5.2. Guide Vérification - 2014
5.2. Guide Vérification - 2014
5.2. Guide Vérification - 2014
Si vous éprouvez des difficultés techniques, veuillez communiquer avec Mme Mylène Picard de la Direction de l’analyse et de la vérification aux contrats au numéro suivant :
418 643-0875, poste 4975.
Ce document a été créé par le Sous-secrétariat aux marchés publics et Sous-secrétariat aux politiques budgétaires et aux programmes pour le Secrétariat du Conseil du trésor.
GUIDE
DE VÉRIFICATION
DU PROCESSUS
DE GESTION CONTRACTUELLE
GUIDE
DE VÉRIFICATION
DU PROCESSUS
DE GESTION CONTRACTUELLE
Cette publication a été réalisée par
le Sous-secrétariat aux marchés publics
en collaboration avec le Sous-secrétariat aux politiques budgétaires et aux programmes
et produit par la Direction des communications.
ISBN : 978-2-550-71040-0
S E C T ION 2
C ONS IDÉ R AT IONS G É NÉ R AL E S AU R E G AR D DE L A V É R IF IC AT ION ________________ 6
2.1 Définition générale du processus de gestion contractuelle ....................................................6
S E C T ION 3
A P P R OC HE DE V É R IF IC A T ION C ONC E R NANT L A G E S T ION DE S C ONT R AT S _________ 12
3.1 Établissement d’un échantillon ............................................................................................ 12
3.2 Établissement du programme de vérification relatif au cadre normatif en gestion
contractuelle ....................................................................................................................... 13
S E C T ION 4
DI R E C T I V E
C O N C E R N A N T L A R E DDIT ION DE C OMPT E S E N G E S T I O N C O N T R A C T U E L L E
D E S O R G A N I S M E S P UB L IC S ________________________________________ 17
S E C T ION 5
R AP P OR T DE V É R IF IC AT ION _________________________________________ 19
5.1 Contenu et présentation du rapport de vérification ............................................................. 19
Introduction
Le Forum des responsables de la vérification interne (FRVI) a publié en 2007 le Guide de
vérification de la gestion et de l’acquisition des contrats. À l’automne 2013, la mise à jour de ce
guide a été prise en charge par le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) avec la collaboration
des membres du Conseil exécutif du FRVI.
Ce guide s’inspire des Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne,
éditées par l’Institut des auditeurs internes (ci-après nommées « Normes de l’IIA »), et il fait
référence à la norme ISO 31 000 en ce qui a trait au processus de gestion des risques. Par
ailleurs, le code de déontologie de l’IIA 2 s’applique aux personnes exerçant des travaux de
vérification interne.
1. Aux fins du présent guide, le terme « organismes publics » inclut les ministères et les organismes publics du réseau de
l’Administration gouvernementale, du réseau de l’éducation et du réseau de la santé et des services sociaux.
2. Pour les références relatives à l’IIA, voir la section « Soutien aux organismes publics » à la fin du guide.
1
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Section 1
Cadre normatif et saines pratiques de gestion contractuelle
Compte tenu de leurs connaissances des organismes publics, les équipes de vérification interne
sont bien positionnées pour effectuer des mandats de vérification en gestion contractuelle. À
l'occasion de la réalisation de ce type de mandat, il est conseillé au vérificateur interne d’établir
des critères d’évaluation en conformité et en harmonie avec les éléments du cadre normatif en
gestion contractuelle ainsi qu’avec les saines pratiques de gestion. Ce sont les critères ainsi
établis qui permettent au vérificateur interne de livrer son opinion sur les objectifs visés par le
mandat.
Il est donc important que le vérificateur soit au fait des éléments concernant le cadre normatif en
gestion contractuelle ainsi que des principaux changements qui y sont apportés. À cet effet, il
pourrait s’avérer pertinent pour le vérificateur de s’inscrire sur l’extranet des marchés publics 3 qui
contient plusieurs renseignements et documents concernant la gestion contractuelle ainsi que
des capsules de formation qui peuvent être suivies en ligne. Par ailleurs, le vérificateur peut
suivre la formation intitulée « Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP) et ses
règlements » qui est offerte par la Direction de la formation sur les marchés publics du SCT 4.
Dans le même ordre d’idées, le vérificateur interne devrait se familiariser avec la Loi sur la
transparence et l’éthique en matière de lobbyisme (RLRQ, c. T-11.011). Cette loi vient
notamment encadrer les activités de lobbyisme5 qui peuvent être accomplies par un lobbyiste 5
auprès des titulaires de charges publiques5 avant la publication des projets du gouvernement du
Québec dans le Système électronique d’appel d’offres (SEAO). Afin de guider les différents
intervenants qui sont concernés par cette loi, le SCT a préparé un outil intitulé Le lobbyisme et
les contrats publics 6.
3. Pour la référence, voir la section « Soutien aux organismes publics » à la fin du guide.
4. Pour les coordonnées de la Direction de la formation sur les marchés publics du SCT, voir la section « Soutien aux
organismes publics » à la fin du guide.
5. Voir le glossaire pour la définition.
6. Cet outil est disponible dans l’extranet des marchés publics dont la référence est présentée dans la section « Soutien
aux organismes publics » à la fin du guide. Pour y accéder, consulter la rubrique « Coffre à outils pour protéger l’intégrité
des contrats publics » dans la section 3 « L’encadrement des contrats publics » et la sous-section 4 « La loi sur la
transparence et l’éthique en matière de lobbyisme ».
2
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
permettent aux dirigeants d’organismes publics d’obtenir une assurance supplémentaire quant au
processus de gestion contractuelle.
Le graphique suivant présente les principaux éléments du cadre normatif régissant la gestion
contractuelle dans les organismes publics.
1. Il est à noter au 7 décembre 2012, que la Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics a été adoptée. La majorité des
éléments présentés dans cette loi ont été intégrés dans la LCOP.
3
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Dans le but d’évaluer la conformité de certains éléments du cadre normatif présentés ci-dessus,
le vérificateur interne peut s’inspirer des annexes 4A et 4B du guide au moment de
l’établissement de ses programmes de vérification.
Il est important de préciser que le graphique 1 ne présente pas l’intégralité des éléments du
cadre normatif relatif à la gestion contractuelle. En effet, certains éléments n’ont pas été inclus
dans ce graphique, car, même s’ils sont jugés pertinents pour les mandats de vérification portant
sur la gestion contractuelle, ils sont liés à des situations particulières qui peuvent être
rencontrées par un organisme public. Parmi ces éléments, on trouve notamment :
• la Directive concernant l’utilisation du Système électronique d’appel d’offres (SEAO) dans les
ministères et les organismes de l’administration gouvernementale (Décret 493-2004);
• la Directive concernant les frais de déplacement des personnes engagées à honoraires par
certains organismes publics (Décision du Conseil du trésor 212379 du 26 mars 2013);
• les Règlements sur le tarif d’honoraires pour services professionnels fournis au
gouvernement par des architectes (Décret 533-2008), ingénieurs (Décret 533-2008) et
avocats ou notaires 7 (Décret 234-84);
• les lois ou règlements spécifiques à l’organisme vérifié.
Dans le cadre de son mandat, le vérificateur interne devrait s’assurer de couvrir tous les
éléments pertinents relatifs au cadre normatif en gestion contractuelle qui sont applicables aux
différentes situations rencontrées par l’organisme public vérifié. Pour ce faire, il est possible de
consulter les éléments composant le cadre normatif relatif à la gestion contractuelle dans la
section « Cadre normatif » de l’extranet des marchés publics 8.
De plus, afin de permettre au vérificateur d’être en mesure d’apprécier des risques qui sont
propres à l’organisme vérifié, celui-ci devrait recenser et examiner tous les autres outils internes
concernant la gestion des contrats. Parmi ceux-ci, notons :
Afin d’établir les saines pratiques de gestion contractuelle, le vérificateur devrait garder à l’esprit
que celles-ci doivent s’harmoniser avec les principes de la Loi. L’article 2 de la LCOP présente
les principes généraux qui permettent au vérificateur interne de se situer pour bien saisir l’esprit
des dispositions législatives.
4
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
0.1° la confiance du public dans les marchés publics en attestant l'intégrité des concurrents;
3° la possibilité pour les concurrents qualifiés de participer aux appels d'offres des
organismes publics;
6° la reddition de comptes fondée sur l'imputabilité des dirigeants d'organismes publics et sur
la bonne utilisation des fonds publics.
