Jos 27 04 2017
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de la
République Démocratique du Congo
CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
JOURNAL OFFICIEL 2
DE LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Les abonnements sont annuels. Ils prennent cours au 1er janvier et sont
renouvelables au plus tard le 1er décembre de l’année précédant celle à laquelle ils se
rapportent.
SOMMAIRE
Page
RECUEIL DE TEXTES SUR L’AMELIORATION DU CLIMAT DES
AFFAIRES ET DES INVESTISSEMENTS ...................................................... 5
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COMMERCE TRANSFRONTALIER
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A l’intention de :
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La présente note a pour objet de rappeler à tous les acteurs qui interviennent dans
les opérations du Commerce Extérieur, que par Décret n) 15/019 du 14 octobre 2015,
il a été institué un Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur, défini comme
étant une facilité permettant aux parties impliquées dans le commerce et le transport
de déposer des informations et des documents normalisés auprès d’un point d’entrée
unique afin de remplir toutes les formalités officielles liées à l’importation, à
l’exportation et au transit des marchandises.
Ce Guichet est une plate-forme électronique neutre, transparente et obligatoire des
opérations du Commerce Extérieur permettant un échange intelligent et sécurisé
d’informations entre les acteurs privés et publics, dans les conditions prévues par les
lois et règlements en vigueur.
De ce qui précède, le Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur est le seul et
unique point d’entrée, obligatoire pour toute opération du Commerce extérieur. En
attendant la finalisation du déploiement de la phase logistique, les dispositions
suivantes s’imposent :
1. Toutes les formalités de pré-dédouanement relatives aux importations,
exportations et transit des marchandises en République Démocratique du Congo
doivent désormais être accomplies exclusivement sur la plate-forme du Guichet
Unique Intégral du Commerce Extérieur ;
2. Toutefois, un délai de 25 jours calendaires prenant cours à dater de la présente
note, est accordé au Concessionnaire, aux Admistrations, services et opérateurs
économiques concernés pour la finalisation de la formation, l’adaptation des
procédures internes et l‘équipement en réseau et matériels informatiques
nécessaires à l’opérationnalisation optimale du Guichet Unique Intégral du
Commerce Extérieur ;
3. Passé ce délai, c’est-à-dire, à partir du 15 février 2017, seule la liasse
documentaire électronique générée par la plate-forme du Guichet Unique
Intégral du Commerce Extérieur sera recevable lors de la déclaration en douane
des marchandises ; toute liasse documentaire autrement constituée sera, au
préalable, retraitée conformément à la présente ;
4. La Société d’Exploitation du Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur est
chargée de transmettre au Comité de Suivi et au Cabinet du Commerce un
rapport mensuel sur l’exécution des présentes instructions pour l’évaluation et
dispositions conformément au Décret n° 14/19 du 14 octobre 2015 portant mise
en place des structures d’accompagnement du Guichet Unique Intégral du
Commerce Extérieur.
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NOTE DE SERVICE
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MESSAGE-PHONIE N°DGDA/DG/GDA-AF/DG/049/2017
Destinataire :
o Directeurs provinciaux (Tous) ;
o FEC ;
o Usagers de la Douane (Tous).
RPT : DGA (Tous).
Texte :
Je vous transmets, pour exécution, la Note Circulaire n° 001/CAB/MIN-
COM.EXT/2017 du 20 janvier 2017 relative au recours obligatoire à la plate-forme du
Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur pour toute opération de pré-
dédouanement, post-dédouanement et transit des marchandises. Stop
A dater du 15 février 2017, toutes les formalités de pré-dédouanement relatives aux
importations, exportations et transit des marchandises en République Démocratique
du Congo doivent être accomplies exclusivement sur la plate-forme du Guichet
Unique Intégral du Commerce Extérieur. Stop
Les modalités y relatives sont définies dans le manuel des procédures harmonisées
applicables au Guichet Unique du Commerce Extérieur. Stop
Toutes les dispositions antérieures contraires à la Note Circulaire susvisée sont
abrogées. Full stop.
Pour le Directeur général
« En congé »,
Le Directeur général adjoint,
J.B. Nkongolo Kabila Mutshi.
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AVIS AU PUBLIC
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DGDA/DG/DRM/DGA.T/DG/0196/2017
Transmis copie pour information à :
Messieurs les Directeurs généraux
Adjoints des
Douanes et Accises
(Tous) à Kinshasa/Gombe
NOTE DE SERVICE
Concerne :
Dispositions applicables au Système de Suivi Électronique des Cargaisons et autres
marchandises/SYSEC en sigle.
En vue de faciliter le transport et autres mouvements de marchandises en transit, les
dispositions particulières ci-après sont désormais applicables, sans préjudice des
prescrits de l’Instruction n° DGDGA/DG/DRM/DG/2016/518 du 25 juillet 2016 relative
au Système de Suivi Électronique des Cargaisons et autres marchandises sous
contrôle douanier (SYSEC) :
1. Le Transporteur public agréé des marchandises containerisées sous douane
peut être autorisé à changer de moyen de transport dans ses installations, sans
désarmement ni bris de plomb, notamment pour séparer des containers placés
sur une remorque ou réunir des containers sur une même remorque ;
2. En cas d’autorisation de changement de moyen de transport, le Centre
Provincial de Contrôle (CPC) du bureau de départ procède au changement et
réarmement des données des nouvelles cargaisons constituées dans le Système
à l’aide des données et informations fournies par l’Unité Mobile dédiée de la
Brigade de douane ;
3. L’autorisation de changement de moyen de transport est accordée par l’Unité
des brigades chargée du SYSEC après avis favorable du Chef de à la suite
d’une demande expresse préalable.
4. A l’arrivée, si les installations sous douane de destination ne sont pas ouvertes
et dans la mesure où il le juge utile, le Transporteur public agréa des
marchandises sous douane peut acheminer la cargaison vers ses installations.
Dans ce cas, il informe préalablement le Chef de bureau de destination via
l’Unité des brigades provinciale chargée du SYSEC.
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C.I. :
- Messieurs les Directeurs généraux adjoints des Douanes et Accises ;
- Comité professionnel des Transporteurs routiers des marchandises sous douane de
la FEC.
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PERMIS DE CONSTRUIRE
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ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL N°
CAB/MIN.ATUH/MBI/MP/GHK/0001/2016 ET N°
CAB/MIN/FINANCES/2016/099 DU 29 JUILLET 2016
PORTANT FIXATION DU MODE DE CALCUL SIMPLIFIÉ
DES TAUX DES DROITS ET TAXES À PERCEVOIR À
L’INITIATIVE DU MINISTÈRE DE L’AMÉNAGEMENT DU
TERRITOIRE.
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ARRETENT :
Article 1 :
Le mode de calcul de la taxe de bâtisse en République Démocratique du Congo
passe de 5 étapes à 3 étapes. La taxe de bâtisse se calcule comme suit : la surface
bâtie à multiplier par le taux de coefficient correspondant à multiplier par le taux de
pondération (SxT) x TP
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Article 2 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté.
Article 3 :
Le Secrétaire Général à l’Aménagement du Territoire, Urbanisme et habitat, et
madame le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes Administratives
et Domaniales, DGRAD en sigle, sont chargés chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent Arrêté qui ente en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Kinshasa, le 29 juillet 2016
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Les coefficients de pondération en rapport avec le taux d’urbanisation pour chaque zone
d’habitat sont de : 1 ; 0,85 ; 0,70 ; 0,55
La formule du mode de calcul c’est : (S x T) x TP
S comme Surface bâtie
T comme Taux d’évaluation de taxe
TP comme taux de pondération applicable à chaque zone.
Fait à Kinshasa, le 29 juillet 2016
___________
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ARRETE :
Article 1e :
Toute personne physique ou morale désireuse d’entreprendre une promotion
immobilière, une innovation urbaine, une construction ou un ouvrage de toute nature,
en matériaux durables et semi-durables sur toute l’étendue du territoire de la
République Démocratique du Congo, est tenue d’obtenir au préalable un Permis de
Construire auprès de l’Administration de l’Urbanisme et habitat compétente selon la
procédure établie dans le présent Arrêté, et conformément aux prescriptions du site
d’œuvre pour lequel la permission des travaux est sollicitée.
Article 2 :
Le Permis de Construire est également exigé pour les constructions spécialisées en
hauteur, tels les silos, les tours de guet, les phares ou autres, les châteaux d’eau, les
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pylônes en béton, métallique ou à usages divers, les butées sur lesquelles sont
surélevés des ouvrages.
Les clôtures, les modifications extérieures à apporter aux constructions existantes,
les reprises de gros œuvres, les surélévations ainsi que les travaux entraînant une
modification importante de fonctionnement et composition d’un édifice, à au moins le
tiers (1/3) de son volume antérieur, doivent faire l’objet d’une demande de permis de
Construire.
Article 3 :
A l’exception des constructions revêtant un caractère secret défense, l’obligation de
solliciter un Permis de Construire s’impose à l’Administration publique, à l’Armée, à la
Police Nationale, aux services de Sécurité, aux Services Publics concessionnaires de
l’État, aux établissements publics, aux provinces, aux villes, aux municipales, aux
agglomérations, aux cités, à tout autre Centre Urbain, aux édifices diplomatiques,
consulaires et aux tiers, sans que cette énumération ne soit exhaustive.
Article 4 :
En République Démocratique du Congo, le permis de construire est délivré au
nom de l’État par :
a. Le Ministre ayant en charge l’Urbanisme et l’Habitat ou son délégué, sur toute
l’étendue du territoire national, pour tout immeuble à usage non résidentiel et
celui résidentiel de plus de deux étages ;, tout immeuble à ériger pour le compte
d’un Département Ministériel, d’une Entreprise Publique, d’un établissement
public, d’un Service public de l’État, les chancelleries, tout projet
d’investissement immobilier, rénovation urbaine, ensemble immobilier, les
immeubles de rapport ;
Par immeubles non résidentiel, il faut entendre :
Complexes commerciaux, industriels, hôteliers, touristiques, centres et bâtiments
d’affaires, stations-service, édifices socioculturels, sanitaires, complexes sportifs,
entreposage, les bâtisses à usage artisanal, agricole et de pisciculture, tout
ouvrage destiné à un usage commercial ou industriel, cette énumération n’étant
pas limitative.
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Article 5 :
Il est institué une structure d’appui à la délivrance du permis de construire dénommée
« Commission Technique d’Analyse des permis de Construire » elle est
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Article 6 :
La Commission Technique d’analyse de permis de Construire est dirigée par un
Président.
Les membres, avec voix délibérative, composant la Commission sont les délégués
dûment mandatés pour représenter leurs services publics respectifs.
I. Au niveau national, la Commission Technique d’Analyse de Permis de
Construire, présidée par le Directeur-chef des services de l’Urbanisme est
constituée des membres issus des ministères et établissements publics ci-
après :
o Ministère de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme et Habitat :
• Le Directeur de l’urbanisme, Président : urbaniste, Architecte, Ingénieur
BTP, Technicien urbain.
• Le Chef de Division des Actes de Construction, Secrétaire permanent ;
Architecte, technicien urbain, Ingénieur.
• Un délégué de la Direction des données urbaines : Sociologie ;
• Un délégué de la Direction de l’habitat : Architecte, Ingénieur BTP.
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Article 7 :
Le dossier de demande du Permis de Construire est déposé en trois exemplaires, par
le concessionnaire du terrain et/ou propriétaire du bâtiment ou encore son
mandataire dûment désigné :
o Dans les Provinces, auprès du Chef de Division provinciale de l’Urbanisme par
le canal du Chef de Bureau de l’Urbanisme de la Commune ou territoire om
s’effectueront les travaux, avec ses avis et considérations ;
o Dans la Ville de Kinshasa, (1) directement à la Direction de l’Urbanisme pour
tous les travaux énumérés au point a de l’article 4 ci-dessus.
o Dans la Ville de Kinshasa, (2) auprès du Chef de Division Urbaine de
l’Urbanisme, pour tous les travaux de la compétence du Gouverneur de la Ville
telle que reprise au point b de l’article 4 du présent arrêté.
Article 8 :
Le Chef de Division des actes de construction, le Chef de Bureau chargé du Permis
de Construire au niveau urbain, le préposé chargé du permis de construire partout
ailleurs, chacun dans son ressort, est responsable du Secrétariat Permanent de la
Commission Technique d’analyse relative à l’octroi du permis de Construire.
A la réception, il vérifie les pièces constitutives du dossier et seuls les dossiers
contenant toutes les pièces requises sont soumis à la Commission Technique
d’Analyse.
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Article 9 :
Tout projet de construction supérieur à 150 m2 ou à 2 étages doit être
obligatoirement élaboré et signé par un Architecte immatriculé au registre des
Architectes. Les plans devront mentionner les noms et adresse exacte du requérant
et seront signés par lui ou par sons délégué.
Tous les autres projets inférieurs à 150 m2 peuvent être élaborés et signés par les
dessinateurs ou ingénieurs BTP.
La présence dans les pièces au dossier d’un certificat d’enregistrement ou d’un
contrat de location et d’un extrait du plan cadastral dûment signés par le
Conservateur des Titres Immobiliers et par le Chef de Division du Cadastre
compétent, peut servir d’office d’avis favorable de ses deux services membres de la
Commission Technique d’Analyse.
Article 10 :
Tout constructeur (Architecte, Ingénieur, Entrepreneur, Bureau d’études, Entreprise
ou Société de construction) est tenu de souscrire une police d’assurance obligatoire
garantissant le maître de l’ouvrage contre les dommages qui affecteraient en tout ou
en partie l’ouvrage en cours de construction et ce, jusqu’à sa réception définitive par
le maître de l’ouvrage, conformément à la Loi n° 74-007 du 10 juillet 1974 portant
assurance obligatoire de la responsabilité des constructeurs.
Il est tenu également à souscrire une police d’assurance couvrant sa responsabilité
civile telle que réglementée par les articles 258 à 260 du livre III du code civil, pour
toute la durée des travaux jusqu’à leur réception définitive par le maître de l’ouvrage
ou son mandataire. Cette responsabilité peut être individuelle et/ou collective.
Article 11 :
Le dossier de demande de Permis de construire comprend pour tout type de projet,
deux volets :
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1.2. Une copie du titre de propriété certifiée conforme à l’original par toute autorité
administrative compétente légalement établie ou par le préposé de l’Urbanisme à
la réception du dossier.
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Article 12 :
La compétence de l’instruction du dossier de demande de permis de Construire est
du ressort des services compétents de l’Administration de l’Urbanisme et de l’Habitat,
appuyés pour cela par une Commission Technique d’Analyse.
Article 13 :
La signature du Permis de Construire dépend exclusivement des conclusions
rendues par la Commission Technique d’analyse.
Un procès-verbal de constat de lieu est obligatoire et ce, à l’issu d’une descente sur
terrain de l’équipe de l’Administration de l’Urbanisme et Habitat et ce, à charge du
requérant.
Article 14 :
L’instruction du dossier se fait conformément :
o Au contenu du Manuel de procédures ;
o À une étude approfondie des documents énumérés à l’article 9 ci-dessus ;
o Aux prescriptions des plans d’aménagement applicables à l’emplacement
considéré, notamment en ce qui concerne le prospect, le coefficient d’occupation
du sol, la hauteur, la localisation, la nature, le volume, l’aspect architectural du
bâti et son intégration dans le milieu ;
o Aux normes en vigueur en matière de préservation des espaces verts, des
équipements collectifs, privés ou publics ;
o Aux dispositions légales et réglementaires en vigueur en matière de sécurité, de
santé, d’hygiène et d’environnement.
Article 15 :
Le délai de délivrance du permis de construire est fixé à 30 jours ouvrables, à dater
du dépôt du dossier, pour les personnes en ordre de paiement de la taxe de bâtisse.
Au-delà de ce délai, le requérant dont le dossier a reçu le quitus de la Commission
Technique d’Analyse et en règle de paiement de la taxe de bâtisse est en droit de
démarrer les travaux, après en avoir informé l’administration par lettre expresse,
contre accusé de réception.
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Article 16 :
Le service de l’habitat est tenu de s’assurer du respect de normes dans l’exécution
des travaux, selon les règles de l’art et les plans validés par le Président de la
Commission Technique d’analyse. Les indications des plans approuvés devront
être observées scrupuleusement, aucune modification ne pourra y être apportée sauf
introduction d’une demande régulière avec plans renseignant la modification projetée.
Article 17 :
Le Permis de Construire est valable pour une durée de trois ans à dater de sa
signature, sauf pour les travaux dont le délai d’exécution, préalablement communiqué
dans la demande du permis de Construire, dépasse trois ans.
Article 18 :
Le Permis de Construire n’est renouvelable qu’une seule fois pour des travaux
entamés mais non achevés dans le délai de trois ans, le validité du renouvellement
ne peut excéder deux ans. Le renouvellement donne lieu au paiement du tiers (1/3)
ou deux tiers (2/3) de la taxe de bâtisse calculée aux conditions en vigueur à la date
du renouvellement et selon qu’il s’agit des travaux dont le degré de réalisation est
supérieur ou inférieur à 50% de gros œuvres.
Article 19 :
Le permis de Construire devient caduc lorsque les travaux n’ont pas débuté dans le
délai accordé. Dans ce cas, un nouveau permis de construire sera sollicité et la taxe
de bâtisse exigée » dans son intégralité.
Article 20 :
Le Certificat de conformité est un document officiel certifiant le respect par le
propriétaire d’une parcelle, des normes urbanistiques et constructives telles que
prescrites par le permis de Construire.
Il est délivré gratuitement.
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Article 21 :
A la fin de la construction, ou dès la fin des travaux des gros œuvres, le requérant a
l’obligation d’inviter par écrit, l’Administration de l’urbanisme et Habitat, à constater le
respect des normes urbanistiques et d’habitabilités prescrites dans le permis de
Construire en vue de l’obtention d’un Certificat de conformité dans les quatre (4)
mois au-delà desquels l’assujetti se prévaudra de l’accusé de réception.
En l’absence du Certificat de conformité au moment de l ‘exploitation de la bâtisse,
et au cas où l’assujetti serait dans l’incapacité de prouver qu’il en a fait la demande, il
sera contraint de l’obtenir moyennant paiement des frais équivalents au double de
ceux de la taxe de bâtisse.
Article 22 :
Toute bâtisse disposant d’un Certificats de conformité pour les gros œuvres et dont
les travaux se seraient arrêtés pour cas de force majeure, avec l’information portée
par écrit à l’administration contre accusé de réception, a l’avantage de voir ses
travaux relancés par une simple lettre d’information à l’administration compétente de
l’Urbanisme et habitat endéans deux (2) ans sans frais supplémentaires de droits de
l’administration.
Article 23 :
Toute construction occupée peut faire l’objet d’un contrôle des services attirés de
l’administration.
