Chapitre I
Chapitre I
Chapitre I
RT a
E E Ln Ox (I.2)
nF a Re d
Avec:
E°: potentiel normal (thermodynamique) caractéristique du système; F : constante de Faraday ;
n : nombre d'électrons échangés; R : constante des gaz parfaits; T : température absolue; aOx et
aRed activités des espèces Ox et Red en solution.
Soit à 25°C,
0 . 058 a
E E Ln Ox (I.3)
n a Re d
Dans le cas d'un dépôt métallique qui correspond à la réduction des ions Mn+selon:
Mn+ + né → M
0.058
E E n Ln[M n ] (I.4)
M M n
La relation (I.2), détermine deux domaines de potentiel (Figure I.1) en supposant qu'il n'y
a, ni formation d'alliage, ni interdiffusion:
1
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
- Lorsque le potentiel appliqué à un système est inférieur à son potentiel E, il est dit cathodique
et on parle de dépôt en surtension ou Over Potential Deposition (OPD).
- Lorsque le potentiel appliqué à un système est supérieur à son potentiel E, il est dit anodique
et on parle de dépôt en sous-tension ou Under Potential Deposition (UPD).
OPD E UPD
I.1.2 Électrodes
Une électrode ou demi-pile est un système diphasé constitué d'une phase solide (métal ou
graphite) et d'une phase liquide (solution électrolytique). La solution électrolytique est formée
d'un soluté ionique dissous dans un solvant. Le solvant peut être :
- ionisant (comme l'eau) ou non ionisant (comme le benzène),
- solvatant (hydratant dans le cas de l'eau) ou non solvatant,
- les molécules du solvant et les ions du soluté peuvent être électroactifs (qui participent aux
réactions électrochimiques) ou inélectroactifs.
La surface qui sépare les deux phase est appelée "interface" [3]. L'électrode est toujours le
siège d'une ou plusieurs réactions électrochimiques (transfert de charge; oxydation ou réduction),
elle peut être présentée par le système :
i Oxi né j Re d j (I.5)
2
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
de travail étant traversée par le courant I au potentiel E imposé, la contre électrode est portée
automatiquement (par l'intermédiaire du potentiostat) à un potentiel tel que le courant (-I) la
traverse et il s'y déroule la réaction électrochimique correspondante. Si l'on désire éviter que
des espèces formées au cours de l'électrolyse sur l'électrode auxiliaire ne diffuse vers l'électrode
de travail où elles pourraient être oxydées ou réduites, on doit isoler l'électrode auxiliaire dans
un compartiment séparé (tube de verre fermé par une pastille de verre fritté) [2].
Dans la pratique, l'ENH étant d'une utilisation très compliquée, on a été conduit à lui
remplacer des électrodes de référence secondaires "opérationnelles", constituées des système
3
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
Tableau I.1: Potentiels d’électrodes de référence par rapport à l’électrode ENH à 25 °C.
Pour déduire des valeurs de potentiels mesurées par rapport à une électrode différente de
l'ENH, il suffit d'ajouter à la valeur mesurée par rapport a cette dernière la valeur du potentiel
de l'électrode de référence utilisée par rapport à l'ENH.
4
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
Dans les conditions standard, cette différence de potentiel EAg+/Ag s'appelle " potentiel standard
°
du couple redox Ag+/Ag", il se note E°Ag+/Ag, sa valeur est E Ag+/Ag=+0.779 V, il correspond à
la demi équation électrochimique: Ag+ + é = Ag.
Le tableau I.1 ci-dessous présente l'échelle des potentiels standards.
5
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
- Lorsque deux couples Ox1/Red1 et Ox2/Red2 sont mis en présence, l'oxydant du couple de
haut potentiel réagit spontanément sur le réducteur du couple de plus bas potentiel, en d'autres
termes les oxydants des couples situés en haut de l'échelle réagissent sur les réducteurs des
couples situés en bas de l'échelle.
6
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
- Lorsque les deus espèces sont solides, la concentration fixée C n'intervient pas dans
l'établissement de la relation E=f(pH).
Dans tous les cas, la partie de plan située au-dessus de la droite représente le domaine de
prédominance ou de stabilité de la forme oxydée, et celle située au-dessous représente le
domaine de stabilité ou de prédominance de la forme réduite. Ces diagrammes, appelés aussi
diagramme de Pourbaix, sont intéressants pour les informations thermodynamiques qu'ils
offrent. Pour mieux comprendre l'exploitation que l'on peut en faire, il est proposé ci-dessous
l'étude du tracé simplifié du diagramme potentiel-pH de l'élément Nickel Ni.
