Capture D'écran . 2023-12-11 À 21.13.53
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A.Planifier le travail :
A1.Expliquer l’importance de l’organisation du travail en gestion du personnel :
A1-1-Efficience
A1-2- Avantages
A1-3- Impact économique
B. Constituer l’effectif
B1.Connaître la législation relative au travail : Voir module 3
B2.Connaître les fonctions de travail associées à une entreprise du tourisme : voir module 8
(Elément A)
D. Mobiliser le personnel
E. Mesurer la performance
A. Planifier le travail :
La gestion du personnel est présente à tous les échelons de l’entreprise, elle est partagée
avec toute la hiérarchie. En effet, comme dans tout groupe humain à l’intérieur de
l’entreprise naissent et se développent des relations interpersonnelle (coopération, conflit,
etc.) qu’il faut gérer là où elles existent.
Les missions qu’assure la direction des ressources humaines peuvent être regroupées autour
des deux pôles qu’historiquement elle a successivement abordés :
- Administration du personnel : Vision statique.
- Gestion du personnel : Vision dynamique.
A1-1-Efficience :
L’efficience fait référence à la façon dont une entreprise transforme ses ressources, comme
le temps, les employés et l’argent, en activités utiles à l’entreprise.
L’efficience organisationnelle, c’est mettre l’organisation de l’entreprise du tourisme en
meilleure position pour assurer sa réussite,
- en fixant des buts et des objectifs de rendement difficiles à atteindre, mais
réalisables ;
- en alignant des processus avec des systèmes de fonctionnement pour atteindre
les objectifs définis et de générer des avantages économiques et sociaux pour
l’entreprise ;
- en mettant en œuvre des pratiques de travail adaptées aux niveaux des
objectifs arrêtés.
Niveau 3° Se faire le meilleur en le domaine des initiatives ayant comme but l’amélioration du
rendement organisationnel :
✓ Apporter des initiatives organisationnelles pour atteindre une nouvelle efficience
opérationnelle ;
✓ Chercher à repousser les limites acceptables du risque afin de positionner
l’entreprise du tourisme parmi les meilleurs en termes de rendement dans l’industrie
touristique régionale, nationale ;
✓ Créer un environnement où tous les systèmes et les processus favorisent des niveaux
d'efficience élevés ;
✓ Élaborer des plans d'affaires et des budgets avec comme but de dépasser ou
d'atteindre au mieux les cibles de revenus déjà réalisées ;
✓ Adopter une recherche continue d'amélioration des résultats opérationnels en
utilisant des approches novatrices.
Niveau 4° : Optimiser les systèmes et les processus pour un but d’assurer la réussite de
l’ensemble de l’organisation de l’entreprise du tourisme :
✓ Apporter des changements importants et durables à la culture de l’entreprise ou aux
priorités de l'organisation pour rehausser l'excellence opérationnelle et le succès
organisationnel ;
✓ Créer des structures ou des systèmes nouveaux pour soutenir la stratégie à long
terme et les comportements qu'elle suscite ;
✓ Modifier les composantes du tableau de bord, les contenus des fiches de description
des postes, les canaux de communication, la politique d’évaluation et de valorisation
des équipes, etc. Ainsi les comportements souhaités correspondront à la stratégie et
au rendement organisationnel ;
✓ Reconnaître les employés, les équipes et les groupes impliqués dans le processus de
la recherche de l'efficience organisationnelle.
A1-2- Avantages :
Traditionnellement, l’industrie touristique marocaine s’appuie sur l’organisation par
département ou service pour répondre aux besoins de ses clients. De cette vision résulte
plus d’un défi.
La départementalisation est une organisation axée sur l’aspect fonctionnel des tâches. Elle
est moins apte à coordonner le travail au-delà des zones fonctionnelles. Les objectifs des
fonctions sont souvent contradictoires et en fin de compte, c’est le client qui paie les frais.
Avec la départementalisation, les employés, outre ceux qui occupent des postes particuliers,
ignorent souvent en quoi ce qu’ils font procure de la valeur aux clients et à l’entreprise. Dans
ce cadre, les employés ne sont pas habilités à comprendre, à analyser et à améliorer les
processus. Lorsqu’ils le sont, ils se disputent entre eux les ressources nécessaires à la
réalisation de leurs projets qui, s’ils portent fruit, amélioreront dans bien des cas leur propre
fonction tout en sous optimisant le déroulement du processus dans son ensemble.
Aujourd’hui, l’industrie touristique doit faire preuve d’adaptabilité et de flexibilité. C’est-à-
dire adhérer à un réajustement imposé tout d’abord par le besoin de son marché et ensuite
par l’évolution de la culture et la mentalité de ses employés.
Derrière la définition se cache un objectif implicite, celui de l’économie des moyens. En effet,
l’efficience renvoie à la minimisation de l’utilisation des ressources, et à une maximisation
des revenus, ce qui engendre des profits optimaux. Et derrière cette quête de minimisation
d’un côté et maximisation d’un autre se profile un autre objectif, celui de la durabilité. La
notion la plus utilisée ces derniers temps. Durable veut dire qui vit le plus longtemps
possible. Pour y arriver, il faudrait penser développement durable.
L'analyse des niveaux d’activité des années écoulées est l’une des meilleures méthodes à
appliquer pour déterminer une prévision plus ou moins réaliste. Ces analyses portent sur la
fréquentation et l’addition. C’est-à-dire le nombre de de transfert Aéroport/entreprise du
tourisme, nombre d’accompagnement des clients).
et de pouvoir :
- élaborer des plannings (il sera aussi possible de moduler les jours de repos pour les
reporter à une date plus convenable).
A2-2- Recrutement :
Le recrutement est l’opération par laquelle une entreprise se procure la main-d’œuvre dont
elle a besoin.
Le recrutement est une tentative pour faire coïncider au mieux les besoins d’une
entreprise aux compétences et aux aspirations d’une personne. Il ne s’agit pas
seulement de répondre à un besoin momentané, il s’agit plutôt de dessiner la forme
que prendra l’entreprise dans l’avenir.
