3 Reglement
3 Reglement
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COMMUNE DE DIJON
COMMUNE DE DIJON
PHASE
2.3 DE MISE
Orientations particulièresA DISPOSITION
d'aménagement
ou à des secteurs – pièce modifiée
relatives à des quartiers
4 Documents graphiques
4.1 Plan d'ensemble du zonage (1/12500) – pièce modifiée
4.2 Plan des formes urbaines (1/12500)
4.3 Plan du patrimoine et du paysage (1/12500)
4.4 Planches au 1/2000 – pièce modifiée
4.5 Plans de masse
Plan des secteurs soumis à l'article R. 123-11 b du code de l'urbanisme en vigueur
4.6 le 31/12/2015 – pièce modifiée
Plans et tableaux relatifs aux aléas inondation par débordement de l'Ouche et du Suzon
Vu pour être annexé à la délibération
5 Annexes du Conseil métropolitain du
5.1 Éléments reportés pour information au titre de l'article R. 123-13 du code de l'urbanisme
5.2 Secteurs affectés par le bruit des infrastructures de transports terrestres
5.3 Servitudes d'utilité publique (SUP) LE PRÉSIDENT
5.3.1 Note François REBSAMEN
5.3.2 Plan
POS approuvé par arrêté Plan de prévention
préfectoral du : des risques Modifié
25.01.1977 naturelspar multirisques de mouvements
délibération du Conseil municipal dude terrain
: 18.03.2013
PLU appouvé par5.3.3
délibération du Conseil
et d'inondation de Dijon Mis à jour par arrêté municipal du : 17.06.2013
municipal du : 28.06.2010 Mis en compatibilité par arrêté préfectoral du : 14.03.2014
5.4 Liste et plan des lotissements dont lesModifiérèglespar délibération du
d'urbanisme Conseil
ont municipal du : 27.01.2014
été maintenues
Mis à jour par arrêté municipal du : 15.09.2014
5.5 Annexes sanitaires Mis à jour par arrêté communautaire du : 04.03.2015
Mis à jour par arrêté communautaire du : 09.06.2015
Mis en compatibilité
5.6 Plan d'exposition au bruit (PEB) de l'aérodrome par délibération
de Dijon-Longvic
communautaire du : 30.06.2016
5.7 Actes instituant des zones de publicitéMis à jour par arrêté
restreinte (ZPR)communautaire
et élargie (ZPE)du : 25.10.2016
Mis à jour par arrêté communautaire du : 09.03.2017
Mis à jour par arrêté communautaire du : 24.10.2017
6 Informations complémentaires
6.1 Liste et plan des lotissements de moins de 10 ans
6.2 Informations archéologiques
6.3 Périmètre de protection des puits de captage
6.4 Plan de l'hélistation de l'hôpital général
Dispositions générales
CHAPITRE 1
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article R. 111-21 R. 111-27 : « Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve
de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur
architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à
modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives
monumentales. »
▪ le droit de préemption urbain sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce et les baux
commerciaux institué par délibération du conseil municipal du 25 juin 2007, s'appliquant
au centre ville, aux quartiers des Grésilles et de Fontaine d'Ouche. Le dispositif est codifié
aux articles L. 214-1 et L. 214-2 du code de l'urbanisme.
Sursis à statuer
Article L. 111-7 : « Il peut être sursis à statuer sur toute demande d’autorisation concernant
des travaux, constructions ou installations dans les cas prévus par les articles L. 111-9 et L.
111-10 du présent titre, ainsi que par les articles L. 123-6 (dernier alinéa), L. 311-2 et L. 313-2
(alinéa 2) du présent code et par l'article L. 331-6 du code de l'environnement. »
Article L. 111-9 : « L'autorité compétente peut surseoir à statuer dans les conditions définies à
l'article L. 111.8. dès la date de l'ouverture de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité
publique d'une opération, sur les demandes d'autorisation concernant des travaux,
constructions ou installations à réaliser sur des terrains devant être compris dans cette
opération. »
Article L. 111-10 : « Lorsque des travaux, des constructions ou des installations sont
susceptibles de compromettre ou de rendre plus onéreuse l'exécution de travaux publics, le
sursis à statuer peut être opposé, dans les conditions définies à l'article L. 111-8., dès lors que
la mise à l'étude d'un projet de travaux publics a été prise en considération par l'autorité
compétente, et que les terrains affectés par ce projet ont été délimités.
L'autorité compétente peut surseoir à statuer, dans les mêmes conditions, sur les demandes
d'autorisation concernant des travaux, constructions ou installations susceptibles de
compromettre ou de rendre plus onéreuse la réalisation d'une opération d'aménagement qui
a été prise en considération par le Conseil Municipal ou par l'organe délibérant de
l'établissement public de coopération intercommunal compétent ou, dans le périmètre des
opérations d'intérêt national, par le représentant de l'Etat dans le département. La
délibération du Conseil Municipal ou de l'organe délibérant de l'établissement public de
coopération intercommunale ou l'arrêté de l'autorité administrative qui prend en
considération le projet d'aménagement délimite les terrains concernés.
Le sursis à statuer ne peut être prononcé que si l'acte décidant la prise en considération a été
publié avant le dépôt de la demande d'autorisation.
La décision de prise en considération cesse de produire effet si, dans un délai de dix ans à
compter de son entrée en vigueur, l'exécution des travaux publics ou la réalisation de
l'opération d'aménagement n'a pas été engagée. »
Article L. 123-6 : « …A compter de la délibération prescrivant l’élaboration d’un plan local
d’urbanisme, l’autorité compétente peut décider de surseoir à statuer, dans les conditions et
délai prévus à l’article L. 111-8, sur les demandes d’autorisation concernant des constructions,
installations ou opérations qui seraient de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse
l’exécution du futur plan. »
Article L. 424-1. - « L'autorité compétente se prononce par arrêté sur la demande de permis
ou, en cas d'opposition ou de prescriptions, sur la déclaration préalable.
Il peut être sursis à statuer sur toute demande d'autorisation concernant des travaux,
constructions ou installations dans les cas prévus aux articles L. 102-13, L. 153-11 et L. 311-2
du présent code et par l'article L. 331-6 du code de l'environnement.
Il peut également être sursis à statuer :
1° Dès la date d'ouverture de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique d'une
opération, sur les demandes d'autorisation concernant des travaux, constructions ou
installations à réaliser sur des terrains devant être compris dans cette opération ;
2° Lorsque des travaux, des constructions ou des installations sont susceptibles de
compromettre ou de rendre plus onéreuse l'exécution de travaux publics, dès lors que la
mise à l'étude d'un projet de travaux publics a été prise en considération par l'autorité
compétente et que les terrains affectés par ce projet ont été délimités ;
3° Lorsque des travaux, constructions ou installations sont susceptibles de compromettre ou
de rendre plus onéreuse la réalisation d'une opération d'aménagement, dès lors que le
projet d'aménagement a été pris en considération par la commune ou l'établissement public
de coopération intercommunale compétent et que les terrains affectés par ce projet ont été
délimités.
Le sursis à statuer ne peut être prononcé que si la décision de prise en considération prévue
aux 2° et 3° du présent article et à l'article L. 102-13 a été publiée avant le dépôt de la
demande d'autorisation. La décision de prise en considération cesse de produire effet si,
dans un délai de dix ans à compter de son entrée en vigueur, l'exécution des travaux publics
ou la réalisation de l'opération d'aménagement n'a pas été engagée.
Le sursis à statuer doit être motivé et ne peut excéder deux ans. L'autorité compétente ne
peut, à l'expiration du délai de validité du sursis ordonné, opposer à une même demande
d'autorisation un nouveau sursis fondé sur le même motif que le sursis initial. Si des motifs
différents rendent possible l'intervention d'une décision de sursis à statuer par application
d'une disposition législative autre que celle qui a servi de fondement au sursis initial, la
durée totale des sursis ordonnés ne peut en aucun cas excéder trois ans. A l'expiration du
délai de validité du sursis à statuer, une décision doit, sur simple confirmation par l'intéressé
de sa demande, être prise par l'autorité compétente chargée de la délivrance de
l'autorisation, dans le délai de deux mois suivant cette confirmation. Cette confirmation
peut intervenir au plus tard deux mois après l'expiration du délai de validité du sursis à
statuer. Une décision définitive doit alors être prise par l'autorité compétente pour la
délivrance de l'autorisation, dans un délai de deux mois suivant cette confirmation. A défaut
de notification de la décision dans ce dernier délai, l'autorisation est considérée comme
accordée dans les termes où elle avait été demandée.
Lorsqu'une décision de sursis à statuer est intervenue, les propriétaires des terrains
auxquels a été opposé le refus d'autorisation de construire ou d'utiliser le sol peuvent
mettre en demeure la collectivité ou le service public qui a pris l'initiative du projet de
procéder à l'acquisition de leur terrain dans les conditions et délai mentionnés aux articles L.
230-1 et suivants ».
Article L. 153-11. - « …A compter de la publication de la délibération prescrivant
l'élaboration d'un plan local d'urbanisme, l'autorité compétente peut décider de surseoir à
statuer, dans les conditions et délai prévus à l'article L. 424-1, sur les demandes
d'autorisation concernant des constructions, installations ou opérations qui seraient de
nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l'exécution du futur plan ».
Les dispositions du présent article ne remettent pas en cause les droits et obligations régissant
les rapports entre colotis définis dans le cahier des charges du lotissement, ni le mode de
gestion des parties communes.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux terrains lotis en vue de la
création de jardins mentionnés à l'article L. 111-5-4.
NOTA: Ces dispositions s'appliquent aux projets, plans, programmes ou autres documents de
planification pour lesquels l'arrêté d'ouverture et d'organisation de l'enquête publique est
publié à compter du premier jour du sixième mois après la publication du décret en Conseil
d’État prévu à l'article L. 123-19 du code de l'environnement. »
Article L. 442-9 : « Les règles d'urbanisme contenues dans les documents du lotissement,
notamment le règlement, le cahier des charges s'il a été approuvé ou les clauses de nature
réglementaire du cahier des charges s'il n'a pas été approuvé, deviennent caduques au
terme de dix années à compter de la délivrance de l'autorisation de lotir si, à cette date, le
lotissement est couvert par un plan local d'urbanisme ou un document d'urbanisme en
tenant lieu.
De même, lorsqu'une majorité de colotis a demandé le maintien de ces règles, elles cessent
de s'appliquer immédiatement si le lotissement est couvert par un plan local d'urbanisme
ou un document d'urbanisme en tenant lieu, dès l'entrée en vigueur de la loi n° 2014-366 du
24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové.
Les dispositions du présent article ne remettent pas en cause les droits et obligations
régissant les rapports entre colotis définis dans le cahier des charges du lotissement, ni le
mode de gestion des parties communes.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux terrains lotis en vue de la
création de jardins mentionnés à l'article L. 115-6.
Toute disposition non réglementaire ayant pour objet ou pour effet d'interdire ou de
restreindre le droit de construire ou encore d'affecter l'usage ou la destination de
l'immeuble, contenue dans un cahier des charges non approuvé d'un lotissement, cesse de
produire ses effets dans le délai de cinq ans à compter de la promulgation de la loi n° 2014-
366 du 24 mars 2014 précitée si ce cahier des charges n'a pas fait l'objet, avant l'expiration
de ce délai, d'une publication au bureau des hypothèques ou au livre foncier.
La publication au bureau des hypothèques ou au livre foncier est décidée par les colotis
conformément à la majorité définie à l'article L. 442-10 ; les modalités de la publication font
l'objet d'un décret.
La publication du cahier des charges ne fait pas obstacle à l'application du même article L.
442-10 ».
Article L. 442-11 : « Lorsque l'approbation d'un plan local d'urbanisme ou d'un document
d'urbanisme en tenant lieu intervient postérieurement au permis d'aménager un
lotissement ou à la décision de non-opposition à une déclaration préalable, l'autorité
compétente peut, après enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II
du livre Ier du code de l'environnement et délibération du conseil municipal, modifier tout
ou partie des documents du lotissement, et notamment le règlement et le cahier des
charges, qu'il soit approuvé ou non approuvé, pour mettre en concordance ces documents
avec le plan local d'urbanisme ou le document d'urbanisme en tenant lieu, au regard
notamment de la densité maximale de construction résultant de l'application de l'ensemble
des règles du document d'urbanisme.»
Autres règles
Article L. 111-3-1 : « les projets d'aménagement et la réalisation des équipements collectifs et
des programmes de construction qui, par leur importance, leur localisation ou leurs
caractéristiques propres peuvent avoir des incidences sur la protection des personnes et des
biens contre les menace et les agressions, doivent faire l'objet d'une étude préalable de
sécurité publique permettant d'en apprécier les conséquences. » Le décret n°2007-1177 du 3
août 2007 précise les modalités d'application du présent article.
Article L. 111-6-1 : « Nonobstant toute disposition contraire du plan local d'urbanisme,
l'emprise au sol des surfaces, bâties ou non, affectées aux aires de stationnement annexes
d'un commerce soumis à l'autorisation d'exploitation commerciale prévue aux 1°, 6° et 8° du I
de l'article L. 720-5 du code de commerce et à l'autorisation prévue aux articles L. 212-7 et L.
212-8 du code du cinéma et de l'image animée, ne peut excéder une fois et demie la surface
de plancher des bâtiments affectés au commerce.
Lorsqu'un établissement de spectacles cinématographiques soumis à l'autorisation prévue aux
articles L. 212-7 et L. 212-8 du code du cinéma et de l'image animée n'est pas installé sur le
même site qu'un commerce soumis aux autorisations d'exploitation commerciale prévues à
l'article L. 752-1 du code de commerce, l'emprise au sol des surfaces, bâties ou non, affectées
aux aires de stationnement annexes de cet établissement de spectacles cinématographiques
ne doit pas excéder une place de stationnement pour trois places de spectateur.