En fonction de la gravité des griefs constatés par rapport aux paramètres
urbanistiques et constructifs pris en compte pour accorder le permis de Construire,
sont considérés :
o Mineurs, les griefs relatifs au surdimensionnement au-delà de 10% de la
superficie déclarée dans le permis de Construire ;
o Majeurs, les griefs du genre défaut d’alignement par rapport aux voiries et
autres aménagements existants, non-respect de la hauteur de la bâtisse, non-
respect des façades principales ;
o Critiques, les défauts de sécurité pour les usagers, le bâtiment présentant un
danger pour le public ou des défauts dans sa structure ;
Les griefs mineurs sont sanctionnés par un redressement de la taxe de bâtisse d’une
valeur triple à celle due normalement.
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Pour les griefs majeurs et critiques, la sanction se décide au cas par cas, allant de
l’évacuation immédiate avec obligation de correction, si cela est encore possible,
jusqu’à la décision de démolition de l’immeuble, aux frais du maître de l’Ouvrage, et
des sanctions à l‘encontre de l’Architecte suivant la législation en vigueur.
Article 24 :
La délivrance du permis de Construire est conditionnée au paiement préalable d’une
taxe de bâtisse instituée par le Décret du 12 décembre 1939 mis en application par
l’Ordonnance n° 27/TP du 12 mars 1940 et par des arrêtés interministériels pris,
dans la limite de compétence définie à l’article 4 du présent arrêté par :
o Le Ministre ayant en charge l’Aménagement du Territoire, urbanisme et Habitât
et celui ayant les Finances dans ses attributions ;
o Le Ministre provincial en charge de l’Urbanisme et de l’habitat et celui ayant les
finances dans ses attributions ;
Les arrêtés pris par les Ministres fixent la taxe sur base de la valeur d’estimation des
travaux à effectuer, le taux applicable de la taxe de bâtisse est uniforme sur toute
l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Article 25 :
L’exonération à la taxe de bâtisse est effective pour :
o Toute reconstruction d’immeuble détruit par le fait de la guerre ou d’une
catastrophe naturelle, sauf en cas d’agrandissement ou de modification ;
o Toute construction appartenant à un département ministériel, tout édifice culturel
et toute chancellerie pour autant qu’il y ait réciprocité ;
o Toute construction érigée pour des circonstances spéciales en faveur d’une
autorisation précaire, à condition qu’elle soit à démolir dans un délai maximum
d’un an prenant cours à la date du permis de construire ;
Article 26 :
En cas de contentieux né du traitement du dossier, de l’interprétation des textes
légaux, de l’analyse, de la nature des documents administratifs, techniques et
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Article 27 :
Tous les plans de construction approuvés doivent demeurer au chantier pour être
présentés à toute réquisition des agents de l’Administration, sous peine de sanctions
administratives.
Article 28 :
Tout manquement commis par rapport maux dispositions du présent arrêté peut
donner lieu, après enquêtes et instructions, à la suspension des travaux, ordonnée
par le Ministre, par le Gouverneur de Province, par le Directeur-Chef de Service de
l’Urbanisme, celui de l’Inspection en mission, et par le Chef de Division de
l’Urbanisme, chacun dans sa juridiction administrative corrélative à sa compétence.
Article 29 :
Les infractions commises par rapport aux présentes dispositions réglementaires,
constatées par les Agents de service de l’urbanisme et de l’inspection de
l’Urbanisme et Habitat dans l’exercice de leurs fonctions, revêtus de qualité
d’Officier de Police judiciaire à compétence restreinte, sont sanctionnées
conformément aux dispositions prévues par l’article 24 du Décret du 20 juin 1957 sur
l’Urbanisme.
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Article 30 :
Les travaux entrepris sans Permis de construire, doivent faire l’objet d’une
interdiction formelle et être soumis à une procédure administrative de redressement
avec un blâme écrit à l’Architecte, à l’Ingénieur et au conducteur des travaux ou à
tout technicien qualifié œuvrant sur le chantier
A la reprise des travaux, le taux de la taxe de bâtisse est multiplié par trois (3), à titre
de redressement.
En cas de récidive, l’Architecte, l’Ingénieur, le professionnel de bâtiment,
l’Entrepreneur et/ou le Bureau d’études ou de contrôle peut se voir empêché
d’exercer son métier ou d’entreprendre une construction sur toute l’étendue de la
République pendant une période d’au moins (3) ans.
Article 31 :
Est frappée d’interdiction formelles toute construction érigée sur un terrain occupé
sans droit ni titre, sur un terrain à usage public ou du domaine public de l’État, dans
une zone non aedificandi ou de servitude d’utilité publique, prévue au plan
d’aménagement.
L’Administration peut procéder d’office, après sommation, à la démolition et à la
remise en état de lieu aux frais du contrevenant.
Article 32 :
Toute personne qui réalise ou entreprend, fait réaliser ou fait entreprendre, modifie
ou fait modifier des constructions sans permis de construire, est punie des peines
prévues à l’article 24 du Décret du 20 juin 1957 sur l’urbanisme.
Article 33 :
L’Architecte, l’entrepreneur, l’ingénieur ou toute autre personne ayant concouru à
l’exécution des constructions sans permis de construire est punissable d’une
servitude pénale de deux mois au maximum et d’une amende transactionnelle ou
d’une de ces peines seulement.
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Article 34 :
Les travaux pourront être surveillés avant, pendant et après par une commission
chargée d’inspection et instituée à cet effet par Arrêté du Ministre de l’Aménagement
du Territoire, Urbanisme et Habitat.
Article 35 :
Lorsque ces agents ont constaté qu’on s’écarte soit des dispositions réglementaires,
soit des plans approuvés, soit des conditions spéciales posées dans l’acte permissif,
soit des matériaux utilisés ou que les planchers, échafaudages, échelles, poulies,
cordes ou autres ustensiles servant aux travaux n’ont pas la solidité requise, ils
enjoignent au propriétaire ou à son délégué de suspendre immédiatement les travaux
ou de remplacer sans retard les ustensiles défectueux. Un rapport est aussitôt
adressé au ministre ayant l’Urbanisme et Habitats dans ses attributions. En cas de
refus d’obtempérer à la dite injonction, la commission prescrit telles mesures que de
droit.
Article 36 :
Pendant toute la durée des travaux, une pancarte est apposée sur la clôture. Elle
porte, de façon lisible et visible, les informations ci-après :
Pour les personnes physiques ou les personnes morales de droit privé :
o Le numéro d’ordre et la date d’octroi du permis de Construire ainsi que le
nom de la personne physique ou morale pour laquelle le permis a été
délivré ;
o L’objet de la construction ;
o L’architecte et/ou le maître d’œuvre ;
o L’Entreprise d’exécution des travaux (pour les personnes morales)
o La durée de l’exécution (date de début et de la fin des travaux).
Pour les personnes morales de droit public, en plus des éléments ci-hauts cités,
la pancarte doit également renseigner :
o La mission de contrôle ;
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o La source de financement et
o Le coût des travaux.
Ces inscriptions sont faites en lettres de 12 cm de hauteur, de manière lisible,
conformément au modèle approuvé par les services de l’Urbanisme et de l’Habitat.
En plus, pendant toute la durée des travaux, une autre pancarte devra clairement
présenter une perspective de l’édifice concerné pour :
o Une construction à usage commercial ou industriel ;
o Un complexe à usage résidentiel ;
o Un bâtiment de R+4 et plus.
Article 37 : Dans les quinze (15) jours qui suivent la signature du Permis de
Construire, l’obligation est faite d’assurer sa publicité de la manière
suivante :
o Affichage aux valves du Secrétariat Technique permanent de la juridiction
concernée, d’une liste des permis de Construire délivrés, signée par le
Président de la Commission Technique d’Analyse ;
o Publication, dans les médias officiels de la juridiction concernée, de la liste des
Permis de Construire délivrés, signée conjointement par le président de la
Commission Technique d’analyse et le Secrétaire Technique permanent ;
o Publication, sur le site web de chaque province concernée, des Permis de
Construire délivrés par toutes les juridictions de la province ;
o Publication, sur le site web du Ministère national ayant en charge l’urbanisme et
habitat, des permis de Construire délivrés par l’Administration centrale.
Article 38 :
Le permis de construire accordé ne dispense pas le bénéficiaire de se conformer aux
autres dispositions prescrites par la Loi et règlements en vigueur.
Article 39 :
Le Secrétaire général à l’urbanisme et Habitat, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa
ainsi que les Gouverneurs des provinces, chacun en ce qui le concerne, sont
chargés de l’exécution du présent Arrêté.
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Article 40 :
Le présent Arrêté abrogé toutes les dispositions antérieures contraires, notamment
l’Arrêté n° CAB/MIN-ATUHITPR/006/2014 du 24 avril 2014, portant réglementation
de l’octroi du Permis de Construire en République Démocratique du Congo, et entre
en vigueur à la date de sa signature.
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Concerne :
Procédure de traitement (de constitution et d’instruction du dossier pour la délivrance
des Permis de Construire).
Mesdames et Messieurs,
En exécution de l’Arrêté Ministériel n° CAB/MIN.ATUH/MBI/GHK/012/2016 du 2 »
août 2016 modifiant et complétant l’Arrêté n° CAB/MIN-ATUHITPR/006/2014 du 04
avril 2014 portant réglementation de l’octroi de permis de construire en République
Démocratique du Congo et de la note de délégation de la signature du permis de
construire au Secrétariat Général à l’urbanisme et Habitat et aux Chefs des Divisions
Urbaines et Provinciales de l’Urbanisme, il est porté à la connaissance de tous et à
l’attention du public ce qui suit :
o Le délai de délivrance du permis de construire est fixé à 30 jours ouvrables, à
dater du dépôt du dossier, pour les personnes en ordre de paiement de la taxe
de bâtisse ;
o Pour le respect strict du délai imparti, la procédure d’obtention du permis de
construire s’amorce au moment où l’assujetti introduit sa demande uniquement
au niveau des services de l’urbanisme, au niveau national et local avec tous les
éléments du dossier exigés dûment préparés en amont tels qu’énumérés ci-
dessous avant de venir solliciter son permis.
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2. Instruction du dossier
La compétence de l’instruction du dossier de demande de permis de Construire est
du ressort des services compétents de l’Administration de l’Urbanisme et de l’Habitat,
appuyés pour cela par une Commission Technique d’Analyse.
Elle est faite conformément :
o Au contenu du Manuel de procédures ;
o À une étude approfondie des documents énumérés à l’article 9 de l’Arrêté n°
012.
o Aux prescriptions des plans d’aménagement applicables à l’emplacement
considéré, notamment en ce qui concerne le prospect, le coefficient d’occupation
du sol, la hauteur, la localisation, la nature, le volume, l’aspect architectural du
bâti et son intégration dans le milieu ;
o Aux normes en vigueur en matière de préservation des espaces verts, des
équipements collectifs, privés ou publics ;
o Aux dispositions légales et réglementaires en vigueur en matière de sécurité, de
santé, d’hygiène et d’environnement.
Délai imparti ; deux (2) jours : de l’instruction ou examen ou analyse et de la
descente sur terrain.
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5. Paiement à la Banque.
Le requérant va à la Banque désignée à cet effet.
Délai imparti : huit (8) jours : pour paiement à la Banque.
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Sentiments patriotiques.
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ARRETE :
Article 1 : Avant la construction :
Une inspection du terrain devant recevoir la construction sera organisée pour vérifier
la disponibilité foncière du site et l’existence d’éventuelles contraintes.
De cette inspection, une vérification de l’authenticité du titre de propriété et/ou de
tous autres documents joints à la demande de permis de construire sera effectuée.
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Article 3 :
Après les travaux de construction, une troisième et dernière inspection est prévue
dès la remise des clés pour :
a. Attester l’habitabilité du bâtiment ;
b. Vérifier le respect de toutes les normes en matière de construction et la validité
de tous les actes de construction.
Article 5 :
Un procès-verbal, dressé par les experts chargés de la tâche, est contresigné par le
maître d’ouvrage et le maître d’œuvre, avant d’être transmis au président de la
commission technique d’analyse des demandes de permis de construire.
Article 6 :
Les personnes chargées d’effectuer ces inspections avant, pendant et après la
construction sont membres de la commission technique d’analyse des demandes de
permis de construire.
Article 7 :
Ces inspections concernent uniquement les constructions dont les demandes ont été
régulièrement soumises à la commission technique d’analyse des demandes des
permis de construire.
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Article 8 :
Le président de la commission technique d’analyse des Demandes des Permis de
construire initie ces inspections dont la première devra obligatoirement s’effectuer
dans les six jours ouvrables de l’enregistrement de la demande.
Article 9 :
Le Secrétaire général à l’Urbanisme et Habitat peut requérir l’avis d’un expert
indépendant en cas de contentieux né de la contestation des résultats d’une
inspection sur terrain.
Article 10 :
Les trois inspections avant, pendant et après la construction sont obligatoires et sont
à charge du Trésor Public.
Article 11 :
L’équipe des experts appelés à procéder à ces inspections sera composée des
personnes qualifiées suivantes :
1. Un juriste chargé d’analyser l’authenticité des titres de propriété et tout autre
document pertinent en rapport avec les informations à recueillir sur place
concernant la parcelle.
2. Un architecte chargé de se prononcer sur la conformité des plans ; d’émettre
un point de vue sur la faisabilité du projet soumis à la commission technique
d’analyse ; d’examiner l’intégration du projet dans son milieu et de déterminer
les éventuelles contraintes dues à l’existence des constructions trouvées aux
environs du terrain destiné à recevoir la construction.
3. Un géomètre topographe chargé d’émettre des avis sur l’implantation de
l’ouvrage sur terrain ; de déterminer les cotes du terrain et autres coordonnées
topographiques et d’examiner le relief du terrain pour émettre un avis relatif à
un assainissement adéquat.
4. Un ingénieur de bâtiment et de travaux publics chargé de vérifier le »’s calculs
et la répartition des charges et le dimensionnement de l’ouvrage.
5. Un géologue chargé de vérifier les résultats des études mécaniques du sol.
6. Un urbaniste chargé de veiller au respect des normes urbanistiques.
7. Un sociologue chargé d’émettre un avis sur la perception du nouveau bâtiment
dans les voisinages environnants.
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Article 12 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent arrêté.
Article 13 :
Le Secrétaire général à l’Urbanisme et habitat, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa,
les Gouverneurs des Provinces, chacun en ce qui le concerne, sont chargés de
l’exécution dus présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Kinshasa, le 16 mars 2016.
Omer Egwake Ya’Ngembe.
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La loi portant Code des Assurances est l’un des plus importants dispositifs parmi les
réformes initiées en vue de moderniser et de libéraliser certaines activités des secteurs
économique et financier du pays.
Elle contribue, d’une part, à la sécurité des familles et à la pérennité des entreprises en
compensant les conséquences des accidents qui menacent leur patrimoine ou la sécurité de
leurs revenus ; et d’autre part, elle suscite une épargne collective qui, étant investie au
service de l’économie nationale, contribue fortement au développement de cette dernière.
La sécurité juridique est, en effet, un des soucis majeurs des investisseurs et donc une
condition du développement économique du pays et de l’amélioration des conditions de vie
de ses citoyens.
En libéralisant le marché des assurances mettant ainsi fin au monopole accordé à la Société
Nationale d’Assurances, l’Etat doit assumer ses responsabilités en ce qui concerne la
régulation et le contrôle du marché ainsi que la discipline des opérateurs dans l’intérêt des
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assurés grâce à la sécurité financière offerte par les entreprises d’assurance. C’est
pourquoi, la présente loi prévoit la création d’une Autorité de régulation et de contrôle des
assurances.
LOI
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté ;
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LIVRE I :
DES OPERATIONS D’ASSURANCES
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Elle ne concerne pas les opérations des assurances gérées par la sécurité sociale.
1. actuaire : personne qui, par sa formation, est spécialisée dans l’analyse des aspects
mathématiques, techniques et financiers de l’assurance, des risques et des domaines
connexes, particulièrement la construction d’une table de mortalité, le calcul des primes,
des provisions mathématiques et des valeurs diverses ;
2. agent général d’assurance : intermédiaire d’assurance admis à présenter au public des
opérations d’assurance. C’est une personne physique ou morale, mandataire d’une
société d’assurance, qui dans une circonscription déterminée, la représente et lui réserve
l’exclusivité de sa production. Il est lié à l’assureur par un contrat de nomination qui
détermine l’étendue et la nature de ses obligations de l’agent et de son entreprise
mandante ;
3. agrès : équipement qui sert à la manœuvre d’un navire notamment câbles, vergues et
voiles ;
4. apparaux : machines implantées à bord des navires et dédiées aux opérations de
manutention ou aux manœuvres ;
5. arrérages : somme d’argent échue ou à échoir et à verser périodiquement au
bénéficiaire, d’une rente ou d’une pension ;
6. assurance de dommages : assurance dans laquelle la prestation d’assurance dépend
d’un événement incertain qui cause un dommage au patrimoine d’une personne. Les
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correspondent aux dettes contractées et doivent être représentées à l’actif par des
placements réglementés ;
31. entreprise ou compagnie d’assurances : société commerciale agréée qui se livre, à
titre d’activité habituelle, à la souscription et à l’exécution de contrats d’assurances ;
32. entreprise de réassurance : entreprise dont l’activité habituelle consiste à accepter
des risques d’assurance cédés soit par une entreprise d’assurance, soit par une autre
entreprise de réassurance, soit par une mutuelle d’assurances ou de réassurances, et
qui ne pratique pas la souscription et l’exécution des contrats d’assurance ;
33. événement : circonstance susceptible de provoquer ou ayant provoqué un sinistre ;
34. exclusion : événement ou état d’une personne, non couvert, et exclu de la garantie ;
35. franchise : somme qui, dans le règlement d’un sinistre, reste toujours à la charge de
l’assuré ;
36. forclusion : perte du droit d’exercer un recours ;
37. indemnité d’assurance : somme versée par l’assureur conformément aux dispositions
du contrat en réparation du préjudice subi par l’assuré ou la victime ;
38. maître de l’ouvrage : personne physique ou morale pour compte de laquelle
l’exécution de travaux ou la fourniture d’équipements est réalisée ;
39. ouvrage : résultat d’un ensemble de travaux de génie civil pouvant consister en des
opérations de construction, de reconstruction, de démolition, de réparation ou de
rénovation ;
40. personne lésée : personne victime d’un dommage dont l’assuré est responsable ;
41. police d’assurance : document matérialisant le contrat d’assurance. Il indique les
conditions générales et particulières ;
42. préavis de résiliation : délai à respecter par la partie qui veut résilier le contrat
d’assurance ;
43. prêt à la grosse : un prêt consenti à un taux très élevé par un particulier pour
financer le voyage d’un négociant au long cours ;
44. prestation d’assurance : montant payable ou service à fournir par l’assureur en
contrepartie de ses engagements ;
45. prime : somme due par le souscripteur d’un contrat d’assurance en contrepartie des
garanties accordées par l’assureur ;
46. prime pure : montant qui représente le coût du risque couvert, tel que calculé par les
méthodes actuarielles sur la base des statistiques relatives audit risque ;
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50. rachat : versement anticipé à l’assuré d’un pourcentage de l’épargne constituée au titre
d’un contrat d’assurance-vie. Le rachat de la totalité de l’épargne met fin au contrat ;
51. réassurance : contrat par lequel un assureur obtient la prise en charge par un
réassureur de tout ou partie des risques qu’il supporte à l’égard des assurés ; l’assureur
demeurant seul responsable vis-à-vis des assurés ;
52. réassurance financière limitée ou réassurance finite : réassurance en vertu de
laquelle la perte maximale potentielle du réassureur, découlant d’un transfert significatif
à la fois des risques liés à la souscription et des risques liés à l’échéance des
paiements, excède, à concurrence d’un montant important mais limité, les primes dues
par la cédante sur toute la durée du contrat ;
53. réduction : opération qui détermine le nouveau capital ou la nouvelle rente garantie
appelée valeur de réduction, auquel aura droit un assuré ayant versé une partie des
primes annuelles, dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, et qui cesse de payer ses
primes ;
54. réduction en assurance à caractère indemnitaire : sanction consistant pour
l’assureur à diminuer sa prestation, eu égard au manquement, par le preneur
d’assurance ou l’assuré, à l’une des obligations découlant du contrat d’assurance ;
55. règle proportionnelle : principe en matière d’assurance de dommage en vertu duquel,
en cas de sinistre, l’indemnité est réduite dans la proportion :
- du rapport entre la somme garantie et la valeur de la chose assurée, s’il y a sous-
assurance ;
- du rapport entre la prime effectivement payée et celle due par l’assuré, s’il y a
insuffisance de prime par rapport aux caractéristiques du risque.