Ni (OH ) 2
Ni 2 2OH Ks1=[Ni2+].[OH-]2 (I.11)
Ni(0) Ni (I.13)
7
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
Système Ni(II)/Ni(0)
Deux domaines de pH sont à considérer: pH<7 et pH>7
Pour pH<6.5
pour pH=6.5; les potentiels des couples Ni2+/Ni et Ni(OH)2/Ni sont égaux et on trouve
e2°=-0.12V
L'équation de la droite relative à l'équilibre Ni(OH)2/Ni est:
e2°'=0.12 –0.06.pH (droite 2)
Système Ni(III)/Ni(II)
Deux domaines de pH sont à considérer:
pH<6.5 pour le couple Ni2 O3/Ni2+
Ni2O3+6H++2é ↔ 2Ni2++3H2O (I.20)
o 0 . 06
e 0 e Ni 2 lg([ H ] 6 /[ Ni 2 ]) (I.21)
2 O 3 / Ni
2
e3°'=1.77-0.18pH (droite 3)
pour pH>6.5; le couple Ni2O3/Ni(OH)2
8
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
Ni 2 O3 4 H 4é 2 Ni (OH ) 2 H 2 O (I.22)
0 . 06
e 4 e 4o ' e Ni
o
2 O 3 / Ni ( OH ) 2
lg[ H ] (I.23)
4
pour pH=6.5; les potentiels des couples Ni2+/Ni et Ni(OH)2/Ni sont égaux et on trouve
e4°=0.99V
e4°'=0.99-0.06pH (droite 4)
Système Ni(IV)/Ni(III)
le couple considéré est NiO2/Ni2O3:
2NiO2+2H++2é↔ Ni2O3 +H2O (I.24)
0 .06
e 5o ' e NiO
o
2 / Ni 2 O3
lg[ H ] (I.25)
2
e5°'=1.43-0.06pH (droite 5)
Dismutation de Ni2O3
Les droites 3 et 5 se coupent pour un pHd=2.83
Pour pH<2.83:
e Ni O / Ni 2
e NiO 2 / Ni 2 O3
2 3
o [ H ]4
e 6 e NiO 2 0 . 03 lg (I.28)
2 / Ni
[ Ni 2 ]
A pH=2.83, les potentiels des couples NiO2/Ni2O3 et NiO2/Ni2+ sont égaux d'où:
o
e NiO / Ni 2
1 .5V
2
e6°'=1.53-0.12pH (droite 6)
9
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
1.0
(3) (5)
Ni2O3
E(V)
0.5 2+
Ni (4)
0.0 Ni(OH)2
(1)
(2)
-0.5
Ni
-1.0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
pH
Figure I.3: Diagramme potentiel-pH de nickel pour [Ni2+]=0.1M
10
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
-Le transport par migration des espèces chargées (ions) sous l'effet d'un gradient de potentiel
électrique, c'est-à-dire sous l'effet d'un champ électrique E.
- Le transport par diffusion de la matière sous l'effet d'un gradient de potentiel chimique, c'est-
à-dire sous l'effet d'un gradient de concentration des milieux les plus concentrés vers les
milieux les moins concentrés.
- Le transfert par convection sous l'effet d'un gradient de température ou de pression ou
d'agitation mécanique.
2) Réactions chimiques : Il peut s'agir de réactions acido-basiques, de complexation, de
déshydratation qui se déroulent avant ou après les réactions d'électrode.
3) Réactions de surface : Il s'agit des phénomènes d'adsorption, de désadsorption ou de
croissance de germes cristallins. L'adsorption est le processus durant lequel un solide plongé
dans une solution retient à sa surface des molécules ou des ions de la solution.
4) Transfert de charge : C'est le transfert des électrons à la surface de l'électrode et plus
précisément dans la double couche. La vitesse d'une réaction électrochimique dépend de la
vitesse des étapes réactionnelles. L'étape qui limite le courant par sa lenteur, et crée une
polarisation de l'électrode est appelée "étape cinétiquement déterminante"; c'est elle qui impose
la vitesse globale de la réaction (dans certains cas, plusieurs étapes participent à la limitation du
courant). Les différentes étapes de la réaction électrochimique sont illustrées [5] sur la figure
I.4.
11
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
12
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
a a f a s
(I.29)
a as
Où af est le paramètre de maille du film déposé à l'état massif et as est le paramètre de maille du
substrat. Ces critères pour une croissance de A/B peuvent être énoncés comme suit:
i) Lorsque ψ(A-B) <ψ(A-A): seul un dépôt en surtention (OPD) est possible. La croissance est du
type Volmer-Weber et induit la germination d'îlots tridimensionnels (3D).
ii) Lorsque ψ(A-B) >ψ(A-A): un dépôt en sous-tention (UPD) est possible conduisant à la
formation d'une monocouche.
