FA135190
FA135190
FA135190
ICS : 77.040.10
Matériaux métalliques
Essai de dureté Vickers
Partie 1 : Méthode d'essai
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 février 2006 pour prendre effet
le 5 mars 2006.
Avec la norme NF EN ISO 6507-4 de mars 2006, remplace la norme homologuée
NF EN ISO 6507-1, de juin 1998.
Correspondance La Norme européenne EN ISO 6507-1:2005 a le statut d'une norme française. Elle
reproduit intégralement la Norme internationale ISO 6507-1:2005.
Analyse Le présent document spécifie la méthode d'essai de dureté Vickers pour trois
domaines différents de forces d'essai pour les matériaux métalliques.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
Avant-propos national
Version française
Metallische Werkstoffe — Härteprüfung nach Vickers — Metallic materials — Vickers hardness test —
Teil 1: Prüfverfahren Part 1: Test method
(ISO 6507-1:2005) (ISO 6507-1:2005)
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2005 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 6507-1:2005 F
Page 2
EN ISO 6507-1:2005
Avant-propos
Le présent document (EN ISO 6507-1:2005) a été élaboré par le Comité Technique ISO/TC 164 «Essais
mécaniques des métaux» en collaboration avec le Comité Technique ECISS/TC 1 «Acier-Essais mécaniques»,
dont le secrétariat est tenu par AFNOR.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en juin 2006, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en juin 2006.
Le présent document remplace l’EN ISO 6507-1:1997.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
Notice d'entérinement
Le texte de l'ISO 6507-1:2005 a été approuvé par le CEN comme EN ISO 6507-1:2005 sans aucune modification.
ISO 6507-1:2005(F)
Sommaire Page
Avant-propos..................................................................................................................................................... iv
Introduction ........................................................................................................................................................ v
1 Domaine d'application.......................................................................................................................... 1
2 Références normatives ........................................................................................................................ 1
3 Principe .................................................................................................................................................. 2
4 Symboles et terme abrégés ................................................................................................................. 2
5 Machine d'essai..................................................................................................................................... 3
6 Éprouvette ............................................................................................................................................. 3
7 Mode opératoire .................................................................................................................................... 4
8 Incertitude des résultats ...................................................................................................................... 5
9 Rapport d'essai ..................................................................................................................................... 6
Annexe A (normative) ......................................................................................................................................... 7
Annexe B (normative) Tableaux des coefficients de correction à utiliser pour les essais effectués
sur des surfaces courbes .................................................................................................................... 9
Annexe C (informative) Mode opératoire de contrôle périodique de la machine d'essai par
l'utilisateur ........................................................................................................................................... 13
Annexe D (informative) Incertitude des valeurs de dureté mesurées......................................................... 14
Bibliographie .................................................................................................................................................... 20
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
votants.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
L'ISO 6507-1 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 164, Essais mécaniques des métaux,
sous-comité SC 3, Essais de dureté.
Cette troisième édition, ensemble avec l'ISO 6507-4, annule et remplace la deuxième édition
(ISO 6507-1:1997), qui a fait l'objet d'une révision technique.
L'ISO 6507 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Matériaux métalliques — Essai
de dureté Vickers:
Introduction
La vérification périodique de la machine d'essai décrite dans l'Annexe C informative est de bonne pratique
métrologique. L'intention est de rendre cette Annexe normative lors de la prochaine révision de la présente
partie de l'ISO 6507.
Pour les systèmes de mesure automatisés, il convient d'appliquer la présente norme en conséquence.
1 Domaine d'application
La présente partie de l'ISO 6507 spécifie la méthode d'essai de dureté Vickers pour les trois domaines
différents de force d'essai, pour les matériaux métalliques (voir Tableau 1).
1,961 u F < 49,03 HV 0,2 à < HV 5 Essai de dureté Vickers sous force réduite
L'essai de dureté Vickers est spécifié dans la présente partie de l'ISO 6507 pour des longueurs de diagonales
d'empreinte comprises entre 0,020 mm et 1,400 mm.
NOTE 1 Pour des diagonales d'empreintes inférieures à 0,020 mm, l'augmentation de l'incertitude est à considérer.
NOTE 2 En général, une diminution de la force d'essai augmente la dispersion des résultats de mesures. Cela est
particulièrement vrai pour les essai de dureté Vickers sous force réduite et les essais de microdureté Vickers dans
lesquels la principale limitation proviendra du mesurage des diagonales de l'empreinte. Pour la microdureté Vickers, il est
peu probable que l'exactitude de la détermination de la longueur moyenne des diagonales soit meilleure que ± 0,001 mm
(voir Bibliographie [2] à [5]).