Le recrutement est un art aléatoire et approximatif, il est coûteux, ses coûts sont
pour la plupart des coûts cachés, mais le coût le plus important reste celui généré par
l’erreur de recrutement.
La nature du recrutement : vous recrutez d’abord une personne, pas une fonction,
une classe d’âge, une catégorie sociale, un diplôme, une école, ou un chiffre d’affaire :
ce sont les personnes qui font les entreprises.
Le recrutement est un problème, ne commencez pas par une solution : « J’ai besoin
d’un informaticien… ». La question inaugurale n’est pas : de qui ai-je besoin ?, mais : de
quoi ai-je besoin, quel travail doit être assuré, pour quel résultat ?
Le recrutement est l’une des activités décisives des ressources humaines, qui contribue
directement à la performance de l’entreprise. Elle consiste à identifier les besoins de
l’entreprise et à trouver les talents qui pourront les combler. De la définition d’une fiche de
poste pertinente à la sélection de la personne idéale, une procédure de recrutement bien
structurée offre l’efficacité nécessaire.
N.B : Inclure aussi la charge horaire dans l’analyse (Besoin à temps plein ou à temps partiel)
6° Sélection du candidat :
Après les entretiens, le candidat retenu sera contacté pour lui annoncer la décision de
l’entreprise et assurer les formalités liées à l’embauche.
N.B : Les dossiers des candidats non retenus devront être classés et archivés dans le vivier
des candidats
A2-3- Embauche :
L’embauche du candidat se traduit par le respect des obligations dictées paar la loi en
vigueur. Selon le code de travail marocain, les formalités d’embauche sont :
2- DÉCLARATIONS ADMINISTRATIVES
Tout recrutement doit faire l’objet d’une déclaration auprès de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale (régime général et assurance maladie obligatoire) ainsi qu’auprès de l’agent
chargé de l’inspection du travail (articles 135-136 du Code du Travail).
A2-4- Entraînement :
L’entraînement est une étape de l’intégration de la nouvelle recrue. Son but est de s’assurer
qu’il a été bien accompagné dans l’exercice de ses nouvelles fonctions. Il est à considérer
comme un carnet d’apprentissage de la nouvelle recrue. Il s’agit d’un répertoire des tâches
et constitue un outil de suivi du degré d’avancement de la nouvelle recrue dans le processus
d’acquisition des compétences de ses fonctions.
L’entraînement à la tâche de la nouvelle recrue varie selon le degré de complexité du poste
et niveau de compétence qu’il doit acquérir pour bien maîtriser les ficelles de son métier.
L’élaboration d’une fiche d’entraînement a pour objectif de décrire le degré de complexité
des tâches des différents postes de travail.
A2-5- Mobilisation :
La mobilisation est le degré que les employés portent à leur travail et à l’entreprise.
Mobiliser son équipe, c’est valoriser les membres et leur apport au sein de l’entreprise du
tourisme. La motivation, par contre, provient des forces intérieures d’un employé. La
mobilisation touche le personnel dans son ensemble. Des différences sont facilement
notables entre une équipe mobilisée et une équipe qui ne l’est pas :
Une équipe mobilisée améliore constamment sa manière de travailler ; accorde ses
priorités avec celles de l’entreprise du tourisme; travaille avec un souci de qualité, de
recherche de la valeur ajoutée et de façon coopérative, attachée au travail, à la
mission, aux valeurs et à la culture de l’entreprise.
Activité n°1 :
https://youtu.be/NYfTu48f848
https://www.ispring.fr/blog/6-methodes-de-formation-pour-vos-employes
https://blog-gestion-de-projet.com/plan-de-formation/
https://bpifrance-creation.fr/moment-de-vie/7-conseils-bien-gerer-son-entreprise
https://www.petite-entreprise.net/P-3249-81-G1-la-gestion-des-ressources-humaines-dans-les-
tpe-pme.html
B. Constituer l’effectif
B1.Connaître la législation relative au travail : Voir module 3
B2.Connaître les fonctions de travail associées à une entreprise du tourisme :
voir module 8 (Elément A)
B3-5- Internet :
Dans le jargon du web, un méta-moteur (ou agrégateur) est un logiciel qui interroge
plusieurs moteurs de recherches différents sur la base de mots clés et synthétise l’ensemble
des résultats sous une forme unifiée, chaque offre d’emploi renvoyant à un site source
(jobboard, cabinet de recrutement, site corporate, société d’interim). En d’autres termes,
c’est une plateforme permettant d’effectuer des recherches sur de nombreux sites
spécialisés dans le domaine de l’emploi mais aussi sur les sites d’entreprises et des cabinets
de recrutement qui diffusent des offres d’emploi
Le net regorge de méta-moteurs emploi. Nous nous pencherons principalement sur les 8
meilleures plateformes emploi web et digital en comparant les fonctionnalités que ces
dernières proposent :
• Adzuna
• Indeed
• Jobijoba
• Jooble
• Option-Carriere
• Jobrapido
• Jobisjob
A l’arrivée du candidat :
Quand le candidat sera arrivé, il est question que le chargé se présente et met le
candidat à l’aise. Cette étape doit pouvoir permettre au candidat d’éviter qu’il soit trop
stressé. Si le chargé de l’entretien remarque que le candidat dégage des signes de
stress, il doit veiller à le mettre à l’aise afin que son niveau de stress ne constitue pas
un handicap pour lui. Par exemple, le chargé engage une discussion d’ordre général
avec le candidat avant d’entamer le vif du sujet et lui proposer une boisson, quand
c’est possible. Une fois l’atmosphère apaisée chez le candidat, le chargé rappelle au
candidat le pourquoi de sa présence, lui restitue le contexte, lui explique le scénario du
déroulement de l’entretien d’embauche.
B6-2- Enquête CV :
La première lecture du CV, de la lettre de motivation ou les informations collectées, permet
au Manager d’accumuler des informations et des impressions, de constater des attitudes,
des comportements, de valider des expériences professionnelles.
