Initiation A La Comptabilite Generale. 1 Copie
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INITIATION A LA COMPTABILITE
GENERALE
I- Définition de la comptabilité
Les données de bases traitées en comptabilité ont pour origine un flux économique. Les flux
économiques naissent des échanges entre l’entreprise et son environnement
On distingue les flux réels (entrées et sorties de biens et services) et les flux monétaires
(entrées et sorties d’argent)
1
3°) Les documents de synthèse
Documents de synthèse
(Comptes annuels)
En tant que mémoire écrite des transactions réalisées par l'entreprise, il est naturel que la
comptabilité puisse être utilisée comme moyen de preuve dans la vie des affaires.
L'obligation de tenir des livres de comptes, selon des règles formelles dont le respect
conférait à la comptabilité une valeur probante.
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3°) Fournir un outil d'aide à la décision
Les données de la comptabilité de gestion aident les dirigeants à prendre des décisions
relatives au pilotage et à la gestion des activités.
Les données de la comptabilité financière aident les dirigeants à prendre des décisions de
gestion courante (décisions quotidiennes relatives à la gestion des clients et des fournisseurs
par exemple) mais aussi des décisions qui engagent l'entreprise à moyen et long terme
(décisions d'investissement et de financement).
Les associés sont bien évidemment les premiers intéressés par les comptes annuels qui
doivent être soumis chaque année à leur approbation en assemblée générale.
La plupart des sociétés doivent déposer leurs comptes annuels aux greffes du tribunal de
commerce afin de permettre leur libre consultation par les tiers (personnel, concurrence,
investisseurs,) qui peuvent alors évaluer la santé financière, la solvabilité et la performance
économique de l'entreprise.
Les états financiers contenus dans les déclarations fiscales des entreprises sont utilisés
par les pouvoirs publics pour réaliser des synthèses et des prévisions macro-
économiques.
La comptabilité remplit implicitement une fonction de régulation sociale car les acteurs
économiques croient fortement en la capacité des chiffres à représenter le réel. Dans les
sociétés modernes, la comptabilité apporte la confiance nécessaire à toute relation
d'échange économique ; c'est donc pour cette raison qu'elle est normalisée, réglementée et
contrôlée.
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PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX
Aspects généraux :
1. Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de
synthèse aptes à obtenir une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de
leurs résultats.
2. La représentation d’une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de base –constitutives d’un langage commun – appelées principes comptables
fondamentaux.
3. Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le
respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du code général de la
normalisation comptable, les états de synthèse sont présumés donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise.
4. Dans le cas où l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à
obtenir des états de synthèse une image fidèle, l’entreprise doit obligatoirement fournir dans
l’état des informations complémentaires (ETIC), toutes indications permettant d’atteindre
l’objectif de l’image fidèle.
5. Dans le cas exceptionnel où l’application stricte d’un principe ou d’une prescription se
révèle contraire à l’objectif de l’image fidèle, l’entreprise doit obligatoirement y déroger.
6. Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de sept :
. Le principe de la continuité d’exploitation.
. Le principe de la permanence des méthodes.
. Le principe de coût historique.
. Le principe de spécialisation des exercices
. Le principe de la prudence.
. Le principe de clarté.
. Le principe d’importance significative.
L’image fidèle n’est pas un principe comptable fondamental supplémentaire, c’est un
objectif qui est assigné à la comptabilité normalisée.
L’originalité de ce concept tient notamment au fait qu’il ne soit pas défini.
Démarche méthodologique
Les états de synthèse peuvent être classés dans les trois cas de figure suivants. En
passant du plus simple au plus complexe, l’entreprise peut se situer dans l’un des trois stades
suivants :
Premier stade : il s’agit du cas le plus simple. L’entreprise commence par appliquer
strictement les principes comptables fondamentaux. A la suite de cette application "à la lettre"
l’entreprise en arrêtant ses états de synthèse peut se trouver dans l’une des deux situations
suivantes :
.Ou bien elle estime que ses états de synthèse donnent une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et des résultats ; auquel cas elle arrête définitivement lesdits états.
. Ou bien, elle estime que ses états de synthèse ne donnent pas l’image fidèle précitée :
auquel cas elle doit passer au deuxième stade.
Deuxième stade : il s’agit du cas le plus fréquent. L’entreprise qui n’a pas atteint l’image
fidèle dans le premier stade doit donner une information complémentaire en annexe à ses états
de synthèse. L’entreprise peut là aussi se trouver dans l’une des deux situations suivantes :
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.Ou bien ses états de synthèse complétés par l’information en annexe donnent une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats ; auquel cas elle peut
définitivement arrêter ses états ;
.Ou bien ses états de synthèse même complétés par l’information complémentaire ne
donnent pas l’image fidèle recherchée ; auquel cas elle doit passer au troisième stade.
Troisième stade : il s’agit d’un cas qui doit rester exceptionnel et extrêmement rare.
L’entreprise qui n’atteint pas l’image fidèle au bout du 2ème stade doit déroger aux sept
principes comptables fondamentaux. Cette dérogation doit être expressément mentionnée et
dûment motivée avec l’indication de son influence sur le patrimoine, la situation financière et
les résultats de l’entreprise.
5
de cimenteries concurrentes et de la stagnation du marché national du ciment. Aucune
perspective d’utilisation de ce four n’est envisageable même à long terme.
Dans le cas d’espèce, le four ne doit pas être amorti sur sa durée probable d’utilisation
(ou de vie) mais il doit être évalué à sa valeur actuelle (valeur de cession ou de liquidation)
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2. Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu’ils sont acquis et les charges
au fur et à mesure qu’elles sont engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement et
de leur paiement.
3. Toute charge ou tout produit rattachable à l’exercice mais connu postérieurement à
la date de clôture et avant celle d’établissement des états de synthèse, doit être comptabilisé
parmi les charges et les produits de l’exercice considéré ;
4. Toute charge ou tout produit connu au cours d’un exercice mais se rattachant à un
exercice antérieur ; doit être inscrit parmi les charges et les produits de l’exercice en cours ;
5. Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l’exercice et se rattachant aux
exercices ultérieurs, doit être soustrait des éléments constitutifs du résultat de l’exercice en
cours et inscrit dans un compte de régularisation.
En vertu de ce principe, les charges et les produits doivent être rattachés à l’exercice
qui les concerne effectivement et à celui-là seulement sans qu’il soit tenu compte de leur date
de paiement ou d’encaissement. Ce principe découle du découpage de la vie de l’entreprise en
exercices comptables.
Le principe du rattachement est à appliquer même si ces charges ou produits ont été
connus après la date de clôture et avant la date d’établissement des états de synthèse.
En vertu de la règle d’intangibilité du bilan, un produit (ou une charge) se rattachant à
un exercice antérieur mais connu après la date d’établissement des états de synthèse de cet
exercice antérieur, doit être rattaché à l’exercice au cours duquel il a été connu.