Des Normes internationales particulières existent pour des matériaux et/ou des produits spécifiques.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
ISO 6507-2:2005, Matériaux métalliques — Essai de dureté Vickers — Partie 2: Vérification et étalonnage des
machines d'essai
ISO 6507-4, Matériaux métalliques — Essai de dureté Vickers — Partie 4: Tableaux des valeurs de dureté
3 Principe
Un pénétrateur en diamant en forme de pyramide droite à base carrée, d'angle spécifié entre faces opposées
au sommet, est imprimé à la surface d'une éprouvette puis la longueur de la diagonale de l'empreinte laissée
sur la surface après suppression de la force d'essai, F, est mesurée (voir Figure 1).
La dureté Vickers est proportionnelle au quotient de la force d'essai par l'aire des faces de l'empreinte qui est
supposée être une pyramide droite à base carrée, et ayant au sommet le même angle que le pénétrateur.
Symbole/
Termes Désignation
abrégés
136°
2 F sin
HV Force d'essai 2 F
Dureté Vickers = Constante × = 0,102 ≈ 0,189 1
Aire de l'empreinte d2 d2
NOTE Constante = 0,102 ≈ 1/9,806 65, où 9,806 65 est le facteur de conversion de kgf en N.
EXEMPLE
5 Machine d'essai
5.1 Machine d'essai, capable d'appliquer une ou des forces prédéterminées comprises dans le domaine
de forces d'essai requis, conformément à l'ISO 6507-2.
5.2 Pénétrateur, un diamant en forme de pyramide droite à base carrée, comme spécifié dans
l'ISO 6507-2.
NOTE Une suggestion de mode opératoire pour les contrôles périodiques de la machine d'essai de dureté par les
utilisateurs est donnée dans l'Annexe C.
6 Éprouvette
6.1 L'essai doit être effectué sur une surface lisse et plane, exempte de calamine et de matières étrangères
et, en particulier, complètement exempte de lubrifiants, sauf spécification contraire des normes de produits.
Le fini de surface doit permettre une détermination exacte de la longueur de la diagonale de l'empreinte.
6.2 La préparation doit être effectuée de manière que toute altération de la dureté de surface, due par
exemple par échauffement ou un écrouissage, soit minimisée.
En raison de la faible profondeur des empreintes de microdureté Vickers, il est essentiel que des précautions
particulières soient prises lors de la préparation. II est recommandé d'utiliser un procédé de
polissage/électropolissage adapté aux caractéristiques du matériau.
6.3 L'épaisseur de l'éprouvette, ou de la couche soumise à essai, doit être au moins égale à 1,5 fois la
longueur de la diagonale de l'empreinte (voir Annexe A).
Après l'essai, aucune déformation ne doit être visible sur la face opposée de l'éprouvette.
6.4 Pour les essais effectués sur des surfaces courbes, les corrections données dans l'Annexe B,
Tableaux B.1 à B.6, doivent être appliquées.
6.5 Pour les éprouvettes de petite section ou de forme irrégulière, il peut être nécessaire de prévoir un
support complémentaire.
7 Mode opératoire
7.1 En règle générale, l'essai est effectué à la température ambiante dans les limites comprises entre 10 °C
et 35 °C. Les essais effectués dans des conditions contrôlées doivent être effectués à une température de
(23 ± 5) °C.
NOTE D'autres valeurs, par exemple HV 2,5 (24,52 N) peuvent être utilisées.
7.3 L'éprouvette doit être placée sur un support rigide. Les surfaces d'appui doivent être propres et
exemptes de corps étrangers (calamine, huile, saleté, etc.). II est important que l'éprouvette soit maintenue
fermement sur le support de façon qu'il n'y ait pas de déplacement pendant l'essai.
7.4 Amener le pénétrateur en contact avec la surface d'essai et appliquer la force d'essai dans une
direction perpendiculaire à la surface, sans choc ni vibration, jusqu'à ce que la force appliquée atteigne la
valeur spécifiée. Le temps entre l'application initiale de la force et la force totale d'essai doit être compris entre
2 s et 8 s. Pour les essais sous force réduite et les essais de microdureté, ce temps ne doit pas dépasser 10 s.
Pour les essais sous force réduite et les essais de microdureté, la vitesse d'approche du pénétrateur ne doit
pas dépasser 0,2 mm/s.
Pour les essais de microdureté, il convient que le pénétrateur entre en contact avec l'éprouvette à une vitesse
comprise entre 15 µm/s et 70 µm/s.
