Corrige DCG Mai 2023 Ue2 VF
Corrige DCG Mai 2023 Ue2 VF
Corrige DCG Mai 2023 Ue2 VF
Analyse des sujets DCG UE2 Programme et statistiques de l’UE2 Corrigé DCG 2022 UE2
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Applications ou cas
pratiques dédiés
+ corrigés inclus
et commentaires.
+ les ouvr
ages de ré
et d’entra vision
înement
Avertissement
Conseil :
E2
U
G
C
/D
c om
e.
l in
on
a-
pt
om
.c
w
w
w
//
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tp
ht
E2
renvoi au manuel Foucher DCG 2 - droit des
sociétés et groupements d’affaires
U
(parution juillet 2022). Le numéro de page
G
est indiqué pour faciliter vos révisions.
C
Ce pictogramme précise le pourcentage de
/D
sujets du DCG, depuis 2014, qui incluent
une question portant sur cette partie du
om
programme (voir ici pour plus de détails).
c
e.
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.c
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ht
E2
U
G
1.1 EN VOUS APPUYANT SUR LE DOCUMENT 1, APPRÉCIER SI RÉMI LE QUINTREC
10%
PEUT OBTENIR LA DÉSIGNATION D’UN EXPERT SUR LA GESTION DE LA SOCIÉTÉ.
C
/D
Règle de droit :
Les associés des sociétés par actions et des SARL peuvent
om
demander en justice la désignation d’un expert de gestion. Cette
demande constitue un moyen de pression.
c
[...] L’expertise est limitée à une ou plusieurs opérations de
Page 110
e.
gestion déterminées et peut être demandée en justice par des
associés représentant 10% du capital dans les SARL.
l in
on
Application :
a-
Rémi LE QUINTREC détient 800 parts sur 5 000, soit 16% du capital. Il peut donc obtenir la
pt
désignation d’un expert sur la gestion de la société, dans la mesure où cette demande est
om
E2
U
Règle de droit :
Sont qualifiées de conventions réglementées les conventions
G
conclues [...] entre la SARL et une société dont un associé
C
indéfiniment responsable ou dont un dirigeant (gérant,
administrateur, directeur général, membre du directoire ou
/D
membre du conseil de surveillance) est simultanément gérant ou
associé de la SARL.
om
Page 274
[...] Un simple contrôle a posteriori : hypothèse d’une SARL dotée
d’un CAC ou dont le gérant est associé : il n’y a pas d’autorisation
c
préalable. Le gérant conclut la convention, elle produira donc ses
e.
effets même si le gérant ne respecte pas chacune des étapes de
in
la procédure décrite ci-dessous, y compris d’ailleurs en cas de
défaut d’approbation ultérieure.
l
on
majorité) ;
● effets de la décision des associés sur la convention : quelle
ht
E2
U
G
Application :
C
● L’opération ne semble pas avoir été conclue dans des conditions normales, le sujet
/D
précisant qu’elles semblent être « moins intéressantes que celles habituellement
om
pratiquées sur ce marché » ;
● Elle a lieu entre la SARL et une société dont un dirigeant, membre du conseil
d’administration, est simultanément associé de la SARL ;
c
● Pour conclure sans risque le contrat, la procédure de contrôle a posteriori des
e.
conventions réglementées doit s’appliquer : rédaction d’un rapport spécial par le
in
gérant, information des associés, et vote en assemblée générale.
l
on
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w
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ht
E2
Règle de droit :
U
Qu'en se déterminant ainsi, par des motifs impropres à exclure
G
Document 2 que cette décision ait été prise contrairement à l'intérêt social et
C
dans l'unique but de favoriser les intérêts des deux associés
cogérants, dès lors que les consorts P... faisaient valoir que la
/D
rémunération moyenne par gérant était passée de 28 000€ à près
de 105 000€ après le décès de M... P..., que le résultat net
om
comptable était passé de 164 374€ à 375€, sans politique
d'investissement corrélative et en mettant fin à la politique
habituelle de distribution d'importants dividendes qui s'élevaient
c
à près de 165 000€ pour l'exercice précédent, la cour d'appel n'a
e.
pas donné de base légale à sa décision.
l in
on
Page 260
Remarque
La détermination de la rémunération n’est pas une convention
.c
majoritaire).
ht
E2
du gérant, et ce même si la rémunération est en soi raisonnable.
U
Ici, la société « commence à enregistrer des pertes ». On peut donc penser qu’une
G
augmentation de sa rémunération pourrait être considérée comme contraire à l’intérêt social,
et contestée par les associés.
