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4.1.

1 REGLEMENT ECRIT APPROUVÉ


LE 13 FEVRIER 2020

Modifié le 12 février 2024

LIVRE 1
DISPOSITIONS COMMUNES
APPLICABLES A TOUTES LES ZONES
PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 2
Sommaire 6.E REMONTEE DE SEINE........................................................................................ 62
6.F RISQUE FALAISE ............................................................................................... 62
6.G RISQUE CAVITE ............................................................................................... 64
PREAMBULE............................................................................................... 4
SECTION 7. LES DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A RISQUES
SECTION 1. CHAMP D’APPLICATION DE LA REGLE D’URBANISME ............... 10 TECHNOLOGIQUES (PLANCHE 3) ............................................................... 65
7.A SECTEURS COUVERTS PAR UNE SERVITUDE D’UTILITE PUBLIQUE .............................. 65
SECTION 2. LES DIFFERENTES ZONES DU PLU ............................................. 12 7.B INSTALLATION CLASSEE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE) AYANT DES ZONES
D'EFFET HORS DE LEUR LIMITE DE PROPRIETE .............................................................. 65
SECTION 3. LEXIQUE ................................................................................. 14

SECTION 4. LES DISPOSITIONS DU REGLEMENT GRAPHIQUE ET LES REGLES


ASSOCIEES ............................................................................................... 26
CHAPITRE 1 .......................................................................................................... 26
DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS, USAGE DES SOLS ET NATURES D’ACTIVITES .............. 26
CHAPITRE 2 .......................................................................................................... 29
CARACTERISTIQUES URBAINES, ARCHITECTURALES, ENVIRONNEMENTALES ET PAYSAGERES . 29

SECTION 5. LES AUTRES DISPOSITIONS DU REGLEMENT ECRIT ................... 36


CHAPITRE 1 .......................................................................................................... 36
DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS, USAGE DES SOLS ET NATURES D’ACTIVITES .............. 36
CHAPITRE 2 .......................................................................................................... 36
CARACTERISTIQUES URBAINES, ARCHITECTURALES, ENVIRONNEMENTALES ET PAYSAGERES . 36
CHAPITRE 3 .......................................................................................................... 46
EQUIPEMENTS ET RESEAUX ..................................................................................... 46

SECTION 6. LES DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A RISQUES


NATURELS (PLANCHE 3) ............................................................................ 51
6.A SECTEURS COUVERTS PAR UNE SERVITUDE D’UTILITE PUBLIQUE (SUP) .................... 51
6.B RISQUE RUISSELLEMENT (HORS PPRI)................................................................. 51
6.C RISQUE DE DEBORDEMENT DES COURS D’EAU (HORS PPRI) .................................... 55
6.D ZONE DE VIGILANCE (HORS PPRI) ...................................................................... 62

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PREAMBULE législations spécifiques indépendamment des dispositions du PLU affectant
l’occupation et l’utilisation du sol.

1. Champ d’application du règlement du PLU Les règles d’occupation et d’utilisation des sols fixées par le règlement sont la
traduction des orientations générales et objectifs énoncés par le PADD. Elles sont
Le présent règlement écrit et ses annexes (pièce n°4-1-2) s’appliquent sur la totalité du définies en cohérence avec le contenu des OAP et justifiées, dans leur contenu et leurs
territoire des 71 communes de la Métropole Rouen Normandie (MRN) à l’exclusion du effets attendus par le Rapport de Présentation du PLU. Elles sont soumises, dans leur
périmètre du secteur sauvegardé du centre ancien de Rouen pour lequel les règles application, au respect des servitudes d’utilité publique applicables sur le territoire
d’urbanisme sont définies par le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) métropolitain et figurant dans les annexes du PLU.
approuvé par décret le 19 novembre 1986.
3. Articulation des règles du PLU avec d’autres dispositions
2. Liens du règlement avec les autres documents relatives à l’occupation ou à l’utilisation du sol
composant le PLU
Les projets faisant l’objet d’une demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration
Le règlement est l’une des cinq pièces obligatoires du PLU. Il est composé d’une partie préalable, permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir) doivent
écrite (le règlement écrit : pièce 4.1) et d’une partie graphique (le règlement graphique respecter les dispositions du PLU ainsi que les réglementations distinctes du PLU
: pièce 4.2) portant effet en matière d’urbanisme quelles qu’elles soient (Code de l’environnement,
Les autres documents obligatoires du PLU sont : Code de la construction et de l’habitation, Code de l’urbanisme...) :
▪ Le rapport de présentation (pièces 1). Le rapport de présentation explique les
choix effectués pour établir le PADD, les Orientations d’Aménagement et de Les dispositions impératives du règlement national d’urbanisme définies par
Programmation et le règlement du PLU. Il s’appuie sur un diagnostic établi au le Code de l’urbanisme (R111-2, R111-4, R111-26, R111-27)
regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins Les projets doivent notamment respecter les articles suivants, tels que rédigés à la date
répertoriés en matière de développement économique, de surfaces et de d’approbation du PLU :
développement agricoles, de développement forestier, d’aménagement de ̵ L’article R.111-2 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut être
l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, de refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions
commerce, d’équipements et de services. Il évalue les incidences du PLU sur spéciales s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité
l’environnement. publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou
▪ Le projet d’aménagement et de développement durables - PADD (pièce 2). Le de son implantation à proximité d’autres installations ;
PADD définit les orientations générales et d’urbanisme sur l’ensemble du ̵ L’article R.111-4 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut être
territoire ; il porte le projet métropolitain. refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions
▪ Les orientations d’aménagement et de programmation - OAP (pièces 3). Les spéciales s’il est de nature, par sa localisation et ses caractéristiques, à
OAP définissent des orientations d’aménagement applicables sur certains compromettre la conservation ou la mise en valeur d’un site ou de vestiges
secteurs particuliers. archéologiques ;
▪ Les annexes du PLU (pièces 5). Les annexes du PLU contiennent des ̵ L’article R.111-23 du code de l’urbanisme : précise les dispositifs, matériaux
documents d’information à destination des utilisateurs du PLU et notamment de construction répondant à des objectifs de performances
la liste des servitudes d’utilité publique ainsi que des textes et plans issus de environnementales et énergétiques et qui permettent de réaliser des
constructions dérogeant aux règles relatives à l’aspect extérieur des
constructions prévues à l’article L.111-16 du même code. Des prescriptions
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destinées à assurer la bonne intégration architecturale du projet dans le bâti ̵ Les Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR) : la commune de Freneuse est
existant et dans le milieu environnant pourront être données. couverte par un SPR issu de la transformation automatique, sans procédure
̵ L’article R.111-25 du code de l’urbanisme : selon lequel la réalisation d’aires spécifique, de l’ancienne Zone de Protection du Patrimoine Architectural,
de stationnement peut faire l’objet de règles spécifiques en fonction de la Urbain et Paysager (ZPPAUP) suite à la publication de la Loi relative à la Liberté
nature du projet, nonobstant les règles du plan local d’urbanisme. de Création, à l’Architecture et au Patrimoine (LCAP) du 7 juillet 2016. Une
̵ L’article R.111-26 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut n’être Aire de mis en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) est en cours
accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si, par d’élaboration sur la commune de Malaunay et dès son approbation cette
son importance, sa situation ou sa destination, il est de nature à avoir des dernière sera automatiquement transformée en SPR, conformément à la loi
conséquences dommageables pour l’environnement ; précédemment citée. Le SPR de Freneuse comprend des dispositions
̵ L’article R.111-27 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut être réglementaires et un plan graphique qui s’imposent aux autorisations
refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions d’urbanisme.
spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs ̵ Les périmètres de protection des monuments historiques classés ou inscrits
dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à à l’inventaire et les sites naturels inscrits et classés : dans les parties du
modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux territoire métropolitain concernées, les projets de construction et d’utilisation
avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la des sols font l’objet d’une consultation préalable de l’architecte des Bâtiments
conservation des perspectives monumentales. de France ;
̵ Les risques naturels et technologiques : Les PPRI et PPRT approuvés
Les adaptations mineures encadrées par le code de l’urbanisme (L152-3) constituent à la fois un document d’urbanisme et une servitude d’utilité
Les règles et servitudes définies par un plan local d'urbanisme peuvent faire l'objet publique. Les règlements de ces documents comprennent des prescriptions
d'adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des pouvant notamment fonder l’octroi ou le refus d’une autorisation
parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes ; d’occupation ou d’utilisation du sol. En cas de divergence entre le PPRT ou le
PPRI et le PLU, la règle la plus contraignante s’impose.
Les servitudes d’urbanisme
Aux règles du PLU s’ajoutent les prescriptions relevant de législations spécifiques Les servitudes de vue
concernant les servitudes d’urbanisme affectant l’occupation ou l’utilisation du sol. Elles sont définies au sein du Code Civil articles 675 à 680bis et s’imposent au projet
Ces servitudes sont en annexe au PLU (pièce 5). Ces servitudes d’urbanisme sont nonobstant les règles du PLU. Pour préserver l’intimité de chacun, le Code Civil impose
susceptibles, selon le cas, de modifier ou de se substituer aux règles définies par le PLU. des règles de distances minimales pour créer des ouvertures. On ne doit pas pouvoir
Au titre de ces servitudes, le territoire de la Métropole Rouen Normandie est voir chez le voisin.
notamment concerné par les servitudes suivantes : Ces règles ne s’appliquent pas si l’ouverture donne sur la voie publique.
̵ Les périmètres de protection des captages : est un dispositif rendu obligatoire Il est interdit de créer une ouverture occasionnant une vue (quelle qu’elle soit) sans
par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 (article L-1321-2 du code de la santé respecter la distance légale. Cependant, il est possible de créer un jour pour laisser
public). Il constitue la limite de l’espace réservé réglementairement autour passer la lumière en respectant certaines conditions. La vue est une ouverture qui
d’un captage utilisé pour l’alimentation en eau potable. Ce périmètre vise à permet de voir à l’extérieur et qui laisse passer la lumière et l’air ; ainsi sont considérées
prévenir les risques de pollutions ponctuelles ou diffuses sur un point de comme des vues : les fenêtres, les portes fenêtres, les baies vitrées, les velux
prélèvement d’eau pour la consommation humaine. Ces périmètres (permettant une vue sur le terrain voisin), un balcon, une terrasse. Le jour est une
encadrent précisément les occupations et autorisations du sol interdites et ouverture qui ne laisse passer que la lumière mais pas l’air, elle ne s’ouvre pas et ne
soumises à condition en complément du règlement du PLU, et s’y substituent permet pas de voir ; elle doit donc être à verre dormant et opaque. La vue droite
le cas échéant, la règle la plus contraignante s’imposant. permet de voir directement chez le voisin sans tourner la tête et la vue oblique
nécessite de tourner la tête pour voir chez le voisin.

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Ainsi, le Code Civil précise qu’il est interdit de pratiquer des ouvertures même à verre 4. Composition du règlement écrit et graphique
dormant dans le mur mitoyen. Aucune vue ne peut être créée sans respecter ces
distances : Le PLU est constitué d’un règlement écrit et d’un règlement graphique.
̵ Il est autorisé de créer une ouverture avec une vue droite à 1,90 m minimum Toutes les règles, qu’elles soient écrites ou graphiques, sont opposables aux
de la limite de propriété. autorisations d’urbanisme dans un rapport de conformité.
̵ La création d’une vue oblique requiert un minimum de 0,60 mètre de distance
de la parcelle voisine pour être réalisable.
Si ces distances ne sont pas respectées, seuls des Jours pourront alors être aménagés
Le règlement écrit du PLU comprend :
à une hauteur minimale de 2,60 m en rez-de-chaussée et de 1,90 m à l’étage.
Le Code Civil précise qu’il n’est pas obligatoire de respecter ces distances quand, soit : ➢ Les dispositions communes applicables à l’ensemble du territoire couvert par le
- l’ouverture donnera sur la voie publique, PLU.
- la partie du terrain sur lequel s’exercera la vue est grevée d’une servitude de passage, C’est l’objet du LIVRE 1 du règlement.
- l’ouverture donnera sur un mur aveugle ou sur un toit fermé,
- l’ouverture donnera sur une parcelle de terrain en indivision, Ce livre comprend :
- l’ouverture pratiquée sur le toit ne permettra de voir que le ciel, ̵ Le champ d’application de la règle d’urbanisme ;
̵ La définition des différentes zones (zones urbaines, zones à urbaniser, zones
agricoles, zones naturelles et forestières) ;
Archéologie
̵ Le lexique des termes utilisés dans le règlement du PLU ;
En application des articles L.531-14 du code du patrimoine, « lorsque, par suite de
̵ Les dispositions communes applicables à toutes les zones, comprenant des
travaux ou d'un fait quelconque, des monuments, des ruines, substructions,
règles des outils graphiques d’une part et des règles écrites d’autre part ;
mosaïques, éléments de canalisation antique, vestiges d'habitation ou de sépulture
̵ Les règles applicables aux zones soumises à des risques naturels et
anciennes, des inscriptions ou généralement des objets pouvant intéresser la
technologiques.
préhistoire, l'histoire, l'art, l'archéologie ou la numismatique sont mis au jour,
l'inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l'immeuble où ils ont été
➢ Le règlement des zones comprenant les règles spécifiques applicables dans
découverts sont tenus d'en faire la déclaration immédiate au maire de la commune,
chacune des zones du PLU de la Métropole Rouen Normandie.
qui doit la transmettre sans délai au préfet. Celui-ci avise l'autorité administrative
C’est l’objet du LIVRE 2 du règlement.
compétente en matière d'archéologie. »
Ces règles spécifiques complètent les règles communes définies dans le LIVRE 1 du
L’article R.523-1 du code du patrimoine prévoit que : «Les opérations d'aménagement,
règlement.
de construction d'ouvrages ou de travaux qui, en raison de leur localisation, de leur
nature ou de leur importance, affectent ou sont susceptibles d'affecter des éléments
Ce livre comprend :
du patrimoine archéologique ne peuvent être entreprises que dans le respect des
̵ Le Titre 1 composé des zones suivantes :
mesures de détection et, le cas échéant, de conservation et de sauvegarde par l'étude
o Zones urbaines mixtes à dominante habitat ;
scientifique ainsi que des demandes de modification de la consistance des opérations
o Zones urbaines d’équipements, paysagères et ferroviaires ;
d'aménagement. » Conformément à l’article R.523-8 du même code : «En dehors des
o Zones urbaines d’activités économiques ;
cas prévus au 1° de l’article R.523-4, les autorités compétentes pour autoriser les
o Zones à urbaniser ;
aménagements, ouvrages ou travaux mentionnés au même article, ou pour recevoir la
o Zones agricoles, naturelles ou forestières.
déclaration mentionnée au dernier alinéa de l’article R.523-7, peuvent décider de saisir
̵ Le Titre 2 composé des zones urbaines de renouvellement urbain et de projet.
le préfet de région en se fondant sur les éléments de localisation du patrimoine
archéologique dont elles ont connaissance ».

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̵ Plans de prévention des risques inondation (PPRI) ;
➢ Les annexes du règlement écrit du PLU dont la liste figure ci-dessous : ̵ Risque ruissellement ;
̵ Les fiches de chaque élément bâti identifié en tant que « petit » patrimoine ̵ Risque débordement de cours d’eau ;
bâti à protéger au sein du PLU ; ̵ Zones de vigilance ;
̵ La liste des espèces végétales ; ̵ Remontées de Seine ;
̵ Les fiches des établissements classés « Installations Classées pour la ̵ Risque falaise ;
Protection de l’Environnement » (ICPE) Seveso seuil bas identifient les ̵ Risque cavité ;
différentes zones de danger et les dispositions réglementaires à respecter ; ̵ Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) ;
̵ La fiche technique du Ministère du Logement et de l’Habitat Durable de février ̵ Installations Classées protection de l’environnement (ICPE).
2017 sur la réforme des destinations des constructions au sein du code de
l’urbanisme. ➢ LES ANNEXES DU REGLEMENT GRAPHIQUE
̵ La liste des emplacements réservés ;
̵ Les secteurs de mixité sociale ;
Le règlement graphique du PLU comprend : ̵ Les zooms Planche 2 d’implantation des constructions (précisions des
dispositions à l’échelle graphique 1/500)
➢ LA PLANCHE 1 : PLAN DE ZONAGE (1/5000) ̵ Le plan du patrimoine bâti (avec les identifiants permettant de se reporter aux
Cette planche présente : fiches annexées au règlement écrit) ;
̵ Les limites des zones et des secteurs ; ̵ Les canalisations sensibles ;
̵ Les périmètres et références des secteurs d’Orientation d’Aménagement et ̵ Les plans des études spécifiques sur les risques :
de Programmation (OAP) ; o Falaise,
̵ Les emplacements réservés ; o Débordements des cours d’eau,
̵ Les secteurs en attente d’un projet global/périmètre de « gel » ; o Cavités.
̵ Les linéaires commerciaux ;
̵ les bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination en zone A
ou N ;
̵ Les composantes de la trame verte et bleue à protéger ;
̵ Les éléments du patrimoine bâti à protéger.

➢ LA PLANCHE 2 : PLAN DE LA MORPHOLOGIE URBAINE (1/5000)


Cette planche présente :
̵ Le périmètre de 500 m autour des transports en commun urbains structurants
au sein duquel une majoration du volume constructible est autorisée ;
̵ Les hauteurs des secteurs dérogatoires aux hauteurs définies dans le
règlement écrit ;
̵ Les règles d’implantation particulières.

➢ LA PLANCHE 3 : PLAN DES RISQUES (1/5000)


Cette planche présente les périmètres liés aux :
̵ Plan d’exposition aux risques (PER) ;

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5. Articulation des dispositions communes (Livre 1) et les règlement de zone s’applique, les dispositions du Livre 1 ne s’appliquent pas
sauf mention spécifique dans le règlement de ces zones.
dispositions réglementaires de chaque zone (Livre 2) ̵ L’article 5 fixe les règles applicables à l’ensemble des zones afin d’assurer la
protection des lisières forestières et les franges urbaines.
Les sections 1 à 3 du Livre 1 s’appliquent à l’ensemble des zones du PLU et viennent ̵ L’article 6 fixe les règles en matière de stationnement applicables à toutes les
préciser l’application des règles figurant au sein du Livre 2. zones hors les zones UR, URX, 1AUR et 1AURX qui ont conservées les règles
La section 4 du Livre 1 fixe les règles associées aux outils utilisés dans le règlement préalablement définies au sein des documents d’urbanisme préalablement en
graphique et ces règles s’appliquent indépendamment du règlement de zone figurant vigueur et qui avaient été fixées au regard du projet d’aménagement du
au sein du Livre 2. secteur afin de ne pas obérer la réalisation de ces projets, les règles ont donc
Les prescriptions graphiques du règlement figurant au sein du Livre 1 viennent : été conservées.
̵ Soit préciser comment s’applique la règle graphique notamment pour toutes ̵ Les articles 7 et 8 fixent pour toutes les zones les règles en matière de voirie,
les règles relevant de la forme urbaine (Planche 2 du règlement graphique) d’accès et de desserte par les réseaux. Les dispositions du Livre 1 peuvent être
̵ Soit donner les règles relatives à des outils graphiques, comme la protection complétées par certains règlements de zone (Livre 2) afin de préciser leur
de la Trame verte et Bleue, du patrimoine bâti, etc. application et l’adapter en fonction des enjeux urbains et paysagers des
̵ Soit se substituer au règlement écrit de la zone (Livre 2) : la règle est alors secteurs concernés.
formulée exclusivement de manière graphique. Lorsque la règle est
uniquement graphique, le règlement écrit l’indique au sein du règlement de En cas de contradiction apparente entre les dispositions communes du Livre 1 et
zone (Livre 2) où il est bien précisé que dans le cas d'une inscription indiquée les dispositions réglementaires de chaque zone, ce sont les dispositions du Livre 1
au règlement graphique - Planche 2 - les constructions doivent s'y conformer qui l’emportent sur les dispositions du Livre 2.

Les prescriptions graphiques du règlement ont pour objet la formulation de règles


relatives : 6. Modalités de consultation du PLU dans le cadre d’un
̵ Aux destinations et aux sous-destinations des constructions ; projet
̵ Aux caractéristiques urbaines, architecturales, environnementales et
paysagères ;
Dans un premier temps, il convient de consulter le règlement écrit et graphique pour
̵ Au traitement environnemental et paysager des espaces non bâtis et abords
vérifier la conformité d’un projet aux règles d’urbanisme fixées par le PLU de la
des constructions.
Métropole Rouen Normandie.
Dans un second temps, les constructions, installations et aménagements doivent être
La section 5 du Livre 1 porte sur plusieurs articles du règlement et s’articule de manière compatibles avec les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP),
différente en fonction des articles : regroupées dans la pièce 3 du PLU, lorsque le secteur du projet est concerné par une
̵ L’article 3 relatif aux implantations et à la volumétrie des constructions, le OAP (périmètres des OAP délimités sur la planche 1 du règlement graphique).
Livre 1 précise l’application des règles inscrites au sein de chaque règlement Dans un troisième temps, il convient de consulter les annexes du PLU qui contiennent
de zone (Livre 2). Concernant les règles relatives aux saillies et autres débords d’autres règles qui ont une incidence sur l’occupation du sol et qui sont relatives à
sur le domaine public, le Livre 1 fixe les règles qui s’appliquent alors à d’autres législations. Il s’agit, notamment :
l’ensemble des règlements de zone (Livre 2). ̵ Des servitudes d’utilité publique (plan de prévention des risques inondation,
̵ L’article 4.1.6 relatif aux clôtures complète le règlement de chaque zone plan de prévention des risques technologiques, périmètres de protection
figurant au Livre 2 en dehors de certaines zones URP, UR, URX, 1AUR et 1AURX autour des monuments historiques, sites classés, canalisations, etc.) ;
qui disposent de règles particulières liées un aménagement urbain et paysager ̵ Des annexes sanitaires (zonage des eaux pluviales, zonage d’assainissement
défini préalablement au PLU, dans ce cadre seules les dispositions du des eaux usées, traitement des déchets, etc.) ;

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̵ Des périmètres divers (plans d’exposition au bruit, classement sonore des ̵ Schéma n°19 : gabarit au-dessus de l’égout ou de l’acrotère – p.30
infrastructures de transport terrestre, les périmètres de ZAC, DPU, TA...) ; ̵ Schéma n°20 : coefficient de biotope –p.35
̵ Des règlements locaux de publicité ̵ Schéma n°21 : alignement de fait – p.37
̵ Des annexes informatives qui peuvent apporter des compléments ̵ Schéma n°22 : implantation dominante des constructions existantes du
d’information, des recommandations voire des prescriptions spécifiques sur même côté de la voie – p.37
les thèmes suivants : risque de cavités souterraines, défense extérieure contre ̵ Schémas n°23 et n°24 : Distance minimale et maximale par rapport à la
l’incendie, patrimoine archéologique, lutte contre les termites, périmètres de l’alignement – p.37 et p.38
réciprocité autour des corps de ferme, etc. ̵ Schéma n°25 : bande de constructibilité renforcée – p.39
̵ Schémas n°26 et n°27 : hauteur sur les limites séparatives – p.39
Enfin, si nécessaire pour mieux comprendre une disposition, une explication est ̵ Schéma n°25 : hauteur dans le cadre d’un terrain en pente – p.39
disponible dans le rapport de présentation (pièce 1), dans le Tome 4 Justification des
choix.

Le mode d’emploi du PLU explique également de manière détaillée comment utiliser le


règlement.

