BIOTOP
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BIOTOP
LIVRE 1
DISPOSITIONS COMMUNES
APPLICABLES A TOUTES LES ZONES
PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 2
Sommaire 6.E REMONTEE DE SEINE........................................................................................ 62
6.F RISQUE FALAISE ............................................................................................... 62
6.G RISQUE CAVITE ............................................................................................... 64
PREAMBULE............................................................................................... 4
SECTION 7. LES DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A RISQUES
SECTION 1. CHAMP D’APPLICATION DE LA REGLE D’URBANISME ............... 10 TECHNOLOGIQUES (PLANCHE 3) ............................................................... 65
7.A SECTEURS COUVERTS PAR UNE SERVITUDE D’UTILITE PUBLIQUE .............................. 65
SECTION 2. LES DIFFERENTES ZONES DU PLU ............................................. 12 7.B INSTALLATION CLASSEE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE) AYANT DES ZONES
D'EFFET HORS DE LEUR LIMITE DE PROPRIETE .............................................................. 65
SECTION 3. LEXIQUE ................................................................................. 14
1. Champ d’application du règlement du PLU Les règles d’occupation et d’utilisation des sols fixées par le règlement sont la
traduction des orientations générales et objectifs énoncés par le PADD. Elles sont
Le présent règlement écrit et ses annexes (pièce n°4-1-2) s’appliquent sur la totalité du définies en cohérence avec le contenu des OAP et justifiées, dans leur contenu et leurs
territoire des 71 communes de la Métropole Rouen Normandie (MRN) à l’exclusion du effets attendus par le Rapport de Présentation du PLU. Elles sont soumises, dans leur
périmètre du secteur sauvegardé du centre ancien de Rouen pour lequel les règles application, au respect des servitudes d’utilité publique applicables sur le territoire
d’urbanisme sont définies par le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) métropolitain et figurant dans les annexes du PLU.
approuvé par décret le 19 novembre 1986.
3. Articulation des règles du PLU avec d’autres dispositions
2. Liens du règlement avec les autres documents relatives à l’occupation ou à l’utilisation du sol
composant le PLU
Les projets faisant l’objet d’une demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration
Le règlement est l’une des cinq pièces obligatoires du PLU. Il est composé d’une partie préalable, permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir) doivent
écrite (le règlement écrit : pièce 4.1) et d’une partie graphique (le règlement graphique respecter les dispositions du PLU ainsi que les réglementations distinctes du PLU
: pièce 4.2) portant effet en matière d’urbanisme quelles qu’elles soient (Code de l’environnement,
Les autres documents obligatoires du PLU sont : Code de la construction et de l’habitation, Code de l’urbanisme...) :
▪ Le rapport de présentation (pièces 1). Le rapport de présentation explique les
choix effectués pour établir le PADD, les Orientations d’Aménagement et de Les dispositions impératives du règlement national d’urbanisme définies par
Programmation et le règlement du PLU. Il s’appuie sur un diagnostic établi au le Code de l’urbanisme (R111-2, R111-4, R111-26, R111-27)
regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins Les projets doivent notamment respecter les articles suivants, tels que rédigés à la date
répertoriés en matière de développement économique, de surfaces et de d’approbation du PLU :
développement agricoles, de développement forestier, d’aménagement de ̵ L’article R.111-2 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut être
l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, de refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions
commerce, d’équipements et de services. Il évalue les incidences du PLU sur spéciales s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité
l’environnement. publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou
▪ Le projet d’aménagement et de développement durables - PADD (pièce 2). Le de son implantation à proximité d’autres installations ;
PADD définit les orientations générales et d’urbanisme sur l’ensemble du ̵ L’article R.111-4 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut être
territoire ; il porte le projet métropolitain. refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions
▪ Les orientations d’aménagement et de programmation - OAP (pièces 3). Les spéciales s’il est de nature, par sa localisation et ses caractéristiques, à
OAP définissent des orientations d’aménagement applicables sur certains compromettre la conservation ou la mise en valeur d’un site ou de vestiges
secteurs particuliers. archéologiques ;
▪ Les annexes du PLU (pièces 5). Les annexes du PLU contiennent des ̵ L’article R.111-23 du code de l’urbanisme : précise les dispositifs, matériaux
documents d’information à destination des utilisateurs du PLU et notamment de construction répondant à des objectifs de performances
la liste des servitudes d’utilité publique ainsi que des textes et plans issus de environnementales et énergétiques et qui permettent de réaliser des
constructions dérogeant aux règles relatives à l’aspect extérieur des
constructions prévues à l’article L.111-16 du même code. Des prescriptions
PLU MRN – MODIFIE LE 12 février 2024 I Règlement I Livre 1 : Dispositions communes 4
destinées à assurer la bonne intégration architecturale du projet dans le bâti ̵ Les Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR) : la commune de Freneuse est
existant et dans le milieu environnant pourront être données. couverte par un SPR issu de la transformation automatique, sans procédure
̵ L’article R.111-25 du code de l’urbanisme : selon lequel la réalisation d’aires spécifique, de l’ancienne Zone de Protection du Patrimoine Architectural,
de stationnement peut faire l’objet de règles spécifiques en fonction de la Urbain et Paysager (ZPPAUP) suite à la publication de la Loi relative à la Liberté
nature du projet, nonobstant les règles du plan local d’urbanisme. de Création, à l’Architecture et au Patrimoine (LCAP) du 7 juillet 2016. Une
̵ L’article R.111-26 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut n’être Aire de mis en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) est en cours
accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si, par d’élaboration sur la commune de Malaunay et dès son approbation cette
son importance, sa situation ou sa destination, il est de nature à avoir des dernière sera automatiquement transformée en SPR, conformément à la loi
conséquences dommageables pour l’environnement ; précédemment citée. Le SPR de Freneuse comprend des dispositions
̵ L’article R.111-27 du code de l’urbanisme : selon lequel le projet peut être réglementaires et un plan graphique qui s’imposent aux autorisations
refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions d’urbanisme.
spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs ̵ Les périmètres de protection des monuments historiques classés ou inscrits
dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à à l’inventaire et les sites naturels inscrits et classés : dans les parties du
modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux territoire métropolitain concernées, les projets de construction et d’utilisation
avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la des sols font l’objet d’une consultation préalable de l’architecte des Bâtiments
conservation des perspectives monumentales. de France ;
̵ Les risques naturels et technologiques : Les PPRI et PPRT approuvés
Les adaptations mineures encadrées par le code de l’urbanisme (L152-3) constituent à la fois un document d’urbanisme et une servitude d’utilité
Les règles et servitudes définies par un plan local d'urbanisme peuvent faire l'objet publique. Les règlements de ces documents comprennent des prescriptions
d'adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des pouvant notamment fonder l’octroi ou le refus d’une autorisation
parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes ; d’occupation ou d’utilisation du sol. En cas de divergence entre le PPRT ou le
PPRI et le PLU, la règle la plus contraignante s’impose.
Les servitudes d’urbanisme
Aux règles du PLU s’ajoutent les prescriptions relevant de législations spécifiques Les servitudes de vue
concernant les servitudes d’urbanisme affectant l’occupation ou l’utilisation du sol. Elles sont définies au sein du Code Civil articles 675 à 680bis et s’imposent au projet
Ces servitudes sont en annexe au PLU (pièce 5). Ces servitudes d’urbanisme sont nonobstant les règles du PLU. Pour préserver l’intimité de chacun, le Code Civil impose
susceptibles, selon le cas, de modifier ou de se substituer aux règles définies par le PLU. des règles de distances minimales pour créer des ouvertures. On ne doit pas pouvoir
Au titre de ces servitudes, le territoire de la Métropole Rouen Normandie est voir chez le voisin.
notamment concerné par les servitudes suivantes : Ces règles ne s’appliquent pas si l’ouverture donne sur la voie publique.
̵ Les périmètres de protection des captages : est un dispositif rendu obligatoire Il est interdit de créer une ouverture occasionnant une vue (quelle qu’elle soit) sans
par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 (article L-1321-2 du code de la santé respecter la distance légale. Cependant, il est possible de créer un jour pour laisser
public). Il constitue la limite de l’espace réservé réglementairement autour passer la lumière en respectant certaines conditions. La vue est une ouverture qui
d’un captage utilisé pour l’alimentation en eau potable. Ce périmètre vise à permet de voir à l’extérieur et qui laisse passer la lumière et l’air ; ainsi sont considérées
prévenir les risques de pollutions ponctuelles ou diffuses sur un point de comme des vues : les fenêtres, les portes fenêtres, les baies vitrées, les velux
prélèvement d’eau pour la consommation humaine. Ces périmètres (permettant une vue sur le terrain voisin), un balcon, une terrasse. Le jour est une
encadrent précisément les occupations et autorisations du sol interdites et ouverture qui ne laisse passer que la lumière mais pas l’air, elle ne s’ouvre pas et ne
soumises à condition en complément du règlement du PLU, et s’y substituent permet pas de voir ; elle doit donc être à verre dormant et opaque. La vue droite
le cas échéant, la règle la plus contraignante s’imposant. permet de voir directement chez le voisin sans tourner la tête et la vue oblique
nécessite de tourner la tête pour voir chez le voisin.
SIGLES UTILISES
̵ A : attique
̵ C : comble
Les zones A et N ont une vocation spécifique et restreinte : tous les travaux de
constructions ou d’aménagement, tous les ouvrages et installations qui n’y sont pas
expressément autorisés par le règlement, le cas échéant sous conditions, y sont
interdits.
Ces zones peuvent comporter des secteurs indicés, qui sont délimités au sein de la
PLANCHE 1 et qui renvoient à des règles particulières édictées au règlement écrit.