[…] ».
À l’annexe 5 du présent guide, des pistes sont suggérées pour l’établissement de programmes
de vérification relatifs au respect des saines pratiques de gestion contractuelle.
Dans le même ordre d’idées, des guides ont été élaborés par le SCT 9 en vue d’appuyer les
divers intervenants en gestion contractuelle. Parmi ceux-ci, on trouve, entre autres :
Ces guides peuvent donc servir de référence pour le vérificateur interne afin d’orienter les critères
et les objectifs visés par son mandat de vérification.
9. Ces guides sont accessibles dans l’extranet des marchés publics dont la référence est présentée dans la section
« Soutien aux organismes publics » à la fin du guide.
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Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Section 2
Considérations générales au regard de la vérification
La présente section énonce des considérations générales dont on doit tenir compte dans le
déroulement de mandats de vérification interne relatifs à la gestion contractuelle. En effet, au
terme des travaux présentés dans cette section du guide, le vérificateur interne devrait être en
mesure de compléter la partie « Planification » de son dossier de vérification. Cette partie peut
comprendre les éléments suivants :
• objectifs fixés pour le mandat de vérification, qui peuvent porter sur les éléments suivants :
Le graphique suivant présente un sommaire des différents éléments qui font partie du processus
de gestion contractuelle. Les éléments présentés dans ce graphique ne sont pas exhaustifs et
chaque organisme public possède ses propres particularités à l’égard de son processus de
gestion contractuelle. Ainsi, le niveau de risque de chaque élément peut être différent d’un
organisme à l’autre.
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Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
7
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Il est essentiel, pour le vérificateur interne, d’avoir une compréhension suffisante du processus de
gestion contractuelle de l’organisme public vérifié et des contrôles clés qui y sont rattachés. Ainsi,
il lui sera possible d’apprécier les risques significatifs qui sont propres à ce processus.
Pour ce faire, le vérificateur interne devrait obtenir de l’organisme public la documentation et les
renseignements permettant de comprendre le cheminement et le traitement des transactions.
Voici quelques exemples de documents pertinents à cet effet :
10. Voir les articles 21.0.1 et 21.0.2 de la LCOP pour plus de détails concernant les fonctions du RORC.
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Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Le vérificateur interne devrait orienter ses travaux de vérification en fonction des éléments qui
sont jugés les plus risqués. Afin de déterminer les risques potentiels, le vérificateur interne peut
utiliser, à titre de référence, le Guide sur les risques et les contrôles en gestion contractuelle 11
développé par le SCT. De plus, l’annexe 2 du présent guide donne des exemples de situations
pouvant mener à des risques potentiels dans le cadre d'un mandat de vérification portant sur le
processus de gestion contractuelle.
Dans le but d’orienter le vérificateur interne par rapport aux éléments les plus risqués qui sont
propres à l’organisme public vérifié, il lui est notamment recommandé d'appliquer les procédés
suivants :
• examiner les renseignements qui ont été envoyés au SCT dans le cadre de la reddition de
comptes qui doit être réalisée sur la gestion contractuelle (voir la section 4 du guide);
• consulter les procès-verbaux du conseil d’administration et autres comités jugés pertinents;
• consulter le rapport annuel de gestion des dernières années ainsi que la planification
stratégique;
• consulter les politiques internes afin d’identifier les sections rattachées à la gestion
contractuelle et aux activités de lobbyisme;
• consulter la description du processus de gestion contractuelle (description narrative,
diagrammes de cheminement de l’information, etc.).
Après avoir analysé et évalué les risques attribuables au mandat de vérification, le vérificateur
devrait les classifier en fonction de leur niveau de risque. À cet effet, un modèle de matrice
permettant une telle classification est présentée en exemple à l’annexe 3 du guide.
11. Ce guide est accessible dans l’extranet des marchés publics dont la référence est présentée dans la section « Soutien
aux organismes publics » à la fin du guide.
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Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Cette classification permettra au vérificateur de déterminer les éléments les plus risqués pour
l’organisme public et ainsi de mieux orienter ses travaux de vérification en fonction des objectifs
de son mandat.
Les procédés suivants peuvent être utilisés par le vérificateur afin de l’aider à sélectionner les
contrats :
• obtenir la liste des contrats des dernières années (s’assurer de son exhaustivité);
• consulter les contrats qui ont été publiés par l’organisme public dans le SEAO au cours des
dernières années et s’attarder sur les éléments jugés plus risqués. Par exemple :
• dresser un portrait des contrats conclus (nombre et valeur avant taxes 12). Par exemple, par :
mode de sollicitation (appel d’offres public ou sur invitation, gré à gré 13);
type de contrat (approvisionnement, services, construction);
fournisseur 14.
• examiner le détail des achats annuels pour certains fournisseurs et s’attarder aux éléments
jugés les plus risqués. Par exemple :
achats se démarquant par leur valeur importante ou se situant au-dessus des seuils
d’appels d’offres publics;
12. La valeur des contrats utilisés doit correspondre aux montants avant les taxes, car les seuils présentés dans le cadre
normatif du processus de gestion contractuelle ne prennent pas celles-ci en considération.
13. Il est recommandé de distinguer les contrats attribués de gré à gré au-dessus des seuils d’appel d’offres publics de
ceux en dessous.
14. Aux fins du présent guide, le terme « fournisseur(s) » comprend : les entrepreneurs pour les contrats de construction,
les prestataires de services pour les contrats de services et les fournisseurs pour les contrats d’approvisionnement.
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Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Stratification de la population
Étant donné les différentes caractéristiques attribuables aux contrats, le vérificateur interne peut
juger pertinent de subdiviser la population par strates. Par exemple, pour un mandat de
vérification dont l’objectif est de valider le processus global de gestion contractuelle, il pourrait
être pertinent de stratifier la population en fonction des éléments suivants :
En procédant ainsi, le vérificateur sera en mesure d’établir plus facilement des échantillons
représentatifs (voir la section 3.1 du guide pour plus de détails à ce sujet) de chacune des strates
de population identifiées.
11
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Section 3
Approche de vérification concernant la gestion des contrats
La présente section du guide énonce certaines considérations plus particulières dont on doit tenir
compte lors de la vérification du processus de gestion contractuelle. En effet, à la suite des
travaux qui y sont présentés, le vérificateur interne devrait être en mesure de remplir la partie
« Réalisation » de son dossier de vérification. Cette partie comprend notamment les éléments
suivants :
• échantillon;
• sondages;
• résultats;
• conclusion.
À cet effet, en fonction de la population à vérifier, la sélection ne devrait pas se faire uniquement
à partir du nombre, des montants et des types des contrats conclus, mais aussi à partir du mode
de sollicitation utilisé (appel d’offres public ou sur invitation, gré à gré).
Dans les organismes publics dotés d’un processus de gestion contractuelle hautement
informatisé, il est recommandé au vérificateur interne d’évaluer s’il est plus efficient d’utiliser des
techniques de vérification informatisées (TVI). Le vérificateur pourrait ainsi être en mesure
d’établir des procédés de vérification qui couvriraient rapidement l’ensemble de la population. Par
contre, il doit s’assurer de la fiabilité de l'information fournie par le système et sur laquelle il a
l’intention de s’appuyer.
15. À titre d’exemple, le Bureau du vérificateur général du Canada a publié de l'information relative à des méthodes de
collecte d’éléments probants disponible au
www.oag-bvg.gc.ca/internet/methodologie/audit-de-performance/manuel/4045.shtm.
12
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Pour ce faire, il est conseillé de baser les programmes de vérification sur le cadre normatif et les
procédures internes concernant la gestion des contrats ainsi que sur les saines pratiques de
gestion contractuelle. À cet effet, voir les annexes 4A, 4B et 5 qui peuvent être utilisées par le
vérificateur interne lors de l’établissement de ses programmes de vérification. Quelques
exemples de procédés de vérification spécifiques sont présentés dans la dernière partie de la
présente section du guide.
Les éléments qui sont présentés dans les annexes 4A et 4B diffèrent en fonction du mode de
sollicitation des contrats (appel d’offres 16 public et gré à gré) et chaque type de contrat
(approvisionnement, services et construction) a ses propres particularités. Par contre, peu
importe le type ou le mode de sollicitation, ce sont les mêmes grandes étapes du processus de
gestion contractuelle qui sont évaluées, soit les éléments relatifs :
Toutefois, pour les contrats adjugés par appel d’offres public (annexe 4B), deux éléments
supplémentaires sont à vérifier comparativement aux contrats qui sont attribués de gré à gré
(annexe 4A), soit les éléments relatifs :
16. Pour les appels d’offres sur invitation, le vérificateur interne peut se référer à l’annexe 4B et l’adapter en fonction du
cadre normatif.