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62. subrogation légale : substitution de l’assureur dans les droits et actions de l’assuré en
contrepartie du paiement de l’indemnité ;
63. surprime : majoration de la prime d’assurance à la suite d’une aggravation du risque
assuré ;
64. tacite reconduction : renouvellement automatique du contrat d’assurance au terme de
chaque période de garantie ;
65. taux de prime ou de cotisation : proportion de la prime ou de la cotisation
d’assurance par rapport au capital assuré ;
66. tiers payeur : organisme, en matière de responsabilité civile, servant des prestations à
la victime d’un accident corporel imputable à un événement de toute nature dont il peut
ensuite obtenir le remboursement de la part de la personne tenue à réparation.
Article 4 : De la définition
Le contrat d’assurance est une convention en vertu de laquelle, moyennant paiement d’une
rémunération appelée prime ou cotisation, une partie, l’assureur, s’engage envers une autre,
le preneur d’assurance, à fournir une prestation stipulée dans le contrat au cas où
surviendrait un événement incertain que, selon le cas, l’assuré ou le bénéficiaire a intérêt à
ne pas voir se réaliser.
79
Est considérée comme acceptée la proposition d’assurance faite par lettre ou tout autre
moyen avec accusé de réception, si l’assureur ne réagit pas à cette proposition dans les
quinze jours après qu’elle lui est parvenue.
Les dispositions du deuxième alinéa ne sont pas applicables aux assurances de personnes.
Les clauses du contrat qui divergent des indications fournies par le projet de contrat ou par
la notice d’information ne sont pas opposables à l’assuré.
Toute addition ou modification au contrat d’assurance initial est constatée par un avenant
signé par toutes les parties au contrat.
Les présentes dispositions ne font pas obstacle à ce que, même avant la délivrance du
contrat ou de l’avenant, l’assureur et l’assuré se soient engagés, l’un envers l’autre, par la
remise d’une note de couverture.
Sous peine d’inopposabilité, les clauses contraignantes pour les assurés, telles que celles
édictant des nullités ou prévoyant des déchéances, celles exposant les règles
d’indemnisation et celles relatives aux exclusions de garantie, doivent ressortir en caractères
gras ou apparents.
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Les contrats des sociétés d’assurance mutuelles doivent constater la remise à l’assuré
sociétaire du texte entier des statuts de la société.
Elle peut aussi être contractée pour le compte de qui il appartiendra. La clause vaut tant
comme assurance au profit du souscripteur du contrat que comme stipulation pour autrui au
profit du bénéficiaire connu ou éventuel de ladite clause.
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Le souscripteur d’une assurance contractée pour le compte de qui il appartiendra est seul
tenu au paiement de la prime envers l’assureur. Les exceptions que l’assureur pourrait lui
opposer sont également opposables au bénéficiaire du contrat quel qu’il soit.
Le contrat d’assurance-vie peut être à ordre. L’endossement d’un contrat sur la vie doit, à
peine de nullité, être daté, indiquer le nom du bénéficiaire de l’endossement et être signé de
l’endosseur.
Les primes payées demeurent alors acquises à l’assureur à titre de dommages et intérêts.
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82
Dans le cas où la constatation n’a lieu qu’après sinistre, l’indemnité est réduite en proportion
du taux des primes payées par rapport au taux des primes qui auraient été dues si les
risques avaient été complètement et exactement déclarés.
Par dérogation au principe énoncé aux alinéas précédents, un délai maximum de payement
de soixante jours à compter de la date de prise d’effet ou de renouvellement du contrat peut
être accordé au souscripteur, pour des risques dont la prime excède quatre-vingt dix fois le
SMIG annuel à l’exception des contrats des branches automobile, maladie et marchandises
transportées.
A défaut de payement de la prime dans le délai convenu, le contrat est résilié de plein droit.
La portion de prime courue reste acquise à l’assureur, sans préjudice d’éventuels frais de
poursuite et de recouvrement.
83
qui rendent, de ce fait, inexactes les réponses faites à l'assureur lors de la conclusion du
contrat.
L'assuré doit déclarer ces circonstances, par lettre ou par tout autre moyen avec accusé de
réception, dans un délai de quinze jours à partir du moment où il en a eu connaissance.
Si les circonstances nouvelles ainsi déclarées en cours de contrat sont telles que si elles
avaient été déclarées lors de sa conclusion, l’assureur n’aurait pas contracté ou ne l’aurait
fait que moyennant une prime plus élevée, l’assureur a la faculté soit de dénoncer le contrat
en remboursant la fraction de prime correspondant à la période de garantie non courue, soit
de proposer un nouveau montant de prime.
Les dispositions de l’alinéa précédent ne s’appliquent pas aux assurances sur la vie ni à
l’assurance-maladie lorsque l’état de santé de l’assuré se trouve modifié en cours de
contrat.
Si, pour la fixation de la prime, il a été tenu compte des circonstances spéciales
mentionnées dans le contrat, aggravant les risques et si ces circonstances viennent à
disparaître au cours de la période de garantie, l’assuré a le droit de résilier le contrat, sans
indemnité et avec droit au remboursement de la fraction de prime correspondant à la
période non courue, si l’assureur ne consent pas à la diminution de la prime correspondant à
l’amélioration du risque.
L’assureur ne peut plus se prévaloir de l’aggravation des risques quand, après en avoir été
informé de quelque manière que ce soit, il a consenti au maintien de l’assurance.
L’assuré qui, de mauvaise foi, fait une déclaration inexacte de sinistre dans le but d’en
fausser l’appréciation par l’assureur et d’en tirer un avantage indu, est déchu du bénéfice de
l’assurance.
84
si l’assureur apporte la preuve que le retard lui a causé un préjudice. Est réputée non écrite
toute clause contraire.
Sont nulles :
L’assureur doit remettre à l’assuré un exemplaire écrit du contrat tel que prévu à l’article 8
de la présente loi, à la notice d’information qui lui a été remise et à la proposition remplie et
signée par l’assuré, le souscripteur ou le preneur d’assurance.
Si le risque est couvert par le contrat, l’assureur doit présenter à l’assuré une offre
d’indemnisation détaillée par chef de préjudice, dans un délai de trois mois, à compter de la
réception de toutes les pièces exigées pour l’étude du dossier. En cas de dépassement de
ce délai par l’assureur, l’indemnisation doit être majorée d’intérêts de retard calculés sur la
base du double du taux directeur de la Banque Centrale du Congo au dernier jour où l’offre
d’indemnisation aurait dû légalement être faite.
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Lorsque le montant du sinistre n’est pas définitivement déterminé six mois après la réception
de la déclaration, l’assureur doit présenter à l’assuré ou à la victime une offre raisonnable à
titre provisionnel, à valoir sur le règlement définitif. Si l’offre de règlement provisionnel est
insuffisante, l’assureur devra payer en sus de l’indemnité une pénalité calculée sur la base
du double du taux directeur de la Banque Centrale du Congo au jour où cette offre a été
faite. Si aucune offre de règlement provisionnel n’est faite dans le délai de six mois de la
déclaration, l’assureur devra des intérêts de retard calculés sur la base du double du taux
directeur de la Banque Centrale du Congo à la date limite où cette offre aurait dû être faite.
Lorsque l’assuré, l’ayant droit ou le bénéficiaire, a accepté une offre de règlement ou une
provision à valoir sur le règlement définitif, il a le droit de se rétracter pendant un délai de
sept jours à compter de son acceptation.
L’assureur doit procéder au paiement de la somme convenue dans les quinze jours qui
suivent la fin du délai de rétractation. Tout retard dans le paiement expose l’assureur au
paiement d’intérêts calculés au double du taux directeur de la Banque Centrale du Congo au
jour de l’expiration du délai légal de paiement.
Les pertes et les dommages occasionnés par des cas fortuits ou causés par la faute non
intentionnelle de l’assuré sont à la charge de l’assureur, sauf exclusion formelle et limitée
contenue dans le contrat.
Toutefois, l’assureur ne répond pas des pertes et dommages provenant d’une faute
intentionnelle ou dolosive de l’assuré. La charge de la preuve du caractère intentionnel ou
dolosif de la faute appartient à l’assureur.
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Lorsque sa durée est supérieure à un an, le contrat mentionne qu’il est toujours résiliable
par l’assuré à la date anniversaire du début de la garantie et que la durée de la tacite
reconduction ne peut en aucun cas être supérieure à une année.
Chaque contrat comporte une clause qui rappelle le droit de l’assuré de le résilier à chacune
des dates anniversaires.
Le même droit appartient à l’assureur dans les mêmes conditions sauf pour les contrats
d’assurance Maladie, les contrats d’assurance vie et les contrats d’assurance construction.
87
La résiliation du contrat ne peut intervenir que dans les trois mois qui suivent la date de
l’événement. Elle prend effet un mois après que l’autre partie en a reçu notification.
Il ne peut être prévu d’indemnité en faveur de l’assureur dans les cas de résiliation prévus
au présent article.
La date à laquelle le délai de résiliation est ouvert en raison de la survenance d’un des
événements prévus ci-dessus est celle à laquelle la situation nouvelle prend naissance.
Si l’un des événements visés à l’alinéa 1 est constaté par une décision juridictionnelle ou
lorsqu’il ne peut en être déduit d’effets juridiques qu’après une homologation ou un
exequatur, la date retenue est celle à laquelle cet acte juridictionnel est passé en force de
chose jugée.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux contrats d’assurance sur la
vie.
Si la demande de résiliation fait suite à l’un des événements cités à l’article précédent, le
demandeur indique la nature et la date de l’événement invoqué et donne toute précision de
nature à établir que la résiliation est en relation directe avec cet événement.
Les primes payées sont restituées à l’assuré sous déduction des frais exposés par
l’assureur, autres que ceux de commissions, lorsque ces derniers ont été récupérés contre
l’agent ou le courtier.
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88
Si la mauvaise foi d’une des parties à l’occasion de la conclusion du contrat peut être
prouvée, cette partie doit à l’autre une somme double de la prime pour une année
d’assurance.
Si le contrat accorde plusieurs garanties, et que l’objet assuré donne lieu à une
indemnisation en cas de perte totale du fait d’une de ces garanties, l’assureur rembourse à
l’assuré les primes afférentes aux autres garanties au prorata de la période non courue.
Il est loisible, toutefois, soit à l’acheteur, soit à l’héritier, soit à l’assureur, de résilier le contrat
dans un délai de trois mois à partir du jour où l’attributaire définitif des objets assurés a
demandé le transfert du contrat à son nom.
Il ne peut être prévu d'indemnité en faveur de l'assureur dans les cas de résiliation
susmentionnés. La portion de prime correspondant à la période pendant laquelle le risque
n’aura pas été couru doit être remboursée par l’assureur.
En cas d’aliénation de la chose assurée, celui qui aliène reste tenu vis-à-vis de l’assureur au
paiement des primes échues, mais il est libéré, même comme garant de primes à échoir, à
partir du moment où il a informé l’assureur de l’aliénation par lettre recommandée ou tout
autre moyen avec accusé de réception.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables en cas d’aliénation d’un véhicule
terrestre à moteur.
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A défaut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de résiliation par l’une
d’elles, la résiliation intervient de plein droit à l’expiration d’un délai de six mois à compter de
l’aliénation.
Toutefois :
1. en matière d’immeubles ou de meubles, le défendeur est assigné devant le tribunal du
lieu de situation des risques ;
2. s’il s’agit d’assurances contre les accidents de toute nature, l’assureur peut être assigné
devant le tribunal du lieu où s’est produit le fait dommageable.
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Le délai de prescription est porté à cinq ans dans les contrats d’assurance sur la vie lorsque
le bénéficiaire est une personne distincte du souscripteur et, dans les contrats d’assurance
contre les accidents atteignant les personnes, lorsque les bénéficiaires sont les ayants droit
de l’assuré décédé.
1. en cas de réticence, omission, déclaration fausse ou inexacte sur le risque couru, que du
jour où l’assureur en a eu connaissance ;
2. en cas de sinistre, que du jour où les intéressés en ont eu connaissance, s’ils prouvent
qu’ils l’ont ignoré jusque là.
Quand l’action de l’assuré contre l’assureur a pour cause le recours d’un tiers, le délai de la
prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action en justice contre l’assuré ou
a été indemnisé par ce dernier.
L’interruption de la prescription de l’action peut, en outre, résulter, soit de l’envoi d’une lettre
recommandée ou de tout autre moyen avec accusé de réception, adressé par l’assureur à
l’assuré en ce qui concerne l’action en paiement de la prime et par l’assuré à l’assureur en
ce qui concerne le règlement d’une indemnité de sinistre ou d’une prestation.
91
Le contrat peut prévoir que l’assuré reste son propre assureur pour une somme ou une
quotité déterminée, ou qu’il supporte une déduction fixée d’avance sur l’indemnité du
sinistre.
Le principe indemnitaire ne fait pas obstacle à ce que les parties conviennent d’une valeur
déclarée non susceptible d’être remise en cause après sinistre pour les objets assurés lors
de la souscription du contrat ni qu’elles conviennent que leur remplacement après sinistre
sera réglé en valeur à neuf.
Article 38 : Des dommages causés par les personnes ou biens dont l’assuré est
civilement responsable
L’assureur est garant des pertes et dommages causés par des personnes dont l’assuré est
civilement responsable quelle que soit la nature ou la gravité des fautes de ces personnes,
ou par des choses qu’il a sous sa garde.
Article 39 : De la coassurance
Si un même risque a été couvert par plusieurs assureurs au moyen d’un seul contrat,
chacun n’est tenu, sans solidarité avec les autres, que dans la proportion de la somme par
lui assurée, laquelle constitue la limite de son engagement.
En cas d’absence de fraude, chacune d’elles produit ses effets dans les limites des
garanties du contrat et dans le respect des dispositions de l’article 37 de la présente loi,
quelle que soit la date à laquelle l’assurance aura été souscrite. Dans ces limites, le
bénéficiaire du contrat peut obtenir l’indemnisation de ses dommages en s’adressant à
l’assureur de son choix.
Dans les rapports entre assureurs, la contribution de chacun d’eux est déterminée en
appliquant au montant du dommage le rapport existant entre l’indemnité qu’il aurait versée
s’il avait été seul et le montant cumulé des indemnités qui auraient été à la charge de
chaque assureur s’il avait été seul.
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92
Article 41 : De la sur-assurance
Lorsqu’un contrat d’assurance a été consenti pour une somme supérieure à la valeur de la
chose assurée, le contrat est valable, mais seulement jusqu’à concurrence de la valeur
réelle des objets assurés et l’assureur n’a pas droit aux primes pour l’excédent. Seules les
primes échues lui restent définitivement acquises, ainsi que la prime pour l’année en cours
quand elle est à terme échue.
S’il y a eu dol ou fraude de l’une des parties, l’autre partie peut en demander la nullité et
réclamer, en outre, les dommages et intérêts.
Article 42 : De la sous-assurance
Sauf convention contraire, s’il résulte des estimations que la valeur de la chose assurée
excède au jour du sinistre la somme garantie, l’assuré est considéré comme restant son
propre assureur pour l’excédent, et supporte en conséquence une part proportionnelle du
dommage.
L’assureur peut toutefois garantir les pertes et dommages occasionnés, soit par une guerre
étrangère, soit par la guerre civile, soit par les émeutes ou par des mouvements populaires.
Lorsque ces risques ne sont pas couverts par le contrat, il appartient à l’assureur de prouver
éventuellement que le sinistre résulte d’un des événements exclus.
L’assureur peut être déchargé en tout ou partie de sa responsabilité envers l’assuré quand
la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assuré, s’opérer en faveur de l’assureur.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
93
Par dérogation aux dispositions précédentes, l’assureur n’a aucun recours contre les
enfants, descendants, ascendants, alliés en ligne directe, préposés, employés, ouvriers ou
domestiques et généralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assuré,
sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes.
Néanmoins, les paiements faits de bonne foi à l’assuré avant opposition sont valables.
Il en est de même des indemnités dues en cas de sinistre par le locataire ou par le voisin qui
répondent de l’incendie à moins qu’ils ne prouvent que l’incendie est arrivé par cas fortuit ou
force majeure, ou par vice de construction, ou que le feu a été communiqué par une maison
voisine.
Toutefois, il ne répond pas, sauf convention contraire, des dommages occasionnés par la
seule action de la chaleur ou par le contact direct et immédiat du feu ou d’une substance
incandescente s’il n’y a eu ni incendie ni commencement d’incendie susceptible de
dégénérer en incendie véritable.
A défaut d’une évaluation convenue entre les parties, les dommages sont fixés par un expert
choisi par elles.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
94
Si, dans les trois mois à compter de la remise de l’état des pertes assorti de justificatifs
pertinents, l’expertise n’est pas terminée du fait de l’assureur ou de l’expert qu’il a désigné,
l’assuré a le droit de faire courir les intérêts par sommation. Si elle n’est pas terminée dans
les six mois, il est loisible à la partie la plus diligente de saisir le tribunal compétent.
95
vent, y compris les tempêtes, la foudre, les ouragans et les cyclones, moyennant les
compléments de prime justifiés.
Ils ne contiennent aucune clause interdisant à l’assuré de mettre en cause son assureur ni
de l’appeler en garantie à l’occasion d’un règlement de sinistre.
Le tiers lésé ou ses ayants droit peuvent poursuivre directement l’assureur du responsable
pour obtenir la réparation de leurs dommages.