SIGLES UTILISES
̵ A : attique
̵ C : comble

Table des schémas


̵ Schéma n°1 : accès – p.14
̵ Schéma n°2 : acrotère – p.14
̵ Schéma n°3 : alignement – p.14
̵ Schéma n°4 : attique – p.15
̵ Schéma n°5 : claire-voie – p.15
̵ Schéma n°6 : le comble – P.16
̵ Schéma n°7 : dératellement – p.18
̵ Schéma n°8 : division en drapeau – p.19
̵ Schéma n°9 : entrée charretière – p.19
̵ Schéma n°10 : emprise au sol – p.19
̵ Schéma n°11 : faîtage – p.20
̵ Schéma n°12 : hauteur – p.21
̵ Schéma n°13 : houppier – p.21
̵ Schéma n°14 : limite séparative – p.22
̵ Schéma n°15 : place commandée – p. 23
̵ Schéma n°16 : rez-de-chaussée – p.24
̵ Schéma n°17 : ligne d’implantation obligatoire – p.29
̵ Schéma n°18 : ligne de recul minimal d’implantation – P.29

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SECTION 1. CHAMP D’APPLICATION DE LA REGLE TRAVAUX DE DEMOLITION
En application de l’article R421-28 du code de l’urbanisme doivent être précédés d'un
D’URBANISME permis de démolir, les travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisable
tout ou partie d'une construction située :
Les règles édictées par le PLU sont opposables à toute occupation ou utilisation du ̵ dans le périmètre d'un SPR ;
sol qu’elle soit ou non soumise à déclaration ou à autorisation au titre du Code de ̵ dans les abords des monuments historiques ;
l’urbanisme. ̵ dans le périmètre d'une opération de restauration immobilière ;
̵ dans un site inscrit ou un site classé ou en instance de classement en
L’exécution par toute personne publique ou privée, de tous travaux, constructions, application des articles L. 341-1 et L. 341-2 du code de l'environnement ;
aménagements, plantations, affouillements ou exhaussements des sols doit être ̵ Identifiée comme devant être protégée en étant située à l'intérieur d'un
conforme au règlement écrit et graphique du PLU. périmètre délimité au PLU en application de l'article L. 151-19 ou de l'article
L. 151-23,
TRAVAUX D’EDIFICATION DE CLOTURES ̵ dans une commune ou une partie de commune où le conseil municipal a
L’édification de clôtures est soumise à DÉCLARATION PRÉALABLE pour l’ensemble du décidé d'instituer le permis de démolir
territoire de la Métropole Rouen Normandie, conformément à la délibération du
Conseil Métropolitain en date du 13 février 2020. TRAVAUX DE RECONSTRUCTION A L’IDENTIQUE
Sauf si mention express au sein d’un règlement de zone spécifique, la reconstruction à
TRAVAUX DE RAVALEMENT l'identique d'un bâtiment détruit par un sinistre ou démoli depuis moins de 10 ans est
En application de l’article R.421-17-1 les travaux de ravalement doivent être précédés autorisée s’il s’agit d’en réduire la vulnérabilité et dès lors qu'il a été régulièrement
d'une déclaration préalable dès lors qu'ils sont effectués sur tout ou partie d'une édifié et que la reconstruction est réalisée sur le même terrain.
construction existante située : Les constructions détruites après abandon du bien ne peuvent bénéficier de cette
̵ dans le périmètre d'un SPR ; autorisation au titre de la reconstruction après sinistre.
̵ dans les abords des monuments historiques ;
̵ dans un site inscrit ou dans un site classé ou en instance de classement en DISPOSITIONS RELATIVES A UN PROJET SITUE SUR UN TERRAIN A CHEVAL SUR
application des articles L. 341-1 et L. 341-2 du code de l'environnement ; PLUSIEURS ZONES OU SECTEURS EN DEHORS DES ZONES A ET N :
̵ Dans les réserves naturelles ou à l'intérieur du cœur des parcs nationaux Lorsqu’un terrain est à cheval sur plusieurs zones ou secteurs, en dehors des zones A
délimités en application de l'article L. 331-2 du même code ; et N, figurant sur la Planche 1 du règlement graphique, l’ensemble de la construction,
̵ Sur un immeuble protégé en application de l'article L. 151-19 ou de l'article L. de l’installation ou de l’aménagement est soumis aux règles de la zone ou du secteur
151-23 du présent code ; où la plus grande partie de la construction est implantée.
̵ dans la commune ou sur une partie de la commune où le conseil municipal a
délibéré afin de soumettre les ravalements à déclaration préalable. DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES AU SEIN DES PERIMETRES SOUMIS A ORIENTATION
D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION :
TRAVAUX AYANT POUR EFFET DE MODIFIER L'ASPECT EXTERIEUR D'UN BATIMENT Lorsqu’un terrain est intégré dans le périmètre d’une OAP, tous travaux, occupations
En application de l’article R421-17 du code de l’urbanisme doivent être précédés d'une ou utilisations du sol doivent, en outre, être compatibles avec le contenu de la ou des
déclaration préalable, les travaux ayant pour effet de modifier l'aspect extérieur d'un OAP applicables.
bâtiment existant (modification du revêtement extérieur, des couleurs de la façade, Les dispositions du règlement sont également applicables au sein des périmètres
etc.). soumis à des OAP sectorielles ou grands projets. Il doit être fait une application
cumulative des OAP et du règlement dans ces cas précis.

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Au sein du périmètre de l’OAP de secteur d’aménagement « sans attendre la gare »,
seules les orientations définies dans l’OAP encadrent les occupations et utilisations du
sol.
Concernant les OAP sectorielles ou grands projets, le contrôle de la conformité des
demandes d’autorisation d’urbanisme au règlement du PLU et de leur compatibilité
avec les OAP s’apprécie lors de l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme.
Concernant l'OAP secteur d'aménagement, le contrôle de la compatibilité des
demandes d’autorisation d’urbanisme avec l'OAP s’apprécie lors de l’instruction des
demandes d’autorisation d’urbanisme.

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SECTION 2. LES DIFFERENTES ZONES DU PLU Différentes zones à urbaniser « 1AU » sont créées sur le territoire de la Métropole,
délimitées en fonction de leur vocation principale et de la forme urbaine souhaitée :
Le territoire est couvert par quatre types de zones : - Les zones 1AU mixtes à dominante habitat :
o Les zones de centralité : 1AUA
➢ Les zones urbaines dites « zones U » o Les zones d’habitat individuel : 1AUB1, 1AUB2
Elles correspondent aux secteurs déjà urbanisés ainsi qu’à ceux où les équipements o Les zones d’habitat en secteur de Zone d’Aménagement Concertée
publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir (ZAC) existante à la date d’approbation du PLU : 1AUR (n°)
les constructions à implanter.
Différentes zones urbaines sont créées sur le territoire, délimitées en fonction de leur - Les zones 1AU d’activités économiques :
vocation principale et de la forme urbaine existante ou souhaitée : o Les activités économiques mixtes : 1AUXM
̵ Les zones urbaines mixtes à dominante habitat : o Les activités industrielles : 1AUXI
o Les zones de centralité : UAA, UAB, UAC o Les zones d’activités économiques en secteur de ZAC existante à la
o Les zones d’habitat individuel : UBA1, UBA2, UBB1, UBB2, UBH, UCO date d’approbation du PLU : 1AUXR (n°)
o Les zones d’habitat collectif : UD
- Les zones 1AU de loisirs : 1AUL
̵ Les zones urbaines d’équipements, paysagères et ferroviaires : UE, UP, UZ
Différentes zones à urbaniser « 2AU » sont créées sur le territoire de la Métropole,
̵ Les zones urbaines d’activités économiques : délimitées en fonction de leur vocation principale :
o Les zones d’activités économiques mixtes : UXM - Les zones 2AU mixtes à dominante habitat : 2AU
o Les zones d’activités artisanales (et petites industries) : UXA
o Les zones d’activités industrielles (grandes industries) : UXI - Les zones 2AU à vocation d’activités économiques : 2AUX
o Les grandes zones commerciales : UXC
o Les zones d’activités tertiaires : UXT Les zones U et 1AU mixtes à dominante habitat et les zones UR(n°), URX(n°) et URP(n°)
ont une vocation générale, sauf exception : tous les travaux de constructions ou
̵ Les zones urbaines de renouvellement urbain et de projets d’aménagement, tous les ouvrages et installations qui n’y sont pas expressément
o Les zones mixtes à dominante habitat : UR (n°) et URP (n°) « interdits » ou « autorisés sous conditions » par le règlement y sont autorisés.
o Les zones d’activités économiques : URX (n°)
Les autres zones U (activités économiques, équipements, paysagers, ferroviaire) ont
➢ Les zones à urbaniser dites « zones AU » une vocation spécialisée où tout ce qui n’est pas autorisé par le règlement y est de fait
Elles correspondent aux secteurs destinés à être urbanisés ou ouverts à l’urbanisation. interdit. L’objectif est d’affirmer la vocation spécifique de la zone.
Lorsque les voies ouvertes au public et les réseaux d’eau, d’électricité et, le cas échéant,
d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU ont une capacité Les zones 2AU sont réglementées de la même manière car il s’agit de zone
suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone d’urbanisation future à long terme, leur vocation et donc la mixité fonctionnelle
et que des Orientations d’Aménagement et de Programmation et le règlement en ont souhaitée, pourront être précisées lors d’une future évolution du PLU.
défini les conditions d’aménagement et d’équipement, et les constructions autorisées,
la zone est alors classée « 1AU ». Les zones U et AU d’activités économiques, ont une vocation générale : tous les travaux
Dans le cas contraire, l’ouverture à l’urbanisation de la zone AU est subordonnée à une de constructions ou d’aménagement, tous les ouvrages et installations qui n’y sont pas
modification ou à une révision du PLU. La zone est alors classée « 2AU ». expressément « interdits » ou « autorisés sous conditions » par le règlement y sont
autorisés.

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- « c » : autorise les commerces et activités de service dans la limite d’une
surface de plancher maximale de 1500 m² en zone UXM
➢ Les zones agricoles dites « zones A » - « ca » : spécifique aux milieux calcicoles situés en zone NO
Elles correspondent aux secteurs des communes, équipés ou non, à protéger en raison - « d » : autorise le comblement des plans d’eau des anciennes carrières en
du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Deux zone NA
grandes zones agricoles sont créées sur le territoire de la Métropole : - « e » : autorise les constructions, installations et aménagements nécessaires à
- La zone A correspond aux espaces au sein desquelles les activités agricoles la production d’énergies renouvelables
peuvent se développer (exploitations, logement des exploitants). - « i » : interdit le comblement des plans d’eau des carrières en cours
- La zone Agricole d’exploitation des carrières : zone AC d’exploitation en NC
Ces zones limitent strictement tout autre usage afin de préserver ces espaces et de - « ci » : interdit la construction de commerces et activités de services
limiter leur mitage. - « ip » : autorise les dépôts et le transit de sédiments issus du dragage de la
Sein
➢ Les zones naturelles ou forestières dites « zones N » - «ir » : autorise la création d’infrastructure routière (contournement
Elles correspondent aux secteurs, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité Est/Liaison A28-A13)
des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de - « f » : interdit les constructions d’artisanat et de commerces de détails, le
vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation commerce de gros, les cinémas
forestière, soit de leur caractère naturel. - Les Secteurs de Tailles et de Capacités d’Accueil Limitées (STECAL) en zone A
Différentes zones naturelles sont créées sur le territoire de la Métropole, délimitées en et N :
fonction de leur vocation principale : o « sth » : à vocation d’habitat
o La zone Naturelle Aquatique et milieux humides : NA o « stl » : à vocation de loisirs
o La zone Naturelle des milieux Ouverts (type prairie) : NO o « stx » : à vocation économique
o La zone Naturelle Boisée : NB o « stp » : à vocation portuaire
o La zone Naturelle de Loisirs : NL
o La zone Naturelle d’exploitation des Carrières : NC
o La zone Naturelle de Restauration des ressources naturelles : NR

Les zones A et N ont une vocation spécifique et restreinte : tous les travaux de
constructions ou d’aménagement, tous les ouvrages et installations qui n’y sont pas
expressément autorisés par le règlement, le cas échéant sous conditions, y sont
interdits.

Ces zones peuvent comporter des secteurs indicés, qui sont délimités au sein de la
PLANCHE 1 et qui renvoient à des règles particulières édictées au règlement écrit.
Il s’agit des secteurs suivants :
- « a » : autorise les caravanes et résidences mobiles constituant l’habitat
permanent de leurs utilisateurs au sein de terrains aménagés (aire d’accueil
Gens du Voyage)
- « b » : autorise le commerce et les services en zone UE

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SECTION 3. LEXIQUE Alignement
L’alignement correspond à la limite commune d’une parcelle privée et du domaine
public ou d’une parcelle privée et d’une voie privée ouverte à la circulation publique.
Accès Lorsqu’il n’est pas prévu d’élargissement de la voie, il s’agit de l’alignement actuel.
L’accès correspond au débouché ou à l’ouverture du terrain d’assiette de la Lorsqu’il est prévu un élargissement de la voie, il s’agit de l’alignement futur. Dans ce
construction sur la voie publique ou privée. Dans le cas d’une servitude de passage, cas, l’élargissement est représenté sur le règlement graphique – planche 2.
l’accès est constitué par le débouché de la servitude sur la voie. Un accès desservant
plus de deux terrains (bande de terrain ou servitude de passage) est assimilé à une voie
et doit à ce titre en comporter les mêmes caractéristiques.

Schéma opposable n°3

Alignement de fait
Voir définition à l’article 3.1 de la section 5 « Les autres dispositions du règlement
écrit »
Schéma illustratif n°1
Agriculture urbaine
Acrotère
L’agriculture urbaine est vécue et pratiquée sur le territoire par des exploitants et des
L’acrotère est le prolongement vertical de la façade au niveau d’une toiture-terrasse. habitants dans leur vie quotidienne. Il s’agit d’une agriculture :
L’acrotère est souvent constitué d’un muret situé en bordure des toitures terrasses ou - professionnelle ou non, à dimension économique, sociale, culturelle, de
des toits à faible pente pour permettre le relevé d’étanchéité et se situe le plus souvent loisirs,
au dernier niveau de la construction. - qui peut être orientée, sous conditions, vers les circuits courts ou
l’autoconsommation comme vers les circuits longs,

Annexe
Une annexe est une construction secondaire, de dimensions réduites et inférieures à la
construction principale, qui apporte un complément aux fonctionnalités de la
construction principale. Elle doit être implantée selon un éloignement restreint entre
les deux constructions afin de marquer un lien d’usage. Elle peut être accolée ou non à
la construction principale avec qui elle entretient un lien fonctionnel, sans disposer
Schéma illustratif n°2 d’accès direct depuis la construction principale (Exemples : réserves, celliers, abris vélo,
abris de jardin, ateliers non professionnels, garage, piscine, local technique…).

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Arbre ou, le cas échéant, à compter de l’emplacement réservé pour élargissement de voie ou
Arbre tige : espèce d’arbre dont la hauteur atteint entre 5 et 10 mètres à l’âge adulte de la ligne de recul minimal d’implantation ou de la ligne d’implantation obligatoire.
comme les houx, mûriers, magnolias, saules marsault et tortueux, pommiers.
Arbre de haute tige : espèce d’arbre dont la hauteur atteint entre 10 et plus de 20
mètres à l’âge adulte comme les érables champêtres, bouleaux, merisiers, poiriers Bâtiment
communs, saules pleureurs, tilleuls, ifs, érable, sycomore, marronnier, hêtre, chêne, Un bâtiment est une construction couverte et close.
peuplier, frêne, platane, cèdre, sapin, etc. Un bâtiment constitue un sous-ensemble de la notion de construction. Il est réalisé en
Les arbustes ne sont pas considérés comme des arbres. élévation et peut comprendre un sous-sol. Il est impérativement couvert par une
toiture et doté de systèmes de fermeture en permettant une clôture totale.
Ne peuvent donc être considérées comme relevant de la définition du bâtiment les
Attique constructions qui ne sont pas closes en raison :
L’attique correspond à l’étage supérieur d’un bâtiment, réalisé au-dessus de l’acrotère, - soit de l’absence totale ou partielle de façades closes ;
et dont les murs extérieurs sont en retrait d’un mètre minimum par rapport aux murs - soit de l’absence de toiture ;
extérieurs des niveaux inférieurs. - soit de l’absence d’une porte de nature à empêcher le passage ou la circulation (de
Le recul cumulé des façades opposées doit être de 4 mètres minimum sauf mention type galerie), et n’ayant pas pour seul but de faire artificiellement considérer une pièce
spécifique dans le cas d’une hauteur graphique définie à la section 4 – Article 3.5 du comme non close.
Livre 1. Un bâtiment « en bon état » est un bâtiment dont la démolition paraît évitable en
raison de sa vétusté et de l’impossibilité technique ou économique de sa réfection.
Pour l’application de l’article 3.3 (implantation des bâtiments les uns par rapport aux
autres sur un même terrain), sont assimilés à des « bâtiments » les corps d’un même
bâtiment se faisant face (par exemple les ailes d’un bâtiment en U).

Claire-voie
La notion de clôture à claire-voie
implique une proportion de vide et de
plein, la clôture devra présenter au
maximum 75% de plein (soit un
Schéma illustratif n°4 minimum de 25% de vide). Cette
composition entre le plein et le vide est
Bande de constructibilité renforcée répartie de façon souple sur l’ensemble
La bande de constructibilité renforcée est une bande d’une largeur définie dans le de la clôture. Le claire-voie peut ainsi
règlement, en bordure des voies publiques et des voies privées ouvertes à la circulation être réalisé à l’horizontal, à la verticale,
publique. par endroit, sur tout le linéaire…
La réalisation de bâtiments au-delà de la bande de constructibilité renforcée n’est pas Exemple de proportion : des lames d’une
exclue mais est limitée en encadrant fortement la hauteur maximale autorisée sur les largeur maximum de 15 cm devront être
limites séparatives. espacées de 5 cm minimum.
La largeur de la bande de constructibilité renforcée est comptée à partir de l’alignement
de la voie publique ou de la limite de la voie privée ouverte à la circulation publique, Schéma illustratif n°5

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Clôture commence à l’intersection entre le nu de la façade et le plancher. Il peut comporter
Une clôture est un ouvrage (haies végétales, murs, murets, portails, portillons, grillages, des ouvertures (baie/fenêtre) à conditions que la ou les ouvertures ne dépassent pas
palissades…) visant à clore un terrain soit : la ligne du brisis. Cette ouverture doit être pratiquée dans le brisis. Seule des
- sur les limites donnant sur les voies publiques ou privées, ou en recul de celles- ouvertures techniques sont autorisées au-delà de la ligne du brisis (trappes de
ci ; désenfumage, accès techniques en toiture, édicules d’ascenseur…).
- sur les limites donnant sur les emprises publiques ;
- sur les limites séparatives.
Un mur de soutènement ne peut être considéré comme une clôture.
Une clôture est dite « pleine » lorsqu’elle est opaque et qu’elle ne dispose pas de
perméabilité, notamment pour laisser la libre circulation des eaux de pluie et de la
faune.

Coefficient de biotope
Le coefficient de biotope établit un ratio entre la surface favorable à la biodiversité et
la surface d’une parcelle construite ou devant l’être. Il vient en complémentarité des Schémas opposables n°6
espaces verts (de pleine terre), il permet la création d’espaces végétalisés dits «
complémentaires ». Construction
Ces espaces peuvent comprendre des espaces végétalisés de pleine terre, sur dalles,
Une construction est un édifice ou ouvrage fixe et pérenne, comportant ou non des
sur des toitures terrasses, à des niveaux intermédiaires ou au dernier étage d’une
fondations et générant un espace utilisable en sous-sol ou en surface.
construction et également à des surfaces végétalisées verticale.
Le coefficient de biotope s’appuie sur un système de pondération des surfaces
Construction de premier rang
végétalisées, calculé en fonction de leurs intérêts écologiques et paysagers. Pour
Une construction de premier rang est une construction principale implantée au plus
chaque type de surface végétalisée une pondération spécifique s’applique.
près des voies et emprises publiques ou privées, généralement composée du bâtiment
Voir l’article 5.1.2 de la section 4 : « Les dispositions du règlement graphique et des
principal à usage d'habitat et de ses annexes.
règles associées »
Construction de second rang
Comble
Une construction de second rang est une construction implantée à l'arrière d'une
Le comble est le volume situé dans la charpente de la toiture du bâtiment entre l’égout
construction de premier rang pouvant être contigüe ou séparée de cette dernière et
et la toiture. La toiture du comble est le plan incliné par rapport à la façade du niveau
n'étant pas implantée à l'alignement des voies et emprises publiques ou privées.
inférieur et ne peut être en retrait de la façade.
Si le mur de dératellement est d’une hauteur supérieure à un mètre, alors il s’agit d’un
Construction existante à la date d’approbation du PLU
étage et non d’un comble.
Est dénommée construction existante une construction déjà existante à la date
Le COMBLE peut comporter des ouvertures à condition que la ou les ouvertures ne d’approbation du PLU et qui a été régulièrement édifiée, au sens de l’article L 421-9 du
permettent pas d’émergence au-dessus du faîtage du comble. Code de l'urbanisme. La majorité des fondations ou des éléments hors fondations
déterminant la résistance et la rigidité de la construction doivent remplir leurs
Cas particulier d’un comble à la Mansart fonctions. Ainsi, une ruine ne peut pas être considérée comme une construction
Le comble à la Mansart est un comble dont chaque versant est formé de deux pans : le existante. Ces constructions bénéficient de règles spécifiques prévues au sein du
terrasson et le brisis, dont les deux pentes sont différentes. Le comble à la Mansart règlement.

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Construction légère ▪ Commerce et activités de service
Une construction légère est définie comme une structure légère non attachée au sol La destination de construction « commerce et activités de service » comprend les sept
par l'intermédiaire de fondations ou un bâtiment quelconque ouvert sur au moins un sous-destinations suivantes : artisanat et commerce de détail, restauration, commerce de
côté. gros, activités de service où s’effectue l’accueil d’une clientèle, hôtels, autres hébergements
touristiques, cinéma.
Destination et sous-destination - La sous-destination « artisanat et commerce de détail » recouvre les constructions
destinées aux activités artisanales de production, de transformation, de
La fiche technique du Ministère sur la réforme des destinations des constructions est
réparation ou de prestation de services, les constructions commerciales avec
annexée au règlement écrit (Pièce n°4.1.2.4). Elle précise les définitions ci-dessous.
surface de vente destinées à la présentation ou à l’exposition de biens et de
marchandises proposées à la vente au détail à une clientèle, ainsi que les locaux
Les destinations et sous-destinations des constructions sont les suivantes : dans lesquels sont exclusivement retirés par les clients les produits stockés
▪ Exploitation agricole et forestière commandés par voie télématique.
La destination de construction « exploitation agricole et forestière » comprend les deux - La sous-destination « restauration » recouvre les constructions destinées à la
sous-destinations suivantes : exploitation agricole, exploitation forestière. restauration sur place ou à emporter avec accueil d’une clientèle.
▪ La sous-destination « exploitation agricole » recouvre les constructions - La sous-destination « commerce de gros » recouvre les constructions
destinées à l’exercice d’une activité agricole ou pastorale. Cette sous-destination
destinées à la présentation et la vente de biens pour une clientèle
recouvre notamment les constructions destinées au stockage du matériel, des
professionnelle.
récoltes et à l’élevage des animaux, ainsi que celles nécessaires à la
transformation, au conditionnement et à la commercialisation des produits - La sous-destination « activités de service avec accueil d’une clientèle »
agricoles, lorsque ces activités constituent le prolongement de l’acte de recouvre les constructions destinées à l’accueil d’une clientèle pour la
production dans les conditions définies au II de l'article L. 151-11 du code de conclusion directe de contrat de vente de services ou de prestation de
l'urbanisme. services, notamment médicaux et accessoirement la présentation de biens.
Lorsque la sous-destination exploitation agricole est autorisée en zone urbaine, elle est - La sous-destination « hôtels » recouvre les constructions destinées à l’accueil
désignée sous le terme d’« agriculture urbaine ». de touristes dans des hôtels, c’est-à-dire des établissements commerciaux qui
▪ La sous-destination « exploitation forestière » recouvre les constructions et offrent à une clientèle de passage qui, sauf exception, n’y élit pas domicile,
les entrepôts notamment de stockage du bois, des véhicules et des machines des chambres ou des appartements meublés en location, ainsi qu’un certain
permettant l’exploitation forestière. nombre de services.
▪ Habitation - La sous-destination « autres hébergements touristiques » recouvre les
La destination de construction « habitation » comprend les deux sous-destinations constructions autres que les hôtels, destinées à accueillir des touristes,
suivantes : logement, hébergement. notamment des résidences de tourisme et les villages de vacances, ainsi que
▪ La sous-destination « logement » recouvre les constructions destinées au les constructions dans les terrains de camping et dans les parcs résidentiels de
logement principal, secondaire ou occasionnel des ménages à l’exclusion des loisirs.
hébergements couverts par la sous-destination « hébergement ». La sous- - La sous-destination « cinéma » recouvre toute construction répondant à la
destination « logement » recouvre notamment les maisons individuelles et les définition légale d’établissement de spectacles cinématographiques
immeubles collectifs. accueillant une clientèle commerciale.
▪ La sous-destination « hébergement » recouvre les constructions destinées à ▪ Équipements d’intérêt collectif et services publics
l’hébergement dans des résidences ou foyers avec services. Cette sous- La destination de construction « équipements d’intérêt collectif et services publics »
destination recouvre notamment les maisons de retraite, les résidences comprend les sept sous-destinations suivantes : locaux et bureaux accueillant du
universitaires, les foyers de travailleurs et les résidences autonomie. public des administrations publiques et assimilés, locaux techniques et industriels

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des administrations publiques et assimilés, établissements d’enseignement, de
santé et d’action sociale, salles d’art et de spectacles, équipements sportifs, lieux de ▪ Autres activités des secteurs primaire, secondaire et tertiaire
culte et autres équipements recevant du public. La destination de construction « autres activités des secteurs primaire, secondaire ou
- La sous-destination « locaux et bureaux accueillant du public des tertiaire » comprend les cinq sous-destinations suivantes : industrie, entrepôt, bureau,
administrations publiques et assimilés » recouvre les constructions destinées à centre de congrès et d’exposition, cuisine dédiée à la vente en ligne.
assurer une mission de service public. Une partie substantielle de la construction est - La sous-destination « industrie » recouvre les constructions destinées à l’activité
dédiée à l’accueil du public. Cette sous-destination comprend notamment les extractive du secteur primaire, les constructions destinées à l’activité industrielle et
constructions de l’État, des collectivités territoriales, de leurs groupements ainsi que manufacturière du secteur secondaire, ainsi que les constructions destinées aux
les constructions des autres personnes morales investies d’une mission de service
activités artisanales du secteur de la construction ou de l’industrie. Cette sous-
public.
destination recouvre notamment les activités de production, de construction ou de
- La sous-destination « locaux techniques et industriels des administrations
réparation susceptibles de générer des nuisances.
publiques et assimilés » recouvre les constructions des équipements collectifs
- La sous-destination « entrepôt » recouvre les constructions destinées à la logistique,
de nature technique ou industrielle. Cette sous-destination comprend
au stockage ou à l’entreposage des biens sans surface de vente, les points
notamment les constructions techniques nécessaires au fonctionnement des
permanents de livraison ou de livraison et de retrait d’achats au détail commandés
services publics, les constructions techniques conçues spécialement pour le
par voie télématique, ainsi que les locaux hébergeant des centres de données.
fonctionnement de réseaux ou de services urbains, les constructions
- La sous-destination « bureau » recouvre les constructions fermées au public ou
industrielles concourant à la production d’énergie.
prévoyant un accueil limité du public destinées notamment aux activités de
- La sous-destination « établissements d’enseignement, de santé et d’action
direction, de communication, de gestion des entreprises des secteurs primaires,
sociale » recouvre les équipements d’intérêts collectifs destinés à
secondaires et tertiaires, et des administrations publiques et assimilées.
l’enseignement ainsi que les établissements destinés à la petite enfance, les
- La sous-destination « centre de congrès et d’exposition » recouvre les constructions
équipements d’intérêts collectifs hospitaliers, les équipements collectifs
destinées à l’événementiel polyvalent, l’organisation de salons et forums à titre
accueillant des services sociaux, d’assistance, d’orientation et autres services
payant.
similaires.
- La sous-destination « cuisine dédiée à la vente en ligne » recouvre les constructions
- La sous-destination « salles d’art et de spectacles » recouvre les constructions
destinées à la préparation de repas commandés par voie télématique. Ces
destinées aux activités créatives, artistiques et de spectacle, musées et autres
commandes sont soit livrées au client, soit récupérées sur place.
activités culturelles d’intérêt collectif.
- La sous-destination « équipements sportifs » recouvre les équipements Pour l’ensemble des destinations et sous-destinations précitées, les locaux accessoires
d’intérêts collectifs destinés à l’exercice d’une activité sportive. Cette sous- des constructions sont réputés avoir la même destination et sous-destination que le
destination comprend notamment les stades, les gymnases ainsi que les
local principal.
piscines ouvertes au public.
- La sous-destination « lieux de culte » recouvre les constructions répondant à
des besoins collectifs de caractère religieux.
- La sous-destination « autres équipements recevant du public » recouvre les
équipements collectifs destinés à accueillir du public afin de satisfaire un
besoin collectif ne répondant à aucune autre sous-destination définie au sein
de la destination « Équipement d’intérêt collectif et services publics ». Cette
sous-destination recouvre notamment les salles polyvalentes et les aires
d’accueil des gens du voyage.