13
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
En ce qui a trait aux éléments concernant les saines pratiques de gestion contractuelle, l’annexe
5 présente quelques pistes de vérification pouvant être utilisées par le vérificateur interne. Une
section portant sur le suivi du contrat a été intégrée dans cette annexe étant donné qu’il s’agit
d’une étape cruciale qui doit être réalisée de façon adéquate et rigoureuse par l’organisme public
vérifié. Par ailleurs, la section 1.2 du présent guide propose divers outils et éléments qui peuvent
être utiles au vérificateur interne pour le guider dans l’élaboration de ses procédés de vérification.
• valider que l’organisme public a obtenu les autorisations requises en fonction du choix de la
disposition utilisée du cadre normatif pour attribuer le contrat de gré à gré;
• analyser la documentation prévue à cet effet et réaliser des entrevues avec les personnes
concernées afin de juger si les dispositions prévues au cadre normatif ont été utilisées et
interprétées correctement ou trop largement. Par exemple, obtenir:
• en cas de doute sur les raisons évoquées pour justifier l’utilisation d’un contrat attribué de gré
à gré, le vérificateur interne peut notamment appliquer les procédés suivants :
consulter l’aide-mémoire 19 préparé par le SCT, qui présente les principales justifications
pour l’application de ces dispositions;
effectuer une recherche ou publier une question dans les forums disponibles sur l’extranet
des marchés publics;
communiquer directement avec une personne-ressource du Sous-secrétariat aux
marchés publics du SCT.
14
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
vérifier s’il existe une politique interne favorisant la rotation des fournisseurs (par
exemple pour les acquisitions supérieures à un seuil prédéterminé par l’organisme public,
les contrats doivent être accordés par appel d’offres sur invitation nécessitant, lorsque
possible, la présence d’au moins trois fournisseurs, dont un nouveau). Si une telle
politique est en place, vérifier qu’elle est suivie;
pour la période couverte par la portée du mandat, examiner le total des achats annuels
par fournisseur et par secteur d’activité. Cibler les secteurs d’activité où le nombre de
transactions faites avec le même fournisseur est élevé. Le cas échéant, obtenir les
explications justifiant le fait que l’organisme public ne semble pas privilégier la rotation des
fournisseurs.
• fractionnement :
à partir de la liste des achats annuels, identifier les fournisseurs les plus importants avec
lesquels des contrats attribués de gré à gré sont conclus. Examiner le détail des achats et
les factures de ces fournisseurs afin d’y repérer des achats qui auraient fait l’objet de
fractionnement. Par exemple, se concentrer sur les achats de même montant ou non,
mais qui sont de même nature, faits dans un court intervalle de temps et qui, en les
regroupant, cumulent un total qui est supérieur aux seuils d’appel d’offres public.
Il est à noter que le vérificateur doit conserver à l’esprit que des cas de fractionnement
peuvent aussi survenir dans les situations où un premier contrat est adjugé par appel
d’offres et que d’autres contrats portant sur le même objet sont ensuite attribués de gré à
gré au même fournisseur.
• suppléments portant le montant total du contrat à un niveau supérieur aux seuils d’appel
d’offres public :
vérifier s’il existe des politiques internes qui précisent des seuils déterminant à partir de
quels montants l’appel d’offres public doit être utilisé. Évaluer si, dans le cas des
situations pouvant notamment générer des suppléments, ces seuils permettent une marge
de manœuvre par rapport aux seuils d’appel d’offres public et vérifier si ces politiques sont
suivies;
obtenir la liste des contrats attribués de gré à gré, pour la période vérifiée, dont les
montants se situent en dessous des seuils d’appel d’offres public. Cibler ceux se situant
près de ces seuils et vérifier si des suppléments ont fait en sorte que le montant final du
contrat est devenu supérieur aux seuils d’appel d’offres public. Lorsque c’est le cas,
analyser les suppléments afin de juger de la pertinence d’avoir initialement attribué ce
contrat de gré à gré.
15
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Certaines règles présentées dans le cadre normatif relatif à la gestion contractuelle encadrent
plus précisément ce type d’achat. Il en résulte donc une augmentation du risque attribuable à ces
acquisitions et, lorsque ces règles sont applicables à l’organisme public vérifié, il est
recommandé d’effectuer des travaux de vérification à cet effet.
Pour ce faire, des procédés de vérification permettant de confirmer que l’organisme public
participant s’approvisionne uniquement auprès du ou des fournisseurs retenus par le
regroupement devraient être appliqués. Voici quelques exemples de procédés qui peuvent être
effectués :
• cibler les regroupements dont fait partie l’organisme public vérifié et identifier les secteurs
d’activité qui sont ainsi touchés. Pour chacun de ces secteurs d’activité, examiner la liste des
fournisseurs auprès desquels des acquisitions ont été faites et, pour ceux ne faisant pas
partie des regroupements, obtenir :
Lors des sondages de contrôle, le vérificateur interne devrait s’assurer que les échantillons sont
représentatifs pour toute la portée du mandat préalablement déterminée. Ainsi, il vérifie que le
niveau de risque déterminé relativement à l’application de ce contrôle est couvert pour toute la
période visée.
Dans un autre ordre d’idées, un mandat de vérification portant sur la pertinence et la suffisance
des contrôles en place par rapport au processus de gestion contractuelle pourrait être réalisé par
le vérificateur interne.
16
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Section 4
Directive concernant la reddition de comptes
en gestion contractuelle des organismes publics20
Cette directive définit le cadre général relatif aux exigences de la reddition de comptes des
organismes publics en matière de gestion contractuelle et elle uniformise les renseignements
transmis à cet égard au président du Conseil du trésor. Les dispositions de cette directive
s’appliquent aux autorisations accordées, aux appels d’offres lancés et aux contrats conclus par
un organisme public après le 31 mars 2013.
• faire rapport au SCT des autorisations accordées par son dirigeant pour les cas prévus à
l’annexe 1 de cette directive;
• transmettre au SCT, au plus tard le 30 juin de chaque année, une déclaration du dirigeant de
l’organisme attestant notamment la fiabilité des données et des contrôles.
• déterminer, en fonction de la LCOP, qui est la personne autorisée à signer en tant que
« dirigeant de l’organisme public » et corroborer que les fiches d’autorisation ont été signées
par cette personne;
• cibler des contrats nécessitant une autorisation du dirigeant selon les modalités du cadre
normatif en gestion contractuelle, qui sont présentées à l’annexe 1 de cette directive,
et examiner leur fiche d’autorisation qui a été remise au SCT afin de vérifier que :
20. Pour les références permettant d’accéder à cette directive, voir la section « Soutien aux organismes publics » à la fin
du guide.
17
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
cadre normatif évoquée. Afin de vérifier que les éléments présentés dans la fiche sont
complets, un aide-mémoire 21 a été préparé à cet effet par le SCT;
le dirigeant de l’organisme public avait en sa possession suffisamment d’information pour
prendre une décision éclairée compte tenu de la situation (la documentation
accompagnant la fiche est suffisante);
la date de transmission au SCT respecte les délais présentés dans cette directive.
vérifier les différentes étapes ainsi que les contrôles qui y sont associés pour le processus
de collecte, de compilation, de saisie et de traitement des données, dans le but de
s’assurer que les renseignements contenus dans les fiches d’autorisation transmises au
SCT et les renseignements publiés dans le SEAO conformément au cadre normatif en
gestion contractuelle sont complets et fiables;
déterminer le nombre de contrats nécessitant l’autorisation du dirigeant en fonction des
éléments présentés dans l’annexe 1 de cette directive et corroborer avec le nombre qui a
été inscrit dans cette déclaration;
valider que la déclaration a été transmise avant le 30 juin suivant l’année financière ciblée
(du 1er avril au 31 mars) et qu’elle a bien été signée par le dirigeant de l’organisme public.
• vérifier si des situations présentées dans les annexes 4 à 7 22 de cette directive sont
applicables à des contrats de l’organisme public vérifié. Si oui, examiner les formulaires
transmis au SCT et valider qu’ils sont adéquats, dûment remplis et ont été transmis avant le
30 juin suivant l’année financière concernée.