Il s’agit des secteurs suivants :
- « a » : autorise les caravanes et résidences mobiles constituant l’habitat
permanent de leurs utilisateurs au sein de terrains aménagés (aire d’accueil
Gens du Voyage)
- « b » : autorise le commerce et les services en zone UE
Alignement de fait
Voir définition à l’article 3.1 de la section 5 « Les autres dispositions du règlement
écrit »
Schéma illustratif n°1
Agriculture urbaine
Acrotère
L’agriculture urbaine est vécue et pratiquée sur le territoire par des exploitants et des
L’acrotère est le prolongement vertical de la façade au niveau d’une toiture-terrasse. habitants dans leur vie quotidienne. Il s’agit d’une agriculture :
L’acrotère est souvent constitué d’un muret situé en bordure des toitures terrasses ou - professionnelle ou non, à dimension économique, sociale, culturelle, de
des toits à faible pente pour permettre le relevé d’étanchéité et se situe le plus souvent loisirs,
au dernier niveau de la construction. - qui peut être orientée, sous conditions, vers les circuits courts ou
l’autoconsommation comme vers les circuits longs,
Annexe
Une annexe est une construction secondaire, de dimensions réduites et inférieures à la
construction principale, qui apporte un complément aux fonctionnalités de la
construction principale. Elle doit être implantée selon un éloignement restreint entre
les deux constructions afin de marquer un lien d’usage. Elle peut être accolée ou non à
la construction principale avec qui elle entretient un lien fonctionnel, sans disposer
Schéma illustratif n°2 d’accès direct depuis la construction principale (Exemples : réserves, celliers, abris vélo,
abris de jardin, ateliers non professionnels, garage, piscine, local technique…).
Claire-voie
La notion de clôture à claire-voie
implique une proportion de vide et de
plein, la clôture devra présenter au
maximum 75% de plein (soit un
Schéma illustratif n°4 minimum de 25% de vide). Cette
composition entre le plein et le vide est
Bande de constructibilité renforcée répartie de façon souple sur l’ensemble
La bande de constructibilité renforcée est une bande d’une largeur définie dans le de la clôture. Le claire-voie peut ainsi
règlement, en bordure des voies publiques et des voies privées ouvertes à la circulation être réalisé à l’horizontal, à la verticale,
publique. par endroit, sur tout le linéaire…
La réalisation de bâtiments au-delà de la bande de constructibilité renforcée n’est pas Exemple de proportion : des lames d’une
exclue mais est limitée en encadrant fortement la hauteur maximale autorisée sur les largeur maximum de 15 cm devront être
limites séparatives. espacées de 5 cm minimum.
La largeur de la bande de constructibilité renforcée est comptée à partir de l’alignement
de la voie publique ou de la limite de la voie privée ouverte à la circulation publique, Schéma illustratif n°5
Coefficient de biotope
Le coefficient de biotope établit un ratio entre la surface favorable à la biodiversité et
la surface d’une parcelle construite ou devant l’être. Il vient en complémentarité des Schémas opposables n°6
espaces verts (de pleine terre), il permet la création d’espaces végétalisés dits «
complémentaires ». Construction
Ces espaces peuvent comprendre des espaces végétalisés de pleine terre, sur dalles,
Une construction est un édifice ou ouvrage fixe et pérenne, comportant ou non des
sur des toitures terrasses, à des niveaux intermédiaires ou au dernier étage d’une
fondations et générant un espace utilisable en sous-sol ou en surface.
construction et également à des surfaces végétalisées verticale.
Le coefficient de biotope s’appuie sur un système de pondération des surfaces
Construction de premier rang
végétalisées, calculé en fonction de leurs intérêts écologiques et paysagers. Pour
Une construction de premier rang est une construction principale implantée au plus
chaque type de surface végétalisée une pondération spécifique s’applique.
près des voies et emprises publiques ou privées, généralement composée du bâtiment
Voir l’article 5.1.2 de la section 4 : « Les dispositions du règlement graphique et des
principal à usage d'habitat et de ses annexes.
règles associées »
Construction de second rang
Comble
Une construction de second rang est une construction implantée à l'arrière d'une
Le comble est le volume situé dans la charpente de la toiture du bâtiment entre l’égout
construction de premier rang pouvant être contigüe ou séparée de cette dernière et
et la toiture. La toiture du comble est le plan incliné par rapport à la façade du niveau
n'étant pas implantée à l'alignement des voies et emprises publiques ou privées.
inférieur et ne peut être en retrait de la façade.
Si le mur de dératellement est d’une hauteur supérieure à un mètre, alors il s’agit d’un
Construction existante à la date d’approbation du PLU
étage et non d’un comble.
Est dénommée construction existante une construction déjà existante à la date
Le COMBLE peut comporter des ouvertures à condition que la ou les ouvertures ne d’approbation du PLU et qui a été régulièrement édifiée, au sens de l’article L 421-9 du
permettent pas d’émergence au-dessus du faîtage du comble. Code de l'urbanisme. La majorité des fondations ou des éléments hors fondations
déterminant la résistance et la rigidité de la construction doivent remplir leurs
Cas particulier d’un comble à la Mansart fonctions. Ainsi, une ruine ne peut pas être considérée comme une construction
Le comble à la Mansart est un comble dont chaque versant est formé de deux pans : le existante. Ces constructions bénéficient de règles spécifiques prévues au sein du
terrasson et le brisis, dont les deux pentes sont différentes. Le comble à la Mansart règlement.