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Dératellement Entrée charretière
Hauteur du mur avant le début de la pente de toit et le plancher fini L’entrée charretière est un accès aménagé en permanence à même le trottoir ou en
bordure de rue pour permettre l’accès et le stationnement d’un ou plusieurs véhicules
au terrain adjacent à la rue. Cet aménagement est réalisé sur la parcelle privée.

Schéma illustratif n°7


Schéma illustratif n°9
Diversification de l’activité agricole
La diversification de l’activité agricole désigne les constructions et installations Emprise au sol
nécessaires à la transformation, au conditionnement et à la commercialisation des L’emprise au sol correspond à la projection verticale du volume de la construction, tous
produits agricoles, lorsque ces activités constituent le prolongement de l’acte de débords et surplombs inclus. Toutefois, les ornements tels que les éléments de
production. modénature et les marquises sont exclus, ainsi que les débords de toiture lorsqu’ils ne
sont pas soutenus par des poteaux ou des encorbellements.
Division dite « en drapeau » Sont également exclues les terrasses non couvertes, dans la mesure où leur hauteur
Terrain situé en profondeur issu d’une division parcellaire. Ces terrains n’ont pas de n’excède pas 0,60 m par rapport au terrain naturel.
limite sur voie ouverte à la circulation publique. Ils sont desservis par un accès. Les
constructions issues de cette division sont dites « construction de second rang », telle
que définie précédemment.

Schéma illustratif n°10

Schéma illustratif n°8

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Emprise publique excavation ou agrandissement), et doit présenter un lien physique et fonctionnel avec
L’emprise publique correspond à un espace d’usage public (public ou privé). la construction existante.
L’emprise publique correspond aux espaces extérieurs ouverts au public qui ne
répondent pas à la notion de voie ni d’équipement public. Extension mesurée
Les emprises publiques correspondent à des espaces ouverts au public qui ne relèvent L’extension mesurée est une extension d’une surface de plancher et d’une emprise au
pas de la notion de voie, telles que les voies ferrées, et tramways, les cours d’eau sol inférieures ou égales à 30% maximum de la construction existante.
domaniaux, les canaux, les jardins et parcs publics, les places publiques.
Façade
Espace libre Les façades d’une construction correspondent à l’ensemble des parois extérieures de
Partie de l’unité foncière libre de toute construction en surface, non constitutive la construction hors toiture. Elles intègrent les baies, les ouvertures, l’isolation
d’emprise au sol. Il s’agit des espaces ne comportant aucun ouvrage au-dessus du sol extérieure et les éléments de saillie. Lorsqu’une façade comporte plusieurs plans, celui
du projet à l’exception des espaces sous marquises, ornements, débords de toitures qui règne sur la plus grande longueur mesurée horizontalement est considéré comme
non soutenus par des poteaux ou des encorbellements. Ils comprennent des espaces la façade principale. La façade dite « avant » d’une construction est celle qui se trouve
minéraux (allées, cours, esplanades, coursives, espaces sous marquises), des éléments le plus proche de la voie. Une façade peut comporter une ou plusieurs ouvertures.
techniques à la condition qu’aucun bâti ou édicule ne leur soit associé, des aires de Les façades latérales, qui sont peu ou prou perpendiculaires aux voies, sont
stationnement, des espaces verts. couramment appelées « pignons ».
Pour l’application des articles 4.1.5 (caractéristiques des façades composées de
matériaux anciens), sont considérées comme « anciens » les matériaux tels que
Espace vert colombage ou pan de bois, pierre de taille, brique, plâtre, moellons de calcaire ou de
L’espace vert correspond à un espace non construit, de « pleine terre », répondant aux silex, béton à agrégats apparents… Il s’agit des façades des constructions ayant gardé
conditions cumulatives suivantes : l’essentiel de leurs matériaux anciens et dont la restauration selon des règles précises
▪ Sa surface est perméable et est constituée de 70% minimum de contribuera donc à améliorer le paysage urbain. Ces règles ne concernent donc pas des
pleine terre non recouverte pas des graviers, les 30% maximum vestiges de façades anciennes qui pourraient subsister çà et là sur des bâtiments très
restant peuvent être recouverts par des graviers; remaniés et ayant définitivement perdu leur intérêt patrimonial.
▪ Sa profondeur est de 2,30 m minimum à compter de sa surface, il ne
comporte que le passage éventuel de réseaux (électricité, Faîtage
téléphone, internet, eau potable, eaux usées ou pluviales) ; Le faîtage correspond à la hauteur la plus importante des constructions à toitures
▪ Il peut recevoir des plantations de type arbre tige ou de haute tige inclinées.
notamment.

Ces espaces verts peuvent être comptabilisés au titre du coefficient de biotope dans les
secteurs de biotopes concernés.
Les aires de stationnement et leurs accès sont exclus des espaces verts de pleine terre.

Extension
L’extension consiste en un agrandissement de la construction existante présentant des
dimensions inférieures à celle-ci en termes d’emprise au sol et de hauteur (sauf en cas Schéma illustratif n°11
de surélévation). L’extension peut être horizontale ou verticale (par surélévation,

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 20


Gabarit
Le gabarit désigne l’ensemble des plans verticaux, horizontaux ou obliques constituant Habitation légère de loisirs
la forme extérieure de la construction. L’article 3.5 du règlement de certaines zones Une habitation légère de loisirs est une construction à usage non professionnel,
définissent un gabarit dans lequel doit s’inscrire la hauteur autorisée au-dessus de démontable ou transportable, constitutive de logement, destinée à une occupation
l’égout de toiture ou de l’acrotère (couronnement). temporaire ou saisonnière.
Le gabarit est défini par un plan oblique incliné à 45° par rapport au plan horizontal de
l’égout ou de l’acrotère et détermine un volume dans lequel le couronnement de la Houppier
construction (toit, combles, attique, etc.) peut être réalisé. Un houppier désigne l’ensemble du branchage et du feuillage situé au sommet du tronc
d’un arbre.
Hauteur
La hauteur correspond à la différence entre le terrain naturel existant avant travaux et
le point haut de la construction située à sa verticale. Cette hauteur est calculée en tout
point de la construction (voir schéma graphique).
La hauteur maximale autorisée correspond à la différence entre le terrain naturel
existant et le point le plus haut de la construction située à sa verticale.
▪ Le point le plus haut de la construction correspond :
- au faîtage de la construction dans le cadre d’une toiture en pente,
- au sommet de l’attique
- au sommet de l’acrotère dans le cadre d’une toiture-terrasse,
- à l’égout de toiture ou l’acrotère dans le cas d’une hauteur graphique (planche
2) définie à l’égout de toiture ou l’acrotère

Schéma illustratif n°13

Implantation dominante
Voir définition à l’article 3.1 de la section 5 « les autres dispositions du règlement écrit.

Schéma illustratif n°12

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 21


divers : garage d’une habitation ou d’un bureau, atelier de réparation, entrepôt d’un
Limite séparative commerce, remise, logement pour le personnel, lieu de vie du gardien d’un bâtiment
La limite séparative correspond à la limite entre le terrain d’assiette de la construction, industriel, local de stockage pour un commerce, laverie d’une résidence étudiante ...
constitué d’une ou plusieurs unités foncières, et le ou les terrains contigus. Il existe deux De plus, conformément à̀ l’article R151-29 du code de l’urbanisme les locaux
types de limites séparatives : les limites latérales et les limites de fond de terrain. En accessoires sont réputés avoir la même destination et sous-destination que le bâtiment
sont exclues les limites de l’unité foncière par rapport aux voies et emprises publiques. principal auquel ils se rattachent.

Logement locatif social


Sont considérés comme logements locatifs sociaux entrant dans le champ d’application
de l’article 2.2 du règlement du PLU :
̵ Les logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’Etat : P.L.A.I. (Prêt
Locatif Aidé d'Intégration), P.L.U.S. (Prêt Locatif à Usage Social) et P.L.S.(Prêt
Locatif Social) ;
̵ Les logements locatifs conventionnés avec l’ANAH (Agence Nationale de
l’Habitat) : logements conventionnés sociaux et très sociaux avec travaux,
logements conventionnés sociaux et très sociaux sans travaux dont la durée
de conventionnement est supérieure ou égale à 9 ans.
Schéma opposable n°14
Dans ces deux catégories précitées, les logements sont donc soumis à des conditions
Limite séparative latérale de ressources des locataires et à un niveau de loyer réglementaire.
La limite séparative latérale est une limite du terrain qui aboutit directement à la voie,
soit en ligne droite, soit selon une ligne brisée (décrochements, coudes). Logement en accession à coût maîtrisé
Sont considérés comme les logements destinés à être vendus à des ménages
Limite séparative de fond de terrain souhaitant acquérir leur résidence principale et dont les ressources sont au maximum
La limite de fond de parcelle correspond à la limite autre que l’alignement et les limites équivalents aux plafonds de ressources du « Prêt à Taux Zéro » (PTZ) sans obligation
séparatives latérales. Un terrain d’angle n’a pas de limite de fond de terrain mais une toutefois pour les acheteurs de recourir à un PTZ. Les prix de vente ne doivent pas
ou des limites séparatives latérales. dépasser les prix plafonds du dispositif PSLA (Prêt Social Location-Accession) TVA
Dans les autres cas, le fond de parcelle est constitué par la limite opposée la plus incluse.
éloignée de celle supportant cet accès principal, à l’exception des terrains de forme
triangulaire pour lesquels il n’y a pas de fond de parcelle. Matériaux qualitatifs
Sont considérés comme qualitatifs, les matériaux utilisés traditionnellement sur les
Lisière forestière ouvrages anciens, de type brique, pierre, moellon, métal, bois, silex, terre…
Espace de transition entre les milieux boisés et les espaces urbanisés, agricoles ou
naturels. Le règlement définit la largeur de cette lisière.
Local accessoire
Les locaux accessoires dépendent, ou font partie intégrante, d’une construction
principale à laquelle ils apportent une fonction complémentaire et indissociable. Ils
peuvent recouvrir des constructions de nature très variée et être affectés à̀ des usages

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Pour pouvoir bénéficier du droit de reconstruction à l'identique d’un bâtiment détruit
Place commandée par un sinistre ou démoli, l’ensemble des conditions suivantes doit être réuni :
Une place commandée est une place de stationnement automobile nécessitant le ̵ le bâtiment doit être reconstruit dans un délai de moins de 10 ans à compter
de sa destruction après sinistre ou démolition volontaire ;
déplacement d’un autre véhicule pour être accessible.
̵ il s’agit d’en réduire la vulnérabilité
̵ la reconstruction est réalisée sur le même terrain.
̵ le bâtiment doit avoir été régulièrement édifié (tel est notamment le cas
lorsque le bâtiment détruit ou démoli avait été autorisé par un permis de
construire ou édifié avant l'entrée en vigueur de la loi susvisée du 15 juin 1943,
à une date à laquelle le droit de construire n'était pas subordonné à
l'obtention d'une autorisation expresse).
Les constructions détruites après abandon du bien ne peuvent bénéficier de cette
autorisation au titre de la reconstruction après sinistre.

Recul
Distance séparant la construction de l’emprise publique ou voie existante ou à créer. Il
se mesure horizontalement et perpendiculairement à la limite d’emprise publique ou
de voie, en tout point de la façade de la construction. Dans le cadre d’une voirie courbe
Schéma illustratif n°15
ce recul est calculé en tout point de la construction par rapport à l’alignement de voie
ou de l’emprise publique
Opération d’aménagement d’ensemble
Une opération d’aménagement d’ensemble est une opération ayant pour objet ou pour
Résidence démontable constituant l’habitat permanent
effet de réaliser un ou plusieurs projets sur un ou plusieurs terrains à bâtir ou une ou
Une résidence démontable constituant l’habitat permanent de ses utilisateurs est une
plusieurs constructions sur un périmètre et implantés selon les orientations
installation sans fondations disposant d’équipements intérieurs ou extérieurs et
d’aménagement et de programmation, le cas échéant. Elle peut être réalisée en une
pouvant être autonome vis-à-vis des réseaux publics. Elle est destinée à l’habitation et
ou plusieurs phases au regard des prescriptions de l’OAP. En l’absence d’OAP, le
occupée à titre de résidence principale au moins huit mois par an. Une telle résidence
phasage n’est pas autorisé sauf si le règlement de la zone le permet (Livre 2).
ainsi que ses équipements extérieurs sont, à tout moment, facilement et rapidement
démontables.
Périmètres du réseau structurant de transport en commun urbain et des gares
Les périmètres du réseau structurant de transport en commun urbain et des gares sont
Retrait
des périmètres de 500 m définis autour des gares du Houlme, de Maromme, de Rouen,
Le retrait est la distance séparant la construction d’une limite séparative. Il se mesure
de Oissel, de Saint-Aubin-lès-Elbeuf et autour des arrêts des lignes de tramway (M) et
horizontalement et perpendiculairement à la limite séparative en tout point de la
des lignes de transport public guidé et/ou de transport collectif en site propre (T1, T2,
construction sauf mention spécifique au sein du règlement de zone (LIVRE 2 du
T3 et T4). Ces périmètres sont précisés sur la Planche 2 du règlement graphique.
règlement écrit). En cas d’implantation sur la limite séparative, les modalités de calcul
du retrait ne s’appliquent pas pour les loggias et les attiques.
Reconstruction à l'identique
La reconstruction à l'identique est une obligation de reconstruction stricte de
l'immeuble détruit.

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̵ Des surfaces de plancher des combles non aménageables pour l'habitation ou
Rez-de-chaussée pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou
Le Rez-de-Chaussée est le niveau d’une construction dont la cote altimétrique du commercial ;
plancher est la plus proche de la cote altimétrique du terrain naturel existant avant ̵ Des surfaces de plancher des locaux techniques nécessaires au
travaux. fonctionnement d'un groupe de bâtiments ou d'un immeuble autre qu'une
Sur un terrain en pente, un même niveau peut être qualifié de rez-de-chaussée et maison individuelle au sens de l'article L. 231-1 du code de la construction et
d’étage en fonction de son positionnement dans la pente. de l'habitation, y compris les locaux de stockage des déchets ;
Les niveaux d’un bâtiment qui ne sont pas qualifiables de rez-de-chaussée sont soit des ̵ Des surfaces de plancher des caves ou des celliers, annexes à des logements,
étages, soit des combles, soit des sous-sols. dès lors que ces locaux sont desservis uniquement par une partie commune ;
En l’absence de plancher (terrain nu), toute construction située au-dessus de 1,5 m au- ̵ D'une surface égale à 10% des surfaces de plancher affectées à l'habitation
dessus du terrain naturel existant est considérée comme le premier niveau (R+1). telles qu'elles résultent le cas échéant de l'application des alinéas précédents,
dès lors que les logements sont desservis par des parties communes
intérieures.

Saillies de très faible ampleur


Sont considérées comme des saillies de très faible ampleur, les ouvrages ci-dessous :
- Soubassements y compris piles : 15 cm maximum si trottoir d’une largeur
égale ou supérieure à 1,40 m, le cas échéant : 5 cm maximum
- Colonnes, pilastres, ferrures de portes et fenêtres, jalousies, persiennes,
contrevents, appuis de croisées, barres de support sur une façade à
Schémas opposables n°16 l’alignement : 10 cm maximum
- Modénatures, devantures de boutiques (y compris grilles, rideaux, et autres
Showroom d’entreprise clôtures), grilles des fenêtres de rez-de-chaussée, garde-corps, tuyaux et
Le showroom est un local d'exposition destiné à mettre en avant les produits vendus gouttières : 16 cm maximum
par l’entreprise. - Isolation extérieure / habillage des constructions existantes : 16 cm maximum
- Isolation extérieure en cas de nécessité de reconstruction d’une modénature
Surface de plancher ou d’un relief existant : 20 cm maximum
La surface de plancher de la construction est égale à la somme des surfaces de plancher - Débords de toit à une hauteur supérieure à 4,50 m : 70 cm maximum par
de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du nu intérieur des façades après rapport à la façade du dernier niveau
déduction : - Dispositifs publicitaires, enseignes, pré-enseignes non ancrées dans le
̵ Des surfaces correspondant à l'épaisseur des murs entourant les embrasures domaine public :
des portes et fenêtres donnant sur l'extérieur ; o Dispositif en drapeau : 80 cm maximum
̵ Des vides et des trémies afférentes aux escaliers et ascenseurs ; o Dispositif parallèle à la façade de l’immeuble : 16 cm maximum
̵ Des surfaces de plancher d'une hauteur sous plafond inférieure ou égale à 1,80
mètre ;
̵ Des surfaces de plancher aménagées en vue du stationnement des véhicules
motorisés ou non, y compris les rampes d'accès et les aires de manœuvres ;

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 24


Terrain ou unité foncière
Le terrain ou unité foncière est constitué par le terrain d’assiette du projet, c’est-à-dire
par une unité foncière d’un seul tenant, composé d’une ou de plusieurs parcelles
cadastrales contiguës appartenant à une même personne ou à un même groupe de
personnes déjà propriétaire ou détenant un titre (promesse de vente, autorisation
d’occupation du domaine public…) l’habilitant à demander une autorisation
d’urbanisme.
Il est délimité par les emprises publiques et voies, et les autres propriétés qui le cernent.
Des terrains sont contigus lorsqu’ils présentent une limite séparative, ou une partie de
limite séparative, qui leur est commune.

Lorsqu’un terrain a fait l’objet d’une division en volumes, avec imbrication verticale de
volumes de propriété appartenant à des propriétaires distincts, les dispositions
réglementaires du PLU s’appliquent au terrain initial sans considération de sa division
en volumes. Ainsi, les dispositions relatives à l’implantation des bâtiments par rapport
aux limites séparatives sont applicables à l’égard des limites du terrain initial mais non
entre volumes. En revanche, les dispositions relatives à l’implantation des bâtiments
les uns par rapport aux autres sur un même terrain s’appliquent entre volumes
physiquement détachés.

Voie
La voie (publique ou privée) s’entend comme l’espace ouvert à la circulation publique,
qui comprend la partie de la chaussée ouverte à la circulation des véhicules motorisés,
les itinéraires cyclables, l’emprise réservée au passage des piétons, et les fossés et talus
la bordant. Elle dessert plusieurs propriétés ou terrains.

Voie en impasse
Une voie en impasse est une voie qui ne comporte aucune issue à son extrémité
permettant la circulation des véhicules motorisés.

Voiries avec trafic important


Ce sont les voies supports des flux traversant la Métropole de part en part depuis
l’ensemble du territoire de la métropole et depuis ses territoires frontaliers. Axes
majeurs de communication avec les différents pôles régionaux voire nationaux, ils
supportent les flux les plus importants sur le réseau routier. Il s’agit par exemple des
voies autoroutières, voies rapides/rocades, routes à grande circulation.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 25


SECTION 4. LES DISPOSITIONS DU REGLEMENT GRAPHIQUE 1.2 Types d’activités, destinations et sous-destinations autorisés sous
ET LES REGLES ASSOCIEES conditions en zone agricole et naturelle

Le changement de destination des bâtiments agricoles (Planche 1)


Le présent chapitre définit les outils graphiques utilisés au sein du règlement graphique
(Planches 1 et 2), leur objet et, lorsque l’outil graphique est complété par une
disposition écrite du règlement, les dispositions réglementaires afférentes. Répertoire des bâtiments identifiés comme pouvant faire l’objet d’un changement de
Les prescriptions graphiques du règlement viennent : destination en zone A et N voir annexe du règlement écrit n° 4.1.2.6
̵ Soit compléter le règlement écrit : la règle opposable juridiquement est alors
constituée de la prescription écrite et de la prescription graphique qui s’y Le changement de destination des bâtiments agricoles identifiés au règlement
rapporte ; graphique est autorisé si l’ensemble des conditions suivantes est réuni :
̵ Soit se substituer au règlement écrit : la règle opposable juridiquement est ̵ L’opération permet de conserver un patrimoine architectural de qualité si le
alors formulée exclusivement de manière graphique. Lorsque la règle est bâtiment a été repéré en tant qu’élément du patrimoine bâti sur la planche
uniquement graphique, le règlement écrit l’indique. du règlement graphique ;
Les prescriptions graphiques du règlement ont pour objet la formulation de règles ̵ La destination nouvelle est de l’habitation, ou un équipement d’intérêt
relatives : collectif et services publics, ou dans la limite de l’enveloppe actuelle du
̵ Aux destinations des constructions, usage des sols et natures d’activités bâtiment : de l’hébergement hôtelier et touristique et/ou de l’artisanat et du
(Chapitre 1) ; commerces de détails et/ou de la restauration ;
̵ Aux caractéristiques urbaines, architecturales, environnementales et ̵ Les modifications apportées ne compromettent pas l’exploitation agricole ou
paysagères (Chapitre 2) ; la qualité paysagère du site et respectent les principales caractéristiques des
bâtiments.