Sauf convention contraire, les dépens résultant de toute poursuite en responsabilité dirigée
contre l’assuré sont à la charge de l’assureur.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
96
Ces biens ne peuvent faire l’objet d’une assurance lorsqu’ils sont réputés illicites par la loi du
lieu de la conclusion ou de l’exécution du contrat ou par celle des parties contractantes.
La police énonce les risques couverts et les risques exclus. Toute ambiguïté s’interprète
contre l’assureur.
97
98
Par risques maritimes, il faut entendre ceux survenant en mer, dans les ports et rades, dans
leurs dépendances ayant communication directe avec la mer et dans l’estuaire des fleuves
jusqu’au point de l’amont déterminé par la législation maritime.
Par risques fluviaux et lacustres ou de voies de navigation intérieures, il faut entendre ceux
survenant sur les eaux intérieures, navigables ou flottables, les eaux des fleuves étant
considérées telles, depuis le point de l’aval déterminé par la législation fluviale.
Par risques de guerre, il faut entendre les faits mentionnés à l’article 62, alinéa 2 de la
présente loi survenant dans les eaux maritimes, fluviales ou lacustres telles qu’elles sont
définies ci-dessus et non le simple état de guerre.
Cette disposition n’est applicable aux polices d’abonnement que pour le premier aliment.
Si le bien assuré n’est pas mis en risque par le fait de l’assuré, le contrat est résilié et
l’assureur est en droit de retenir à titre d’indemnité 15% du montant de la prime.
Si l’absence de mise en risque est imputable au fait d’un tiers ou à un cas de force majeure,
le contrat est résilié sans indemnité.
L’assurance sur bonnes et mauvaises nouvelles est nulle s’il est établi qu’avant la
conclusion du contrat l’assuré avait personnellement connaissance du sinistre ou l’assureur
de l’arrivée des objets assurés.
99
Le profit espéré est un intérêt légitime qui peut être inclus dans la valeur assurée.
Toutefois, le profit espéré et le fret à recevoir ne peuvent être assurés que pour un montant
n’excédant pas 20% de la valeur des biens dont ils sont l’accessoire.
Les fluctuations de valeur sont actées par avenant ainsi que les adaptations de la prime.
Déclarer que l’assurance est contractée pour le compte de qui il appartiendra vaut tant
comme assurance au profit du souscripteur de la police, que comme stipulation pour autrui
au profit du bénéficiaire de ladite clause.
100
Toutefois, l’assureur du corps d’un navire, bateau ou embarcation ne garantit pas les
dommages causés par la faute intentionnelle du capitaine.
101
1. des dommages et pertes matériels provenant du vice propre de l’objet assuré, sauf en
cas du vice caché du navire ou embarcation ;
2. des dommages et pertes matériels résultant des amendes, confiscations, mises sous
séquestre, réquisitions, mesures sanitaires ou de désinfection ou consécutifs à des
violations de blocus, actes de contrebande, de commerce prohibé ou clandestin ;
3. des dommages et intérêts ou autres indemnités en raison de toutes saisies ou cautions
données pour libérer les objets saisis ;
4. des préjudices qui ne constituent pas des dommages et pertes matériels atteignant
directement l’objet assuré, tels que chômage, retard, différence de cours, obstacles
apportés au commerce de l’assuré ;
5. des dommages causés par l’objet assuré à d’autres biens ou personnes, sauf en cas
d’abordage et dans la limite de la valeur du navire comme il est précisé à l’article 69 de la
présente loi ;
6. des sinistres dus aux effets directs ou indirects d’explosions, de dégagement de chaleur,
d’irradiation provenant de la transmutation du noyau d’atomes ou de la radioactivité ainsi
que des sinistres dus aux effets de radiation provoqués par l’accélération artificielle des
particules.
La suspension ou la résiliation ne prend effet que huit jours après l’envoi d’une notification à
l’assuré à son dernier domicile connu de l’assureur par lettre recommandée avec accusé de
réception, par lettre contresignée, par mise en demeure d’avoir à payer, ou par tout autre
moyen avec accusé de réception.
En cas de sinistre, l’assureur peut, par une clause expresse figurant à l’avenant
documentaire, opposer à ses bénéficiaires, à due concurrence, la compensation de la prime
afférente à l’assurance dont ils revendiquent le bénéfice.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
102
Il est responsable envers l’assureur du dommage causé par l’inexécution de cette obligation
résultant de sa faute ou de sa négligence.
L’indemnité d’assurance est payable dans un délai d’un mois après que la demande en a
été faite à l’assureur, accompagnée de pièces justificatives.
L’assureur est mis en demeure par le seul fait de l’expiration de ce délai et doit les intérêts
moratoires tels que fixés par la convention ou à défaut, au double par an du taux directeur
de la Banque Centrale du Congo du montant de l’indemnité.
La clause Franc d’avarie particulière sauf a pour effet d’affranchir l’assureur de toutes
avaries particulières, à l’exception de celles causées par l’un des événements énumérés à la
clause et des cas qui donnent ouverture au délaissement.
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103
Article 83 : Du délaissement
Le délaissement des choses assurées peut être fait en cas :
1. de naufrage ;
2. d’échouement avec débris ;
3. d’innavigabilité par fortune de mer ou de voies de navigation intérieures ;
4. de perte ou détérioration des choses assurées, si la détérioration ou la perte atteint les
trois-quarts de leur valeur ;
5. de prise, capture ou confiscation, réquisition en propriété, arrêt, détention ou saisie par
une puissance ou un pouvoir étranger ;
6. d’absence de nouvelles, dans les conditions portées à l’article 85 de la présente loi.
Le délaissement est fait aux assureurs dans un délai de six mois, à compter du jour de la
réception de la nouvelle de la perte. Le délaissement est notifié à l’assureur par lettre
recommandée ou par tout autre moyen avec accusé de réception ou par acte extrajudiciaire.
L’assuré est tenu, en faisant le délaissement, de déclarer toutes les assurances qu’il a faites
ou fait faire sur les choses assurées, de même que celles qui, à sa connaissance, auraient
été faites par d’autres sur les mêmes choses, faute de quoi le délai du paiement, porté à
l’article 80 de la présente loi, sera suspendu jusqu’au jour où il fera notifier ladite déclaration,
sans qu’il résulte aucune prorogation du délai établi pour former l’action en délaissement.
Si le délaissement signifié est accepté ou jugé valable, les choses assurées appartiennent à
l’assureur, avec effet rétroactif au jour du délaissement. L’assureur ne peut, sous prétexte
du retour du navire ou embarcation, se dispenser de payer la somme assurée.
104
A défaut d’une telle confirmation, le délai utile pour opérer le délaissement prend cours à
l’expiration d’un premier délai d’attente de trois mois, si l’acte d’expropriation ou de
dépossession a eu lieu dans les eaux territoriales congolaises ou d’un délai de six mois s’il
s’est produit en un lieu plus éloigné.
S’il s’agit de marchandises périssables, les délais d’attente sont réduits de moitié.
Pendant ces délais, les assurés sont tenus de faire toutes diligences qui peuvent dépendre
d’eux à l’effet d’obtenir la libération et la main levée des mesures frappant les intérêts dont
ils sont expropriés ou dépossédés.
Les assureurs pourront de leur côté, ou de concert avec les assurés, ou séparément faire
toutes démarches à cette fin.
Les voyages sont réputés au long cours ou au cabotage, selon qu’ils s’effectuent au-delà ou
en deçà des limites définies à l’article 178 du Code de la navigation maritime.
L’absence de nouvelles au cours d’une navigation effectuée dans les eaux territoriales
intérieures ou dans les eaux des fleuves, lacs et rivières frontaliers est réglée comme
évoqué ci-dessus à propos de la navigation au cabotage.
Article 87 : De la prescription
Les actions nées du contrat d’assurance se prescrivent par deux ans. La prescription court
contre les mineurs et les autres incapables.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
105
Cette garantie de responsabilité civile ne couvre pas les dommages aux personnes ni ceux
subis par les marchandises embarquées à bord du navire corps assuré.
L’assureur ne garantit pas les pertes et les dommages lorsque le navire ou l’embarcation
entreprend le voyage dans un état le rendant impropre à la navigation ou insuffisamment
armé ou équipé.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
106
De même, il ne garantit pas les pertes et dommages consécutifs à l’usure normale du navire
ou à sa vétusté.
L’assureur n’est tenu que dans les cas de perte totale ou de délaissement du navire à la
suite d’un risque couvert par la police. Il n’a aucun droit sur les biens délaissés.
Dans l’assurance à temps, la prime stipulée pour toute la durée de la garantie est acquise
en cas de perte totale ou de délaissement à la charge de l’assureur. Si la perte totale ou le
délaissement n’est pas à sa charge, la prime est acquise en fonction du temps couru jusqu’à
la perte totale ou à la notification du délaissement.
Article 95 : Du délaissement
Le délaissement du navire peut être effectué dans les cas suivants :
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
107
1. perte totale ;
2. réparation devant atteindre les trois quarts de la valeur agréée ;
3. impossibilité de réparer ;
4. défaut de nouvelles depuis plus de trois mois ; la perte est réputée s’être produite à la
date des dernières nouvelles.
Il sera toutefois loisible à l’assureur de résilier le contrat dans le mois à dater du jour où il
aura reçu notification de l’aliénation ou de l’affrètement. Cette résiliation ne prendra effet que
quinze jours après sa notification.
108
Dans l’assurance au voyage, la garantie court depuis le début du chargement jusqu’à la fin
du déchargement et au plus tard quinze jours après l’arrivée du navire à destination. En cas
de voyage sur lest, la garantie court depuis le moment où le navire démarre jusqu’à
l’amarrage du navire à son arrivée.
Dans l’assurance à temps, les risques du premier et du dernier jour sont couverts par
l’assurance. Les jours se comptent de zéro à vingt-quatre heures d’après l’heure du pays où
la police a été émise.
109
résilié sans délai à la demande de l’assureur qui a droit, en outre, aux primes correspondant
aux expéditions non déclarées.
Si l’assuré est de mauvaise foi, l’assureur peut exercer le droit de répétition sur les
versements des indemnités qu’il a effectués pour les sinistres relatifs aux expéditions
postérieures à la première omission intentionnelle de l’assuré.
110
L’assureur est subrogé dans les droits que possède le créancier de l’indemnité contre la
personne responsable de l’accident lorsque la garde ou la conduite du véhicule a été
obtenue à l’insu ou contre le gré du propriétaire.
111
L’assurance est souscrite sans limitation de somme en ce qui concerne les dommages
corporels et pour une valeur à fixer par décret du Premier ministre, sur proposition du
ministre ayant le secteur des assurances dans ses attributions, après avis de l’Autorité de
régulation et de contrôle des assurances, par véhicule et par sinistre matériel.
112
1. le conducteur, au moment du sinistre, n’a pas l’âge requis ou ne possède pas le permis
de conduire en état de validité exigé par la réglementation en vigueur pour la conduite du
véhicule, sauf en cas de vol, de violence ou d’utilisation du véhicule à l’insu de l’assuré ;
2. le transport n’est pas effectué dans les conditions suffisantes de sécurité fixées par le
constructeur du véhicule ou par la réglementation édictée par les autorités compétentes
en ce qui concerne les dommages subis par les personnes transportées.
L’exception prévue au premier alinéa ne peut être opposée au conducteur détenteur d’un
permis de conduire déclaré à l’assureur lors de la souscription ou du renouvellement du
contrat, lorsque ce certificat est sans validité pour des raisons tenant au lieu ou à la durée
de résidence de son titulaire ou lorsque les conditions restrictives d’utilisation autres que
celles relatives aux catégories de véhicules, portées sur celui-ci n’ont pas été respectées.
113
Article 117 : Des exceptions inopposables aux tiers victimes d’accidents corporels
Ne sont pas applicables aux tiers victimes d’accidents corporels ou à leurs ayants droit :
1. la limitation de garantie prévue à l’article 116 de la présente loi ;
2. les exclusions de garantie prévues aux articles 113 et 115 de la présente loi ;
3. les déchéances, à l’exception de la suspension régulière de la garantie pour non
paiement de la prime ;
4. la réduction de l’indemnité prévue en application de l’article 15 de la présente loi.
Dans tous les cas susmentionnés, l’assureur procède au paiement de l’indemnité pour le
compte de l’assuré responsable.
Il peut exercer contre ce dernier une action en remboursement pour toutes les sommes qu’il
a ainsi payées ou mises en réserve à sa place.
Toutefois, une telle clause est opposable à l’assuré pour les garanties non obligatoires.
114
Pour les contrats d’assurance concernant les personnes mentionnées à l’article 108 de la
présente loi, le certificat d’assurance doit être délivré par l’entreprise d’assurance en autant
d’exemplaires qu’il est prévu par le contrat.
115
A défaut de présentation de cette carte, les véhicules visés à l’alinéa précédent, doivent
souscrire, aux frontières de la République Démocratique du Congo, une assurance dont les
conditions de souscription sont déterminées par arrêté du ministre ayant le secteur des
assurances dans ses attributions, sur proposition de l’Autorité de régulation et de contrôle
des assurances.
116
La carte internationale d’assurance est délivrée pour une durée déterminée à l’avance et, au
plus pour un an, sans tenir compte du nombre de voyages à effectuer.
Elle n’est valable que pour un seul véhicule automobile et ne peut en aucun cas être
transférée à un autre véhicule.
1. pour le règlement des dommages matériels survenus lors d’accidents dans lesquels
plusieurs véhicules sont impliqués, soit que ces véhicules ne sont assurés qu’en
responsabilité civile, soit que l’un au moins d’entre eux est assuré en dommages,
l’assureur veuille exercer son recours contre le ou les tiers responsables ;
2. en cas d’accident corporel, pour déterminer les droits à recours respectifs des assureurs
qui ont indemnisé les victimes conformément à la présente loi.
Elles ne s’appliquent pas aux dommages matériels causés par les accidents d’automobile
qui restent réglés par le droit commun de la responsabilité civile.
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117
La faute commise par la victime n’a pour effet que de limiter ou d’exclure l’indemnisation des
dommages aux biens qu’elle aurait subis concomitamment avec ses dommages corporels.
Lorsque le conducteur d’un véhicule n’en est pas le propriétaire, la faute de ce conducteur
peut être opposée au propriétaire pour l’indemnisation des dommages causés à son
véhicule.
118
L’offre comprend tous les éléments indemnisables du préjudice, y compris les éléments
relatifs aux dommages aux biens lorsqu’ils n’ont pas fait l’objet d’un règlement préalable.
En ce qui concerne les dommages corporels, l’offre est établie conformément aux articles
160 à 166 de la présente loi.
Elle peut avoir un caractère provisionnel lorsque l’assureur n’a pas, dans les cinq mois de
l’accident, été informé de la consolidation de l’état de la victime. L’offre définitive
d’indemnisation doit alors être faite dans un délai de trois mois suivant la date à laquelle
l’assureur a été informé de cette consolidation.
En cas de pluralité de véhicules impliqués dans un même accident et si ceux-ci ne sont pas
assurés auprès du même assureur, l’offre est faite par l’assureur auquel revient la charge de
l’indemnisation en application des articles 170 à 177 de la présente loi.
Article 137 : De l’information de la victime au sujet des recours des tiers payeurs
L’offre d’indemnité indique, outre les dispositions des articles 134 et 136 de la présente loi,
les créances de chaque tiers payeur et les sommes qui reviennent au bénéficiaire. Elle est
accompagnée de la copie des décomptes produits par les tiers payeurs.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
119
Si la victime, ou ses ayants droit, n’ont pas communiqué à l’assureur la liste des tiers
payeurs, le paiement effectué est libératoire et les tiers payeurs devront adresser leurs
recours à la victime ou à ses ayants droit bénéficiaires de l’indemnité.
L’assureur doit aussi indiquer le nom de son collaborateur chargé de suivre le dossier de
l’accident et rappeler à l’intéressé les conséquences d’un défaut de réponse ou d’une
réponse incomplète.
Cette pénalité peut être réduite ou annulée en raison de circonstances non imputables à
l’assureur notamment lorsqu’il ne dispose pas de l’adresse de la victime malgré les
recherches actives entreprises.
Le paiement qui n’a pas été précédé de l’avis requis ou la transaction qui n’a pas été
autorisée peut être annulé à la demande du ministère public ou de toute personne
intéressée à l’exception de l’assureur.
Toute clause par laquelle le représentant légal se porte fort de la ratification par le mineur ou
le majeur incapable de l’un des actes mentionnés à l’alinéa premier est nulle.
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120
Toute clause de la transaction par laquelle la victime abandonne son droit de dénonciation
est nulle.
Les dispositions des alinéas 1 et 2 doivent être reproduites en caractères très apparents
dans l’offre de transaction sous peine de nullité relative de cette dernière.
La transaction intervenue pourra être contestée devant le juge par celui pour le compte de
qui elle aura été faite, sans que soit remis en cause le montant des sommes allouées à la
victime ou à ses ayants droit.
Pour le règlement des sinistres corporels dans lesquels leurs véhicules sont impliqués, il
observe les délais et procédures fixés par la présente section et calcule les indemnités
allouées aux victimes conformément aux articles 160 à 169 de la présente loi.
121
Le juge fixe l’indemnité due par l’assureur suivant les modalités prévues aux articles 162 à 171
de la présente loi.
Article 146 : Des documents devant être produits par la victime des lésions
corporelles
La victime est tenue, à la demande de l’assureur, de lui fournir les renseignements ci-après :
1. ses nom, post noms et prénoms ;
2. ses date et lieu de naissance ;
3. son activité professionnelle et l’adresse de son ou de ses employeurs ;
4. le montant de ses revenus professionnels avec les justificatifs utiles ;
5. la description des blessures subies et des atteintes à sa personne accompagnée d’une
copie du certificat médical initial et autres pièces justificatives en cas de consolidation ;
6. la liste des tiers payeurs appelés à lui verser des prestations, ainsi que leurs adresses ;
7. le lieu où les correspondances doivent lui être adressées.
En outre, la victime est également tenue, sur demande éventuelle de l’assureur, de produire
les documents suivants :
1. document d’identité ;
2. extrait d’acte de naissance ou un document en tenant lieu ;
3. acte de mariage.
Article 147 : Des documents devant être produits par les ayants droit de la victime
Lorsque l’offre d’indemnité est présentée aux ayants droit de la victime, à son conjoint ou
aux personnes mentionnées à l’article 132 de la présente loi, chacune de ces personnes est
tenue, à la demande de l’assureur, de lui fournir les renseignements ci-après :
1. ses nom, post noms et prénoms ;
2. ses dates et lieu de naissance ;
3. les nom, post noms et prénoms, date et lieu de naissance de la victime ;
4. ses liens avec la victime ;
5. son activité professionnelle et l’adresse de son ou de ses employeurs ;
6. le montant de ses revenus avec les justificatifs utiles ;
7. la description de son préjudice, notamment les frais de toute nature qu’elle a exposés du
fait de l’accident ;
8. la liste des tiers payeurs appelés à lui verser des prestations ainsi que leurs adresses ;
9. le lieu où les correspondances doivent lui être adressées.