Pour les situations où l’annexe 4 est fournie, s’assurer particulièrement que l’organisme
public a en main une documentation complète qui lui a permis de répondre à la partie 3
« Impact sur l’économie régionale dans le cadre d’un appel d’offres public » de cette annexe.
21. Pour le consulter, voir la section « Reddition de comptes » de l’extranet des marchés publics dont les références sont
présentées dans la section « Soutien aux organismes publics » à la fin du guide.
22. Annexe 4 : « Regroupement d’organismes »; Annexe 5 : « Contrats entre 25 000 $ et 100 000 $ portant sur une
question de nature confidentielle ou protégée »; Annexe 6 : « Contrats de services de plus de 25 000 $ pour lesquels
aucune renonciation au secret professionnel n’a été obtenue »; Annexe 7 : « Règlement des différends dans les
contrats de travaux de construction ».
18
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Section 5
Rapport de vérification
Après avoir validé auprès des personnes concernées les constats relevés au cours des travaux
de vérification, un rapport de vérification faisant état de ces constats est produit. Celui-ci peut être
plus ou moins détaillé selon les besoins du mandat de vérification de l’organisme vérifié.
• mandat de vérification :
objectifs du mandat;
description de la nature, de l’étendue et de la portée des travaux ainsi que des méthodes
d’échantillonnage utilisées;
critères d’évaluation;
stratégie de vérification;
liste des risques identifiés et leur évaluation.
• résultats de la vérification :
présentation des constats en fonction des objectifs fixés pour le mandat de vérification;
pour chacun des constats publiés dans le rapport, il est notamment recommandé de
présenter :
23. Applicable seulement lorsque les rôles et responsabilités du vérificateur interne ne sont pas déjà précisés dans la
politique de vérification interne de l’organisme vérifié.
19
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
• conclusion;
• annexe(s) :
L’ordre et la structure de rapport présentés ci-dessus sont adaptables. Le vérificateur est libre de
les modifier en fonction des éléments relatifs au processus de gestion contractuelle qui ont fait
l’objet de travaux de vérification dans le cadre de son mandat.
20
Guide de vérification du processus de gestion contractuelle
Conclusion
La démarche proposée dans le présent guide résume les différentes étapes pour la conduite
d’une vérification interne concernant le processus de gestion contractuelle. Ainsi, pour mener à
bien ces travaux, le vérificateur interne s’assure :
21
Glossaire
Activités de lobbyisme : Activités d'une personne (lobbyiste) qui entretient une communication
orale ou écrite, autrement que dans le cadre normal d’un appel d’offres public, avec le ou la
titulaire d'une charge publique en vue de l’influencer notamment concernant une décision relative
au processus de gestion contractuelle.
Éléments probants : Tous les documents et autres éléments justificatifs recueillis par le
vérificateur, qui lui permettent de conclure sur les objectifs de vérification et de valider les critères
d’évaluation pour ainsi étayer les conclusions formulées dans son rapport final.
Lobbyiste : Individu autre qu’un titulaire de charge publique, qui, notamment dans le cadre du
processus de gestion contractuelle d’un projet, tente d’influer sur la prise de décision d’une ou
d'un titulaire de charge publique au moyen de communications orales ou écrites.
Organisme public : Aux fins du présent guide, ce terme inclut les ministères et organismes
publics du réseau de l’Administration gouvernementale, du réseau de l’éducation et du réseau de
la santé et des services sociaux.
Titulaire de charge publique : Toute personne qui travaille dans le domaine public, que ce soit
dans les institutions parlementaires, gouvernementales (y compris les sociétés d’État) ou
municipales.
22
Soutien aux organismes publics
23
Annexes
ANNEXE 1
SEUILS POUR LES APPELS D'OFFRES PUBLICS ____________________________ 25
ANNEXE 2
EXEMPLE DE RISQUES RELATIFS À LA GESTION CONTRACTUELLE ______________ 26
ANNEXE 3
MODÈLE DE MATRICE PERMETTANT LA CLASSIFICATION
DES RISQUES ATTRIBUABLES AU MANDAT DE VÉRIFICATION __________________ 28
ANNEXE 4A
ÉLÉMENTS DE CONFORMITÉ POUR LES CONTRATS ATTRIBUÉS DE GRÉ À GRÉ ______ 29
ANNEXE 4B
ÉLÉMENTS DE CONFORMITÉ POUR LES CONTRATS ADJUGÉS
PAR APPEL D'OFFRES PUBLIC ________________________________________ 33
ANNEXE 5
ÉLÉMENTS CONCERNANT LES SAINES PRATIQUES DE GESTION CONTRACTUELLE ___ 47
24
Annexe 1
Seuils pour les appels d'offres publics1
25
Annexe 2
Exemples de risques relatifs à la gestion contractuelle
1. Contrats au-dessus des seuils d’appel d'offres publics attribués de gré à gré
1.1. Article 13 (1)
1.2. Article 13 (2) En fonction des articles de la LCOP
1.3. Article 13 (3)
1.4. Article 13 (4)
1.5. En vertu d’autres dispositions du cadre normatif
1.6. Aucune disposition au cadre normatif n'est indiquée.
1.7. Les autorisations du Conseil du trésor (CT) et du gouvernement (décret) ne sont pas
respectées.
2. Contrats en dessous des seuils d’appel d'offres publics attribués de gré à gré
2.1. Près des seuils d’appel d'offres public
2.2. Fractionnement de contrats
2.3. Absence de rotation des fournisseurs
2.4. Assimilables à un contrat de travail
5. Contrôles internes
5.1. Absence de procédures définies ou écrites
5.2. Insuffisants et inadéquats
26
Exemples de risques relatifs à la gestion contractuelle (suite)
7. Publication des renseignements requis dans le système électronique d’appel d’offres (SEAO)
7.1. Non-respect des délais de publication des renseignements requis
7.2. Publication inadéquate des documents d'appel d'offres concernant les contrats adjugés
par appel d'offres public ou sur invitation
7.3. Publication inadéquate des renseignements concernant les contrats conclus de gré à
gré
8. Regroupement d’organismes
8.1. Absence d'une évaluation de l’impact sur l’économie régionale, qui doit être faite par
l'organisme qui orchestre le regroupement
8.2. Organisme participant non identifié comme faisant partie du regroupement
8.3. Organisme participant qui s'approvisionne auprès d'un fournisseur autre que celui ou
ceux retenus par le regroupement
9. Comité de sélection
9.1. Secrétaire qui ne détient pas son attestation du SCT
9.2. Secrétaire qui n'a pas été désigné par le dirigeant de l'organisme
9.3. Choix inadéquat des membres
9.4. Évaluation des soumissions qui manque de rigueur
9.5. Rapport du comité non pertinent ou incomplet
10. Contrats avec une entreprise non admissible ou non autorisée (inscrite au RENA; n'a pas
obtenu son autorisation de contracter de l'AMF)
10.1. Pour de nouveaux contrats
10.2. Pour la poursuite d’un contrat en cours
27
Annexe 3
Modèle de matrice permettant la classification des risques
attribuables au mandat de vérification
Niveau de risque :
28
Annexe 4A
Éléments de conformité pour les contrats attribués de gré à gré1
Les références ci-dessous proviennent du cadre normatif en gestion contractuelle :
Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP)
Règlement sur les contrats d'approvisionnement des organismes publics (RCA)
Règlement sur les contrats de services des organismes publics (RCS)
Règlement sur les contrats de travaux de construction des organismes publics (RCTC)
Les éléments ci-dessous prennent en considération les dernières modifications apportées aux règlements qui sont entrées en vigueur le 23 mai 2013.
Pour la section B « Publication des renseignements dans le SEAO » les dernières modifications apportées aux règlements sont applicables à compter
du 15 septembre 2013 pour les contrats en cours à cette date.
