Sujet 4
Sujet 4
Sujet 4
un ordre indifférent.
PROBLÈME 1
1. On considère dans cette question la suite (un)n∈IN* définie pour tout entier n≥1 par :
1.3….(2n – 1) n 2k − 1
un = =∏
k =1 2 k
2.4…(2n)
(b) Soit x ∈ [0, 1[. La formule de Taylor avec reste intégrale appliquée à ϕ sur [0, x]
s’exprime sous la forme ϕ (x) = Pn(x) + Rn(x) où Pn est une fonction polynomiale
de degré n et
1 x
Rn(x) = ⌠ (x – t)nϕ (n+1) dt
n !⌡0
Exprimer les coefficients de Pn en fonction de n. Donner la valeur de P4 .
Dans la question suivante, on note Qn le polynôme tel que Qn(x) = Pn(1 – x2)
2/5
3. On considère dans toute la suite du problème 1 une fonction f continue sur [0, 1] et ε
un réel strictement positif.
On admet qu’ il existe un entier naturel n≥ 2 tel que
1
∀(x, y) ∈ [0, 1], x – y< ⇒ f (x) – f (x)< ε
n
Dans la suite du problème 1, n désigne l’ entier ainsi défini.
(a) Soit g la fonction telle que
∀ k ∈ IN, 0 ≤ k ≤ n, g = f
k k
n n
k k+1
et g est affine sur chacun des intervalles [ , ], 0 ≤ k ≤ n – 1
n n
k k+1
Déterminer l’ expression de g(x) lorsque ≤ x ≤ .
n n
(b) Démontrer que ∀ x ∈ [0, 1], g(x) – f (x)< ε. On pourra remarquer que l’ on peut
écrire g(x) sous la forme g(x) = α f + (1 – α) f
k k + 1
n n
3. Dans cette question, on considère pour n ∈ IN*, les matrices An+1 ∈ Mn+1(IR) :
0 1 2 … … n
1 0 1
2 1
de terme général ( ai, j = i – j) 1≤ i, j ≤ n+1
An+1 =
0 1 2
1 0 1
n … … 2 1 0
bi, i = –1 si i ≠ 1 et i ≠ n+1
1 –n
b1, 1 = bn+1, n+1 =
2n
1
et Bn+1 ∈ Mn+1(IR) de terme général : si i – j=1 alors bi, j =
2
b1, n+1 = bn+1, 1 =
1
2n
bi, j = 0 dans tous les autres cas
On admettra que An +1 est inversible et que A−n1+1 = Bn+1 : ce résultat est démontré en partie
à la question 6.
(a) Soit En+1 l’ espace vectoriel des fonctions g définies sur [0, 1] à valeurs dans IR
k k+1
telles que g soit affine sur chacun des intervalles [ , ], 0 ≤ k ≤ n – 1.
n n
Soit d’ autre part Φ l’ application de En+1 dans IRn+1 telle que
∀ g ∈ En+1, Φ( g) = g 0≤ k ≤ n
k
n
Démontrer que Φ est un isomorphisme de E dans IRn+1 et expliciter l’ unique
fonction gα ∈ En+1 telle que Φ( g) = (a0, a1, … , an) où α = (a0, a1, … , an) ∈ IR n+1.
3/5
(b) Pour tout entier j, 0 ≤ j ≤ n, on note fi ∈ En+1 l’ application
j
t → fj (t) = t – n
Montrer que la famille ( fj )0 ≤ j ≤ n est une base de En+1 : on pourra par exemple
expliciter la matrice de la famille des vecteurs (Φ( fj )) 0 ≤ j ≤ n, dans la base
canonique de IRn+1.
(c) Soit α = (a0, a1,… , an) ∈ IRn+1 et gα ∈ En+1 la fonction définie à la question 4°a),
telle que ∀ k ∈ {0, 1, … , n}, gα = ak.
k
n
Démontrer qu’ il existe n+1 réels λ0, λ1, … , λn tels que
n
∀ x ∈[0, 1], gα(x) = ∑ λk fk(x)
k=0
Déterminer la valeur des coefficients λk, 0 ≤ k ≤ n en fonction de (a0, a1, … , an).
(b) On pose
n
4/5