2nde HistoireDesArts CoursAnnee ExtraitDeCours 2019
2nde HistoireDesArts CoursAnnee ExtraitDeCours 2019
2nde HistoireDesArts CoursAnnee ExtraitDeCours 2019
SÉQUENCE 1
La Grèce classique aux Vème et IVème siècles
Extrait de cours
av. JC
- Objectifs :
• Reconnaître les différents objets d’art
• Connaître le vocabulaire technique
• Savoir lire un plan d’architecture
- Fiches informatives :
Cinq fiches informatives vous sont proposées :
Fiche 1 : Présentation géographique et historique de la Grèce
Fiche 2 : L’architecture religieuse
Fiche 3 : L’architecture civile
Fiche 4 : La sculpture
Fiche 5 : La peinture
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Cette dernière domine l’Attique et le monde égéen grâce à La Ligue de Délos (477 av. JC), union de toutes les
cités grecques, afin de mettre fin à l’oppression perse sur le monde grec. Grâce à cette ligue, Athènes crée
en Égée un immense et riche empire puisque les autres cités soumises lui paient un tribut (contribution
financière). Cette hégémonie athénienne prend fin avec la Guerre du Péloponnèse en 404 av. JC qui voit
Extrait de cours
s’opposer Athènes et Sparte (Lacédémone). La victoire de Sparte lui permet de dominer à son tour la Grèce
et les cités d’Asie Mineure durant une grande partie du IVème siècle jusqu’à la bataille de Leuctres en Béotie
en 371 av. JC. Sparte est vaincue et Thèbes prend la relève de la domination du monde grec.
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• Le chapiteau : il est formé de l’échine qui est surmontée par une section
carrée, l’abaque.
2. L’ordre ionique
Au VIème siècle av. JC., dans les cités grecques orientales, les îles et les
côtes de l’Asie Mineure, le temple grec se développe avec le style ionique.
Ce style se caractérise par :
• Une colonne au fût svelte et léger avec des filets qui ne forment
pas d’arêtes vives. Les colonnes reposent sur une base de forme
variable.
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3. L’ordre corinthien
Cet ordre architectural apparait vers 380 av. JC. Il est utilisé comme ordre des
colonnes à l’intérieur des temples.
• La base adoptée par l'ordre corinthien est généralement la base
Extrait de cours
ionique-attique.
Les temples
Les temples sont des édifices isolés, construits afin d’être contemplé de loin et placé dans un environnement
naturel. La forme extérieure d’un temple est de plan rectangulaire avec un toit à deux versants. L’élément
qui le caractérise de l’extérieur est la colonnade qui entoure tout l’édifice, masquant les murs de l’enceinte
sacrée interne, le sékos. Cette colonnade est appelée péristyle.
Sur les façades, avant et arrière, le triangle délimité par les pentes du toit s’appelle le fronton. Il est souvent
orné de sculptures. Le temple est toujours orienté, sa façade d’entrée est toujours tournée vers l’Est afin que
les premiers rayons du soleil pénètre dans le naos. La partie fermée du temple (le sékos) comporte en son
cœur le naos, qui abrite la statue de la divinité. Derrière le naos se trouve parfois un adyton. Lorsque le
temple est plus vaste, le naos est précédé d'un pronaos qui sert d'entrée, et derrière le naos se trouve une
pièce appelée l'opisthodome.
On distingue le temple périptère qui est entouré de colonnes sur chacun de ses côtés des autres types de
temple généralement plus modestes. Les temples sont également classés en fonction du nombre de leurs
colonnes en façade : un temple est dit tétrastyle (quatre colonnes), hexastyle (six), décastyle (dix), ou
dodécastyle (douze).
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http://www.gallimard-jeunesse.fr/encyclopedia-grece
Le Parthénon est un bâtiment dorique, périptère, amphiprostyle et octostyle, construit sur un stylobate
à trois degrés. Le temple comporte 8 colonnes (et non 6) sur les façades et de 17 sur les parties latérales,
soit un total de 46 colonnes, chacune composée de 10 à 12 tambours à 20 cannelures formant les fûts des
colonnes doriques.