C
/D
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e.
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ht
E2
30% 2.1. JUSTIFIER LA PERTINENCE DU MANDAT AD HOC DANS CETTE SITUATION.
U
G
Règle de droit :
C
La désignation du mandataire
/D
À la demande du débiteur (l’entrepreneur individuel ou le
représentant de la personne morale) s’il n’est pas en cessation
om
de paiements, le président du tribunal (tribunal de commerce
pour les entreprises commerciales ou artisanales, tribunal
judiciaire dans les autres cas) peut désigner un mandataire ad
c
Page 126
hoc (article L. 611-3 du Code de commerce).
e.
Cette désignation est confidentielle : les représentants du
personnel n’ont pas à en être informés (à l’inverse du CAC). De
in
plus, toute personne ayant connaissance de la procédure est
l
tenue de ne rien en révéler (article L. 611-15 du Code de
on
commerce).
a-
2 La mission du mandataire
La mission du mandataire, ainsi que sa durée et sa rémunération,
pt
Application :
w
Les difficultés financières rencontrées par la société entrent dans le champ de compétences
w
d’un mandataire ad hoc, qui peut aider l’entreprise pour des problèmes de toute nature.
w
//
Par ailleurs, à ce stade, rien n’indique que la société soit en cessation de paiement : ses
s:
Enfin, la volonté de discrétion affichée par Patrick Vertou est totalement compatible avec le
mandat ad hoc, procédure confidentielle.
Le recours à une procédure de mandat ad hoc semble donc tout à fait justifié.
E2
U
Règle de droit :
L’état de cessation de paiements se définit comme étant la
G
situation financière d’une entreprise dont l’actif disponible (qui
C
peut être utilisé immédiatement) ne suffit plus à régler le passif
exigible (dont les créanciers peuvent donc exiger le paiement).
/D
om
Page 123
c
Application :
e.
in
Selon le document 3, la société ne peut faire face aux prochaines échéances d’emprunts.
l
« Aucune entrée d’argent n’est prévue », alors que les fonds (actif disponible) s’élèvent à 13
on
500€ pour un montant dû de 33 000€. Par ailleurs, le caractère exigible de ce passif est
confirmé par le mail de la banque qui attend bien « le remboursement des échéances à la
a-
date prévue ». La situation de cessation des paiements est donc bien caractérisée.
pt
om
.c
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w
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//
s:
tp
ht
E2
Règle de droit :
U
En cas d’accord, le président du tribunal le constate et lui donne
G
force exécutoire, ce qui met fin à la mission du conciliateur.
C
L’accord obtenu n’est pas soumis à publicité. Cependant le
débiteur peut demander l’homologation de l’accord, ce qui le
/D
rend public (article L. 611-8 du Code de commerce).
om
Page 127
c
e.
Le jugement d'homologation - qui ne reprend pas les termes de
in
Mémento Sociétés l'accord mais mentionne les garanties et privilèges constitués
l
commerciales 2023, pour en assurer l'exécution et précise les montants garantis par
on
E2
pas (art. L 611-11) [...] aux personnes ayant procédé à un apport
ou à une fourniture de biens ou de services si l'accord amiable
n'a fait l'objet que d'une constatation judiciaire.
U
G
Application :
C
/D
L’homologation de l’accord, qui n’est pas obligatoire, mentionne les garanties et privilèges
constitués et précise les montants garantis par le privilège de conciliation. Il est déposé au
om
greffe du tribunal de commerce, et le greffier procède ensuite aux formalités de publicité :
insertion au Bodacc et publication d'un avis dans un support d'annonces légales.
c
L’homologation de cet accord permet à la banque de bénéficier du privilège de « new money
e.
». Dans le cas où la société ferait par la suite l’objet d’une procédure de sauvegarde, de
in
redressement ou de liquidation judiciaire, la banque serait en effet payée à hauteur du
montant de l'apport avant toutes les autres créances à l'exception notamment de certaines
l
on
E2
U
G
C
3.1. EXPLIQUER À PAUL LE QUINTREC LA PROCÉDURE QU’IL DOIT SUIVRE POUR
30% EFFECTUER SON APPORT. PRÉSENTER LES RISQUES QU’IL ENCOURT S’IL NE RESPECTE
/D
PAS CETTE PROCÉDURE.
c om
Règle de droit :
e.