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122
En outre, à la demande de l’assureur, les mêmes personnes sont tenues de produire les
documents suivants :
1. acte de décès de la victime ou tout autre document en tenant lieu ;
2. attestation de succession ;
3. certificat de vie des ayants droit ;
4. certificat du genre de mort de la victime ou tout autre document en tenant lieu ;
5. documents d’état civil des ayants droit et leurs pièces d’identité.
123
Il en est de même si l’assureur n’a reçu aucune réponse ou n’a reçu qu’une réponse
incomplète dans les six semaines de la présentation de la correspondance par laquelle,
informé de la consolidation de l’état de la victime, il a demandé à cette dernière, ceux des
renseignements mentionnés à l’article 146 de la présente loi qui lui sont nécessaires pour
présenter l’offre d’indemnité.
Dans le cas où l’assureur n’a pas respecté ce délai, la suspension des délais prévue à
l’article précédent cesse à l’expiration d’un délai d’un mois à compter de la réception de la
réponse incomplète, lorsque celle-ci est parvenue au-delà du délai de six semaines
mentionné audit article ; lorsque la réponse incomplète est parvenue dans le délai de six
semaines mentionné à l’article précédent et que l’assureur n’a pas demandé dans un délai
de quinze jours à compter de sa réception les renseignements nécessaires, il n’y a pas lieu
à suspension des délais prévus à l’article 134 de la présente loi.
124
2° En cas de blessure :
1. les prestations versées par l’Institut National de Sécurité Sociale au titre des frais de
traitement médical et de rééducation et des prestations en espèces pour incapacité
temporaire ou permanente ;
2. les salaires et les accessoires du salaire maintenus par l’employeur ;
3. les prestations de caractère indemnitaire versées par un assureur au titre d’une
garantie ;
4. la maladie ;
5. les prestations servies par un assureur dans le cadre d’un contrat d’avances sur
recours.
125
Le tiers payeur est tenu de préciser à l’assureur pour chaque somme dont il demande le
remboursement la disposition légale ou conventionnelle en vertu de laquelle cette somme
est due à la victime.
Dans tous les cas, le défaut de production des créances des tiers, dans un délai de deux
mois à compter de la demande émanant de l’assureur, entraîne déchéance de leurs droits à
l’encontre de l’assureur et de l’auteur du dommage.
Paragraphe 5 : De la prescription
Article 159 : Du délai de prescription
Les actions en responsabilité civile extra-contractuelle, ouvertes aux victimes d’accident
impliquant un véhicule terrestre à moteur se prescrivent par un délai de quinze ans à
compter de la date de l’accident par dérogation à l’article 647 du Code Civil Congolais, Livre
III.
126
Dans les deux premiers cas, le montant plafond de l’indemnité mensuelle à verser est fixé
par le ministre ayant le secteur des assurances dans ses attributions sur proposition de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
Pour le préjudice physiologique, le taux d’incapacité est fixé par expertise médicale en
tenant compte de la réduction de capacité physique. Ce taux varie de 0 à 100 %, par
référence au barème fonctionnel indicatif des incapacités publié par le ministre ayant les
assurances dans ses attributions sur proposition de l’Autorité de régulation et de contrôle
des assurances.
127
Dans tous les cas, l’indemnité est plafonnée à un montant fixé par le ministre ayant le
secteur des assurances dans ses attributions, sur proposition de l’Autorité de régulation et
de contrôle des assurances.
Dans les deux cas, le taux d’indemnité à allouer est fixé par un barème arrêté par le ministre
ayant le secteur des assurances dans ses attributions, sur proposition de l’Autorité de
régulation et de contrôle des assurances.
Les indemnités prévues dans les deux cas ci-dessus ne peuvent être cumulées.
Paragraphe 7 : Des modalités d’indemnisation des préjudices subis par les ayants
droit de la victime décédée
Article 167 : Des frais funéraires
Les frais funéraires nécessaires sont remboursés sur présentation des pièces justificatives
et dans la limite fixée par voie réglementaire par le ministre ayant le secteur des assurances
dans ses attributions, sur proposition de l’Autorité de régulation et de contrôle des
assurances.
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128
Le calcul du préjudice économique subi par les personnes précitées est effectué, dans les
mêmes conditions, sur la base d’un revenu fictif fixé par le ministre ayant le secteur des
assurances dans ses attributions sur proposition de l’Autorité de régulation et de contrôle
des assurances.
La capitalisation est limitée à vingt et un ans pour les enfants sauf s’ils justifient de la
poursuite d’études supérieures, auquel cas la limite est reportée à vingt -huit ans.
L’indemnité globale revenant aux ayants droit au titre du préjudice économique est fixée par
le ministre ayant le secteur des assurances dans ses attributions, sur proposition de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
Le taux de base des indemnités est fixé par le ministre ayant le secteur des assurances
dans ses attributions sur proposition de l’Autorité de régulation et de contrôle des
assurances.
129
A tout moment, l’assureur peut revendiquer la gestion du dossier s’il estime que la
responsabilité de son assuré est prépondérante.
130
Cette Commission a pour rôle exclusif de fixer le montant de la prime moyennant laquelle
l’entreprise d’assurance sollicitée est tenue de garantir le risque qui lui a été proposé.
L’assureur a l’obligation, sur demande de la Commission, de lui fournir son tarif en vigueur.
131
Le véhicule concerné est immobilisé ou mis en fourrière, aux frais du propriétaire, par les
autorités de police jusqu’au paiement par le propriétaire de la prime d’assurance exigée
auprès d’une compagnie d’assurance de son choix et de l’amende pour défaut d’assurance.
132
Article 184 : Des entreprises soumises à l’obligation et des montants des garanties
Tout transporteur aérien ou tout exploitant d’aéronefs bénéficiant à ce titre d’une licence
d’exploitation, a l’obligation de souscrire un contrat d’assurance garantissant sa
responsabilité civile à l’égard des passagers, des bagages, du fret et des tiers.
Les garanties accordées par le contrat d’assurance doivent être au minimum égales aux
montants d’indemnisation fixés par les Conventions internationales qui régissent le transport
aérien ainsi que par le Code de l’aviation civile.
Dans tous les cas, lorsqu’il y a violation de l’obligation d’assurance imposée par l’article 186
de la présente loi, les services compétents de l’aviation civile, après consultation de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances, ont l’obligation d’interdire le décollage
d’un aéronef tant que le transporteur aérien ou l’exploitant d’aéronefs concerné n’a pas
produit la preuve d’une assurance adéquate.
Ces sanctions peuvent prendre la forme d’un retrait de la licence d’exploitation ou, pour les
aéronefs immatriculés à l’étranger, d’un refus du droit d’atterrir sur le territoire national.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
133
Dans la limite de sa garantie par passager, l’assureur doit rembourser les frais médicaux
entraînés par le traitement des victimes et régler les indemnités dues en cas d’incapacités
temporaires et permanentes et pour les autres chefs de préjudices subis par les blessés. Il
devra indemniser aussi les préjudices économiques et moraux des ayants droit des victimes
décédées.
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134
Le montant et les modalités de la garantie peuvent être modifiés par arrêté interministériel
des ministres ayant les secteurs des assurances et de transport dans leurs attributions sur
proposition de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances et de la direction de la
marine et des voies navigables.
135
La garantie d’assurance s'étend aux dommages qui affectent la solidité des éléments
d'équipement d'un bâtiment, lorsque ceux-ci font indissociablement corps avec les ouvrages
de viabilité, de fondation, d'ossature, de clos et de couvert.
Est considéré comme faisant indissociablement corps avec l'ouvrage, tout élément
d'équipement dont la dépose, le démontage ou le remplacement ne peut s'effectuer sans
détérioration ou enlèvement de matière dudit ouvrage.
Les conditions et modalités d'application de l’alinéa précédent sont précisées par décret du
Premier ministre délibéré en conseil des ministres, sur proposition du ministre ayant le
secteur des assurances dans ses attributions.
Cette garantie bénéficie au maître ou aux propriétaires successifs de l'ouvrage, jusqu'à son
expiration.
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136
Les conditions et modalités d'application des alinéas précédents sont fixées par Arrêté
interministériel des ministres ayant respectivement les secteurs des assurances et des
travaux publics dans leurs attributions.
137
Elles ne s’appliquent pas non plus aux particuliers pour les bâtiments à usage d’habitation
privée, dans les conditions fixées par décret du Premier ministre, sur proposition du ministre
ayant le secteur des assurances dans ses attributions.
Ne sont pas soumis à l’obligation d’assurance édictée par les articles 193 et 198 de la
présente loi :
1. les ouvrages d’infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, héliportuaires,
ferroviaires, les ouvrages maritimes, lacustres, fluviaux, les voiries, les canalisations,
les ouvrages de traitement de résidus urbains, de déchets industriels et d'effluents ainsi
que les éléments d'équipement de l'un ou l'autre de ces ouvrages ;
2. les ouvrages piétonniers, les parcs de stationnement, les réseaux divers, les lignes ou
câbles et leurs supports, les ouvrages de transport, de production, de stockage et de
distribution d’eau et d’énergie, de fluides et liquides, les ouvrages de
télécommunications, les ouvrages sportifs non couverts ainsi que leurs éléments
d'équipement.
138
A défaut pour l’assureur de s’exécuter dans le délai prévu à l’alinéa précédent, il est tenu en
outre de payer des intérêts de retard calculés au double du taux directeur de la Banque
Centrale du Congo.
A défaut d’éléments permettant d’évaluer la prime d’assurance, celle-ci est évaluée par
référence aux primes afférentes, selon le cas, aux ouvrages en construction, aux ouvrages
achevés d’égale valeur, de même nature, construction, couverture, usage, contiguïté, ou, à
défaut, fixées par la Commission de tarification visée à l’article 209 de la présente loi.
139
Leur nature, leur localisation, leurs spécificités et leurs caractéristiques sont limitativement
spécifiées par décret du premier ministre délibéré en conseil des ministres, sur proposition du
ministre ayant le secteur des assurances dans ses attributions et après recommandation de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
La garantie d’assurance peut être étendue au contenu du bâtiment ainsi qu’aux frais
précisés dans les clauses du contrat.
Sauf stipulations conventionnelles expresses, ceux-ci donnent lieu à une réparation suivant
les conditions du droit commun.
Tous les cas de décès, d’incapacité physique ou de simples lésions corporelles du fait de
l’incendie sont portés à la connaissance de l’assureur dans les quinze jours suivant la
survenance du sinistre, dûment certifiés par un médecin d’Etat ou par un médecin agréé.
L’assureur peut procéder, à ses frais, à une contre expertise médicale, endéans huit jours à
partir de la réception de la déclaration du sinistre par lui-même ou son mandataire.
140
En cas d’insuffisance volontaire, l’assuré est déchu de tous droits à l’indemnité. Les primes
payées demeurent acquises à l’assureur à titre de dommages et intérêts.
Dans ce dernier cas, l’assuré doit rebâtir, réparer ou reconstituer les objets en question, aux
frais de l’assureur, dans les limites des garanties de la police, dans un délai maximum de
deux ans à partir de la date du sinistre.
L’assureur a le droit de veiller à ce que la somme dont il est question soit employée à cette
fin.
141
Article 220 : De l’action directe de la personne lésée contre l’assureur des dommages
Les personnes lésées, outre l’assuré, ont une action directe contre l’assureur, et ce, dans
les limites des droits dont pourrait se prévaloir l’assuré, nonobstant leur recours contre celui-
ci, en cas de débouté par l’assureur.
142
Toute personne qui a un intérêt quelconque peut dénoncer tous ceux qui ne se conforment
pas aux dispositions des articles 210 à 214 de la présente loi.
Ce délai court soit de la date du sinistre, soit de la date du fait donnant lieu à l’ouverture de
ladite action, soit de la date de la dernière mise en demeure adressée à l’entreprise
d’assurance par lettre recommandée ou tout autre moyen avec accusé de réception.
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143
S’il y a expertise ou action en justice, ce délai ne court, au plus tôt, qu’à partir de la date de
la clôture de l’expertise ou de la date à laquelle le jugement a acquis l’autorité de la chose
jugée.
L’obligation d’assurance porte, dans les limites du voyage assuré, sur les biens et les
marchandises importés, neufs, préparés, emballés ou conditionnés pour l’expédition,
lorsqu’elles sont transportées ou prises en charge par des professionnels, transporteurs ou
auxiliaires de transporteurs, conformément aux usages reconnus du commerce, et soumis
aux clauses et conditions de polices visées par l’Autorité de régulation et de contrôle des
assurances suivant les dispositions de l’article 239 de la présente loi.
En vertu de l’article 102 de la présente loi, en cas de transport multimodal, dès lors qu’une
partie du voyage est effectuée sur mer, les règles de l’assurance maritime s’appliquent à
l’ensemble du transport, même pour les parties du voyage effectuées par voie terrestre,
fluviale ou aérienne.
144
Toutefois, à défaut d’une couverture tous risques, les biens et marchandises importés ne
peuvent être assurés à des conditions inférieures à celle de la garantie franc d’avaries
particulières sauf.
145
146
Toutefois, lorsqu’il est prévu par le contrat, le recours subrogatoire de l’assureur qui a versé
à la victime une avance sur indemnité du fait de l’accident peut être exercé contre la
personne tenue à réparation dans la limite du préjudice subi par l’assuré et non réparé par le
tiers responsable.
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147
Plusieurs personnes peuvent contracter une assurance réciproque sur la tête de chacune
d’elles par un seul et même acte.
Le consentement de l’assuré est, à peine de nullité, donné par écrit, pour toute cession ou
constitution de gage et pour tout transfert du bénéfice du contrat souscrit sur sa tête par un
tiers.
Les primes payées sont intégralement restituées. En outre, l’assureur et le souscripteur sont
passibles, pour chaque assurance conclue sciemment en violation de cette interdiction,
d’une servitude pénale de 3 mois et d’une amende ne pouvant pas dépasser 1.000.000 de
Francs congolais ou d’une de ces peines seulement.
148
Article 247 : De l’assurance sur la tête d’un mineur de plus de douze ans
Une assurance en cas de décès ne peut être contractée par une autre personne sur la tête
d’un mineur âgé d’au moins douze ans sans l’autorisation de celui qui exerce sur lui
l’autorité parentale, son tuteur ou son curateur.
Lorsque les garanties d’un contrat d’assurance-vie ou de capitalisation sont référencées sur
une ou plusieurs unités de compte, celles-ci doivent être également énoncées au contrat.
Le contrat précise également la date à laquelle les primes versées sont converties en ces
unités de compte ainsi que, le cas échéant, les dates périodiques d’évaluation retenues pour
déterminer en cours d’année les valeurs de ces dernières.
149
Les autres contrats comportant des valeurs de rachat indiquent les frais prélevés en cas de
rachat.
Un nouveau délai de trente jours court à compter de la date de réception du contrat, lorsque
celui-ci apporte des réserves ou des modifications essentielles à l’offre originelle, ou à
compter de l’acceptation écrite, par le souscripteur, de ces réserves ou modifications.
150
Section 2 : Du bénéficiaire
Sont notamment considérées comme remplissant cette condition les personnes suivantes :
1. les enfants nés ou à naître du contractant, de l’assuré ou de toute autre personne
désignée ;
2. les héritiers ou ayants droit de l’assuré ou d’un bénéficiaire prédécédé.
L’assurance faite au profit du conjoint profite à la personne qui a cette qualité au moment de
l’exigibilité.
Les héritiers ainsi désignés ont droit au bénéfice de l’assurance en proportion de leurs parts
héréditaires. Ils conservent ce droit en cas de renonciation à la succession.
151
l’accord de l’assuré lorsque celui-ci n’est pas le contractant. Elle peut être réalisée par voie
d’avenant au contrat ou par voie testamentaire.
Tant que l’acceptation n’a pas lieu, le droit de révoquer cette stipulation n’appartient qu’au
stipulant, et ne peut en conséquence être exercé de son vivant par ses créanciers ni par ses
représentants légaux.
Ce droit de révocation ne peut être exercé, après la mort du stipulant, par ses héritiers,
qu’après l’exigibilité de la somme assurée et au plus tôt trois mois après que le bénéficiaire
de l’assurance a été mis en demeure par acte extrajudiciaire, d’avoir à déclarer qu’il
accepte.
L’attribution à titre gratuit du bénéfice d’une assurance sur la vie à une personne déterminée
est présumée faite sous la condition de l’existence du bénéficiaire à l’époque de l’exigibilité
du capital ou de la rente garantis, à moins que le contraire ne résulte des termes de la
stipulation.
Le capital ou la rente garanti au profit d’un bénéficiaire déterminé n’est soumis ni aux règles
du rapport à succession, ni à celles de la réduction pour atteinte à la réserve des héritiers du
contractant. Ces règles ne s’appliquent pas non plus aux sommes versées par le contractant
à titre de primes, à moins que celles-ci n’aient été manifestement exagérées eu égard à ses
facultés.
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152
Le défaut de paiement d’une prime ne peut avoir pour sanction que la suspension suivie de
la réduction ou de la résiliation pure et simple du contrat et, dans ce dernier cas, la mise à la
disposition de l’assuré de la valeur de rachat que ledit contrat a éventuellement acquise.
Lorsqu’une prime ou une fraction de prime n’est pas payée dans les dix jours de son
échéance, l’assureur adresse au contractant une lettre recommandée ou tout autre
document par lequel il l’informe qu’à l’expiration d’un délai de quarante jours à dater de
l’envoi de cette lettre le défaut de paiement entraîne soit la résiliation du contrat en cas
d’inexistence ou d’insuffisance de la valeur de rachat, soit la réduction du contrat.
L’envoi par lettre recommandée ou par tout autre moyen avec accusé de réception par
l’assureur rend la prime portable dans tous les cas.
153
Dans la limite de la valeur de rachat, l’assureur peut consentir des avances au contractant.
Ces montants ne peuvent tenir compte de participations bénéficiaires qui ne seraient pas
attribuées à titre définitif.
L’assureur est tenu de préciser en termes clairs et détaillés dans cette communication ce
que signifient les opérations de rachat et de réduction et leurs conséquences légales et
contractuelles.
Pour les contrats ne donnant plus lieu à paiement de prime, les informations énumérées ci-
dessus ne sont communiquées, pour une année donnée, qu’au contractant qui en fait la
demande.
Le contrat doit faire référence à l’obligation d’information prévue aux alinéas précédents.
Les assurances de capitaux de survie et de rente de survie, les assurances en cas de vie
sans contre-assurance et les rentes viagères différées sans contre-assurance ne peuvent
comporter de rachat.
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154
Dans tout autre cas, si, par suite d’une erreur sur l’âge de l’assuré, la prime payée est
inférieure à celle qui aurait dû être acquittée, le capital ou la rente garanti est réduit en
proportion de la prime perçue et de celle qui aurait correspondu à l’âge véritable de l’assuré.
Si, au contraire, par suite d’une erreur sur l’âge de l’assuré, une prime trop forte a été payée,
l’assureur est tenu de restituer la portion de prime qu’il a perçue en trop.