ARTICLE 2 – Mixité sociale et fonctionnelle en zone urbaine ou à


CHAPITRE 1 urbaniser
DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS, USAGE DES SOLS ET NATURES
D’ACTIVITES 2.1 Outils graphiques favorisant la mixité fonctionnelle

ARTICLE 1 – Interdiction et limitation de certains usages et affectation Linéaires commerciaux (Planche 1)


des sols, constructions et activités
Le long des linéaires commerciaux figurant au règlement graphique, en façade des rez-
de-chaussée des constructions existantes, le changement de destination des locaux
1.1 Usages et affectations des sols, types d’activités, destinations et occupés par du commerce et des activités de service est interdit. Cependant, si ces
sous-destinations interdits locaux sont vacants depuis au moins 5 ans à compter de la date d’approbation du PLU,
Non réglementé graphiquement leur changement de destination est admis, excepté la destination habitation.
Ces dispositions ne s’appliquent pas aux parties communes des rez-de-chaussée de ces
constructions nécessaires à leur fonctionnement, telles que hall d’entrée, accès aux
étages supérieurs, aux places de stationnement, locaux techniques ou de gardiennage.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 26


2.2 Outils graphiques favorisant la mixité sociale Ces dispositions s’appliquent lot par lot sauf mention contraire dans le règlement de la
Secteurs de Mixité Sociale – SMS (Annexe du règlement graphique 4.2.4.2 zone au sein du Livre 2 du règlement écrit.
Secteurs de mixité sociale)
Secteurs de Taille minimale de Logement – STL (Annexe du règlement
Dans ces secteurs, délimités sur le « plan mixité sociale » au sein des zones U ou AU, graphique 4.2.4.2 Secteurs de mixité sociale)
les opérations suivantes :
̵ la réalisation construction d’un programme de logements, Dans ces secteurs, délimités sur le « plan mixité sociale » au sein des zones U ou AU, la
̵ ou le changement de destination vers la sous-destination « logement » réalisation d’un programme d’habitation ou de changement de destination vers la
̵ toute opération conduisant à la création de plusieurs locaux à usage de destination habitation, supérieur à un seuil défini dans le tableau ci-après, doit
logement dans un immeuble existant (division de logements), comporter une proportion de logements présentant une taille minimale fixée dans le
supérieures à un seuil défini dans le tableau ci-après, doivent respecter un pourcentage tableau ci-après. Une distinction est faite entre la sous-destination « logements » et la
minimum de ce programme de logements à des catégories de logement précisées dans sous-destination « hébergement » pour fixer cette proportion de taille minimale.
le tableau ci-après. Ce tableau précise pour chaque STL :
Ce tableau précise pour chaque SMS : ̵ le seuil à partir duquel se déclenche l’application du STL ;
̵ le seuil à partir duquel se déclenche l’application du SMS ; ̵ la proportion de logements et la taille minimale exigée en fonction des sous-
̵ la ou les catégories de logements exigée(s) et le pourcentage afférent, qui destinations logement et hébergement.
s’applique par rapport au nombre total de logements créés.
Les résidences sociales issues de la réglementation des logement-foyers au sens du
Le nombre de logements à produire pour respecter la clause est arrondi au nombre code de la construction et de l’habitation sont exonérées des obligations du présent
entier inférieur. article.

N° du secteur Seuil de déclenchement Clause à respecter Le nombre de logements à produire pour respecter la clause est arrondi au nombre
SMS 1 30% minimum de logement entier inférieur.
5 logements locatif social à produire N° du Seuil de Pourcentage et taille minimale de logement à produire
SMS 1-1 40% minimum de logement secteur déclenchement
locatif social à produire STL 1 4 logements Programme sous-destination logement
SMS 1-2 50% minimum de logement - 70 % minimum de logements d'au
locatif social à produire moins 3 pièces principales (1 séjour / 2 chambres minimum)
SMS 2 10 logements 30% minimum de logement - 25 % minimum de logements d'au
locatif social à produire moins 4 pièces principales
SMS 3 4 logements 25% minimum de logement (1 séjour / 3 chambres minimum)
locatif social à produire Programme sous-destination hébergement
SMS 4 4 logements 25% minimum de logement en 20 % minimum de logements d'au
accession à coût maitrisé moins 3 pièces principales (1 séjour / 2 chambres minimum)
Exemple : pour une opération de 15 logements au sein d’un SMS 1 ou 2, 4 logements Exemples :
locatifs sociaux seront à produire (30% de 15 = 4,5) ̵ Pour une opération de 15 logements pour un programme de « logements » :
o 10 logements minimum d’au moins 3 pièces principales (70% de 15 =
10,5).

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 27


o 3 logements minimum d’au moins 4 pièces principales (25% de 15 = 3,75) liaison. Ces indications sont prises en compte dans la conception du projet. Une
Les logements restants n’ont pas de taille minimale imposée dans ce cadre. adaptation du tracé peut être admis si le principe de liaison viaire est préservé.
̵ Pour une opération de 50 logements pour un programme
d’« hébergement » : 10 logements minimum d’au moins 3 pièces principales Périmètres en attente de projet (Planche 1)
(20% de 50 = 10). Les logements restants n’ont pas de taille minimale imposée
dans ce cadre. Au sein des périmètres d’attente de projet identifiés au règlement graphique, sous
Ces dispositions s’appliquent lot par lot. réserve des dispositions ci-après, toutes les constructions et installations sont interdites
pendant une durée maximale de 5 ans à compter de la date d’approbation du PLU.
Emplacements réservés (ER) pour mixité sociale (Planche 1) A l’intérieur de ces périmètres, seuls sont autorisés, sous réserve de leur compatibilité
avec la vocation de la zone :
Ces terrains, délimités au sein de zones U ou AU, sont réservés en vue de la réalisation ̵ Les travaux ayant pour objet l’adaptation, la réfection des constructions,
de programmes d’habitation, destinés à des catégories de logements qui figurent au installations et aménagements existants ;
sein de la liste des emplacements réservés (Annexe du règlement graphique pièce n°4- ̵ L’extension mesurée des constructions existantes, si l’ensemble des conditions
2-4-1). suivantes est réuni :
o L’emprise au sol avant extension de la construction ne peut être
Toutefois, le rez-de-chaussée des constructions n’est pas assujetti à la règle de inférieure à 40 m² ;
l’emplacement réservé, dès lors qu'il n'est pas destiné à l'habitation. o Un raccordement architectural satisfaisant devra être trouvé entre le
En outre, en cas d’inscription d’un tel emplacement réservé au sein d’un secteur de volume existant et l’extension réalisée ;
mixité sociale (SMS), seules les dispositions prévues pour l’emplacement réservé o L’emprise au sol de l’extension ne peut dépasser 30% de l’emprise au
s’appliquent au terrain concerné. sol de la construction principale existante dans la limite de 50 m².
̵ La construction ou l’extension d’annexes non accolées, si l’ensemble des
Autres outils graphiques réglementant la destination des constructions conditions suivantes est réuni :
o L’annexe doit être située à proximité de la construction d’habitation
et l’usage des sols
existante sur l’unité foncière ;
o L’intégration au bâti environnant doit être respectée ;
Emplacements réservés (Planche 1) o L’emprise au sol ne doit pas excéder 20 m², extensions comprises.
̵ Les équipements nécessaires au bon fonctionnement des services publics.
Ces terrains, délimités au règlement graphique, sont réservés pour la mise en œuvre ̵ Le changement de destination des constructions existantes dans la limite des
d’un projet déterminé d’intérêt général (voirie, équipement public, cheminement, destinations autorisées aux articles 1.1 et 1.2 de la zone concernée par le
corridor écologique, etc.) et pour des opérations de logement répondant à des objectifs projet.
de mixité sociale.

Leur liste est établie en annexe du règlement graphique - pièce n°4-2-4-1.

Les principes de liaison viaire (Planche 1)

Dans le cas d’un terrain concerné par un principe de liaison viaire identifié au règlement
graphique, les constructions, installations, aménagements sont autorisées dès lors
qu’ils ne remettent pas en cause la conservation, la modification ou la création de ladite

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 28


CHAPITRE 2 Ligne de recul minimal d’implantation

CARACTERISTIQUES URBAINES, ARCHITECTURALES, ENVIRONNEMENTALES ET L’annexe graphique 4.2.4.8 précise ces dispositions à l’échelle graphique 1/500
La ligne de recul minimal d’implantation est définie perpendiculairement par rapport
PAYSAGERES
aux limites d’emprise de la voie. Sur les terrains faisant l’objet d’une ligne de recul
ARTICLE 3 – Volumétrie et implantation des constructions (Planche 2) minimal d’implantation, les constructions ne peuvent pas s’implanter entre les limites
d’emprise de la voie et cette ligne. Elles doivent observer un recul minimal en bordure
de certaines voies, dont la distance figure au règlement graphique – Planche 2. Au sein
3.1 Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises de l’espace constitué entre la ligne de recul minimal d’implantation et le bâti, toute
construction, à l’exception des clôtures, est interdite. Cet espace résiduel est paysagé
publiques et constitué d’espace vert (de pleine terre).

Ligne d’implantation obligatoire

L’annexe graphique 4.2.4.8 précise ces dispositions à l’échelle graphique 1/500


Sur les terrains faisant l’objet d’une ligne d’implantation figurant au règlement
graphique – Planche 2 – la façade principale des constructions est implantée sur cette
ligne.

Schéma opposable n°18

Secteur Loi Barnier

Les conditions de l’application de l’article L.111-6 du Code de l’urbanisme


Schéma opposable n°17
(entrées de ville) – Secteurs dérogatoires à la Loi Barnier
Les dispositions de l’article L.111-6 du Code de l’urbanisme dans sa rédaction en
vigueur à la date d’approbation du PLU, relatif au recul des constructions et
installations dans les espaces non urbanisés le long des autoroutes, routes express et

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 29


déviations ne s’appliquent pas au sein des secteurs dérogatoires à la Loi Barnier Hauteur maximale et nombre de niveaux
figurant au sein du règlement graphique – Planche 2. Les règles y afférentes sont
précisées au sein de l’annexe réglementaire 4.1.2.5. Ces dispositions réglementaires Cette règle graphique est représentée à l’îlot. La hauteur maximale des constructions
complètent le règlement de zone (Livre 2), voir si substituent le cas échéant. En cas de ne doit pas dépasser la hauteur figurant en mètres ni le nombre de niveaux indiqués,
différence c’est la règle d’implantation figurant au sein de l’annexe réglementaire ces deux indications doivent être respectées de manière cumulative.
4.1.2.5 qui prévaut.
Sont également dispensés de cette interdiction les constructions ou installations liées Hauteur maximale
ou nécessaires aux infrastructures routières, les services publics exigeant la proximité
immédiate des infrastructures routières, les bâtiments d'exploitation agricole et les Cette règle graphique est représentée à l’îlot. La hauteur maximale des constructions
réseaux d'intérêt public. Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement ne doit pas dépasser la hauteur exprimée en mètres.
de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.
Hauteur définie à l’égout ou à l’acrotère
3.2 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
Cette règle graphique est représentée à l’îlot et/ou en linéaire sur voie. Au sein de ces
Non réglementé graphiquement secteurs les constructions ne doivent pas dépasser la hauteur à l’égout ou l’acrotère
exprimée en mètre et indiquée au règlement graphique et s’inscrire dans un gabarit
ainsi défini :
3.3 Implantation des constructions par rapport aux autres Une oblique ascendante à 45° (par rapport à l’horizontale), prenant appui sur l’égout
constructions sur une même propriété de toiture ou l’acrotère, détermine un volume dans lequel peut être réalisé :
̵ Soit une toiture à deux ou quatre versants comportant un ou deux niveaux de
Non réglementé graphiquement comble ; une pente supérieure à 45° est admise afin d’assurer une meilleure
intégration parmi les toitures environnantes ; en outre, des lucarnes peuvent
3.4 Emprise au sol déborder de l’oblique au premier niveau de comble ;
̵ Soit un étage en attique (étage en retiré) : il s’agit alors d’un étage réalisé au-
dessus de l’acrotère, dont les murs extérieurs sont en retrait minimum de 2 m
Non réglementé graphiquement
par rapport aux murs de façade des niveaux inférieurs.
Lorsqu’un étage en attique (étage en retiré) est réalisé dans la bande de constructibilité
3.5 Hauteurs et volumétrie des constructions renforcée, pour les façades latérales implantées en limite séparative, l’absence de
retrait est admis.
La hauteur est fixée soit par le règlement écrit de chaque zone, soit par le règlement
graphique. Dans le cas d'une inscription indiquée au règlement graphique - Planche 2
– c’est la règle graphique qui prévaut.

Lorsque la hauteur est identifiée au règlement graphique, elle s’applique :


̵ à l’îlot ;
̵ Ou en linéaire sur voie (épannelage) ; dans ce cas, la hauteur s’applique à la
construction sur rue. Schémas illustratifs n°19
Les deux indications peuvent se cumuler.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 30


Disposition alternative pour les bâtiments d’angle Le « volet paysager » de la demande de permis de construire ou du permis d’aménager,
Lorsque, à l’angle de deux voies publiques ou privées ouvertes à la circulation publique, et notamment les documents graphiques et photographiques qu’il doit contenir, est
les dispositions ci-dessus définissent une hauteur différente en bordure de chacune des donc appelé à jouer un rôle majeur, afin d’apprécier la conformité du projet au
voies, la hauteur la plus élevée s’applique en retour d’angle dans la largeur de la bande règlement du PLU.
de constructibilité renforcée. Toutefois, si cette disposition devait créer une rupture Il s’agit de comprendre les « principes » du tissu bâti environnant (rythme induit par le
volumétrique disgracieuse (notamment apparition d’une importante façade latérale parcellaire, modalités d’implantation par rapport aux voies et aux autres bâtiments,
aveugle), une transition volumétrique doit être assurée. caractéristiques et articulation des volumes, forme des baies, teintes dominantes…) et
s’en inspirer afin que le bâtiment nouveau ou modifié soit un élément de continuité et
Hauteur minimale et maximale à l’égout ou à l’acrotère non de rupture disgracieuse dans le paysage bâti.
Cette approche « sensible » du tissu urbain est préférée à une approche « métrique »,
Cette règle graphique est représentée en linéaire sur rue. inadaptée à la diversité des cas à résoudre.
Au sein de ces secteurs, la hauteur du bâtiment prise à l’égout ou à l’acrotère ne peut La méthode d’analyse des caractères dominants du bâti environnant consiste
être inférieure à (y) mètres, ni être supérieure à (x) mètres. Aucune hauteur minimale notamment :
n’est applicable au-delà de la bande de constructibilité renforcée. Des retraits ou des - à ne prendre en considération que les bâtiments qui sont en covisibilité du
saillies sont admis pour les niveaux supérieurs s’ils n’induisent pas de rupture visuelle bâtiment à réaliser ou à modifier ;
de la continuité́ bâtie. - à accorder une importance décroissante aux bâtiments en fonction de leur
Les constructions doivent s’inscrire dans un gabarit ainsi défini : éloignement du bâtiment à réaliser ou à modifier ;
Une oblique ascendante à 45° (par rapport à l’horizontale), prenant appui sur l’égout - à ne prendre comme référents que les bâtiments en bon état et non ceux dont
de toiture ou l’acrotère, détermine un volume dans lequel peut être réalisé : la démolition paraît inévitable en raison de leur vétusté et de l’impossibilité
̵ Soit une toiture à deux ou quatre versants comportant un ou deux niveaux de technique ou économique de leur réfection ;
comble ; une pente supérieure à 45° est admise afin d’assurer une meilleure - à ne pas prendre comme référents les bâtiments morphologiquement
intégration parmi les toitures environnantes ; en outre, des lucarnes peuvent atypiques (par exemple un bâtiment plus haut que tous les autres), sauf s’ils
déborder de l’oblique au premier niveau de comble ; apparaissent comme structurants dans le paysage (par exemple un bâtiment
̵ Soit un étage en attique (étage en retiré) : il s’agit alors d’un étage réalisé au- d’angle) ;
dessus de l’acrotère, dont les murs extérieurs sont en retrait minimum de 2 m - à ne pas prendre comme référents les bâtiments, même en bon état, qui
par rapport aux murs de façade des niveaux inférieurs. paraissent voués à disparaître à terme compte tenu de la vocation urbaine du
Lorsqu’un étage en attique (étage en retiré) est réalisé dans la bande de constructibilité secteur (par exemple un entrepôt dans un secteur urbain dense).
renforcée, pour les façades latérales implantées en limite séparative, l’absence de
retrait est admis. Article 4 – Qualité urbaine, architecturale, environnementale et
paysagère
Hauteur au bâti environnant
4.1 Outils graphiques de protection du patrimoine bâti (Planche 1)
Cette règle graphique est représentée à l’îlot. Au sein de ces secteurs, la hauteur d’un
bâtiment, ainsi que la forme et le traitement des volumes de toiture, doivent tenir Des fiches descriptives et prescriptives sont annexées au présent règlement
compte des caractères du bâti environnant, afin d’assurer la continuité ou le rythme (annexe du règlement – pièce n°4.1.2.1). Chaque élément protégé est repéré sur un
volumétrique du front bâti existant. plan détaillé en annexe du règlement graphique (Annexe 4.2.4.3)
Il convient donc de raisonner au-delà du seul terrain d’assiette du bâtiment et de
réfléchir à la qualité de l’insertion du bâtiment nouveau ou du bâtiment modifié dans
son contexte bâti.
PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 31
Les dispositions réglementaires ci-dessous ne s’appliquent pas lorsque l’élément
repéré dispose d’une fiche prescriptive. Les prescriptions figurant sur ces fiches se Eléments bâtis bénéficiant d’une protection moyenne (Planche 1)
substituent aux règles inscrites ci-dessous.
Pour tous les bâtiments figurant au règlement graphique, repérés par le symbole
Ensembles bâtis homogènes « protection moyenne », les prescriptions suivantes s’appliquent :
o Tous les travaux effectués sur un élément repéré au document graphique
La cohérence et l'harmonie de ces ensembles bâtis sont préservées, tant en ce qui doivent être conçus et mis en œuvre de façon à éviter toute dénaturation des
concerne la volumétrie, la hauteur que les modes d'implantations des constructions. caractéristiques conférant son intérêt patrimonial.
Les constructions, extensions et annexes doivent s’intégrer par leurs volumes, leurs o L’évolution du bâti est autorisée dans la mesure où le projet ne porte pas
traitements et leur implantation dans une composition architecturale harmonieuse. atteinte aux caractéristiques de l’élément protégé, ou permet d’assurer la
En cas de sinistre, la reconstruction devra se conformer à la morphologie dominante sécurité des usagers ou la salubrité des locaux, et permet la mise en valeur, la
des constructions qui composent l'ensemble en question, de manière à répondre à requalification ou la restauration de l’édifice.
l'objectif de cohérence d'ensemble. o Les travaux ayant pour effet de modifier ou de supprimer un élément
Tout acte de nature à porter atteinte aux caractéristiques de l’élément bâti est interdit. constitutif de la façade participant à son intérêt patrimonial et qui ne sont pas
Toute nouvelle construction est interdite au sein du parc attenant à la maison, si celui- soumis à permis de construire doivent être précédés d’une autorisation de
ci est identifié comme participant à la valeur patrimoniale de l’ensemble. travaux.
Toute isolation thermique par l’extérieur est interdite si elle ne permet pas de o Le bâtiment identifié peut faire l’objet de travaux visant à démolir une partie
préserver les caractéristiques de l’ensemble bâti protégé. de la construction dès lors que la partie démolie ne revêt pas de caractère
patrimonial en tant que tel, que cette démolition ne porte pas atteinte à
Eléments bâtis bénéficiant d’une protection forte l’intégrité du patrimoine protégé et qu’elle participe à sa mise en valeur.
o La démolition totale est interdite sauf si au moins l’une des conditions ci-
Pour tous les bâtiments figurant au règlement graphique, repérés par le symbole dessous est respectée :
« protection forte », la démolition, même partielle, est interdite sauf si au moins l’une - La démolition est le moyen unique de mettre fin à l’état de ruine de
des conditions ci-dessous est respectée : la construction,
o La démolition est le moyen unique de mettre fin à l’état de ruine de la - La démolition est la conséquence nécessaire d’un événement
construction, exceptionnel et fortuit (sinistre),
o La démolition est la conséquence nécessaire d’un événement exceptionnel - L’état du bâtiment est tel que la réhabilitation s’avère notoirement
et fortuit (sinistre), impossible techniquement et économiquement.
o L’état du bâtiment est tel que la réhabilitation s’avère notoirement
impossible techniquement et économiquement. Une attention particulière sera portée sur :
Tout acte de nature à porter atteinte aux caractéristiques de l’élément bâti est interdit. o Le respect de l’orientation, l’organisation et la volumétrie des éléments
Les travaux d’entretien sont autorisés sous réserve de ne pas perturber ou altérer les identifiés,
caractéristiques de ces éléments bâtis. o Le maintien de la composition des façades et des ouvertures (rythme,
Toute isolation thermique par l’extérieur est interdite si elle ne permet pas de ordonnancement pour les travées et niveaux …),
préserver les caractéristiques de l’élément bâti protégé. o La préservation ou la restauration des éléments de détails et de composition
en façade et en couverture (moulures, encorbellement, linteaux, chaînage
d’angles, …).

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 32


Toute isolation thermique par l’extérieur est interdite si elle ne permet pas de Les alignements d’arbres
préserver les caractéristiques de l’élément bâti protégé.
Les alignements d’arbres identifiés ou matérialisés au règlement graphique sont
Murs, murets et portails attenants conservés.
Tout arrachage du linéaire identifié ou d’une portion du linéaire est interdit, sauf
Ces éléments repérés au règlement graphique devront être pris en compte dans le exception dûment justifiée pour les seuls motifs suivants :
projet. o Raison phytosanitaire ou de sécurité publique,
Ils pourront faire l’objet d’adaptations, voire de démolitions partielles, dès lors que le o Création d’un accès à une unité foncière, respectant les dimensions
projet ne remet pas en cause la qualité de l’entité identifiée (exemple : pour la création édictées au présent règlement,
d’accès à la parcelle en cas de construction). o Nécessité technique avérée liée à la présence de réseaux souterrains
Ces dispositions s’appliquent, sauf dans le cas de désordres structurels irréversibles dans l’axe de l’alignement,
constatés (exemple : affaissement du mur…). o Aménagements liés aux transports en commun ou modes actifs.
o Dépollution des sols
Dans le cas où un des arbres doit être abattu, il doit être remplacé par un arbre
susceptible de participer à la valorisation paysagère et écologique, en priorité dans le
Article 5 – Traitement environnemental et paysager des espaces non même alignement.
bâtis et abords des constructions (Planche 1)
Les haies
5.1 Traitement des espaces libres
Les haies identifiées au règlement graphique sont protégées.
5.1.1 Outils graphiques de protection du patrimoine naturel Tout arrachage d’une haie ou d’une portion du linéaire de haie est interdit sauf
exception dûment justifiée pour les seuls motifs suivants :
Conformément au 5° de l’article Article R151-43 les travaux, installations et
o Raison phytosanitaire ou de sécurité publique,
aménagements ayant pour effet de modifier ou de supprimer un élément identifié
doivent être précédés d'une déclaration préalable s’ils ne sont pas réglementairement
o Création d’un accès à une unité foncière, respectant les dimensions
édictées au présent règlement.
soumis à un permis de construire.
Les vergers
Les arbres remarquables ou isolés
Les vergers identifiés au règlement graphique sont protégés pour leur intérêt paysager,
Les arbres remarquables ou isolés identifiés au règlement graphique sont protégés
écologique, historique et culturel.
pour leur intérêt paysager, écologique et patrimonial.
Les travaux, installations et aménagements ayant pour effet de modifier ou de
Tout abattage d’un arbre remarquable est interdit, sauf si son état phytosanitaire le supprimer un élément composant le verger sont interdits sauf si :
justifie et/ou pour des motifs de sécurité des biens et personnes. o le propriétaire procède à l’enlèvement des arbres dangereux, des
Les arbres remarquables doivent faire l'objet d'une protection permettant le chablis et des bois morts,
développement de leur enracinement. Les constructions, installations, aménagements o les vergers sont liés à une exploitation agricole afin de permettre la
sont interdits au sein de la surface définie par la projection au sol du houppier. culture des arbres fruitiers.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 33


Les parcs /cœurs d’îlots/ coulées vertes Les jardins doivent être maintenus en pleine terre pour au moins 80% de leur surface
existante à la date d’approbation du PLU.
Les espaces de nature au sein des espaces bâtis et repérés au règlement graphique, Les mares
doivent faire l’objet d’un aménagement paysager à dominante végétale, en préservant
les caractéristiques écologiques des sites. Les mares identifiées au règlement graphique sont préservées.
Au moins 90% de la superficie non bâtie du parc/cœur d’îlot/coulée verte protégée Tous travaux ayant pour effet de modifier une mare identifiée doit faire l’objet d’une
existante à la date d’approbation du PLU doit être maintenue en espaces verts de pleine déclaration préalable.
terre, plantés ou non. Tout abattage d’un arbre existant est interdit, sauf si son état Toutes occupations et utilisations des sols qui s’opposeraient à la préservation ou à
phytosanitaire le justifie et/ou pour des motifs de sécurité des biens et personnes. Dans l’intégrité des mares sont interdites.
ces 90% seules y sont autorisées les installations légères liées à la valorisation de ces Le comblement ou remblaiement total ou partiel des mares est interdit.
espaces (aires de jeux, abris vélos, cheminements doux, bacs de compostage légers, Un espace tampon inconstructible de 5 m par rapport au sommet de la berge de la
kiosque…). mare doit être respecté.
Les travaux d’aménagements ayant pour but la restauration ou l’amélioration de la
Les Espaces Boisés Classés (EBC) fonctionnalité écologique de la mare, ainsi que les travaux liés à la défense incendie ou
à la lutte contre les inondations sont autorisés.
Tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à
compromettre la conservation, la protection ou la création de ces boisements est Les cours d’eau
interdit. Seules les coupes qui entrent dans la gestion des boisements sont autorisées.
Les constructions doivent respecter un recul minimal de 5 m par rapport au sommet de
Les espaces paysagers à préserver la berge des cours d’eau identifiés au règlement graphique.

