Sciences Juridiques
Sciences Juridiques
Sciences Juridiques
Introduction :
Dans le langage juridique, le terme droit recouvre deux sens :
- Tantôt, on entend par droit, l’ensemble des règles juridiques en vigueur dans une société. Vue sous cet
angle, le terme droit signifie tout simplement, la règle de droit ou le droit objectif.
- Tantôt, le mot droit est pris sous l’angle de son titulaire ; on parle alors de droit subjectif. Le droit
subjectif est la prérogative dont peut se prévaloir une personne.
Exemple 1 : Le droit de la propriété d’user de la chose, objet de son droit de propriété.
Exemple 2 : Le droit du créancier, d’exiger du débiteur l'exécution de son obligation : de payer ce qu’il a
emprunté.
En nous basant sur ces deux acceptions du mot droit, nous examinerons dans un premier titre : le droit objectif,
et dans un second titre : le droit subjectif que nous accompagneront avec l'étude du droit de l’informatique.
- Tout d’abord, il faut une règle de conduit, c'est-à-dire un commandement. C’est la raison pour laquelle
on dit que la règle de droit est une discipline normative. Il est interdit de causer du préjudice à autrui.
- Enfin, il faut une sanction qui consiste à punir l’individu qui a transgressé la règle de droit.
Exemple: l’article 14 du Code des obligations civiles et commerciales (COCC) dispose que " les actes
juridiques qui ont un objet supérieur à 20000 francs CFA sont soumis à la preuve écrite".
Il est admis que cette règle n'est pas impérative car les particuliers peuvent écarter son application et retenir
d'autres moyens de preuves dont le juge devra tenir compte.
Exemple:
Le meurtre est interdit aussi bien par le droit, le moral et la religion. Il apparaît donc très clairement que la
spécialité de la règle de droit ne réside donc pas dans son contenu mais plutôt dans son caractère sanctionnateur.
Les règles d'usage (règle de courtoisie, de politesse) ne sont sanctionnées que dans le cadre du groupement où
l'acte nuisible a été commis, par la réprobation des membres de groupe.
Les règles religieuses mettent en cause les relations de l'homme avec son Dieu. Les sanctions de la religion
sont intemporels et se résume au Paradis et à l'enfer.
Quand aux règles morales, leur sanction n'expose qu'à des sanctions internes telles que le regret ou le remord.
On divise les règle de droit d'une part en règle de droit nationale et en règle de droit international, d'autre part en
règle de droit privé et en règle de droit public.
le droit constitutionnel: il fixe les règles qui organisent l'Etat et les pouvoirs publics.
le droit administratif: il réglemente la structure de l'administration et les rapports avec les administrés.
le droit financier: il fixe les règles relatives aux ressources (recettes) et aux dépenses de l'État et de
l'administration.
le droit civil: c’est la branche la plus importante du droit privé. il gouverne les relations juridiques
entre particuliers. comme matière relevant du droit civil, on peut citer par exemple le droit des
obligations, le droit de la famille.
la procédure civile: c’est l'ensemble des règles par lesquelles les tribunaux tranchent les litiges nés entre
particuliers et dont la solution relève du droit privé.
Il s'agit de branches qui relèvent à la fois du droit privé et du droit public. En réalité, une seule discipline
présente cette particularité; il s'agit du droit pénal qui est le droit qui détermine les infractions (contravention,
délit, crime) et les sanctions qui leur sont attachées. Le droit pénal relève du droit public parce que l'infraction
met en rapport le délinquant et la société un carnet pour le procureur de la République; le délinquant est jugé
par le service public de la justice et incarcéré au besoin par l'administration pénitentiaire.
Le droit pénal relève aussi du droit privé parce que l'infraction met en rapport deux particuliers, à savoir le
délinquant et la victime.
Elles sont nombreuses et variés. C’est pourquoi nous distinguerons les sources formelles et les sources non
formelles.
Si l'initiative émane des députés, on parle de proposition de loi, et lorsqu'elle émane du gouvernement, on
parle dans ce cas de projet de loi.
À ce stade de la procédure, le texte voté par l'Assemblée nationale n'est pas encore obligatoire. Son application
est liée au respect de deux formalités que sont la promulgation et la publication.