Exemple :
Une entreprise arrête son bilan au 31 décembre 1999. Elle établit ses états de synthèse
le 31 janvier 2000 (1mois après la date de clôture).
1er cas : un incendie est survenu à une de ses usines à l’étranger le 30 décembre 1999.
L’événement a été connu avant le 31 janvier 2000
Dans ce cas, l’incendie doit être comptabilisé au titre de l’exercice clos le 31/12/99.
2ème cas : l’incendie s’est déclaré le 30 décembre 1999, mais n’a été connu par
l’entreprise que le 5 février 2000, c'est-à-dire après la date d’établissement des comptes.
Dans ce cas, l’entreprise ne peut, par ignorance de l’événement, le rattaché à l’exercice
clos le 31 décembre 1999. Elle doit le comptabiliser au cours de l’exercice suivant (2000).
3ème cas : l’incendie est survenu le 2 janvier 2000. Dans ce cas, il doit être rattaché à
l’exercice 2000 même s’il a été connu avant le 31 janvier 2000.
LE PRINCIPE DE PRUDENCE :
2. En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont
certains et définitivement acquis à l’entreprise ; en revanche, les charges sont à prendre en
compte dès lors qu’elles sont probables.
3. Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d’un exercice peuvent affecter les
résultats ; par exception est considéré comme réalisé le bénéfice partiel sur une opération non
achevée à la date de clôture répondant aux conditions fixées par le CGNC.
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4. La plus-value constatée entre la valeur actuelle d’un élément d’actif et sa valeur
d’entrée n’est pas comptabilisée.
La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle apparaît comme
temporaire à la date d’établissement des états de synthèse.
5. Tous les risques et les charges nés en cours de l’exercice ou au cours d’un exercice
antérieur doivent être inscrits dans les charges de l’exercice même s’ils ne sont connus
qu’entre la date de clôture de l’exercice et la date d’établissement des états de synthèse.
LE PRINCIPE DE CLARTE :
3. Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées notamment dans les cas où
elles relèvent d’options autorisées par le CGNC ou dans ceux où elles constituent des
dérogations à caractère exceptionnel.
5. Par dérogation aux dispositions du paragraphe 1 ;des postes relevant d’une même
rubrique d’un état de synthèse peuvent exceptionnellement être regroupés si leur montant
respectif n’est pas significatif au regard de l’objectif d’image fidèle.
Selon ce principe, les opérations et les informations doivent être inscrites dans les comptes
sous la bonne rubrique, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles.
Il en résulte que les éléments d’actif et les éléments de passif doivent être évalués
séparément ; il en est de même pour les comptes de produits et les comptes de charges.
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Exemple de cas de non-compensation :
. Etats, TVA récupérable et Etat. TVA facturée.
. Gains de change et perte de change
. Valeur d’entrée et amortissement (ou provision).
L’ordre des experts comptables et des comptables agréés (français) donne à titre
indicatif les seuils de significations suivantes :
. Tout redressement qui, seul ou ajouté à d’autres, modifie le résultat précédemment
pris en considération de plus de 10% ;
. Tout reclassement qui, seul ou ajouté à d’autres, modifie le montant du poste
concerné de plus de 10% ;
. Il est à préciser que ce principe ne va pas à l’encontre des règles relatives à
l’exhaustivité de la comptabilité, la précision des enregistrements et des équilibres comptables
exprimés en dirhams et centimes.
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LES FONDEMENTS DE LA
COMPTABILITE GENERALE
L’entreprise est un agent économique, sa fonction consiste à produire des biens et des
services pour le marché. Cette activité se traduit par de multiples opérations qui sont soit
d’ordre externe qui mettent en relation l’entreprise avec d’autres agents, soit d’ordre interne
c’est à dire des opérations constatées dans le cadre de l’entreprise elle-même.
Exemple : Une entreprise achète une machine à une autre, il s’agit d’une opération
externe.
-Une entreprise livre des matières premières de son magasin à son atelier de
production ; il s’agit d’une opération interne.
Ce sont donc ses faits comptables que la C.G. doit décrire de manière claire et
complète.
Les opérations aux quelles donnent lieux les activités de l’entreprise peuvent être
analysées en terme de flux économiques.
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B-Interprétation des flux économiques
La plupart des opérations effectuées par une entreprise avec les autres agents
économiques ont un caractère bilatéral c.à.d. qu’elles font intervenir l’entreprise et un
autre agent économique.
Ex : une entreprise achète des marchandises pour 10 000DH payées par chèque
bancaire.
Cette opération se décompose en 2 flux :
Marchandises 10000 DH
E R
E Chèque 10000 DH F
R E
E : emploi
R : ressource
Les flux externes peuvent-être distingués suivant leur objet. On distingue ainsi, des
flux réels, des flux quasi-réels, et des flux financiers.
*Les flux réels constatent des mouvements de biens ou de services. Pour le vendeur
ces flux impliquent une ressource, pour l’acheteur ils impliquent un emploi.
Ex : Flux réels
L’entreprise A fait transporter ses marchandises par l’entreprise B pour 2000
DH.
Prestation service 2000 Dh
E ( F.R ) R
A B
R E
Paiement 2000Dh
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Il s’agit d’une prestation de service qui vaut 2000 Dh et d’un flux monétaire de 2000 Dh.
*Les flux quasi-réels constatent des mouvements de prestation de service fournis par
des agents économiques autres que les entreprises industrielles ou commerciales.
Ex : Flux quasi-réels
Travail 1000 Dh
R E
E P
E R
Salaire 1000 Dh
(Chèque)
Ce sont des flux qui constatent des mouvements de paiement en argent liquide ou en
d’autres moyens de paiement (chèque, traite…)
Parmi les opérations qu’effectue une entreprise, il existe des opérations réglées au
comptant (paiement immédiat) et des opérations à crédit (paiement différé dans le temps).
Marchandises 5000 Dh
R ( F.R ) E
A C
E ( F .F ) R
Créance(dette) 5000 Dh
On dit que A détient une créance sur son client C, et C a une dette envers A.
A c’est le créancier (créditeur), C c’est le débiteur.
Application :
Présenter les opérations suivantes en termes de flux :
1- L’entreprise E acquiert une machine à crédit auprès du vendeur V pour une valeur
de 20 000 Dh.
2- E achète des matières premières au comptant contre espèces à son fournisseur F
pour 15 000 Dh.
3- E fait réparer un véhicule chez le garagiste G payé au comptant par chèque
bancaire.
4- E paye au comptant à l’Etat une taxe de 1 600 Dh.