Ces espaces verts peuvent être comptabilisés au titre du coefficient de biotope dans les
secteurs de biotopes concernés.
Les aires de stationnement et leurs accès sont exclus des espaces verts de pleine terre.
Extension
L’extension consiste en un agrandissement de la construction existante présentant des
dimensions inférieures à celle-ci en termes d’emprise au sol et de hauteur (sauf en cas Schéma illustratif n°11
de surélévation). L’extension peut être horizontale ou verticale (par surélévation,
Implantation dominante
Voir définition à l’article 3.1 de la section 5 « les autres dispositions du règlement écrit.
Recul
Distance séparant la construction de l’emprise publique ou voie existante ou à créer. Il
se mesure horizontalement et perpendiculairement à la limite d’emprise publique ou
de voie, en tout point de la façade de la construction. Dans le cadre d’une voirie courbe
Schéma illustratif n°15
ce recul est calculé en tout point de la construction par rapport à l’alignement de voie
ou de l’emprise publique
Opération d’aménagement d’ensemble
Une opération d’aménagement d’ensemble est une opération ayant pour objet ou pour
Résidence démontable constituant l’habitat permanent
effet de réaliser un ou plusieurs projets sur un ou plusieurs terrains à bâtir ou une ou
Une résidence démontable constituant l’habitat permanent de ses utilisateurs est une
plusieurs constructions sur un périmètre et implantés selon les orientations
installation sans fondations disposant d’équipements intérieurs ou extérieurs et
d’aménagement et de programmation, le cas échéant. Elle peut être réalisée en une
pouvant être autonome vis-à-vis des réseaux publics. Elle est destinée à l’habitation et
ou plusieurs phases au regard des prescriptions de l’OAP. En l’absence d’OAP, le
occupée à titre de résidence principale au moins huit mois par an. Une telle résidence
phasage n’est pas autorisé sauf si le règlement de la zone le permet (Livre 2).
ainsi que ses équipements extérieurs sont, à tout moment, facilement et rapidement
démontables.
Périmètres du réseau structurant de transport en commun urbain et des gares
Les périmètres du réseau structurant de transport en commun urbain et des gares sont
Retrait
des périmètres de 500 m définis autour des gares du Houlme, de Maromme, de Rouen,
Le retrait est la distance séparant la construction d’une limite séparative. Il se mesure
de Oissel, de Saint-Aubin-lès-Elbeuf et autour des arrêts des lignes de tramway (M) et
horizontalement et perpendiculairement à la limite séparative en tout point de la
des lignes de transport public guidé et/ou de transport collectif en site propre (T1, T2,
construction sauf mention spécifique au sein du règlement de zone (LIVRE 2 du
T3 et T4). Ces périmètres sont précisés sur la Planche 2 du règlement graphique.
règlement écrit). En cas d’implantation sur la limite séparative, les modalités de calcul
du retrait ne s’appliquent pas pour les loggias et les attiques.
Reconstruction à l'identique
La reconstruction à l'identique est une obligation de reconstruction stricte de
l'immeuble détruit.
Lorsqu’un terrain a fait l’objet d’une division en volumes, avec imbrication verticale de
volumes de propriété appartenant à des propriétaires distincts, les dispositions
réglementaires du PLU s’appliquent au terrain initial sans considération de sa division
en volumes. Ainsi, les dispositions relatives à l’implantation des bâtiments par rapport
aux limites séparatives sont applicables à l’égard des limites du terrain initial mais non
entre volumes. En revanche, les dispositions relatives à l’implantation des bâtiments
les uns par rapport aux autres sur un même terrain s’appliquent entre volumes
physiquement détachés.
Voie
La voie (publique ou privée) s’entend comme l’espace ouvert à la circulation publique,
qui comprend la partie de la chaussée ouverte à la circulation des véhicules motorisés,
les itinéraires cyclables, l’emprise réservée au passage des piétons, et les fossés et talus
la bordant. Elle dessert plusieurs propriétés ou terrains.
Voie en impasse
Une voie en impasse est une voie qui ne comporte aucune issue à son extrémité
permettant la circulation des véhicules motorisés.
N° du secteur Seuil de déclenchement Clause à respecter Le nombre de logements à produire pour respecter la clause est arrondi au nombre
SMS 1 30% minimum de logement entier inférieur.
5 logements locatif social à produire N° du Seuil de Pourcentage et taille minimale de logement à produire
SMS 1-1 40% minimum de logement secteur déclenchement
locatif social à produire STL 1 4 logements Programme sous-destination logement
SMS 1-2 50% minimum de logement - 70 % minimum de logements d'au
locatif social à produire moins 3 pièces principales (1 séjour / 2 chambres minimum)
SMS 2 10 logements 30% minimum de logement - 25 % minimum de logements d'au
locatif social à produire moins 4 pièces principales
SMS 3 4 logements 25% minimum de logement (1 séjour / 3 chambres minimum)
locatif social à produire Programme sous-destination hébergement
SMS 4 4 logements 25% minimum de logement en 20 % minimum de logements d'au
accession à coût maitrisé moins 3 pièces principales (1 séjour / 2 chambres minimum)
Exemple : pour une opération de 15 logements au sein d’un SMS 1 ou 2, 4 logements Exemples :
locatifs sociaux seront à produire (30% de 15 = 4,5) ̵ Pour une opération de 15 logements pour un programme de « logements » :
o 10 logements minimum d’au moins 3 pièces principales (70% de 15 =
10,5).