Les espaces paysagers identifiés au règlement graphique sont préservés. Les corridors écologiques à restaurer
Au moins 70% de la superficie des espaces paysagers à préserver existante à la date
d’approbation du PLU doit être maintenue en espaces verts de pleine terre, plantés ou Au sein des corridors écologiques à restaurer identifiés au règlement graphique,
non. l’implantation de nouvelles exploitations agricoles sont interdites.
Tout abattage d’arbres au sein de ces espaces doit être justifié et compensé par la Sont autorisées pour la sous-destination exploitation agricole :
plantation d’un arbre susceptible de participer à la valorisation paysagère et écologique - La réfection et la modernisation des bâtiments d’exploitation agricole
du site. existants à la date d’approbation du PLU et dans la limite de leur enveloppe,
- Les extensions, les aménagements et les adaptations des bâtiments
Les jardins familiaux et partagés d’exploitation agricole existants à la date d’approbation du PLU,
- Un abri pour animaux (lié ou non à l’exploitation agricole) par terrain si
Les jardins identifiés au règlement graphique sont préservés. l’ensemble des conditions suivantes est réuni :
Les abris de jardin d’une emprise au sol inférieure ou égale à 5 m² y sont autorisés dans o L’abri est sans fondation, ni dalle de béton et démontable,
la limite d’un abri par parcelle cultivée. o Cet abri est dédié à l’abri des animaux et/ou au stockage des produits
Sont également autorisées les constructions d’usage commun permettant alimentaires destinés aux animaux présents sur site,
l’entreposage de matériel nécessaire à l’exploitation et à l’aménagement des jardins o l’emprise au sol de la construction ne peut excéder 30 m² et sa surface
dans la limite de 50 m² de surface plancher. est limitée au strict besoin des animaux sur site.
o la hauteur maximale de l’abri est limitée au strict besoin des animaux
présents sur site sans pouvoir excéder 3,5 m

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 34


5.1.2 Secteurs de biotope : espaces verts dits Toiture et terrasse végétalisées à partir de R+2 (hors balcon) 0,6
« complémentaires » avec une épaisseur de terre égale ou supérieure à 60 cm
Toiture et terrasse végétalisées accessible et partagée entre 0,6
Au sein de ces secteurs, le coefficient d’espaces verts complémentaires ne s’applique utilisateurs, usagers, habitants (hors balcon) avec une épaisseur
pas : de terre égale ou supérieure à 25 cm
- aux terrains d’une surface inférieure à 200 m² Toiture et terrasse végétalisées accessible et partagée entre 0,8
- aux constructions à vocation de logements ayant une surface de plancher inférieure utilisateurs, usagers, habitants (hors balcon) avec une épaisseur
ou égale à 150 m². de terre supérieure à 60 cm
- aux annexes d’une emprise au sol ou d’une surface de plancher inférieure à 20 m²
Surface végétalisée verticale 0,4
Tout projet de construction nouvelle situé dans un secteur de biotope doit comprendre
Exemple pour un terrain de 1000 m² : le porteur du projet devra réaliser 150 m²
une proportion minimale de surfaces favorables à la biodiversité, au cycle de l’eau et à
d’espaces verts complémentaires correspondant aux 15% de la superficie du terrain
la régulation du microclimat, dites surfaces éco-aménagées.
(15% x 1000 = 150).
Si le porteur du projet choisit de réaliser une surface végétalisée verticale de 40 m²,
Dans les secteurs de biotope identifiés au règlement graphique, la part de
celle-ci sera affectée d’un coefficient de 0,4. Ainsi, pour 40 m² de surfaces végétalisées
végétalisation doit représenter au moins 25% de la surface de terrain, dont 10 %
verticales, seuls 16 m² (40 x 0,4 = 16) pourront être comptabilisés en espaces verts
minimum en espaces verts (pleine terre). Le solde doit être traité en espaces végétalisés
complémentaires, sur les 150 m² à atteindre.
complémentaires.

Au sein de ces secteurs, le coefficient de pleine terre ne s’applique pas :


- aux constructions situées à l’angle de deux voies situées sur des terrains
existants à la date d’approbation du PLU et d’une surface inférieure à 300 m²,
- aux commerces et activités de service situées sur des terrains existants à la
date d’approbation du PLU d’une surface inférieure à 300 m²,
- aux opérations présentant des contraintes particulières liées au traitement de
la pollution (sur justificatifs).
Les catégories d’aménagements suivantes sont comptabilisées comme espaces verts
complémentaires. Toutefois, en fonction du type de substrat utilisé, la surface
minimale à réaliser est pondérée comme suit :

Type de surface végétalisée pondération


Surface végétalisée de pleine terre 1

Surface végétalisée sur dalle situé au RDC ou au R+1 avec une 0,6
épaisseur de terre égale ou supérieure à 60 cm
Toiture et terrasse végétalisées à partir de R+2 (hors balcon) 0,4
avec une épaisseur de terre égale ou supérieure à 25 cm
Schéma illustratif n°20

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 35


SECTION 5. LES AUTRES DISPOSITIONS DU REGLEMENT ECRIT
CHAPITRE 2
CHAPITRE 1 CARACTERISTIQUES URBAINES, ARCHITECTURALES, ENVIRONNEMENTALES ET
DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS, USAGE DES SOLS ET NATURES PAYSAGERES
D’ACTIVITES
ARTICLE 3 – Volumétrie et implantation des constructions
Les distances d’implantation se calculent en tout point des constructions.
ARTICLE 1 – Interdiction et limitation de certains usages et affectation 3.1 Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises
des sols, constructions et activités publiques

1.1 Usages et affectations des sols, types d’activités, destinations et L’implantation par rapport aux voies et emprises publiques est définie soit par le
sous-destinations interdits règlement écrit particulier de chaque zone (Livre 2 du règlement écrit), soit par le
règlement graphique. Dans le cas d'une inscription indiquée au règlement graphique -
Voir règlement particulier de chaque zone. Planche 2 - les constructions doivent s'y conformer.

1.2 Types d’activités, destinations et sous-destinations autorisés sous


L’alignement de fait
conditions
Assimilable à la notion de front bâti, l’alignement de fait est un alignement continu de
Voir règlement particulier de chaque zone. façades implantées de façon homogène. Il peut être lié à l’alignement de la voie ou en
recul de celle-ci.
ARTICLE 2 – Mixité sociale et fonctionnelle en zone urbaine ou à
urbaniser Les constructions à implanter doivent s’intégrer au sein de cet alignement, la façade du
volume principal de la construction doit ainsi s’implanter selon cet alignement afin de
Voir dispositions relatives au règlement graphique (section 4 du présent Livre). tenir compte des caractéristiques dominantes du bâti environnant et assurer la
continuité ou le rythme du front bâti.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 36


Schémas opposables n°21
Schémas opposables n°22
L’implantation dominante des constructions existantes du même côté
de la voie Distance minimale et maximale par rapport à la l’alignement

Elle se définit comme une implantation prépondérante des façades sur rue par rapport Dans le cas d’une implantation dite minimale les constructions doivent s’implanter à
à la voie, générant un effet visuel d’ensemble cohérent. une distance minimale définie par rapport à l’alignement. Exemple sur le schéma
illustratif ci-dessous pour une distance minimale de 3 m par rapport à l’alignement.
Les constructions doivent s’implanter au regard de l’implantation des façades avant des
constructions existantes sur les parcelles construites contigües.
Le volume principal de la nouvelle construction peut alors s’implanter :
- soit en continuité des façades avant existantes sur les parcelles contigües
- soit dans la marge, c’est-à-dire de part et d’autre des façades avant des
parcelles contigües

Schéma opposable n°23

Dans le cas d’une implantation dite maximale les constructions doivent s’implanter à
une distance maximale définie par rapport à l’alignement. Exemple sur le schéma

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 37


illustratif ci-dessous pour une distance maximale de 5 m par rapport à l’alignement. La Dans ces cas, le porte-à-faux maximum de ces volumes habitables, balcons ou surfaces
façade principale des constructions pourra s’implanter dans une marge entre 0 et 5 m. extérieures non closes est limité à 0,60 mètre si la largeur de la voie est inférieure ou
égale à 12 mètres et 0,80 mètre si la largeur de la voie est supérieure à 12 mètres.
Dans les pans coupés situés aux angles des rues, le porte-à-faux maximum autorisé
correspond à la rue la plus large.

Pour les éléments de structure et surfaces habitables closes : en surplomb du domaine


public peuvent présenter un débord maximal, par rapport à l’alignement de la voie
publique ou de la limite de la voie privée ouverte à la circulation publique, équivalente
à un cinquième de leur hauteur en tout point de la façade, sans jamais dépasser 2
mètres de débord.

Cependant, les éléments de structure ou aménagements extérieurs d’une construction


Schéma opposable n°24
en saillie sur le domaine public peuvent être refusés ou faire l’objet de prescriptions
spéciales si par leur aspect, leur couleur, leur volume ou la configuration de la voie,
Saillies et autres débords sur le domaine public Métropolitain ceux-ci sont de nature à ne pas respecter les caractères dominants du bâti environnant
ou constituent une entrave à la circulation des véhicules affectés notamment à
Tout débord de construction en saillie sur le domaine public s’intègre à son l’entretien des voies ou aux services d’intervention et de secours.
environnement bâti, profite à la qualité architecturale de la construction et se situe au-
dessus d’une hauteur de 4,50 mètres, à l’exception : Pour les voies d’une emprise inférieure à 3,5 m, seules les saillies de très faible ampleur
̵ des vitrines et terrasses des commerces en rez-de-chaussée, sont autorisées.
̵ des éléments décoratifs et autres saillies à caractère ornemental (saillies
indissociables du bâti de faible ampleur : seuils, socles, soubassements, 3.2 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
bandeaux, corniches, appuis, encadrements, pilastres et nervures,…),
̵ des dispositifs de protection contre le rayonnement solaire, La bande de constructibilité renforcée
̵ des dispositifs d’isolation thermique par l’extérieur sur construction existante,
dont la saillie est inférieure ou égale à 16 centimètres de profondeur ou 20
Elle est déclenchée soit :
centimètres dans le cadre de reconstitution de modénature. - par la limite d’une voie existante ou projetée ;
Ces saillies ne doivent pas contraindre les cheminements piétons et ne pas entraver
l’accessibilité et la circulation routière. - par la limite d’un emplacement réservé pour création ou élargissement de
voirie ou de la ligne de recul minimal d’implantation ou de la ligne
Pour les balcons et surfaces extérieures non closes : Les balcons et surfaces d’implantation obligatoire ;
extérieures non closes en surplomb par rapport au domaine public sont admis dans des - par la limite d’une voie permettant un maillage quel que soit le mode de
proportions modérées dès lors qu’ils contribuent à l’harmonisation de la construction déplacement (piéton, vélo ou voiture).
avec son environnement bâti. Afin de préserver la perception de front bâti, il peut être
exigé que les balcons ou terrasses en surplomb par rapport au domaine public
comportent des garde-corps fins et ajourés.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 38


Les voies en impasse ne déclenchent pas de bande constructibilité renforcée. Dans ce
cas, ce sont les dispositions règlementaires fixées dans le cas de constructions
implantées au-delà de la bande de constructibilité renforcée qui s’appliquent,
détaillées ci-après.

Schéma opposable n°26

- ou si elles s’adossent à un mur de clôture existant ou à un bâtiment implanté


en limite et dont la hauteur est égale ou supérieure à 3,5 m.. Dans ce cas, la
hauteur du bâtiment à implanter (prise à l’égout de toiture ou à l’acrotère)
peut être supérieur à 3,5 m sans dépasser la hauteur du point le plus haut du
mur de clôture ou du bâtiment contre lequel est réalisé l’adossement (pris en
limite séparative au droit du bâtiment à implanter) et le gabarit du nouveau
Schéma opposable n°25 bâtiment doit rester compris à l’intérieur d’un angle à 45° au-delà de la
hauteur du mur ou du bâtiment
existant sur lequel il s’adosse
Cas de la hauteur des constructions implantées sur les limites
séparatives au-delà de la Bande de Constructibilité Renforcée (BCR) et
au sein des zones non concernées par la BCR ainsi que dans les voies en
impasse

Si le règlement du Livre 2 les y autorisent, les constructions peuvent s’implanter sur les
limites séparatives :
- si leur hauteur au point le plus haut n’excède pas 3,5 m au droit de la limite
séparative et si leur gabarit reste compris à l’intérieur d’un angle de 45° au-
delà des 3,5 m ;
Schémas opposables n°27

3.3 Implantation des constructions par rapport aux autres


constructions sur une même propriété

Pour l’ensemble des zones, les constructions non jointives, hors annexe, devront
respecter un éloignement suffisant pour assurer les circulations sur le terrain et
ménager l’éclairement des bâtiments.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 39


hauteur exprimée en mètre peut être augmentée mais dans le cas d’une
3.4 Emprise au sol hauteur également exprimée en niveau, ce nombre de niveau doit être
respecté.
Voir règlement de chaque zone.
ARTICLE 4 – Qualité urbaine, architecturale, environnementale et
3.5 Hauteurs paysagère

Les dépassements de la hauteur maximale sont autorisés pour les ouvrages techniques
4.1 Caractéristiques des façades, des toitures et des clôtures
et de faible emprise : les antennes, souches de cheminée, dispositifs de ventilation,
locaux techniques d’ascenseurs, dispositifs liés à la sécurité ou à la production
d’énergie. Ces dépassements doivent être strictement nécessaire au regard du Voir règlement de chaque zone
caractère technique des ouvrages.
Les dispositifs destinés à économiser de l’énergie ou à produire de l’énergie ARTICLE 5 – Traitement environnemental et paysager des espaces non
renouvelable dans les constructions, tels que panneaux solaires thermiques ou bâtis et abords des constructions
photovoltaïques, éoliennes, toitures végétalisées, rehaussement de couverture pour
l’isolation thermique…, peuvent faire l’objet d’un dépassement de hauteur dans la 5.1 Traitement des espaces libres
limite des besoins et du respect des dispositions de l’article 4 « Qualité urbaine, 5.1.1 Outils de protection des espaces agricoles, naturels et
architecturale, environnementale et paysagère » des Dispositions communes (Livre 1)
forestiers
et des Dispositions de chacune des zones (Livre 2).
Il en est de même des équipements et des serres de production agricole installés sur
les toitures dont le dépassement autorisé doit strictement répondre aux besoins de ces
Franges urbaines
équipements.
Les constructions doivent observer un retrait minimal de 5 m vis-à-vis de la limite
séparative ou d’emprise publique lorsque celle-ci est en contact avec une zone agricole
Dans tous les cas, tous les dispositifs installés en toiture doivent être conçus de manière
ou une zone naturelle. Les annexes d'une superficie égale ou inférieure à 15 m² sont
à être intégrés à l’architecture de la construction pour limiter leur impact visuel.
toutefois admises.
Les clôtures pleines en fond de parcelle en contact avec une zone agricole ou naturelle
Hauteur dans le cadre du risque inondation
sont interdites.
- Lorsque le niveau du rez-de-chaussée a été rehaussé pour mieux prévenir le
risque inondation, la hauteur de la construction peut être supérieure à la Lisières forestières
hauteur maximale autorisée dans la zone. Toutefois, ce dépassement de
hauteur est au plus égal au rehaussement exigé pour atteindre la ligne d’eau Sur l’ensemble des zones Urbaines du PLU, au sein d’une bande de 15 mètres de
de référence. profondeur comptée perpendiculairement depuis la limite de la zone NB, toute
Hauteur dans le cadre d’un système constructif performant nouvelle urbanisation ne peut être implantée à l’exclusion :
̵ des annexes inhabitables et ne pouvant constituer des pièces à vivre et d'une
- La hauteur des bâtiments utilisant un système constructif performant sur le superficie égale ou inférieure à 15 m² (tel qu’abris de jardin, local technique,
plan énergétique ou environnemental (matériaux biosourcés type structure abris à bois, abris à vélo…),
bois,…) peut être augmentée de 40 cm maximum par niveau de plancher, la

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 40


̵ les aménagements et les installations assurant la vocation multifonctionnelle
de la forêt, à savoir la production forestière, l’accueil du public, les missions
écologiques et paysagères, et notamment :
o l’accès pour les besoins de la gestion forestière,
o l’implantation des équipements nécessaires au développement
économique de la filière bois.

ARTICLE 6 – Stationnement
6.1 Stationnement des véhicules à moteur

Ces règles s’appliquent aux constructions nouvelles, reconstruction (sauf reconstruction


à l’identique suite à sinistre ou démolition volontaire), extensions, transformations de
surfaces taxables en surfaces de plancher, changements de destination et sous-
destination, modification du nombre de logements dans un bâtiment affecté au
logement.

6.1.1 Les zones de stationnement

Cinq périmètres sont définis à l’échelle de la métropole et correspondent à 5 zones de


stationnement différentes. Pour les zones UR(n°), URX(n°), 1AUR(n°), 1AUXR(n°), les
règles de stationnement ne sont pas définies dans les dispositions communes mais
directement dans les règlements spécifiques de chaque zone.
Les différents périmètres (Zone I, II, III, IV et V) sont représentés sur la carte ci-après.
Le périmètre correspondant au périmètre du réseau structurant de transport en
commun et des gares (zone II), hors Rouen (zone I), est représenté plus précisément au
sein du règlement graphique - Planche 2.

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*

* Voir la délimitation parcellaire sur la Planche 2 du


règlement graphique « Périmètre du réseau structurant
de transport en commun urbain et des gares

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6.1.2 Modalités d’application des normes de stationnement
Zone I Pour les constructions, toute destination confondue, générant
Modalités de réalisation des places de stationnement plus de 20 places de stationnement, au moins la moitié de
l’ensemble des places créées doit être réalisée dans un volume
Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux normes imposées construit (sous-sol, rez-de-chaussée et/ou bâtiment attenant ou
pour les constructions doit être assuré en dehors des voies et emprises publiques, sur non à la construction principale). Toutefois cette disposition n’est
le terrain d’assiette ou à proximité de l'opération dans la limite d'une distance de 500 pas applicable en cas d’impossibilité technique dument justifiée
mètres de cette opération. par le pétitionnaire.
Zone II Pour les constructions, à destination de logement, générant plus
En cas d’impossibilité technique dûment justifiée par le pétitionnaire, il peut être tenu Zone III de 30 places de stationnement, au moins la moitié de l’ensemble
quitte de ces obligations en justifiant : des places créées doivent être réalisées dans un volume construit
- soit de l’obtention d’une concession à long terme (15 ans minimum) dans un (sous-sol, rez-de-chaussée et/ou bâtiment attenant ou non à la
parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation et situé à construction principale). Toutefois cette disposition n’est pas
proximité de l’opération dans la limite d'une distance de 500 mètres de applicable en cas d’impossibilité technique dument justifiée par le
l’opération ; pétitionnaire.
- soit de l’acquisition ou de la concession de places dans un parc privé de Zone IV Pour les constructions, toute destination confondue, il n’est pas
stationnement répondant aux mêmes conditions. Zone V fixé d’obligation minimale d’intégration du stationnement au
volume construit.
La transformation d’un garage est interdite lorsque ce garage est le seul moyen de
stationnement sur le terrain. Qualité paysagère des aires de stationnement
Les aires de stationnement au sol égales ou supérieures à 10 places doivent être
Le traitement qualitatif des aires de stationnement plantées à raison de 1 arbre de haute tige pour 6 places, en privilégiant la création de
séquences plantées en pleine terre.
Lorsque le stationnement est intégré dans un volume construit (sous-sol, rez-de- Les arbres existants peuvent être comptabilisés au titre des arbres à réaliser.
chaussée et/ou bâtiment attenant ou non à la construction principale), une attention Lorsque les aires de stationnement au sol sont égales ou supérieures à 50 places, elles
particulière doit être portée au traitement des façades et ouvertures sur l’espace public doivent être divisées par des rangées d’arbres à raison de 1 arbre de haute tige pour 6
afin de garantir une bonne intégration du stationnement (traitement architectural, places.
matériaux utilisés, végétalisation,...). Les linéaires de garages individuels, type boxe, Les aires de stationnement doivent également être conçues de manière à permettre
sont interdits en limite des voies et des emprises publiques. un cheminement facile, sûr et de qualité pour les piétons et les cyclistes en respectant
En dehors des aires de stationnement réalisées dans un volume construit (sous-sol, rez- les mesures de sécurité liées à la circulation (accès et visibilité).
de-chaussée et/ou bâtiment attenant ou non à la construction principale) et sauf en cas
d’impossibilité technique dument justifiée par le pétitionnaire, les aires de Mode de calcul des places de stationnement
stationnement devront être réalisées en matériaux perméables. En cas de recours à
des matériaux imperméables, la gestion des eaux pluviales en surface, sous forme de Rappel : Les surfaces mentionnées ci-après correspondent à des surfaces de plancher
noues, doit être privilégiée.
Pour le calcul du nombre de places de stationnement réglementairement exigé, le
nombre total de places exigible est arrondi à l’unité inférieure si la décimale n’excède
pas 0,5 et à l’unité supérieure si la décimale est égale ou excède 0,5.

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graphique « Périmètre du réseau structurant de transport en commun urbain et des
Cependant pour la sous-destination Logement ce nombre de places requis est arrondi gares »), il ne peut être exigé la réalisation de plus d’une aire de stationnement par
au nombre entier inférieur pour les terrains dont la superficie est inférieure à 300 m². logement.
Lorsqu’une opération comporte plusieurs destinations, le nombre d’emplacements de
stationnement doit correspondre à la somme des résultats issus du mode de calcul Sous-destination Logement
approprié à chacune des destinations et appliqué à leur surface de plancher respective.
Nombre minimum de places requises
Lorsque le terrain d’assiette d’une construction est situé sur deux zones de Logement inférieur ou égal à 2 Logement supérieur à 2
stationnement différentes, la norme la moins élevée des deux s’applique. pièces principales pièces principales
Zone I 0,8 0,8
Dès lors que le nombre de places de stationnement demandé est exprimé en fonction Zone II 1,0 1,0
de la surface de plancher, toute tranche commencée donne lieu à l’application de la Zone III 1,2 1,5
norme. Zone IV 1,4 1,8
Zone V 1,8 2,0
Lorsqu’une aire de stationnement a été réalisée au titre des obligations du présent
règlement, elle ne peut plus être prise en compte, en toute ou partie, à l’occasion d’une
Pour les zones III, IV et V : dans les opérations générant plus de 10 logements, 5% de
nouvelle autorisation.
places supplémentaires doivent être réservées pour les visiteurs.
6.1.3 Norme de stationnement
Le nombre de places requis est arrondi au nombre entier inférieur pour les terrains
dont la superficie est inférieure à 300 m².
La norme de stationnement est différenciée selon la destination ou la sous-destination
des constructions et leur localisation.
Les places commandées sont interdites à l’exception de celles qui sont attribuées au
même logement.
Sur l’ensemble du territoire de la Métropole Rouen Normandie, il ne peut être exigé la
réalisation de plus d’une aire de stationnement par logement, lors de la construction
de logements locatifs financés avec un prêt aidé de l’Etat, d’établissement assurant Disposition alternative
l’hébergement des personnes âgées et pour les résidences universitaires.
- L’obligation de réaliser des aires de stationnement n’est pas applicable aux
Toutefois, lorsque les logements locatifs financés avec un prêt aidé de l’Etat, les travaux de transformation ou d’amélioration de bâtiments affectés à des
établissements assurant l’hébergement des personnes âgées et les résidences logements locatifs financés avec un prêt aidé de l’Etat, y compris dans le cas
universitaires, sont situés à moins de 500 mètres d’une gare ou d’une station de où ces travaux s’accompagnent de la création de surface de plancher, dans la
transport public guidé ou de transport collectif en site propre et que la qualité de limite d’un plafond de 50% de la surface de plancher existant avant le
desserte le permet (voir secteurs concernés planche 2 du règlement graphique commencement des travaux.
« Périmètre du réseau structurant de transport en commun urbain et des gares »), il ne - En cas de division de logements, doivent être créées les places afférentes au
peut être exigé la réalisation de plus de 0,5 aire de stationnement par logement. nombre supplémentaire de logements en application des normes chiffrées
définies ci-dessus sauf mention spécifique au sein du règlement de zone (Livre
Pour les autres constructions situées à moins de 500 mètres d’une gare ou d’une station 2 du règlement écrit).
de transport public guidé ou de transport collectif en site propre et dès lors que la
qualité de la desserte le permet (voir secteurs concernés planche 2 du règlement

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Sous-destination Bureau de places de stationnement doit être adapté et suffisant au regard de leurs natures, du
taux et du rythme de leur fréquentation, de leur situation géographique par rapport au
Nombre de places requises réseau de transports collectifs et aux parkings publics, de leur regroupement et du taux
Minimum Maximum de foisonnement envisageable.
Par tranche entamée de 100 m²
Zone I 0,5 1,5
Dispositions alternatives
Zone II 1,0 2,0
Zone III 1,5 Non réglementé - Travaux pour une construction existante n’impliquant ni changement de
Zone IV 2,0 Non réglementé destination ni création de surface de plancher : la réalisation de nouveaux
Zone V 2,0 Non réglementé emplacements de stationnement n’est pas exigée.