E V
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E Matières premières 15 000 Dh R
(FR)
E F
R Caisse 15 000 Dh E
(FF)
E Service 16 000Dh R
(F. quasi-réel)
E Etat
Chèque 16 000 Dh (FF)
R E
Récapitulatif :
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CH II- L’enregistrement comptable des flux :
Le principe de la partie double
Pour suivre, les mouvements qui résultent pour chaque catégorie de ressources
et d’emplois de manière homogène le compte a été créé
I- Le compte
A- Définition
Par exemple les mouvements qui concernent les créances sur les clients sont
enregistrés dans un compte appelé « Clients ».
Les mouvements des dettes d’une entreprise envers ses fournisseurs sont
enregistrés dans un compte appelé « Fournisseurs ».
Par convention, les mouvements emplois sont enregistrés du côté gauche qui
porte le nom DEBIT et les mouvements ressources sont enregistrés du côté droit qui
porte le nom CREDIT.
B- Présentation du compte :
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Les présentations les plus fréquentes sont les suivantes :
Tracé classique
NOM DU COMPTE
DEBIT CREDIT
NOM DU COMPTE
Dates Libellés Sommes
Débit Crédit
D Nom du compte C
Ex 1 : L’entreprise achète des marchandises auprès d’un fournisseur pour une valeur
de 15 000 DH ;
Marchandises 15 000 (FR)
E
E Dette 15 000 (FF) F
R
E =R 15 000 DH
15
D Achats de marchandises C
15 000
D Fournisseurs C
15 000
E F
E
Créance 25 000Dh (FF)
E = R = 25 000
D Ventes de marchandises C
D Clients C
25 000 25 000
D = C = 25 000
Ex 3 : L’entreprise achète un matériel informatique pour 50 000DH, la moitié est
payée en espèces et l’autre payé par chèque bancaire.
E Matériel informatique
50000 DH (FR)
E Espèces 25000DH
R (FF) F
R Chèque 25000 DH
(FF)
D Banque C
25 000
D = C = 50 000
On remarque qu’à chaque enregistrement (opération) on a D=C, cette égalité
découle de l’égalité E=R.
Cette égalité que nous rencontrons à chaque opération peut être étendue à
l’ensemble des opérations d’une entreprise au cours d’une période.
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Ce principe qui implique que pour l’enregistrement de chaque opération, les
sommes débitées et les sommes créditées doivent être égales, s’appelle le principe de
la partie double qui est un principe fondamental en comptabilité.
SD…….. SD……
= = = =
Solde créditeur : traduit une ressource nette. Il existe deux types ressources :
-les ressources internes : ce sont des ressources produites par l’activité de
l’entreprise.
Ex : les ventes procurent à l’entreprise des ressources internes (produits)
-les ressources externes : se sont les moyens financiers mis à la disposition de
l’entreprise par des tiers.
Ex : les dettes de l’entreprise envers ses fournisseurs.
D Ventes de marchandises C D Fournisseurs C
SC…. SC…
Ressource interne Ressource externe
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CH III- LA NOTION DE BILAN
I- Définition du bilan :
BILAN
ACTIF PASSIF
Emplois : de fonds Ressources :
Utilisation des fonds (biens, créances et Origines des fonds
Disponibilités) (Origines des financements ; capitaux
propres et dettes)
Emplois = Ressources
Total des emplois = Total des ressources
Actif = Passif
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II-Présentation et structure du bilan
A- La présentation du bilan
Le bilan est donc un état reprenant tout ce que possède une entreprise à un
moment donné, et déterminant les financements utilisés.
L’actif montre comment, à une date donnée, sont utilisées les ressources
indiquées dans le passif. Il exprime l’emploi qui a été fait des ressources.
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B- La structure du bilan
1- L’actif du bilan :
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L’actif immobilisé comprend cinq rubriques :
- les immobilisations en non-valeurs (actif fictif),
- les immobilisations incorporelles (immobilisations non tangibles),
- les immobilisations corporelles (biens réels),
- les immobilisations financières (ou créances immobilisées),
- les écarts de conversion-actif.
* L’actif circulant (hors trésorerie) : constitué par les valeurs qui sont
destinées à rester dans l’entreprise pour une période inférieur à un an. Elles sont la
conséquence directe de l’exploitation de l’entreprise et doivent être transformer assez
rapidement en liquidité.
L’actif circulant hors trésorerie se compose de quatre rubriques :
- les stocks,
- les créances de l’actif circulant (liées aux opérations d’exploitation),
- les titres et valeurs de placement,
- les écarts de conversion-actif (éléments circulants).
* La trésorerie-actif : représente les actifs les plus liquides, c’est à dire les
disponibilités en banques, trésorerie générale, chèques postaux et caisses.
2- Le passif du bilan :
21
III- Variations et équilibre du bilan :
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B- Les variations du bilan
Le client ne paie pas comptant, Mr. Brahim lui accordant un crédit de trois
mois pour le règlement.
A l’actif, on note les deux variations suivantes au niveau des emplois :
- diminution du compte « Marchandises »……………75 000
- création d’un compte « clients »…………………..112 500
31. Stocks
3111. Marchandises…………….75 000 44. Dettes du passif circulant :
4411. Fournisseurs……………. 100 000
34. Créances de l’actif circulant :
3421. Clients………………….112 500
51. Trésorerie-Actif
5141. Banques………………….30 000
5161. Caisses………………….. 20 000
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La réalisation du bénéfice entraîne un supplément de ressources et par
conséquent une augmentation des capitaux propres. Le total du bilan se trouve augmenté
d’autant.
31. Stocks
3111. Marchandises…………….75 000 44. Dettes du passif circulant :
4411. Fournisseurs……………. 100 000
34. Créances de l’actif circulant :
3421. Clients…………………. 50 000
51. Trésorerie-Actif
5141. Banques………………….30 000
5161. Caisses………………….. 20 000
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- seule la composition interne de l’actif est modifié :
• diminution du compte « clients »
• augmentation correspondante du compte « banques »
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• Les stocks payés au comptant :
Les marchandises achetées sont réglées au comptant contre espèces pour les
2/3, et pour 1/3 par chèque bancaire.
Les incidences de cette acquisition sont les suivantes :
- les stocks (marchandises) augmentent de 15 000 DH,
- le compte « banques » diminue de 5000DH (le 1/3) et le compte
« caisses » diminue de 10 000DH (les 2/3)
Le bilan est constituer par les soldes des seuls comptes de situation, par
opposition aux soldes des comptes de gestion qui concernent le compte de produits et
charges.
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A- Le fonctionnement des comptes d’actif :
D Compte d’actif C
+
Il existe des comptes qui ne peuvent être que d’actif, c’est à dire que leur solde
est toujours débiteur.
Ex : les comptes d’immobilisations, de stocks, de caisses.
D’autres comptes peuvent être soit d’actif, soit de passif selon la nature de leur
solde (les comptes de tiers)
Ex : Etat, clients, personnel, banques…etc.