I. La promulgation:
C’est l’acte par lequel le Président de la République rend une loi exécutoire. Une loi est dite exécutoire
lorsqu'elle devient une loi de l'État. Le président de la République à 15 jours pour promulguée la loi.
II. la publication:
Une loi ne devient obligatoire que si elle est publiée. La publication consiste à porter la loi à la connaissance
des populations. dans la pratique, la publication se fait par l'insertion dans la loi dans le Journal officiel du
Sénégal à partir de ce moment, et dans une délai de trois jours pour les régions centrale ( Dakar, Thiès, Louga,
Saint-Louis, Diourbel, Fatick, Kaolack), et cinq jours pour les régions périphériques ( Ziguinchor, Kolda,
Matam, kafrine, Tambacounda, Kédougou, Sédhiou), la loi est présumé connu de tous: elle entre en vigueur.
La loi est une règle abstraite et permanente. Elle est abstraite en ce sens qu’elle s'adresse non pas à une
personne nommément désigné mais à l'ensemble de la collectivité. Elle est également permanente en ce sens
qu’elle a force obligatoire tant qu'elle n'est pas abrogée.
Le domaine de la loi est fixé par la Constitution. Il faut remarquer que la quasi-totalité des matières du droit
civil figure dans cette énumération et relève par conséquent de la compétence exclusive du pouvoir législatif.
On peut citer comme exemple le droit des obligations, le droit des biens, le droit des successions, etc.
I. La loi constitutionnelle:
Elle résulte du pouvoir législatif attribué à l'Assemblée nationale par la Constitution. Les matières relevant du
domaine de la loi sont limitativement énumérés dans la Constitution.
Elle est votée par l'Assemblée nationale et elle fixe les modalités d'organisation et de fonctionnement des droits
publics.
C’est le cas par exemple de la loi 92-23, portant organisation et fonctionnement du Conseil constitutionnel du
Sénégal.
La loi disparaît par abrogation qui est l'acte par lequel autorité compétente retire à la loi sa force obligatoire.
L’abrogation expresse lorsque l'autorité compétente décide de mettre fin par un texte formel à telle ou telle
disposition ancienne.
L’abrogation tacite réside de l'incompatibilité logique entre les dispositions d'une loi nouvelle avec celle d'une
loi ancienne.
Dans cette forme d'abrogation, on pense qu'un texte n’a plus force obligatoire parce qu'il est oublié ou parce
qu'il n'est plus appliquée. Il faut préciser que cette forme abrogation est discutée et elle n'est pas admise par la
jurisprudence. La solution est justifiée car, la loi, une fois voté est permanente. Donc son non application n'est
pas une mode d'abrogation.
Il n'est pas toujours facile de circonscrire le domaine d'application dans le temps de la loi ancienne et de la loi
nouvelle. Sans doute, le problème n'est pas difficile lorsque la situation juridique se réalise instantanément : il
convient d'appliquer à cette situation la loi en vigueur au moment de sa réalisation. Ainsi, une succession est
ouverte par le décès de la personne. La loi qui doit déterminer les héritiers appelé à succéder le défunt sera
celle en vigueur au jour de la survenance du décès.
De même, les conditions d'une vente sont fixées par la loi en vigueur à la date du contrat de vente. mais le
problème paraît plus compliqué pour les situation durable qui ont des effets sur une période plus ou moins
longue.
Exemple1 :
En contrat de vente a été conclu entre A et B en 2000. Ce contrat devait expirer le 2 février 2010. La loi du
moment du contrat permettait aux parties de discuter librement du taux du loyer. Le 2 février 2010, intervient
une nouvelle loi qui élève gravement le taux du loyer. Le bailleur peut-il se prévaloir de la nouvelle loi?
Exemple 2 :
En 2000, une loi permettait aux époux de divorcer. En 2010, intervient une nouvelle loi qui interdit le divorce
dans l'ensemble du territoire sénégalais. Le couple A et B qui s'est marié en 2000 peut-il divorcer?
Exemple 3 :
Un contrat de prêt d'argent a été compris entre deux personnes le 2 février 2010 au taux d'intérêt de 15 %.
Deux mois avant l'expiration du contrat, intervient une nouvelle loi qui réduit le taux d'intérêt en matière de
prêt d'argent à 8 %. Le débiteur peut-il se prévaloir de la nouvelle loi?