L’intérieur est surélevé de deux degrés. Il est amphiprostyle, c'est-à-dire que sa colonnade est limitée au
pronaos et à l’opisthodome qui sont hexastyles (6 colonnes). Le naos, large de 9,815 m, est entouré d'une
colonnade faisant un retour derrière la statue de la déesse Athéna. Le pronaos (vestibule d'entrée dans le
naos) et l'opisthodome (symétrique, à l'arrière du pronaos) sont fortement réduits pour ménager de la
place. L'opisthodome ouvre sur une quatrième pièce assez rare dans les monuments grecs de l'époque
classique : le Parthénos (qui donne son nom à l'édifice) où est entreposé le trésor de la cité et celui de la
Ligue de Délos.
Vidéo : Le Parthénon
www.youtube.com/watch?v=uafAY9PMYw8
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www. wikipedia.org/wiki/Temple_of_Athena_Nike
C’est un temple ionique doté sur ses petits côtés de portiques à 4 colonnes chacun. ll s’élève sur une plate-
forme à quatre degrés qui le réhausse. Il renferme un petit naos (ou cella) dont la porte principale était
encadrée de pilastres (un support rectangulaire terminé par une base et par un chapiteau qui est encastré
dans un mur en guise de décoration).
L’Acropole d’Athènes
C’est un plateau rochaux situé au centre de la ville d’Athènes qui sert de sanctuaire pour abriter
les temples dédiés à la déesse Athéna depuis le Xème siècle. Mais au Vème siècle, Périclès (v.495-v.429 av.
JC), grand stratège et politicien athénien, prévoit d’aménager ce sanctuaire afin de montrer la puissance
athénienne dont la force réside dans sa maitrise de la mer et la Ligue de Délos. Le plan d’ensemble est
supervisé par l’architecte et sculpteur Phidias L’entrée
de l’Acropole se faisait par des portes monumentales où
se mêlent ordre dorique et ionique, ce sont les Propylées
(437 av. JC).
Cette grande entrée consistait en un portique à 6
colonnes couronné d’un fronton, flanqué par des ailes
symétriques. Le portique frontal donnait sur un corridor
bordé de chaque côté par un portique de style ionique
couvert par un toit de marbre décoré de poutres et de
caissons ornés d’étoiles sur un fond bleu. Un dernier
portique de 6 colonnes marquait la fin du corridor.
www.larousse.fr/encyclopedie/images/Acropole_dAthènes/1014365
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www.wikipedia.org/wiki/Érechthéion
Dans l'ensemble, c'est un temple rectangulaire divisé en deux sanctuaires de niveaux différents et flanquée
de trois portiques inégaux. Le portique nord était constitué de 4 colonnes ioniques. Sa façade Est, celle du
naos d'Athéna Polias, est précédée d'un pronaos et de colonnes doriques in antis.
Le portique sud ou portique des Caryatides, devait être une sorte de tribune ou loggia. On y trouve les 6
fameuses statues de jeunes filles, aux longues tuniques ioniennes, qui se dressent en forme de colonnes.
Il y en a quatre sur la façade et une de chaque côté.
www. wikipedia.org/wiki/Tholos
Il se compose d’une colonnade dorique circulaire à l’extérieur (20 colonnes). Elle entoure une chambre
circulaire en pierre où étaient accolées des colonnes corinthiennes.
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Les trois quartiers résidentiels sont des d’îlots dont les rues se
coupent à angle droit (zone en vert). Les trois îlots sont séparés
par des zones de bâtiments religieux et publics (zone en violet).
Dans une cité comme à Athènes, le cœur dynamique est l’agora. Elle est le centre de réunion et de rencontre
et elle accueille le feu sacré de la cité qui ne doit jamais s’éteindre. À l’époque classique, l’Agora d’Athènes
était bordée par deux portiques simples (stoai) à l’ombre desquels on discutait et rendait la justice. Les stoai
abritaient l’activité commerciale de la cité. Ces portiques étaient décorés et construits de la même façon
qu’un temple. Les stoai athéniennes étaient ornées de peintures murales. Proche de l’agora se trouve les
édifices des assemblées et du pouvoir : le prytanée (assemblée municipale) et le bouleutérion (conseil de
l’assemblée des citoyens).