Ces dispositions ne font pas obstacle aux travaux de réfection et d'amélioration ou à
l'extension limitée des bâtiments commerciaux existant le 15 décembre 2000. »
Article L. 123-1-12 : «Lorsque les conditions de desserte par les transports publics réguliers le
permettent, le règlement peut fixer un nombre maximal d'aires de stationnement à réaliser
lors de la construction de bâtiments destinés à un usage autre que d'habitation. Lorsque le
plan local d'urbanisme impose la réalisation d'aires de stationnement, celles-ci peuvent être
réalisées sur le terrain d'assiette ou dans son environnement immédiat.
Lorsque le bénéficiaire du permis ou de la décision de non-opposition à une déclaration
préalable ne peut pas satisfaire aux obligations résultant de l'alinéa précédent, il peut être
tenu quitte de ces obligations en justifiant, pour les places qu'il ne peut réaliser lui-même, soit
de l'obtention d'une concession à long terme dans un parc public de stationnement existant
ou en cours de réalisation et situé à proximité de l'opération, soit de l'acquisition ou de la
concession de places dans un parc privé de stationnement répondant aux mêmes conditions.
En l'absence d'un tel parc, le bénéficiaire du permis ou de la décision de non-opposition à une
déclaration préalable peut être tenu de verser à la commune une participation en vue de la
réalisation de parcs publics de stationnement dans les conditions définies par l'article L. 332-
7-1.
Lorsqu'une aire de stationnement a été prise en compte dans le cadre d'une concession à long
terme ou d'un parc privé de stationnement, au titre des obligations prévues aux premier et
deuxième alinéas ci-dessus, elle ne peut plus être prise en compte, en tout ou en partie, à
l'occasion d'une nouvelle autorisation. »
Article L. 123-1-13 : « Il ne peut, nonobstant toute disposition du plan local d'urbanisme, être
exigé la réalisation de plus d'une aire de stationnement par logement lors de la construction
de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l'Etat. Les plans locaux d'urbanisme
peuvent en outre ne pas imposer la réalisation d'aires de stationnement lors de la
construction de ces logements.
L'obligation de réaliser des aires de stationnement n'est pas applicable aux travaux de
transformation ou d'amélioration de bâtiments affectés à des logements locatifs financés avec
un prêt aidé par l'Etat, y compris dans le cas où ces travaux s'accompagnent de la création de
surface de plancher, dans la limite d'un plafond fixé par décret en Conseil d'État. »
Article R. 123-10-1 : Dans le cas d'un lotissement ou dans celui de la construction, sur une
unité foncière ou sur plusieurs unités foncières contiguës, de plusieurs bâtiments dont le
terrain d'assiette doit faire l'objet d'une division en propriété ou en jouissance, l'ensemble du
projet est apprécié au regard de la totalité des règles édictées par le plan local d'urbanisme,
sauf si le règlement de ce plan s'y oppose.
Article L. 111-1-4 : « En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou
installations sont interdites dans une bande de cent mètres de part et d'autre de l'axe des
autoroutes, des routes express et des déviations au sens du code de la voirie routière et de
soixante-quinze mètres de part et d'autre de l'axe des autres routes classées à grande
circulation.
Cette interdiction s'applique également dans une bande de soixante-quinze mètres de part et
d'autre des routes visées au dernier alinéa du III de l'article L. 122-1-5.
Elle ne s'applique pas :
- aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ;
- aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ;
- aux bâtiments d'exploitation agricole ;
- aux réseaux d'intérêt public.
Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou
à l'extension de constructions existantes. Un règlement local de publicité pris en application
de l'article L. 581-14 du code de l'environnement est établi par l'établissement public de
coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou la
commune. L'élaboration et l'approbation des dispositions d'urbanisme et du règlement local
de publicité font l'objet d'une procédure unique et d'une même enquête publique.
Le plan local d'urbanisme, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles
d'implantation différentes de celles prévues par le présent article lorsqu'il comporte une
étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la
prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la
qualité de l'urbanisme et des paysages...»
Article L. 111-4 : « Lorsque, compte tenu de la destination de la construction ou de
l'aménagement projeté, des travaux portant sur les réseaux publics de distribution d'eau,
d'assainissement ou de distribution d'électricité sont nécessaires pour assurer la desserte du
projet, le permis de construire ou d'aménager ne peut être accordé si l'autorité compétente
n'est pas en mesure d'indiquer dans quel délai et par quelle collectivité publique ou par quel
concessionnaire de service public lesdits travaux doivent être exécutés.
Lorsqu'un projet fait l'objet d'une déclaration préalable, l'autorité compétente doit s'opposer
à sa réalisation lorsque les conditions mentionnées au premier alinéa ne sont pas réunies.».
Desserte du projet
Article L. 111-11 : « Lorsque, compte tenu de la destination de la construction ou de
l'aménagement projeté, des travaux portant sur les réseaux publics de distribution d'eau,
d'assainissement ou de distribution d'électricité sont nécessaires pour assurer la desserte du
projet, le permis de construire ou d'aménager ne peut être accordé si l'autorité compétente
n'est pas en mesure d'indiquer dans quel délai et par quelle collectivité publique ou par quel
concessionnaire de service public ces travaux doivent être exécutés.
Lorsqu'un projet fait l'objet d'une déclaration préalable, l'autorité compétente doit
s'opposer à sa réalisation lorsque les conditions mentionnées au premier alinéa ne sont pas
réunies.
Les deux premiers alinéas s'appliquent aux demandes d'autorisation concernant les terrains
aménagés pour permettre l'installation de résidences démontables constituant l'habitat
permanent de leurs utilisateurs.
Un décret en Conseil d'Etat définit pour ces projets les conditions dans lesquelles le
demandeur s'engage, dans le dossier de demande d'autorisation, sur le respect des
conditions d'hygiène et de sécurité ainsi que les conditions de satisfaction des besoins en
eau, assainissement et électricité des habitants, le cas échéant, fixées par le plan local
d'urbanisme ».
Demeurent également applicables toutes les prescriptions du Règlement Sanitaire
Départemental en vigueur.
Secteurs archéologiques
En application de l’article L. 531-4 du code du patrimoine, les découvertes de vestiges
archéologiques faites fortuitement à l’occasion de travaux quelconques doivent
immédiatement être signalées au Maire de la commune, lequel prévient la Direction
Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne - Service régional de l’archéologie (39, rue
Vannerie – 21 000 DIJON Tél : 03 80 68 50 18 ou 03 80 68 50 20).
Conformément à l'article R. 523-8 du même code, « en dehors des cas prévus au 1° de l'article
R. 523-4, les autorités compétentes pour autoriser les aménagements, ouvrages ou travaux
mentionnés au même article, ou pour recevoir la déclaration mentionnée au dernier alinéa de
l'article R. 523-7, peuvent décider de saisir le préfet de région en se fondant sur les éléments
de localisation du patrimoine archéologique dont elles ont connaissance. »
En application des articles L. 531-14 et R.531-8 du code du patrimoine, les découvertes de
vestiges archéologiques faites fortuitement à l’occasion de travaux quelconques doivent
immédiatement être signalées au Maire de la commune, lequel prévient la Direction
Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne - Service régional de l’archéologie (39, rue
Vannerie – 21 000 DIJON ; Tél : 03 80 68 50 50).
L'article R. 523-1 du code du patrimoine prévoit que « Les opérations d'aménagement, de
construction d'ouvrages ou de travaux qui, en raison de leur localisation, de leur nature ou de
leur importance, affectent ou sont susceptibles d'affecter des éléments du patrimoine
archéologique ne peuvent être entreprises que dans le respect des mesures de détection et,
le cas échéant, de conservation et de sauvegarde par l'étude scientifique ainsi que des
demandes de modification de la consistance des opérations d'aménagement. »
Les ZAC, les lotissements et les permis de construire portant sur un terrain d'assiette égal ou
supérieur à 1000 m² doivent faire obligatoirement l'objet d'une saisine de la DRAC (Service
régional de l'archéologie), en application de l'article R. 523-4 du code du patrimoine et de
l'arrêté préfectoral du 30 décembre 2015 annexé au PLU au titre des informations
complémentaires. Il en va de même pour les travaux d'affouillement ou de création de
retenue d'eau, d'une surface égale ou supérieure à 1 ha. (article R. 523-5 du code du
patrimoine).
En application de l'article R. 523-8 du code du patrimoine, en dehors des cas prévus au 1° de
l'article R. 523-4, les autorités compétentes pour autoriser les aménagements, ouvrages ou
travaux mentionnés au même article, ou pour recevoir la déclaration mentionnée au dernier
alinéa de l'article R. 523-7, peuvent décider de saisir le préfet de région en se fondant sur les
éléments de localisation du patrimoine archéologique dont elles ont connaissance.
Les zones à urbaniser (AU) regroupent les secteurs à caractère naturel de la commune
destinés à être ouverts à l'urbanisation. Il s'agit des zones :
▪ AUG, zone à urbaniser opérationnelle générale,
▪ AUE, zone à urbaniser opérationnelle à vocation d'activités économiques,
▪ AUe, zone à urbaniser non opérationnelle à vocation d'activités économiques.
Les zones agricoles (A) regroupent les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en
raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. La zone A
comporte 2 secteurs :
▪ Av, secteur à vocation principalement viticole,
▪ Ap, secteur présentant un intérêt paysager.
Les zones naturelles et forestières (N) regroupent les secteurs de la commune, équipés ou
non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de
leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de
l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels. La zone N
comporte 2 secteurs :
▪ Nh, secteur où la reconversion des bâtiments existants est possible,
▪ Nz, secteur à vocation d'équipements et de services publics ou d'intérêt collectif.
Outre la délimitation des zones urbaines (U), à urbaniser (AU), agricoles (A) et les zones
naturelles et forestières (N), les documents graphiques comportent :
▪ des emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt
général et aux espaces verts,
▪ des espaces boisés classés existants ou à créer (régis par les articles L. 130-1 L. 113-1 et
suivants du code de l’urbanisme),
▪ des espaces cultivés protégés, régis par l'article L. 123-1-5-9° le 2e alinéa de l'article L.
151-23 du code de l'urbanisme,
▪ des éléments paysagers et patrimoniaux identifiés conformément aux articles L. 123-1-5-
7° et R. 123-11° alinéa h L. 151-19 et L. 151-23 du code de l’urbanisme, soumis aux règles
énoncées dans le chapitre « Dispositions communes à toutes les zones » Article II
« Dispositions particulières pour la protection du cadre bâti et naturel ».
▪ des secteurs de mixité sociale régis par l'article L. 123-1-5-16° L. 151-15 du code de
l'urbanisme,
▪ des secteurs d'attente, régis par l'article L. 123-2-a° du code de l'urbanisme,
▪ des cheminements piétons à conserver ou à créer.
CHAPITRE 2
DISPOSITIONS COMMUNES A TOUTES LES ZONES
Principe général
La conception des projets doit résulter de la mise en œuvre d'une démarche de
développement durable et de qualité environnementale visant à :
▪ la gestion économe du territoire,
▪ la construction de bâtiments économes en énergie,
▪ la gestion de l'environnement sonore,
▪ l'accompagnement de l'impact des projets sur le cycle de l'eau,
▪ la relation harmonieuse du bâtiment avec le quartier,
▪ au renforcement de la biodiversité locale en encourageant la continuité des milieux.
Protection de la Nappe
Le raccordement des eaux pluviales aux réseaux d'eaux pluviales, en cas de réseau séparatif
ou le cas échéant d'assainissement en cas de réseau unitaire est obligatoire dans les secteurs
identifiés sur la carte page précédente.
Zone d'infiltrations prioritaires
L'ensemble de la commune est classée en zone d'infiltrations prioritaires (en bleu sur la carte
page suivante) hormis le secteur de la nappe sud.
Cheminements piétons
Les cheminements piétons figurés aux documents graphiques sont à conserver ou à créer.
Catégories Prescriptions
Les terrains boisés identifiés aux documents graphiques
comme espaces boisés, à conserver, à protéger ou à créer sont
soumis au régime des articles L. 130-1, R. 130-1 L. 113-1 et
suivants du code de l’urbanisme.
Y sont notamment interdits, les recouvrements du sol par tous
matériaux imperméables : ciment, bitume ainsi que les
Espaces Boisés Classés remblais.
Les accès aux propriétés sont admis dans la mesure où ils ne
compromettent pas la préservation des boisements existants.
Lorsqu’un arbre remarquable est repéré aux documents
graphiques, la construction envisagée doit observer un recul
de 4 m par rapport au houppier de l'arbre et les réseaux
devront être éloignés de 4 m par rapport au tronc.
Catégories Prescriptions
Ces secteurs ouverts au public devront préserver au minimum
95% d'espaces libres, d'espaces verts, d'aires de jeux et de
loisirs ; les constructions en liaison avec l'usage du site et sa
mise en valeur touristique sont autorisées à hauteur de 5% de
la surface protégée. Tout déboisement doit être compensé par
Secteurs de parc la plantation d’arbres.
La création d'aires de stationnement imperméabilisées est
interdite.
Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, il est fait application du
régime d'exception prévu à l'article L. 421-4 du code de
l'urbanisme pour les coupes et abattages d'arbres.
Ce sont des secteurs privés non ouverts au public mais avec un
impact paysager important.