Le contenu du CV permet de s’informer sur certaines qualités du candidat, à travers des
expériences spécifiques rapportées par son CV. Par exemple :
L’enquête CV est une étape qui permettra au chargé de l’entretien de vérifier l’exactitude
des données du CV d’une part, d’autre part, de recueillir un plus d’informations sur les
compétences professionnelles du candidat. Pour ce faire, il doit prendre un à un, et de
manière chronologique, (du plus ancien au plus récent) l’ensemble du parcours
professionnel de votre candidat. Cette enquête portera sur deux éléments : la formation et
l’expérience professionnelle du candidat.
Des types de question comme piste à suivre pour évaluer la motivation du candidat :
La motivation est un élément moteur pour toute entreprise. Sa prise en compte est
particulièrement un point essentiel lors d’un entretien d’embauche. Le fait de combiner les
critères communication non-verbale et les résultats des questions-réponses minimise les
risques d’une mauvaise embauche certes, mais à condition que l’approche poursuivie par le
chargé du recrutement soit une approche bienveillante, réfléchie afin de pousser au maximum
l’efficacité de l’entretien ce motivation.
Pour déterminer les compétences acquises par le candidat, il est question de mettre sur
pieds un scénario opérationnel d'évaluation et de validation (questionnaire, mise en
situation, etc.) où le candidat mettra en œuvre ses compétences : un savoir théorique, la
manipulation d'un outil, la résolution de problèmes, la réalisation de tâches, la maîtrise de
situations professionnelles présentes dans le poste à pourvoir.
Prenons comme exemple d’étude : le poste d’agent du comptoir :
La polyvalence est un atout recherché par l’entreprise dans le but d’assurer une certaine
flexibilité dans l’organisation de son travail assurant plus de productivité. La polyvalence est
aussi une utilisation efficace de la ressource compétence de l’entreprise du tourisme grâce
aux possibilités de son déploiement. La polyvalence répond aussi à une autre préoccupation
et en relation avec la promotion de l’employé et l’entreprise, celle de la promotion et
l’avancement carrière. Ceci dit, un candidat capable d’assurer plusieurs tâches appartenant à
plusieurs zones de travail de l’entreprise serait certainement un candidat recherché.
Une fois que l’échange terminé, il sera temps de conclure l’entretien. La conclusion
comportera sur la suite du processus de recrutement :
- Y aura-t-il d’autres entretiens ?
- Quand sera-t-il recontacté pour une réponse ?
Cette étape est importante car elle permet de rassurer le candidat et soigne l’image de
l’entreprise aux yeux de celui-ci.
Activité n° 1 :
Activité n°2 :
"Le processus par lequel les employés passent du statut d'outsider au statut de membre
participant et efficace".
Source : NATHALIE DELOBBE, OLIVIER HERRBACH, DELPHINE
LACAZE, KARIM MIGNONAC, "Comportement organisationnel :
Contrat psychologique, émotions au travail, socialisation
organisationnelle". Vol 1. 2005
"Le processus par lequel un individu vient à apprécier les valeurs, les capacités, les
comportements attendus et les connaissances sociales essentielles pour assumer un rôle et
participer en tant que membre d'une organisation"
.
MERYL R. LOUIS, BARRY Z. POSNER, GARY N. POWELL. "The
availability and helpfulness of socialization practices in
Personnel psychology". Vol 36. 1983
Le rôle de l'employé est mis en relief.
➢ La présence d'un cadre structuré à observer, bâti autour des étapes que l'employé doit
franchir pour réussir son intégration ;
➢ Aux objectifs clarifiés : soit la maîtrise d'un rôle organisationnel, faire partie d'un
collectif ou encore l'assimilation des facettes de la culture de l'Organisation ;
➢ Continu dans le temps : aujourd’hui, il est établi que la démarche de l’intégration assure
l'équilibre dans l'organisation et par conséquent, la performance de celle-ci par le jeu de
l'engagement organisationnel et de la fidélisation de ses acteurs.
La pratique du processus d’intégration d’une nouvelle recrue repose sur le choix entre deux
méthodes, et la décision revient aux responsables de l’entreprise du tourisme :
1° Pratiquer un processus qui ne prend pas compte de la dimension de capacité
individuelle de la nouvelle recrue. Ce processus sous veilleuse les possibilités
d'interactions et de réactions de la nouvelle recrue.
2°Adopter un processus qui s’appuie sur l’approche proactive avec socle des
démarches d’ordre cognitif et relationnel :
B- L'intégration professionnelle :
Pourquoi recruter ? On recrute pour un combler besoin mais aussi, pour disposer d’une
compétence individuelle. De la compétence équivaut à assurer de la performance et donc, à
créer de la valeur et par conséquent, enrichir la compétence collective.
Or, le lien entre nouvelle compétence et valeur n'est nullement une relation de
causes-effets du moment que la première peut être impactée par des circonstances
environnementales propres aux lieux d'accueil, en l’occurrence l’entreprise du tourisme.
BATAILLE, lui, décrit la compétence collective comme "la capacité reconnue à un collectif
(équipe) de travail de faire face à une situation qui ne pourrait être assurés par chacun de ses
membres isolés".
Par recruter, l'entreprise du tourisme espère que le nouvel arrivant assure non seulement
un rôle vacant mais aussi et surtout, attend une contribution au développement de ses
compétences détenues et déjà présentes sur le lieu du travail Encore faut-il mettre en place
les conditions propices à même de cadrer le cheminement vers une synchronisation entre
les valeurs personnelles (les employés) et celles organisationnelles (propres à l’entreprise du
tourisme).
Cette synchronisation des valeurs ne peut se façonner que si le principe de réciprocité est
vérifié de part et d'autre. L'entreprise du tourisme doit soutenir le nouvel arrivant, ce
dernier doit s'investir pour pouvoir apporter sa contribution. La non-réciprocité conduit,
inévitablement, vers une perspective désastreuse de part et d'autre.