Le théâtre
Les célébrations en l’honneur de Dionysos et ses joyeuses processions sont à l’origine des festivités théâtrales
de l’époque archaïque et classique. Lors des fêtes du Dieu du Vin et du Théâtre de grandes représentations
de tragédies et de comédies se faisaient au sein du théâtre. D’autres théâtres ont été construits en l’honneur
d’autres dieu comme Asclépios ou Apollon.
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http://docplayer.fr/84521376-Synthese-histoire-du-theatre.html
http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/spc/file/ressources www.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire
Le theatron est appuyé à flanc de colline. L’orchestra circulaire est entouré d’un mur bas. La scène
comportait deux niveaux et une espèce de balcon à l’avant, le proskenion, séparé de l’orchestre par deux
allées permettant l’accès au théâtre proprement dit.
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Fiche 4 : La sculpture
À l’époque classique, il faut distinguer deux formes de sculptures, celles qui ornent les frontons et les frises
des temples et autres édifices, et celles en ronde-bosse qui sont des œuvres libérées de tout support et qui
ont un style bien déterminé dont l’évolution est constante entre le Vème et le IVème siècle.
Extrait de cours
Dans la sculpture grecque dite classique, la figure humaine est prépondérante dans les représentations. Elle
se caractérise par une représentation réaliste de l'anatomie humaine mais idéalisée dans les expressions de
grâce et de majesté. Les œuvres ont une grande liberté de mouvement que peut amplifier des drapés. La
figure humaine est animée par la position des jambes et le déhanchement du corps avec l’utilisation du
contrapposto (l'une des jambes porte le poids du corps, l'autre est libre et légèrement fléchie) et le chiasme
(principe d'inverser la ligne du bassin et la ligne des épaules).
Les sculptures à l’époque classique sont réalisées en marbre pour les bas-reliefs (sculptures liées à fond uni
auquel elles tiennent mais qui se détachent faiblement) ou hauts-reliefs (sculptures quasiment traitées en
ronde-bosse mais qui est toujours attenante à un fond d’architecture) des frises et en bronze ou marbre
(alliage de cuivre et d’étain avec aussi du plomb et du zinc) pour les rondes-bosses. La technique du bronze
au Vème siècle est mieux maîtrisée : on utilise la fonte creuse. Cependant, la plupart des sculptures en bronze
grecques ont disparu, il ne nous reste pour juger de leur valeur que les copies romaines en marbre.
Bas-relief Haut-relief
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Iconographie : Ce groupe de sculpture en ronde-bosse représente le combat entre les Centaures et les
Lapithes, sous l'œil d'Apollon lors du mariage de Pirithoos.
Description : Le dieu Apollon (dieu du Soleil et des arts), figure centrale, semble au-dessus de la mêlée,
même s'il est venu à l'aide des Lapithes. Le côté droit, le mieux préservé, présente d'abord Hippodamie
agressée par Eurytion que Pirithoos s'apprête à frapper. Ensuite, un jeune homme est saisi par un centaure.
Plus loin, une femme Lapithe, le vêtement déchiré, se libère d'un centaure blessé par l'épée d'un Lapithe
agenouillé. L'angle est orné de deux figures féminines. Du côté gauche, Thésée (roi légendaire d’Athènes)
brandit sa hache pour frapper un centaure. Les scènes suivantes répondent à celles du côté droit.
Style : Apollon, au centre de l’œuvre, sert d’axe symétrique pour la composition. Chaque geste d’un côté
est repris de l’autre. Les sculptures sont toutes frontales, elles sont réalistes dans leurs anatomies et les
drapés. Les gestes sont mesurés, seuls les bras et les jambes sont en mouvement. Les torses restent
toujours droits. Le sculpteur a voulu distinguer chaque personnage par son âge. Il a représenté des
vieillards, des gens d’âge mur et des adolescents. Il a aussi voulu figurer des nuances psychologiques
comme la maîtrise de soi, l’angoisse et la douleur physique qui apparaissent sur des visages expressifs.