Dans tous ces exemples, faut-il appliquer la loi ancienne ou la loi nouvelle? Pour répondre à cette question,
nous ferons appel à l'article 2 du Code civil français et à l'article 831 du code de la famille sénégalais.
Ces deux textes posent en principe qu'il convient d'étudier avant de voir les limites qui lui ont été apportées.
La nouvelle loi ne rétroagit pas. En effet, elle a effet immédiat; c'est-à-dire qu'elle s'applique à toutes les
situations juridiques en cours. Par situation juridique en cours, il faut comprendre les situations qui sont nés à
compter l'entrée en vigueur de la loi nouvelle, mais également les effets futurs des situations juridiques
anciennes. Sur la base de cette définition, on doit donc retenir que la loi nouvelle ne peut modifier les
conditions de formation d'une situation déjà acquise, ni les effets qu'elle a déjà produit.
B. les limites:
a. première limite:
En matière contractuelle, la loi qui régissait le contrat est applicable jusqu'à sa complète exécution.
Cette solution est condamnée par la nature spécifique du contrat qui est un acte de prévision et donc, elle est
commandée également par la nécessité d'assurer la sécurité des transitions.
Pour illustrer cette question, reprenons l'exemple 1, dans ce cas d'espèce; malgré l'intervention de la loi
nouvelle qui élève le taux du loyer, le contrat de bail reste soumis à la loi ancienne.
De même dans l'exemple 3, le taux d'intérêt convenu à l'époque du contrat de prêt (15 %) sera maintenu jusqu'à
son expiration.
L’application de la loi ancienne est cependant écartée si la nouvelle loi est d'ordre public.
Exemple:
En droit du travail, une loi nouvelle qui diminue la durée du travail, ou qui augmente les salaires sera appliqué
immédiatement à tous les travailleurs même à ceux dont le contrat est conclu antérieurement à la nouvelle loi.
b. Deuxième limite:
Les limites que nous étudierons ici sont de véritables exceptions à la règle du non rétroactivité.
Ce sont des lois qui viennent préciser le sens d'une loi antérieure. Elles ont le même domaine d'application dans
le temps que la loi qu'elle explique.
Ce sont des lois favorables aux délinquants. On peut citer comme un exemple une loi qui réduit la peine
applicable aux délinquants.
Il y a conflit de lois dans l'espace, toutes les fois où une situation de droit privé peut-être rattaché à plusieurs
pays de sorte qu'il faut choisir entre les lois de ces différents pays, celle qui sera appelé à régir la situation
juridique en cause.
Exemple 1:
Un sénégalais et un malien passent un contrat de vente dont l'objet est un meuble qui se trouve en Côte d'Ivoire.
Quelle est la loi applicable à ce contrat de vente?
Exemple 2:
Un malien se marie avec une française au Sénégal. Quelle est la loi applicable à ce mariage?
Selon ce système, la loi s’applique sur toute l'étendue du territoire de l'État, à l'ensemble des personnes qui y
vivent, sans distinction de nationalité.
La loi s'applique également à tous les faits qui s'accomplissent sur le territoire de l'État et à tous les biens qui y
trouvent.
C’est ce système qui a été retenu par les lois pénales et pour les meubles.
Dans ce système, les personnes sont soumises à leurs lois nationales quel que soit le pays où elles se trouvent.
C’est ce système qui est retenu lorsque la situation qu’il convient de régir est relative au droit de la famille.
les règlements autonomes: ce sont des textes pris par le pouvoir exécutif dans les matières autres que
celles réservées au domaine de la loi.
les règlements d'exécution: ce sont des textes pris par le pouvoir exécutif pour l'application d'une loi.
on les appelle aussi règlements d’application.
Concrètement, les règlements sont constitués par les décrets du président de la République, les arrêtés des
ministres, des gouverneurs, des préfets, des maires ou des diverses autorités administratives.
Il s'agit de mesurer l'autorité du règlement par rapport aux autres normes juridiques. Dans la hiérarchie des
normes (textes), la loi est au-dessus du règlement.
En effet, le règlement est soumis à des conditions de légalité dont le juge contrôle l'observation. Le règlement
doit être conforme à la Constitution et ne doit pas violer la loi. Si le règlement porte atteinte aux textes qui lui
sont supérieurs,
le recours pour excès de pouvoir: c’est une raquette introduite devant le cours Suprême afin d'obtenir
l'annulation d'un règlement jugé illégal.
l’exception d'illégalité: il y a exception d’illégalité lorsqu'un individu, poursuivi pour avoir violé un
règlement administratif, fait défense au juge de ne pas appliquer le règlement dont la violation est
poursuivie étant donné son illégalité.