Ils commencent toujours à enregistrer une ressource à leur crédit. Ils ont un
solde créditeur. Ils augmentent en imputant une somme à leur crédit, et ils diminuent
en imputant une somme à leur débit.
D Compte de passif C
+
D Marchandises CD Fournisseurs C
(AN) 90 000 50 000 (AN)
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CH IV- Notions sur le compte de produits et charges :Le C.P.C.
I- Définition du C.P.C :
Pour retrouver les éléments qui forment le résultat qui apparaît au bilan il faut avoir
recours au compte de produits et charges (CPC) qui permet de déterminer le résultat de
l’exercice ainsi que la composition de ce résultat. C’est donc un état de synthèse décrivant,
en termes comptables de produits et charges les composantes du résultat final
Grâce au CPC, la comptabilité devient une comptabilité de gestion.
Le CPC est établi à partir des comptes de gestion( classes 6 et 7) arrêtés à la fin de
l’exercice.
Un compte de produit ne figure que par son solde qui est créditeur.
Un compte de charge ne figure que par son solde débiteur.
Il s’agit là une opération de virement comptable qui permet de solder un compte et
de transférer le solde ainsi calculé à un autre compte (rassembler les soldes de plusieurs
comptes élémentaires dans un seul compte de synthèse)
Le virement des comptes de gestion à la fin de l’exercice dans le compte de produits
et charges permet de déterminer le résultat :
Résultat = Produits – Charges
La classification des produits et des charges est faite dans le CPC par nature, mais
selon leur caractère (exploitation, financier, non-courant)
Le CPC est donc divisé en trois grandes masses :
- les produits et charges d’exploitation,
- les produits et charges financiers,
- les produits et charges non-courants.
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Cette classification permet d’obtenir des soldes significatifs (soldes de gestion)
nécessaires à l’étude de la formation du résultat et utiles à l’analyse comme à la gestion de
l’entreprise.
Les charges sont les sommes ou valeurs versées ou à verser à des tiers, soit en
contrepartie de marchandises, matières, fournitures, travaux et prestations, soit
exceptionnellement sans contrepartie.
Sont comprises également dans les charges les dotations aux amortissements et aux
provisions qui constituent des charges dites calculées, et exceptionnellement la valeur nette
d’amortissements des immobilisations cédées.
Les charges sont divisées en deux grandes masses ; charges courantes et charges
non-courantes.
Les charges courantes sont celles qui concernent l’exploitation normale et habituelle,
et la gestion financière de l’entreprise.
Les charges courantes comprennent :
- les charges d’exploitation (Rubrique 61)
- les charges financières (Rubrique 63)
Les charges d’exploitation sont composées des postes suivants :
611- Achats revendus de marchandises
612- Achats consommés de matières et fournitures
613/614- Autres charges externes
616- Impôts et taxes
617- Charges de personnel
618- Autres charges d’exploitation
619- Dotations d’exploitation
Les charges financières sont composées des postes suivants :
631- Charges d’intérêts
633- Pertes de change
638- Autres charges financières
639- Dotations financières
Les charges non-courantes sont celles qui ne concernent pas l’exploitation normale
et habituelle de l’entreprise. Ce sont des charges exceptionnelles liées à des circonstances
imprévues, telle que les cessions d’immobilisations ou les restructurations d’entreprises
(dotations non-courantes)
Les charges non-courantes sont composées des postes suivants :
651. Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations cédées
656. Subventions accordées
658. Autres charges non-courantes
659. Dotations non-courantes
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3- Principes de comptabilisation :
D Charges C
+
SD…..–
* en fin d’exercice, les comptes de charges sont soldés et virés au CPC (les comptes
de charges n’apparaissent jamais au bilan)
Ex : Soit une entreprise à qui l’inspecteur des impôts vient d’adresser un avis
d’imposition à l’impôt des patentes d’un montant de 80 000DH. L’avis d’imposition est le 10
septembre, mais l’entreprise ne règle l’impôt que le 15 octobre par chèque bancaire.
Le processus de comptabilisation se déroule en deux temps :
- à la date de réception de l’avis, c’est à dire le 10 septembre, constatation de
la charge fiscale et de la dette correspondante,
- enregistrement du règlement à la date du 15 octobre.
6161.Impôts et taxes directes 4452. Etat impôts, taxes et. 5141. Banques
80 000 -----------------------------------------------→80 000 (….)
10 sept.
80 000 -----------------------------------→80 000
15 oct.
Comme pour les charges, les produits sont divisés en deux grandes masses ; les
produits courants et les produits non courants.
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1- Les produits courants :
Les produits non courants sont des produits exceptionnels qui ne relèvent pas de
l’exploitation normale et courante de l’entreprise.
3- Principes de comptabilisation :
D Produits C
+
31
- enfin d’exercice, les compte de produits sont virés dans le CPC (ils
n’apparaissent jamais au bilan)
- pour l’exercice de rattachement des produits :
.pour les ventes de marchandises et de biens, les produits correspondants
doivent être rattachés (comptabilisés) à l’exercice au cours duquel la
livraison des biens est intervenue,
.pour les prestations de services, les produits correspondants doivent être
rattachés à l’exercice au cours duquel les prestations ont été achevées.
La présentation du CPC se fait à partir des soldes des comptes de charges et produits
après leur regroupement en postes. Mais au préalable il faut déterminer la valeur des stocks
existants à la fin d’exercice.
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611. Achats revendus de march. 6111. Achats de marchandises
(4)55 200 9 000 (3) 55 200
Le résultat de l’exercice est obtenu à partir du CPC par la différence entre le total
des produits et le total des charges :
Résultat = ∑ Produits –∑ Charges
Travail à faire :
1- Présenter le bilan au 1/1/1995
2- Ouvrir les comptes schématiques correspondants aux divers
comptes
3- Enregistrer les opérations effectuées au cours de l’exercice
4- Après l’inventaire intermittent le stock final est évalué à 18000.
Calculer le résultat de l’exercice et présenter le CPC et le Bilan au
31/12/1995.
33
CHV : L’organisation comptable
L’organisation comptable décrit les contraintes de la tenue de la comptabilité
conduisant à établir les documents de synthèse nécessaires à la production du l’information
financière.
Les étapes de cette organisation sont :
- Collecte et interprétation des pièces justificatives (bulletin de paye, factures, souches
de chèque, plan d’amortissement)
- Enregistrement des opérations dans un document légal obligatoire appelé livre journal
- Report des opérations du journal dans un document appelé grand livre
- Etablissement de la balance des comptes avant inventaire à partir du grand livre
- Réalisation des opérations d’inventaire ou opérations de fin d’exercice
- Etablissement de la balance après inventaire
- Etablissement des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, annexe) à partir
de la balance après inventaire.