- Travaux portant sur une construction existante sans création de surface de


Les sous-destinations : Artisanat et commerce de détail, Restauration, plancher mais impliquant un changement de destination : le nombre de
Commerce de gros, Activités de services où s’effectue l’accueil d’une places de stationnement exigé correspondra aux places supplémentaires
clientèle générées par le changement de destination en application des normes
chiffrées définies ci-dessus. A ce nombre est déduite une franchise d’une place
Nombre de places requises de stationnement pour toute destination, applicable une seule fois à un
Minimum Maximum bâtiment.
Par tranche entamée de 100 m²
de 0 à 500 m² De 500 m² à Supérieur à 1500 - Travaux portant sur une construction existante avec changement de
1500 m² m² destination et création de surface de plancher : le nombre de places de
stationnement exigé correspondra aux places supplémentaires générées par
Zone I 0,0 1,0 1,0 1,5
le changement de destination et la création de surface de plancher en
Zone II 1,0 1,0 2,0 2,5
application des normes chiffrées définies ci-dessus.
Zone III 1,0 1,0 2,0 Non
réglementé
- Travaux d’extension : en cas d’extension d’un logement, la réalisation de
Zone IV 1,0 1,5 2,0 Non nouveaux emplacements de stationnement n’est pas exigée. Pour les autres
réglementé destinations, lors de l’extension d’une construction existante, le calcul du
Zone V 1,0 1,5 2,0 Non nombre de places à réaliser prend en compte la surface de plancher totale.
réglementé
- Dans le cadre d’une opération d’aménagement d’ensemble : Les places de
stationnement peuvent être réalisées de manière groupée à l’intérieur du
Autres destinations et sous-destinations de constructions périmètre et selon les phases de l’opération.

Pour toutes les destinations des constructions non soumises aux normes chiffrées ci- - Mutualisation du stationnement : les normes précitées peuvent être réduites
dessus (notamment les activités industrielles et artisanales, les établissements si les places de stationnement correspondent à des occupations alternatives.
hôteliers, les services publics ou d’intérêt collectif, l’hébergement : maison de retraite, La réduction sera déterminée sur la base du gain de place obtenu grâce au
résidence universitaire, foyer de travailleur et de résidence autonomie, etc.), le nombre foisonnement des usages. Ce gain doit être adapté et suffisant au regard des

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besoins, de l’occupation alternative des places par les usagers fréquentant les CHAPITRE 3
différents programmes desservis, d’une gestion mutualisée et banalisée de
ces places. Le nombre de places à réaliser doit néanmoins être au moins égal EQUIPEMENTS ET RESEAUX
à celui correspondant à la catégorie des locaux générant le plus de places de
stationnement suivant les normes définies ci-dessus. Article 7 – Desserte par les voies publiques ou privées

6.2 Stationnement des vélos 7.1 Conditions de desserte des terrains par les voies

6.2.1 Modalités de réalisation Les voies de desserte nouvelles sont adaptées à la topographie et à la configuration du
terrain, en cohérence avec le fonctionnement de la trame viaire environnante.
L’emplacement destiné au stationnement des cycles doit être :
- un espace réservé et sécurisé, Elles présentent des caractéristiques répondant à la nature et à l’importance du projet
- situé au rez-de-chaussée, situé sur le terrain à desservir, et notamment à la nature et à l’intensité du trafic qu’il
- aisément accessible depuis l’espace public et les points d’entrée du génère. Elles permettent la circulation et l’utilisation des engins de lutte contre
bâtiment si le local est intégré au volume construit du bâtiment : l’incendie et de collecte des ordures ménagères et assimilés.
o Limiter le nombre de portes à franchir pour accéder au garage avec
son vélo. Les chaussées ainsi que les trottoirs seront revêtus en enrobés. Toutefois l’emploi
o Implanter de préférence en interface entre l'intérieur et l'extérieur d’autres matériaux de revêtement de qualité au moins équivalente pourra être
du bâtiment. autorisé et même demandé, s’ils correspondent à un souci d’assurer l’unité paysagère
- clos, couvert, disposant d’un éclairage suffisant, excepté pour le du quartier considéré.
stationnement des cycles de la destination équipements d’intérêt collectif et
services publics, Pour les voies spécifiques traitées en espace partagé multifonctionnel (voie mixte, cour
- équipé d’un système d’attache, urbaine,...), l’utilisation de matériaux différenciés pourra être imposée, ainsi que la
- d’une surface minimum de 1,5 m² par place requise. mise en place de mobilier urbain (bornes, signalétique particulière, bancs, jardinières
La surface totale de l’emplacement destiné au stationnement des cycles ne peut être fixes...), de manière à assurer la sécurité des usagers et un fonctionnement des
inférieure à 5 m². ouvrages conforme au parti d’aménagement retenu.

6.2.2 Norme de stationnement pour les constructions nouvelles Les voies et cheminements piétonniers devront être traités de manière à assurer leur
utilisation normale et revêtus avec des matériaux adaptés.
Destinations Nombre de places minimum requises
Logement -1 place par logement pour un logement inférieur ou Les voies et espaces collectifs créés ou aménagés devront être pourvus d’un éclairage
(Pour une opération égal à 2 pièces principales. économe en énergie (type diode électroluminescente) et intelligent. Le matériel utilisé
égale ou supérieure à 2 -1,5 place par logement pour un logement supérieur à devra s’intégrer à l’environnement et présenter les garanties nécessaires à sa pérennité
logements) 2 pièces principales. et à un entretien normal.
Bureau 1 place par tranche de 100 m² de surface de plancher
Autres destinations de En considération de leur nature et de leur destination, Dans les périmètres des transports en commun urbain structurants et des gares repérés
constructions il est demandé la réalisation de places de sur la Planche 2 du règlement graphique, les voiries réalisées dans le cadre d’une
stationnement permettant de satisfaire les besoins des autorisation de lotir ou de construire doivent être aménagées pour permettre une
employés et/ou des clients et/ou des usagers.

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desserte, notamment piétonnière et cyclable, au plus près de l’entrée d’une station de Les accès carrossables sont limités au strict besoin de l’opération.
métro, de tramway ou d’une gare, sauf impossibilité technique.
Dans le cadre de division en drapeau, créant une succession de terrains en profondeur
Les voies en impasse sont encadrées plus précisément au sein des règlements par rapport à la voie, il ne peut pas y avoir plus de deux accès distincts successifs sur
particuliers de certaines zones. Les voies en impasse créées devront respecter les deux voie pour desservir les terrains. Le ou les nouveaux accès à créer doivent être
conditions suivantes : mutualisés afin de ne pas créer un énième accès sur la voie.
̵ réaliser une aire de retournement permettant les manœuvres des engins de
collecte des déchets et des véhicules d’entretien et de secours, Lorsque le terrain est desservi par plusieurs voies, le ou les accès carrossables
̵ réaliser une perméabilité piétonne, ou la réservation d’une emprise présentant une gêne ou un risque pour la circulation et/ou la sécurité des usagers est
permettant ultérieurement la réalisation d’une perméabilité piétonne ou d’un interdit.
prolongement de la voie ouverte à la circulation, sauf impossibilité technique
manifeste. Tout accès carrossable doit avoir une largeur maximum de 4 mètres. Une largeur de 5
Les voies en impasse ne déclenchent pas de bande de constructibilité renforcée. mètres pourra être exigée lorsque les usages attendus nécessitent un accès à double
sens de circulation ou pour les poids lourds.
7.2 Dispositions relatives aux conditions d’accès Pour les garages ou parkings en sous-sol ou surélevés, individuels ou collectifs, il est
imposé une aire de rétablissement en domaine privé, horizontale ou avec une pente
Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée de 5% maximum sur une distance de 4 mètres minimum, sauf en cas d'impossibilité
ouverte à la circulation, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un passage justifiée due à la disposition des lieux, dans des conditions telles que la sécurité des
aménagé sur fonds voisin dans des conditions répondant à l’importance ou à la passants soit préservée.
destination des constructions et aménagements envisagés. Ce passage aménagé sur
fonds voisin doit être dans un état de viabilité conforme à l’usage attendu et présentant Les constructions neuves doivent être aménagées de manière à permettre l'accès des
des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de sécurité pour tous, de la bâtiments aux piétons et aux personnes à mobilité réduite depuis la voie ouverte à la
défense contre l’incendie, de la protection civile et de collecte des ordures ménagères. circulation, de façon directe et sécurisée sans modification du domaine public.

Les accès carrossables à créer doivent être localisés et aménagés en tenant compte des
éléments suivants : Article 8 – Desserte par les réseaux
̵ la topographie et la morphologie des lieux dans lesquels s’insère la
construction ou l’opération d’aménagement ; 8.1 Alimentation en eau potable
̵ la préservation de la sécurité des personnes qui est appréciée au regard de la
position des accès et de leur configuration (assurer une visibilité suffisante), Toute construction ou installation nouvelle nécessitant un point d’eau potable doit être
et également de la nature des voies de desserte, du type de trafic et de son raccordée au réseau public de distribution d’eau potable sauf pour un usage privé et à
intensité ; condition de disposer d’une source d’eau contrôlée, déclarée et éventuellement d’un
̵ le type de trafic généré par la construction (fréquence journalière, nombre et système de traitement conforme aux règles sanitaires.
nature des véhicules), en cherchant à réduire leur impact sur la fluidité de la Le raccordement au réseau public se réalise par un branchement sous pression ayant
circulation des voies de desserte et en mutualisant les accès ; des caractéristiques suffisantes à satisfaire les besoins des usagers conformément au
̵ les conditions d’entrée et de sortie des véhicules sur le terrain, qui devront règlement de service Eau Potable en vigueur et annexé au PLU.
être situées le plus loin possible des carrefours. Les aménagements réalisés en équipement propre pour l’alimentation de collectif ou
̵ les conditions d’entrée et de sortie des véhicules sur le terrain, sans avoir à de lotissement doivent satisfaire aux prescriptions de la Métropole pour leur
effectuer de manœuvre sur la voirie.

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raccordement, leur mise en service et l’éventuelle rétrocession des extensions de aux dispositions du code de la santé publique et du code Général des Collectivités
réseau Territoriales.
Toutes les obligations réglementaires doivent être satisfaites. La conception, l’exécution et le bon fonctionnement des systèmes mis en œuvre seront
contrôlés par le SPANC conformément au règlement d’assainissement collectif.
Canalisations sensibles figurant en annexe du règlement graphique 4.2.4.4
Les zones d’assainissement collectif et non collectif sont délimitées dans les zonages
Aucune construction, installation ou aménagement ne doit être réalisé sur une bande d’assainissement.
de 3 m de largeur de part et d’autre de la canalisation sensible (bande d’accessibilité
standard) figurée sur les plans. Le rejet des eaux usées au réseau pluvial ou tout autre exutoire pluvial est interdit.
Les eaux de vidanges de piscine pourront être rejetées au réseau pluvial en dehors des
8.2 Assainissement périodes pluvieuses.
8.2.1 Eaux usées
Eaux usées non domestiques
Eaux usées domestiques Le déversement des eaux usées non domestiques au réseau d’assainissement public
est autorisé sous réserve d’être compatible avec les conditions générales d’exploitation
▪ Assainissement collectif du système d’assainissement. L’arrêté d’autorisation de déversement déterminera au
Dans les zones d’assainissement collectif : toute construction ou installation nouvelle minimum les caractéristiques qualitatives et quantitatives des eaux usées rejetées ainsi
doit être raccordée au réseau d’assainissement public soit directement, soit par que la durée de l’autorisation.
l’intermédiaire d’une voie privée ou d’une servitude de passage, sous réserve que le
système d’assainissement public soit en capacité de collecter ou de traiter les effluents
8.3 Eaux pluviales
supplémentaires.
Les propriétés non raccordées au réseau public existant au droit de la parcelle ou à
moins de 100 mètres doivent être raccordées à ce réseau.
Dispositions générales
Toute parcelle détachée par division d’une parcelle desservie, qui du fait du
détachement n’est plus considérée comme desservie, pourra être urbanisée à Afin de lutter contre les risques d’inondation, les eaux pluviales doivent être gérées en
condition de la raccorder au réseau d’assainissement collectif distant de moins de 100 infiltration sur la parcelle, en fonction de la capacité des sols, sans générer de
mètres. ruissellement sur les propriétés voisines (domaine privé ou public).
Les modalités de raccordement entre domaine le privé et le domaine public définies
dans le règlement d’assainissement collectif doivent être respectées. Toutefois, dans le cas où le projet est situé dans une OAP ou une opération
d’aménagement d’ensemble prévoyant une application mutualisée de ces
▪ Assainissement non collectif prescriptions, celles-ci ne s’appliquent pas à l’échelle du terrain du projet mais à
Dans les zones d’assainissement non collectif et en cas d'impossibilité technique l’échelle du périmètre défini dans l’OAP ou de l’opération d’aménagement d’ensemble.
justifiée : un dispositif d’assainissement individuel conforme aux normes en vigueur
est exigé. La parcelle pourra être urbanisée sous réserve de mettre en œuvre une filière En cas d’impossibilité technique identifiée dans une étude de perméabilité, seules les
de traitement adaptée à la nature des sols du terrain d’assiette de la construction ou eaux pluviales résiduelles pourront être rejetées au réseau pluvial existant ou exutoire
de l’opération projetée. Le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) doit existant (fossé, rivière, talweg…) avec l’autorisation du gestionnaire.
valider, préalablement à la demande d’urbanisme, la conformité du dispositif relative

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 48


La voirie ne doit pas être considérée comme exutoire. Seule la surverse exceptionnelle 8.4 Raccordement au réseau de chaleur
au-delà de la pluie centennale peut être tolérée avec l’autorisation du gestionnaire de
voirie. Lorsqu’il existe un réseau de chaleur classé desservant une opération et/ou une
Le dimensionnement des dispositifs de gestion des eaux pluviales (cuve de construction, les constructions neuves et les projets de réhabilitation doivent y être
stockage/restitution, infiltration…) doit être défini sur la base de la pluie locale raccordées, dans les conditions définies par la procédure de classement.
centennale la plus pénalisante et prendre en compte la totalité des surfaces Pour les opérations réalisées sur des secteurs desservis par des réseaux de chaleur
imperméabilisées (toitures, terrasses, voirie d’accès, parking…). Ils devront être publics non classés (voir Tome 5 des annexes du PLU – Annexe 13 : Périmètre des
vidangés en moins de 48 h. réseaux de chaleur non classés), le porteur de projet peut obtenir une proposition de
raccordement émise par le gestionnaire du réseau de chaleur concerné.
Les systèmes de gestion des eaux pluviales des opérations d’aménagement ou de
construction ne doivent pas constituer une aggravation mais une diminution des 8.5 Collecte des déchets
risques d’inondation en aval par rapport à la situation préexistante.
La collecte des déchets est assurée :
▪ En l’absence de schéma directeur de gestion des eaux pluviales, le rejet au ̵ de porte à porte lorsque les caractéristiques de la voie, définies au sein de
niveau de l’exutoire sera limité à 2 L/s/ha aménagé. l’annexe du PLU relative aux systèmes d’élimination des déchets (Tome 3 :
En cas de rejet direct dans la Seine, le rejet pourra être limité à 10 L/s/ha Annexes sanitaires), le permettent (telles que largeur, portance, tracé,
aménagé. topographie, aire de retournement adaptés aux véhicules de collecte) et
Pour des superficies inférieures à 3000 m², si la perméabilité le permet, le conformément aux conditions de desserte par les voies ou privées définies
système d’infiltration sera dimensionné au minimum pour une pluie de 50 mm précédemment.
en 24 h, soit un volume de stockage de 5 m3 pour 100 m² de surface
imperméabilisée et sera vidangé en 24h, dans le cas contraire un ouvrage de Si les voies sont en impasse, elles doivent comporter à leur extrémité une aire
stockage/restitution dimensionné sur la base de la pluie centennale la plus de retournement suffisamment dimensionnée comme précisé sur les schémas
pénalisante sera réalisé afin de limiter le rejet au réseau à 2 L/s. inscrits au sein de l’annexe du PLU relative aux systèmes d’élimination des
À la demande du gestionnaire du réseau, un prétraitement des eaux de déchets (Tome 3 : Annexes sanitaires).
ruissellement de voirie pourra être demandé.
Les eaux de pluie pourront être récupérées dans un dispositif approprié A défaut, une aire de présentation des déchets doit être prévue à l’entrée de
(enterré ou intégré à l’environnement), mais dans ce cas le volume utile ne la voie qui doit être facilement accessible aux véhicules de collecte en marche
pourra être pris en compte dans le dimensionnement du système de gestion normale, ce qui implique que le véhicule n’effectue aucune marche arrière.
des eaux pluviales. Les points de présentation des déchets ménagers sont dimensionnés et
aménagés pour assurer l’accessibilité aisée, la sécurité, l’hygiène et
▪ Si la commune dispose d’un schéma directeur de gestion des eaux pluviales, l’ergonomie du ramassage, compte tenu de ses modalités et de son
les rejets devront se conformer aux débits de fuite maximaux définis par le organisation.
schéma. Pour certains secteurs aucun rejet ne sera autorisé conformément
aux schémas de gestion des eaux pluviales en vigueur. ̵ En apport volontaire : La Métropole met à disposition des mobiliers fixes pour
le stockage des déchets avant collecte, pour les Ordures Ménagères, les
Au sein des secteurs situés en zone de remontée de Seine indiqués au règlement Recyclables, le Verre et le Textile. Il s’agit de colonnes semi enterrées ou
graphique – Planche 3 – les dispositifs de gestion et d’évacuation des eaux pluviales enterrées, de colonnes aériennes ou des bacs de regroupement sous abri ou
doivent tenir compte des côtes de référence de la Seine mentionnées au PPRI. sur plateforme béton, réalisés selon les prescriptions définies au sein de
l’annexe du PLU relative aux systèmes d’élimination des déchets.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 49


̵ Les aménagements et constructions édifiés sur le terrain constituant le point Pour l’ensemble des zones, les constructions devront respecter un éloignement
de présentation des déchets ménagers s’adaptent aux modalités et à suffisant pour assurer les circulations sur le terrain et ménager l’éclairement des
l’organisation de la collecte décrite au sein de l’annexe du PLU relative aux bâtiments.
systèmes d’élimination des déchets, afin d’en optimiser la mise en œuvre.
Ces aménagements sont organisés de manière à permettre la manipulation et
8.7 Réseaux divers
le déplacement aisés et rapides des bacs recevant lesdits déchets, en évitant
tout obstacle rendant plus difficile ou dangereuse, ou ralentissant l’exécution
Sur le terrain d’assiette du projet, tous les câbles de distribution des réseaux doivent
du service public par les personnels qui y sont affectés.
être enterrés.
En matière de pré-collecte, il doit être prévu, pour les constructions nouvelles ou les Les coffrets de distribution et les transformateurs doivent être intégrés
réhabilitations, dont le nombre de logements est supérieur à 2, un emplacement harmonieusement à la construction ou dans les clôtures.
individuel sur l’unité foncière ou un emplacement collectif pour y entreposer les
poubelles adaptées à la collecte sélective de déchets, de façon à éviter leur
stationnement permanent sur le domaine de voirie publique ou privée.
Deux types d’aménagements peuvent être envisagés :
̵ Un local poubelles qui devra respecter les prescriptions définies au sein de
l’annexe du PLU relative aux systèmes d’élimination des déchets.
̵ Un système de collecte enterré ou semi-enterré peut-être étudié à partir de
30 logements
Un local dédié aux encombrants devra être systématiquement prévu pour les
constructions dont le nombre de logement est égal ou supérieur à 10 et pour l’artisanat,
les commerces de détails et la restauration.

8.6 Défense extérieure contre l’incendie

Toute construction doit pouvoir être défendue contre l’incendie en correspondance


avec l’analyse de risque établie selon le règlement départemental de la Défense
Extérieure Contre l’Incendie.
Le réseau d’eau potable pourra être mis à la disposition pour assurer une alimentation
en eau dans les limites de la compatibilité avec le service de distribution d’eau potable
et sous réserve de l’économie financière au regard d’autres moyens (exemples :
distance entre constructions, réserve d’eau…).
La cartographie des moyens fixes de défense contre l’incendie existants à la date
d’approbation du PLU est annexée au PLU (Tome 5 : annexes informatives).
Les moyens supplémentaires nécessaires pour couvrir les risques particuliers identifiés
dans le règlement départemental de défense extérieure contre l’incendie sont à la
charge du responsable de cette activité ou de cette construction.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 50


SECTION 6. LES DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A
RISQUES NATURELS (PLANCHE 3) 6.B Risque ruissellement (hors PPRI)

Conformément au code de l’urbanisme, un projet peut être refusé ou assorti de Article 1 – Interdiction et limitation de certains usages et affectation
prescriptions s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique
des sols, constructions et activités
du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son
implantation à proximité d’autres installations.
En outre, afin de protéger les biens et les personnes, les occupations et utilisations du 1.1 Usages et affectations des sols, types d’activités, destinations et
sol sont soumises, le cas échéant, aux dispositions particulières fixées ci-après. Au sein sous-destinations interdits
du PLU ce sont les dispositions réglementaires les plus contraignantes qui s’imposent
au projet.
En secteur d’aléa fort, moyen et faible
6.A Secteurs couverts par une Servitude d’Utilité Publique (SUP) Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol sauf celles visées à l’article
1.2 y compris les sous-sols.
6.A.1 Plan d’Exposition aux Risques (PER)
1.2 Types d’activités, destinations et sous-destinations autorisés sous
L'enveloppe globale des aléas des plans d’exposition aux risques sont identifiés au
conditions
règlement graphique – Planche 3. Les dispositions réglementaires afférentes sont celles
du document PER correspondant et figurant au sein des Annexes du PLU (Tome 1). Sur En secteur d’aléa fort et moyen
l’ensemble des secteurs du territoire concernés il convient de respecter le règlement
du PER en sus du règlement du PLU, tout en sachant que la règle la plus contraignante Peuvent être autorisés :
s’impose alors au projet. ̵ Les ouvrages, travaux et aménagements de lutte contre les inondations,
légalement autorisés.
̵ La reconstruction après sinistre (sauf si le sinistre est dû à une inondation) à
6.A.2 Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) condition que l’emprise au sol ne soit pas augmentée, intégrant un
rehaussement de la cote plancher par rapport au terrain naturel de 80 cm
En cas de PPRI approuvés pour un aléa moyen et 1,3 m pour un aléa fort.
̵ L’extension, une seule fois à compter de la date d’approbation du PLU, de 20
L'enveloppe globale des aléas des plans de prévention des risques d’inondation m² maximum de la surface du plancher des constructions existantes à usage
approuvés sont identifiés au règlement graphique – Planche 3. Les dispositions d’habitation, dès lors qu’elle n’augmente pas le nombre de logements et
réglementaires afférentes sont celles du PPRI correspondant et figurant au sein des qu’elle intègre un rehaussement de la cote plancher par rapport au terrain
Annexes du PLU (Tome 1). Sur l’ensemble des secteurs du territoire concernés, il naturel de 80 cm pour un aléa moyen et 1,3 m pour un aléa fort.
convient de respecter le règlement du PPRI en sus du règlement du PLU, tout en ̵ L’aménagement de combles ou la création d’un nouvel étage des
sachant que la règle la plus contraignante s’impose alors au projet. constructions existantes à usage d’habitation dès lors qu’il n’augmente pas le
nombre de logements.
̵ Les changements de destination à condition qu’ils n’aient pas pour effet
d’exposer davantage de personnes au risque d’inondation.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 51


̵ L’extension, une seule fois à compter de la date d’approbation du PLU, de 20% aux points bas (clapets anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage
maximum de la surface du plancher des constructions existantes à usage et des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises
d’activité, dès lors qu’elle intègre un rehaussement de la cote plancher par pour empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du
rapport au terrain naturel de 80cm pour un aléa moyen et 1,3m pour un aléa système d’assainissement ;
fort. • pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents
̵ La mise aux normes des exploitations agricoles. à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre
̵ Les clôtures, portes et portails, sous réserve qu’ils ne constituent pas un d’évacuer le débit centennal afin de ne pas créer une élévation de la ligne
obstacle à l’écoulement ou à l’expansion des axes de ruissellement (clôtures d’eau amont.
pleines et leur reconstruction interdites). - La réalisation d’ouvrages et les aménagements hydrauliques sans conséquences
̵ Les annexes ouvertes dans le sens du courant négatives sur les inondations, n’aggravant pas les conditions d’écoulement des eaux
̵ Les piscines privées sans clos couvert et sous réserve d’être autorisés dans le cadre de la loi sur l’eau à condition que :
̵ L'ouverture et l'exploitation des carrières, y compris les installations associées. • les affouillements du sol, lorsqu’ils sont nécessaires aux drainages autorisés,
̵ Le comblement des affouillements et des plans d’eau créés à l’occasion d’une à l’irrigation des parcelles ainsi qu’à l’extraction des atterrissements, favorisant
exploitation de carrière (en cours ou ancienne), sans dépasser la côte du la circulation des eaux (noues, fossés…), n’aggravant pas les risques
terrain naturel avant exploitation de la carrière. et leurs effets ;
̵ Les canalisations afférentes au refoulement des sédiments de dragage. • les travaux et aménagements hydrauliques des ouvrages existants à la date
d’approbation du PLU, y compris les mares, concourent à la sécurité civile ;
Pour l’ensemble des équipements, ouvrages et infrastructures ci-dessous, • les ouvrages hydrauliques résultent d’une étude de fonctionnement hydraulique
toutes dispositions (techniques alternatives, fossés…) sont prises pour gérer les dans le cadre de la réduction des inondations. Ces derniers devront faire l’objet
écoulements superficiels sur les voiries existantes ou futures. À l’occasion de de mesures de surveillance, d’inspection et d’entretien particulières destinées
l’entretien de la chaussée, des dispositions doivent être prises pour protéger les voies à prévenir les risques de rupture et assurant leur pérennité dans le respect
contre l’érosion due au phénomène d’inondation. de la réglementation spécifique.
- L’ensemble des travaux et mises aux normes sur les équipements techniques - La création d’infrastructures de transports ou de réseaux sous conditions :
(postes électriques, pylônes…), ouvrages (ponts, buses...), infrastructures • le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur compromis
(infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux...) et équipements technique, économique et environnemental. Il ne devra pas accentuer
nécessaires au fonctionnement des services publics (pylônes, postes de le risque d’inondation. Il limitera en particulier la gêne à l’écoulement et
transformation, forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général l’emprise des ouvrages afin de préserver la capacité de stockage.
existants à condition : L’imperméabilisation des chemins existants et la construction des routes dans
• de démontrer techniquement que le projet ne peut pas se faire hors zone l’axe du talweg sont interdites (sauf mise en place de dispositifs de
inondable ; tamponnement et production d’une étude justificative) ;
• de fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences • toutes les mesures de limitation du risque économiquement envisageables
hydrauliques du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues, seront prises.
réduction de l’impact hydraulique sur les hauteurs et les vitesses d’eau, mesures - Les parcs de stationnement ouverts au public, résidentiels ou nécessaires
compensatoires...) ; au bon fonctionnement d’une activité sans exhaussement à condition :
• de limiter les remblaiements strictement à la mise hors d’eau de ces ouvrages • d’être situés en aléa moyen pour les parcs de stationnement ouverts au public ;
ou équipements sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre en œuvre • de les réaliser au niveau du terrain naturel ;
des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique au niveau • de ne pas modifier l’écoulement des eaux ni aggraver les risques ; ou de collecter
de leurs fondations ; et d’évacuer les eaux de ruissellement via des aménagements adéquats ;
• de prendre en compte le risque d’inondation pour l’évacuation des eaux : • d’utiliser des matériaux de revêtements perméables n’aggravant pas