Régime légal de la communauté réduite aux acquêts
Régimes issus d’un contrat de mariage
in
● il n’a pas été établi de contrat de mariage
l
● les biens propres sont les biens appartenant aux époux
on
Page 49 et 50
(ex. : vêtements)
● les biens communs sont les biens acquis pendant le
pt
En cas d’apport d’un bien commun à une SNC, à une SARL, à une
SCS ou à une société civile, il faudra en aviser le conjoint. Si celui-
w
Le plan d’épargne ayant été constitué par Paul Le Quintrec et son mari, il s’agit, sous le régime
légal de la communauté des biens réduite aux acquêts, d’un bien commun.
E2
M. Le Quintrec doit donc aviser le conjoint de son intention d’apporter un bien commun. Le
conjoint a alors la possibilité de notifier à la société son intention d’être personnellement
U
associé.
G
Si cette procédure n’est pas respectée, M. Le Quintrec prend le risque que son mari demande
C
l’annulation de l’apport dans les 2 ans de la découverte de cette opération ou de la dissolution
/D
éventuelle de la communauté.
c om
e.
l in
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a-
pt
om
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w
w
//
s:
tp
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E2
U
G
Quelle que soient les modalités de l’augmentation du capital, les
C
apporteurs qui ne sont pas associés doivent être obligatoirement
agréés.
/D
Si l’apporteur est le conjoint, l’ascendant ou le descendant d’un
associé, l’agrément n’est pas nécessaire, sauf clause statutaire
om
contraire.
Page 277
c
Proposition de clause d’agrément : e.
l in
« Les parts sociales sont librement cessibles entre associés. Dans tous les autres cas, y compris
on
dans le cas de cession envisagée au profit du conjoint, d’un ascendant ou d’un descendant du
cédant, les parts sociales ne peuvent être cédées, à titre onéreux ou à titre gratuit, qu'avec le
a-
consentement de la majorité des associés représentant au moins la moitié des parts sociales.
pt
»
om
.c
w
w
w
//
s:
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ht
E2
Règle de droit :
U
Entre la naissance de la société marquée par la signature des
G
statuts et l’attribution de la personnalité morale conférée par
C
l’immatriculation, des actes peuvent être passés. Ils sont qualifiés
d’actes externes à condition :
/D
● qu’ils aient été pris pour le compte de la société en
formation ;
om
Page 90
● et dans son intérêt : l’avenir de la société ne doit pas être
compromis par des engagements conclus, peut-être
inconsidérément, par certains fondateurs. Ne serait pas
c
reprise la créance née d’une condamnation du fait d’une
e.
concurrence déloyale des fondateurs.
in
Les effets de la reprise.
l
on
Les règles figurant aux articles 1843 du Code civil et L. 210-6 al. 2
du Code de commerce prévoient les modalités de la reprise de
a-
rétroactive de débiteur.
Le mandat donné par les futurs associés à Paul Le Quintrec est très général : « tout acte
nécessaire à la création de la société « Bio Tech » et à la mise en oeuvre de sa future activité
». Or pour être valable, un mandat doit préciser la ou les opérations concernée(s). En l’état,
E2
les actes ne seront donc pas repris automatiquement mais devront faire l’objet d’une
délibération spéciale des associés.
U
G
C
/D
c om
e.
l in
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a-
pt
om
.c
w
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w
//
s:
tp
ht
E2
Règle de droit :
U
Il peut arriver que la société ne soit plus considérée comme une
G
société en formation mais comme une société créée de fait (Cass.
C
com. 9 novembre 1987). L’enjeu est important pour le créancier
qui parviendra à prouver l’existence d’une société créée de fait :
/D
il n’aura pas à se contenter du débiteur initial, il aura alors la
possibilité de se retourner contre tous les associés de la société
om
Page 92
créée de fait, responsables indéfiniment et solidairement si
l’objet de la société est commercial [...].
c
Peu importe que les associés aient été initialement engagés dans
e.
un processus de création d’une société dans laquelle leur
responsabilité aurait été limitée. Le créancier devra rapporter la
in
preuve de ce que les parties avaient bien changé d’optique, à
l
savoir qu’une société créée de fait avait succédé à la société en
on
formation.
a-
Application :
w
responsabilité des associés serait alors engagée de façon indéfinie et solidaire, ce qui ne
s:
correspond pas au projet des fondateurs (qui, en envisageant la SARL, limitaient leur
responsabilité).
tp
ht
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G
C
/D
c om
e.
l in
on
a-
Les ouvrages
d’entraînement intensif
au format des épreuves