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Iconographie : On ne sait pas s’il représente Zeus avec son foudre ou Poséidon avec son trident.
Description : Le dieu est représenté nu et athlétique, symbole de puissance. Il est représenté au moment
où il va jeter son arme. Pour permettre un équilibre entre les bras et les jambes et donner une vision de
vraisemblance, le sculpteur a dû étirer les membres. Le pied gauche est plus allongé que le pied droit pour
permettre une meilleure stabilité de la statue.
Style : Les volumes musculaires sont précis, mais les lignes les représentants ne sont pas accentuées. Le
torse du Dieu est quasiment de face tandis que sa tête est de profil. Les jambes sont en mouvement
légèrement inclinées vers l’avant dans l’élan que donne les bras pour lancer la foudre ou le trident. Le
visage est grave, il exprime la maîtrise de soi. Le sculpteur a donné du réalisme à ce visage en traitant les
détails des cheveux et de la barbe.
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convergentes. Il détache et étage ses personnages afin de rendre compte d’une multitude d'individus
discernables par leur tunique, leur visage et leur place dans les cortèges notamment celui des Panathénées.
La plupart des œuvres sculptées dans les frontons et les frises sont généralement peintes avec des couleurs
assez vives comme le rouge, le bleu et le jaune
Extrait de cours
La querelle entre Athéna et Poséidon
Le fronton ouest du Parthénon, 438-432 av. JC
Matériau : Marbre du Pentélique
Taille du Fronton : H : 3,4 m au centre, L : 28,35 m, l : 0,90 m
Sculpteurs : Phidias et son atelier dont Agoracritos
Les sculptures du fronton ouest ont été enlevées au XIXème siècle, elles sont actuellement conservées au
British Museum de Londres.
Iconographie : Ce groupe de sculpture en ronde-bosse dépeint la querelle entre Athéna et Poséidon pour
l'honneur de l'attribution de la ville d’Athènes.
Style : Les figures sont sculptées dans un mouvement naturel, avec des corps pleins d'énergie qui jaillissent
des minces vêtements. La distinction entre les dieux et les humains est floue dans cette composition où se
mêlent idéalisme et naturalisme.
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Description : L’athlète est nu, il lève les bras comme pour porter
quelque chose. Il avance légèrement son pied gauche en avant, tandis
que le droit s’élève délicatement. Son visage est légèrement de profil,
ses yeux sont fuyants, sa chevelure courte est ceinturée par un
bandeau.
Style : Il représente un corps athlétique où le torse carré est composé de puissants muscles mis en
évidence. La composition du corps est basée sur un calcul mathématique : la hauteur de la tête est
répétée sept fois dans la hauteur totale du corps et elle est égale à la longueur du pied. La statue a un
équilibre parfait. Les épaules inclinées sont contrebalancées par le déhanchement du personnage. La
figure ondule par le jeu des positions des jambes, des hanches, des épaules et de la tête. La tête est traitée
de façon réaliste qui répond à un canon de beauté idéale masculine.
À partir des années 430 av. JC, une nouvelle tendance prend corps dans les sculptures
de l’Acropole notamment dans les bas-reliefs des frises de l’Érechthéion et du temple
de l’Athéna Niké. La figure féminine trouve une nouvelle expression, souple et
voluptueuse. Les deux sculpteurs Agoracritos et Callimaque excellent dans les
représentations de figures féminines précieuses et voluptueuses grâce aux effets de
drapés mouillés (les drapés colle aux corps comme s’ils étaient mouillés). Il accentue
les règles mises en place par Polyclète. Ils annoncent le nouveau style du IVème siècle
av. JC.