Références S'applique Respecte
A. ANALYSE DES BESOINS
1. S'assurer que l'analyse des besoins est effectuée de façon adéquate et rigoureuse. LCOP : a.2 (4°)
1. Si le montant du contrat est supérieur à 25 000 $, s'assurer que l'organisme public a RCA : a.39
publié, dans le système électronique d'appel d'offres, dans les 30 jours suivant la RCS a.52
conclusion du contrat, la description initiale du contrat comprenant : RCTC : a.42
▪ s'il s'agit d'un contrat comportant des options, leur description ainsi que le montant
total de la dépense qui sera encouru si toutes les options sont exercées;
▪ s'il s'agit d'un contrat conclu de gré à gré comportant une dépense supérieure au
seuil d'appel d'offres public, la disposition de la loi ou du règlement en vertu de laquelle
ou duquel le contrat a été attribué et, dans le cas d’un contrat attribué en application
de l'article 13(4) de la LCOP, l’énoncé des motifs invoqués pour soustraire le contrat à
l’appel d’offres public.
al. 1 à 7
Spécifiquement pour les contrats de travaux de construction et RCA : a.39
d'approvisionnement : RCS : a.52
RCTC : a.42
▪ le montant du contrat ou, s'il s'agit d'un contrat à commande ou à exécution sur
demande, le montant estimé de la dépense ou, s'il s'agit d'un contrat à commandes ou
à exécution sur demande impliquant plusieurs fournisseurs ou entrepreneurs, le prix
respectivement soumis par chacun.
a) le montant du contrat;
2. S'assurer que l’organisme public publie dans le SEAO toute dépense supplémentaire
découlant d’une modification du contrat, dans les 60 jours suivant cette modification,
lorsque le montant initial du contrat est majoré de plus de 10 % (l'organisme publie alors le RCA : a.39.1
montant de la dépense supplémentaire, incluant les dépenses cumulées qui ont précédé RCS : a.52.1
celle excédant 10 % du montant initial du contrat). RCTC : a.42.1
S'assurer que l’organisme public publie, par la suite, chaque dépense supplémentaire.
29
Éléments de conformité pour les contrats attribués de gré à gré1
(suite)
3. Si le montant du contrat est supérieur à 25 000 $ (ou s'il était de moins de 25 000 $ au
moment de la conclusion, mais qu'il s'est terminé à plus de 25 000 $), s'assurer que RCA : a.39.2
l'organisme public a publié, dans le système électronique d'appel d'offres, dans les 90 jours RCS : a.52.2
suivant la fin du contrat (120 jours dans le cas d'un regroupement), la description finale du RCTC : a.42.2
contrat comprenant :
▪ s'il s'agit d'un contrat à commande ou à exécution sur demande impliquant plusieurs
entrepreneurs, fournisseurs, prestataires de services, leur nom respectif et le montant
total payé à chacun d’eux;
▪ s’il s’agit d’un contrat comportant des options, le type et le nombre d’options
exercées et le montant total payé à la suite de leur exercice; al. 1 à 4
RCA : a.39.2
▪ s’il s’agit d’un contrat qui était de moins de 25 000 $ au moment de la conclusion, RCS : a.52.2
mais qui s'est terminé à plus de 25 000 $ : RCTC : a.42.2
a) les renseignements prévus aux paragraphes 1 à 6 des articles :
42 pour les contrats de travaux de construction;
39 pour les contrats d'approvisionnement;
52 pour les contrats de services.
b) les renseignements accompagnant les paragraphes ci-dessus prévus aux articles :
42.1 (construction);
39.1 (approvisionnement);
52.1 (services).
l'organisme public indique dans le Système électronique d'appel d'offres la façon d'obtenir
les renseignements relatifs à ces résultats.
1. S'assurer que l'adjudicataire n'est pas inscrit au RENA (contrats conclus depuis le
LCOP : a.21.1
1er juin 2012) et qu'il a obtenu son autorisation de contracter de l'AMF (seulement dans les
LCOP : a.21.17
situations visées par décret pour les contrats conclus depuis le 15 janvier 2013).
30
Éléments de conformité pour les contrats attribués de gré à gré1
(suite)
3. Valider sur le site de Revenu Québec, la validité de l'attestation reçue afin de s'assurer
qu'elle ne contient aucun renseignement faux ou inexact.
RCA : 37.4
S.O. lorsque l'autorisation de l'AMF est obtenue. RCS : a.50.4
http://www.revenuquebec.ca/fr/sepf/services/sgp_amr_verif/ RCTC : a.40.6
Pour les sous-entrepreneurs engagés, valider que l'entrepreneur s'est assuré d'obtenir une
copie des attestations de Revenu Québec et qu'il s'est assuré de leur conformité (qu'elles RCTC : a.40.4
sont adéquates et n'ont pas été délivrées plus de 90 jours avant la date d'attribution du LCOP : a.21.17
contrat) ou lorsque requise, qu'il s'est assuré d'obtenir leur autorisation de l'AMF.
S'assurer que l'entrepreneur, avant le début des travaux de construction, a transmis pour
chaque sous-contrat les informations suivantes :
RCTC : a.40.5
al. 1 à 3
▪ le nom et l'adresse du sous-entrepreneur;
▪ le montant et la date du sous-contrat;
LCOP : a.21.17
▪ le numéro ainsi que la date de délivrance de l'attestation de Revenu Québec, ou
lorsqu'elle est requise, l'autorisation de l'AMF détenue par le sous-entrepreneur.
4. Pour les organismes visés par l'art. 4 al.1 ou 2 de la LCOP, lorsque le montant du
contrat est de 100 000 $ ou plus, que l'entreprise compte plus de 100 employés et qu'elle a
un établissement au Québec, s'assurer que le soumissionnaire s'est engagé à implanter un RCA : a.34, 35 al.1
programme d'accès à l'égalité ou qu'il est titulaire d'une attestation d'engagement. RCS : a.47, 48 al.1
1. S'assurer que tous les avenants sont accessoires et qu'ils ne changent pas la nature du
LCOP : a.17
contrat.
2. Si le rendement de l'entrepreneur est jugé insatisfaisant, s'assurer que l'organisme a RCA : a.42, 43
complété son évaluation du rendement au plus tard 60 jours après la date de fin du contrat RCS : a.55, 56
et qu'il en a transmis une copie à l'entrepreneur. RCTC : a.55, 56
31
Éléments de conformité pour les contrats attribués de gré à gré1
(suite)
D. AUTORISATIONS
1. S'il s'agit d'un contrat comportant une dépense supérieure au seuil d'appel d'offres public
conclu de gré à gré, car il s'agit d'une question de nature confidentielle ou protégée, LCOP : a.13 (3°)
s'assurer que l'autorisation du dirigeant d'organisme a été obtenue.
2. S'il s'agit d'un contrat comportant une dépense supérieure au seuil d'appel d'offres public
conclu de gré à gré, car un appel d'offres public ne servirait pas l'intérêt public, s'assurer LCOP : a.13 (4°)
que l'autorisation du dirigeant d'organisme a été obtenue.
3. S'il s'agit d'un contrat dont la durée prévue, incluant tout renouvellement, est supérieure
à 3 ans, s'assurer que l'autorisation du dirigeant d'organisme a été obtenue. RCA : a.33 al.1
RCS : a.46 al.1
S.O. pour les contrats de construction.
1. Si le contrat a été conclu selon des conditions différentes de celles qui sont applicables
en vertu de la LCOP, s'assurer que l'autorisation du gouvernement (décret) a été obtenue LCOP : a.25 al.1
au moment opportun.
2. Si le contrat a été conclu selon des conditions différentes de celles qui sont applicables
en vertu d'un règlement pris en vertu de la LCOP, s'assurer que l'autorisation du Conseil du LCOP : a.25 al.2
trésor (CT) a été obtenue au moment opportun.
1. Applicable pour tous les types de contrats (approvisionnements, travaux de construction et services).
32
Annexe 4B
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1
Les références ci-dessous proviennent du cadre normatif en gestion contractuelle :
Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP)
Règlement sur les contrats d'approvisionnement des organismes publics (RCA)
Règlement sur les contrats de services des organismes publics (RCS)
Règlement sur les contrats de travaux de construction des organismes publics (RCTC)
Politique de gestion contractuelle concernant la conclusion des contrats d'approvisionnement, de services et de travaux de construction des organismes
publics (PGC (MO))
Politique de gestion contractuelle concernant la conclusion des contrats d'approvisionnement, de services et de travaux de construction des organismes
publics du réseau de la santé et des services sociaux (PGG (Santé))
Politique de gestion contractuelle concernant la conclusion des contrats d'approvisionnement, de services et de travaux de construction des organismes
publics du réseau de l'éducation (PGC (Éducation))
Les éléments ci-dessous prennent en considération les dernières modifications apportées aux règlements qui sont entrées en vigueur le 23 mai 2013.
