HG Expo
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EXPOSE DE GEOGRAPHIE
NOM DU PROFESSEUR :
M. OUATTARA
PRESENTE PAR :
.DIABATE TCHIMA
.LONZO EVA
.CISSE RACHIDA
.ZAKO CINDY
.KAUBOU CHRIS
SOMMAIRE
I-Introduction………………………………………………………………….p.3
IV-Conclusion……………………………………….…………………………p.8
I-Introduction
Dès les premières années de l’indépendance de la côte d’ivoire, les autorités politiques ont
marquée un intérêt particulier pour le développement. Cette ambition de développement
s’inscrit dans un contexte d’état postcolonial voulant prendre en main les reines de son
épanouissement culturel, économique, politique, social etc.… Dans cet élan, les dirigeants
vont mener des actions en usant d’un certain nombre de systèmes qui seront qualifiés de
programmes de développement intégrés. Ces programmes dans leur application conduirons
la côte d’ivoire à ce qui sera qualifié de ‘’miracle économique’’. Il est important de notifier
que ces programmes dans leur mise en place partent de 1960 à nos jours.
II-L’EVOLUTION DE LA PLANIFICATION
Dans le courant de la période qui part de 1976 à 1980, un second plan quinquennal sera
adopté dans l’élan du développement de la côte d’ivoire. C’est dans ce deuxième
programme quinquennal 1976-1980 que fut posée véritablement la problématique de
l’aménagement du territoire dans le processus de développement de la côte d’ivoire. Ainsi
ce vaste programme d’aménagement oriente ses efforts vers les objectifs suivants :
- Une meilleure réponse aux aspirations des populations
- La mise en valeur de l’ensemble du territoire
- La participation des populations aux processus de développement
- Protection de l’environnement et préservation des ressources naturelles, notamment
forestières, hydrauliques et faunistiques. Divers formes d’action sont menées dans cette
période. C’est le cas des programmes sanitaires. Pour la réduction de la mortalité prénatale
et infantile, les moyens ci-dessous seront retenus :
- Le programme d’éducation sanitaire et nutritionnelle devait permettre d’éviter les
pratiques nutritionnelles erronée, notamment au moment du sevrage et de faire suivre à
toutes les mères un certains nombre de règle d’hygiène au moment de la grossesse ou de
l’accouchement et aux enfants dans les périodes qui suivent leur naissance jusqu’à l’âge de
cinq ans.
- Le programme de protection maternelle et infantile mené dans le cadre des PMI des
maternités rurales sera envisagé. En cela il sera question de l’accroissement de la
surveillance médicale des futures mères, la surveillance des nourrissons ou de l’enfant d’âge
préscolaire.
- Des campagnes de vaccination notamment en ce qui concerne la rougeole et la rubéole
afin que toute les filles de 13 ans puissent être vaccinées de même que le plus grand nombre
d’enfant quelque soit leur sexe.
Pour pallier les nuisances environnementales, il sera question de l’entrée en service de la
commission nationale de l’environnement. La réduction des pollutions et des nuisances sera
recherchée par le biais de la mise en place du programme d’assainissement d’Abidjan et
autres centres urbains. Pour Abidjan, il est question de l’éradication des eaux de surface et
les risque de pollution des nappes phréatiques. En ce qui concerne les villes de l’intérieur, il
est question des conditions d’hygiène de l’habitat individuel et un énorme équipement
collectif tant pour les eaux usées que pour les eaux pluviales qui dégradent l’environnement.
En matière de télécommunication nationale, les objectifs dans le plan 1976- 1980 consistent
à améliorer la qualité du service téléphonique : satisfaire les demandes téléphoniques et
favoriser la pénétration du téléphone au sein des populations afin d’accroitre et améliorer la
maintenance. Il faut aussi noter que dans le programme de développement de la côte
d’ivoire, le gouvernement n’a pas mis en marge la recherche scientifique. Cette volonté s’est
traduite par la définition du plan quinquennal 1976-1980 d’une politique de recherche
scientifique qui a progressivement étendu sa tutelle sur la quasi-totalité des organismes de
recherche existants en côte d’ivoire. Cette politique, vigoureuse prise et amplifiée dans le
plan quinquennal de développement 1981-1985, est poursuivie de nos jours. En vue de
donner à la politique d’ivoirisation la vigueur et la cohérence nécessaire, il est proposé de
créer une commission nationale d’ivoirisation directement placé sous l’autorité du président
de la république Mr Félix Houphouët Boigny. L’objectif de ce plan 1976-1980 en matière
d’ivoirisation consiste à assurer l’insertion des jeunes en milieu rural, contribuer à
l’aménagement du territoire et à l’équilibre des comptes extérieurs, enfin le développement
de la coopération industrielle avec les autres pays de l’Afrique
S’agissant particulièrement de l’ivoirisation de l’appareil industriel, l’objectif est d’amoindrir
le sous-emploi des nationaux, à augmenter leurs revenus, atténuer leur dépendance vis-à-vis
de l’étranger et enfin diminuer les coûts salariaux en général.
Dans des villes comme Abidjan, Yamoussoukro, Daloa, Korhogo, Bouaké, les grandes
artères ont fière allure. La voirie a fait peau neuve. Et conduire redevient un plaisir pour de
nombreux automobilistes.
À titre de rappel, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau routier de 82 612 km, dont 7 500 km
bitumés. Et en termes d’entretien, plus de 22 000 km sont traités chaque année.
Loin de se satisfaire des progrès réalisés dans le secteur, le gouvernement poursuit les
investissements pour rapprocher les régions et les populations, faciliter les échanges et
accroître la compétitivité de l’économie.
En Côte d’Ivoire, une vingtaine de ponts et échangeurs ont été construits à hauteur de 270
milliards de FCFA. À Béoumi, Bettié, Jacqueville, Dioulatiédougou, Koulikoro, etc. des ponts,
instruments de désenclavement, symboles de renaissance, se dressent fièrement. Ces
régions, grâce à ces infrastructures, peuvent penser et planifier leur développement.
À Béoumi, le pont relie désormais le Centre, l’Ouest et le Nord du pays. À Bettié, les heures
interminables à attendre le bac pour traverser le fleuve Comoé sont un lointain souvenir.
Transporteurs, agriculteurs et commerçants ont retrouvé une liberté de mouvement qui
facilite leurs activités. Les ponts ont fortement réduit le temps de déplacement des
personnes et des biens et contribué à la réduction du coût de la vie. Ils facilitent l’écoulement
des produits agricoles et offrent un meilleur accès aux services sociaux (centres de santé,
écoles, etc.).
III-Conclusion
Depuis 1960, le développement économique de la cote d’ivoire s’est réalisé suivant des
plans quinquennaux qui mettent un accent sur l’aménagement du territoire. Cette politique
sera appuyée par l’organisation du système des fêtes tournantes et avait pour but de réduire
les disparités régionales.