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n° de compte porté n° du compte Libellé Date Opération Mt Mt
au débit porte au
crédit (montant)
Nature
Libellé
D C 20-12 n
5141 Banque 5000
3421 Client X 20000
Le journal est un moyen de preuve devant les juridictions et de ce fait doit être
conservé dans l’entreprise pour une période au moins égale à 10 ans.
II : Le grand livre
Le grand livre est un document comptable obligatoire qui regroupe tous les comptes
de l’entreprise, il est tenu par simple report des opérations du journal dans les comptes
concernés.
Il se présente généralement sous forme de fichier avec une fiche pour chaque compte.
711 Vente de marchandises
5141 Banque 3421 Clients
5000 20000 25000
III : La Balance
A°) généralités
La balance des comptes est un document qui reprend à un moment donné l’ensemble
des comptes ouverts par l’entreprise et classés dans l’ordre du plan comptable et mentionnant
pour chacun d’eux les informations suivantes :
- Numéro de compte
- Intitulé du compte
- Total des sommes portées au débit et au crédit
- Solde débiteur ou créditeur
35
N° comptes Libellé des comptes Mouvement des soldes Soldes
Débit Crédit Solde débiteur Solde créditeur
…… ….
3421 Client 20000 20000
5141 Banque 5000 5000
…. …..
711 Vente de 25000 25000
marchandise
Totaux TD TC TSD TSC
N.B. : Total débit (TD) tjrs = Total crédit (TC) Total Solde Débiteur (TSD) tjrs = Total
solde créditeur (TSC)
En fin de période d’établissement de la balance, le total des sommes portées au débit
doit être égal au solde porté au crédit : TSD doit être = TSC
36
- Règlement des salaires par chèque : 3720 dh
- Règlement des frais de documentation en espèce : 1780 dh
- Règlement de stock en magasin au 31. 12. n : 61720 dh
37
3°) Journal
D C
6111 Achat de marchandises 8640
5141 Banque 8640
6111 Achat de marchandises 7420
4411 Fournisseur 7420
5161 Caisse 9560
7111 Vente de marchandises 9560
5141 Banque 3820
7111 Vente de marchandises 3820
3421 Clients 15210
7111 Vente de marchandises 15210
6161 Impôts et taxes directs 1650
5141 Banque 1650
6171 Rémunération du perso 3720
5141 Banque 3720
6126 Achats de travaux… 1780
5161 Caisse 1780
6114 Variation de stocks 58650
311 Marchandises 58650
311 Marchandises 61720
6114 Variation de stocks 61720
38
Débit 3421 Client Crédit
19740
15210
39
4°) Balance
40
5°) Compte de résultat
Charges Produits
Charges Produits
d’exploitation d’exploitation
Achats de marchand. 16060 Ventes de
Variation de stocks (3070) marchandises 28590
Achats de travaux 1780
Patente 1650
Rémuné. personnel 3720
Résultat 8450
28590 28590
41
LES AMORTISSEMENTS
INTRODUCTION :
II . La durée d’amortissement :
Une immobilisation est amortie sur une période correspondant à sa durée
probable d’utilisation.
A une durée d’utilisation correspond un taux d’amortissement.
42
Exemple :
- A une durée de 5 ans correspond un taux de 100/5 =20%.
- A une durée de 8 ans correspond un taux de 100/8 = 12,5%.
Immobilisation Durée
-Immobilisations en non valeurs 3 à 5 ans*
-Constructions 10 ans à 25 ans
* à l’exclusion des emprunts obligataires qui sont amortis sur leurs durées d’emprunt.
La règle du « prorata temporis » ne s’applique pas à l’amortissement des charges.
Définition
Il consiste à répartir le montant amortissable par fractions égales sur toute la durée
d’utilisation prévisible du bien par l’entreprise.
Ce procédé suppose une uniformité dans l’utilisation du bien pendant toute sa durée de
vie et une progressivité régulière de l’obsolescence.
Le point de départ de l’amortissement est la date de mise en service de
l’immobilisation.
La valeur résiduelle à la fin de la durée probable d’utilisation est considérée comme
nulle.
43
a. Calcul
L’amortissement se calcule comme suit :
J F M A M J J A S
O N D
Durée = 3 mois
* Pour les biens meubles, par contre pour les biens immeubles c’est la date d’acquisition
Date de fin
Date de mise en d’amortissement
service 10/10/00 10/10/05
2000 2001 2002 2003 2004 2005
44
C- Plan d’amortissement linéaire :
Le plan d’amortissement met en évidence les amortissements et les valeurs nettes
d’amortissements et les valeurs nettes d’amortissements successifs.
Exemple : On achète une camionnette le 15 juin 2001 pour 300000 DH. On estime sa durée
de vie à 5 ans. Le taux d’amortissement, après calcul, est de 20%. L’annuité est donc de
60000 DH. La première annuité est de 32500DH.
PLAN D'AMORTISSEMENT LINEAIRE
a. Définition
Il s’agit d’un système incitatif pour l’investissement, dans la mesure ou les premières
annuités d’amortissement des immobilisations corporelles sont élevées par rapport à ce
qu’elles auraient été dans le système linéaire, reflétant ainsi le taux élevé des dépréciations
liées aux premières années d’utilisation.
La charge annuelle d’amortissement est déterminée en multipliant la valeur comptable
nette d’amortissements par un taux constant. Ce taux est la résultante du produit du taux
usuel selon le mode linéaire par un coefficient correspondant à la durée d’utilisation.
La loi de finances de 1994 a prévu les coefficients ci après :
✓ 1,5 pour les biens dont la durée d’amortissement est de 3 ou 4 ans.
✓ 2 pour les biens dont la durée d’amortissement est de 5 ou 6ans.
✓ 3 pour les biens dont la durée d’amortissement est supérieure à 6 ans.
b. Champ d’application :
45
Toute entreprise exerçant une activité minière, industrielle, artisanale, commerciale,
hôtelière, ou de prestations de service, peut bénéficier du régime de l’amortissement
dégressif. Toutefois, l’entreprise qui désire bénéficier de l’amortissement dégressif doit le
pratiquer dès la première année d’acquisition du bien, ce choix étant irrévocable.
Conformément aux dispositions de la loi, tous les biens d’équipements acquis à compter
du 1er janvier 1994, peuvent être amortis selon la méthode dégressive à l’exception toutefois :
➢ Des immeubles quelle que soit leur destination
➢ Des véhicules de transport de personnes autres que :
• Les véhicules utilisés pour le transport public,
• Les véhicules de transport collectif du personnel,
• Les véhicules appartenant aux entreprises qui pratiquent la location de voitures
et affectés conformément à leur objet
c. Calcul :
La première année :
❖ la base est égale à la valeur d’origine
❖ le taux est égal au taux linéaire multiplié par le coefficient dégressif (1/n x coef)
❖ le temps est égal à la durée comprise entre le 1er jour du mois d’acquisition et la
fin de l’année.