Qu’il s'agisse du recours pour excès de pouvoir ou de l'exception d'illégalité, les cas d’illégalités qu'on peut
soulever devant le juge sont les mêmes.
Exemple 1:
Un maire prend une décision relevant de la compétence d'un ministre (vice de compétence).
exemple2:
Une sanction disciplinaire est prise à l’encontre d’un agent de l’Etat alors que son dossier ne lui a pas été
communiqué (il y a vise de forme).
Contrairement au recours pour excès de pouvoir (REP) qui ne peut être introduit qu’avant la cours suprême,
l’exception d’illégalité peut être portée devant toutes les juridictions sénégalaises. Ce recours n’est enfermé dans
aucuns délais alors que pour le REP, le demandeur a deux mois à compter de la date de publication du règlement
pour saisir la cours suprême.
L’exception d’illégalité ne vise pas l’annulation du règlement comme c’est le cas pour le REP ; on écarte
seulement ce texte si on estime qu’il est illégal.
Elle résulte de l’approbation par référendum d’un projet de loi proposée par le président de la république.
Contrairement aux lois ordinaires, ces lois ne sont pas votées par l’Assemblée nationale mais directement par le
peuple.
I. Les ordonnances :
Les ordonnances traduisent l’intervention du président de la république dans le domaine de la loi. Ce sont des
lois pour leur domaine et des règlements par leurs origines. Il existe deux types d’ordonnance :
Elles sont pourvues par la constitution qui stipule que l’Assemblée nationale peut, pendant un certain temps,
autoriser le gouvernement à prendre, par ordonnance, des mesures qui sont normalement du domaine de la Loi.
Elles sont prévues par la constitution qui autorise le président de la république, après abus de la cour suprême, à
prendre des mesures législatives nécessaires à la mise en place des institutions.
Selon la constitution, le président de la république peut, sans aucune habilitation, prendre des mesures, même
législatives, dans certains cas très graves. Il en est ainsi par exemple lorsqu’il y a une menace contre les
institutions de la république.
Les traités ou accords internationaux sont des conventions signées entre deux (traité bilatéral) ou plusieurs
(traités multilatéraux ou plurilatéraux) Etats.
Exemple :
Le traité de la CEDEAO (communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest), de l’UEMOA (union
économique et monétaire ouest africaine), de l’OHADA (organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit
des affaires), de l’UA (union africaine), de l’ON etc.
Ils sont négociés par le président de la république. Aux termes de la constitution, les traités régulièrement ratifiés
ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle de la loi.
Les traités sont ratifiés par le président de la république. Cependant pour certaines questions relevant du droit de
la famille par exemple, l’état des personnes, la satisfaction ne peut résulter que d’un texte de loi votée par
l’Assemblée nationale. De même, la révision de la constitution est indispensable pour signer un traité dans un
domaine qu’elle ne prévoit pas.
Paragraphe 1 : La coutume.
La coutume peut être définie comme un usage, une pratique habituellement suivie dans une situation donnée.
L'existence de la coutume repose sur deux éléments essentiels à savoir un élément matériel et un élément
psychologique.
Par élément matériel, on vise une pratique généralisée de longue durée (ancestrale).
L'élément psychologique, c’est la conscience que l’usage est obligatoire et que sa violation entraîne l’application
d’une sanction.
Paragraphe 2 : La doctrine.
La doctrine correspond aux opinions des théoriciens du droit tel que les enseignants spécialisés dans une matière
juridique, et des praticiens du droit tel que les magistrats et les avocats. Les opinions sont émises dans des
ouvrages, des articles et des commentaires des décisions de justice.
Il faut retenir que la plupart des projets de loi sont rédigés par les membres de la doctrine.
Paragraphe 3 : La jurisprudence.
La jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les cours et tribunaux. Les cours et tribunaux jouent
un triple rôle. Tout d’abord ils appliquent la règle de droit, ensuite, ils s'interprètent (interpréter consiste à
rechercher le sens de la règle de droit), enfin, il suppléait la carence du législateur (député) lorsqu’il leur est
demandé de régler une situation porté à leur connaissance et qui n’est pas réglementé par la loi.