Dans le cas d’un terrain concerné par un principe de liaison viaire identifié au règlement
graphique, les constructions, installations, aménagements sont autorisées dès lors
qu’ils ne remettent pas en cause la conservation, la modification ou la création de ladite
CARACTERISTIQUES URBAINES, ARCHITECTURALES, ENVIRONNEMENTALES ET L’annexe graphique 4.2.4.8 précise ces dispositions à l’échelle graphique 1/500
La ligne de recul minimal d’implantation est définie perpendiculairement par rapport
PAYSAGERES
aux limites d’emprise de la voie. Sur les terrains faisant l’objet d’une ligne de recul
ARTICLE 3 – Volumétrie et implantation des constructions (Planche 2) minimal d’implantation, les constructions ne peuvent pas s’implanter entre les limites
d’emprise de la voie et cette ligne. Elles doivent observer un recul minimal en bordure
de certaines voies, dont la distance figure au règlement graphique – Planche 2. Au sein
3.1 Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises de l’espace constitué entre la ligne de recul minimal d’implantation et le bâti, toute
construction, à l’exception des clôtures, est interdite. Cet espace résiduel est paysagé
publiques et constitué d’espace vert (de pleine terre).
Les espaces paysagers identifiés au règlement graphique sont préservés. Les corridors écologiques à restaurer
Au moins 70% de la superficie des espaces paysagers à préserver existante à la date
d’approbation du PLU doit être maintenue en espaces verts de pleine terre, plantés ou Au sein des corridors écologiques à restaurer identifiés au règlement graphique,
non. l’implantation de nouvelles exploitations agricoles sont interdites.
Tout abattage d’arbres au sein de ces espaces doit être justifié et compensé par la Sont autorisées pour la sous-destination exploitation agricole :
plantation d’un arbre susceptible de participer à la valorisation paysagère et écologique - La réfection et la modernisation des bâtiments d’exploitation agricole
du site. existants à la date d’approbation du PLU et dans la limite de leur enveloppe,
- Les extensions, les aménagements et les adaptations des bâtiments
Les jardins familiaux et partagés d’exploitation agricole existants à la date d’approbation du PLU,
- Un abri pour animaux (lié ou non à l’exploitation agricole) par terrain si
Les jardins identifiés au règlement graphique sont préservés. l’ensemble des conditions suivantes est réuni :
Les abris de jardin d’une emprise au sol inférieure ou égale à 5 m² y sont autorisés dans o L’abri est sans fondation, ni dalle de béton et démontable,
la limite d’un abri par parcelle cultivée. o Cet abri est dédié à l’abri des animaux et/ou au stockage des produits
Sont également autorisées les constructions d’usage commun permettant alimentaires destinés aux animaux présents sur site,
l’entreposage de matériel nécessaire à l’exploitation et à l’aménagement des jardins o l’emprise au sol de la construction ne peut excéder 30 m² et sa surface
dans la limite de 50 m² de surface plancher. est limitée au strict besoin des animaux sur site.
o la hauteur maximale de l’abri est limitée au strict besoin des animaux
présents sur site sans pouvoir excéder 3,5 m
Surface végétalisée sur dalle situé au RDC ou au R+1 avec une 0,6
épaisseur de terre égale ou supérieure à 60 cm
Toiture et terrasse végétalisées à partir de R+2 (hors balcon) 0,4
avec une épaisseur de terre égale ou supérieure à 25 cm
Schéma illustratif n°20
1.1 Usages et affectations des sols, types d’activités, destinations et L’implantation par rapport aux voies et emprises publiques est définie soit par le
sous-destinations interdits règlement écrit particulier de chaque zone (Livre 2 du règlement écrit), soit par le
règlement graphique. Dans le cas d'une inscription indiquée au règlement graphique -
Voir règlement particulier de chaque zone. Planche 2 - les constructions doivent s'y conformer.
Elle se définit comme une implantation prépondérante des façades sur rue par rapport Dans le cas d’une implantation dite minimale les constructions doivent s’implanter à
à la voie, générant un effet visuel d’ensemble cohérent. une distance minimale définie par rapport à l’alignement. Exemple sur le schéma
illustratif ci-dessous pour une distance minimale de 3 m par rapport à l’alignement.
Les constructions doivent s’implanter au regard de l’implantation des façades avant des
constructions existantes sur les parcelles construites contigües.