Y sont admis les constructions, ouvrages ou installations dans
la limite de 10 % de l'emprise protégée et tenant compte dans
Secteurs d'intérêt paysager
la mesure du possible des arbres ou plantations existantes.
Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, il est fait application du
régime d'exception prévu à l'article L. 421-4 du code de
l'urbanisme pour les coupes et abattages d'arbres.
Les plantations d’alignement repérées sont à conserver ou à
planter. Les symboles graphiques employés constituent un
principe de repérage et non une localisation exacte des arbres
à conserver ou à planter.
Plantations d'alignement à
Les accès aux propriétés sont admis tenant compte dans la
conserver ou à créer
mesure du possible des arbres ou plantations existantes.
Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, il est fait application du
régime d'exception prévu à l'article L. 421-4 du code de
l'urbanisme pour les coupes et abattages d'arbres.
Les terrains cultivés à protéger, repérés au titre de l'article L.
Terrains cultivés en zone 123-1-5-9° du 2e alinéa de l'article L. 151-23 du code de
urbaine l'urbanisme, sont inconstructibles quels que soient les
équipements qui, le cas échéant, les desservent.
Essences végétales
De façon générale, toutes les espèces exotiques, invasives ou exogènes sont à éviter ainsi que
les essences allergènes. Toutefois, dans le cas de recherche d'ambiance(s) particulière(s)
justifiée(s) pour des opérations d'aménagement d'ensemble, des essences exogènes seront
admises.
De plus, les arbustes défensifs et à baie sont interdits dans les rues et en bordure des places. A
titre d'exemple, sont interdits à proximité des écoles, sur le domaine public ou dans le cas de
plantations accessibles depuis le domaine public :
De plus, la marge de recul de 35 m de la voie ferrée Dijon - Lyon, s'applique uniquement aux
locaux d'habitation.
▪ Caractéristiques du tunnel
La LGV traverse l’agglomération dijonnaise sous le bâti et sous la ligne fret historique. Ce tracé
nécessite la réalisation d’un tunnel foré :
– de 2 340 m de longueur environ ;
– de 13 m de hauteur dont 1 m de parois (2*0.5 m).
Le profil en long est en rampe de 2,18 % du sud vers le nord sur 321 m, puis de 0,3% sur 1798 m
avant d'atteindre un point bas et reprendre en rampe de 1,99% du nord vers le sud sur 220 m. Les
équipements d’exploitation impactant le génie civil de cet ouvrage comprennent :
– Deux stations électriques pour alimentation des équipements de sécurité du tunnel disposées
à chacune des deux trémies ;
– Des sous-stations électriques pour alimentation des équipements de sécurité du tunnel
disposées tous les 425 mètres dont l’accès se fera par la banquette ouest ; elles sont de deux
types (1 et 2) implantés en alternance.
▪ Données géotechniques
Les reconnaissances géotechniques effectuées sur le site en 1997 ont permis de reconnaître 3
formations principales qui seront concernées par l'ouvrage et qui sont du haut vers le bas :
– des remblais : constitués de matériaux argilo-graveleux avec des débris divers, leur épaisseur
varie de 1 à 4 m environ ;
– des alluvions récentes : composées de matériaux sablograveleux avec parfois une fraction
argileuse plus ou moins importante. Leur épaisseur est de l'ordre de 0 à 4,5 m en partie nord
du projet, à hauteur de la gare Porte Neuve. En partie sud, dans la plaine du Suzon et de
l'Ouche, elle peut atteindre 6 à 9 m environ. Les essais réalisés dans les alluvions ont permis de
caractériser un matériau compact à très compact avec de bonnes caractéristiques mécaniques
conduisant, malgré une forte dispersion, à un module pressiométrique moyen de l’ordre de
100 MPa pour une pression limite moyenne de l’ordre de 6 MPa. Avec une perméabilité
pouvant atteindre 10-3 m/s, ces alluvions sont fortement perméables et sont baignées en
permanence, en partie sud, par la nappe alluviale de l'Ouche ;
– des marnes de l'Oligocène : ces marnes présentent différents faciès. Elles sont souvent
argileuses, sableuses, gréseuses ou calcaires avec des passées argilo-graveleuses ou
conglomératiques. Le toit de cette formation est rencontré vers 2 à 5 m de profondeur en
partie nord du projet, et vers 7 à 10 m de profondeur en partie sud dans la plaine du Suzon et
de l'Ouche. Les caractéristiques mécaniques de ces marnes, qui peuvent être localement
médiocres, ont tendance à s'améliorer avec la profondeur. Les essais réalisés dans le
substratum marneux ont permis de caractériser une roche de faible résistance (AFTES R5),
tendre et peu abrasive. On note une forte dispersion des caractéristiques mécaniques qui
tendent cependant à s’améliorer légèrement avec la profondeur. En valeur moyenne, le
module pressiométrique atteint néanmoins environ 200 MPa pour une pression limite
supérieure à 6 MPa. On notera toutefois la forte dispersion des valeurs qui se traduit par une
valeur d'écart-type sur le module de l'ordre de 260 MPa avec une moyenne harmonique qui ne
dépasse pas 40 MPa. Avec des perméabilités généralement inférieures à 10-7 m/s, ces marnes
ont une faible perméabilité. Les essais effectués n’ont pas mis en évidence d’augmentation de
la perméabilité au niveau des passées argilo-graveleuses ou conglomératiques.
Réalisation du tramway
Les constructions, installations, équipements, ouvrages nécessaires à la réalisation du
tramway ainsi que les ouvrages techniques qui lui sont liés, les exhaussements et les
affouillements de sols nécessaires à leur réalisation sont autorisés dans l’ensemble des zones
du PLU concernées par le projet, sans tenir compte des règles fixées aux articles 2 à 14 du
règlement de chacune des zones.
Les périmètres des zones des premiers effets létaux et des effets létaux significatifs sont
déterminés en fonction des canalisations et définies comme suit :
Dans les secteurs concernés par les aléas inondation faible et moyen, les constructions,
ouvrages ou installations sont soumises aux prescriptions suivantes :
▪ Sont interdits :
– les affouillements et exhaussements à l'exception de ceux des infrastructures de
transports déjà édifiées sur remblai,
– les sous-sols.
▪ Sont autorisés sous condition :
– les constructions nouvelles et les extensions des constructions existantes sous réserve
que le niveau haut du plancher du rez-de-chaussée soit a minima à 30 cm au-dessus de
la côte d'eau de la crue centennale référencée dans les tableaux relatifs aux aléas
inondation par débordement de l'Ouche et du Suzon, et figurant dans la pièce 4.6 des
documents graphiques du PLU.
En zone C, des constructions individuelles non groupées situées dans des secteurs déjà
urbanisés et desservis par des équipements publics sont autorisées dès lors qu'elles
n'entraînent qu'un faible accroissement de la capacité d'accueil d'habitants exposés aux
nuisances.
En zone B des opérations de reconstruction rendues nécessaires par une opération de
démolition sont autorisées dès lors qu'elles n'entraînent pas d'accroissement de la population
exposée aux nuisances, que les normes d'isolation phonique fixées par l'autorité
administrative sont respectées et que le coût d'isolation est à la charge exclusive du
constructeur.
ACCÈS
L'accès dont il est question aux articles 3 du présent règlement correspond à l’espace donnant
sur la voie publique ou privée carrossable.
ACROTÈRE
Mur ou muret en maçonnerie au-dessus d'une toiture terrasse ou en pente.
ALIGNEMENT
L’alignement est la limite entre le terrain d’assiette du projet et le domaine public, une voie
privée ou un emplacement réservé.
BANDE DE CONSTRUCTIBILITÉ
Il est défini une bande de constructibilité, dite principale, d'une profondeur de 21 m mesurée
depuis l'alignement. Au-delà des 21 m, est définie une bande de constructibilité dite
secondaire.
CARRIÈRE
Lieu d'extraction de matériaux de construction (pierre, roche, sable). L'ouverture d'une
carrière est soumise à autorisation préalable.
CHANGEMENT D'AFFECTATION
Modification de l'usage d'un local avec ou sans travaux, sans changer de destination (voir les 9
destinations à l'article VII ci-dessus).
CLÔTURE
Une clôture est ce qui sert à enclore un espace, le plus souvent à séparer deux propriétés :
propriété privée et domaine public, ou deux propriété privées (elle est alors élevée en limite
séparative des deux propriétés).
Ceci ne saurait toutefois constituer une règle absolue, la clôture pouvant parfois être édifiée
en retrait de cette limite pour diverses raisons, notamment le respect des règles d’alignement.
Ne constitue en revanche pas une clôture au sens du code de l’urbanisme un ouvrage destiné
à séparer différentes parties d’une même unité foncière en fonction de l’utilisation par le
même propriétaire de chacune d’elles : espace habitation - espace activité - espace cultivé ;
etc.
La clôture comprend les piliers et les portails.
COMBLE
Volume compris entre le plancher haut du dernier étage d'un bâtiment et la toiture.
CONSTRUCTION
Le terme de construction englobe tous les travaux, ouvrages ou installations (à l'exception des
clôtures qui bénéficient d'un régime propre) qui entrent dans le champ d'application des
autorisations d'occupation du sol.
CONSTRUCTION ENTERRÉE
Constitue une construction enterrée, toute construction ne dépassant pas, en tout point, le
niveau du terrain naturel. Pour les piscines, ne sont pas pris en compte les margelles et les
plages ainsi que les dispositifs de sécurité.
CONSTRUCTION PRINCIPALE
Constitue une construction principale toute construction qui présente une surface de plancher
supérieure ou égale à 20 m².
CONTIGU
Des constructions ou terrains sont contigus lorsqu’une façade, un pignon ou une limite sont
directement en contact l’un avec l’autre. Des constructions seulement reliées par un élément
architectural tel qu’un portique, porche ou angle de construction, etc., ne constituent pas des
constructions contiguës.
EMPRISE AU SOL
C’est la surface au sol que tous les bâtiments occupent sur le terrain : elle correspond à la
projection verticale hors œuvre de la ou des constructions au sol, exception faite des saillies
traditionnelles, éléments architecturaux et balcons.
EMPRISES PUBLIQUES
Cette notion recouvre tous les espaces publics qui ne peuvent être qualifiés de voies
publiques : places et placettes, voies ferrées, cours d'eau domaniaux, canaux, jardins publics,
équipements publics, ...
ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
Éléments d'une construction qui revêtent un caractère technique. Il peut s'agir notamment de
transformateurs EDF, de machineries d'ascenseurs, de centrales de climatisation, de
chaufferies...
ESPACES LIBRES
Ce sont les espaces non construits sur un terrain : espaces verts, aires de jeux et de loisirs,
toitures terrasses sur une couche de terre d'au moins 0,30 m.
Ne sont pas prises en compte : les aires de stationnement, engazonnées ou pas, et les espaces
aménagés à une hauteur de plus de 1,20 m compté depuis le sol naturel, sauf toitures
terrasses végétalisées d'au moins 0,30 m.
EXHAUSSEMENT
Élévation du niveau du sol naturel par remblai.
FAÇADES
Chacune des faces verticales en élévation d’un bâtiment. Elles comprennent la façade
principale, la façade arrière et les façades latérales (le plus souvent appelées pignons).
HABITAT COLLECTIF
Forme d'habitat comportant plusieurs logements (appartements), desservis par une entrée
collective dans un même immeuble, par opposition à l'habitat individuel.
HABITAT INDIVIDUEL
Forme d'habitat où chaque logement est desservi par une entrée individuelle, par opposition
à l'habitat collectif.
HÉBERGE
Ligne qui correspond à la limite de mitoyenneté d’un mur séparatif commun à deux
constructions accolées ou adossées, de hauteurs inégales. Si deux bâtiments sont contigus et
de hauteurs inégales, l'héberge est le niveau jusqu'où un mur est considéré comme mitoyen.
Par déformation, désigne la surface mitoyenne ainsi délimitée sur la partie de mur qui
dépasse la construction la plus basse. Cette surface de mur au-dessus de l'héberge est réputée
appartenir au propriétaire de la construction la plus haute, sauf titre ou marque de propriété
contraire.
HOUPPIER
Ensemble des branches d’un arbre et partie du tronc non comprises dans le fût.
IMPASSE
Voie n'offrant pas d'issue aux véhicules automobiles.
LAMBREQUIN
Dispositif d’occultation d’éléments techniques.
LIMITES SÉPARATIVES
Il s'agit des limites entre propriétés voisines (hors limites avec l’espace public, cf. alignement).
On distingue :
▪ les limites latérales qui donnent sur les voies ou emprises publiques,
▪ les limites de fond de parcelle qui se situent généralement à l’opposé des limites de
l’espace public.
LOCAL ACCESSOIRE
Bâtiment ou partie de bâtiment dont l'usage ne peut être qu'accessoire à celui de la
construction principale régulièrement autorisée dans la zone (liste d'exemples non exhaustive
: abris bois, abris de jardin, locaux piscines, locaux techniques, préau, abris ou garage pour
véhicules et vélos….).
LOGEMENT DE FONCTION
Logement destiné aux personnes dont la présence permanente est indispensable pour assurer
le bon fonctionnement des installations.
LUCARNE
Croisée ou châssis en saillie sur la pente d'un toit.
MARGE DE RECUL
Bande de terrain inconstructible ou de constructibilité limitée dont la largeur est comptée à
partir de l'alignement ou d'une emprise publique. Sur cette bande de terrain, les nouvelles
constructions admises sont très limitées et les travaux d'amélioration des constructions
existantes peuvent y être admis.
NIVEAU
Étage, y compris le rez-de-chaussée : 4 niveaux = R + 3 étages.