Introduction générale :
Le monde est entré, depuis quelques décennies, dans une ère de communication et de développement
technologique sans précédent. L’informatique y est devenue une véritable industrie. Cette évolution va de paire
avec l’évolution de son cadre juridique. Si le droit a vocation à résoudre les problèmes juridiques, dans le cadre
informatique, beaucoup de problèmes sont restés sans solution juridique ou du moins avec des solutions
imparfaites ou insuffisantes. Le mariage de l’informatique et des technologies de communications a aggravé la
situation. En effet, en plus des espaces juridiques classiques (terrestre, maritime et aérien), un nouvelle espace
est apparu à savoir l’espace virtuel. Ainsi, de nouveaux médiats ont commencé à envahir la société, notamment
l’internet. Le caractère transnational de l’internet a été à l’origine de l’émergence de plusieurs problèmes
juridiques, nouveaux et sans précédent. Ces problèmes proviennent essentiellement de l’inadéquation entre,
d’une part, un système de droit principalement étatique, et d’autre part, un système de communication à caractère
international ou transnational. L’internet, caractérisé par un aspect universel, semble avoir du mal à se soumettre
aux législations étatiques. Ces dans ce contexte, que la mise en place d’un cadre juridique adéquat pour le
cyberespace est devenu, depuis plusieurs années, plus qu’une priorité. Ainsi, de nombreux pays ont pris le train
en marche en adoptant une série de loi et de réglementation afin de remettre de l’ordre à la toile. Toutefois, la
mise en œuvre de ces textes a souvent été confrontée à des obstacles, affectant leur effectivité mais, avant
d’analyser d’avantage des différents aspects du droit informatique, nous allons étudier les problèmes relatifs à
l’encadrement juridique du domaine informatique.
Dans le langage juridique, le terme droit désigne deux sens : un sens objectif et un sens subjectif.
Au sens objectif, on entend par le mot droit, l’ensemble des règles juridiques général, permanentes et obligatoire
qui gouvernent les relations entre les hommes et qui s’impose si nécessaire avec la contrainte de l’Etat. Il est
appelé objection car il est défini par rapport à son objet, c’est à dire ce qui existe indépendamment des personnes
au quel ce droit peut être appliqué (on distingue les droits des différents Etats, les droits applicables aux
différentes matières : droit civil, droit constitutionnel, droit commercial, droit du travail…
Au sens subjectif, le mot droit désigne l’ensemble des prérogatives dont le droit objectif reconnait
individuellement au collectif. Ce sont les prérogatives dont jouit une personne dans ses relations avec autrui sous
la protection de l’Etat. On appel la personne titulaire de ces droits, des sujets de droit, d’où l’appellation de droit
subjectif. Cela signifie la possibilité pour une personne (sujet de droit) de revendiquer quelque chose en
application d’une règle de droit près établie, c'est-à-dire une règle de droit objectif.
Quant au rapport entre les droits objectifs et les droits subjectifs, on peut dire que le rôle du droit objectif est un
rôle d’encadrement et de limitation pour les droits subjectifs, tout en étant du même coup leur source. Si on parle
aujourd’hui d’atteinte aux droits à travers les TIC, notamment internet, cela désigne justement les atteintes aux
droits subjectifs. En plus on entend par « prérogatives » un « attribut d’un droit », chacun des pouvoirs exclusifs
spécifiés, des moyens d’action, etc. qui appartiennent aux titulaires d’un droit et dont l’ensemble correspond au
contenu de ce droit, particulièrement les droits de la personnalité.
Ce sont des droits que détient le créancier contre son débuter. Ils sont opposable simplement à des personne
détermines
Si les droits réels sont limités : LES DROITS REELS PRINCIPAUX(LE DROIT DE PROPRIETE par exemple)
et LES DROITS REELS ACCESSOIRES(LES SURETE par exemple hypothèque gaz).
Les droits personnels sont infiniment variés car on peut être obligé à exécuter tout sorte de prestation :
OBLIGATION DE FAIRE (contrat de travail), OBLIGATION DE NE PAS FAIRE (voisinage, concurrence
déloyale par exemple), OBLIGATION DE DONNE (transférer la propriété de la chose vendue) etc.
Se sont essentiellement :