Le montant minimal de cette participation est déterminé globalement pour les contrats
individuels et collectifs de toute nature souscrits sur le territoire de la République
Démocratique du Congo, à l’exception des contrats collectifs en cas de décès.
Les contrats à capital variable ou en unités de compte ne sont pas soumis au principe du
présent article.
155
Ce compte comporte les éléments de dépenses et de recettes qui figurent dans les colonnes
assurance vie humaine, grandes branches et collectives du tableau de formation de
résultats par catégorie à l’exclusion des sommes correspondant aux rubriques participations
aux excédents liquidées, primes cédées aux réassureurs , et des sommes correspondant
aux sous-totaux produits financiers nets et sinistres et charges incombant aux
réassureurs.
Le montant minimal annuel de la participation aux bénéfices est égal au montant défini à
l’alinéa précédent diminué du montant des intérêts crédités aux provisions mathématiques
en vertu du minimum garanti par le contrat.
156
Seule est prise en compte la réassurance de risque, entendu celle dans laquelle
l’engagement des cessionnaires porte exclusivement sur tout ou partie de la différence entre
le montant des capitaux en cas de décès ou d’invalidité et celui des provisions
mathématiques des contrats correspondants.
Dans les traités limités à la réassurance de risque, le solde de réassurance cédée est égal à
la différence entre le montant des sinistres à charge des cessionnaires et celui des primes
cédées.
Il est inscrit, selon le cas, au débit ou au crédit du compte de participation aux résultats.
Dans les autres traités, le solde de réassurance cédée est établi en isolant la réassurance
de risque à l’intérieur des engagements des cessionnaires.
157
réception à l’envoyeur, en la même forme, dans les huit jours au plus de la remise ; elle lui
notifie en même temps qu’il doit, à titre conservatoire, et tous droits des parties réservés,
acquitter à leur échéance les primes prévues, dans le cas où le tiers porteur ne les
acquitterait pas, afin de conserver au contrat frappé d’opposition son plein et entier effet.
Il est délivré récépissé du contrat saisi au tiers porteur s’il justifie de son identité et de son
domicile. A défaut de cette justification, le contrat est restitué sans formalité à l’opposant.
Section 7 : De la tarification
Le barème fixant la valeur de rachat des rentes visées ci-dessus est celui des provisions
mathématiques.
Ces tarifs doivent comporter des chargements permettant la récupération par l’entreprise
d’un montant de frais justifiables et raisonnables.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
158
En ce cas, et pour chaque tarif, le visa est subordonné aux conditions suivantes :
1. l’actif représentatif des engagements correspondant à ces contrats doit être isolé dans la
comptabilité de l’entreprise ;
2. cet actif doit pouvoir procurer un taux de rendement supérieur d’au moins un tiers au taux
de rendement du tarif.
Pour les contrats mentionnés au premier alinéa du présent article, lorsque le taux de
rendement des placements nouveaux effectués au cours de l’exercice et affectés en
représentation des engagements correspondant à un tarif déterminé est inférieur au taux de
ce tarif majoré de 33 %, les contrats cessent d’être présentés au public.
159
Le départ d’un salarié d’une entreprise ayant souscrit une assurance de groupe, pour cause
de retraite ou pour toute autre cause, ne rompt pas le lien avec le groupe dont l’assureur est
tenu de conserver à l’ancien salarié le bénéfice des garanties maladies incluses dans le
contrat, sous réserve que l’ancien salarié continue de régler les primes qui lui affèrent en ce
qui concerne ce risque.
Lorsqu’un adhérent cesse de payer sa prime, l’exclusion ne peut intervenir qu’au terme d’un
délai de quarante jours à compter de l’envoi, par le souscripteur, d’une lettre recommandée
au porteur ou par tout autre moyen avec accusé de réception de mise en demeure. Cette
lettre ne peut être envoyée que dix jours au plus tôt après la date à laquelle les sommes
dues auraient dû être payées.
Cette exclusion ne peut faire obstacle, le cas échéant, au versement des prestations
acquises en contrepartie des primes versées antérieurement par l’assuré.
Toutefois, la faculté de renonciation n’est pas offerte à l’adhérent lorsque le lien qui l’unit au
souscripteur rend obligatoire l’adhésion au contrat.
160
161
LIVRE II :
DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
ET DE REASSURANCES
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
162
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
163
Les véhicules de titrisation ainsi que les opérations relevant de la réassurance financière
limitée ne sont pas concernés par les dispositions du présent Livre II. Leurs règles de
constitution et de fonctionnement sont fixées par un arrêté du ministre ayant le secteur des
assurances dans ses attributions.
Une entreprise étrangère ne peut pratiquer sur le territoire national l’une des opérations
mentionnées à l’article 402 de la présente loi ou des activités de réassurance que si elle
satisfait aux dispositions de l’alinéa précédent.
Toutefois, le ministre ayant le secteur des assurances dans ses attributions ne peut
autoriser une entreprise étrangère de pratiquer les activités d’assurances ou de
réassurances que, lorsqu’il est constaté, après avis de l’Autorité de régulation et de contrôle
des assurances, qu’une couverture d’assurance ou de réassurance adéquate d’un risque ou
de catégorie de risques ne peut être trouvée sur le marché national.
Article 286 : De l’assurance directe à l’étranger et auprès des entreprises non agréées
Il est interdit de souscrire une assurance directe à l’étranger pour un risque concernant une
personne, un bien ou une responsabilité, situé sur le territoire national ou auprès d’une
entreprise non agréée pour réaliser des opérations d’assurances en République
Démocratique du Congo conformément aux dispositions de l’article 400 de la présente loi.
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164
Toute cession en réassurance à l’étranger portant sur plus de 75 % d’un risque concernant
une personne, un bien ou une responsabilité située en République Démocratique du Congo
à l’exception des branches mentionnées aux points 4, 5, 6, 11 et 12 de l’article 402 de la
présente loi, est soumise à l’autorisation du ministre ayant le secteur des assurances dans
ses attributions après avis de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
Article 287 : Des mentions obligatoires sur les documents destinés au public
Les titres de toute nature, les prospectus, les affiches, les circulaires, les plaques, les
imprimés et tous les autres documents destinés à être distribués au public ou publiés par
une entreprise visée à l’article précédent mentionnent, à la suite du nom et de la raison
sociale, le numéro d’agrément.
Les entreprises d’assurance sont tenues, avant d’appliquer leurs tarifs, d’obtenir le visa de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances qui statue dans le mois à dater du
dépôt de trois spécimens de tarifs.
Les demandes de visa des tarifs applicables aux contrats d’assurance sur la vie comportant
les clauses spéciales relatives aux risques de décès accidentel et d’invalidité sont
accompagnées des justifications techniques relatives auxdites clauses.
Dans un délai d’un mois à compter de la communication d’un tarif ou de tout autre document
d’assurance, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances peut en prescrire la
modification. A l’expiration de ce délai, le document peut être diffusé auprès du public.
Lorsqu’il apparaît qu’un document mis en circulation est contraire aux dispositions légales et
réglementaires, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances peut en décider le
retrait ou en exiger la modification.
Les visas accordés par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances n’impliquent
qu’une absence d’opposition de sa part aux dates auxquelles ils sont donnés ; ils peuvent
être révoqués par ladite Autorité.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
165
Ne peuvent, à titre quelconque, fonder, diriger, administrer, gérer et liquider les entreprises
soumises au contrôle de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances et, d’une
façon générale, les entreprises d’assurance et de réassurance de toute nature et de
capitalisation, que les personnes n’ayant fait l’objet d’aucune condamnation pour toute
tentative ou toute infraction de droit commun, vol, abus de confiance, escroquerie,
détournement, extorsion, émission de chèques sans provision, recel des biens obtenus à
l’aide de ces infractions ou toute condamnation à une peine de servitude pénale d’un an au
moins.
Les faillis non réhabilités ainsi que les administrateurs, directeurs généraux des sociétés
d’assurance et assimilés ayant fait l’objet d’un retrait d’agrément sont frappés des
interdictions prévues à l’alinéa précédent. Celles-ci peuvent également être prononcées par
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166
L’Autorité de régulation de contrôle dispose d’un délai d’un mois pour se prononcer.
L’absence de réaction à l’expiration de ce délai vaut acceptation.
Elles peuvent faire souscrire des contrats d’assurances pour le compte d’autres entreprises
agréées avec lesquelles elles ont conclu un accord à cet effet.
Tout accord conclu entre les membres de l’association professionnelle visée à l’alinéa
précédent ou dans le cadre de cette association, en matière de tarifs, conditions générales
de contrats d'assurances, de concurrence, de gestion financière ou d’application des
conventions conclues avec les organismes ou pays étrangers qui l’engagent, doit être porté
à la connaissance de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
Il ne peut être mis en œuvre que si, dans un délai de deux mois à compter de la date de sa
notification, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances n’y a pas fait opposition.
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167
Tout accord conclu dans le cadre de l’association professionnelle oblige ses adhérents.
Chaque actionnaire est tenu de libérer avant la constitution définitive, la moitié au moins du
montant des actions en numéraire souscrites par lui.
La libération du reliquat intervient dans un délai qui n’excède pas six mois à compter de
l’immatriculation au registre du commerce et de crédit mobilier, selon les modalités définies
par les statuts ou par une décision du Conseil d’administration.
168
169
La cession peut être réalisée dès réception d’une autorisation de l’Autorité de régulation et
de contrôle des assurances ou, en cas de silence, à l’expiration du délai prévu à l’alinéa
précédent.
170
Toutefois, les mutuelles d’assurance pratiquant les opérations d’assurances sur la vie ou de
capitalisation ne peuvent recevoir de cotisations variables.
- 3.000.000.000 de Francs congolais, non compris les apports en nature, pour les
entreprises qui contractent des engagements dont l’exécution dépend de la durée de la
vie humaine ou qui font appel à l’épargne en vue de la capitalisation et contractent, en
échange de versements uniques ou périodiques, directs ou indirects, des engagements
déterminés ;
- 3.000.000.000 de Francs congolais, non compris les apports en nature, pour les
entreprises d’assurance de toute nature y compris les entreprises exerçant une activité
d’assistance et autres que celles visées au point 1° ci-dessus.
171
172
Les sociétaires peuvent être tenus de souscrire aux emprunts dans les conditions prévues à
l’article 337 de la présente loi.
Les prélèvements des droits d’adhésion cités ci-dessus doivent être autorisés par
l’Assemblée générale délibérant comme prévu à l’article 327 de la présente loi et faire l’objet
d’une résolution spéciale dont la teneur doit être préalablement soumise à l’approbation de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances. Il est obligatoirement joint au texte de
la résolution, le montant à payer par adhérent et le montant total attendu de cette opération.
173
5. un certificat du notaire constatant que les fonds ont été versés préalablement à la
déclaration notariée.
Section 2 : De l’administration
Article 314 : De l’administration
L’administration de la mutuelle d’assurances est confiée à un conseil d’administration
nommé par l’assemblée générale et composé de cinq membres au moins non compris, le
cas échéant, les administrateurs élus par les salariés conformément aux dispositions de
l’article 315 de la présente loi et dont le nombre doit figurer dans les statuts.
Les administrateurs sont choisis parmi les sociétaires à jour de cotisations, à l’exception de
ceux qui sont élus par les salariés. Ils doivent être remplacés lorsqu’ils ne remplissent plus
cette condition.
Ils ne peuvent être nommés pour plus de six ans. Ils sont rééligibles, sauf stipulation
contraire des statuts.
Les statuts doivent prévoir, pour l’exercice des fonctions d’administrateur, une limite d’âge
s’appliquant, soit à l’ensemble des administrateurs, soit à un pourcentage déterminé d’entre
e u x.
A défaut des dispositions expresses dans les statuts, le nombre des administrateurs ayant
dépassé l’âge de soixante dix ans ne peut être supérieur au tiers des administrateurs en
fonction.
Toute nomination intervenue en violation des dispositions prévues à l’alinéa précédent est
nulle.
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174
Lorsque le nombre d’administrateurs élus par les salariés est égal ou supérieur à deux, les
cadres et assimilés ont un siège au moins.
Les statuts ne peuvent subordonner à quelques conditions que ce soit l’élection au conseil
d’administration des sociétaires à jour de cotisations.
Toute nomination intervenue en violation du présent article est nulle. Cette nullité n’entraîne
pas celle des délibérations auxquelles a pris part l’administrateur irrégulièrement nommé.
175
L'Assemblée générale est informée chaque année du montant des indemnités effectivement
allouées et des frais remboursés aux administrateurs et aux mandataires mutualistes. Ces
indemnités et frais sont portés en charges d'exploitation.
Les avantages accessoires qui seraient accordés au directeur ou à l’un quelconque des
employés, autres que ceux qui sont chargés du placement et de la souscription des contrats
et ceux qui dirigent cette activité ou en assurent l’encadrement, ne peuvent représenter plus
de 20 % du total des sommes affectées par la mutuelle d’assurance à de tels avantages, ni
plus de 25 % du montant du traitement de l’intéressé.
Les mutuelles d’assurance ne peuvent, en aucun cas, attribuer à forfait leur gestion à
quelque personne ou à quelque organisme que ce soit.
176
Ils indiquent également les conditions dans lesquelles est faite la convocation aux
Assemblées générales.
Cette feuille, dûment émargée par les sociétaires ou leurs mandataires et certifiée exacte
par le bureau de l’assemblée, est déposée au siège social et communiquée à tout requérant.
177
Elle délibère valablement si les sociétaires présents, représentés ou ayant fait usage de la
faculté de vote par correspondance, forment la majorité absolue.
A défaut, elle ne peut prendre qu’une délibération provisoire et dans ce cas, une nouvelle
Assemblée générale est convoquée. Deux avis, publiés à huit jours d’intervalle, au moins un
mois à l’avance, par lettre recommandée au porteur ou par tout autre moyen avec accusé de
réception, font connaître aux sociétaires les résolutions provisoires adoptées par la première
assemblée. Ces résolutions deviennent définitives si elles sont approuvées par la nouvelle
assemblée qui délibère valablement si le nombre des sociétaires présents, représentés ou
ayant fait usage de la faculté de vote par correspondance, atteint au moins le cinquième du
nombre total de sociétaires.
Les modifications statutaires tendant à remplacer la cotisation fixe par une cotisation
variable sont applicables aux contrats en cours, nonobstant toute clause contraire, un mois
au moins après la notification faite aux assurés dans les formes prévues par la présente loi.
Toutefois, dans le mois qui suit cette notification, l’assuré a le droit de résilier les contrats
qu’il a souscrits auprès de la mutuelle d’assurance. Dans ce cas, l’assureur est tenu de
rembourser la portion de cotisation correspondant à la période non courue.
178
Les modifications des statuts non notifiées à un sociétaire dans les formes prévues à l’alinéa
précédent, ne lui sont pas opposables.
Le Président du tribunal de commerce statue sur les requêtes en justice des sociétaires
relatives au contrôle des Commissaires aux comptes.
179
Le Président du tribunal de commerce du lieu de siège social, statuant sur requête est
compétent pour connaître de tout litige tenant à la fixation du montant des honoraires.
Le montant maximal de cotisation prévu dans ce dernier cas ne peut être inférieur à une fois
et demie le montant de la cotisation normale nécessaire pour faire face aux charges
probables résultant des sinistres et aux frais de gestion.
Le montant de la cotisation normale doit être indiqué sur les polices délivrées à leurs
sociétaires par les mutuelles d’assurance à cotisations variables.
Les fractions du montant maximal de cotisation que les assurés des mutuelles à cotisations
variables peuvent, le cas échéant, avoir à verser en sus de la cotisation normale, sont fixées
par le conseil d’administration.
Ces dispositions ne s’appliquent pas aux mutuelles d’assurance sur la vie et capitalisation.
180
3. les fonds qui peuvent être nécessaires en vue du développement de leurs opérations et
du financement de la production nouvelle ;
4. le fonds social complémentaire.
Les emprunts destinés à former les fonds mentionnés aux points 2 et 3 de l’alinéa précédent
sont autorisés préalablement par l’assemblée générale délibérant dans les conditions
prévues par la présente loi.
La résolution détermine les sociétaires tenus de souscrire à l’emprunt, sans que cette
obligation puisse porter sur les sociétaires dont les contrats étaient en cours au moment où
les statuts ont été modifiés. La participation des sociétaires déjà adhérents de la société au
moment où celle-ci décide d’émettre un emprunt ne peut être supérieure à 10 % de leur
cotisation annuelle.
181
Au plus tard un an avant la date prévue pour le remboursement de tout ou partie de fonds
visés au point 1 ci-dessus, la mutuelle d’assurance débitrice soumet à l’Autorité de
régulation et de contrôle des assurances un plan indiquant comment la marge de solvabilité
sera maintenue, après le remboursement, au niveau requis par la réglementation. Ce plan
n’est pas exigé si la part des fonds incluse dans la marge de solvabilité est progressivement
et régulièrement ramenée à zéro par la mutuelle d’assurance au cours des cinq dernières
années au moins avant l’échéance de remboursement.
Les fonds provenant des emprunts et titres subordonnés à durée déterminée entrant dans la
composition de la marge de solvabilité peuvent être remboursés par anticipation à l’initiative
de la mutuelle d’assurance débitrice si l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances
a préalablement autorisé un tel remboursement, après s’être assurée que la marge de
solvabilité ne risque pas d’être ramenée en dessous du niveau nécessaire pour garantir
durablement le respect de la marge requise par la réglementation.
Dans les mêmes conditions, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances peut
autoriser le remboursement des fonds provenant des emprunts et titres subordonnés à
durée indéterminée entrant dans la composition de la marge de solvabilité sans application
du préavis prévu au point 4 de l’aliéna 1.
Les contrats d’émission concernant des emprunts et titres à durée indéterminée qui
prévoient formellement que tout remboursement est subordonné à autorisation préalable de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances n’ont pas à prévoir le délai de préavis
minimum visé au point 4 de l’alinéa 1.
182
Ces documents sont déposés, dans le même délai, au ministère en charge des assurances.
L’extrait des actes et pièces déposées sont préalablement authentifiés par le notaire.
Toute personne peut également exiger qu’il lui soit délivré, au siège de la mutuelle
d’assurance, une copie certifiée des statuts, moyennant paiement des frais y afférents.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
183
Les statuts des mutuelles de réassurance fixent, sans condition de montant minimal, le
montant de leur fonds d’établissement. L’Assemblée générale est composée de toutes les
sociétés adhérentes.
Section 5 : De la nullité
Article 348 : De la nullité de constitution
Est réputée non existante toute mutuelle d’assurance constituée en violation des articles 307
à 328 de la présente loi.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
184
Nonobstant la régularisation, les frais des actions en nullité intentées antérieurement sont à
la charge des défendeurs.
Le tribunal saisi d’une action en nullité peut, même d’office, fixer un délai pour couvrir les
nullités.