Pour la section D « Publication des renseignements dans le SEAO » les dernières modifications apportées aux règlements sont applicables à compter
du 15 septembre 2013 pour les contrats en cours à cette date.
1. S'assurer que l'analyse des besoins est effectuée de façon adéquate et rigoureuse. LCOP : a.2 (4°)
1. S'assurer que le mode de sollicitation est adéquat compte tenu des seuils* obligatoires
d'appel d'offres publics. LCOP : a.10, 13 et 14
2. Dans le cas d'un regroupement d'organismes, s'assurer que l'organisme public a pris en
considération l'impact d'un tel regroupement sur l'économie régionale et que celui-ci est LCOP : a.16
documenté.
4. S'assurer que l'organisme public ouvre publiquement les soumissions en présence d'un RCA : a.11
témoin à l'endroit prévu, à la date et à l'heure limites fixées dans les documents d'appel RCTC : a.14 al.1
d'offres. RCS : a.11 al.1
5. Lors d'une ouverture publique, s'assurer que le nom des fournisseurs, des entrepreneurs
ou des prestataires de services ainsi que leur prix total respectif sont divulgués. Toutefois,
RCA : a.11 al.2, a.20
s'il s'agit d'un contrat adjugé à la suite d'une évaluation de la qualité, s'assurer que seul le
RCS : a.11 al.2, a.17
nom des fournisseurs, des entrepreneurs ou des prestataires de services est divulgué. (Ces
RCTC : a.14 al.2, a.30
éléments peuvent être validés notamment à l'aide du procès-verbal de l'ouverture des
soumissions).
6. S'assurer, pour tous les addendas, que la ou les modifications n'ont pas d'incidence sur
le prix. Le cas échéant, s'assurer que l'addenda est transmis au moins 7 jours avant la RCA, RCTC, RCS : a.9 al.2
date limite de réception des soumissions ou sinon que la date d'ouverture a été reportée.
33
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
7. S'assurer que tous les addendas consignés au dossier ont été publiés au SEAO. RCA, RCTC, RCS : a.9.1
8. Dans le cas d'un contrat à commandes ou à exécution sur demande, s'assurer que les RCA : a.16
besoins sont récurrents et que la quantité de biens, le nombre de demandes, la valeur RCS : a.30
monétaire des travaux, le rythme ou la fréquence de leur acquisition sont incertains. RCTC : a.19
▪ un avis public de qualification est publié à nouveau au moins une fois l'an de façon à
permettre la qualification d’autres prestataires de services pendant la période de validité
de la liste, laquelle ne peut excéder trois ans, et cet avis doit demeurer accessible
dans le SEAO pendant toute la période de validité de la liste.
11. Dans le cas d'une homologation de biens, d'une qualification de prestataires de RCA : a.32
services ou d'entrepreneurs, s'assurer que tout contrat subséquent y afférent est limité aux RCS : a.45
seuls biens homologués, aux prestataires ou aux entrepreneurs qualifiés. RCTC : a.38
▪ lors d'un regroupement d'organismes, il est obligatoire pour toute partie au RCA, RCS, RCTC : a.5
regroupement de s'approvisionner auprès des fournisseurs retenus, et ce, aux
conditions prévues aux documents d'appel d'offres;
▪ le contrat à signé.
34
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
2. Les conditions d'admissibilité exigées d'un soumissionnaire pour la présentation d'une
soumission sont les suivantes :
▪ posséder les qualifications, les autorisations, les permis, les licences, les
enregistrements, les certificats, les accréditations et les attestations nécessaires;
▪ avoir au Québec ou dans un territoire visé par un accord intergouvernemental RCA, RCS, RCTC : a.6
applicable, un établissement où il exerce ses activités de façon permanente,
clairement identifié à son nom et accessible durant les heures normales de bureau;
▪ satisfaire à toute autre condition d'admissibilité prévue dans les documents d'appel
d'offres;
▪ avoir une attestation de Revenu Québec qui ne doit pas avoir été délivrée plus de 90
jours avant la date et l'heure limites fixées pour la réception des soumissions ni après
RCA : a.37.3
ces dates et heures (s'applique également aux sous-entrepreneurs pour les contrats de
RCTC : a.40.3
travaux de construction).
RCS : a.50.3
3. Si l'organisme public peut rendre admissible tout fournisseur qui a un territoire non visé
par un accord intergouvernemental applicable lorsque la concurrence est insuffisante, RCA, RCS, RCTC : a.6 al.2
s'assurer qu'il en fait mention dans les documents d'appel d'offres.
4. Les conditions de conformité doivent indiquer les cas qui entraînent le rejet automatique
d'une soumission, soit :
▪ dans le cas d'un contrat adjugé à la suite d'une évaluation de la qualité, le prix et la
démonstration de la qualité doivent être présentés séparément.
35
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
5. Si l'organisme se réserve la possibilité de refuser tout soumissionnaire qui, au cours
des 2 années précédant la date d'ouverture des soumissions, a fait l'objet de la part de cet
organisme d'une évaluation de rendement insatisfaisant, a omis de donner suite à une
RCA, RCS, RCTC : a.8
soumission ou à un contrat, ou a fait l'objet d'une résiliation de contrat en raison de son
défaut d'en respecter les conditions, s'assurer que l'organisme en a fait mention dans ses
documents d'appel d'offres.
8. Lors d'un contrat à commandes, à exécution sur demande s'assurer que l'organisme
public indique dans les documents d'appel d'offres :
▪ pour les contrats en approvisionnement, les quantités approximatives des biens RCA : a.17
susceptibles d'être acquis ou, à défaut, la valeur monétaire approximative du contrat et, RCTC : a. 20
le cas échéant, les lieux de livraison; RCS : a. 31
10. Si l'organisme désire considérer l'apport d'un système d'assurance de la qualité ou pour
les contrats de services et les contrats en approvisionnement une spécification liée au
développement durable et à l'environnement et que l'exigence réduit indûment la
concurrence, s'assurer que la marge préférentielle* accordée est indiquée dans les RCA : a.37 al.3
documents d'appel d'offres. RCTC : a.40 al.3
RCS : a.50 al.3
* La marge préférentielle doit être inférieure ou égale à :
- 10 % pour les contrats de services et approvisionnement;
- 5 % pour les contrats de construction.
11. S'il s'agit d'un contrat visant à procurer des économies découlant de l'amélioration du
RCTC : a.28
rendement énergétique, s'assurer que l'organisme a décrit dans ses documents d'appel
d'offres le processus de sélection de l'entrepreneur, lequel inclut le processus d'évaluation
des soumissions, notamment la grille et les critères utilisés ainsi que leur pondération.
36
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
Contrat adjugé à la suite d'une évaluation de la qualité
12. S'assurer que l'organisme a prévu dans ses documents d'appel d'offres les règles
RCA : a.19 al.2
d'évaluation de la qualité des soumissions, incluant les critères d'évaluation retenus et, aux
RCS : a.5 (6°)
fins d'application de l'annexe 2 (pour les contrats d'approvisionnement et de services) et de
RCTC : a.22 al.2 et 24 al.2
l'annexe 4 (pour les contrats de travaux de construction), leur poids respectif.
a. s'assurer que les documents d'appel d'offres prévoient un minimum de trois critères
nécessaires à l'évaluation de la qualité;
RCA et RCS : Annexe 1
b. s'assurer que l'organisme public a précisé dans ses documents d'appel d'offres, pour RCTC : Annexe 4
chaque critère retenu, les éléments de qualité requis pour l'atteinte d'un « niveau de
performance acceptable »;
c. s'assurer qu'une soumission acceptable à l'égard de la qualité est celle qui, pour
chacun des critères retenus, rencontre le « niveau de performance acceptable ». Le
cas échéant, une soumission qui n'atteint pas ce niveau de performance à l'égard de
l'un de ces critères est rejetée.
a. s'assurer que les documents d'appel d'offres prévoient un minimum de trois critères
nécessaires à l'évaluation de la qualité;
b. s'assurer que l'organisme public a précisé dans ses documents d'appel d'offres, pour
chaque critère retenu, les éléments de qualité requis pour l'atteinte d'un « niveau de
performance acceptable »;
c. s'assurer que chaque critère retenu à la grille d'évaluation est pondéré en fonction de
son importance relative pour la réalisation du contrat; RCA et RCS : Annexe 2
RCTC : Annexe 5
d. s'assurer que la somme des poids des critères est égale à 100 %;
g. s'assurer que le paramètre K est indiqué dans le document d'appel d'offres et qu'il
est compris entre 15 % et 30 %.