Le volume principal de la nouvelle construction peut alors s’implanter :
- soit en continuité des façades avant existantes sur les parcelles contigües
- soit dans la marge, c’est-à-dire de part et d’autre des façades avant des
parcelles contigües
Dans le cas d’une implantation dite maximale les constructions doivent s’implanter à
une distance maximale définie par rapport à l’alignement. Exemple sur le schéma
Si le règlement du Livre 2 les y autorisent, les constructions peuvent s’implanter sur les
limites séparatives :
- si leur hauteur au point le plus haut n’excède pas 3,5 m au droit de la limite
séparative et si leur gabarit reste compris à l’intérieur d’un angle de 45° au-
delà des 3,5 m ;
Schémas opposables n°27
Pour l’ensemble des zones, les constructions non jointives, hors annexe, devront
respecter un éloignement suffisant pour assurer les circulations sur le terrain et
ménager l’éclairement des bâtiments.
Les dépassements de la hauteur maximale sont autorisés pour les ouvrages techniques
4.1 Caractéristiques des façades, des toitures et des clôtures
et de faible emprise : les antennes, souches de cheminée, dispositifs de ventilation,
locaux techniques d’ascenseurs, dispositifs liés à la sécurité ou à la production
d’énergie. Ces dépassements doivent être strictement nécessaire au regard du Voir règlement de chaque zone
caractère technique des ouvrages.
Les dispositifs destinés à économiser de l’énergie ou à produire de l’énergie ARTICLE 5 – Traitement environnemental et paysager des espaces non
renouvelable dans les constructions, tels que panneaux solaires thermiques ou bâtis et abords des constructions
photovoltaïques, éoliennes, toitures végétalisées, rehaussement de couverture pour
l’isolation thermique…, peuvent faire l’objet d’un dépassement de hauteur dans la 5.1 Traitement des espaces libres
limite des besoins et du respect des dispositions de l’article 4 « Qualité urbaine, 5.1.1 Outils de protection des espaces agricoles, naturels et
architecturale, environnementale et paysagère » des Dispositions communes (Livre 1)
forestiers
et des Dispositions de chacune des zones (Livre 2).
Il en est de même des équipements et des serres de production agricole installés sur
les toitures dont le dépassement autorisé doit strictement répondre aux besoins de ces
Franges urbaines
équipements.
Les constructions doivent observer un retrait minimal de 5 m vis-à-vis de la limite
séparative ou d’emprise publique lorsque celle-ci est en contact avec une zone agricole
Dans tous les cas, tous les dispositifs installés en toiture doivent être conçus de manière
ou une zone naturelle. Les annexes d'une superficie égale ou inférieure à 15 m² sont
à être intégrés à l’architecture de la construction pour limiter leur impact visuel.
toutefois admises.
Les clôtures pleines en fond de parcelle en contact avec une zone agricole ou naturelle
Hauteur dans le cadre du risque inondation
sont interdites.
- Lorsque le niveau du rez-de-chaussée a été rehaussé pour mieux prévenir le
risque inondation, la hauteur de la construction peut être supérieure à la Lisières forestières
hauteur maximale autorisée dans la zone. Toutefois, ce dépassement de
hauteur est au plus égal au rehaussement exigé pour atteindre la ligne d’eau Sur l’ensemble des zones Urbaines du PLU, au sein d’une bande de 15 mètres de
de référence. profondeur comptée perpendiculairement depuis la limite de la zone NB, toute
Hauteur dans le cadre d’un système constructif performant nouvelle urbanisation ne peut être implantée à l’exclusion :
̵ des annexes inhabitables et ne pouvant constituer des pièces à vivre et d'une
- La hauteur des bâtiments utilisant un système constructif performant sur le superficie égale ou inférieure à 15 m² (tel qu’abris de jardin, local technique,
plan énergétique ou environnemental (matériaux biosourcés type structure abris à bois, abris à vélo…),
bois,…) peut être augmentée de 40 cm maximum par niveau de plancher, la
ARTICLE 6 – Stationnement
6.1 Stationnement des véhicules à moteur
Pour toutes les destinations des constructions non soumises aux normes chiffrées ci- - Mutualisation du stationnement : les normes précitées peuvent être réduites
dessus (notamment les activités industrielles et artisanales, les établissements si les places de stationnement correspondent à des occupations alternatives.
hôteliers, les services publics ou d’intérêt collectif, l’hébergement : maison de retraite, La réduction sera déterminée sur la base du gain de place obtenu grâce au
résidence universitaire, foyer de travailleur et de résidence autonomie, etc.), le nombre foisonnement des usages. Ce gain doit être adapté et suffisant au regard des
6.2 Stationnement des vélos 7.1 Conditions de desserte des terrains par les voies
6.2.1 Modalités de réalisation Les voies de desserte nouvelles sont adaptées à la topographie et à la configuration du
terrain, en cohérence avec le fonctionnement de la trame viaire environnante.