L’action en responsabilité, pour les frais dont la nullité résultait, cesse également d’être
recevable lorsque la cause de la nullité a cessé d’exister, soit avant l’introduction de la
demande, soit au jour où le tribunal statue sur le fond au premier degré, soit dans un délai
imparti pour couvrir la nullité, et, en outre, que trois ans se sont écoulés depuis le jour où la
nullité était encourue.
Les actions en nullité ci-dessus mentionnées sont prescrites par cinq ans.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
185
Pour les entreprises étrangères, l’actif mobilier représentant les provisions techniques et les
cautionnements est affecté par un privilège spécial au règlement de leurs opérations
d’assurances directes pour les contrats souscrits ou exécutés sur le territoire de la
République Démocratique du Congo.
Cette hypothèque est prise lorsque l’entreprise fait l’objet d’un retrait de l’agrément par
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances ou, dans le cas d’une entreprise
étrangère, par le ministre ayant le secteur des assurances dans ses attributions.
Pour les autres assurances, la créance garantie est arrêtée, en ce qui concerne les
assurances directes, au montant des indemnités dues à la suite du sinistre et au montant
des portions de cotisations payées d’avance ou provisions de cotisations correspondant à la
période pour laquelle le risque n’a pas couru, les créances d’indemnités étant payées par
préférence.
Pour les indemnités dues sous forme de rentes, elle est arrêtée au montant de la provision
mathématique.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
186
Les provisions techniques mentionnées au point 1 sont calculées, sans déduction des
réassurances cédées à des entreprises agréées ou non, dans les conditions déterminées
par les articles 357 à 368 de la présente loi.
187
Lorsque les garanties d’un contrat ne sont pas exprimées dans une monnaie déterminée, les
engagements d’une entreprise d’assurance sont libellés dans la monnaie du pays où le
risque est situé.
Toutefois, cette entreprise peut choisir de libeller ses engagements dans la monnaie dans
laquelle la cotisation est exprimée si, dès la souscription du contrat, il paraît vraisemblable
qu’un sinistre sera payé, non dans la monnaie du pays de situation du risque, mais dans la
monnaie dans laquelle la cotisation a été libellée.
Si un sinistre a été déclaré à l’assureur et si les prestations sont payables dans une monnaie
déterminée autre que celle résultant de l’application des dispositions précédentes, les
engagements de l’entreprise d’assurance sont libellés dans la monnaie dans laquelle
l’indemnité à verser par cette entreprise a été fixée par une décision de justice ou bien par
accord entre l’entreprise d’assurance et l’assuré.
Lorsqu’un sinistre est évalué dans une monnaie connue d’avance de l’entreprise
d’assurance mais différente de celle qui résulte de l’application des dispositions
précédentes, les entreprises d’assurance peuvent libeller leurs engagements dans cette
monnaie.
188
Lorsque ces chargements ne sont pas connus, ceux-ci sont évalués au niveau retenu pour
le calcul des valeurs de rachat tel qu’il a pu être décrit dans la note technique déposée pour
le visa du tarif. Dans l’éventualité où, pour un contrat, ce niveau n’est pas déterminé, la
valeur provisionnée sera au maximum égale à 110 % de la valeur de rachat.
Lorsque la durée de paiement des primes est inférieure à la durée du contrat, les provisions
mathématiques comprennent, en plus, une provision de gestion permettant de couvrir les frais
de gestion pendant la période au cours de laquelle les primes ne sont plus payées. Ces frais
sont estimés à un montant justifiable et raisonnable, sans être inférieurs, chaque année à :
1. pour les assurances en cas de décès : 0,30 ‰ du capital assuré pour les assurances
temporaires et 0,75 ‰ du capital assuré pour les autres assurances ;
2. pour les assurances en cas de vie : 0,75 ‰ du capital assuré. Pour les rentes
immédiates, 3% du montant de chaque arrérage. Les rentes différées sont considérées
comme la combinaison d’un capital différé et d’une rente immédiate.
Pour les assurances comportant simultanément une garantie en cas de décès et une
garantie en cas de vie, le taux prévu au point 2 s’applique à la garantie en cas de vie et le
taux prévu au point 1 pour les assurances temporaires en cas de décès s’applique à
l’excédent de la garantie en cas de décès sur la garantie en cas de vie.
L’Autorité de régulation et de contrôle des assurances peut, sur justification, autoriser une
entreprise à calculer les provisions mathématiques de tous ses contrats en cours, à
l’exception de ceux qui sont mentionnés à l’article 278 de la présente loi, en leur appliquant
lors de tous les inventaires annuels ultérieurs les bases techniques définies aux alinéas
précédents. S’il y a lieu, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances peut
autoriser l’entreprise à répartir sur une période de cinq ans au plus les effets de la
modification des bases de calcul des provisions mathématiques.
189
190
7. toutes autres provisions techniques qui peuvent être fixées par l’Autorité de régulation
et de contrôle des assurances.
Les primes ou cotisations à terme échu sont exclues du calcul. Les primes ou cotisations
payables d’avance s’entendent y compris les accessoires et coûts des polices.
En plus du montant minimal déterminé ci-dessus, il est constitué une provision pour
risques en cours spéciale, afférente aux contrats dont les primes ou cotisations sont
payables d’avance pour plus d’une année ou pour une durée différente de celle indiquée aux
points 1, 2, 3 et 4 du premier alinéa. Pour l’année en cours, le taux de calcul est celui prévu
ci-dessus ; pour les années suivantes, il est égal à 100% de primes ou cotisations à
échéance.
191
Dans le cas où la proportion des sinistres ou des frais généraux par rapport aux primes ou
cotisations est supérieure à la proportion normale, l’Autorité de régulation et de contrôle des
assurances peut également prescrire à une entreprise d’appliquer un pourcentage plus
élevé que celui fixé à l’alinéa 1.
La provision pour risques en cours est calculée séparément dans chacune des branches
mentionnées à l’article 402 de la présente loi.
L’évaluation des sinistres connus est effectuée dossier par dossier, le coût d’un dossier
comprenant toutes les charges externes individualisables ; elle est augmentée d’une
estimation du coût des sinistres survenus mais non déclarés.
La provision pour sinistres à payer est calculée pour son montant brut, sans tenir compte
des recours à exercer ; les recours à recevoir font l’objet dune évaluation distincte.
Par dérogation aux dispositions de l’alinéa 2, l’entreprise peut, avec l’accord de l’Autorité de
régulation et de contrôle des assurances, utiliser des méthodes statistiques pour l’estimation
des sinistres survenus au cours des deux derniers exercices.
192
193
après avis conforme de la Banque Centrale du Congo, autres que celles visées aux
literas c et d ci-dessous ;
c. les actions des entreprises d’assurance ou de réassurance ayant leur siège social sur
ou en dehors du territoire national, mais dont l’Etat congolais est actionnaire ;
d. les actions, obligations, parts et droits émis par des sociétés commerciales ayant leur
siège social sur le territoire de la République Démocratique du Congo, autres que les
valeurs visées aux literas a, b, c ci-dessus ;
e. les actions des sociétés d’investissement dont l’objet est limité à la gestion d’un
portefeuille de valeurs mentionnées aux points 1, 2 literas a et b ;
3. sont admis dans la même limite de 40 % du montant total des engagements réglementés
: les droits réels immobiliers afférents à des immeubles situés sur le territoire de la
République Démocratique du Congo ;
4. sont admis dans la limite de 20 % du montant total des engagements réglementés : les
prêts obtenus ou garantis par l’Etat ;
5. sont admis dans la limite globale de 20 % du montant total des engagements
réglementés :
a. les prêts hypothécaires de premier rang aux personnes physiques ou morales ayant
leur domicile ou leur siège social sur le territoire de la République Démocratique du
Congo dans les conditions fixées par l’article 377 de la présente loi ;
b. les prêts obtenus ou garantis par les établissements de crédit ayant leur siège social
sur le territoire national, des institutions financières spécialisées dans le
développement ou des banques multilatérales de développement compétentes pour
la République Démocratique du Congo ;
6. sont admis pour un montant minimal de 10 % et dans une limite des engagements
réglementés :
a. les comptes ouverts dans un établissement bancaire situé en République
Démocratique du Congo ;
b. les espèces en caisse.
La tenue des comptes est assurée par les établissements de crédit, les comptables du
trésor ou les centres de chèques postaux. Ils sont libellés au nom de l’entreprise
d’assurance ou de sa succursale en République Démocratique du Congo où les contrats ont
été souscrits et ne peuvent être débités qu’avec l’accord d’un dirigeant, du mandataire
général ou d’une personne désignée par eux à cet effet.
Les intérêts échus ou courus des placements énumérés ci-dessus sont assimilés auxdits
placements.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
194
Lorsque le paiement d’un ou de plusieurs sinistres, dont le coût excède 5 % des primes
émises a pour effet de ramener la part des actifs visés au point 6 du seuil minimal de 10%,
la situation doit être régularisée endéans trois mois.
195
Les actes de propriété des actifs immobiliers, les actes et les titres consacrant les prêts ou
créances doivent être conservés sur le territoire de la République Démocratique du Congo.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
196
Les valeurs reçues en nantissement sont évaluées conformément aux dispositions des
articles 380 et 381 de la présente loi.
Les lettres de crédits mentionnées à l’alinéa 1 ne peuvent être délivrées que par un
établissement de crédit domicilié en République Démocratique du Congo et n’appartenant
pas au même groupe que la cédante et/ou le réassureur.
1. il est d’abord procédé à une évaluation sur la base du prix d’achat ou de revient :
a. les valeurs mobilières sont retenues pour leur prix d’achat ;
b. les immeubles sont retenus pour leur prix d’achat ou de revient sauf lorsqu’ils ont fait
l’objet d’une réévaluation acceptée par l’Autorité de régulation et de contrôle des
assurances auquel cas la valeur réévaluée est retenue. Les valeurs sont diminuées
des amortissements pratiqués au taux annuel réglementaire. Le prix de revient des
immeubles est celui qui ressort des travaux de construction et d’amélioration à
l’exclusion des travaux d’entretien proprement dits ;
c. les prêts, les nues-propriétés et les usufruits sont évalués suivant les règles
déterminées par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances. Dans tous les
cas, sont déduits, s’il y a lieu, les remboursements effectués et les provisions pour
dépréciation ;
197
c. les immeubles sont retenus pour une valeur de réalisation dans les conditions fixées
dans chaque cas par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
Quand la valeur d’affectation des titres est supérieure à leur prix net de remboursement, la
perte de revenu correspondant à la différence est déduite du montant des coupons.
Le supplément ou la perte des revenus sont calculés en faisant usage d’un taux d’escompte
égal au taux moyen des provisions.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
198
Le revenu des placements autres que ceux en valeurs mobilières amortissables est
représenté par les coupons ou loyers du dernier exercice connu, nets d’impôts et de
charges.
Lorsque les provisions mathématiques sont calculées en évaluant les engagements effectifs
des parties à un taux d’intérêt inférieur à celui du tarif, le taux de calcul des provisions peut
être substitué au taux du tarif.
Le montant des intérêts servis aux provisions pour participation aux excédents s’obtient en
multipliant le montant de ces provisions par le taux d’intérêt prévu aux contrats
correspondants.
Le taux moyen des provisions s’obtient en divisant le montant des intérêts à servir aux
provisions par le montant total des provisions.
Cette majoration est portée au passif du bilan sous la rubrique des provisions
mathématiques.
Son montant doit être au moins égal à dix fois l’insuffisance actuelle des revenus et diminué,
le cas échéant de la plus-value accusée par les placements à la date retenue pour le calcul
des revenus, estimés, pour les placements, selon les règles de l’article 384 de la présente
loi.
199
être créditées. Les calculs sont faits en se plaçant pour les entreprises au 31 décembre. Ils
peuvent être révisés chaque année.
200
8. les droits d’adhésion prélevés sur les nouveaux adhérents des mutuelles d’assurance
conformément à l’article 310 de la présente loi.
1. calcul par rapport aux primes ou cotisations à 20 % du total des primes ou cotisations
directes ou acceptées en réassurance émises au cours de l’exercice et nettes
d’annulations est appliqué le rapport existant, pour le dernier exercice, entre le montant
des sinistres demeurant à la charge de l’entreprise après cession et rétrocession en
réassurance et le montant des sinistres bruts de réassurance, sans que ce rapport
puisse être inférieur à 50 % ;
2. calcul par rapport à la charge moyenne annuelle des sinistres au total des sinistres payés
pour les affaires directes au cours des trois derniers exercices, sans déduction des
sinistres à la charge des cessionnaires et rétrocessionnaires, sont ajoutés, d’une part, les
sinistres payés au titre des acceptations en réassurance ou en rétrocession au cours des
mêmes exercices, d’autre part, les provisions pour sinistres à payer constituées à la fin
du dernier exercice, tant pour les affaires directes que pour les acceptations en
réassurance. De cette somme sont déduits, d’une part, les recours encaissés au cours
des trois derniers exercices, d’autre part, les provisions pour sinistres à payer constituées
au commencement du deuxième exercice précédant le dernier exercice, tant pour les
affaires directes que pour les acceptations en réassurance. Il est appliqué un
pourcentage de 25 % au tiers du montant ainsi obtenu.
201
Les entreprises pratiquant simultanément la réassurance vie et non-vie doivent avoir une
marge de solvabilité disponible égale à la somme totale des exigences de marge de
solvabilité respectivement applicables aux activités de réassurance vie et non-vie ; dans le
cas contraire, les entreprises sont considérées en difficulté ou en situation irrégulière.
Toutefois, le niveau total de marge de solvabilité exigé ne peut être supérieur au double de
l’exigence minimale de cette charge.
Elle désigne un contrôleur qui doit être tenu informé en permanence par l’entreprise de
l’élaboration du plan de redressement. L’entreprise rend compte de la mise en œuvre des
décisions et mesures contenues dans le plan à ce contrôleur, qui veille à son exécution.
202
203
LIVRE III :
DU CADRE INSTITUTIONNEL ET DU
CONTROLE DE L’ETAT
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204
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205
206
207
L’agrément est accordé sur demande de l’entreprise, pour les opérations d’une ou de
plusieurs branches d’assurances. L’entreprise ne peut pratiquer que les opérations pour
lesquelles elle est agréée.
Toutefois, cette nullité n’est pas opposable, aux assurés, aux souscripteurs et aux
bénéficiaires lorsqu’ils sont de bonne foi.
208
209
c. vente à tempérament ;
d. crédit hypothécaire ;
e. crédit agricole.
15. caution :
a. caution directe,
b. caution indirecte.
16. pertes pécuniaires diverses :
a. risques d’emploi ;
b. insuffisance de recettes en général ;
c. mauvais temps ;
d. pertes de bénéfices ;
e. persistance de frais généraux ;
f. dépenses commerciales imprévues ;
g. perte de la valeur vénale ;
h. perte de loyers ou de revenus ;
i. pertes commerciales indirectes autres que celles mentionnées précédemment ;
j. pertes pécuniaires non commerciales ;
k. autres pertes pécuniaires.
17. protection juridique.
18. assistance :
Assistance aux personnes en difficulté, notamment au cours de déplacements.
19. tout autre risque.
20. vie-décès :
toute opération comportant des engagements dont l’exécution dépend de la durée de
la vie humaine.
21. assurances liées à des fonds d’investissement :
toute opération comportant des engagements dont l’exécution dépend de la durée de
la vie humaine et liées à un fonds d’investissement.
Les branches mentionnées aux points 20 et 21 comportant la pratique d’assurances
complémentaires au risque principal, notamment celles ayant pour objet des garanties
en cas de décès accidentel ou d’invalidité.
22. capitalisation :
Toute opération d’appel à l’épargne en vue de la capitalisation et comportant, en
échange des versements uniques ou périodiques, directs ou indirects, des
engagements déterminés quant à leur durée et à leur montant.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
210
Toutefois, les risques compris dans les branches mentionnées à l’article précédent points
14 et 15 ne peuvent être considérés comme accessoires à d’autres branches.
Pour émettre son avis, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances prend en
compte :
1. les moyens techniques et financiers dont la mise en œuvre est proposée et leur
adéquation au programme d’activité de l’entreprise ;
2. l’honorabilité et la qualification des personnes chargées de la conduire ;
3. la répartition du capital pour les sociétés mentionnées à l’article 295 de la présente loi, ou
les modalités de constitution du fonds d’établissement ;
4. l’organisation générale du marché.
Tout avis défavorable est motivé et notifié par l’Autorité de régulation et de contrôle des
assurances.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
211
L’avis défavorable marquant le refus total ou partiel de l’agrément ne peut être émis que si
l’entreprise a été préalablement mise en demeure par lettre ou tout moyen avec accusé de
réception de présenter ses observations par écrit dans un délai de quinze jours.
L’entreprise peut se pourvoir devant le ministre ayant le secteur des assurances dans ses
attributions dans les deux mois de la notification du refus d’agrément, total ou partiel ou en
l’absence de la notification, à l’expiration d’un délai de trois mois à compter du dépôt d’un
dossier régulièrement constitué de demande d’agrément.
Article 406 : Des conditions d’agrément pour les entreprises de droit congolais
Toute demande d’agrément présentée par une entreprise de droit congolais est produite en
cinq exemplaires et comporte :
1. la liste établie conformément à l’article 402 de la présente loi, des branches que
l’entreprise se propose de pratiquer ;
2. le cas échéant, l’indication des pays étrangers où l’entreprise se propose d’opérer ;
3. un des doubles de l’acte authentique constitutif de l’entreprise ou une expédition ;
4. le procès-verbal de l’assemblée générale constitutive ;
5. deux exemplaires des statuts, une attestation de dépôt bancaire et le relevé de compte
bancaire enregistrant les versements effectués pour la libération du capital social ou du
fonds d’établissement ;
6. la liste des administrateurs et directeurs ainsi que toute personne appelée à exercer en
fait des fonctions équivalentes avec les nom, post-noms, prénoms, domicile, nationalité,
date et lieu de naissance de chacun d’eux.
Les personnes mentionnées ci-dessus sont tenues de produire un extrait de leur casier
judiciaire datant de moins de trois mois ou un document équivalent délivré par une
autorité compétente.
En outre, si elles sont de nationalité étrangère, ces personnes doivent satisfaire aux
dispositions des lois et règlements relatifs à la police des étrangers ;
7. un programme d’activités comprenant les pièces suivantes :
212
S’il s’agit d’opérations d’assurances comportant des engagements dont l’exécution dépend
de la durée de la vie humaine, d’opérations complémentaires aux opérations précédentes,
l’entreprise doit produire le tarif afférent à toutes ces opérations, ainsi qu’une note technique
exposant le mode d’établissement des tarifs et les bases de calcul des diverses catégories
de primes.
213
214
Si les comptes-rendus ainsi présentés font apparaître un déséquilibre grave dans la situation
financière de l’entreprise, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances peut à tout
moment prendre les mesures nécessaires pour faire renforcer les garanties financières
jugées indispensables et, à défaut, procéder au retrait de l’agrément.
215
Elle fixe la liste des documents à produire à l’appui d’une demande d’agrément.
