Ingénieurs Et Techniciens Indépendants
Ingénieurs Et Techniciens Indépendants
Ingénieurs Et Techniciens Indépendants
indépendants
2Conditions requises pour donner des consultations juridiques et rédiger des actes sous
seing privé ■ Les membres des professions de l'ingénierie font partie des personnes
exerçant une activité professionnelle non réglementée. A condition qu'ils justifient une
qualification reconnue par l'État ou attestée par un organisme public ou un organisme
professionnel agréé, ils sont autorisés par la loi, dans la limite de cette qualification, à
donner des consultations juridiques relevant directement de leur activité principale et à
rédiger des actes sous seing privé qui constituent l'accessoire nécessaire de cette activité
(♦ L. n° 71-1130, 31 déc. 1971, art. 60).
Ainsi, lorsqu'il accepte une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage, le technicien
indépendant a un rôle de conseil pour la passation des marchés et peut être amené à
rédiger lui-même certains documents pour le compte de son client : appels d'offre,
CCAP, etc.
3Ingénieur-conseil bénéficiant d'un agrément ■ Les ingénieurs-conseils exerçant leur
activité dans les secteurs « ingénierie, études techniques » (code NAF 74.2 C) et
« analyse, essais et inspections techniques » (code NAF 74.3 B) sont autorisés à pratiquer
le droit à titre accessoire, sous réserve de remplir les deux conditions suivantes :
•bénéficier de la qualification délivrée par l'OPQIBI (v. nos 11 et s.), que cette
qualification leur ait été accordée personnellement ou ait été accordée à la
personne morale au sein de laquelle ils exercent leur activité ;
•être titulaire de la licence en droit, ou posséder une maîtrise ou un DEA ou un
DESS de droit ou justifier d'une expérience professionnelle d'une durée
minimum de 10 ans et avoir suivi un cycle de formation juridique d'une durée
minimum de 250 heures d'enseignement. Une expérience professionnelle de 7
ans est suffisante pour les personnes titulaires d'un BTS ou d'un DUT juridique
ou d'un DEUG de droit ou d'un DEUST juridique.
♦ Arr. 19 déc. 2000, NOR : JUSC0020790A, art. 1er, 2°, mod. par arr. 1er déc. 2003, NOR :
JUSC0320764A, art. 1 er
Remarque : la faculté offerte aux petites entreprises de prouver leur qualification au moyen de certificats
d'identification professionnelle n'a pas pour objet d'introduire une équivalence entre ces documents et les
certificats de qualification professionnelle. Ces pièces n'ont pas le même contenu et ne sont pas délivrées
par les mêmes personnes ou organismes professionnels. Ce sont des outils mis à la disposition des
acheteurs publics par les professionnels et dont l'objet est de permettre à la personne publique de vérifier
la capacité de l'entreprise à répondre au marché (♦ Rép. min. n° 1750 : JO Sénat Q, 24 oct. 2002, p. 2474).
1°Assurances cumulatives
Il y a assurances cumulatives lorsqu'un même objet est garanti simultanément par
plusieurs assureurs contre le même risque et pour le même intérêt, au-delà de sa valeur
réelle. Dans les limites des garanties de chaque police, le bénéficiaire du contrat peut
alors obtenir indemnisation de ses dommages en s'adressant à l'assureur de son choix
(♦ C. assur., art. L. 121-4).
2°Coassurance
La coassurance est l'opération par laquelle plusieurs assureurs se partagent un même
risque, chacun d'eux prenant en charge une fraction convenue, sans solidarité. Les
inconvénients pratiques qui découleraient pour l'assuré de la multiplicité des assureurs
sont en principe évités par la rédaction d'une police unique collective et par la
désignation d'un apériteur qui se charge, pour le compte de l'ensemble des coassureurs,
de la gestion du contrat.
On parle également communément de coassurance lorsque coexistent plusieurs
assureurs intervenant en lignes successives, le premier couvrant le risque à concurrence
d'un premier montant, le deuxième prenant le relais à hauteur d'un autre montant, etc.
Dans une telle hypothèse, la Cour de cassation estime que le recours subrogatoire
exercé, après indemnisation de la victime, contre un autre constructeur bénéficie d'abord
à l'assureur de deuxième ligne, le solde revenant à l'assureur de première ligne (♦ Cass.
1re civ., 28 nov. 1995, n° 93-12.904, n° 1842 P).