La contribution de la nouvelle recrue est donc soumise, en premier lieu, à des facteurs
d'ordre organisationnels, à citer, entre autres, la culture de l'organisation et sa capacité
d'absorption.
Dans le cas où les réponses à ces deux questions sont négatives, l’Entreprise du tourisme
peut conduire la nouvelle recrue à :
Dans les deux cas de figure, l’entreprise du tourisme est le premier perdant.
Le transfert des connaissances et donc l’intégration, repose sur la manière avec laquelle ce
sont déroulées les premiers jours de l’arrivée de la nouvelle recrue à l’entreprise du
tourisme : Les termes de l’accueil réservés ; degré de mobilisation dégagé par les équipes de
l’entreprise du tourisme ; l’accompagnement réservé par ses derniers lui explique, le faire
comprendre ce qu’on attend de lui. A coup sûr, avec la présence de ses trois comportements
et leurs pratiques dans la culture de l’entreprise du tourisme assurera à ce dernier la
fidélisation de la nouvelle recrue.
1° Le sens : Adhérer aux objectifs et aux orientations de l’hptel, être conscoent de l’existence
d’un lien entre ses actions relatives à ses tâches et les objectifs et orientations de
l’entreprise du tourisme (engagement). …
2° La valorisation : se sentir respecté, considéré, reconnu et soutenu.
3° Travailler dans un cadre aux relations saines et harmonieuses, avoir l’autonomie pour agir
(habilitation = Empowerment), être impliqué en ayant une capacité d’influence
(participation). Le mécanisme de l’habilitation repose sur la compréhension du rôle du
personnel au sein de l’organisation et vise la création ou le renforcement du sentiment
d’être utile et d’appartenir à l’entreprise.
C1-5- L’accompagnement :
Dans la pratique, on note deux formes d'accompagnement à savoir des nouvelles recrues :
La démission d’un collaborateur dans un entreprise du tourisme, est souvent bien plus
coûteuse qu’un recrutement. Son départ peut notamment provoquer une réaction en chaîne
non souhaitée : désorganisation interne, prise de poste provisoire par un autre collaborateur
pour récupérer les missions et la charge de travail, coût de recrutement et surtout coût de la
formation en complément pour le nouveau collaborateur.
Le jumelage avec une personne expérimenté est désigné par le parrainage. La personne
chargée est le parrain. Le parrainage formel s'appuie sur un programme structuré et validé,
avec des démarches définies et des étapes précisées dans le temps et l'espace. Les lignes de
conduite sont claires pour les acteurs et admises par eux. L'aboutissement du programme
est donc, sous contrôle. Les déviations possibles peuvent être repositionnées car les termes
de l'évolution de l’intégration professionnelle et organisationnelle de la nouvelle recrue sont
lisibles et visibles du fait de la présence de l'écoute, de l'assistance, d'aide et d'orientation
avec une philosophie affichée.
Le parrain
▪ Fondements de la démarche;
▪ Processus de l'accompagnement;
▪ Orientations de la supervision.
Modules du cahier
Objectifs opérationnels
de charges
A Fondements de la Permettre aux acteurs de s'approprier le programme
démarche : des pratiques d'intégration.
B Processus de Permettre aux acteurs de développer des attitudes et
l'accompagnement: des comportements favorables à l'assurance de
l'intégration de la nouvelle recrue (le coaching)
C Orientations de la Permettre aux acteurs de situer le cadre relationnel avec
supervision : les charges de la supervision de la conduite du
programme.
Cahier de charges
Eléments du contenu
A- Fondements de la démarche :
Objectif opérationnel : Permettre aux acteurs de s'approprier le programme des
pratiques d'intégration.
Décrire la place du processus ▪ Attentes de l'Institution;
d'intégration dans l’entreprise du ▪ Missions et finalités;
tourisme : ▪ Valeurs et culture.
B- Processus de l'accompagnement :
Objectif opérationnel : Permettre aux acteurs de développer des attitudes et des
comportements favorables à l'assurance de l'intégration de la nouvelle recrue.
Comprendre les techniques et les enjeux ▪ Positionner les techniques et les enjeux
du coaching : du coaching;
▪ Présenter les enjeux du coaching
individuel;
▪ Préciser les modalités de l'entretien du
coaching.
C- Orientations de la supervision :
Objectif opérationnel : Permettre aux acteurs de situer le cadre relationnel avec les
charges de la supervision de la conduite du programme.
Positionner les actes et supports des ▪ Supports de communication;
interlocuteurs chargés de la supervision : ▪ Périodicité des contacts;
▪ Documents de synthèse.
Tenir une grille permet au parrain de suivre l’évolution de son parrainé et ce de mesure le
degré de son avancement. Chaque séance effectuée doit faire l’objet de la tenue de la grille
de suivi des tâches. (Grille n°1).
Indiquez le niveau de maîtrise de l’employé pour chacune des tâches de son poste à l’aide de
l’échelle ci-dessous. Indiquez les mesures qui pourraient être prises pour corriger les aspects
où l’évaluation est de 3 et moins.
Action à
Fonctions du poste Evaluation
envisager
Selon Malcom Knowles, l’andragogie est l’art et la science de l’enseignement aux adultes
sous toutes ses formes. On pourra retenir que :
▪ L’andragogie est la manière d’apprendre quelque chose à un adulte. Elle est
différente de la pédagogie qui est l’art d’enseigner à un enfant ;
• L’andragogie tient compte des expériences de l’adulte, artisan de sa propre
formation ;
• La formation des adultes, tant au niveau du contenu que de la relation formateur-
apprenants, ne doit pas chercher à pallier une scolarité insuffisante, à « boucher des
trous » dans le savoir, ou à acquérir des connaissances purement théoriques ;
• La formation doit prendre en compte l’expérience des adultes et faire appel à des
méthodes d’apprentissage adaptées ;
•De bons résultats sont obtenus si le formateur (le parrain en est un) utilise des
stratégies qui favorisent l’apprentissage chez l’adulte.