NIVEAU DROIT
Espace situé entre un plancher et le plancher qui lui est immédiatement supérieur, sur une
même verticale. L'ensemble du niveau droit se définit par une hauteur unique entre deux
surfaces totalement planes. Ne sont donc pas pris en compte les espaces de mezzanines, etc.
ORDRE CONTINU
Les constructions sont dites en ordre continu si elles sont jointives d'une limite latérale à
l'autre.
ORIEL
Fenêtre en encorbellement faisant saillie sur une façade.
OUVRAGES EN SAILLIE
Oriels, balcons, auvents, corniches, garde-corps, rambardes, escaliers extérieurs, cheminées,
canalisations extérieures...
PLANCHER
Paroi horizontale constituant le sol d'un étage.
PLEINE TERRE
Un espace non construit peut être qualifié de « pleine terre » si :
▪ son revêtement est perméable ;
RECUL
Le recul est la distance séparant la construction des emprises publiques ou des voies. Il se
mesure horizontalement et perpendiculairement à la limite d’emprise publique ou de voie ou
d’emplacement réservé. Il est constitué par l’espace compris entre la construction et ces
emprises publiques ou voies.
RÉHABILITATION
Travaux d'amélioration générale ou de mise en conformité d'un logement ou d'un bâtiment
n'impactant pas sur le gabarit, le volume ou la hauteur du bâtiment.
RÉSIDENCE ÉTUDIANTS
Construction à usage de logements réservés aux étudiants et gérée par un organisme public
ou privé spécialisé dans le logement étudiant.
RETRAIT
Le retrait est la distance séparant la construction d’une limite séparative (latérale ou de fond
de parcelle). Il se mesure horizontalement et perpendiculairement à la limite séparative.
REZ-DE CHAUSSÉE
Étage d'un bâtiment dont le plancher est le plus proche du niveau du sol extérieur.
SABLIÈRE
En charpente, une sablière est une poutre placée horizontalement à la base du versant de
toiture, sur le mur de façade. Elle correspond à ce qui est également appelé la ligne d'égout.
SECTEUR D'ATTENTE
Peut faire l'objet d'un secteur d'attente un terrain ou un ensemble de terrains qui par sa
superficie, son occupation du sol monofonctionnelle ou son caractère de friche actuelle ou à
terme, nécessite que soit défini et adopté par la commune un projet d'aménagement global.
Ce type de secteur, défini en application de l'article L. 123-2 a° du code de l'urbanisme, est
valable pour une durée de 5 ans maximum à compter de l'approbation du PLU. A l'expiration
des 5 ans, soit un projet est validé (qui peut éventuellement nécessiter une modification ou
une révision simplifiée du PLU), soit le secteur retombe dans le régime général du PLU.
A noter que les secteurs UGr1 à UGr8 constituent des secteurs de recomposition distincts. Il
en est de même pour les secteurs UEr1 et UEr2.
SERVITUDES
En dehors des servitudes d'urbanisme qui se concrétisent sous forme de règles particulières,
imposées unilatéralement par le PLU, dans un but de composition urbaine, il existe :
▪ d'une part les servitudes de droit privé entre propriétés,
▪ d'autre part, les servitudes d'utilité publique, qui sont des limitations administratives au
droit de propriété créées au cas par cas pour la protection d'ouvrages publics (exemple :
protection des conduites enterrées) le bon fonctionnement des services particuliers
(exemple : abords de cimetière).
Le PLU les reprend dans un but d'information et de classification. Chaque type de servitude
d'utilité publique dépend d'un régime administratif particulier, et chaque application est
décidée au cas par cas.
SOUS-SOL
Étage de locaux souterrains ou enterrés situés au-dessous du rez-de-chaussée d'une
construction.
TERRAIN D’ASSIETTE
Le terrain d’assiette du projet est constitué par la ou les unités foncières composées d’une
parcelle ou d’un ensemble de parcelles cadastrales. Il est délimité par les emprises publiques
et voies et les autres unités foncières contiguës.
TOITURE TERRASSE
Élément horizontal situé à la partie supérieure d'un bâtiment, elle remplace les toitures dans
certains immeubles collectifs contemporains.
TOITURE VEGETALISEE
Toiture plantée, hors terrasses privatives accessibles.
VOIE
Les dispositions réglementaires s'appliquent à l'ensemble des voies, quel que soit leur statut
(public ou privé), ou leur affectation (voie piétonne, cycliste, route...). Toutefois les chemins
piétonniers présentant une largeur d'une limite de propriété à l'autre inférieure ou égale à 4
mètres ne sont pas considérés comme des voies et ne sont donc pas soumis aux règles les
concernant.
CHAPITRE 3
DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINES
Elle est partiellement couverte par des secteurs d’exposition au bruit des infrastructures de
transports terrestres.
(1) En cas d'opérations à vocation fonctionnelle mixte, ces dispositions ne s'appliquent qu'à la part de surface
de plancher consacrée au logement.
(2) Dans le cas d'opérations d'aménagement d'ensemble tels que ZAC, lotissement, permis valant division,
permis groupé... le % de surface de plancher s'applique à l'ensemble de l'opération et non à chacun des permis
de construire de l'opération.
(3) Si l’équivalent logement correspondant au pourcentage de surface de plancher exigé n'est pas un nombre
entier, il sera arrondi au nombre entier le plus proche ; l'entier et demi sera arrondi à l'entier supérieur.
En secteur UGr,
La mixité en faveur du logement à loyer modéré doit être conforme à la répartition définie
dans le cadre de l’opération d’aménagement, à l'exception du secteur de la gare.
De plus,
En secteur UGr
Les constructions nouvelles sont autorisées à condition :
En secteur UGc
Les façades sur rue des constructions nouvelles implantées sur les voies ou emprises
publiques desservies par le tramway auront, a minima, une hauteur sous dalle du rez-de-
chaussée de 3,20 m par rapport à la cote de fond de trottoir.
En secteur d’attente
Seules sont autorisées :
▪ l'extension des constructions existantes à usage d’habitat dans la limite de 20 m² de
surface de plancher par construction,
▪ les extensions activités existantes dans la limite de 10 % de la surface de plancher
existante.
Cette disposition est applicable pendant 5 ans à compter de l’approbation du PLU en date du
28 juin 2010, à l'exception du secteur d'attente avenue du Lac pour lequel la disposition est
applicable à compter de l'approbation de la deuxième modification du PLU.
Accès
Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou à une voie privée
ouverte au public soit directement soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds
voisin ou éventuellement obtenu par application de l’article 682 du code civil.
Les accès sur la voie publique doivent présenter une pente inférieure ou égale à 5 % sur une
longueur minimum de 4 m, comptée à partir de la limite de la voie de desserte.
En bordure du cours du Parc, du cours Général de Gaulle et du rond-point Edmond Michelet,
tous les accès, à l'exception des accès piétonniers et de secours, sont interdits.
De plus, les voies nouvelles qui se terminent en impasse doivent comporter à leur extrémité
une plate-forme permettant le demi-tour des véhicules.
Ces dispositions ne présagent en rien du classement de ces voies dans le domaine public.
Voies réservées aux seuls habitants ou utilisateurs des constructions et leurs visiteurs
Il n'est pas fixé de règle.
En secteur UGr
Il n'est pas fixé de règle.
En secteur UGr
▪ Le réseau doit être séparatif,
▪ les dispositifs d'assainissement autonome sont autorisés sous réserve de leur justification.
Eaux pluviales
Principe général
Aucune construction ou installation nouvelle ne devra avoir pour conséquence d'accroître les
débits d'eaux pluviales ; cette disposition ne s'applique pas aux projets entraînant une
imperméabilisation supplémentaire inférieure ou égale à 20 m².
Le volume d'eau pluviale à prendre en compte résultera, sauf impossibilité technique à
justifier, de l'addition de la surface imperméabilisée à l'occasion du projet et d'une partie de la
surface initialement imperméabilisée avant le projet.
En aucun cas, les quantités d'eaux traitées par infiltration et/ou par stockage ne pourront être
inférieures après réalisation du projet, à celles existantes auparavant.
Les modalités de calcul des surfaces, des précipitations, et des volumes de stockage figurent
dans la note des annexes sanitaires en pièce n° 5.6.1 du PLU.
Mise en œuvre du principe général
Dans les zones d'infiltrations prioritaires définies en bleu sur le plan (cf chapitre 2 des
Dispositions communes à toutes les zones), les eaux de ruissellement seront infiltrées dans le
sol ; des solutions mixtes de gestion des eaux pluviales seront acceptées (infiltration,
rétention en surface, stockage enterré), le rejet au réseau étant limité à la part non infiltrable.
Le débit de fuite sera alors défini en fonction des surfaces correspondant à la part non
infiltrées.
En cas d'impossibilité d'infiltration et en dehors des zones d'infiltration prioritaires, les eaux
feront l'objet de rétentions avant rejet dans le réseau.
Les eaux rejetées dans le réseaux doivent l'être à débit contrôlé sur la base d'un débit de fuite
de 5 l/s/hectare pour les surfaces supérieures à un hectare et sur la base de 3 l/s pour les
surfaces inférieures à un hectare.
Lorsque le réseau est en séparatif, le rejet des eaux pluviales est interdit dans le réseau d'eaux
usées.
En fonction du niveau de charge du réseau, un dispositif permettant de différer l'arrivée des
rejets dans le réseau pourra être imposé.
Le pré traitement des eaux issues des surfaces de parkings supérieures à 50 m² est obligatoire
en cas d'infiltration ou de rejet à l'exutoire naturel.
Les volumes des ouvrages de rétention doivent être calculés sur la base d'une pluie de
récurrence décennale pour les terrains d'une surface inférieure à un hectare, et sur la base
d'une pluie de récurrence cinquentennale pour les terrains d'une surface supérieure ou égale
à un hectare.
Dans le cas où le projet prévoit un rejet avec une rétention inférieure à 1 m 3, le rejet se fait
directement sur le réseau.
Dans les cas où les pluies de référence correspondent à une récurrence de 50 ans, et où les
eaux pluviales sont prises en compte par rétention en surfaces et/ou infiltration, il pourra être
admis un dimensionnement de la rétention en dessous de la pluie de récurrence de 50 ans,
pour autant qu'il soit justifié, par des notes de calcul, que :
Autres réseaux
Les autres réseaux devront être enterrés, sauf impératif technique à justifier.
▪ les tènements de 3 000 m² au moins, bordés par plusieurs voies et/ou emprises publiques
et présentant un linéaire continu de terrain supérieur ou égal à 30 m sur voie,
▪ les terrains situés en secteur UGr.
2 - Principes généraux
Sous réserve des dispositions particulières et des dispositions figurant sur le plan des formes
urbaines :
a) Les constructions, à l’exception des équipements techniques publics et des équipements
publics ou d'intérêt collectif, doivent s'implanter suivant un recul de 0 à 6 m par rapport à
l'alignement. Cependant, lorsque l'emprise publique est un parc, un jardin ou un
cheminement piétonnier, un recul supérieur ou égal à 4 m est obligatoire.
Dans le cas d'une construction existante occupant la bande de 0 à 6 m, les constructions
nouvelles peuvent s'implanter au-delà de cette bande.
Dans le cas de construction de bâtiments basse consommation (BBC), le recul peut être
porté à 8 m.
Dans le cas d’une implantation à l’alignement des constructions, celle-ci peut être totale
ou partielle.
Pour les terrains situés à l'angle de deux voies, les dispositions de recul peuvent ne
s'appliquer qu'à l'une des deux voies.
Au-delà du recul de 6 m, les constructions sont autorisées si une construction est déjà
implantée dans la bande de 21 m.
a1) Dans le cas de terrains dont le linéaire continu sur rue est inférieur à 12 m, les
constructions nouvelles peuvent s'implanter selon les règles définies au a°) ou au-
delà d'un recul de 6 m par rapport à l'alignement.
a2) Dans le cas de terrains dont le linaire continu sur rue est supérieur ou égal à 12 m et
inférieur à 24 m les constructions principales doivent s'implanter selon les règles
définies au a°) et doivent avoir une façade sur rue dans la bande de 21 m.
a3) Dans le cas de terrains d'un linéaire continu sur rue supérieur ou égal à 24 m et
inférieur à 48 m, les constructions projetées peuvent s'implanter selon les règles
définies au a°) ou au-delà d'un recul de 6 m, pour tenir compte de l'implantation des
constructions voisines lorsque celles-ci (conditions cumulatives) :
– sont situées au-delà de la marge de recul pour au moins une des constructions
voisines,
– sont situées dans la bande de 21 m,
– présentent une hauteur au moins égale à 12 m,
– sont implantées à une distance inférieure ou égale à leur hauteur par rapport à la
limite séparative.
a4) Dans le cas de terrains d'un linéaire continu sur rue supérieur ou égal à 48 m, les
constructions projetées doivent s'implanter selon les règles définies au a°) ; cependant, il
est admis que seule une partie de la construction puisse s'implanter entre 0 et 6 m.
b) Pour les tènements de 3 000 m² au moins, bordés par plusieurs voies et/ou emprises
publiques et présentant un linéaire continu de terrain supérieur ou égal à 30 m sur voie,
les constructions peuvent s'implanter à l'alignement ou à un recul supérieur ou égal à 3
m. Toutefois, lorsque l'emprise publique est un parc, un jardin ou un cheminement
piétonnier, un recul supérieur ou égal à 4 m est obligatoire.
c) Pour les terrains situés en secteur UGr, les constructions peuvent s'implanter à
l'alignement ou à un recul supérieur ou égal à 2 m.
Dans les cas b et c, ces dispositions ne s'appliquent pas pour le traitement de l'angle du
bâtiment.
d) Les équipements techniques publics ainsi que les équipements publics ou d'intérêt
collectif devront s'implanter à l'alignement ou observer un recul minimum de 2 m.
