Selon Platon, les choses sensibles ou concrètes sont constamment en mouvement et ne peuvent
être connues par la science. Cependant, il soutient que les essences des choses, qu'il appelle
idées, existent par elles-mêmes et sont éternelles. Platon affirme également que les réalités
sensibles existent dans la mesure où elles participent à ce monde intelligible des idées. Aristote,
quant à lui, critique ce concept de participation et estime que la réalité intelligible est inutile en
doublant la réalité sensible. Il se tourne plutôt vers le monde sensible pour comprendre le monde
des causes et celui du devenir, en affirmant que les idées ne sont pas indépendantes mais se
trouvent dans les choses elles-mêmes. Aristote instaure ainsi un nouveau dualisme au sein du
monde sensible, entre forme et matière, entre puissance et acte.
Pour Aristote, le vrai savoir naît d’une longue fréquentation avec les concepts, les méthodes, et
les faits observés. Il faut expérimenter longuement les choses pour les connaître, pour se
familiariser aussi bien avec les lois générales de la nature qu’avec la nécessité rationnelles ou les
démarches de l’intellect. Platon aime aussi la connaissance, mais il accorde sa préférence à la
réminiscence fondée sur le fait que l’âme possède déjà un savoir inné et que l’étude sert avant
tout à provoquer le souvenir de ce savoir enfoui. La dialectique platonicienne ou pratique du
dialogue est en ce sens un outil privilégié de réminiscence.
Pour Aristote, il n’y a de vertu qu’en situation. la prudence (phronesis en grec ancien) est la
vertu qui permet à une personne de prendre les bonnes décisions pratiques dans une situation
concrète. Pour Aristote, la finalité de l’homme est aussi dans la contemplation de la perfection
divine. Mais comme il l’explique dans l’Ethique à Nicomaque,c’est un but trop éloigné pour la
majorité des humains. Alors, mieux vaut cultiver la vertu et parvenir à un bonheur accessible.