La durée de la force d'essai doit être maintenue entre 10 s et 15 s, excepté pour les essais sur les matériaux
dont les propriétés dépendant du temps feraient de cela une plage non adaptée. Pour ces essais un temps
plus long est autorisé et cette durée doit être spécifiée comme partie de la désignation de la durée (voir
EXEMPLE en 4.2).
7.5 Durant tout l'essai, la machine d'essai doit être protégée contre les chocs ou les vibrations.
7.6 La distance du centre de toute empreinte au bord de l'éprouvette doit être au moins égale à 2,5 fois la
longueur moyenne de la diagonale de l'empreinte dans le cas de l'acier, du cuivre et des alliages de cuivre, et
au moins égale à trois fois la longueur moyenne de la diagonale de l'empreinte dans le cas des métaux légers,
du plomb, de l'étain et de leurs alliages.
La distance entre les centres de deux empreintes adjacentes doit être au moins égale à trois fois la longueur
moyenne de la diagonale de l'empreinte dans le cas de l'acier, du cuivre et des alliages de cuivre, et au moins
égale à six fois la longueur moyenne de la diagonale de l'empreinte dans le cas des métaux légers, du plomb,
de l'étain et de leurs alliages. Si deux empreintes adjacentes présentent des tailles différentes, l'espacement
doit être basé sur la longueur moyenne de la diagonale de l'empreinte la plus grande.
7.7 Mesurer les longueurs des deux diagonales. La moyenne arithmétique des deux lectures doit être prise
pour le calcul de la dureté Vickers.
Pour les surfaces planes, il convient que la différence de longueur des deux diagonales de l'empreinte ne soit
pas supérieure à 5 %. Si cette différence est plus grande, cela doit être indiqué dans le rapport d'essai.
Il convient que des grossissements soient fournis de façon que les diagonales puissent être aggrandies à plus
que 25 % mais à moins de 75 % du champs de vue.
7.8 L'ISO 6507-4 contient des tableaux de calcul qui doivent être utilisés pour déterminer la dureté Vickers
pour les essais sur des surfaces planes.
⎯ Une possibilité est basée sur l'évaluation de toutes les composantes pertinentes apparaissant lors d'un
étalonnage direct. À titre de référence un guide EA est disponible [7].
⎯ L'autre possibilité est basée sur un étalonnage indirect au moyen d'un bloc de dureté de référence
[désigné en abrégé ci-après par CRM (matériau de référence certifié)] (voir [7-10] dans la Bibliographie).
Un guide pour la détermination est donné dans l'Annexe D.
Il peut ne pas toujours être possible de quantifier toutes les contributions identifiées à l'incertitude. Dans ce
cas, une estimation de l'incertitude-type de type A peut être obtenue à partir de l'analyse statistique
d'empreintes répétées dans l'éprouvette. Il convient de prendre soin de ne pas compter deux fois les
contributions lorsque des incertitudes-type de type A et de type B sont ajoutées (voir GUM:1995, Article 4).
9 Rapport d'essai
Le rapport d'essai doit contenir les informations suivantes:
a) une référence à la présente partie de l'ISO 6507;
c) le résultat obtenu;
d) toutes les opérations non spécifiées dans la présente partie de l'ISO 6507, ou considérées comme
facultatives;
NOTE Une comparaison stricte des valeurs de dureté n'est seulement possible que pour des forces d'essai
identiques.
II n'existe pas de procédé général pour convertir avec exactitude les valeurs de dureté Vickers dans d'autres
échelles de dureté ou en résistance à la traction. Par conséquent, il convient d'éviter de telles conversions, à
moins qu'une base fiable pour la conversion puisse être obtenue par des essais comparatifs.
II convient de noter que pour des matériaux anisotropes, par exemple ceux qui sont fortement écrouis, il y
aura un écart entre les longueurs des deux diagonales de l'empreinte. Lorsque cela est possible, il convient
de réaliser l'empreinte de façon que les diagonales soient inclinées d'environ 45° par rapport à la direction
d'écrouissage. La spécification de produit peut indiquer des limites pour les différences de longueur des deux
diagonales.
NOTE II s'avère que certains matériaux peuvent être sensibles à la vitesse de déformation qui cause de faibles
modifications de la valeur de la limite d'élasticité. L'effet correspondant sur la fin de la formation d'une empreinte peut
causer des modifications de la valeur de dureté.
Annexe A
(normative)
Légende
X épaisseur de l'éprouvette, mm
Y dureté, HV
Légende
a Valeur de la dureté, HV.
b Épaisseur minimale, t, mm.
c Longueur de la diagonale, d, mm.
d Symbole de dureté, HV.
e Force d'essai, F, N.