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 52


l’imperméabilisation du type « revêtement poreux » (techniques alternatives d’évacuer le débit de référence afin de ne pas créer une élévation
d’hydraulique douce…) ; de la ligne d’eau amont.
• de comporter une structure de chaussée résistante aux aléas concernés ;
• que soit clairement affiché sur place le risque encouru par les usagers de manière En secteur d’aléa faible
visible et permanente ;
• que l’exploitant ou le gestionnaire, prenne toute disposition pour interdire Peuvent être autorisés :
l’accès et organise l’évacuation à partir de la première diffusion des messages ̵ Les ouvrages, travaux et aménagements de lutte contre les inondations,
d’alerte. légalement autorisés.
À l’occasion de l’entretien du parking, des dispositions sont prises pour protéger ̵ La reconstruction après sinistre (sauf si le sinistre est dû à une inondation) à
les voies contre l’érosion due aux phénomènes concernés. L’entretien de ces dispositifs condition que l’emprise au sol ne soit pas augmentée, intégrant un
est assuré par le maître d’ouvrage ou le gestionnaire. rehaussement de la cote plancher de 50 cm par rapport au terrain naturel.
- Les constructions, la démolition/reconstruction, les extensions d’ouvrages ̵ Sont autorisés les constructions, extensions et annexes dès lors que le plancher
et d’équipements nécessaires au fonctionnement des services publics (pylône, poste habitable soit supérieur de 50 cm au terrain naturel.
de transformation, infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux, ̵ L’aménagement de combles ou la création d’un nouvel étage des
forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général sous réserve constructions existantes à usage d’habitation.
qu’il soit démontré techniquement que le projet ne puisse se faire hors zone ̵ Les changements de destination.
inondable. Ces installations doivent respecter les prescriptions suivantes : ̵ La mise aux normes des exploitations agricoles.
• fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences hydrauliques ̵ Les clôtures, portes et portails sous réserve qu’ils ne constituent pas un
du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues, réduction obstacle à l’écoulement ou à l’expansion des axes de ruissellement (clôtures
des impacts hydrauliques, mesures compensatoires…) ; pleines et leur reconstruction interdites).
• absence d’impact sur l’écoulement en période de crue, au moins neutre ̵ Les annexes ouvertes dans le sens du courant
aussi bien sur les vitesses et sur les niveaux d’eau ; ̵ Les piscines privées sans clos couvert
• ne prévoir aucun logement de fonction ou local à sommeil ; ̵ L'ouverture et l'exploitation des carrières, y compris les installations associées.
• l’ensemble des équipements sensibles et dispositifs de gestion (mécaniques ̵ Le comblement des affouillements et des plans d’eau créés à l’occasion d’une
ou électromécaniques) doit être rehaussé par rapport au terrain naturel de 80 cm exploitation de carrière (en cours ou ancienne), sans dépasser la côte du
pour un aléa moyen et 1,3 m pour un aléa fort ; terrain naturel avant exploitation de la carrière.
• les ouvrages d’assainissement, en particulier les ouvrages de traitement des eaux ̵ Les canalisations afférentes au refoulement des sédiments de dragage.
usées, doivent empêcher tout départ de matière polluante en cas d’inondation ;
• les remblaiements strictement limités à la mise hors d’eau de ces ouvrages Pour l’ensemble des équipements, ouvrages et infrastructures ci-dessous,
ou équipements sont autorisés, sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre toutes dispositions (techniques alternatives, fossés…) sont prises pour gérer les
en œuvre des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique* écoulements superficiels sur les voiries existantes ou futures. À l’occasion de
au niveau de leur fondation ; l’entretien de la chaussée, des dispositions doivent être prises pour protéger les voies
• le risque d’inondation doit être pris en compte pour l’évacuation des eaux : contre l’érosion due au phénomène d’inondation.
aux points bas (clapet anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage - L’ensemble des travaux et mises aux normes sur les équipements techniques
et des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises (postes électriques, pylônes…), ouvrages (ponts, buses...), infrastructures
pour empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du (infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux...) et équipements
système d’assainissement ; nécessaires au fonctionnement des services publics (pylônes, postes de
• pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents transformation, forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général
à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre existants à condition :

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 53


• de démontrer techniquement que le projet ne peut pas se faire hors zone interdites (sauf mise en place de dispositifs de tamponnement et production
inondable ; d’une étude justificative) ;
• de fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences • toutes les mesures de limitation du risque économiquement envisageables
hydrauliques du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues, seront prises.
réduction de l’impact hydraulique sur les hauteurs et les vitesses d’eau, mesures - Les parcs de stationnement ouverts au public, résidentiels ou nécessaires au bon
compensatoires...) ; fonctionnement d’une activité (hors aires de caravanage) sans exhaussement à
• de limiter les remblaiements strictement à la mise hors d’eau de ces ouvrages condition :
ou équipements sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre en œuvre • de les réaliser au niveau du terrain naturel ;
des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique • de ne pas modifier l’écoulement des eaux, ni aggraver les risques ; ou de collecter
au niveau de leurs fondations ; et d’évacuer les eaux de ruissellement via des aménagements adéquats ;
• de prendre en compte le risque d’inondation pour l’évacuation des eaux : • d’utiliser des matériaux de revêtements perméables n’aggravant pas
aux points bas (clapets anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage l’imperméabilisation du type « revêtement poreux » (techniques alternatives
et des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises d’hydraulique douce…) ;
pour empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du • de comporter une structure de chaussée résistante aux aléas concernés ;
système d’assainissement ; • que soit clairement affiché sur place le risque encouru par les usagers de manière
• pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents visible et permanente ;
à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre • que l’exploitant ou le gestionnaire, prenne toute disposition pour interdire l’accès
d’évacuer le débit centennal afin de ne pas créer une élévation de la ligne et organise l’évacuation à partir de la première diffusion des messages d’alerte.
d’eau amont. À l’occasion de l’entretien du parking, des dispositions sont prises pour protéger
- La réalisation d’ouvrages et les aménagements hydrauliques sans conséquences les voies contre l’érosion due aux phénomènes concernés. L’entretien de ces dispositifs
négatives sur les inondations, n’aggravant pas les conditions d’écoulement des eaux est assuré par le maître d’ouvrage ou le gestionnaire.
et sous réserve d’être autorisés dans le cadre de la loi sur l’eau à condition que : - Les constructions, la démolition/reconstruction, les extensions d’ouvrages
• les affouillements du sol, lorsqu’ils sont nécessaires aux drainages autorisés, et d’équipements nécessaires au fonctionnement des services publics (pylône, poste
à l’irrigation des parcelles ainsi qu’à l’extraction des atterrissements, favorisant de transformation, infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux,
la circulation des eaux (noues, fossés…), n’aggravant pas les risques forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général sous réserve qu’il soit
et leurs effets ; démontré techniquement que le projet ne puisse se faire hors zone inondable. Ces
• les travaux et aménagements hydrauliques des ouvrages existants à la date installations doivent respecter les prescriptions suivantes :
d’approbation du PLU, y compris les mares, concourent à la sécurité civile ; • fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences hydrauliques
• les ouvrages hydrauliques résultent d’une étude de fonctionnement hydraulique du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues, réduction
dans le cadre de la réduction des inondations. Ces derniers devront faire l’objet des impacts hydrauliques, mesures compensatoires…) ;
de mesures de surveillance, d’inspection et d’entretien particulières destinées • absence d’impact sur l’écoulement en période de crue, au moins neutre
à prévenir les risques de rupture et assurant leur pérennité dans le respect aussi bien sur les vitesses et sur les niveaux d’eau ;
de la réglementation spécifique. • ne prévoir aucun logement de fonction ou local à sommeil non rehaussé
- La création d’infrastructures de transports ou de réseaux sous conditions : par rapport au terrain naturel de 50 cm ;
• le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur compromis • l’ensemble des équipements sensibles et dispositifs de gestion (mécaniques
technique, économique et environnemental. Il ne devra pas accentuer le risque ou électromécaniques) doit être rehaussé par rapport au terrain naturel de 80 cm
d’inondation. Il limitera en particulier la gêne à l’écoulement et l’emprise des pour un aléa moyen et 1,3 m pour un aléa fort ;
ouvrages afin de préserver la capacité de stockage. L’imperméabilisation des • les ouvrages d’assainissement, en particulier les ouvrages de traitement
chemins existants et la construction des routes dans l’axe du talweg sont des eaux usées, doivent empêcher tout départ de matière polluante

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 54


en cas d’inondation ; Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol sauf celles visées à l’article
• les remblaiements strictement limités à la mise hors d’eau de ces ouvrages 1.2 y compris les sous-sols.
ou équipements sont autorisés, sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre
en œuvre des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique 1.2 Types d’activités, destinations et sous-destinations autorisés sous
au niveau de leur fondation ; conditions
• le risque d’inondation doit être pris en compte pour l’évacuation des eaux :
aux points bas (clapet anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage
et des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises Aléa fort (hauteur supérieure à 1 m)
pour empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du
système d’assainissement ; Peuvent être autorisés :
• pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents ̵ Les ouvrages, travaux et aménagements de lutte contre les inondations,
à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre légalement autorisés.
d’évacuer le débit de référence afin de ne pas créer une élévation ̵ La mise aux normes des exploitations agricoles.
de la ligne d’eau amont. ̵ L’extension de 10% de l'emprise au sol des constructions existantes à
destination d’activités (artisanat, etc. …), une seule fois à compter de la date
d’approbation du PLU, en intégrant un rehaussement de la cote plancher de
30 cm par rapport à la cote de plus hautes eaux connues, ou à la cote relative
6.C Risque de débordement des cours d’eau (hors PPRI)
à un événement de temps de retour 100 ans et à condition que cette extension
n’augmente pas la population exposée au risque. Pour des bâtiments de
stockage de produits non polluants, sans présence humaine supplémentaire
Article 1 – Interdiction et limitation de certains usages et affectation
(stockage par exemple), et sous réserve de prescriptions constructives
des sols, constructions et activités permettant le libre écoulement des eaux (pilotis par exemple), l'emprise au
sol de l'extension peut aller jusqu'à 20%.
1.1 Usages et affectations des sols, types d’activités, destinations et ̵ L’extension, sans limite de surface, des bâtiments techniques à usage agricole
sans logement, dans la continuité des bâtiments existants, sous réserve de
sous-destinations interdits justifier de l’impossibilité d’implantation en dehors de la zone inondable sans
mettre en péril l’activité. L’extension devra respecter les prescriptions
Aléa fort (hauteur supérieure à 1 m) suivantes :
o Plancher utile 30 cm au-dessus de la cote des plus hautes eaux
Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol sauf celles visées à l’article connues, sauf s’il est démontré l'impossibilité technique,
1.2 y compris les sous-sols. o Interdiction de stockage de produits dangereux ou polluants,
o Dispositions constructives permettant la libre circulation de l’eau,
Aléa moyen (hauteur comprise entre 0,5 m et 1 m) o Matériaux utilisés insensibles à l’eau et réseau électrique 30 cm au-
dessus de la cote des plus hautes eaux connues.
Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol sauf celles visées à l’article ̵ Les clôtures, portes et portails sous réserve qu’ils ne constituent pas un
1.2 y compris les sous-sols. obstacle à l’écoulement (clôtures pleines et leur reconstruction interdites).
̵ L’aménagement de combles ou la création d’un nouvel étage des
Aléa faible (hauteur inférieure à 0,5 m) constructions existantes à usage d’habitation dès lors qu’il n’augmente pas le
nombre de logements.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 55


̵ Les piscines privées sans clos couvert. transformation, forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général
̵ Les tunnels plastiques. existants à condition :
̵ L'ouverture et l'exploitation des carrières, y compris les installations associées. • de démontrer techniquement que le projet ne peut pas se faire hors zone
̵ Le comblement des affouillements et des plans d’eau créés à l’occasion d’une inondable ;
exploitation de carrière (en cours ou ancienne), sans dépasser la côte du • de fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences
terrain naturel avant exploitation de la carrière. hydrauliques du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues,
̵ Les canalisations afférentes au refoulement des sédiments de dragage. réduction de l’impact hydraulique sur les hauteurs et les vitesses d’eau, mesures
̵ L’aménagement de pistes cyclables est autorisé sous conditions : compensatoires...) ;
o Toutes dispositions (techniques alternatives, fossés, …) doivent être • de limiter les remblaiements strictement à la mise hors d’eau de ces ouvrages
prises pour gérer les écoulements superficiels des voiries existantes ou équipements sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre en œuvre
et futures ; des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique au niveau
de leurs fondations ;
o Des dispositions doivent être prises pour protéger les voies contre
• de prendre en compte le risque d’inondation pour l’évacuation des eaux :
l’érosion due au phénomène d’inondation ; aux points bas (clapets anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage
o Les voiries doivent disposer de dispositifs permettant d’en interdire et des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises
l’accès en cas d’inondation ; pour empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du
o Le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur système d’assainissement ;
compromis technique, économique et environnemental. Il ne devra • pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents
pas accentuer le risque d’inondation. Il limitera en particulier la gêne à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre
d’évacuer le débit centennal afin de ne pas créer une élévation de la ligne
à l’écoulement et l’emprise des ouvrages afin de préserver la capacité
d’eau amont.
de stockage. L’imperméabilisation des chemins existants et la - La réalisation d’ouvrages et les aménagements hydrauliques sans conséquences
construction des routes dans l’axe du talweg sont interdits (sauf mise négatives sur les inondations, n’aggravant pas les conditions d’écoulement des eaux
en place de dispositifs de tamponnement et production d’une étude et sous réserve d’être autorisés dans le cadre de la loi sur l’eau à condition que :
justificative) ; • les affouillements du sol, lorsqu’ils sont nécessaires aux drainages autorisés,
o Toutes les mesures de limitation du risque économiquement à l’irrigation des parcelles ainsi qu’à l’extraction des atterrissements, favorisant
envisageables seront prises ; la circulation des eaux (noues, fossés…), n’aggravant pas les risques
et leurs effets ;
o De les réaliser au niveau du terrain naturel.
• les travaux et aménagements hydrauliques des ouvrages existants à la date
d’approbation du PLU, y compris les mares, concourent à la sécurité civile ;
Pour l’ensemble des équipements, ouvrages et infrastructures ci-dessous,
• les ouvrages hydrauliques résultent d’une étude de fonctionnement hydraulique
toutes dispositions (techniques alternatives, fossés…) sont prises pour gérer les
dans le cadre de la réduction des inondations. Ces derniers devront faire l’objet
écoulements superficiels sur les voiries existantes ou futures. À l’occasion de
de mesures de surveillance, d’inspection et d’entretien particulières destinées
l’entretien de la chaussée, des dispositions doivent être prises pour protéger les voies
à prévenir les risques de rupture et assurant leur pérennité dans le respect
contre l’érosion due au phénomène d’inondation.
de la réglementation spécifique.
- L’ensemble des travaux et mises aux normes sur les équipements techniques
- La création d’infrastructures de transports ou de réseaux sous conditions :
(postes électriques, pylônes…), ouvrages (ponts, buses...), infrastructures
• le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur compromis
(infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux...) et équipements
technique, économique et environnemental. Il ne devra pas accentuer le risque
nécessaires au fonctionnement des services publics (pylônes, postes de
d’inondation. Il limitera en particulier la gêne à l’écoulement et l’emprise des

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 56


ouvrages afin de préserver la capacité de stockage. L’imperméabilisation Aléa moyen (hauteur comprise entre 0,5 m et 1 m)
des chemins existants et la construction des routes dans l’axe du talweg
sont interdites (sauf mise en place de dispositifs de tamponnement et production Peuvent être autorisés :
d’une étude justificative) ; ̵ Les ouvrages, travaux et aménagements de lutte contre les inondations,
• toutes les mesures de limitation du risque économiquement envisageables légalement autorisés.
seront prises. ̵ La reconstruction après sinistre (sauf si le sinistre est dû à une inondation) à
- Les constructions, la démolition/reconstruction, les extensions d’ouvrages condition que l’emprise au sol ne soit pas augmentée, intégrant un
et d’équipements nécessaires au fonctionnement des services publics (pylône, poste rehaussement de la cote plancher de 30 cm par rapport à la cote des plus
de transformation, infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux, hautes eaux connues, ou à la cote relative à un évènement de temps de retour
forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général sous réserve qu’il soit 100 ans. A défaut de connaitre la cote des plus hautes eaux connues, le
démontré techniquement que le projet ne puisse se faire hors zone inondable. Ces rehaussement de la cote plancher doit être de 130 cm par rapport au terrain
installations doivent respecter les prescriptions suivantes : naturel
• fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences hydrauliques ̵ L’extension, une seule fois à compter de la date d’approbation du PLU, de 20
du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues, réduction m² maximum de la surface de plancher des constructions existantes à usage
des impacts hydrauliques, mesures compensatoires…) ; d’habitation, dès lors qu’elle n’augmente pas le nombre de logements, et
• absence d’impact sur l’écoulement en période de crue, au moins neutre qu’elle intègre un rehaussement de la cote plancher de 30 cm par rapport à la
aussi bien sur les vitesses et sur les niveaux d’eau ; cote des plus hautes eaux connues, ou à la cote relative à un évènement de
• ne prévoir aucun logement de fonction ou local à sommeil ; temps de retour 100 ans. A défaut de connaître la cote des plus hautes eaux
• l’ensemble des équipements sensibles et dispositifs de gestion (mécaniques connues, le rehaussement de la cote plancher doit être de 130 cm par rapport
ou électromécaniques) doit être rehaussé de 30 cm par rapport à la cote des plus au terrain naturel
hautes eaux connues, ou à la cote relative à un évènement de temps ̵ L’aménagement de combles ou la création d’un nouvel étage des
de retour 100 ans. A défaut de connaitre la cote des plus hautes eaux connues, constructions existantes à usage d’habitation dès lors qu’il n’augmente pas le
le rehaussement doit être de 130 cm par rapport au terrain naturel ; nombre de logements.
• les ouvrages d’assainissement, en particulier les ouvrages de traitement des eaux ̵ Les clôtures, portes et portails sous réserve qu’ils ne constituent pas un
usées, doivent empêcher tout départ de matière polluante en cas d’inondation ; obstacle à l’écoulement (clôtures pleines et leur reconstruction interdites).
• les remblaiements strictement limités à la mise hors d’eau de ces ouvrages ̵ Les annexes ouvertes.
ou équipements sont autorisés, sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre ̵ Les piscines privées sans clos couvert.
en œuvre des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique* ̵ Les changements de destination à condition qu’ils n’aient pas pour effet
au niveau de leur fondation ; d’exposer des personnes plus vulnérables au risque inondations.
• le risque d’inondation doit être pris en compte pour l’évacuation des eaux : ̵ L’extension de 10% de l'emprise au sol des constructions existantes à
aux points bas (clapet anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage destination d’activités (agriculture, artisanat, etc. …), une seule fois à compter
et des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises de la date d’approbation du PLU, en intégrant un rehaussement de la cote
pour empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble plancher de 30cm par rapport à la cote de plus hautes eaux connues, ou à la
du système d’assainissement ; cote relative à un événement de temps de retour 100 ans et à condition que
• pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents cette extension n’augmente pas la population exposée au risque. A défaut de
à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre connaitre la cote des plus hautes eaux connues, le rehaussement de la cote
d’évacuer le débit de référence afin de ne pas créer une élévation plancher doit être de 130cm. La rehausse est réalisée par rapport au terrain
de la ligne d’eau amont. naturel. Pour des bâtiments de stockage de produits non polluants, sans
présence humaine supplémentaire (stockage par exemple), et sous réserve de

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 57


prescriptions constructives permettant le libre écoulement des eaux (pilotis justificative) ;
par exemple), l'emprise au sol de l'extension peut aller jusqu'à 20%. o Toutes les mesures de limitation du risque économiquement
̵ L’extension, sans limite de surface, des bâtiments techniques à usage agricoles envisageables seront prises ;
sans logement, dans la continuité des bâtiments existants, sous réserve de
o De les réaliser au niveau du terrain naturel
justifier de l’impossibilité d’implantation en dehors de la zone inondable sans
mettre en péril l’activité. L’extension devra respecter les prescriptions
Pour l’ensemble des équipements, ouvrages et infrastructures ci-dessous,
suivantes :
toutes dispositions (techniques alternatives, fossés…) sont prises pour gérer les
o Plancher utile 30 cm au-dessus de la cote de PHE, sauf s’il est
écoulements superficiels sur les voiries existantes ou futures. À l’occasion de
démontré l'impossibilité technique,
l’entretien de la chaussée, des dispositions doivent être prises pour protéger les voies
o Interdiction de stockage de produits dangereux ou polluants,
contre l’érosion due au phénomène d’inondation.
o Dispositions constructives permettant la libre circulation de l’eau,
- L’ensemble des travaux et mises aux normes sur les équipements techniques
o Matériaux utilisés insensibles à l’eau et réseau électrique 30cm au-
(postes électriques, pylônes…), ouvrages (ponts, buses...), infrastructures
dessus de la cote de PHE.
(infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux...) et équipements
̵ La mise aux normes des exploitations agricoles.
nécessaires au fonctionnement des services publics (pylônes, postes de
̵ Les tunnels plastiques et serres maraîchères.
transformation, forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général
̵ L’extension de 20% de la surface du plancher maximum des constructions à
existants à condition :
usage d’activités économiques.
- de démontrer techniquement que le projet ne peut pas se faire hors zone
̵ L'ouverture et l'exploitation des carrières, y compris les installations associées.
inondable ;
̵ Le comblement des affouillements et des plans d’eau créés à l’occasion d’une
- de fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences
exploitation de carrière (en cours ou ancienne), sans dépasser la côte du
hydrauliques du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues,
terrain naturel avant exploitation de la carrière.
réduction de l’impact hydraulique sur les hauteurs et les vitesses d’eau, mesures
̵ Les canalisations afférentes au refoulement des sédiments de dragage.
compensatoires...) ;
̵ L’aménagement de pistes cyclables est autorisé sous conditions :
- de limiter les remblaiements strictement à la mise hors d’eau de ces ouvrages ou
o Toutes dispositions (techniques alternatives, fossés, …) doivent être
équipements sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre en œuvre
prises pour gérer les écoulements superficiels des voiries existantes des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique au niveau
et futures ; de leurs fondations ;
o Des dispositions doivent être prises pour protéger les voies contre - de prendre en compte le risque d’inondation pour l’évacuation des eaux :
l’érosion due au phénomène d’inondation ; aux points bas (clapets anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage et
o Les voiries doivent disposer de dispositifs permettant d’en interdire des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises pour
empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du système
l’accès en cas d’inondation ;
d’assainissement ;
o Le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur - pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents
compromis technique, économique et environnemental. Il ne devra à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre
pas accentuer le risque d’inondation. Il limitera en particulier la gêne d’évacuer le débit centennal afin de ne pas créer une élévation de la ligne d’eau
à l’écoulement et l’emprise des ouvrages afin de préserver la capacité amont.
de stockage. L’imperméabilisation des chemins existants et la - La réalisation d’ouvrages et les aménagements hydrauliques sans conséquences
construction des routes dans l’axe du talweg sont interdits (sauf mise négatives sur les inondations, n’aggravant pas les conditions d’écoulement
des eaux et sous réserve d’être autorisés dans le cadre de la loi sur l’eau à condition
en place de dispositifs de tamponnement et production d’une étude
que :