Dans tous les cas (a, b, c et d), les surplombs sont autorisés dans la marge de recul.
3 - Dispositions particulières
Sous réserve du plan des formes urbaines, des dispositions autres que celles énoncées ci-
dessus peuvent être admises :
▪ les extensions et les travaux d'isolation extérieure des constructions existantes sont
autorisés au-delà du recul imposé (de l'alignement à 6 m),
▪ pour la mise en valeur d'un élément bâti, ou ensemble bâti, faisant l'objet d'une
protection, soit au titre de l'article L. 123-1-5-7° L. 151-19 du code de l'urbanisme, soit au
titre des monuments historiques ou pour la préservation d'un espace boisé classé à
conserver, des implantations adaptées seront autorisées ou imposées.
▪ Dans les marges de recul y compris celles imposées au plan des formes urbaines, sont
autorisés :
– la surélévation des constructions existantes sous réserve du respect des autres articles,
– les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration architecturale et
paysagère,
– les aires de stationnement pour handicapés,
– les adjonctions de faible emprise aux constructions existantes répondant à des motifs
d’isolation thermique, acoustique, d'accessibilité et de sécurité.
– les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables tels que capteurs
d'énergie solaire, éoliennes,...
– les surplombs, ouvrages en saillie, balcons, …
Dans le cas de constructions existantes dont l'implantation n'est pas conforme aux
dispositions de l'article 6, sont autorisés la réhabilitation et le changement de destination.
5 - Constructions enterrées
Il n'est pas fixé de règle.
En sous-secteur UGpm
Les constructions doivent s'implanter conformément aux indications des plans de masse.
1 - Définitions
Il est défini une bande de constructibilité principale, d'une profondeur de 21 m mesurée
perpendiculairement à partir de la limite des voies publiques ou privées ou des emprises
publiques existantes ou projetées à l'exception des chemins piétonniers.
Sont compris dans les voies publiques ou privées ainsi que dans les emprises publiques celles
faisant l'objet d'un emplacement réservé à l'exception des chemins piétonniers.
Cette bande de 21 m ne s’applique pas pour les terrains situés en secteur UGr.
Les distances se mesurent en tout point de la construction à l’exception des accès en rez de
chaussée et sous sol, marquises, cheminées, canalisations extérieures, garde-corps, des
adjonctions répondant à des motifs d’accessibilité et de toute saillie de 1,50 m au plus par
rapport au mur de façade.
La hauteur sera mesurée telle que définie à l'article 10 et dans le cas d'un niveau
supplémentaire en attique, la hauteur sera mesurée au point le plus haut de cet attique.
Dans le cas d'un attique en retrait de la limite séparative, la distance de l'attique par
rapport à celle-ci doit être supérieure ou égale à 4 m en zone UG ou 3 m en secteur UGc.
Lorsque le terrain a une limite séparative correspondant à une limite de zone N ou A,
l’implantation sur cette limite n’est pas admise. De plus, l’implantation n'est admise que
sur une seule limite séparative latérale.
Des dispositions autres que celles énoncées ci-dessus pourront être admises :
– pour la mise en valeur d'un élément bâti, ou ensemble bâti, faisant l'objet d'une protection
soit au titre de l'article L. 123-1-5-7° L. 151-19 du code de l'urbanisme soit au titre des
monuments historiques ;
– pour la préservation d'un espace boisé classé à conserver sur la propriété ou sur la
propriété voisine et dans le cas de la conservation souhaitée d'arbres ou de plantations
dans les secteurs d'intérêt paysager.
3 - Règles d'implantation au-delà de la bande de 21 m et dans tous les cas par rapport aux
limites de fond
Le recul minimum des constructions doit être au moins égal à leur hauteur, avec un minimum
de 4 m : d ≥ H avec d ≥ 4 m. Ce recul minimum est obligatoire lorsque la limite séparative
correspond à une limite de zone N ou A.
Toutefois, les constructions peuvent être implantées en limite(s) séparative(s) sous réserve du
recul obligatoire précisé ci-dessus soit :
– si elles s'adossent au plus à l'identique aux bâtiments voisins ou aux murs de clôtures
voisins d'une hauteur supérieure,
– si leur hauteur n'excède pas 3,20 m hors tout, hauteur comptée à partir du terrain naturel
sur la limite du terrain du projet et qu'un angle minimum de 45° par rapport à la verticale
soit respecté dans le cas de toiture en pente,
– dans le cas de réhabilitation de constructions existantes implantées en limites séparatives,
y compris celles entraînant un changement de destination.
▪ Lorsque qu'une limite séparative constitue une limite de zone entre la zone UG et le
secteur UGr1, l'implantation en limite est admise pour permettre une cohérence des
constructions entre elles.
En secteur UGr
Les constructions peuvent s'implanter :
▪ en limite(s) séparative(s)
▪ ou avec un recul minimal au moins égal au tiers de leur hauteur, avec un minimum de
3 m : d ≥ H/3 avec d ≥ 3 m. Toutefois et à l'exception du secteur UGr1, lorsque la limite
séparative correspond à une limite de la zone UG, le recul minimal doit être au moins égal
à la hauteur de la construction avec un minimum de 4 m ( d ≥ H avec d ≥ 4 m).
Dans le cas de constructions existantes dont l'implantation n'est pas conforme aux
dispositions ci-dessus, sont autorisés la réhabilitation et le changement de destination.
En sous-secteur UGpm
Les constructions doivent s'implanter conformément aux indications des plans de masse.
En secteur UGf
L'emprise au sol maximum autorisée des constructions est de 20 % de la surface du terrain.
En sous-secteur UGpm
Les constructions doivent s'implanter conformément aux indications des plans de masse.
De plus, pour le sous-secteur UGpm correspondant au plan masse de Clemenceau, des
dépassements pourront être tolérés en dehors de l’emprise maximale des constructions
définies au plan de masse, dans une limite de 5 m par rapport à l’alignement courbe.
Définitions
La hauteur des constructions est mesurée verticalement entre le dessous de la sablière, ou le
niveau supérieur de la dalle brute de la terrasse et :
▪ le niveau du fond de trottoir dans la bande de 21 m et en secteur UGr ;
▪ le niveau du terrain naturel pris :
– en cas de terrains situés en contre-haut de la voie les desservant,
– dans tous les cas au-delà de la bande de 21 m.
Hauteurs
Les constructions ne doivent pas dépasser les hauteurs maximales indiquées sur le plan des
formes urbaines. Toutefois dans la bande 21 m, la hauteur maximum telle que définie au plan
des formes urbaines est portée à :
– 18 m le long du boulevard Mansart,
– 21 m le long des axes du tramway cités dans le lexique.
De plus, dans la bande de 21 m comptée à partir de la limite des voies et des emprises
publiques, la hauteur est limitée à la largeur de la voie ou de l'emprise publique avec :
– soit une tolérance d'1 m pour permettre la réalisation d'un nombre entier d'étages droits
sans pouvoir excéder les hauteurs définies sur le plan des formes urbaines,
– soit, dans le cas de toiture terrasse, une tolérance d'un niveau en attique. Dans ce cas, la
hauteur du niveau en attique n'excédera pas 3,50 m hors tout. Son emprise sera limitée
aux 2/3 de la surface du dernier niveau et son retrait par rapport à la façade sur rue devra
être au minimum de 2 m. Si le niveau inférieur à l'attique est déjà en retrait, l'attique
pourra être de même emprise que ce niveau, uniquement si celui-ci respecte les
conditions de l'attique indiquées ci-dessus.
Dans le cas de toitures en pente ou arrondie, les combles aménageables sont limités à un
niveau. La réalisation de plusieurs niveaux dans les combles est autorisée, lorsque la hauteur
sous sablière atteint la hauteur maximum moins 3 m pour chaque niveau supplémentaire
réalisé dans les combles.
Dans le cas d'une construction édifiée à l'angle de deux voies d'inégales largeurs, la partie
édifiée sur la voie la plus étroite peut avoir la même hauteur que sur la voie la plus large sur
une longueur n'excédant pas 12 m ou 14 m si BBC comptée à partir du point d'intersection des
prolongements des deux façades donnant sur chacune des voies.
Dans le cas de terrains dont la profondeur comprise entre emprises publiques est inférieure à
42 m, la hauteur des constructions dans l'emprise du chevauchement des bandes de 21 m
sera au maximum :
▪ celle admise dans la bande de 21 m lorsque la hauteur ne résulte pas de la largeur de la
voie ;
▪ celle résultant de la voie la moins large lorsqu'elle est supérieure à la hauteur admise au
plan des formes urbaines au-delà de la bande de 21 m ;
▪ celle admise au plan des formes urbaines au-delà de la bande de 21 m lorsque celle-ci est
supérieure à celle résultant de la largeur de la voie.
Dans tous les cas la hauteur des constructions dans l'emprise du chevauchement des
bandes de 21 m ne doit pas être supérieure à la distance les séparant de l'alignement
opposé. Toutefois pour une construction édifiée à l'angle de deux voies d'inégales
largeurs, la partie édifiée sur la voie la plus étroite peut avoir la même hauteur que sur la
voie la plus large sur une longueur n'excédant pas 12 m, ou 14 m dans le cas de
constructions de bâtiments basse consommation (BBC), comptée à partir du point
d'intersection des prolongements des deux façades donnant sur chacune des voies.
Pour les constructions bordant la demi-lune d'entrée du Cours Général de Gaulle, la hauteur
est imposée à 17 m sans tenir compte des dispositions ci-dessus.
De plus, en secteur UGc
Une tolérance de 1 m par rapport à la hauteur définie sur le plan des formes urbaines est
admise pour les constructions nouvelles implantées sur les voies ou emprises publiques
desservies par le tramway.
Dans le cas de terrains desservis par 2 voies ou plus, à l'exception des terrains de plus de
3000 m², la hauteur sera la plus basse des hauteurs admises au-delà de la bande de 21 m.
Pour les terrains de plus de plus de 3 000 m² au moins bordés par plusieurs voies et/ou
emprises publiques, la hauteur des constructions est limitée à celle définie sur le plan des
formes urbaines.
Dans le cas de toitures en pente ou arrondie, les combles aménageables sont limités à un
niveau. La réalisation de plusieurs niveaux dans les combles est autorisée, lorsque la hauteur
sous sablière atteint la hauteur maximum moins 3 m pour chaque niveau supplémentaire
réalisé dans les combles.
Équipements publics ou d'intérêt collectif
Il n’est pas fixé de règle.
En secteur UGr
Il n’est pas fixé de règle.
En sous-secteur UGpm
Les constructions devront respecter les hauteurs maximales définies au plan des formes
urbaines.
Aspect général
Les expressions architecturales doivent en priorité résulter de la mise en œuvre de la
démarche de développement durable et de qualité environnementale concernant l'aspect
extérieur des constructions et l'aménagement des abords.
Les constructions et installations nouvelles, à l’exception des équipements publics ou d'intérêt
collectif, les aménagements et les extensions doivent par leur situation, leur architecture, leur
dimension ou leur aspect extérieur respecter le caractère et l’intérêt des lieux avoisinants, des
sites et des paysages naturels et urbains locaux.
Toitures
Les toitures doivent être considérées comme la cinquième façade du bâtiment et traitées avec
soin.
Les ouvrages techniques propres à la construction, à l’exception des dispositifs nécessaires à
l'utilisation des énergies renouvelables tels que capteurs d'énergie solaire, éoliennes, ... ,
doivent être soit dissimulés soit constituer un élément de la composition architecturale.
Les baies de toiture doivent être intégrées à la composition architecturale d’ensemble.
De plus, pour les alignements repérés au document graphique, le long desquels des règles
architecturales particulières sont prescrites :
▪ les matériaux et les volumes des toitures doivent contribuer à leur intégration dans leur
environnement,
▪ les matériaux de couverture utilisés seront traditionnels du lieu : tuiles plates de ton
« ocre brun », ardoises ou matériaux d'aspect similaire.
Pour le site classé des allées du Parc, la hauteur des clôtures pourra être inférieure ou égale à
la hauteur des clôtures mitoyennes.
Nature
Les clôtures doivent être constituées par un mur plein, ou des grilles, ou un mur bahut
surmonté d'une grille.
Une alternance des divers éléments autorisés pourra entrer dans la composition du linéaire de
clôture d’un terrain.
Aspect
Les grilles et portails présenteront un dessin simple et assorti et seront de la même teinte
sombre.
Le PVC plein est interdit en bordure des voies et des emprises publiques.
Les surfaces des clôtures devront être d'une autre teinte que le blanc pur.
Abords
Les parties de terrain libres de toute construction résultant d’une implantation de la
construction en retrait de l’alignement doivent participer au même titre à la qualité de
l’espace public de la ville. Cette partie doit bénéficier d’un aménagement de qualité mettant
en valeur les immeubles et la composition de la clôture. La plantation de ces espaces est
recherchée.
Ces dispositions s’appliquent également aux aires de présentation des déchets et aux
émergences de points d’apport volontaires enterrés ou semi-enterrés.
Les normes de stationnement pour les véhicules sont définies en fonction de la desserte du
projet par les transports en commun à haut niveau de service (Tramway, LIANES).
Sont considérées comme desservies par les transports en commun à haut niveau de service,
les parcelles comprises en totalité ou partiellement, au moins 75 % de la superficie, dans :
– un corridor de 200 mètres de part et d'autre de l'axe des voies desservies par une
LIANES ;
– un rayon de 400 mètres autour d'une station de tramway.