(Pour les contrats de travaux de construction, le paramètre K doit égaler 15 %).
RCA : a.15.9
2. S'assurer que l’organisme public a informé le Conseil du trésor des soumissions rejetées
RCTC : a.18.9
à la suite du processus d'analyse.
RCS : a.29.8
37
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
Conditions d'admissibilité et de conformité
3. S'assurer que l'organisme public a procédé à l'examen des soumissions en vérifiant RCA : a.12 al.1
l'admissibilité des fournisseurs, des prestataires de services ou des entrepreneurs ainsi RCTC : a.15 al.1
que la conformité de leur soumission. RCS : a.12
4. Si des conditions ont été ajoutées, s'assurer qu'elles ne restreignent pas la concurrence. LCOP : a.2 (2°)
c. s'assurer qu'il y a absence de lien hiérarchique d'emploi entre les membres. PGC : 9(1°) (Santé)
8. S'assurer que les critères d'évaluation de la qualité sont adéquats en vérifiant les
éléments suivants :
a. s'assurer qu'il est possible de porter un jugement sur le critère (qualité vs conformité
ou exigences);
c. s'assurer que la description des éléments de qualité requis n'est pas restrictive.
Évaluation de la qualité en vue d'une adjudication selon le prix ajusté le plus bas (Annexe 2)
10. S'assurer que chaque critère est évalué sur une échelle de 0 à 100 et que le niveau de
performance acceptable des critères est de 70 points.
RCA et RCS : Annexe 2
RCTC : Annexe 4
11. Si un critère est éliminatoire, s'assurer qu'un minimum de 70 points est exigé :
38
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
D. PUBLICATION DES RENSEIGNEMENTS DANS LE SEAO
1. S'assurer que l'appel d'offres public s'est effectué au moyen d'un avis diffusé dans le
LCOP : a.11
système électronique d'appel d'offres.
2. S'assurer que le délai de réception des soumissions est d'au moins 15 jours à compter
RCA, RCS, RCTC : a.4 (6°)
de la date de diffusion de l'avis.
3. S'assurer que l'organisme public a rendu disponible, dans les 4 jours ouvrables, le RCA : a.11 al.2,3
résultat de l'ouverture publique des soumissions dans le SEAO (noms des RCTC : a.14 al.2,3
soumissionnaires ainsi que le montant soumis, le cas échéant). RCS : a.11 al.2,3
4. S'assurer que l'organisme public publie dans le système électronique d'appel d'offres,
dans les 15 jours suivant la conclusion du contrat, la description initiale du contrat. Cette
description contient au moins les renseignements suivants :
5° s'il s'agit d'un contrat comportant des options, leur description ainsi que le montant
total de la dépense qui sera encourue si toutes les options sont exercées.
5. S'assurer que l’organisme public publie dans le SEAO toute dépense supplémentaire
découlant d’une modification du contrat, dans les 60 jours suivant cette modification,
RCA : a.38.1
lorsque le montant initial du contrat est majoré de plus de 10 %. L’organisme public publie
RCS : a.51.1
alors le montant de la dépense supplémentaire, incluant les dépenses cumulées qui ont
RCTC : a.41.1
précédé celle excédant 10 % du montant initial du contrat et publie, par la suite, chaque
dépense supplémentaire.
6. S'assurer que l'organisme public publie également dans le SEAO, dans les 90 jours
suivant la fin du contrat, la description finale du contrat. Ce délai est porté à 120 jours pour
un contrat conclu au bénéfice d’un regroupement d’organismes visé à l’article 15 de la Loi.
39
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
7. Si un contrat à commandes, à exécution sur demande impliquant plusieurs fournisseurs,
prestataires de services ou entrepreneurs comporte une liste de prix soumis dont l'ampleur
ou la configuration ne permet pas la publication des résultats conformément aux
dispositions des articles :
RCA : a.38.3
▪ 38 à 38.2 (contrat d'approvisionnement); RCTC : a.41.3
▪ 41 à 41.2 (contrat de travaux de construction); RCS : a.51.3
▪ 51 à 51.2 (contrat de services).
s'assurer que l'organisme public indique dans le système électronique d'appel d'offres la
façon d'obtenir les renseignements relatifs à ces résultats.
8. S'assurer que l'avis diffusé au SEAO indique les éléments suivants et qu'ils sont
adéquats :
▪ une mention selon laquelle les documents d'appel d'offres ne peuvent être obtenus
que par l'intermédiaire du SEAO;
▪ l'endroit prévu ainsi que la date et l'heure limites fixées pour la réception et l'ouverture
des soumissions;
▪ le fait que l'organisme public s'engage à n'accepter aucune des soumissions reçues.
3. Si l'organisme désire considérer l'apport d'un système d'assurance de la qualité ou, pour
RCA : a.37 al.2
les contrats de services et les contrats en approvisionnement, une spécification liée au
RCTC : a.40 al.2
développement durable et à l'environnement et qu'une marge préférentielle a été accordée,
RCS : a.50 al.2
s'assurer qu'elle a été considérée lors de l'adjudication.
40
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
6. S'assurer que l'adjudicataire n'est pas inscrit au RENA (contrats conclus depuis le
LCOP : a.21.1
1er juin 2012) et qu'il a obtenu son autorisation de contracter de l'AMF (seulement dans les
LCOP : a.21.17
situations visées par décret pour les contrats conclus depuis le 15 janvier 2013).
a. s'assurer qu'un seul fournisseur, entrepreneur ou prestataire de services a présenté RCA : a.15
une soumission conforme; RCTC : a.18
RCS : a.15
b. s'assurer que l'adjudicataire a consenti un nouveau prix;
c. s'assurer qu'il s'agit de la seule modification apportée aux conditions énoncées dans
les documents d'appel d'offres ou à la soumission dans le cadre de cette négociation.
11. Si une soumission n'a pas été retenue parce que le fournisseur, l'entrepreneur ou le
RCA : a.12 al.2
prestataire de services n'est pas admissible ou que sa soumission est non conforme,
RCTC : a.15 al.2
s'assurer que l'organisme informe le ou les soumissionnaire(s) non retenu(s) en
RCS : a.12 al.2
mentionnant la raison du rejet au plus tard 15 jours après la date d'adjudication du contrat.
RCA : a.22
1. S'assurer que l'organisme a appliqué les conditions et modalités d'évaluation prévues à
RCTC : a.26.1
l'annexe 1 (approvisionnement, services) et à l'annexe 4 (travaux de construction).
RCS : a.20
41
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
Spécifiquement pour les contrats d'approvisionnement :
RCA : a.13 al.2
4. Si l'organisme a choisi de considérer les coûts d'impacts en les mentionnant dans ses
documents d'appel d'offres, s'assurer qu'ils ont été considérés en ajustant le prix soumis.
5. Si l'organisme désire considérer l'apport d'un système d'assurance de la qualité ou, pour
RCA : a.37 al.2
les contrats de services et les contrats en approvisionnement, une spécification liée au
RCTC : a.40 al.
développement durable et à l'environnement et qu'une marge préférentielle a été accordée,
RCS : a.50 al.2
s'assurer qu'elle a été considérée lors de l'adjudication.
RCA : a.14
7. S'il y a égalité dans les résultats, s'assurer que le contrat a été adjugé par tirage au sort. RCTC : a.17
RCS : a.14
8. S'assurer que l'adjudicataire n'est pas inscrit au RENA (contrats conclus depuis le
LCOP : a.21.1
1er juin 2012) et qu'il a obtenu son autorisation de contracter de l'AMF (seulement dans les
LCOP : a.21.17
situations visées par décret pour les contrats conclus depuis le 15 janvier 2013).
a. s'assurer qu'un seul fournisseur, entrepreneur ou prestataire de services a présenté RCA : a.15
une soumission acceptable; RCTC : a.18
RCS : a.15
b. s'assurer que l'adjudicataire a consenti un nouveau prix;
c. s'assurer qu'il s'agit de la seule modification apportée aux conditions énoncées dans
les documents d'appel d'offres ou à la soumission dans le cadre de cette négociation.
42
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
Contrat adjugé au prix ajusté le plus bas à la suite d'une évaluation de la qualité :
Contrat de travaux de construction (Annexe 5)
Contrat d'approvisionnement et de service (Annexe 2)
RCA : a.23
1. S'assurer que l'organisme a appliqué les conditions et modalités d'évaluation prévues à
RCTC : a.24 a.1
l'annexe appropriée.