L’emplacement destiné au stationnement des cycles doit être :
- un espace réservé et sécurisé, Elles présentent des caractéristiques répondant à la nature et à l’importance du projet
- situé au rez-de-chaussée, situé sur le terrain à desservir, et notamment à la nature et à l’intensité du trafic qu’il
- aisément accessible depuis l’espace public et les points d’entrée du génère. Elles permettent la circulation et l’utilisation des engins de lutte contre
bâtiment si le local est intégré au volume construit du bâtiment : l’incendie et de collecte des ordures ménagères et assimilés.
o Limiter le nombre de portes à franchir pour accéder au garage avec
son vélo. Les chaussées ainsi que les trottoirs seront revêtus en enrobés. Toutefois l’emploi
o Implanter de préférence en interface entre l'intérieur et l'extérieur d’autres matériaux de revêtement de qualité au moins équivalente pourra être
du bâtiment. autorisé et même demandé, s’ils correspondent à un souci d’assurer l’unité paysagère
- clos, couvert, disposant d’un éclairage suffisant, excepté pour le du quartier considéré.
stationnement des cycles de la destination équipements d’intérêt collectif et
services publics, Pour les voies spécifiques traitées en espace partagé multifonctionnel (voie mixte, cour
- équipé d’un système d’attache, urbaine,...), l’utilisation de matériaux différenciés pourra être imposée, ainsi que la
- d’une surface minimum de 1,5 m² par place requise. mise en place de mobilier urbain (bornes, signalétique particulière, bancs, jardinières
La surface totale de l’emplacement destiné au stationnement des cycles ne peut être fixes...), de manière à assurer la sécurité des usagers et un fonctionnement des
inférieure à 5 m². ouvrages conforme au parti d’aménagement retenu.
6.2.2 Norme de stationnement pour les constructions nouvelles Les voies et cheminements piétonniers devront être traités de manière à assurer leur
utilisation normale et revêtus avec des matériaux adaptés.
Destinations Nombre de places minimum requises
Logement -1 place par logement pour un logement inférieur ou Les voies et espaces collectifs créés ou aménagés devront être pourvus d’un éclairage
(Pour une opération égal à 2 pièces principales. économe en énergie (type diode électroluminescente) et intelligent. Le matériel utilisé
égale ou supérieure à 2 -1,5 place par logement pour un logement supérieur à devra s’intégrer à l’environnement et présenter les garanties nécessaires à sa pérennité
logements) 2 pièces principales. et à un entretien normal.
Bureau 1 place par tranche de 100 m² de surface de plancher
Autres destinations de En considération de leur nature et de leur destination, Dans les périmètres des transports en commun urbain structurants et des gares repérés
constructions il est demandé la réalisation de places de sur la Planche 2 du règlement graphique, les voiries réalisées dans le cadre d’une
stationnement permettant de satisfaire les besoins des autorisation de lotir ou de construire doivent être aménagées pour permettre une
employés et/ou des clients et/ou des usagers.
Les accès carrossables à créer doivent être localisés et aménagés en tenant compte des
éléments suivants : Article 8 – Desserte par les réseaux
̵ la topographie et la morphologie des lieux dans lesquels s’insère la
construction ou l’opération d’aménagement ; 8.1 Alimentation en eau potable
̵ la préservation de la sécurité des personnes qui est appréciée au regard de la
position des accès et de leur configuration (assurer une visibilité suffisante), Toute construction ou installation nouvelle nécessitant un point d’eau potable doit être
et également de la nature des voies de desserte, du type de trafic et de son raccordée au réseau public de distribution d’eau potable sauf pour un usage privé et à
intensité ; condition de disposer d’une source d’eau contrôlée, déclarée et éventuellement d’un
̵ le type de trafic généré par la construction (fréquence journalière, nombre et système de traitement conforme aux règles sanitaires.
nature des véhicules), en cherchant à réduire leur impact sur la fluidité de la Le raccordement au réseau public se réalise par un branchement sous pression ayant
circulation des voies de desserte et en mutualisant les accès ; des caractéristiques suffisantes à satisfaire les besoins des usagers conformément au
̵ les conditions d’entrée et de sortie des véhicules sur le terrain, qui devront règlement de service Eau Potable en vigueur et annexé au PLU.
être situées le plus loin possible des carrefours. Les aménagements réalisés en équipement propre pour l’alimentation de collectif ou
̵ les conditions d’entrée et de sortie des véhicules sur le terrain, sans avoir à de lotissement doivent satisfaire aux prescriptions de la Métropole pour leur
effectuer de manœuvre sur la voirie.
Conformément au code de l’urbanisme, un projet peut être refusé ou assorti de Article 1 – Interdiction et limitation de certains usages et affectation
prescriptions s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique
des sols, constructions et activités
du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son
implantation à proximité d’autres installations.
En outre, afin de protéger les biens et les personnes, les occupations et utilisations du 1.1 Usages et affectations des sols, types d’activités, destinations et
sol sont soumises, le cas échéant, aux dispositions particulières fixées ci-après. Au sein sous-destinations interdits
du PLU ce sont les dispositions réglementaires les plus contraignantes qui s’imposent
au projet.
En secteur d’aléa fort, moyen et faible
6.A Secteurs couverts par une Servitude d’Utilité Publique (SUP) Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol sauf celles visées à l’article
1.2 y compris les sous-sols.