Nikè à la sandale, Marbre, Vers 420 av. JC, Athènes
Musée de l’Acropole www.wikipedia.org
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Le sculpteur Lysippe (v.390-v.305 av. JC) de Sicyone dans le Péloponnèse est essentiellement un bronzier. Il
est actif de 372 av. JC à 306 av. JC. Il reprend les calculs de proportions de Polyclète et les modifie. Il établit
un nouveau canon plus élancé du corps humain : la tête fait un huitième du corps au lieu d’un septième. Son
style est expressif et réaliste.
Iconographie : Le groupe représente quatre chevaux d’un quadrige (ce qui explique le harnais) qui sont
prêts à s’élancer pour une course de char.
Style : Les chevaux sont rendus avec un réalisme saisissant dans leur anatomie. Chaque cheval est différent
de l’autre, il a sa propre personnalité. L’’impatience est contenue dans l’expression des têtes et des pates
levées pour courir.
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Style : La frontalité du personnage n’est plus d’actualité. La figure se meut légèrement dans la troisième
dimension. La composition en profondeur est permise par l’axe oblique des jambes, de l’arrière droit vers
l’avant gauche, qui est équilibré par l’axe inverse du torse et du bras tendu, de l’arrière gauche vers l’avant
droit. Le passage d’un axe à l’autre sur l’abdomen est très habilement négocié par la discrétion de la
musculature et le drapé qui sollicite le regard. L’anatomie est très peu marquée et les traits du visage sont
doux. Le sujet est traité de façon idéalisée mais avec la proportion anatomique suit le canon de Lysippe.
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Matériau : ……………………….……………………….…………….………….……………………….……………………….……………………
Lieu d’exposition : ……………………….……………………….……………………….……………………….……………………….…………
Iconographie :
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Description :
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Style :
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Fiche 5 : La peinture
Dans la Grèce classique, la peinture est réalisée sur plusieurs supports les panneaux (bois ou toile), les murs
sous forme de fresque à tempéra, sur la sculpture et sur la céramique.
Extrait de cours
Les panneaux peints
Le géographe et écrivain grec Pausanias (v.115-v.180 ap. JC) décrit dans son ouvrage Description de la Grèce
la pinacothèque d’Athènes réalisée au Vème siècle av. JC sur l’Acropole afin d’exposer les panneaux peints des
meilleurs artistes.
Au Vème siècle, plusieurs grands peintres sont actifs dont Polygnote (v.470-v.440 av. JC) de Thasos, actif à
Athènes dans les années 460 av. JC. Il peint de grandes compositions sur panneaux de bois accrochés aux
murs, dont les figures sont expressives et l'espace plus flou. Pausanias décrit sa Prise de Troie à la Stoa
Poïkilè sur l’Agora d'Athènes et sa Descente aux enfers d'Ulysse à Delphes. Les œuvres de Mikon et de
Panainos (frère de Phidias) ornent aussi la Stoa. De cette époque, nous n’avons que des illustrations de
peintures murales de la tombe du plongeur à Paestum (cité grecque) en Campanie (Italie).
Sur les parois latérales sont représentées des scènes de banquet rassemblant dix personnages : elles
renvoient aux joies terrestres. Elles rappellent avec nostalgie de ce qui a été et ce qui n'est plus. La lecture
se fait de droite à gauche.
La fin du Vème siècle est marquée par les peintres Apollodore d’Athènes, Parrhasios et Zeuxis (v.464-v.398
av. JC). Apollodore est l’inventeur des variations chromatiques et du dégradé. Parrhasios est connu pour
avoir affiné les lignes du dessin, Zeuxis pour avoir inventé le clair-obscur.
L'école de Sicyone, active durant tout le IVème siècle, comprend les peintres Eupompos,
Pamphilos, Pausias (il est l’inventeur du procédé du raccourci). Cette école favorise l'autonomie de la
peinture vis-à-vis du dessin et promeut un statut privilégié pour le peintre. Apelle, qui est proche des peintres
de cette école, est célébré pour sa capacité de mimésis, sa « grâce » et sa précision. Il a réalisé notamment
Vénus anadyomène et Alexandre le Grand tenant la foudre.