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 58


- les affouillements du sol, lorsqu’ils sont nécessaires aux drainages autorisés, réseaux, forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général sous réserve
à l’irrigation des parcelles ainsi qu’à l’extraction des atterrissements, favorisant la qu’il soit démontré techniquement que le projet ne puisse se faire hors zone
circulation des eaux (noues, fossés…), n’aggravant pas les risques et leurs effets ; inondable. Ces installations doivent respecter les prescriptions suivantes :
- les travaux et aménagements hydrauliques des ouvrages existants à la date - fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences hydrauliques
d’approbation du PLU, y compris les mares, concourent à la sécurité civile ; du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues, réduction des
- les ouvrages hydrauliques résultent d’une étude de fonctionnement hydraulique impacts hydrauliques, mesures compensatoires…) ;
dans le cadre de la réduction des inondations. Ces derniers devront faire l’objet de - absence d’impact sur l’écoulement en période de crue, au moins neutre aussi bien
mesures de surveillance, d’inspection et d’entretien particulières destinées à sur les vitesses et sur les niveaux d’eau ;
prévenir les risques de rupture et assurant leur pérennité dans le respect de la - ne prévoir aucun logement de fonction ou local à sommeil ;
réglementation spécifique. - l’ensemble des équipements sensibles et dispositifs de gestion (mécaniques
- La création d’infrastructures de transports ou de réseaux sous conditions : ou électromécaniques) doit être rehaussé de 30 cm par rapport à la cote des plus
- le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur compromis hautes eaux connues, ou à la cote relative à un évènement de temps de retour
technique, économique et environnemental. Il ne devra pas accentuer le risque 100 ans. A défaut de connaitre la cote des plus hautes eaux connues, le
d’inondation. Il limitera en particulier la gêne à l’écoulement et l’emprise des rehaussement doit être de 130 cm par rapport au terrain naturel ;
ouvrages afin de préserver la capacité de stockage. L’imperméabilisation des - les ouvrages d’assainissement, en particulier les ouvrages de traitement des eaux
chemins existants et la construction des routes dans l’axe du talweg sont interdites usées, doivent empêcher tout départ de matière polluante en cas d’inondation ;
(sauf mise en place de dispositifs de tamponnement et production d’une étude - les remblaiements strictement limités à la mise hors d’eau de ces ouvrages
justificative) ; ou équipements sont autorisés, sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre
- toutes les mesures de limitation du risque économiquement envisageables seront en œuvre des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique*
prises. au niveau de leur fondation ;
- Les parcs de stationnement ouverts au public, résidentiels ou nécessaires - le risque d’inondation doit être pris en compte pour l’évacuation des eaux :
au bon fonctionnement d’une activité sans exhaussement à condition : aux points bas (clapet anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage et
- de les réaliser au niveau du terrain naturel ; des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises pour
- de ne pas modifier l’écoulement des eaux, ni aggraver les risques ; ou de collecter empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du système
et d’évacuer les eaux de ruissellement via des aménagements adéquats ; d’assainissement ;
- d’utiliser des matériaux de revêtements perméables n’aggravant pas - pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents
l’imperméabilisation du type « revêtement poreux » (techniques alternatives à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre
d’hydraulique douce…) ; d’évacuer le débit de référence afin de ne pas créer une élévation de la ligne d’eau
- de comporter une structure de chaussée résistante aux aléas concernés ; amont.
- que soit clairement affiché sur place le risque encouru par les usagers de manière
visible et permanente ; Aléa faible (hauteur inférieure à 0,5 m)
- que l’exploitant ou le gestionnaire, prenne toute disposition pour interdire l’accès
et organise l’évacuation à partir de la première diffusion des messages d’alerte. Peuvent être autorisés :
À l’occasion de l’entretien du parking, des dispositions sont prises pour protéger ̵ Les changements de destination.
les voies contre l’érosion due aux phénomènes concernés. L’entretien de ces dispositifs ̵ Toute nouvelle construction , y compris les extensions, de quelque nature que
est assuré par le maître d’ouvrage ou le gestionnaire. ce soit intégrant un rehaussement de la cote plancher de 30 cm par rapport à
- Les constructions, la démolition/reconstruction, les extensions d’ouvrages la cote des plus hautes eaux connues, ou à la cote relative à un évènement de
et d’équipements nécessaires au fonctionnement des services publics (pylône, temps de retour 100 ans. A défaut de connaitre la cote des plus hautes eaux
poste de transformation, infrastructures de transport de biens et de personnes,

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 59


connues, le rehaussement de la cote plancher doit être de 80 cm par rapport à l’écoulement et l’emprise des ouvrages afin de préserver la capacité
au terrain naturel de stockage. L’imperméabilisation des chemins existants et la
̵ La reconstruction après sinistre (sauf si le sinistre est dû à une inondation) à construction des routes dans l’axe du talweg sont interdits (sauf mise
condition que l’emprise au sol ne soit pas augmentée, intégrant un
en place de dispositifs de tamponnement et production d’une étude
rehaussement de la cote plancher de 30 cm par rapport à la cote des plus
hautes eaux connues, ou à la cote relative à un évènement de temps de retour justificative) ;
100 ans. A défaut de connaitre la cote des plus hautes eaux connues, le o Toutes les mesures de limitation du risque économiquement
rehaussement de la cote plancher doit être de 80 cm par rapport au terrain envisageables seront prises ;
naturel o De les réaliser au niveau du terrain naturel.
̵ Les tunnels plastiques et serres maraîchères.
̵ Les ouvrages, travaux et aménagements de lutte contre les inondations, Pour l’ensemble des équipements, ouvrages et infrastructures ci-dessous,
légalement autorisés. toutes dispositions (techniques alternatives, fossés…) sont prises pour gérer les
̵ Les aménagements de terrains de plein air, de sport et de loisirs, supportant écoulements superficiels sur les voiries existantes ou futures. À l’occasion de
l’inondation à condition qu’ils ne s’accompagnent pas d’installations fixes l’entretien de la chaussée, des dispositions doivent être prises pour protéger les voies
d’accueil ou de services, ni de réseau de distribution d’électricité ou de gaz, contre l’érosion due au phénomène d’inondation.
sauf à les placer hors d’eau. Ces aménagements ne devront pas constituer - L’ensemble des travaux et mises aux normes sur les équipements techniques
d’obstacle à l’écoulement ou à l’expansion des axes de ruissellement. (postes électriques, pylônes…), ouvrages (ponts, buses...), infrastructures
̵ Les clôtures, portes et portails sous réserve qu’ils ne constituent pas un (infrastructures de transport de biens et de personnes, réseaux...) et équipements
obstacle à l’écoulement ou à l’expansion des eaux (clôtures pleines interdites). nécessaires au fonctionnement des services publics (pylônes, postes de
̵ Les annexes ouvertes. transformation, forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général
̵ Les piscines privées sans clos couvert. existants à condition :
̵ L'ouverture et l'exploitation des carrières, y compris les installations associées. - de démontrer techniquement que le projet ne peut pas se faire hors zone
̵ Le comblement des affouillements et des plans d’eau créés à l’occasion d’une inondable ;
exploitation de carrière (en cours ou ancienne), sans dépasser la côte du - de fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences
terrain naturel avant exploitation de la carrière. hydrauliques du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues,
̵ Les canalisations afférentes au refoulement des sédiments de dragage. réduction de l’impact hydraulique sur les hauteurs et les vitesses d’eau, mesures
̵ L’aménagement de pistes cyclables est autorisé sous conditions : compensatoires...) ;
o Toutes dispositions (techniques alternatives, fossés, …) doivent être - de limiter les remblaiements strictement à la mise hors d’eau de ces ouvrages ou
prises pour gérer les écoulements superficiels des voiries existantes équipements sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre en œuvre
et futures ; des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique au niveau
o Des dispositions doivent être prises pour protéger les voies contre de leurs fondations ;
- de prendre en compte le risque d’inondation pour l’évacuation des eaux :
l’érosion due au phénomène d’inondation ;
aux points bas (clapets anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage et
o Les voiries doivent disposer de dispositifs permettant d’en interdire des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises pour
l’accès en cas d’inondation ; empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du système
o Le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur d’assainissement ;
compromis technique, économique et environnemental. Il ne devra - pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents
pas accentuer le risque d’inondation. Il limitera en particulier la gêne à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre
d’évacuer le débit centennal afin de ne pas créer une élévation de la ligne d’eau

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 60


amont. À l’occasion de l’entretien du parking, des dispositions sont prises pour protéger
- La réalisation d’ouvrages et les aménagements hydrauliques sans conséquences les voies contre l’érosion due aux phénomènes concernés. L’entretien de ces dispositifs
négatives sur les inondations, n’aggravant pas les conditions d’écoulement est assuré par le maître d’ouvrage ou le gestionnaire.
des eaux et sous réserve d’être autorisés dans le cadre de la loi sur l’eau à condition - Les constructions, la démolition/reconstruction, les extensions d’ouvrages
que : et d’équipements nécessaires au fonctionnement des services publics (pylône,
- les affouillements du sol, lorsqu’ils sont nécessaires aux drainages autorisés, poste de transformation, infrastructures de transport de biens et de personnes,
à l’irrigation des parcelles ainsi qu’à l’extraction des atterrissements, favorisant la réseaux, forages d’eau, stations d’épuration…) et/ou d’intérêt général sous réserve
circulation des eaux (noues, fossés…), n’aggravant pas les risques et leurs effets ; qu’il soit démontré techniquement que le projet ne puisse se faire hors zone
- les travaux et aménagements hydrauliques des ouvrages existants à la date inondable. Ces installations doivent respecter les prescriptions suivantes :
d’approbation du PLU, y compris les mares, concourent à la sécurité civile ; - fournir une étude des alternatives de localisation et des incidences hydrauliques
- les ouvrages hydrauliques résultent d’une étude de fonctionnement hydraulique du projet (impact du projet sur les champs d’expansion des crues, réduction des
dans le cadre de la réduction des inondations. Ces derniers devront faire l’objet de impacts hydrauliques, mesures compensatoires…) ;
mesures de surveillance, d’inspection et d’entretien particulières destinées à - absence d’impact sur l’écoulement en période de crue, au moins neutre aussi bien
prévenir les risques de rupture et assurant leur pérennité dans le respect de la sur les vitesses et sur les niveaux d’eau ;
réglementation spécifique. - ne prévoir aucun logement de fonction ou local à sommeil ;
- La création d’infrastructures de transports ou de réseaux sous conditions : - l’ensemble des équipements sensibles et dispositifs de gestion (mécaniques
- le parti retenu parmi les différentes solutions présentera le meilleur compromis ou électromécaniques) doit être rehaussé de 30 cm par rapport à la cote des plus
technique, économique et environnemental. Il ne devra pas accentuer le risque hautes eaux connues, ou à la cote relative à un évènement de temps de retour
d’inondation. Il limitera en particulier la gêne à l’écoulement et l’emprise des 100 ans. A défaut de connaitre la cote des plus hautes eaux connues, le
ouvrages afin de préserver la capacité de stockage. L’imperméabilisation des rehaussement doit être de 80 cm par rapport au terrain naturel ;
chemins existants et la construction des routes dans l’axe du talweg sont interdites - les ouvrages d’assainissement, en particulier les ouvrages de traitement des eaux
(sauf mise en place de dispositifs de tamponnement et production d’une étude usées, doivent empêcher tout départ de matière polluante en cas d’inondation ;
justificative) ; - les remblaiements strictement limités à la mise hors d’eau de ces ouvrages
- toutes les mesures de limitation du risque économiquement envisageables seront ou équipements sont autorisés, sous réserve qu’il ne soit pas possible de mettre
prises. en œuvre des dispositions constructives assurant une transparence hydraulique*
- Les parcs de stationnement ouverts au public, résidentiels ou nécessaires au niveau de leur fondation ;
au bon fonctionnement d’une activité sans exhaussement à condition : - le risque d’inondation doit être pris en compte pour l’évacuation des eaux :
- de les réaliser au niveau du terrain naturel ; aux points bas (clapet anti-retour…), dans la conception des déversoirs d’orage et
- de ne pas modifier l’écoulement des eaux, ni aggraver les risques ; ou de collecter des postes de refoulement (pompes…). Des dispositions doivent être prises pour
et d’évacuer les eaux de ruissellement via des aménagements adéquats ; empêcher les risques de pollution par submersion sur l’ensemble du système
- d’utiliser des matériaux de revêtements perméables n’aggravant pas d’assainissement ;
l’imperméabilisation du type « revêtement poreux » (techniques alternatives - pour les ouvrages de traversée de talweg (pont, buse) : d’être transparents
d’hydraulique douce…) ; à l’écoulement. Leur dimensionnement devra être calculé pour permettre
- de comporter une structure de chaussée résistante aux aléas concernés ; d’évacuer le débit de référence afin de ne pas créer une élévation de la ligne d’eau
- que soit clairement affiché sur place le risque encouru par les usagers de manière amont.
visible et permanente ;
- que l’exploitant ou le gestionnaire, prenne toute disposition pour interdire l’accès
et organise l’évacuation à partir de la première diffusion des messages d’alerte.

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 61


Commune d’Amfreville-la-Mi-Voie
6.D Zone de vigilance (hors PPRI)
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont
Au sein de cette zone identifiée au règlement graphique – Planche 3 – les sous-sols sont autorisés :
interdits et toutes les nouvelles constructions doivent intégrer un rehaussement de la ̵ Les travaux ayant vocation à réduire le risque ;
cote plancher de 30 cm par rapport au terrain naturel. ̵ Les travaux d’infrastructures, les affouillements et exhaussements de sol liés
aux équipements d’infrastructures, à la lutte contre les inondations ;
6.E Remontée de Seine ̵ Les réhabilitations des constructions existantes à condition qu’elles n’aient pas
pour effet d’augmenter le nombre de logements ;
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3 – les sous-sols sont ̵ La reconstruction à l’identique après sinistre à condition que celui-ci ne résulte
interdits et toutes les nouvelles constructions doivent intégrer un rehaussement du rez- pas d’un effondrement.
de-chaussée de 30 cm au-dessus des cotes de référence de la Seine mentionnées au
PPRI Vallée de la Seine - Boucle de Rouen. Commune de Bardouville

6.F Risque falaise Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seules sont
autorisées :
6.F.1 Zone de risques ̵ les ouvertures et exploitations de carrières, uniquement pour l’extraction de
matériaux, à la condition que les constructions et installations à usage de
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont traitement des matériaux demeurent interdites.
autorisés :
̵ l'aménagement de comble et de sous-sol, à condition de ne pas créer de
Commune de Canteleu
nouveaux logements ou d'augmenter la capacité d'un établissement recevant
du public (ERP) ;
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont
̵ la création de murs et ouvrages visant à se protéger des chutes et projections
autorisés :
de pierres ;
̵ La réhabilitation des constructions existantes à condition qu'il n'y ait pas
̵ les extensions mesurées en éloignement de la falaise (construction initiale
d'augmentation du nombre de logements ;
entre la falaise et l'extension) en matériaux maçonnés ;
̵ Les extensions mesurées et les annexes à l'habitation pour lesquelles l'emprise
̵ les équipements d'intérêt général ne nécessitant pas de présence humaine
au sol et la surface de plancher seront limitées à 20 m² ;
(transformateurs, antennes, parc photovoltaïque....) ;
̵ les structures légères de mise en abris de matériaux stockés et du bétail ; ̵ La reconstruction après sinistre si l'origine du sinistre n'est pas liée à
l'éboulement des falaises ;
̵ les travaux de mise aux normes pouvant entraîner des extensions mesurées ;
̵ Les voiries et les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des
̵ les travaux de réaménagement et changements de destination au sein de
services publics ;
l’enveloppe bâtie ne visant pas à créer de nouveaux logements.
̵ Les changements d'affectation, à condition qu'ils n'aient pas pour effet
d'augmenter le nombre de logement ;
6.F.2 Zone de risque avec étude spécifique ̵ Les exhaussements
Les secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, sont détaillés en annexe du
règlement graphique (pièce 4.2.4.5)

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 62


Commune de Duclair ̵ La reconstruction d'un bâtiment détruit à la suite d'un sinistre, sauf s'il s'agît
d'un sinistre dû à une inondation, ou à un éboulement, y compris son
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3 –seuls sont extension mesurée. Cette extension sera conditionnée à une plantation
autorisés : arboricole sur une partie de la parcelle.
̵ Les aménagements de comble et de sous-sol, à condition de ne pas créer de ̵ Les ouvrages techniques divers nécessaires au fonctionnement des services
nouveaux logements ou d'augmenter la capacité d'un établissement recevant publics et les constructions liées à des équipements d'infrastructure autorisés
du public (ERP) ; aux articles 1.1 et 1.2 du règlement des zones concernées.
̵ La création de murs et ouvrages visant à se protéger des chutes et projections ̵ En bordure de Seine :
de pierres ; o Côté terre, toutes les superstructures qui pourraient s'avérer
̵ Les extensions mesurées en éloignement de la falaise (construction initiale nécessaires à la sécurité de la navigation (radar, détecteur de brume,
entre la falaise et l'extension) en matériaux maçonnés ; feu de rive, balise, etc.) sur une largeur de 20 m mesurée depuis la
̵ Les équipements d'intérêt général ne nécessitant pas de présence humaine crête de la berge.
(transformateurs, antennes, parc photovoltaïque....) ; o Côté rivière, toutes les infrastructures qui pourraient s'avérer
̵ Les structures légères de mise en abris de matériaux stockés et du bétail, nécessaires à l'exploitation de la voie d'eau (digue de calibrage, mur
̵ Les travaux de mise aux normes pouvant entraîner des extensions mesurées, de quai, postes d'accostage et d'amarrage des navires et bateaux,
̵ Les travaux de réaménagement et changements de destination intra-muros etc.) sur toute l'étendue du plan d'eau situé sur le territoire de la
ne visant pas à créer de nouveaux logements. commune.
̵ Tout élément technique, tout dispositif ou tout aménagement ayant pour
Commune d’Elbeuf-sur-Seine effet de préserver les habitations et les riverains des nuisances sonores liées
aux exploitations de carrières autorisées.
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont
autorisés : Commune de Rouen
̵ L’extension mesurée, jointive ou non, des constructions existantes, pour
l’amélioration du confort des habitations sous réserve que ces travaux n’aient Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3 – les bâtiments
pas pour effet d’augmenter le nombre de logements ; nouveaux et les extensions de bâtiments existants ne seront autorisés que si des
̵ La reconstruction à l’identique (même volumétrie, même implantation, même mesures adaptées sont prévues pour écarter le risque. Ces mesures devront répondre
surface de plancher) de tout bâtiment détruit à la suite d’un sinistre à aux différents secteurs de risque identifiés.
condition que celui-ci ne soit pas lié à un effondrement du sol ou à un
éboulement de falaise ; Commune de Saint-Aubin-lès-Elbeuf
̵ Les voies et ouvrages liés aux dites voies ;
̵ Les ouvrages techniques divers nécessaires au fonctionnement des services Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont
publics, répondant aux besoins de la zone ou de portée plus générale ; autorisés :
̵ Les aménagements ayant pour objet de vérifier ou supprimer les risques. ̵ L'aménagement de comble et de sous-sol, à condition de ne pas créer de
nouveaux logements ou d'augmenter la capacité d'un ERP ;
Commune du Mesnil-sous-Jumièges ̵ La création de murs et ouvrages visant à se protéger des chutes et projections
de pierres ;
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont ̵ Les remblais en amont de la falaise sont interdits ;
autorisés :

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 63


̵ Les extensions limitées en éloignement de la falaise (construction initiale entre - Sur une largeur de 40m mesurée depuis la crête de berge de Seine, côté terre,
la falaise et l'extension) en matériaux maçonnés ; toutes les superstructures qui pourraient s’avérer nécessaire à la sécurité de
̵ Les équipements d'intérêt général ne nécessitant pas de présence humaine la navigation (radar, détecteur de brume, feu de rive, balise, etc.).
(transformateurs, antennes) ;
̵ Les structures légères de mise en abris de matériaux stockés et du bétail, 6.G Risque cavité
̵ Les travaux de mise aux normes pouvant entraîner des extensions mesurées,
̵ Les travaux de réaménagement et changements de destination intra-muros
ne visant pas à créer de nouveaux logements ; 6.G.1 Zone de risque
̵ Les vérandas non soumises au risque car protégées de la falaise par une
construction préexistante entre la falaise et la véranda. Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont
autorisés :
Commune de Yainville ̵ L’adaptation, la réfection des constructions existantes et leur extension, une
seule fois à la date d’approbation du PLU (20 m² d’emprise au sol pour l’habitat
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3 –seules sont et 20% de l’emprise au sol existante à la date d’approbation du PLU pour les
autorisées les installations en lien avec les activités de la chambre de dépôt « Jumièges- activités) et dès lors qu’aucun indice ponctuel ou défaut ne laisse présager de
Yainville ». la présence d’une cavité au droit de la construction (les informations
concernant la nature des indices sont précisées au sein de l’annexe
Commune de Gouy informative du PLU, TOME 5, les cartes n°3). Cette extension ne doit pas
permettre la création d’un nouveau logement ou d’une nouvelle activité.
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont autorisés ̵ Les structures légères (abri de jardin, abri à bois, auvent/préau de faible
: emprise, portail/porte, clôture à condition qu’il n’y ait pas d'augmentation des
- L’aménagement ou l'extension mesurée (20 m² de surface hors œuvre nette) enjeux (stockage, abris de matériel...).
des constructions existantes, et le cas échéant, le changement de leur ̵ La reconstruction après sinistre à condition que celui-ci ne soit pas lié à un
destination, y compris la construction d'annexes jointives et non jointives, effondrement du sol et n’expose pas le pétitionnaire à un risque majeur avéré.
- La réhabilitation des constructions existantes, et le cas échéant, le ̵ L’aménagement des combles autorisé tant que celui-ci n’est pas destiné à la
changement de leur destination, réalisation d’un logement supplémentaire.
- la reconstruction sur place des constructions détruites à la suite d'un sinistre, ̵ Les piscines non couvertes et sans infiltration des eaux de vidange.
sauf si le sinistre est lié à un mouvement du terrain. ̵ La mise aux normes des bâtiments d’activité agricole.
- Les affouillements et les exhaussements de sol nécessaires aux
aménagements hydrauliques Au sein du Tome 5 « annexes informatives », figure par commune une cartographie
- Les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics détaillée des indices cavités et un tableau de ces indices à prendre en compte dans le
- Les carrières servant à marner les champs propres d'une exploitation cadre de l’instruction des autorisations d’urbanisme au titre de l’article R111-2 du code
conformément à l’article 106 de la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999 de l’urbanisme.
- La mise en conformité des installations agricoles, l’extension mesurée et les
annexes jointives ou non (20m² hors œuvre brute) des habitations liées à
l’activité agricole, sous réserve que ces travaux n'aient pas pour effet
d'augmenter le nombre de logements

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 64


SECTION 7. LES DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A règlement écrit (pièce 4.1.2.3). Pour l’ensemble des établissements identifiés il
convient de respecter les règles figurant sur ces fiches en sus du règlement du PLU,
RISQUES TECHNOLOGIQUES (PLANCHE 3) tout en sachant que la règle la plus contraignante s’impose alors au projet.

Conformément au code de l’urbanisme, un projet peut être refusé ou assorti de


prescriptions s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique
du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son
implantation à proximité d’autres installations.
En outre, afin de protéger les biens et les personnes, les occupations et utilisations du
sol sont soumises, le cas échéant, aux dispositions particulières fixées ci-après

7.A Secteurs couverts par une Servitude d’Utilité Publique

7.A.1 Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT)

L'enveloppe globale des aléas des plans de prévention des risques technologiques
approuvés sont identifiés au règlement graphique – Planche 3. Les dispositions
réglementaires afférentes sont celles du PPRT correspondant et figurant au sein des
Annexes du PLU (Tome 1). Sur l’ensemble des secteurs du territoire concernés, il
convient de respecter le règlement du PPRT en sus du règlement du PLU, tout en
sachant que la règle la plus contraignante s’impose alors au projet.

7.A.2 Secteurs d’Information sur les Sols pollués (SIS)

Les informations relatives au SIS figure au sein des Annexes du PLU (Tome 2 «
Périmètres divers »).
Les projets de construction et de lotissement prévus dans un SIS doivent faire l'objet
d'une étude des sols afin d’établir les mesures de gestion de la pollution à mettre en
œuvre pour assurer la compatibilité entre l'usage futur et l'état des sols.

7.B Installation Classée Protection de l’Environnement (ICPE) ayant des


zones d'effet hors de leur limite de propriété

Les établissements ICPE Seveso seuil bas sont identifiés au règlement graphique –
Planche 3. Les différentes zones de danger et les dispositions réglementaires afférentes
sont celles des fiches communales correspondantes et figurant au sein des annexes du

PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 65

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