L’oral comme stratégie d’apprentissage est à la fois simple et complexe. Il suppose une
préparation de discours, aux termes de son contenu cadré et bien ciblée. La préparation
d’une séance d’apprentissage selon la méthode de l’exposé orale repose sur la mise au point
d’une fiche guide :
• Des mots en gras, en MAJUSCULES, en couleur
• Des signes ou symboles
• Des tableaux
• Des formes
• Une unité verbale par fiche
Quand vous pratiquez la méthode de l’exposé oral, il faut omettre certaines réalités
Dans un exposé oral, il n’y a pas que des mots capables de véhiculer un
apprentissage, son contenu peut-être contenu par :
Le non verbal parle parfois si fort que la nouvelle recrue n’arrive à entendre ce que vous
dites.
Le regard, il peut vous faire confirmer auprès de la nouvelle recrue comme il peut vous
trahir.
Une bonne communication s’appuie sur la connaissance des lois qui commandent les
relations humaines. Les jeux de la persuasion, du charme et de la fascination ajoutent de
l’intérêt aux échanges d’informations entre les personnes.
Des aides visuelles, comme les affiches, les graphiques ou les projections ajoutent beaucoup
d’effet à toute présentation sous forme de l’exposé orale. On se souvient beaucoup plus de
ce qu’on voit que de ce qu’on entend. Le vieil adage d’une image qui vaut mille mots n’est
pas tout à fait erroné.
Une bonne communication se prépare soigneusement. Connaître son sujet, savoir ce qu’il y
a à communiquer et la manière de le faire, constituent les éléments les plus importants
d’une bonne communication orale.
C3-2- Démonstration :
Pour démontrer une tâche ou une technique à la nouvelle recrue, le parrain peut faire appel
à la technique de démonstration. La présentation est généralement accompagnée
d’illustrations ou de matériel permettant au parrainé de visualiser le procédé afin d’acquérir
des connaissances ou d’exécuter la tâche adéquatement. La démonstration est
accompagnée d’un discours oral pour mieux assurer le processus d’apprentissage. Avec la
stratégie de la démonstration, les deux parties trouvent leur compte.
Pour le parrain :
Pendant la démonstration :
▪ De s’assurer au moment de la démonstration que la position de la nouvelle recrue lui
permet de voir, entendre et suivre la démonstration.
▪ A accompagner la démonstration d’explications complémentaires ;
▪ De faire interagir le parrainé ;
▪ De prendre le soin d’expliquer les risques possibles et la façon de les éviter s’il s’agit
d’une procédure qui devra être exécutée (utilisation d’une machine à découper en
cuisine par exemple).
▪ A la fin de la démonstration de vérifier les acquis de son parrainé ;
▪ A donner l’occasion à la nouvelle recrue d’appliquer les éléments de son
apprentissage.
Les éléments de compétences désignent le profil de compétences. Ce dernier est une grille
contenant l’ensemble des compétences requises pour occuper un poste dans un entreprise
du tourisme. Les compétences à y répertorier sont aux nombre de trois catégories :
▪ Savoir (Connaissances)
▪ Savoir-faire (Habiletés)
▪ Savoir-être (Attitudes)
L’analyse du profil de compétences débouchera sur le montage d’un tableau d’analyse qui
présente, pour chaque fonction dans l’entreprise du tourisme, tous les objets possibles
d’évaluation ainsi que, pour chacun d’eux, les aspects observables. On doit élaborer tous les
tableaux d’analyse des profils au sein de l’entreprise du tourisme dans un premier temps
afin de répertorier les objets d’évaluation qui se répètent souvent d’un l’activité de
l’entreprise du tourisme dans un second temps.
L’analyse de chaque compétence consiste à décoder les informations contenues dans les
fiches descriptives de à pouvoir saisir le niveau de complexité et d’en tenir compte lors de
l’apprentissage. Un niveau de complexité qui demeure lié aux standards de l’entreprise du
tourisme. Le tableau détaillé d’analyse des compétences constitue la référence pour le
parrain quant à l’accomplissement de l’apprentissage des tâches de la nouvelle recrue.
A ce jour, la définition du style d’apprentissage ne s’est pas encore stabilisée. Son courant
conceptuel connait des mouvements instables et des changements récurrents. En tout cas le
style d’apprentissage demeure la manière pratiqué pour faire passer un message de savoirs
auprès d’un public cible. Ignorant le style d’apprentissage préféré par le parrainé pourrait
faire échoué la réussite dans l’acte de lui faire apprendre les connaissances relatives à ses
tâches. Il serait judicieux de déceler quel style d’apprentissage motive le plus le parrainé.
1. L’accommodateur ;
2. Le divergent ;
3. L’assimilateur ;
4. Le convergent.
Le divergent a un sens vif de l'observation, habile à percevoir une situation sous différents
angles. Il est du genre à participer activement dans des situations comme celle de remue-
méninges. IL déborde d’imagination et s’accroche à des domaines d’intérêt variés. Il a un
trait d’humanité (intéressement aux personnes et une fibre de sensibilité aux sentiments
l’habite). Comme cité au début, le divergent est appelé aussi l’observateur. Son rayon en
matière de type d'activités se compose de :
Branché par la mise en pratique les idées et les théories et rien ne lui fait plaisir que de
résoudre des problèmes et de prendre des décisions. Chez lui l’exécution des tâches
technique ne lui résiste pas. Jouer dans le bal des controverses interpersonnelles ou sociales
ne l’enchante pas. Rien de plus normal que d’être attiré par les types d’activité du genre :
▪ Temps d'étude non dirigé;
▪ Etudes de cas;
▪ Projets et activités individuels autogérés.