Figure A.2 — Nomogramme conçu pour l'épaisseur minimale de l'éprouvette (HV 0,01 à HV 100)
Le nomogramme représenté à la Figure A.2 a été conçu pour l'épaisseur minimale de l'éprouvette, supposant
que l'épaisseur minimale doit être 1,5 fois la longueur de la diagonale de l'empreinte. L'épaisseur requise est
donnée par le point d'intersection de l'échelle de l'épaisseur minimale et une droite (représentée en pointillés
dans l'exemple de la Figure A.2) joignant la force d'essai (échelle de droite) et la dureté (échelle de gauche).
Annexe B
(normative)
Les coefficients de correction sont donnés en fonction du rapport de la diagonale moyenne d de l'empreinte
au diamètre D de la sphère.
d 0,150
= = 0,015
D 10
98,07
Dureté Vickers = 0,189 1 × 2
= 824 HV 10
(0,15)
Les coefficients de correction sont donnés dans les tableaux en fonction du rapport de la diagonale moyenne
d de l'empreinte au diamètre D du cylindre.
d 0, 415
= = 0,083
D 5
294, 2
Dureté Vickers = 0,189 1 × 2
= 323 HV 30
(0, 415)
Tableau B.3 — Surfaces cylindriques convexes — Diagonales à 45° par rapport à l'axe
Tableau B.4 — Surfaces cylindriques concaves — Diagonales à 45° par rapport à l'axe
Annexe C
(informative)
Il convient de réaliser un contrôle de la machine, chaque jour où la machine est utilisée, approximativement à
chaque niveau de dureté et pour chaque domaine ou échelle qui doit être utilisé.
Avant de réaliser le contrôle, il convient de vérifier de manière indirecte le système de mesure (pour chaque
domaine/échelle et chaque niveau de dureté) au moyen d'une empreinte de référence sur un bloc de
référence de dureté, étalonné conformément à l'ISO 6507-3. Il convient que la dimension mesurée soit en
accord avec la valeur certifiée de l'erreur maximale admissible donnée dans l'ISO 6507-2:2005, Tableau 3. Si
le système de mesure ne passe pas cet essai, il convient d'entreprendre une action appropriée.
Le contrôle comporte au moins une empreinte réalisée sur un bloc de référence de dureté, étalonné
conformément à l'ISO 6507-3. Si la différence entre la dureté moyenne mesurée et la valeur certifiée du bloc
se trouve dans les limites de l'erreur admissible indiquées dans l'ISO 6507-2:2005, Tableau 5, la machine
peut être considérée comme satisfaisante. Sinon, il convient de procéder à une vérification indirecte.
Il convient de conserver un enregistrement de ces résultats sur une période de temps et de l'utiliser pour
mesurer la reproductibilité et pour maîtriser la dérive de la machine.
Annexe D
(informative)
La Figure D.1 montre la structure à quatre niveaux de la chaîne métrologique nécessaire pour définir et
propager les échelles de dureté. La chaîne commence à l'échelon international en utilisant des définitions
internationales des différentes échelles de dureté pour réaliser des intercomparaisons internationales. Un
certain nombre de machines de dureté étalons primaires à l'échelon international «produisent» des blocs de
référence de dureté primaires pour le niveau laboratoire d'étalonnage. Naturellement, il convient que
l'étalonnage direct et la vérification de ces machines soit fait avec la plus grande exactitude.
D.4 Modes opératoires pour calculer l'incertitude: Valeurs des mesurages de dureté
NOTE Dans la présente annexe, l’indice «CRM (matériau de référence certifié)» signifie, conformément aux
définitions des normes relatives à l’essai de dureté, «bloc de référence de dureté».
La méthode 1 (en abrégé M1) est une méthode simplifiée qui peut être utilisée sans considérer l'erreur
systématique de la machine d'essai de dureté.
Pour M1, la limite d'erreur, c'est-à-dire l'intervalle dans lequel la machine peut différer de l'étalon de référence,
est utilisée pour définir la composante uE de l'incertitude. Il n'y a pas de correction des valeurs de dureté eu
égard à l'erreur.
Le mode opératoire de détermination de U est expliquée dans le Tableau D.1 (voir [6, 7] dans la
Bibliographie).
U corr = k ⋅ u E2 + u CRM
2
+ u H2 + u x2 + u ms
2
(D.1)
X = x ±U (D.2)
À titre d'alternative à M1, la méthode 2 qui est corrélée ave l'emploi d'une carte de contrôle, peut être utilisée.
M2 peut conduire à de plus faibles valeurs de l'incertitude.
On peut s'attendre à ce que l'erreur b (étape 10) constitue un effet systématique. Dans le GUM, il est
recommandé d'utiliser une correction pour compenser de tels effets systématiques. Ceci est la base de M2.