Habitat
adapté :
1 place minimum 1 place minimum
hébergement
par tranche de 300 par tranche de 400
pour personnes Sans objet Sans objet
m² de surface de m² de surface de
âgées,
plancher plancher
handicapés et
d'urgence
Habitat
adapté(2) :
hébergement
1 place minimum 1 place minimum
étudiants et
par tranche de 100 par tranche de 150
jeunes Sans objet Sans objet
m² de surface de m² de surface de
travailleurs,
plancher plancher
résidences
services et de
tourisme
Salles de 1 place minimum Il n'est pas imposé Sans objet Sans objet
Plus de 250 m² :
Plus de 250 m² :
40% maximum
40% maximum de
2 places minimum 2 places minimum de la surface de
Entrepôts la surface de
par établissement par établissement plancher en
plancher en places
places de
de stationnement
stationnement
Équipement
Il n'est pas imposé Il n'est pas imposé
publics ou
de places de de places de Sans objet Sans objet
d'intérêt
stationnement stationnement
collectif
(1) Sous réserve qu'elle soit autorisée dans la zone. La règle applicable aux constructions ou établissements non
énumérés ci-dessus, est celle à laquelle ces constructions ou établissements sont le plus directement assimilables.
(2) Pour l'application des normes de stationnement pour l'habitation, l'habitat adapté est exclu (hébergement
étudiants, jeunes travailleurs, personnes âgées, handicapés, résidences de services et de tourisme).
(3) la surface d’une place de stationnement ne sera pas inférieure à 25 m² y compris l’aire de manœuvre
Dans les secteurs desservis par les transports en commun à haut niveau de service, pour les
activités industrielles, artisanales et commerciales > 250 m² : prévoir 1 emplacement pour le
chargement/déchargement sauf impossibilité technique à démontrer.
En sous-secteur UGpm correspondant au quartier Clémenceau
Il n'est pas imposé de place de stationnement pour les activités de congrès et d'exposition.
Pour les autres destinations, les normes du secteur UGc s'appliquent.
En secteur UGr
Les normes minimales définies ci-dessus ne s'appliquent pas. Le stationnement sera défini à
l'échelle de l'opération d'aménagement en fonction des besoins résultant d'une analyse à la
fois de l'offre publique et des besoins dans l'environnement immédiat dans un objectif de
mutualisation en cohérence avec la politique de transports public, de la connexion de
différents modes de transports et des projets de dispositif d'auto partage le cas échéant.
Toutefois, les normes maximales s'appliquent pour les secteurs desservis par les transports en
commun à haut niveau de service, tels que définis ci-dessus.
Coefficients modérateurs
Des coefficients modérateurs sont appliqués à l'ensemble des normes minimales de
stationnement véhicules à l'exception de celles relatives aux constructions à usage d'habitat,
selon la règle suivante :
▪ 0,9 pour les terrains ayant un accès piéton dans une bande de 50 m de part et d'autre des
voies desservies par une LIANES ;
▪ 0,7 pour les terrains ayant un accès piéton dans un rayon de 150 m autour d'une station
de tramway.
Dans le cas de locaux de travail, 3 % des places de stationnement devront être aménagées
pour les personnes à mobilité réduite.
Stationnement des cycles
Champ d'application
Cet article concerne :
▪ les constructions et installations nouvelles,
▪ les changements de destination sauf impossibilité technique.
Normes
Les normes sont exprimées en nombre de places de stationnement par tranche de surface de
plancher. Si le nombre de places ou le calcul de la surface obtenus n'est pas entier, il doit être
arrondi au nombre entier supérieur dès que la décimale est supérieure à 5.
Destination(1) Nombre de place minimal requis
Habitat collectif et Un local ou un emplacement clos et couvert, accessible
hébergement étudiants et
Locaux d'enseignement :
– primaire : 2 places(2)par classe
– secondaire et technique : 5 places(2)par classe.
– supérieur : 1 place(2) pour 40 m² de surface de
Équipements publics ou plancher
d'intérêt collectif
Autres équipements :
– emplacement adapté aux besoins
– aucune norme requise en cas d'impossibilité
technique de les réaliser
(1) Sous réserve qu'elle soit autorisée dans la zone. La règle applicable aux constructions ou établissements non
énumérés ci-dessus, est celle à laquelle ces constructions ou établissements sont le plus directement assimilables.
(2) Le nombre de places exigées correspond soit à un local ou emplacement clos et accessible de 1,5 m² par place,
soit à un emplacement de plain pied équipé d'un nombre de dispositifs suffisants pour attacher autant de vélos que
de places requises.
Ne sont pas comptabilisés pour le calcul de la surface des espaces libres, les aires de
stationnement engazonnées et les espaces aménagés à une hauteur de plus de 1,20 m
comptée à partir du sol naturel à l'exception des toitures végétalisées sur une couche de terre
d'au moins 0,30 m, avec un coefficient de 0,8.
La surface totale des espaces verts sera obtenue par addition des emprises de chaque
typologie végétalisée, pondérées de la façon suivante :
▪ surface végétalisée en pleine terre, ainsi que les surfaces des ouvrages de rétention des
eaux pluviales, végétalisés et réalisés au sol : 1
▪ surface végétalisée, plantée d'arbustes, d'une épaisseur de 0,80 m au moins et si sa
hauteur est inférieure à 3,20 m : 0,8
En secteur UGr
Il n’est pas fixé de dispositions particulières.
Toutefois, les arbres ou groupements d'arbres existants les plus remarquables (sujets adultes,
en bon état phyto-sanitaire, présentant un intérêt visuel ou fonctionnel, ou d'une essence
rare, ...) devront être maintenus dans les projets d'aménagement d'ensemble. En cas
d'impossibilité, leur suppression devra être compensée par la plantation d'arbres de même
essence et en nombre similaire.
Dispositions particulières
En cas de réhabilitation et de changement d'affectation, il n’est pas fixé de règle. Toutefois, les
arbres ou groupements d'arbres existants les plus remarquables (sujets adultes, en bon état
phyto-sanitaire, présentant un intérêt visuel ou fonctionnel, ou d'une essence rare, ...)
devront être maintenus.
En secteur UEd1
Les constructions, ouvrages et travaux destinés aux activités agroalimentaires ainsi qu'aux
activités connexes à celles-ci et les activités de service liées, nécessaires ou participant au bon
fonctionnement du secteur.
En secteur d’attente
Dans les périmètres délimités sur le document graphique au titre de l'article L.123-2 a°) du
code de l'urbanisme, seules sont autorisées les extensions activités existantes dans la limite
de 10 % de la surface de plancher existante.
Cette disposition est applicable pendant 5 ans à compter de l'approbation du PLU en date du
28 juin 2010.
Accès
Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou à une voie privée
ouverte au public soit directement soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds
voisin ou éventuellement obtenu par application de l’article 682 du code civil.
Les accès sur la voie publique doivent présenter une pente inférieure ou égale à 5 % sur une
longueur minimum de 4 m, comptée à partir de la limite de la voie de desserte.
De plus, les voies nouvelles qui se terminent en impasse doivent comporter à leur extrémité
une plate-forme permettant le demi-tour des véhicules.
Ces dispositions ne présagent en rien du classement de ces voies dans le domaine public.
ARTICLE UE 4 - CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RÉSEAUX PUBLICS D’EAU,
D'ÉLECTRICITÉ ET D’ASSAINISSEMENT
Eau potable
Le raccordement sur le réseau public de distribution d'eau potable est obligatoire pour toute
construction ou installation nouvelle.
Dans l'hypothèse où l'alimentation ne peut se faire en raison de l'importance des besoins, les
captages et forages autonomes sont autorisés dans le cadre de la réglementation en vigueur
sauf dans la zone des champs captant.
Assainissement
Toute construction doit obligatoirement être raccordée au réseau d’assainissement.
L'évacuation des eaux résiduaires industrielles par le réseau public d'assainissement doit être
déclaré au gestionnaire des réseaux et peut être subordonnée à un pré-traitement approprié.
Eaux pluviales
Principe général
Aucune construction ou installation nouvelle ne devra avoir pour conséquence d'accroître les
débits d'eaux pluviales ; cette disposition ne s'applique pas aux projets entraînant une
imperméabilisation supplémentaire inférieure ou égale à 20 m².
En secteur UEr
Les mêmes règles qu'en zone UE s'appliquent mais à l'échelle du secteur et non pour toute
construction ou installation nouvelle. L'occurrence de crue est toujours cinquantennale.
Autres réseaux
Les autres réseaux devront être enterrés, sauf impératif technique à justifier.
Champs d'application
Les dispositions du présent article s'appliquent aux voies publiques ou privées ou des
emprises publiques existantes ou projetées.
Sont compris dans les voies publiques ou privées ainsi que dans les emprises publiques celles
faisant l'objet d'un emplacement réservé à l'exception des chemins piétonniers.
Règle générale
Sous réserve des dispositions figurant sur le plan des formes urbaines, les constructions
peuvent être implantées à l'alignement ou à un recul minimum de 5 m.
Dans le cas d'une implantation à l'alignement des redans sont autorisés.
Dans les marges de recul y compris celles indiquées sur le plan des formes urbaines, sont
autorisés :
▪ la surélévation des constructions existantes,
▪ les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration à l'environnement,
▪ les adjonctions de faible emprise aux constructions existantes répondant à des motifs
d’isolation thermique, acoustique et à l'accessibilité,
▪ les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables tels que capteurs
d'énergie solaire, éoliennes,
Dispositions particulières
En secteur UEd1 et en secteur UEr, les constructions peuvent être implantées à l’alignement
ou à un recul minimum de 2 m.
Les équipements techniques publics ainsi que les équipements publics ou d'intérêt collectif
peuvent être implantés à l’alignement ou à un recul minimum de 2 m.
Pour les constructions existantes, dans le cas de l'utilisation de procédés d'isolation par
l'extérieur, en vue d'améliorer les performances énergétiques, acoustiques du bâtiment, un
débord sur les voies et emprises publiques est autorisé, si la largeur du trottoir permet le
déplacement de personne à mobilité réduite et sous réserve des dispositions du règlement de
voirie.
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
Constructions enterrées
Il n'est pas fixé de règle.
Dispositions particulières
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
En secteur UEd1 et UEr,
Sous réserve des dispositions figurant sur le plan des formes urbaines, les constructions,
ouvrages ou installations peuvent s’implanter en limite(s) séparative(s) ou en recul. lorsqu'un
recul est observé il sera au minimum de 2 m.
Définition
La hauteur des constructions est comptée entre le terrain naturel au pied de la construction
projetée et le dessous de la sablière ou le niveau supérieur de la dalle brute de la terrasse.
Hauteur
La hauteur telle que définie sur le plan des formes urbaines peut être portée à 21 m, dans la
limite de 30 % de l'emprise au sol du bâtiment projeté pour des motifs techniques,
d'exploitation ou de développement durable. Cette disposition ne s'applique pas en secteur
UEd2.
En secteur UEd2
Des dépassements ponctuels pour des motifs d'architecture ou d'aspects sont autorisés.
Dans les secteurs desservis par les transports en commun à haut niveau de service, pour les
activités industrielles, artisanales et commerciales > 250 m² : prévoir 1 emplacement pour le
chargement/déchargement sauf impossibilité technique à démontrer.
Coefficients modérateurs
Des coefficients modérateurs sont appliqués à l'ensemble des normes minimales de
stationnement véhicules à l'exception de celles relatives aux constructions à usage d'habitat,
selon la règle suivante :
▪ 0,9 pour les terrains ayant un accès piéton dans une bande de 50 m de part et d'autre des
voies desservies par une LIANES ;
▪ 0,7 pour les terrains ayant un accès piéton dans un rayon de 150 m autour d'une station
de tramway.
(2) Le nombre de places exigées correspond soit à un local ou emplacement clos et accessible de 1,5 m² par
place, soit à un emplacement de plain pied équipé d'un nombre de dispositifs suffisants pour attacher autant de
vélos que de places requises.
En secteur UEr
Il n’est pas fixé de règle.
Dispositions particulières
En cas de réhabilitation ou de changement d'affectation, il n’est pas fixé de règles. Toutefois,
les arbres ou groupements d'arbres existants les plus remarquables (sujets adultes, en bon
état phyto-sanitaire, présentant un intérêt visuel ou fonctionnel, ou d'une essence rare, ...)
devront être maintenus.
En secteurs UEd1 et UEr
Il n'est pas fixé de règle.
Accès
Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou à une voie privée
ouverte au public soit directement soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds
voisin ou éventuellement obtenu par application de l’article 682 du code civil.
Les accès sur la voie publique doivent présenter une pente inférieure ou égale à 5 % sur une
longueur minimum de 4 m, comptée à partir de la limite de la voie de desserte.
De plus, les voies nouvelles qui se terminent en impasse doivent comporter à leur extrémité
une plate-forme permettant le demi-tour des véhicules.
Ces dispositions ne présagent en rien du classement de ces voies dans le domaine public.
Eau potable
Le raccordement sur le réseau public de distribution d'eau potable est obligatoire pour toute
construction ou installation nouvelle.
Lorsque la hauteur de l'immeuble ou l'importance du programme l'exigera, les équipements
techniques nécessaires (surpresseurs,...) à l'alimentation correcte et régulière en eau seront
installés par le constructeur.
Assainissement
Toute construction doit obligatoirement être raccordée au réseau d’assainissement.
Eaux pluviales
Principe général
Aucune construction ou installation nouvelle ne devra avoir pour conséquence d'accroître les
débits d'eaux pluviales ; cette disposition ne s'applique pas aux projets entraînant une
imperméabilisation supplémentaire inférieure ou égale à 20 m².