Deux cas de figures se présentent selon l'importance du désaccord de maille Δa:
- Si Δa est petit, la croissance conduit uniquement à la formation d'une monocouche d'adsorbat.
- Si Δa est grand, la croissance conduit à la formation d'une première monocouche complète.
La croissance peut se poursuivre en régime OPD par la formation de plusieurs monocouches
complètes où incomplètes avant la nucléation d'îlots du type Stranski-krastanov.
El-Shafei [13] a étudié le processus de la déposition en soustention du Ni (Underpotential
Déposition UPD) sur une électrode polycristalline de Pt, dans 0.1 M H2SO4 en absence et en
13
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
14
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
15
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
C
v Ci (I.34)
t
b) Le transfert de charge: qui sera accompagné de plusieurs processus :
i) L'adsorption des cations solvatés sur la surface de l’électrode ,
ii) Désolvatation des cations au voisinage de l'électrode, les cations s’approchent, entourés des
molécules de solvants (cations solvatés). Au delà du plan interne de Helmotz, les liaisons avec
les molécules du solvant se rompent pour créer d'autres avec le réseau cristallin du substrat ou
des atomes déjà déposés.
iii) Diffusion et fixation des cations adsorbés (adions) sur les centres actifs du substrat (marche
atomique, imperfection du réseau) où ils se réunissent pour former un centre de nucléation
(germe). Il a été démontré que la probabilité du transfert sur une surface plane est plus
importante que sur un site de croissance.
16
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
17
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
nucléation est instantané. Si les centres de croissance sont formés constamment et ils
deviennent à différentes classes selon la grosseur et/ou à taux différents, la nucléation est connu
comme progressive. Que sous ces conditions, la branche croissante des courbes du courant en
fonction du temps soit décrite, respectivement, par:
zF (2 Dc) 3 / 2 M 1 / 2 Nt 1 / 2
I 1/ 2
[1 exp( zFE / RT )]3 / 2 (I.35)
p
ou
2 zF (2 Dc) 3 / 2 M 1 / 2 AN t 3 / 2
I 1/ 2
[1 exp( zFE / RT )]3 / 2 (I.36)
3p
pour la nucléation instantanée et progressive. Dans ces équations, zF est la charge molaire de
l'espèce déposée, D le coefficient de la diffusion, c la concentration de l'espèce électroactive,
M la masse molaire et p la densité, N le nombre de centres de croissance et AN∞ est le taux de
nucléation. Le terme additif dans les équations (I.35) et (I.36) concerne la diffusion
hémisphérique aux centres croissants , qui remplissent des réactifs épuisés si rapidement pour
mettre à zéro plus lentement qu'aux électrodes plants [21]. Ce terme peut être négligé quand on
travaille à hauts surpotentiels.
Basé sur la description de la courbe courant-temps, avec le chevauchement de la zone de la
diffusion des centres croissants, récemment formés, le profil du courant passe à travers un
maximum qui est discuté au théorème d'Avrami [22]. Les courbes courants-temps ont été
représentées par les équations suivantes [17]:
zFD 1 / 2 c
I [1 exp( NkDt )] (I.37)
/ 2t 1/ 2
où
1/ 2
8cM
k (I.38)
p
pour la nucléation instantanée.
et
18
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
où
1/ 2
'4 8cM
k (I.40)
3 p
pour la nucléation progressive.
Un critère diagnostique, utilisé pour distinguer entre ces deux cas extrêmes du mécanisme de
nucléation, est de représenter les données expérimentales dans un tracé non - dimensionnel,
(I/Imax)2 en fonction de (t/:tmax), où Imax et tmax sont les coordonnées du courant maximum et
temps maximum, et comparer ceux-ci avec les tracés théoriques qui résultent d'Eq. (I.41):
2 2
I 1.9542 t
1 exp 1.2564 (I.41)
I max t / t max t max
2
2 2
I 1.2254 t
(I.42) 1 exp 2.3367
I max t / t max
t max
I.4.1 Généralités
Par principe, un film mince d'un matériau donné est un élément de ce matériau dont l'une
des dimensions, qu'on appelle l'épaisseur, a été fortement réduite de telle sorte qu'elle s'exprime
en nanomètres et que cette faible distance entre les deux surfaces limites (cette quasi
19
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
Méthodes d’élaboration
Les films minces magnétiques sont élaborés généralement par deux grandes méthodes de
croissance:
La pulvérisation cathodique (magnétron, diode rf, triode, aux canons à ions)
L'évaporation sous ultravide (l'épitaxie par jets moléculaires);
Dans les dernières années, la méthode électrochimique a donné ses preuves comme alternative
aux méthodes physiques cette dernière présente deux avantages majeurs: l'avantage
économique due au faible coût en comparaison avec les méthodes classiques dites physiques
qui demandent des équipements très lourds et d'autre part l'avantage pratique et c'est
exactement la différence entre les deux méthodes: la méthode électrochimique offre la
possibilité de travailler dans les conditions ambiantes de pression et de température.