Activité n° 1:
https://www.pole-emploi.fr/employeur/vos-recrutements/integrer-un-nouveau-
salarie/accueillir-et-integrer-un-nouvea.html
https://www.nutcache.com/fr/blog/accueil-et-integration-des-nouveaux-salaries/
https://www.youtube.com/watch?v=RurAna6QHVE
https://myrhline.com/type-article/reussir-lintegration-dun-salarie-une-condition-de-
sa-performance/
https://www.latribudesexperts.fr/onboarding-rh/
Partie II- Eléments des activités dynamique de la gestion du personnel :
D. Mobiliser le personnel
Directif laisse entendre déjà qu’il s’agit d’un style autoritaire. Un style qui laisse peu de place
aux initiatives de ses collaborateurs. IL ordonne et impose sa façon de voir les choses sans
pour autant expliquer les raisons qui l’anime. IL n’attend que l’exécution immédiate. De
manière générale, son management se caractérise par une vision micro-management (les
tâches concrètes). La vision globale n’est pas son fort.
Il détient le contrôle par le style de sa direction et peut réaliser les objectifs de manière
rapide s’il est bien suivi. En revanche, s’il est mal pratiqué, ce style ne peut que conduire vers
une résistance passive de ses collaborateurs. Il est question d’un style qui ne peut
fonctionner dans le cadre des tâches complexes ou qui repose sur l’initiative. Le style Directif
demeure inopérant dans des situations qui demandent de la créativité et de l’intelligence
collective. Son seul domaine d’excellence est la gestion des situations des crises.
Le style Directif est à pratiquer par doses homéopathiques et/ou avec une catégorie précise
d’individus. Le leader Directif du fait qu’il a le souci du détail, le ne peut que diriger dans le
même esprit. Il ne se contente pas de formuler une idée générale de ce qu’il escompte de
ses collaborateurs, comme le ferait le leader Visionnaire qui partage la vision globale
Moins autoritaire que le leader Directif, mais exigeant. Le leader Chef de file ne jure que par
l’excellence et montre l’exemple d’un haut niveau de performance. Avec lui, il faut
s’attendre toujours avec du plus et du mieux. Ses attentes de la part de ses collaborateurs
sont calquées sur sa personne. Li rejoint le leader Directif dans sa vision de voir les choses :
concentration sur les tâches et moins sur la vision d’ensemble.
Dans l’ensemble, les effets du leader Chef de file sur le climat de l’équipe sont négatifs. S’il
est suivi, il obtient les résultats désirés. Quand un collaborateur, par exemple, lui demande
un avis, il préfère reprendre les tâches à son compte. ET donc, il ne favorise pas la montée
en compétences des équipes.
Le style leader Chef de fil serait optimal dans le cadre de la recherche des résultats rapides
grâce à une équipe qui a du respect pour un leader modèle. Cela, le style est à utiliser avec
modération bien qu’avec les chemins du style visionnaire (passion) et de l’affiliatif (créateur
de cohésion) se croisent.
Si le leader Directif et le leader Chef de file ont un goût prononcé pour les tâches concrètes
et leur admiration au micro-management, le leader Visionnaire, lui, est adepte du la prise
des photos du haut du ciel. Le leader Visionnaire a ce côté Hollywoodien dans le sens noble
du terme.
.
D1-4- Le leader Collaboratif :
C’est le leader qui vise l’harmonie et la cohésion. Par ses actes, il favorise les interactions et
cherche à comprendre les besoins de son équipe et veiller à les satisfaire. Il est le type à
organiser des formations sur le team-building. Les retombées sur le climat sont positives et
avec lui les collaborateurs se sentent soutenus et motivés.
Le point fort du leader « Coach » est son art à faire sortir son collaborateur de sa zone de
confort :
Le leadership n’est pas seulement le fait du leader : il n’y a pas de leadership s’il n’y a pas
adhésion au leader. Il doit y avoir une correspondance entre la vision et les actions qu’il
propose et les désirs ou les besoins du groupe. Dans toute organisation, le leadership
s’exprime à travers le rôle d’une personne faisant partie d’un petit groupe de travail
structuré, ou encore par le biais d’une personne qui est appelée à canaliser les efforts des
autres employés placés sous sa supervision. L’objectif du leader consiste à favoriser la
réalisation des tâches liées aux objectifs de l’organisation. Un leadership n’est
obligatoirement celui qui occupe la pyramide du sommet de l’hôte.
Qu’est-ce que la mobilisation? C’est le degré d’intérêt que les employés portent à leur travail
et à l’entreprise. Mobiliser son équipe, c’est valoriser les personnes et leur contribution au
sein de l’organisation. Contrairement à la motivation, qui provient des forces intérieures
d’une personne (son intensité et sa persistance à l’effort), la mobilisation touche le
personnel dans son ensemble. La mobilisation des employés, c’est parvenir à réunir les
équipes de travail autour d’un but commun, dans un contexte d’épanouissement personnel.
Les actions déployées pour atteindre ce but doivent bénéfiques à l’entreprise, mais aussi à
chaque membre du groupe concerné. La mobilisation correspond donc à une forte
motivation qui pousse chacun à s’investir dans ses projets professionnels, à vouloir grandir
et évoluer au sein de l’entreprise ainsi qu’à représenter l’entreprise ou la marque avec fierté.
Comment savoir si une équipe est mobilisée? En fait, il y a des caractéristiques importantes
qui différencient une équipe mobilisée d’une qui ne l’est pas : n Une équipe mobilisée
améliore continuellement son travail; n Une équipe mobilisée accorde ses priorités avec
celles de l’organisation; n Une équipe mobilisée travaille avec un souci de qualité, de valeur
ajoutée et de façon coopérative; n Une équipe mobilisée est attachée au travail, à la mission,
aux valeurs et aux membres de l’organisation.
Le Manager de l’entreprise du tourisme peut agir sur la mobilisation de son équipe grâce aux
moyens suivants :
✓ Donner une cible et des objectifs communs;
✓ Mettre l’accent sur le travail d’équipe, la prise de décision collective, l’autonomie des
équipes et la coopération;
✓ Donner de la marge de manœuvre, des défis et des responsabilités;
✓ Établir une relation de confiance avec les employés;
✓ Favoriser une communication flexible, orientée sur les priorités de l’organisation;
✓ Partager l’information;
✓ Donner régulièrement de la rétroaction et manifester de la reconnaissance
Pour le manager, La capacité d’écoute constitue une qualité fondamentale. L’écoute est l’un
de des outils lui permettant de maîtriser la gestion des ressources humaines de son
entreprise du tourisme. Une gestion qu’il faut reconnaitre, complexe et difficile à maîtriser.