Le volume d'eau pluviale à prendre en compte résultera, sauf impossibilité technique à
justifier, de l'addition de la surface imperméabilisée à l'occasion du projet et d'une partie de la
surface initialement imperméabilisée avant le projet (cf annexes sanitaires).
En aucun cas, les quantités d'eaux traitées par infiltration et/ou par stockage ne pourront être
inférieures après réalisation du projet, à celles existantes auparavant.
Les modalités de calcul des surfaces, des précipitations, et des volumes de stockage figurent
dans les la note des annexes sanitaires en pièce 5.6.1 du PLU.
Mise en œuvre du principe général
Dans les zones d'infiltrations prioritaires définies en bleu sur le plan (cf chapitre 2 des
Dispositions communes à toutes les zones), les eaux de ruissellement seront infiltrées dans le
sol ; des solutions mixtes de gestion des eaux pluviales seront acceptées (infiltration,
rétention en surface, stockage enterré), le rejet au réseau étant limité à la part non infiltrable.
Le débit de fuite sera alors défini en fonction des surfaces correspondant à la part non
infiltrées.
En cas d'impossibilité d'infiltration et en dehors des zones d'infiltration prioritaires, les eaux
feront l'objet de rétentions avant rejet dans le réseau.
Les eaux rejetées dans le réseaux doivent l'être à débit contrôlé sur la base d'un débit de fuite
de 5 l/s/hectare pour les surfaces supérieures à un hectare et sur la base de 3 l/s pour les
surfaces inférieures à un hectare.
Lorsque le réseau est en séparatif, le rejet des eaux pluviales est interdit dans le réseau d'eaux
usées.
En fonction du niveau de charge du réseau, un dispositif permettant de différer l'arrivée des
rejets dans le réseau pourra être imposé.
Le pré traitement des eaux issues des surfaces de parkings supérieures à 50 m² est obligatoire
en cas d'infiltration ou de rejet à l'exutoire naturel.
Les volumes des ouvrages de rétention doivent être calculés sur la base d'une pluie de
récurrence décennale pour les terrains d'une surface inférieure à un hectare, et sur la base
d'une pluie de récurrence cinquantennale pour les terrains d'une surface supérieure ou égale
à un hectare.
Dans le cas où le projet prévoit un rejet avec une rétention inférieure à 1 m 3, le rejet se fait
directement sur le réseau.
Dans les cas où les pluies de référence correspondent à une récurrence de 50 ans, et où les
eaux pluviales sont prises en compte par rétention en surfaces et/ou infiltration, il pourra être
admis un dimensionnement de la rétention en dessous de la pluie de récurrence de 50 ans,
pour autant qu'il soit justifié, par des notes de calcul, que :
Autres réseaux
Les autres réseaux devront être enterrés, sauf impératif technique à justifier.
Champs d'application
Les dispositions du présent article s'appliquent aux voies publiques ou privées ou des
emprises publiques existantes ou projetées.
Sont compris dans les voies publiques ou privées ainsi que dans les emprises publiques celles
faisant l'objet d'un emplacement réservé à l'exception des chemins piétonniers.
Règle générale
Sous réserve des dispositions figurant sur le plan des formes urbaines, les constructions
peuvent être implantées à l'alignement en totalité ou partiellement ou à un recul minimum de
4 m. Ce recul minimum est fixé à 2 m pour les constructions comprises dans l'emprise de la
DUP relative au prolongement de l'esplanade Erasme.
Dans les marges de recul y compris celles indiquées sur le plan des formes urbaines, sont
autorisés :
▪ la surélévation des constructions existantes,
▪ les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration à l'environnement,
▪ les aires de stationnement,
▪ les adjonctions de faible emprise aux constructions existantes répondant à des motifs
d’isolation thermique, acoustique et à l'accessibilité,
▪ les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables tels que capteurs
d'énergie solaire, éoliennes,
▪ les ouvrages en surplomb de 1,50 m au plus par rapport au nu du mur de façade.
Dispositions particulières
Les équipements techniques publics ainsi que les équipements publics ou d'intérêt collectif
peuvent être implantés à l’alignement ou à un recul minimum de 2 m.
Pour les constructions existantes, dans le cas de l'utilisation de procédés d'isolation par
l'extérieur, en vue d'améliorer les performances énergétiques, acoustiques du bâtiment, un
débord sur les voies et emprises publiques est autorisé, si la largeur du trottoir permet le
déplacement de personne à mobilité réduite et sous réserve des dispositions du règlement de
voirie.
Dispositions particulières
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
Constructions enterrées
Il n'est pas fixé de règle.
Dispositions particulières
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
Définition
La hauteur des constructions est comptée entre le terrain naturel au pied de la construction
projetée et le dessous de la sablière ou le niveau supérieur de la dalle brute de la terrasse.
Hauteur
Les constructions ne doivent pas dépasser la hauteur maximum autorisée représentée sur le
plan des formes urbaines.
Il n'est pas fixé de règle pour les équipements publics ou d'intérêt collectif.
Aspect général
Les expressions architecturales doivent en priorité résulter de la mise en œuvre de la
démarche de développement durable et de qualité environnementale concernant l'aspect
extérieur des constructions et l'aménagement des abords.
Les constructions et installations nouvelles, à l’exception des équipements publics ou d'intérêt
collectif, les aménagements et les extensions doivent par leur situation, leur architecture,
leurs dimensions ou leur aspect extérieur respecter le caractère et l’intérêt des lieux
avoisinants, des sites et des paysages naturels et urbains locaux.
Abords
Les parties de terrain libres de toute construction résultant d’une implantation de la
construction en retrait de l’alignement doivent participer au même titre à la qualité de
l’espace public de la ville. La plantation de ces espaces est recherchée.
Ces dispositions s’appliquent également aux aires de présentation des déchets et aux
émergences de points d’apport volontaires enterrés ou semi-enterrés.
Modalités
La création du nombre de places de stationnement des véhicules, résultant de l'application
des normes définies ci-après, doit se faire en dehors des voies publiques.
Les emplacements seront suffisamment dimensionnés et facilement accessibles :
Les normes de stationnement pour les véhicules sont définis en fonction de la desserte du
projet par les transports en commun à haut niveau de service (Tramway, LIANES).
Sont considérées comme desservies par les transports en commun à haut niveau de service,
les parcelles comprises en totalité ou partiellement (au moins 75 % de la superficie) dans :
– un corridor de 200 mètres de part et d'autre de l'axe des voies desservies par une LIANES
;
– un rayon de 400 mètres autour d'une station de tramway.
Normes
Les normes minimales sont exprimées en nombre de places de stationnement par tranche de
surface de plancher.
Les normes maximales sont exprimées en surface de place de stationnement par rapport à la
surface de plancher du projet de construction.
Lorsqu'un projet comporte plusieurs destinations au sens du présent règlement, les places de
stationnement se calculent au prorata de la surface de plancher de chaque destination de
construction.
Dans les secteurs desservis par les transports en commun à haut niveau de service, pour les
activités industrielles, artisanales et commerciales > 250 m² : prévoir 1 emplacement pour le
chargement/déchargement sauf impossibilité technique à démontrer.
Il n'est pas fixé de règle pour les constructions comprises dans l'emprise de la Déclaration
d'utilité publique relative au prolongement de l'esplanade Erasme.
Coefficients modérateurs
Des coefficients modérateurs sont appliqués à l'ensemble des normes minimales de
stationnement véhicules à l'exception de celles relatives aux constructions à usage d'habitat,
selon la règle suivante :
▪ 0,9 pour les terrains ayant un accès piéton dans une bande de 50 m de part et d'autre des
voies desservies par une LIANES ;
▪ 0,7 pour les terrains ayant un accès piéton dans un rayon de 150 m autour d'une station
de tramway.
Il n'est pas fixé de règle pour les constructions comprises dans l'emprise de la Déclaration
d'Utilité Publique (DUP) relative au prolongement de l'esplanade Erasme.
▪ surface végétalisée en pleine terre, ainsi que surfaces des ouvrages de rétention des eaux
pluviales végétalisés et réalisés au sol : 1
▪ surface végétalisée, plantée d'arbustes, d'une épaisseur de 0,80 m au moins et si sa
hauteur est inférieure à 3,20 m : 0,8
▪ surface végétalisée, plantée d'arbustes, d'une épaisseur de 0,80 m au moins et si sa
hauteur est supérieure ou égale à 3,20 m : 0,5
Les dalles de toitures de parkings ou équipements non accessibles de façon permanente et
visibles depuis des constructions situées sur un même tènement devront être végétalisées.
Les espaces libres doivent comporter au moins un arbre de haute tige pour 200 m² d'espace
vert.
Dispositions particulières
En cas de réhabilitation ou de changement d'affectation, il n’est pas fixé de règles. Toutefois,
les arbres ou groupements d'arbres existants les plus remarquables (sujets adultes, en bon
état phyto-sanitaire, présentant un intérêt visuel ou fonctionnel, ou d'une essence rare, ...)
devront être maintenus.
CHAPITRE 4
DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISER
ARTICLE AUG 3 - CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES
OU PRIVÉES ET D'ACCÈS AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC
Les accès sur la voie publique doivent présenter une pente inférieure ou égale à 5 % sur une
longueur minimum de 4 m, comptée à partir de la limite de la voie de desserte.
ARTICLE AUG 4 - CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RÉSEAUX PUBLICS
D’EAU, D'ÉLECTRICITÉ ET D’ASSAINISSEMENT
Eau potable
Le raccordement sur le réseau public de distribution d'eau potable est obligatoire pour toute
construction ou installation nouvelle.
Assainissement
Toute construction située en zone d'assainissement collectif doit obligatoirement être
raccordée au réseau d’assainissement. Toutefois, ne sont pas soumises à ces dispositions les
constructions situées dans les zones d'assainissement individuel.
De plus, les techniques d’assainissement autonome sont autorisées dans le cadre d'une
opération d'aménagement d'ensemble en zone d'assainissement non collectif, dans le cas
d'habitat individuel.
Dans tous les cas, le rejet des eaux usées dans les eaux pluviales est interdit.
Eaux pluviales
Principe général
Les règles ci-dessous s'appliquent à l'échelle de l'aménagement du secteur et non pour toute
construction ou installation nouvelle.
Aucune construction ou installation nouvelle ne devra avoir pour conséquence d'accroître les
débits d'eaux pluviales ; cette disposition ne s'applique pas aux projets entraînant une
imperméabilisation supplémentaire inférieure ou égale à 20 m².
Champs d'application
Les dispositions du présent article s'appliquent aux voies publiques ou privées ou des
emprises publiques existantes ou projetées.
Sont compris dans les voies publiques ou privées ainsi que dans les emprises publiques celles
faisant l'objet d'un emplacement réservé à l'exception des chemins piétonniers.
Règle générale
Sous réserve des dispositions figurant sur le plan des formes urbaine, les constructions
peuvent être implantées à l'alignement en totalité ou partiellement ou à un recul minimum de
2 m.
Sont admis dans la marge de recul, les ouvrages en surplomb par rapport au nu du mur de
façade ainsi que les locaux vélos.
Dans les marges de recul y compris celles indiquées sur le plan des formes urbaines, sont
autorisés :
▪ les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration à l'environnement,
▪ les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables tels que capteurs
d'énergie solaire, éoliennes,
▪ les ouvrages en surplomb par rapport au nu du mur de façade.
Dispositions particulières
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
Constructions enterrées
Il n'est pas fixé de règle.
Définitions
Les distances se mesurent horizontalement entre tout point d'un mur et le point le plus
proche de la limite séparative.
La hauteur est comptée entre le terrain naturel et le dessous de la sablière ou le niveau
supérieur de la dalle brute de la terrasse.
Règles d'implantation
Les constructions peuvent être implantées en limite(s) séparative(s).
Lorsqu'un recul est observé, la distance des constructions par rapport aux limites séparatives
doit être au moins égale au tiers de la hauteur de la construction avec un minimum de 3 m
(d ≥ H/3 avec d ≥ 3 m).
L’implantation des constructions enterrées n'est soumise à aucune prescription particulière.
Dispositions particulières
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
ARTICLE AUG 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX
AUTRES SUR UNE MÊME PROPRIÉTÉ
Il n'est pas fixé de règle.
Aspect général
Les expressions architecturales doivent en priorité résulter de la mise en œuvre de la
démarche de développement durable et de qualité environnementale concernant l'aspect
extérieur des constructions et l'aménagement des abords.
Les constructions et installations nouvelles, à l’exception des équipements publics ou d'intérêt
collectif, doivent par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou leur aspect
extérieur respecter le caractère et l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages
naturels et urbains locaux.
(1) Sous réserve qu'elle soit autorisée dans la zone. La règle applicable aux constructions ou établissements non
énumérés ci-dessus, est celle à laquelle ces constructions ou établissements sont le plus directement assimilables.
(2) Pour l'application des normes de stationnement pour l'habitation, l'habitat adapté est exclu (hébergement
étudiants, jeunes travailleurs, personnes âgées, handicapés, résidences de services et de tourisme).
(3) la surface d’une place de stationnement ne sera pas inférieure à 25 m² y compris l’aire de manœuvre
▪ les constructions, ouvrages et travaux destinés aux commerces et aux activités de service
liées ou nécessaires ou participant au bon fonctionnement de la zone, ou liés à l'activité
principale,
▪ les constructions, ouvrages et travaux destinés à l'habitation s'ils sont destinés au
logement de personnes dont la présence est indispensable pour en assurer le gardiennage
ou le fonctionnement et à condition que le logement soit intégré dans le volume du
bâtiment d'activités et que sa superficie soit inférieure ou égale à 60 m².