Exemple : un matériel est acquis le 15/03/2001 (mise en service le 10/05/01) pour une
valeur TTC de 3 240 DH
(soit 2 700 DH HT). Durée d’utilisation 5 ans (soit 1/0,2).
J F M A M J J A S O
N D
1 mois
46
Les autres années :
47
II : ASPECT COMPTABLE
Les annuités d’amortissement représentent des charges, doivent être enregistrées au débit
d’un compte de charges, du poste :
Le terme “amortissement” ne correspond pas ici à la constater d’une dépréciation comme pour
les immobilisations incorporelles et corporelles, mais d’étaler la déduction des non-valeurs sur
plusieurs exercices.
• Les frais préliminaires et les charges à répartir sont considérés comme des charges de
l’exercice au cours duquel elles ont été engagées, mais selon leur nature, l’existence ou le
développement futur de l’entreprise, leur montant peut ne pas être rapporté à l'exercice de leur
engagement mais réparti sur un maximum de 5 ans, par des dotations linéaires minimales de 20%
(principe de prudence)
L'année de leur engagement est décomptée comme une année entière.
1/10/N
2111 Frais de constitution 240.000
48
Exemple
La société A a été créée le 1/10/N. les frais de constitution ont été de 240.000 DH. Il a été décidé
de les étaler sur 3 exercices
• Les brevets d’invention sont à amortir sur la durée du privilège dont ils font bénéficier
l'entreprise, ou sur leur durée d’utilisation effective si elle est plus courte.
Les marques dont la protection n’est pas limitée dans le temps ne sont pas, en principe,
amortissables.
Les procédés industriels, modèles et dessins sont amortissables dès qu’ils sont
susceptibles de devenir obsolètes.
• les éléments du fonds commercial qui ne bénéficient pas d’une protection juridique leur
conférant une valeur certaine; sont amortissables, dans un délai maximum de 5 ans.
Exemple
Une société a effectué au cours de l’année N une recherche appliquée pour 400.000 DH et a
déposé la même année un brevet consécutif à cette recherche. La valeur du brevet est estimée à
400.000 DH avec une durée de vie de 4 ans. Au cours de la deuxième année, le brevet se trouve
dépassé par de nouveaux procédés mis en oeuvre par une société concurrente.
31/12/N
2210 Immobilisations en recherche et développement 400.000
7142 Immobilisations incorporelles produites 400.000
31/12/N
2220 Brevets, marques droits et valeurs similaires 400.000
2210 Immobilisations en recherche 400.000
et développement
49
31/12/N
31/12/N +1
31/12/N +1
2822 Amortissements des brevets, 400.000
marques droits et valeurs similaires
2220 Brevets, marques droits et valeurs 400.000
similaires
Les amortissements normaux des immobilisations corporelles sont enregistrés au débit des
comptes :
61931- DEA des terrains
61932- DEA des constructions
61933- DEA des installations techniques, matériel et outillage
61934- DEA du matériel de transport
61935- DEA des mobiliers, matériel de bureau et aménagements divers
61938- DEA des autres immobilisations corporelles
65911- DAE des immobilisations corporelles (lorsqu’elles sont exceptionnelles)
Par le crédit des comptes intéressés d’amortissements.
• En règle générale, les terrains autres que les terrains de gisement, ne sont pas
amortissables, mais peuvent donner lieu seulement à la constitution de provisions pour
dépréciation. Par contre les terrains de gisement, sont amortissables en fonction de l’épuisement
de ces gisements.
• Les autres immobilisations corporelles sont amorties selon des taux déterminés par les
usages, le degré d’utilisation et de l’évolution technologique de l'élément amortissable.
50
Exemple :
Le 1/09/2003. la société X a acquis une machine de production pour une valeur de 90.000 dh
HT. La durée normale d'utilisation de ce matériel est estimée à 5 ans.
31/12/2003
61933 DEA des installations techniques, matériel et 6000
outillage
90.000 6000
Bilan au 31/12/2003
Si la cession intervient dans les 5 ans qui suivent la date de l’acquisition de l’immobilisation, la
régularisation de la TVA devrait se traduire par un reversement de la taxe au trésor
➢ Dans une troisième étape toujours à la fin de l'exercice. il s'agit de constater la sortie du
bien cédé par
Par le débit de :
- compte d'amortissement correspondant pour le solde également.
- compte 6513 «VNA des immobilisation corporelles cédée».
Et le crédit de son compte «immobilisation corporelle», pour le solde
51
Ainsi on remarque que ce mode d’enregistrement des cession d’immobilisations fait
apparaître un résultat non courant exprimé par la différence entre le prix de cession considéré
comme un produit non courant et la VNA de l’immobilisation cédée considérée comme une
charge non courante.
Exemple :
Le 01/07/2004. La société X a cédé un matériel d'équipement pour une valeur de 50.000
dh. Le règlement est effectué par chèque bancaire. Le matériel a été acquis le 18/04/2000, pour
une valeur TTC de 96.000 dh. Dont 20% de TVA. En outre, au cours de cette période le matériel
est amorti selon la méthode linéaire sur une durée de 10 ans.
Données :
• Taux d'amortissement = 1/10 =10%
• Prix de cession 50 000
• Valeur d'origine HT = 96 000/1.2 = 80 000
• La valeur de la TVA = 16 000
• Date d'acquisition 18/04/2000
• Date de cession 01/07/2003
• Nombres d’années écoulées= 4 ans
• Reversement au trésor 16 000x1/5=3200
52
01/07/04
3481 Créances sur cession d’immobilisation 50.000
(Cession du matériel)
01/07/04
(reversement de TVA)
31/12/04
6193 DEA des immobilisations corporelles 4000
(Amortissement complémentaire)
31/12/04
2833 Amortissement des ITMO 26.000
53
LES PROVISIONS
INTRODUCTION
❖ Les provisions pour dépréciations des éléments de l’actif non amortissables (provisions de
l’actif)
❖ Les provisions pour risque et charges pouvant apparaître et naître dans le cadre de
l’exploitation et l’activité de l’entreprise. (provisions du passif)
Ces provisions sont constituées dans un souci de prudence afin de faire face aux éventuelles
dépréciations, charges et pertes dans une entreprise.
Il existe désormais une troisième catégorie des provisions ce sont les provisions
réglementées :
❖ Les provisions réglementées : ce sont des provisions spéciales crées en application de
dispositions légales ou réglementaires visant à aider les entreprises ou promouvoir un
certain type de dépenses. La constatation des provisions réglementées n’est que
facultative, et reste une décision de gestion
Définition :
Les provisions sont effectuées par des prélèvements sur le résultat de l'entreprise pour
faire face à des pertes ou des charges que des évènements en cours rendent probables. Il s'agit de
déduire par anticipation, des charges ou des pertes qui vont normalement se produire.