Pour maitriser l’outil écoute, la Manager doit tenir compte de sa propre personnalité, de sa
capacité à communiquer et de sa relation avec les autres. Il doit constamment se poser des
questions de type « Dans telle situation, avais-je le bon comportement ? », « Avec mes
répliques comme réponses, j’arrive à influencer positivement mes collaborateurs ? ».
L’écoute est un savoir-être indispensable dans la vie professionnelle d’un Manager. Savoir
écouter est une devenue une préoccupation en matière de gestion de l’entreprise du
tourisme.
L’évolution du marché et des besoins des clients, la forte concurrence obligent l’entreprise
du tourisme à optimiser sa stratégie et à exploiter les moyens à sa disposition. Depuis
quelques années, l’entreprise du tourismelerie Marocaine apporte de l’importance aux
connaissances et au savoir-faire de ses employés. Et l’intégration de l’outil Ecoute dans ses
programmes de formations continue en est la preuve. Il est fortement recommandé
d’acquérir les secrets de l’outil Ecoute. Sans l’appropriation de cette qualité d’écoute, le
Manager ne peut prétendre connaitre ses collaborateurs, et leurs besoins.
Le sens de l’écoute est un savoir-être qui s’apprend. Elle représente une disposition à
résonner avec un autre. Le Manager doit savoir écouter sans tomber dans l’indifférence. Il
doit trouver le juste milieu pour assurer l’épanouissement du projet de son entreprise du
tourisme, et de sa carrière professionnelle. Cette écoute active demande de percevoir les
sentiments et les idées de son interlocuteur, y compris les sous-entendus, sans jamais être
dans le jugement. Il faut en mesure d’écarter tous préjugée ou idées reçues. ».
Nombreux sont les Managers qui donnent l’impression mais sans tenir compte de rien. Trop
pris par le piège de réaliser ses résultats, il ne cherche qu’à émettre ses arguments, et ne
considère aucunement les avis de ses interlocuteurs. Trop pressé par les délais impartis de
réalisation des objectifs, il ne fait preuve d’aucune patience et ne cherche qu’à faire
accélérer l’avancement de ses projets. Alors que c’est là justement le problème. Le danger
même de se voir passer à côté de meilleures opportunités. Des opportunités qui pourraient
lui faire écourter le temps de la réalisation de ses objectifs.
En faisant preuve d’un excellent sens de l’écoute, le Manager aura la chance de saisir des
signaux. Et leur interprétation à temps, il sera en mesure d’anticiper certains problèmes à
bien à l’avance. Et donc, de pouvoir se consacrer à ses projets au lieu de se trouver dans des
situations lui réclamant plus de temps pour leur trouver des issues. Le manager doit être
convaincu que l’écoute est un tremplin pour la réussite.
Pour bien communiquer, c’est simple : il faut adapter le message et les moyens de
communication en fonction des caractéristiques des membres de l’équipe. Il faut donc tenir
compte du fait qu’il y a des personnes introverties et extraverties dans chaque équipe.
L’introversion signifie qu’un individu préfère tirer son énergie de son propre monde intérieur
d’idées, d’émotions et d’impressions. En comparaison, l’individu extraverti préfère tirer son
énergie du monde extérieur, des gens, des activités et des choses.
La communication (et donc l’écoute) constitue le principal outil qui permet de dénouer les
situations critiques. Chaque interlocuteur y joue un rôle déterminant. Avant d’entrer en
communication, il est important d’être conscient de la situation particulière et des objectifs
fixés. Si celui qui entame la communication a des buts clairs et précis, conscients et
rationnels, son message risque davantage d’être bien perçu. Chaque interlocuteur doit être
attentif aux messages verbaux et non verbaux de l’autre. Par leur attitude respective, chacun
entravera ou facilitera l’échange.
Si de nos jours l’industrie entreprise du tourismeière fait du partage de l’information une priorité,
c’est parce que les avantages d’une telle pratique sont multiples. Cela permet notamment
de conserver le savoir-faire des employés malgré les départ et de les transmettre aux nouveaux
arrivants. Mais aussi de créer une mémoire collective, de sauvegarder la boite de l’intelligence
collective, qui permettra de retenir ce qui a déjà été fait, tenté ou même loupé. De plus, cette
méthode fait appel aux employés de l’entreprise du tourisme, elle a donc un faible
coût et permet d’échanger des “connaissances sur-mesure” : contrairement à ce que proposerait
un formateur externe, les savoirs échangés concernent spécifiquement la structure et son secteur
d’activité.
D2-3- Implication :
La question de l'engagement des employés d’un entreprise du tourisme est au centre des
préoccupations d'un nombre grandissant des entreprises entreprise du tourismeière
soucieuses de leur ancrage dans leur époque, donc conscientes de l'importance qu'elles
doivent accorder à leur socle de valeurs fondatrices, leur responsabilité sociétale et le bien-
être de leurs collaborateurs.
L’employé qui arrive chez son supérieur hiérarchique avec une nouvelle méthode de travail,
et qui reçoit une félicitation de ce dernier et l’encourage d’aller dans le sens de son
application est une forme de renforcement. Il s’agit là d’un exemple de forme de
reconnaissance qui enclenche un processus chez celui qui les reçoit : un « stimulus ». Ce
dernier provoque une émotion, suivi d’une réaction sur le comportement.
D2-5- Bonifications :
La mise évidence des réussites est une forme de reconnaissance des apports des employés.
Elle peut prendre plusieurs formes. En voici quelques formes:
▪ Eloges écrits et oraux : forme simple mais efficace.
▪ Primes : une bonification dépasse le niveau de reconnaissance apportée par des
écrits, mais son effet est de court terme.
▪ Les récompenses honorifiques (médailles, diplôme, oscar, trophée),
▪ Activités : donner l’occasion à l’équipe d’aller prendre l’air frais loin de leur
entreprise du tourisme,...
