Philo Questions Ouvertes
Philo Questions Ouvertes
Philo Questions Ouvertes
Lorsque nous vivons dans le Moyen-Âge, nous vivons en fonction d’une puissance
extérieure qui nous dit comment agir en société (inverse de autonomie). La
philosophie est subordonnée à la théologie. Le christianisme devient la religion
d’État -> hétéronomie dans le rapport au vrai. Dieu est transcendant et immanent
(au centre de notre cœur). La foi précède la raison : je crois pour comprendre.
Mais la modernité est tout autre chose : on passe de l’hétéronomie à
l’autonomie. Nous nous consacrons plutôt sur l’expérience, les raisons et les
méthodes, on revient sur les textes de l’Antiquité. La renaissance a permis une
route vers l’autonomie grâce à l’humanisme et l’anthropocentrisme (l’Homme au
centre). Nous avons une certaine rationalité qui commence à se répandre avec
des visions différentes selon les acteurs principaux de la Modernité ( Descartes,
Spinoza, Leibniz, … ).
Kant est influencé par l’Empirisme anglais. Kant fait une synthèse en rassemblant
le rationalisme (idées innées) et l’empirisme (idées de l’expérience sociale). La
liberté = éthique. D’après Kant, la liberté c’est l’autonomie qui nous empêche
d’être le jouet des autres, être manipulé. C’est aussi l’antinomie (ce qu’on peut
pas prouver) de la raison pure. Notre volonté est libre, nous nous soumettons à
nos propres lois éthiques. Il y a 3 types d’impératifs (règles morales formelles à
suivre) : le maxime de ta volonté, la dignité humaine, l’autonomie de la volonté.
L’autonomie humaine est la liberté, on a ici une vision universaliste. On s’oppose
à la nature en agissant moralement. La liberté pour le romantisme allemand est
tout autre. C’est une communion entre l’humain et la nature (opposition à Kant
qui s’oppose à la nature). Nous rejetons le dualisme kantien et nous tendons vers
une vision holistique (on prend tout dans son ensemble). Nous remarquons aussi
la vitalité de la nature (hylozoïsme). Notre liberté est donc interdépendante de la
nature car nous sommes en communion avec elle. Pour Kant, ceci est un retour à
l’hétéronomie.
Platon nous dit que l’âme a déjà été en contact avec le monde des Idées. Les
Idées viennent d’un monde séparé, alors la connaissance ne provient pas de
l’expérience. Alors, avant de s’incarner, l’âme connaît, donc se souvient et donc =
réminiscence.
Pour Aristote, il n’y a pas de distinction entre l’âme et le corps, entre le monde
sensible et celui des idées. Il a une conception unitaire sur la chose. Les choses
sensibles au contraire de Platon, agissent au cœur de la matière, elle s’imprime,
c’est l’hylémorphisme. La matière et la forme ne font qu’un. La substance de ces
deux-là sont indissociables, c’est la réalité.
Pour Hegel, la rationalité joue une place centrale, c’est ce qu’on appelle le
panlogisme. Il dit que ce qui est réel est rationnel, et que ce qui est rationnel est
réel. C’est l’identité de l’être et de la pensée, l’identité de la pensée et de la
raison. Au centre de la raison et de la réalité, nous retrouvons la contradiction.
C’est le moteur de l’histoire (Hegel a une pensée totalitaire à l’opposé de Kant qui
a une pensée limitée).
C’est un discours de Leibniz. L’univers est rempli de monades (pas des atomes
attention). On peut comparer les monades aux âmes. Ce sont des énergies
invisibles, incassables et indestructibles. Les monades sont reliées entre elles, les
âmes communiquent grâce à une chaîne inconsciente. Elles n’ont pas de fenêtres
car rien peut y entrer ou en sortir. Le temps ne fait que déplier le scénario de
l’univers prévu par Dieu. C’est une harmonie crée par Dieu.