ARTICLE AUE 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES
OU PRIVÉES ET D'ACCÈS AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC
Les accès sur la voie publique doivent présenter une pente inférieure ou égale à 5 % sur une
longueur minimum de 4 m, comptée à partir de la limite de la voie de desserte.
ARTICLE AUE 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS
D’EAU, D'ÉLECTRICITÉ ET D’ASSAINISSEMENT
Eau potable
Le raccordement sur le réseau public de distribution d'eau potable est obligatoire pour toute
construction ou installation nouvelle.
Assainissement
Toute construction ou installation nouvelle doit évacuer ses eaux usées par des canalisations
souterraines raccordées au réseau public d'assainissement en respectant ses caractéristiques.
Eaux pluviales
Principe général
Les règles ci-dessous s'appliquent à l'échelle de l'aménagement du secteur et non pour toute
construction ou installation nouvelle.
Aucune construction ou installation nouvelle ne devra avoir pour conséquence d'accroître les
débits d'eaux pluviales ; cette disposition ne s'applique pas aux projets entraînant une
imperméabilisation supplémentaire inférieure ou égale à 20 m².
Le volume d'eau pluviale à prendre en compte résultera, sauf impossibilité technique à
justifier, de l'addition de la surface imperméabilisée à l'occasion du projet et d'une partie de la
surface initialement imperméabilisée avant le projet (cf annexes sanitaires).
En aucun cas, les quantités d'eaux traitées par infiltration et/ou par stockage ne pourront être
inférieures après réalisation du projet, à celles existantes auparavant.
Les modalités de calcul des surfaces, des précipitations, et des volumes de stockage figurent
dans la note des annexes sanitaires en pièce 5.6.1 du PLU.
Mise en œuvre du principe général
Les règles ci-dessous s'appliquent à l'échelle de l'aménagement du secteur et non pour toute
construction ou installation nouvelle.
Dans les zones d'infiltrations prioritaires définies en bleu sur le plan (cf chapitre 2 des
Dispositions communes à toutes les zones), les eaux de ruissellement seront infiltrées dans le
sol ; des solutions mixtes de gestion des eaux pluviales seront acceptées (infiltration,
rétention en surface, stockage enterré), le rejet au réseau étant limité à la part non infiltrable.
Le débit de fuite sera alors défini en fonction des surfaces correspondant à la part non
infiltrées.
En cas d'impossibilité d'infiltration et en dehors des zones d'infiltration prioritaires, les eaux
feront l'objet de rétentions avant rejet dans le réseau.
Les eaux rejetées dans le réseau doivent l'être à débit contrôlé sur la base d'un débit de fuite
de 5 l/s/hectare pour les surfaces supérieures à un hectare et sur la base de 3 l/s pour les
surfaces inférieures à un hectare.
Lorsque le réseau est en séparatif, le rejet des eaux pluviales est interdit dans le réseau d'eaux
usées.
En fonction du niveau de charge du réseau, un dispositif permettant de différer l'arrivée des
rejets dans le réseau pourra être imposé.
Le pré traitement des eaux issues des surfaces de parkings supérieures à 50 m² est obligatoire
en cas d'infiltration ou de rejet à l'exutoire naturel.
Les volumes des ouvrages de rétention doivent être calculés sur la base d'une pluie de
récurrence décennale pour les terrains d'une surface inférieure à un hectare, et sur la base
d'une pluie de récurrence cinquentennale pour les terrains d'une surface supérieure ou égale
à un hectare.
Dans le cas où le projet prévoit un rejet avec une rétention inférieure à 1 m 3, le rejet se fait
directement sur le réseau.
Dans les cas où les pluies de référence correspondent à une récurrence de 50 ans, et où les
eaux pluviales sont prises en compte par rétention en surfaces et/ou infiltration, il pourra être
admis un dimensionnement de la rétention en dessous de la pluie de récurrence de 50 ans,
pour autant qu'il soit justifié, par des notes de calcul, que :
Le système de stockage choisi doit être techniquement compatible avec le matériel utilisé par
l'autorité compétente en matière de collecte. De même, les surfaces nécessaires au stockage
seront conformes aux dispositions en vigueur de l'autorité compétente.
Ces dispositions s'appliquent également en cas de ré-aménagement, réhabilitation ou
reconstruction de bâtiments existants, sauf si leurs caractéristiques ne le permettent pas.
Champs d'application
Les dispositions du présent article s'appliquent aux voies publiques ou privées ou des
emprises publiques existantes ou projetées.
Sont compris dans les voies publiques ou privées ainsi que dans les emprises publiques celles
faisant l'objet d'un emplacement réservé à l'exception des chemins piétonniers.
Règle générale
Sous réserve des dispositions figurant sur le plan des formes urbaine, les constructions
peuvent être implantées à l'alignement en totalité ou partiellement ou à un recul minimum de
2 m.
Dans les marges de recul y compris celles indiquées sur le plan des formes urbaines, sont
autorisés :
▪ la surélévation des constructions existantes,
▪ les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration à l'environnement,
▪ les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables tels que capteurs
d'énergie solaire, éoliennes,
▪ les ouvrages en surplomb par rapport au nu du mur de façade.
Dispositions particulières
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
Constructions enterrées
Il n'est pas fixé de règle.
Définitions
Les distances se mesurent horizontalement entre tout point d'un mur et le point le plus
proche de la limite séparative.
La hauteur est comptée entre le terrain naturel et le dessous de la sablière ou le niveau
supérieur de la dalle brute de la terrasse.
Règles d'implantation
Les constructions peuvent être implantées en limite(s) séparative(s) ou à un recul égal à la
moitié de la hauteur avec un minimum de 5 m (d ≥ H/2 avec d ≥ 5 m). Ce recul est porté à 2
mètres minimum quelle que soit la hauteur en secteur AUE1.
Dispositions particulières
Dans le cas de constructions existantes qui ne respectent pas le recul sont autorisés la
réhabilitation et le changement de destination.
Constructions enterrées
Il n'est pas fixé de règle.
ARTICLE AUE 8 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX
AUTRES SUR UNE MÊME PROPRIÉTÉ
Il n'est pas fixé de règle.
Aspect général
Les expressions architecturales doivent en priorité résulter de la mise en œuvre de la
démarche de développement durable et de qualité environnementale concernant l'aspect
extérieur des constructions et l'aménagement des abords.
Les constructions et installations nouvelles, à l’exception des équipements publics ou d'intérêt
collectif, doivent par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou leur aspect
extérieur respecter le caractère et l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages
naturels et urbains locaux.
(1) Sous réserve qu'elle soit autorisée dans la zone. La règle applicable aux constructions ou établissements non
énumérés ci-dessus, est celle à laquelle ces constructions ou établissements sont le plus directement assimilables.
(2) Pour l'application des normes de stationnement pour l'habitation, l'habitat adapté est exclu (hébergement
étudiants, jeunes travailleurs, personnes âgées, handicapés, résidences de services et de tourisme).
(3) la surface d’une place de stationnement ne sera pas inférieure à 25 m² y compris l’aire de manœuvre
ARTICLE AUe 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES
OU PRIVÉES ET D'ACCÈS AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC
Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou à une voie privée
ouverte au public soit directement soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds
voisin ou éventuellement obtenu par application de l’article 682 du code civil.
L'aménagement des accès, des dessertes internes des propriétés et de leurs débouchés doit
être tel qu'il soit adapté au mode d'occupation des sols envisagé, qu'il ne nuise pas à la
sécurité et à la commodité de la circulation et qu'il permette de satisfaire aux règles
minimales de défense contre l'incendie et de la protection civile.
ARTICLE AUe 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RÉSEAUX PUBLICS
D’EAU, D'ÉLECTRICITÉ ET D’ASSAINISSEMENT
Il n’est pas fixé de règle.
Définitions
Les distances se mesurent horizontalement entre tout point d'un mur et le point le plus
proche de la limite séparative.
La hauteur est comptée entre le terrain naturel et le dessous de la sablière ou le niveau
supérieur de la dalle brute de la terrasse.
Règles d'implantation
Les constructions doivent être implantées à un recul égal à la moitié de la hauteur avec un
minimum de 5 m (d ≥ H/2 avec d ≥ 5 m). Toutefois, les extensions des constructions existantes
à la date d'approbation du PLU peuvent s'inscrire dans le prolongement des constructions
existantes.
Constructions enterrées
Il n'est pas fixé de règle.
ARTICLE AUe 8 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX
AUTRES SUR UNE MÊME PROPRIÉTÉ
Il n'est pas fixé de règle.
Définition
Hauteur absolue
La hauteur des constructions est limitée à :
▪ 12 m pour les constructions à usage d’exploitation agricole,
▪ 7 m pour les autres constructions.
CHAPITRE 5
DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE
Rappel : l'ensemble des dispositions ci-dessous s'applique sous réserve des dispositions
communes à toutes les zones.
La zone A regroupe les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du
potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles (extrait du rapport de
présentation).
Sont compris dans la zone A, les secteurs particuliers suivants :
▪ le secteur Av correspondant aux terrains de potentialité viticole classés par l’INAO
▪ le secteur Ap protégé pour des motifs de sensibilité paysagère
Elle est partiellement couverte par des secteurs d’exposition au bruit des infrastructures de
transports terrestres.
En secteur Av
Seuls sont autorisés les constructions, ouvrages et travaux nécessaires à l’activité viticole et
apicole.
ARTICLE A 4 - CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RÉSEAUX PUBLICS D’EAU,
D'ÉLECTRICITÉ ET D’ASSAINISSEMENT
Eau potable
L'alimentation de toute construction nouvelle dont le besoin en eau est reconnu, est assurée
par le réseau public s'il existe ou à défaut, par un moyen conforme à la réglementation en
vigueur.
Assainissement
Les constructions ou installations nouvelles situées en zone d'assainissement non collectif
évacueront leurs eaux usées par une filière d'assainissement autonome aux normes et en bon
état de fonctionnement.
Toutefois, dans les zones d'assainissement collectif le raccordement au réseau public est
obligatoire.
Eaux pluviales
Les constructions nouvelles ne doivent pas avoir pour conséquence d'accroître les débits
d'eaux pluviales par rapport à la situation actuelle d'imperméabilisation des terrains. Les eaux
de ruissellement doivent être prioritairement infiltrées ou faire l'objet d'une rétention en
surface ou dans des ouvrages enterrés.
Les abris de jardins peuvent être implantés en limite séparative ou à en recul minimum de
2 m.
ARTICLE A 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES
SUR UNE MÊME PROPRIÉTÉ
Il n'est pas fixé de règle.
Définition
La hauteur des constructions est comptée à partir du terrain naturel au pied de la
construction.
Hauteur absolue
La hauteur des constructions, à l’exception des constructions ou installations nécessaires aux
services publics et d’intérêt collectif est limitée à :
▪ 12 m pour les constructions à usage d’exploitation agricole,
▪ 2,50 m hors tout pour les abris de jardins,
▪ 7 m pour les autres constructions.
CHAPITRE 6
DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE NATURELLE
Rappel : l'ensemble des dispositions ci-dessous s'applique sous réserve des dispositions
communes à toutes les zones.
La zone N regroupe les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de
la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point
de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière,
soit de leur caractère d'espaces naturels (extrait du rapport de présentation).
Sont compris dans la zone N les secteurs particuliers suivants :
▪ le secteur Nh où la reconversion des bâtiments existants est possible,
▪ le secteur Nz secteur à vocation d'équipements et de services publics ou d'intérêt collectif,
Elle est partiellement couverte par des secteurs d’exposition au bruit des infrastructures de
transports terrestres.
En secteur Nz
▪ les installations nécessaires au stockage et à l'élimination ou à la valorisation des déchets
y compris les installations classées, les dépôts ainsi que les affouillements et les
exhaussements nécessaires à leur réalisation,
▪ les affouillements et exhaussements à condition qu'ils concernent des ouvrages
techniques nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif,
▪ les aires de stationnement et / ou parking relais et les équipements de superstructure qui
leur sont liés ainsi que les affouillements et les exhaussements nécessaires à leur
réalisation,
▪ les équipements sanitaires et sociaux,
▪ les équipements sportifs, de loisirs et de plein air.
ARTICLE N 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RÉSEAUX PUBLICS D’EAU,
D'ÉLECTRICITÉ ET D’ASSAINISSEMENT
Eau potable
L'alimentation de toute construction nouvelle dont le besoin en eau est reconnu, est assurée
par le réseau public s'il existe ou à défaut, par un moyen conforme à la réglementation en
vigueur.
Assainissement
Les constructions ou installations nouvelles situées en zone d'assainissement non collectif
évacueront leurs eaux usées par une filière d'assainissement autonome aux normes et en bon
état de fonctionnement.
Toutefois, dans les zones d'assainissement collectif le raccordement au réseau public est
obligatoire.
Eaux pluviales
Les constructions nouvelles ne doivent pas avoir pour conséquence d'accroître les débits
d'eaux pluviales par rapport à la situation actuelle d'imperméabilisation des terrains. Les eaux
de ruissellement doivent être prioritairement infiltrées ou faire l'objet d'une rétention en
surface ou dans des ouvrages enterrés.
ARTICLE N 8 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES
SUR UNE MÊME PROPRIÉTÉ
Il n'est pas fixé de règle.
Définition
La hauteur des constructions est comptée à partir du terrain naturel au pied de la
construction.
Hauteur absolue
La hauteur des constructions est limitée à :
▪ 2,50 m hors tout pour les abris de jardins,
▪ la hauteur des constructions existantes dans les autres cas.
Il n'est pas fixé de règle pour les équipements publics ou d'intérêt collectif.