Une provision est donc la constatation comptable probable, soit de la diminution d’un élément
de l’actif (provision pour dépréciation), soit l’augmentation du passif exigible a plus ou moins
long terme (provision pour risques et charges).
54
Une provision peut donc correspondre :
- soit à l’amoindrissement de la valeur d’un élément d’actif résultant de causes dont les effets ne
sont pas jugés irréversibles est constaté par une provision pour dépréciation. Lorsque les effets
sont jugés irréversibles, la dépréciation est constatée comme une perte.
- soit à un passif : c’est le cas des provisions pour risques et charges, qui correspondent à des
risques ou des charges nettement précisés quant à leur objet que les événements survenus rendent
probables.
- Le terme de provision est également utilisé pour les montants portés dans les comptes
135 – provisions réglementées, qui correspondent en général à une fraction du bénéfice
imposable placée sous un régime d’exonération fiscale provisoire et constituent en réalité, non
pas des provisions, mais des réserves qui ne sont pas libérées de l’impôt. Les provisions
réglementées font partie des capitaux propres.
Les provisions réglementées sont des provisions qui ne correspondent pas à l’objet normal d’une
provision. Elles sont comptabilisées en application de dispositions légales. Elles sont créées
suivant un mécanisme analogue à celui des provisions proprement dites.
A - Définition :
Comme pour l’amortissement, une provision pour dépréciation sert à réajuster les comptes
d’actif. Cependant les provisions sont constituées en prévision d’une dépréciation future (non
irréversible) qui est probable et non pas certain comme l’amortissement (dépréciation irréversible
c'est-à-dire définitive)
Les provisions sont des charges probables, mais étant nées au cours de l’exercice qui s’achève ;
elles doivent être comptabilisées en fin d’exercice.
Ces provisions concernant :
➢ Les immobilisations non amortissables tel que : le fond commercial, titres de
participation, terrains.
➢ Les éléments de l’actif circulant tel que : stocks de marchandises ou de matières
premières, clients, titres et valeurs de placement.
55
B – Création et comptabilisation :
La création d’une provision donne lieu à une charge enregistrée selon sa nature
(exploitation, financière, non courante) dans le débit des postes :
• 619 ‘’Dotations d’exploitation aux provisions…..’’
• 639 ‘’Dotations financières…..’’
• 659 ‘’Dotation non courante….’’
Et en contrepartie on crédite un compte d’actif soustractif d’immobilisations (29) ou d’actif
circulant (39) ou de trésorerie (59).
29/39/59 ‘’provisions pour dépréciation…..’’ du compte concerné.
EXEMPLE :
56
Calculer et comptabiliser au 31/12/1997 la provision du fond de commerce.
31/12/1997
65962 D.N.C aux
provisions pour
dépréciation de 200 000
l’actif immobilisé
Provision pour
dépréciation des
2920 immobilisations 200 000
incorporelles
31/12/1998
61942 D.E.P aux provisions
pour dépréciation des
immobilisations 400 000
incorporelles
Provision pour
dépréciation des
2920 immobilisations 400 000
incorporelles
57
B – Provision pour dépréciation de l’actif circulant :
Les éléments de l’actif circulant doivent être évalués à la clôture des comptes, à leurs
valeurs actuelles. Si pour un élément sa valeur actuelle et inférieure à sa valeur historique il y a
lieu de constater une provision pour dépréciation de cet élément égale a l’écart constater.
B-1- Provision pour dépréciation des stocks :
En fin de chaque exercice, l’entreprise doit :
▪ Constater la variation de ses stocks.
▪ Constituer éventuellement une provision sur son stock final.
▪ Annuler la provision pour son stock initial.
Lors de la comptabilisation les comptes 3911 a 3915 sont crédités par le débit du compte
61961 « Dotation d’exploitation aux provisions pour dépréciations des stocks »
Lors de l’annulations, ou de réductions de ces provisions ,les comptes de provisions pour
dépréciations sont débités par le crédit du compte 7196 « reprises sur provisions pour
dépréciation de l’actif circulant »
EXEMPLE :
Le 31/12/90, lors de l’inventaire une entreprise estime la dépréciation du stock (final) de
marchandise a 2% de sa valeur qui s’élève a 40 000 DH.
Le montant de la provision a constituer est de (40 000 * 2%) = 800DH
6196 3911
D.E aux provisions Provision pr dép. des M/se
800 800
Au 1/1/91 le stock final de 90 apparaîtra à l’actif du bilan et constituera donc le stock initial du
début de l’exercice 91
Au 31/12/91 le stock initial n’existant plus il faut annuler la provision constituer pour lui et
qui figure elle-même dans un compte soustractif « provisions pr dép. des
marchandises »3911.pour solder ce compte on crédite un compte de produit intitulé
« reprises sur provisions prdep. de l’actif circulant » 7196.
58
.B-2- Provisions pour dép. des créances de l’actif circulant.
La dépréciation correspond au montant des créances que l’on risque de ne pas recouvrir,
lorsque les clients sont en difficultés financières.
Une créance est considérée comme irrécouvrable lorsque l’obligation juridique de paiement
disparaît : clôture de liquidation du débiteur, prescription, voir sa disparition.
Pour avaler une perte probable, donc une provision il faut l’existence d’un réel risque de non
recouvrement.
Le risque ne doit pas avoir pour origine un litige pour l’origine de la créance, ce cas relève de la
provision pour risque et charge.
La créance pour dép. des créances correspond aux pertes probables H.T, la TVA collecté lors de
la vente étant récupérée en cas d’insolvabilité du client.
Exemple :
La société X reçoit des informations que deux de ces principaux clients A et B sont en difficultés
financières :
▪ Pour le client B :il n’as pas toujours payer une facture de 30 000
Enregistrement comptable
Au 31/12/2001 :
Pour A : La créance est irrécouvrable en totalité c’est donc une perte définitive, dans ce cas
l’entreprise ne constate pas de provisions mais c’est une perte (charge courante)
59
Pour B :
L’entreprise va enregistrer le fait que le client B est devenu douteux aux 31/12/2001.
31/12/2001
3424 Clients douteux ou litigieux 30 000,00
3421 Clients 30 000,00
Créance « client B devenue douteux
- créer une provision, calculée sur le montant hors taxe de la créance, car la TVA
éventuellement non payée par le client pourra être récupérée auprès de l’Etat : le montant
H.T de la créance est de 24 000 DH.
- Calcul de la provision :( 24 000 * 60%)=14 400
31/12/2001
D.E.P. pour dépréciation des créances de
61964 14 400,00
l’actif circulant
Provision pour dépréciation des clients et
3942 14 400,00
comptes rattachés
Provision sur créance « Client B»)
N.B
La provision s’ajuste chaque année en fonction de l’évolution de la situation de la créance.