I.4.2 Le procédé électrochimique
La préparation de films minces par voie électrochimique a été réalisée par Blum [28] en
1921, et consistait à déposer des couches métalliques dans deux électrolytes différents. En
1949, Brenner [29] a obtenu des couches de Cu/Ni de quelques centaines de nanomètres à
partir d'un seul électrolyte. Par suite, d'autres travaux [30] ont été réalisés par la même
technique pour élaborer des couches de Ag/Pb d'une épaisseur dix fois plus faible.
Actuellement, la nucléation, la croissance, les propriétés morphologiques, structurelles et
magnétiques sont étudiées en fonction des conditions d’électrodéposition à savoir : la
composition de bain, pH, la densité du courant, ...
20
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
Par principe, quelle que soit la procédure employée pour sa fabrication, un film mince est
toujours solidaire d'un support, dit substrat, sur lequel elle est construite (même si, après coup,
il arrive parfois que l'on sépare le film mince du dit support). En conséquence, il sera impératif
de tenir compte de ce fait majeur dans la conception, à savoir que la nature et la structure du
substrat influencent très fortement les propriétés morphologiques, structurales et magnétiques
de la couche qui y est déposée [33].
Dans notre travail, nous avons choisi un substrat de Pt/Si(100). Ces substrats ont été
réalisés à l’Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg (IPCMS). Ils s’agissent
des couches de 200 Å environ de Pt évaporés sur Silicium (100) par épitaxie par jet moléculaire
(MBE). La couche de Pt a pour rôle d'initier la croissance cristalline sur une surface plane,
propre et conductrice.
Des études ont été réalisées sur l'électrodéposition du Ni sur différents substrats métalliques
comme: Cu(111) [34], Au(111) [35], Ag(111) [36] et le carbone vitreux [33,]. Il a été montré
que la cristallisation des films minces de Ni sur Au(111) suit une croissance couche par couche,
par contre sur Ag(111), la croissance est tridimensionnelle [37].
21
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
I.5 Etude de la cinétique de dépôt de nickel dans des bains de sulfate, chlorure et Watts
(Rappel bibliographique)
La déposition de Ni à partir des électrolytes de Watts a été largement examiné sur
plusieurs substrats (principalement le carbone) par les méthodes électrochimiques “classique”,
tel que la voltammétrie cyclique et la spectroscopie de l'impédance. La majorité des rapporteurs
ont concentré sur le mécanisme et la cinétique de déposition, tel que la nature des
intermédiaires possibles, le rôle de la création et l'incorporation de l'hydrogène, le rôle d'acide
borique,…[38-41]. Généralement, ils supportent un mécanisme qui implique deux pas
consécutifs de transfert de charge d'un électron et la formation d'un complexe cationique
adsorbé contenant le Ni [38,40,42].
Proud et All [43] ont étudié la déposition du Ni sur carbone vitreux et proposé la
formation de Ni(OH)+ sur NiCl+ dans les électrolytes du chlorure pour des faibles
concentrations de Ni.
En solutions aqueuses, lors de la déposition du Ni, la réaction de l’évolution de l’hydrogène se
produit également [44-47]. Il y a, généralement, deux mécanismes acceptés pour cette réaction
[44,47-48]; la recombinaison du décharge –Tafel :
H é M H ads (I.43)
Une portion importante de cet hydrogène adsorbé réagit pour donner des molécules de
l'hydrogène à travers les réactions ((I.44) ou (I.45), et une fraction de cet hydrogène est
absorbée dans les sites métalliques, M(Habs) [49].
La formation, pendant l'électrodéposition, de deux phases du Ni qui contiennent de l'hydrogène
inclus (Hinc), a été rapportée [38,50]. Ce sont connu comme le nickel α et β et, les deux alliages
de Ni et H existent avec des différentes proportions Ni/H dans la structure déposée.
Fleischmann et all [51] ont montré par la voltammétrie linéaire de la dissolution du nickel
électrodéposé qu'un mélange de deux phases du nickel est déposé habituellement; une phase β-
Ni riche en hydrogène (proportion atomique H/Ni qui en dépasse 0.6) et une solution solide α-
Ni (proportion atomique H/Ni autour de 0.03). Lin et Selman [52] aussi a observé la
codéposition d'hydrogène et Ni et la formation de deux types de solutions solides d'hydrogène-
nickel par la voltammétrie cyclique.
22
CHAPITRE I Électrodéposition des films métalliques
Références chapitre I
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