6.A.1 Plan d’Exposition aux Risques (PER)
1.2 Types d’activités, destinations et sous-destinations autorisés sous
L'enveloppe globale des aléas des plans d’exposition aux risques sont identifiés au
conditions
règlement graphique – Planche 3. Les dispositions réglementaires afférentes sont celles
du document PER correspondant et figurant au sein des Annexes du PLU (Tome 1). Sur En secteur d’aléa fort et moyen
l’ensemble des secteurs du territoire concernés il convient de respecter le règlement
du PER en sus du règlement du PLU, tout en sachant que la règle la plus contraignante Peuvent être autorisés :
s’impose alors au projet. ̵ Les ouvrages, travaux et aménagements de lutte contre les inondations,
légalement autorisés.
̵ La reconstruction après sinistre (sauf si le sinistre est dû à une inondation) à
6.A.2 Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) condition que l’emprise au sol ne soit pas augmentée, intégrant un
rehaussement de la cote plancher par rapport au terrain naturel de 80 cm
En cas de PPRI approuvés pour un aléa moyen et 1,3 m pour un aléa fort.
̵ L’extension, une seule fois à compter de la date d’approbation du PLU, de 20
L'enveloppe globale des aléas des plans de prévention des risques d’inondation m² maximum de la surface du plancher des constructions existantes à usage
approuvés sont identifiés au règlement graphique – Planche 3. Les dispositions d’habitation, dès lors qu’elle n’augmente pas le nombre de logements et
réglementaires afférentes sont celles du PPRI correspondant et figurant au sein des qu’elle intègre un rehaussement de la cote plancher par rapport au terrain
Annexes du PLU (Tome 1). Sur l’ensemble des secteurs du territoire concernés, il naturel de 80 cm pour un aléa moyen et 1,3 m pour un aléa fort.
convient de respecter le règlement du PPRI en sus du règlement du PLU, tout en ̵ L’aménagement de combles ou la création d’un nouvel étage des
sachant que la règle la plus contraignante s’impose alors au projet. constructions existantes à usage d’habitation dès lors qu’il n’augmente pas le
nombre de logements.
̵ Les changements de destination à condition qu’ils n’aient pas pour effet
d’exposer davantage de personnes au risque d’inondation.
6.F Risque falaise Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seules sont
autorisées :
6.F.1 Zone de risques ̵ les ouvertures et exploitations de carrières, uniquement pour l’extraction de
matériaux, à la condition que les constructions et installations à usage de
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont traitement des matériaux demeurent interdites.
autorisés :
̵ l'aménagement de comble et de sous-sol, à condition de ne pas créer de
Commune de Canteleu
nouveaux logements ou d'augmenter la capacité d'un établissement recevant
du public (ERP) ;
Au sein des secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, seuls sont
̵ la création de murs et ouvrages visant à se protéger des chutes et projections
autorisés :
de pierres ;
̵ La réhabilitation des constructions existantes à condition qu'il n'y ait pas
̵ les extensions mesurées en éloignement de la falaise (construction initiale
d'augmentation du nombre de logements ;
entre la falaise et l'extension) en matériaux maçonnés ;
̵ Les extensions mesurées et les annexes à l'habitation pour lesquelles l'emprise
̵ les équipements d'intérêt général ne nécessitant pas de présence humaine
au sol et la surface de plancher seront limitées à 20 m² ;
(transformateurs, antennes, parc photovoltaïque....) ;
̵ les structures légères de mise en abris de matériaux stockés et du bétail ; ̵ La reconstruction après sinistre si l'origine du sinistre n'est pas liée à
l'éboulement des falaises ;
̵ les travaux de mise aux normes pouvant entraîner des extensions mesurées ;
̵ Les voiries et les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des
̵ les travaux de réaménagement et changements de destination au sein de
services publics ;
l’enveloppe bâtie ne visant pas à créer de nouveaux logements.
̵ Les changements d'affectation, à condition qu'ils n'aient pas pour effet
d'augmenter le nombre de logement ;
6.F.2 Zone de risque avec étude spécifique ̵ Les exhaussements
Les secteurs identifiés au règlement graphique – Planche 3, sont détaillés en annexe du
règlement graphique (pièce 4.2.4.5)
L'enveloppe globale des aléas des plans de prévention des risques technologiques
approuvés sont identifiés au règlement graphique – Planche 3. Les dispositions
réglementaires afférentes sont celles du PPRT correspondant et figurant au sein des
Annexes du PLU (Tome 1). Sur l’ensemble des secteurs du territoire concernés, il
convient de respecter le règlement du PPRT en sus du règlement du PLU, tout en
sachant que la règle la plus contraignante s’impose alors au projet.
Les informations relatives au SIS figure au sein des Annexes du PLU (Tome 2 «
Périmètres divers »).
Les projets de construction et de lotissement prévus dans un SIS doivent faire l'objet
d'une étude des sols afin d’établir les mesures de gestion de la pollution à mettre en
œuvre pour assurer la compatibilité entre l'usage futur et l'état des sols.
Les établissements ICPE Seveso seuil bas sont identifiés au règlement graphique –
Planche 3. Les différentes zones de danger et les dispositions réglementaires afférentes
sont celles des fiches communales correspondantes et figurant au sein des annexes du