Dans les peintures grecques comme en sculpture, le motif qui domine est la figure humaine. Le motif du
corps nu de l'homme est un motif constant et récurrent tout au long la peinture grecque. Au Vème et IVème
siècles av. JC, le traitement du corps suit les canons de sculpture, il est représenté de plus en plus naturaliste.
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constante au VIIème siècle av. JC. La technique employée est la figure noire sur fond rouge qui permet plus de
précisions et de finitions des sujets sur les petits vases. La technique est créée et maîtrisée par Corinthe au
VIIème siècle av. JC. Au VIème siècle av. JC, Athènes se l’accapare. Vers 530 av. JC, toujours en Attique, apparaît
le procédé du fond noir à figure rouge.
Extrait de cours
1. Les céramiques athéniennes à figures rouges sur fond noir 530 av. JC-430 av. JC.
Dans ce nouveau procédé, le peintre représente les personnages en clair et le fond est vernissé de noir. Cette
invention améliore considérablement le réalisme de la peinture décorative sur vase. Les céramiques
athéniennes ont un succès immédiat et ils sont diffusés au-delà de la Grèce continentale, jusqu’ en Italie du
Sud et du Nord. La figure rouge simplifie la peinture puisqu’il n’est plus nécessaire d’employer des rehauts
de couleurs. De plus, les incisions sont remplacées par le dessin au trait. L’utilisation d’un pinceau fin, plus
souple, facilite à rendre l’expression des visages et le détail de la musculature avec plus de précision.
www.louvre.fr/mediaimages/
Description : Sur la face principale du cratère, le jeune homme représenté nu, les cheveux roux détachés,
couronnés de feuilles en rehauts rouges, marche tout en faisant tourner son cerceau à l’aide d’une
baguette symbolisant la jeunesse de Ganymède. Par ailleurs, la présence d’un coq exprime le jeu de
séduction naissant entre Zeus et Ganymède.
Style : Le rendu de l’anatomie du corps du jeune homme est réaliste, mettant en valeur sa musculature
souligné les traits rouges. La position du corps rappelle celle de la sculpture de style sévère, bien que le
visage ne soit pas frontal.
Vers 460 av. JC, la peinture suit le style de la sculpture et s’inspire du canon de Polyclète dans la maîtrise des
dessins d’anatomie. Les œuvres du peintre Polygnote servent aussi d’exemple. Ses tableaux comportaient
plus de 70 figures par panneaux et il s’attachait à rendre les émotions humaines et la souffrance.
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Style : Les attitudes des principaux personnages, Artémis, Apollon, rappellent celles de la statuaire du style
sévère des frontons du temple de Zeus à Olympie. Le peintre des Niobides tente également de placer les
scènes dans un espace en profondeur en les disposant sur plusieurs niveaux de paysage. Ce changement
est inspiré par la peinture sur mur et sur panneau de son époque, qui composait également leurs scènes
sur plusieurs niveaux.
Parallèlement à ces compositions sur des vases à vin, les lécythes (vases funéraires)
déposés sur ou dans la tombe a un décor tout à fait différent. La forme allongée
du vase permet l'application d'un fond blanc qui offre la possibilité au peindre de
multiplier l’usage d’autres couleurs avec des effets qui évoquent celles des
panneaux peints sur fond blanc. Cependant ces vases sont rares et les couleurs très
fragiles. Ils montrent presque toujours les funérailles, la tristesse, la solitude de
ceux qui restent.
2. Les céramiques de l’Italie méridionale à figures rouges sur fond noir fin Vème siècle-IVème siècle av.
JC
À la fin du Vème siècle, les céramiques athéniennes déclinent et se vendent beaucoup moins. Les colonies
grecques de l’Italie méridionale reprennent le marché avec une qualité supérieur. La région d’Apulie (actuelle
les Pouilles) produit des céramiques de style simple (figure rouge sur fond noir) et d’autres de style orné (sur
des vases de grandes dimensions, aux formes excessives, se multiplie des scènes mythologiques, des
monuments en perspective, le tout rehaussé de couleurs).