L'erreur n'est plus dans le calcul de l'incertitude mais toutes les valeurs de dureté déterminées doivent être
corrigées par b ou Ucorr est à augmenter de b. Le mode opératoire pour la détermination de Ucorr est
expliquée dans le Tableau D.1 (voir [9, 10] dans la Bibliographie).
2
U corr = k ⋅ u CRM + u H2 + u x2 + u ms
2
+ u b2 (D.3)
ou par
suivant que le biais (erreur) b est considéré faire partie de la valeur moyenne ou de l'incertitude.
Étape Exemple
Sources de l'incertitude Symboles Formule Littérature/Certificat
Méthode [..] = HV1
4
Incertitude type pour la machine t ⋅ sH 1,14 × 0,89
M1 d'essai de dureté lors d'essais uH uH = t = 1,4 pour n = 5 uH = = 0,45
sur le CRM n 5
M2
ISO 6507-1:2005(F)
17
Tableau D.1 (suite)
18
Étape Exemple
Sources de l'incertitude Symboles Formule Littérature/Certificat
Méthode [..] = HV1
n=5
5 mesurages sur
n l'éprouvette.
5
∑ xi Voir Note 3. Valeurs individuelles
i =1
ISO 6507-1:2005(F)
Incertitude type de la
10 t ⋅ sb Étape 9 1,84 × 0,14
détermination de b. Peut être ub = ub = = 0,18
ub t = 1,84 pour nm = 2
M2 déterminée seulement après la nm 2
Voir Note 5.
deuxième série de mesurages
Étape Exemple
Sources de l'incertitude Symboles Formule Littérature/Certificat
Méthode [..] = HV1
12
Résultat du mesurage X X = x ±U Étapes 5 et 11 X = 438,6 ± 17,1 HV (M1)
NOTE 1 Le facteur 2,8 est déduit de la détermination de l'incertitude-type pour une distribution rectangulaire.
NOTE 2 Si nécessaire, le changement de dureté du CRM est à considérer.
NOTE 3 Si entre le mesurage du CRM et le mesurage de l'éprouvette, l'optique du dispositif a été changée, il convient de considérer l'influence correspondante.
NOTE 4 Si 0,8 uE,2r < b < 1,0 uE,2r, il convient de considérer la relation entre les valeurs de dureté du CRM et de l'échantillon.
NOTE 5 Parce que pour nm = 2 dans l'incertitude ub, l'influence d'un changement à long terme de b n'est pas incluse il peut être nécessaire, pour des applications critiques, d'augmenter le
nombre de séries de mesurages nm.
ISO 6507-1:2005(F)
19
ISO 6507-1:2005(F)
Bibliographie
[1] ISO 6507-3:2005, Matériaux métalliques — Essais de dureté Vickers — Partie 3: Étalonnage des
blocs de référence
[2] BÜCKLE, H. Mikrohärteprüfung und ihre Anwendung. Verlag Berliner Union Stuttgart, 1965, pp. 296.
(Note: very extensive.)
[3] BÜCKLE, H. Echte und scheinbare Fehlerquellen bei der Mikrohärteprüfung: Ihre Klassifizierung und
Auswirkung auf die Messwerte. VDI-Berichte 11 (1957), pp. 29-43. (Note: extensive.)
[4] DENGEL, D. Wichtige Gesichtspunkte für die Härtemessung nach Vickers und nach Knoop im Bereich
der Kleinlast- und Mikrohärte, Z. f. Werkstofftechnik 4 (1973), pp. 292-298. (Note: short extract.)
[5] MATTHAEI, E. Härteprüfung mit kleinen Prüfkräften und ihre Anwendung bei Randschichten (kritische
Literaturbewertung) pp. 47, 192 Schrifttumshinweise. Verlag DGM-Informationsgesellschaft Oberursel,
1987. (Note: overall view of sources)
[8] GABAUER, W. Manual of Codes of Practice for the Determination of Uncertainties in Mechanical Tests
on Metallic Materials, The Estimation of Uncertainties in Hardness Measurements, Project,
No. SMT4-CT97-2165, UNCERT COP 14: 2000
[9] GABAUER, W., BINDER, O. Abschätzung der Messunsicherheit in der Härteprüfung unter Verwendung
der indirekten Kalibriermethode, DVM Werkstoffprüfung, Tagungsband 2000, pp. 255-26
[10] POLZIN, T., SCHWENK, D. Estimation of Uncertainty of Hardness Testing; PC file for the determination,
Materialprüfung, 3, 2002 (44), pp. 64-71
1) Corrigé et réimprimé:1995.