Le 31/12/2002, la créance n’est toujours pas encaissée, et on pense que le client ne devrait pas
pouvoir payer plus de 25 % de la créance initiale : il faut donc faire une provision
complémentaire pour porter le montant de la provision à 75 % de la créance H.T.
Provision nécessaire = 30 000 x 75 % = 22 500
Provision existante = 14 400
Ajustement = dotation complémentaire = 22 500 -14 400 = 8 100
31/12/2002
61964 D.E.P. pour dépréciation des créances de l’actif circulant 8 100,00
Provision pour dépréciation des clients et comptes
3942 8 100,00
rattachés
Ajustement de la provision sur créance « Client B »
60
L’entreprise va donc :
31/12/2003
6182 Perte sur créances irrécouvrables 24 000,00
4456 Etat, TVA due 6 000,00
3424 Clients douteux ou litigieux 30 000,00
Créance « Client B» devenue irrécouvrable
31/12/2003
Provision pour dépréciation des clients et
3942 22 500,00
comptes rattachés
Reprise sur provision pour dépréciation de
7196 22 500,00
l’actif circulant
Reprise de la provision sur créance « Client B
» devenue irrécouvrable
31/12/2000
6392 Dotat° aux provis° prdép des immob 1 500
financières
2951 Provis° pour dépréciat° des T.P 1 500
61
Le cours du titre au 31/12/2001 est encore inférieur à son prix d'achat, mais a légèrement
remonté.
Le montant de la dépréciation au 31/12/2001 est égal à (150 - 140) x 100 titres = 1 000 DH. Vu
qu'il existait déjà en 2000 une provision de 1 500 DH, il suffit de diminuer l'ancienne provision
(on procède à un "réajustement") de la différence, soit 500 DH.
31/12/2001
2951 Provis° pour dépréciat° des T.P 500
7392 Reprises sur provis° prdep des 500
immobfinan.
Le cours du titre au 31/12/2002 est supérieur au prix d'achat du titre. Aucune provision ne doit
être constatée. Il est cependant nécessaire de ne pas oublier d'annuler l'ancienne provision qui
existait l'année dernière, c'est-à-dire 1 000 FF (1 500 - 500 de réajustement).
31/12/2002
2951 Provis° pour dépréciat° des T.P 1 000
7392 Reprises provis° Prod. finan. 1 000
Remarque importante :
Si le cours d'un titre est supérieur à son prix d'achat, aucune opération comptable ne doit être
enregistrée car même s'il existe ce que l'on appelle une "plus-value latente", cette plus-value ne
peut s'enregistrer que si les titres sont cédés.
C- Provisions pour dépréciation des comptes de trésoreries.
Les éléments de trésorerie peuvent connaître une dépréciation dont les causes ne sont pas
irréversibles. Il est alors nécessaire de constituer une provision pr dép. afin de constater cet
amoindrissement de valeur.
Ces provisions peuvent concerner les avoirs détenus dans un pays ou la situation économique ou
politique pourrait rendre difficile le rapatriement des fonds. Il pourrait s’agir d’avoirs déposés
dans des établissements financiers en situation difficile.
La provision est constituée en débitant le compte 6396 ‘’dotations aux provisions pr dép. des
comptes de trésorerie’’ par le crédit du compte ‘’provisions pr.Dép. des comptes de trésorerie’’
5900.
62
II : Provisions pour risques et charges.
63
Exemple :
Un salarié licencié abusivement par son e/se engage des poursuites judiciaires pour
demander des indemnités. A cet effet l’e/se avait constitué une provision le 31/12/2000 d’un
montant de 15 000 DH.
LE 15/2/2001 le tribunal condamne l’e/se a payer au salarié 19 000 DH,l’e/se a payé a son
avocat 1000 DH, les règlement se sont effectuer par chèque.
15-2-2001
01-04-2001
4475 Etat impôt et taxe 3500
7195 Banque 3500
01-04-2001
4505 Prov. pr amende et pénalité 3000
7595 Reprise non courantes pr risque 3000
64
Après cette régularisation nous remarquons que l’exercice 2001 supporte une charge non
courante de 500 DH (3500-3000) car la provision constituée étant sous-estimée.
C- Provision pour risque de change.
Ce compte est destiné à constater les pertes latentes sur les créances immobilisées ou les
dettes de financement libellé en monnaie étrangères. La provision doit être égale au montant de la
perte latente.
Les pertes latentes compensées dans le cadre d’une couverture de change peuvent ne pas être
provisionnées ou l’être partiellement.
EXEMPLE :
Une entreprise avait emprunté a une banque française au cours de 1990 un montant de
50 000 FF au taux de 1FF=1,50DH.
Au 31/12/1990 a l’inventaire, le DH a baissé et le taux de change est de 1FF=1,75 DH le montant
de la dette inscrit lors de l’opération d’emprunt étant de 75000, il est au 31/12 de 87 500 DH.
Il y a un risque alors de payer 12 500DH de plus. L’entreprise constitue alors une provision tout
en ajustant le montant de la dette.
Le 25/11/1991 l’e/se rembourse l’emprunt au taux de 1,70DH règlement par banque.
31/12/1990
25/11/1991
1481 Emprunt auprès des étab de crédit 75000
Perte de change propre a l’e/ce
6331 10000
5141 Banque 85000
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1516 Provision pour perte et change 12500
7393 Reprise sur prov pr Charge fin 12500
o la perte nette de change n’est donc que de 2500= (12500-10000) en raison du nouveau
taux de change qui se relève favorable par rapport a 1990.
o On suppose maintenant que l’e/se a remboursé son emprunt
Le 25/11/1991 a 1,40DH.
L’enregistrement serait comme suit :
25/11/
Principe
Selon le nouveau plan comptable marocain, les provisions sont à doter au crédit des comptes :
Les comptes (1354 – 1355 et 1356) sont débités par la provision ou la partie de provision utilisée
ou non dans les délais légaux fixés pour chaque catégorie de provisions. En contre partie, les
comptes de produits ci-après, sont crédités :
75944 Reprise sur provisions pour investissements
75945 Reprise sur provisions pour reconstitution de gisements
75946 Reprise sur provisions pour acquisition et construction de logements
En ce qui concerne les provisions utilisées conformément aux conditions fiscales exigées, une
déduction extracomptable doit se faire au moment de la détermination du résultat fiscal. (La
provision devient définitivement libérée de l’impôt).
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CONCLUSION :
Les provisions, bien que soumises à des règles relativement strictes de détermination, calcul et
mise en œuvre, et bien que devant comme l'ensemble de la comptabilité respecter les grands
principes comptables, et en particulier celui de l'image fidèle, sont parfois perçues ou utilisées
comme un instrument privilégié de "lissage" des comptes. La "comptabilité créative" a souvent
trouvé là un moyen utile de présenter des documents de synthèse (Bilan, Compte de Résultat)
correspondant aux attentes.
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