RCS : a.22
a. Étape 1 :
▪ s'assurer que les documents d'appel d'offres indiquent si tous les entrepreneurs ou
prestataires de services sélectionnés ou seulement un nombre restreint d'entre eux
seront invités à participer à la deuxième étape;
▪ s'assurer que l’organisme public publie dans le SEAO le nom des entrepreneurs ou
des prestataires de services ayant participé à la première étape dans les quatre jours
ouvrables suivant l’ouverture publique des soumissions déposées lors de la deuxième
étape. RCTC : a.26
RCS : a.25
b. Étape 2 :
43
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
Spécifiquement pour les contrats d'approvisionnement :
RCA : a.13 al.2
6. Si l'organisme a choisi de considérer les coûts d'impact en les mentionnant dans ses
documents d'appel d'offres, s'assurer qu'ils ont été considérés en ajustant le prix soumis.
7. Si l'organisme désire considérer l'apport d'un système d'assurance de la qualité ou, pour
RCA : a.37 al.2
les contrats de services et les contrats en approvisionnement, une spécification liée au
RCTC : a.40 al.2
développement durable et à l'environnement et qu'une marge préférentielle a été accordée,
RCS : a.50 al.2
s'assurer qu'elle a été considérée lors de l'adjudication.
8. S'assurer que le contrat a été adjugé au soumissionnaire dont la soumission acceptable RCA : a.23
a obtenu la note finale la plus élevée (contrats de services), le prix ajusté le plus bas RCTC : a.25
(contrats de travaux de construction et d'approvisionnement). RCS : a.22
10. S'assurer que l'adjudicataire n'est pas inscrit au RENA (contrats conclus depuis le
LCOP : a.21.1
1er juin 2012) et qu'il a obtenu son autorisation de contracter de l'AMF (seulement dans les
LCOP : a.21.17
situations visées par décret pour les contrats conclus depuis le 15 janvier 2013).
11. Dans le cas d'un contrat à commandes, à exécution sur demande, si le fournisseur,
RCA : a.18 al.1
le prestataire de services ou l'entrepreneur ayant soumis le prix le plus bas ne peut donner
RCTC : a.20.1
suite à la demande, s'assurer que les autres fournisseurs, prestataires de services,
RCS : a.32
entrepreneurs ont été sollicités en fonction de leur rang respectif.
c. s'assurer qu'il s'agit de la seule modification apportée aux conditions énoncées dans
les documents d'appel d'offres ou à la soumission dans le cadre de cette négociation.
RCA : a.26
15. S'assurer que l'organisme a informé chaque soumissionnaire du résultat de l'évaluation
RCTC : a.32
de la qualité dans les 15 jours suivant l'adjudication du contrat.
RCS : a.28
▪ le nom de l'adjudicataire, sa note pour la qualité, le prix qu'il a soumis et le prix ajusté
qui en découle.
44
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
Contrat visant à procurer des économies découlant de l'amélioration du rendement énergétique :
Spécifiquement pour les contrats de travaux de construction
2. S'assurer que l'organisme a utilisé la grille et les critères qui ont été présentés dans les
RCTC : a.28
documents d'appel d'offres.
3. S'assurer que les calculs effectués sont exacts, notamment ceux de la valeur
RCTC : a.29
économique et de la valeur économique pondérée.
6. S'il y a égalité dans les résultats, s'assurer que le contrat a été adjugé par tirage au sort. RCTC : a.17
7. S'assurer que l'adjudicataire n'est pas inscrit au RENA (contrats conclus depuis le
LCOP : a.21.1
1er juin 2012) et qu'il a obtenu son autorisation de contracter de l'AMF (seulement dans les
LCOP : a.21.17
situations visées par décret pour les contrats conclus depuis le 15 janvier 2013).
c. s'assurer qu'il s'agit de la seule modification apportée aux conditions énoncées dans
les documents d'appel d'offres ou à la soumission dans le cadre de cette négociation.
10. S'assurer que les renseignements suivants ont été transmis : RCTC : a.32
RCTC : a.40.4
1. S'assurer que l'entrepreneur a obtenu, s'il y a lieu, une copie de l'attestation de Revenu
Québec (ARQ) avant de conclure un contrat avec un sous-entrepreneur.
LCOP : a.21.17
Lorsqu'elle est requise, l'autorisation de l'AMF remplace l'attestation de Revenu Québec.
(Art. 95 de la Loi sur l'intégrité en matière de contrats publics).
2. S'assurer que l'entrepreneur a transmis à l'organisme, avant le début des travaux, une
RCTC : a.40.5
liste indiquant chaque sous-contrat avec les informations suivantes :
45
Éléments de conformité pour les contrats adjugés par appel d'offres
public1 (suite)
Spécifiquement pour les contrats de travaux de construction :
3. Si l'entrepreneur contracte avec un sous-entrepreneur après le début des travaux, RCTC : a.40.5
s'assurer que l'organisme a été avisé en lui produisant une liste modifiée avant que ne
débutent les travaux confiés à ce sous-entrepreneur.
4. S'assurer que tous les avenants sont accessoires et qu'ils ne changent pas la nature du
contrat.
LCOP : a.17
RCTC : a.44 à 49
Pour les ordres de changement relatifs aux contrats de travaux de construction, s'assurer
qu'ils respectent les conditions énumérées à cet effet dans le règlement.
F. AUTORISATIONS
Autorisations préalables au lancement de l'appel d'offres
Spécifiquement pour les contrats d'approvisionnement :
3. S'il y a eu, dans le cas d'une évaluation de la qualité, dérogation au fonctionnement du PGC : 14 (MO)
comité de sélection, s'assurer que l'autorisation du dirigeant d'organisme a été obtenue. PGC : 5 (Éducation)
4. S'il s'agit d'un contrat dont la durée prévue, incluant tout renouvellement, est supérieure à
3 ans, s'assurer que l'autorisation du dirigeant d'organisme a été obtenue. RCA : a.33 al.1
RCS : a.46 al.1
S.O. pour les contrats de travaux de construction.
6. Si le contrat est adjugé au seul soumissionnaire ayant présenté une soumission RCA : a.33 al.2 (2°)
acceptable, suite à l'évaluation de la qualité, s'assurer que l'autorisation du dirigeant RCTC : a.39 al.2 (2°)
d'organisme a été obtenue. RCS : a.46 al.2 (2°)
7. Si une soumission anormalement basse a été rejetée, s'assurer que l'autorisation du RCA : a.15.8
dirigeant d'organisme a été obtenue avant l'expiration du délai de la période de validité des RCTC : a.18.8
soumissions. RCS : a.29.7
Autres autorisations
9. Si le contrat a été conclu selon des conditions différentes de celles qui sont applicables
LCOP : a.25 al.1
en vertu de la LCOP, s'assurer que l'autorisation du gouvernement (décret) a été obtenue.
10. Si le contrat a été conclu selon des conditions différentes de celles qui sont
applicables en vertu d'un règlement pris en vertu de la LCOP, s'assurer que l'autorisation du LCOP : a.25 al.2
Conseil du trésor (CT) a été obtenue.
1. Applicable pour tous les types de contrats (approvisionnement, travaux de construction et services).
46
Annexe 5
Éléments concernant les saines pratiques de gestion contractuelle1
S'applique Respecte
SAINES PRATIQUES DE GESTION
7. Valider que l'organisme a bien prévu, planifié et défini les besoins de façon
à favoriser :
a) les regroupements et ainsi éviter de fractionner ou de subdiviser les
contrats;
11. Valider les procédures en place pour s'assurer que le montant maximal
des contrats, incluant tous les suppléments et renouvellements, qui sont
attribués de gré à gré, demeurent en deçà des seuils d’appel d’offres public.
12. S'assurer que l'organisme n'a pas recours à la réglementation sur les
contrats de services lorsqu’il s’agit d’un contrat de travail.
47
SUIVI DU CONTRAT
8. S'assurer que les dates de réception des biens, des services et des
travaux présentés sur les factures relatives au contrat sont comprises dans la
période visée par le contrat.
11. S'assurer que les personnes désignées au contrat n'ont pas été
remplacées lors de la réalisation des travaux sans l'autorisation de
l'organisme.
1. Applicable pour tous les types de contrats (approvisionnement, travaux de construction et services)
48