▪ Distinctions : à titre d’exemple la notion de « l’employé du mois »,…
Nombreuses sont les façons de reconnaitre les réussites des employés dans
l’accomplissement de leurs tâches au sein de l’entreprise du tourisme.
Un entreprise du tourisme qui vise la mobilisation de ses employés doit disposer d’un
programme de reconnaissance des réussites, accompagnés des pratiques à observer dans
son application.
Quelques bonnes pratiques :
Activité n° 1 :
Activité n° 2 :
B- Faites lire une petite histoire par un stagiaire et demander lui de la raconter à un
étudiant, loin des autres. Le second fait de même avec un autre, et ainsi. Au moins 6
intervenants. Le sixième intervenant aura à restituer l’histoire devant les membres
de la classe.
- Faire les conclusions qui s’impose ;
- Appuyer sur le rôle de l’écoute active.
http://stmgrhc.weebly.com/1-mobilisation--motivation.html
https://slideplayer.fr/slide/5006289/
https://www.groupehumaprise.com/les-reunions-comme-outils-de-mobilisation-ou-de-
demotivation-des-employes/
E. Mesurer la performance :
1- Open classroom : « Gérez la performance de vos collaborateurs » Amandine Ruas, Coach Certifiée Carrière & Confiance en
Soi
▪ Reconnaitre le niveau de la
performance atteint;
▪ Développer le potentiel des individus ;
▪ Apporter les correctifs nécessaires à
l’atteinte de la performance.
Les trois critères ci-dessus doivent se faire de manière continue dans le temps. Toute au long
de l’année. Or, c’est souvent à ce niveau que le problème se situe. L’appréciation de la
performance des employés, dans la majorité des entreprises, est un rendez-vous annuel. Et
peut-être, il serait trop tard pour apporter les correctifs nécessaires.
C’est ainsi que le résultat dégagé par l’entretien d’évaluation avec l’employé aura un sens.
Un sens d’équité tout d’abord. Il s’agit d’un ensemble complexe que l’évaluateur devra
prendre en considération pour juger de la qualité de la réalisation des tâches. C’est pour
dire, il faut savoir nuancer les jugements et ne pas se hasarder à blâmer ou à féliciter
l’employé.
L’entretien est aussi un moment dialogue autour des points forts et des points à développer,
de déclaration des besoins en termes de formation soit pour réaliser le projet professionnel
(compétences transversales) soit pour améliorer les compétences requises pour l’exercice de
son activité présente (plan de formation).
E1-7- Rémunération
Il est admis que l’entretien annuel et rémunération sont liés. En sus du débat sur les
questions de la performance, des objectifs, des compétences, de l’évolution professionnelle
du collaborateur… Autant de paramètres discutés ayant une relation direction avec le
facteur rémunération. N’est-il pas légitime et juste qu’un collaborateur qui, par sa la qualité
de sa compétence, le niveau de ses objectifs et son degré d’implication, a pu réaliser au-delà
de ce que lui a été assignée, qu’il soulève la question de sa rémunération ? L’évidence est
que plus la contribution est élevée, plus la révision du salaire à la hausse du salaire se
justifie. Le lien entre performance individuelle est salaire n’est pas à démontrer. Les écoles
des ressources humaines sont départagées sur ce point précis de l’évocation de la question
du salaire dans un entretien annuel. Certains préconisent la dissociation entre la négociation
salariale et l’entretien annuel, d’autres se justifient par le fait qu’il s’agit là d’une occasion de
reconnaissance de l’effort fourni par l’employé. Dans tous les cas, l’employé, lui, a intérêt de
se préparer à l’avance à la question de son salaire tout en considérant que l’entretien est un
temps d’échange et non un rapport de force. L’entretien reste un temps d’échange et non
un rapport de force. Il s’agit d’une discussion entre deux parties qu’il faut penser dans un
rapport « gagnant-gagnant ».
E2-1- Assiduité :
Le critère de l’assiduité de l’employé est révélateur à plus d’un titre. Le Manager devra s’y
intéresser de plus près car il lui révèle des signaux que leur lecteur lui permettra d’apporter
des réponses adaptées à chaque comportement d’employé. La vérification de l’assiduité au
travail est le point de commencement dans cette quête. Le suivi de l’indicateur présence par
le Manager est très utile pour pouvoir garder un œil sur l'état de ses équipes. Un employé
qui se présente fréquemment tard au travail le matin, qu’il part très tôt ou prend un nombre
inhabituel de ses congés de maladie, il est probable qu'il ait une baisse de motivation et
n’utilise pas tout son potentiel.
▪ Etre accessible et avoir comme priorité la prestation d’un service fiable, rapide
et adapté aux besoins du client ;
▪ Aider le client à comprendre les services offerts ;
▪ Traiter le client avec équité et courtoisie, en tenant compte de ses besoins
particuliers et en respectant ses droits ;
▪ Fournir les services de qualité de la manière la plus efficiente et la plus
économique possible, avec intégrité ;
▪ Evaluer périodiquement la qualité de service auprès du client dans le but de
s’améliorer.
E2-4- Leadership :
Dans le cadre de la mesure de la performance du leadership, on parle d’une appréciation
multiperspective ou un diagnostic à évaluateurs multiples. C’est une appréciation effectuée
à partir de plusieurs sources : rétroaction des collègues et de ses pairs, ainsi que des
gestionnaires de l’organisation et parfois des sources telles que les clients.
Ce processus invite à une rétroaction qui repose sur la franchise. Il est perçu comme plus
valable et objective, ce qui entraîne l’acceptation des résultats et l’adoption des actions à
entreprendre. Il met en évidence les aspects essentiels de son management, renforce les
compétences souhaitées et cerne les forces qui peuvent être utilisées pour le plus grand
profit de l’entreprise (ou de son unité). Il favorise aussi un climat d’amélioration continue.
https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/entretien-annuel-travail-salaire
https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/entretien-annuel-travail-salaire
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