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Style : Le vase est entre le style simple et le style orné apulien. En effet, il possède les caractéristiques du
style simple par le peu de rehauts (peinture claire pour faire ressortir certaines parties) et la tradition
iconographique. Cependant, tout est traité d'une manière très ambitieuse qui le rapproche du style orné
notamment avec les dimensions très importantes de la scène, les nombreux personnages et la complexité
du décor.
Vers 380 av. JC, Paestum, en Campanie, produit une céramique inspirée par les grands mythes. Les scènes
des vases foisonnent de nombreux personnages, dont les superpositions évoquent la profondeur de l'espace
et le chaos d'un épisode tragique. Les deux principaux peintres de céramique de cette ville sont Astéas et
son disciple Python.
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chaussé de bottines. Une amphore pointue dans la main gauche et une pierre dans la droite, il s'apprête à
attaquer le serpent monstrueux, posté devant un monticule de rochers et un arbre. Deux femmes
richement vêtues encadrent la scène, ce sont Krénê (la source) et Thébé (la cité de Thèbes). Plusieurs
divinités en buste dominent la représentation, Hermès à gauche, Aphrodite tenant un miroir au centre,
Extrait de cours
Pan et un jeune satyre à droite.
Style : La composition est étagée avec des figures en buste disposées au registre supérieur, les
personnages trapus ont des têtes rondes et la polychromie est de rigueur. Mais, ce qui caractérise cette
œuvre et le style de l’artiste, ce sont les rendus polychromes et détaillées du décor. La guirlande de feuilles
de lierre du rebord est rehaussée de corymbes, et une frise de palmettes et de rinceaux blanche, jaune et
orangée orne la zone située entre les anses. Le peintre utilise avec subtilité les différentes couleurs de
rehauts (blanc, jaune, rouge) et les tonalités de blanc et de jaune doré, pour dessiner le serpent à crête
rouge, qui se détache du monticule rocheux.
Exercice 2 : Donnez les grandes caractéristiques de la peinture de céramique rouge à fond noir attique.
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Exercice 2 :
Donnez un exemple de temple dorique et définissez ces caractéristiques principales. (3 points)
Exercice 3 :
Qu’est-ce qu’une ronde-bosse ? Donnez un exemple (titre, auteur, date) et définissez son style. (3 points)
Exercice 4 :
Qu’apporte le Canon de Polyclète à la sculpture grecque classique ? (3 points)
Exercice 5 :
Quel autre sculpteur a théorisé sur l’anatomie humaine ? Qu’apporte-t-il à la sculpture grecque ? (3 points)
Exercice 6 :
Sur quels types de supports de peinture avons-nous le plus de référence et d’œuvre ? (1 points)
Exercice 7 :
Quelles sont les grandes évolutions dans la peinture de céramique à figure rouge sur fond noir ? (4 points)
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Fiche 4 : La sculpture
Extrait de cours
Présenter une œuvre sculptée – correction
Description : La sculpture réprésente un homme d’âge mur qui porte une barbe et des cheveux courts. Il
est dans une posture d’élan, il est prêt à lancer un objet mais on ne sait pas si c’est un foudre ou un trident.
Style :
La sculpture appartient au style sévère. La statue est frontale bien que le visage soit de profil. Les jambes
et les bras sont en mouvement tandis que le torse est jmmobile. L’homme est appuyé sur la jambe droite
pliée tandis que la gauche décolle légèrement du sol. Le visage est ferme, il montre la maîtrise de soi. La
musculature est bien suggérée mais pas accentuée. La chevelure et la barbe sont traitées en fines
bouclettes.
Fiche 5 : La peinture
Exercice 2 : Donnez les grandes caractéristiques de la peinture de céramique rouge à fond noir attique.
La peinture à figure rouge sur fond noir permet de donner plus de réalisme aux compositions et de
travailler les détails des figures humaines plus précisément. À partir de 460 av. JC, la peinture est
influencée par les règles de pondération de la sculpture de Polyclète, ce qui apporte une maîtrise de
l’anatomie humaine. Elle prend comme modèle les œuvres du peintre Polygnote en multipliant les
personnages dans les scènes et en rendant les expressions humaines très concrètes.
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