Toute entreprise de réassurance doit limiter son objet à l’activité de réassurance pour
laquelle elle a été agréée et aux opérations liées.
216
217
La demande de transfert est portée à la connaissance des créanciers par un avis publié au
Journal Officiel, qui leur impartit un délai de trois mois au moins pour présenter leurs
observations à l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances. Cette dernière en
informe le ministre ayant le secteur des assurances dans ses attributions.
Les assurés disposent d’un délai d’un mois à compter de la publication de cet avis au
Journal Officiel pour résilier leurs contrats. Toutefois, l’Autorité de régulation et de contrôle
des assurances approuve le transfert s’il lui apparaît que celui-ci est conforme aux intérêts
des créanciers et des assurés. Cette approbation rend le transfert opposable aux assurés
souscripteurs et bénéficiaires des contrats et aux créanciers.
La décision qui prononce le transfert en fixe les modalités et la date de prise d’effets.
218
assurée dans des conditions normales ou lorsque l’une des sanctions prévues dans les
pouvoirs de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances a été prise.
Les mesures mentionnées aux points 2 et 3 sont levées ou confirmées par l’Autorité de
régulation et de contrôle des assurances, après procédure contradictoire, dans un délai de
quatre mois. L’Autorité de régulation et de contrôle des assurances en informe le ministre
ayant le secteur des assurances dans ses attributions.
Pendant la période mentionnée au précédent alinéa, les dirigeants de l’entreprise sont mis à
même d’être entendus. Ils peuvent se faire assister d’un avocat ou d’un professionnel en
assurance de leur choix.
Elle peut bloquer ou restreindre la libre disposition des actifs de la société et/ou charger un
commissaire contrôleur d’exercer une surveillance permanente de l’entreprise. Ce dernier
dispose à cet effet, des droits d’investigation les plus étendus. Il doit notamment être avisé
immédiatement de toutes les décisions prises par le conseil d’administration ou par la
direction de l’entreprise.
Lorsque l’entreprise ne soumet pas dans les délais le plan exigé ou si celui qu’elle a soumis
ne recueille pas l’approbation de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances ou si
le programme approuvé n’est pas exécuté dans les conditions et délais prévus, elle
prononce les sanctions prévues au livre III titre III de la présente loi.
219
loi, un conseil de surveillance est mis en place par le ministre ayant le secteur des
assurances dans ses attributions.
Il approuve les états financiers arrêtés par l’administrateur provisoire ainsi que le rapport de
gestion établi par les commissaires aux comptes.
220
Les dirigeants de l’entreprise qui n’effectuent pas le transfert mentionné à l’alinéa précédent
sont passibles des sanctions pénales prévues par la présente loi.
Le tribunal peut se saisir d’office ou être saisi par le ministère public ou par toute autre
personne intéressée d’une demande d’ouverture de cette procédure après avis conforme de
l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
221
En outre, il leur adresse trimestriellement un rapport sur l’état de la liquidation dont il dépose
un exemplaire au greffe du tribunal compétent.
Ce rapport comprend au moins une situation comptable trimestrielle, un rapport détaillé des
actifs réalisés, du passif apuré ainsi que les perspectives de dénouement des opérations de
la liquidation en cours.
Lorsqu’il a connaissance des faits prévus à l’article 447 de la présente loi, commis par des
dirigeants de droit ou de fait, apparents ou occultes, rémunérés ou non de l’entreprise en
liquidation, le liquidateur en informe immédiatement le ministère public, le juge et l’Autorité
de régulation et de contrôle des assurances.
222
Toutefois, avant tout établissement du montant de ces créances, le liquidateur doit, avec
l’autorisation du juge et dans la mesure des fonds disponibles, verser immédiatement aux
salariés, à titre provisionnel, une somme égale à un mois de salaire impayé sur la base du
dernier bulletin de salaire.
A défaut de disponibilités, les sommes dues en vertu de deux alinéas précédents sont
acquittées sur les premières rentrées de fonds.
Au cas où lesdites sommes seraient payées au moyen d’une avance, le prêteur sera, de ce
fait, subrogé dans les droits des intéressés et devra être remboursé dès la rentrée des fonds
nécessaires sans qu’aucun autre créancier puisse y faire opposition.
A défaut pour les créanciers d’avoir valablement saisi la juridiction compétente dans le délai
prescrit, les créances contestées ou inconnues ne sont pas comprises dans les répartitions
à faire. Si les créances sont ultérieurement reconnues, les créanciers ne peuvent rien
réclamer sur les répartitions déjà autorisées par le juge, mais ils ont le droit de prélever sur
l’actif non encore réparti les intérêts afférents à leurs créances dans les répartitions
ultérieures.
Les sommes pouvant revenir dans les répartitions aux créanciers contestées qui ont
régulièrement saisi la juridiction compétente dans le délai prescrit sont tenues en réserve
jusqu’à ce qu’il ait été statué définitivement sur leurs créances ; les créanciers ont le droit de
prélever sur les sommes mises en réserve les intérêts afférents à leurs créances dans les
premières répartitions, sans préjudice de leurs droits dans les répartitions ultérieures.
223
Nonobstant toute disposition contraire, les valeurs mobilières et les immeubles des
entreprises étrangères, mentionnés aux articles 351 et 353 de la présente loi, peuvent être
réalisés par le liquidateur, et les fonds utilisés par lui à l’exécution des contrats.
Les primes ou cotisations échues avant la date de cette décision, et non payées à cette
date, sont dues en totalité à l’entreprise, mais elles ne sont définitivement acquises à celle-ci
que proportionnellement à la période garantie jusqu’au jour de la réalisation.
Les primes ou cotisations venant à échéance entre la date de la décision et la date de
résiliation de plein droit des contrats ne sont dues que proportionnellement à la période
garantie.
224
Toutefois, le liquidateur peut, avec l’approbation du juge, surseoir au paiement des sinistres,
des échéances et des valeurs de rachat. Les primes encaissées par le liquidateur sont
versées sur un compte spécial qui fait l’objet d’une liquidation distincte.
Les dispositions de la présente loi ne sont pas applicables tant que l’Autorité de régulation et
de contrôle des assurances n’a pas fixé la date à laquelle les contrats cessent d’avoir effet
et le délai de dix jours, prévu à l’article 431 alinéa 2, ne court qu’à compter de la publication
de cette décision au Journal Officiel.
Article 443 : Du reversement des commissions par les courtiers et les mandataires
Lorsqu’une entreprise pratiquant les opérations d’assurance terrestre de véhicules à moteur
fait l’objet d’un retrait de l’agrément, les personnes physiques ou morales, exerçant le
courtage d’assurance par l’intermédiaire desquelles des contrats comportant la garantie de
la responsabilité civile obligatoire des propriétaires de véhicules terrestres à moteur ont été
souscrits auprès de cette entreprise, doivent reverser à la liquidation le quart du montant des
commissions encaissées, à quelque titre que ce soit, à l’occasion de ces contrats, depuis le
1er janvier de l’année précédant celle au cours de laquelle l’agrément est retiré.
La même disposition s’applique aux mandataires non salariés de la même entreprise qui
n’étaient pas tenus de réserver à celle-ci l’exclusivité de leurs apports de contrats.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
225
En cas de récidive, l’amende est portée à 100 % de ce même montant. Le jugement est
publié aux frais des condamnés ou des entreprises civilement responsables.
Article 446 : De la violation des dispositions des articles 289, 291, 298 et 310
Sont passibles d’une servitude pénale principale de huit à quinze jours et d’une amende de
200.000 à 1.000.000 de Francs congolais ou de l’une de ces peines seulement, les
dirigeants d’entreprise qui méconnaissent les obligations ou interdictions résultant
notamment des articles 289, 291, 298, 310 de la présente loi et celles relatives à la
communication des rapports des commissaires aux comptes et de tous documents
comptables ainsi que celles relatives à la tenue des comptes et à la conservation des pièces
comptables.
En cas de récidive, la servitude pénale principale peut être portée à un mois et l’amende de
400.000 à 2.000.000 de Francs congolais.
226
4. fait contracter par l’entreprise, pour le compte d’autrui, sans qu’elle reçoive de valeurs en
échange, des engagements jugés trop importants eu égard à sa situation lorsqu’elle les a
contractés ;
5. tenu ou fait tenir, ou laissé tenir irrégulièrement la comptabilité d’entreprise ;
6. détourné ou dissimulé, tenté de détourner ou de dissimuler une partie de leurs biens ou
qui se sont frauduleusement reconnus débiteurs des sommes qu’ils ne devaient pas en
vue de soustraire tout ou partie de leur patrimoine aux poursuites de l’entreprise en
liquidation ou à celles des associés ou créanciers sociaux.
Les peines prévues à l’alinéa précédent sont portées au double si les personnes
mentionnées ont frauduleusement :
1. soustrait des livres de l’entreprise ;
2. détourné ou dissimulé une partie de son actif ;
3. reconnu l’entreprise débitrice des sommes qu’elle ne devait pas, soit dans les écritures,
soit par des actes publics ou des engagements sous signature privée ou soit encore
dans les états financiers.
Est puni des peines prévues à l’article 95 du Code pénal congolais tout liquidateur ou toute
personne ayant participé à l’administration de la liquidation, qui, en violation des dispositions
de l’alinéa précédent, se rend acquéreur pour son compte, directement ou indirectement,
des biens de l’entreprise.
Est puni de mêmes peines, tout liquidateur qui se rend coupable d’une faute avérée dans sa
gestion.
227
prévues à l’article 454 de la présente loi et, s’il y a acquittement, par le créancier
poursuivant.
Article 451 : Des sanctions des règles relatives à la constitution et aux souscriptions
Sont punis d’une servitude pénale principale de 1 à 5 ans et d’une amende de 8.000.000 à
15.000.000 de Francs congolais ou de l’une de ces peines seulement, ceux qui sciemment :
1. font, dans la déclaration prévue pour la validité de la constitution de l’entreprise, état de
souscriptions de contrats qu’ils savaient fictives, ou auront déclarés des versements de
fonds qui n’ont pas été mis définitivement à la disposition de l’entreprise ;
2. obtiennent, tentent ou ont tenté d’obtenir des souscriptions des contrats, par simulation
de souscription ou par publication ou allégation de souscriptions qui n’existent pas ou de
tous autres faits faux ;
3. publient les noms de personnes désignées contrairement à la vérité comme étant ou
devant être attachées à l’entreprise à un titre quelconque, pour provoquer des
souscriptions de contrats ;
4. procèdent à toutes autres déclarations frauduleuses ou dissimulations dans tous
documents produits par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances ou portés à
la connaissance du public.
Ces dispositions sont applicables à toute personne qui, directement ou par personne
interposée, exerce, en fait, la direction, l’administration ou la gestion desdites entreprises
sous le couvert ou en lieu et place de leurs représentants légaux.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
228
2. les dirigeants qui se rendent coupables des agissements mentionnés à l’article 447 de la
présente loi peuvent faire l’objet des sanctions prévues en cas de faillite personnelle.
Article 454 : De la sanction des règles relatives aux clauses types à la contribution et
à la non-production des documents aux autorités de contrôle
Est punie d’une amende de 400.000 à 2.000.000 de Francs congolais, toute personne qui
se rend coupable d’infraction aux règles relatives aux clauses types à la contribution et à la
non production de documents aux autorités de contrôle.
En cas d’infractions aux dispositions de l’article 239 de la présente loi, l’amende est
prononcée pour chacune des infractions constatées sans que le total des amendes
encourues n’excède 15.000.000 de Francs congolais.
Les mêmes sanctions sont applicables en cas de non production de documents à l’Autorité
de régulation et de contrôle des assurances.
Article 455 : Des infractions aux règles relatives à la forme des entreprises, à la
publicité, à l’agrément et aux procédures de sauvegarde
Est punie de 1 mois à 5 ans de servitude pénale principale et d’une amende de 400.000 à
4.000.000 de Francs congolais ou de l’une de ces peines seulement, toute personne qui se
rend coupable d’infraction aux règles relatives à la forme des entreprises, à la publicité, à
l’agrément, et aux procédures de sauvegarde prévues aux articles 285, 288, 400 et 428 de
la présente loi.
229
LIVRE IV :
DES AGENTS GENERAUX,
COURTIERS ET AUTRES
INTERMEDIAIRES D’ASSURANCES
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230
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231
Les opérations pratiquées par les entreprises visées à l’alinéa précédent sont présentées
soit directement par lesdites entreprises soit par l’intermédiaire des personnes habilitées à
cet effet dénommées intermédiaires d’assurances.
232
233
Les condamnations et mesures visées au précédent alinéa entraînent pour les mandataires
et employés des entreprises, les agents généraux, les courtiers et entreprises de courtage,
l’interdiction de présenter des opérations d’assurances.
Ces interdictions peuvent également être prononcées par les tribunaux à l’encontre de toute
personne condamnée pour infraction à la législation des assurances.
234
2. être de nationalité congolaise sous réserve pour les étrangers des conditions de
réciprocité;
3. remplir les conditions de capacité professionnelles prévues, pour chaque catégorie et
fixées par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances après avis des instances
professionnelles représentatives des entreprises d’assurance ;
4. ne pas être frappées d’une des incapacités prévues à l’article 463 de la présente loi.
Toute personne qui, dans les entreprises d’assurance, donne mandat à un agent général
d’assurance ou à une personne chargée des fonctions d’agent général d’assurance, est
tenue de faire préalablement à l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances la
déclaration prescrite à l’article 463 et avoir vérifié qu’il ressort des pièces qui lui sont
communiquées que celui-ci remplit les conditions d’âge, de nationalité et de capacité
professionnelle requises à l’article 465 alinéa premier de la présente loi.
235
Article 468 : Des conditions relatives aux courtiers et agents généraux d’assurances
Les courtiers d’assurances, les associés ou tiers qui gèrent ou administrent une société de
courtage d’assurances et les agents généraux d’assurances justifient préalablement à leur
entrée en fonction soit :
1. de la détention d’un diplôme mentionné sur une liste fixée par l’Autorité de régulation et
de contrôle des assurances après avis des instances professionnelles représentatives
des compagnies d’assurances, ainsi que de l’accomplissement d’un stage professionnel ;
2. de l’exercice à temps plein, pendant 2 ans au moins, dans les services intérieurs ou
extérieurs d’une entreprise d’assurance, d’un courtier ou d’une société de courtage
d’assurances de fonctions relatives à la production ou à l’application de contrats
d’assurances ainsi que de l’accomplissement d’un stage professionnel, soit de l’exercice
à temps plein pendant 1 an au moins d’une activité en qualité de cadre ou de dirigeant
dans ces mêmes entreprises ;
3. de l’exercice, pendant 2 ans au moins, en qualité de cadre ou de chef d’entreprise, de
fonctions de responsabilité dans une entreprise industrielle ou commerciale ainsi que de
l’accomplissement d’un stage professionnel ;
4. de l’exercice pendant 2 ans de fonctions de responsabilités en tant que cadre dans une
administration de contrôle des assurances.
Article 469 : Des conditions relatives aux mandataires salariés ou non salariés
Les intermédiaires mentionnés à l’article 458 points 3 et 4 de la présente loi, à l’exception
des personnes physiques salariées qui exercent les fonctions de responsable de bureau de
production ou ont la charge d’animer un réseau de production, justifient, préalablement à
leur entrée en fonction soit :
1. de la détention d’un diplôme mentionné sur une liste fixée par l’Autorité de régulation et
de contrôle des assurances après avis des instances professionnelles représentatives
des entreprises d’assurance ainsi que de l’accomplissement d’un stage professionnel ;
2. de l’exercice à temps plein pendant 6 mois au moins de fonctions relatives à la
production ou à l’application de contrats d’assurance, dans les services intérieurs ou
extérieurs d’une entreprise d’assurance, d’un courtier, d’une société de courtage
d’assurances ou d’un agent général d’assurances ainsi que de l’accomplissement d’un
stage professionnel.
236
Les stages professionnels peuvent être effectués auprès d’une entreprise d’assurance, d’un
courtier ou d’une société de courtage d’assurances, d’un agent général d’assurances ou
d’un centre de formation choisi par les organisations représentatives de la profession.
1. aux intéressés eux-mêmes, en ce qui concerne les courtiers d’assurances, les associés ou
les tiers ayant pouvoir de gérer, administrer une société de courtage d’assurance ;
2. aux entreprises qui se proposent de mandater les agents généraux d’assurances, en ce
qui concerne ces derniers ;
3. à l’entreprise ayant la qualité d’employeur ou de mandant, en ce qui concerne les
intermédiaires mentionnés à l’article 458 points 3 et 4 de la présente loi.
237
238
Cette garantie résulte d’un engagement de caution pris par un établissement de crédit
habilité à cet effet ou une entreprise d’assurance agréée.
Le calcul du montant défini à l’alinéa précédent tient compte du total des fonds confiés à
l’agent général, au courtier ou à la société de courtage d’assurances, par les assurés, en
vue d’être versés à des entreprises d’assurance ou par toute personne physique ou morale,
en vue d’être versés aux assurés.
La défaillance de la personne garantie est acquise un mois après la date de réception par
celle-ci par lettre recommandée au porteur ou par tout autre moyen avec accusé de
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
239
réception exigeant le paiement des sommes dues ou d’une sommation de payer, demeurée
sans effet.
Le paiement est effectué par le garant à l’expiration d’un délai de trois mois à compter de la
présentation de la première demande écrite.
Si d’autres demandes sont reçues pendant ce délai, une répartition a lieu au marc le franc
dans le cas où le montant total des demandes excéderait le montant de la garantie.
En aucun cas, la garantie ne peut cesser avant l’expiration d’un délai de trois jours francs
suivant la publication à la diligence du garant d’un avis au Journal officiel.
Toutefois, le garant n’accomplit pas les formalités de publicité prescrites au présent article si
la personne garantie apporte la preuve de l’existence d’une nouvelle garantie financière
prenant la suite de la précédente sans interruption.
Dans tous les cas prévus aux alinéas précédents, la cessation de garantie n’est pas
opposable au créancier, pour les créances nées pendant la période de validité de
l’engagement de caution.
Néanmoins, la résiliation unilatérale sans motif valable d’un seul des contrats peut donner
lieu à des dommages- intérêts.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
240
Ils sont soumis comme tels à toutes les obligations imposées aux commerçants.
Il est interdit aux entreprises d’assurance de souscrire des contrats d’assurance par
l’intermédiaire des courtiers non autorisés sous peine des sanctions prévues par la présente
loi.
Les courtiers d’assurances autorisés à exercer sont tenus de constituer entre eux une
association professionnelle dont les statuts, le règlement intérieur et les règles de
déontologie sont approuvés par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances.
241
242
7. les personnes physiques ou morales œuvrant dans une entreprise quelconque pour la
négociation ou la souscription des contrats d’assurances de cette entreprise ou de ses
filiales.
Il est interdit aux agents généraux de gérer et d’administrer, directement ou par personne
interposée, un cabinet de courtage et plus généralement un intérêt quelconque dans un tel
cabinet.
243
Toutefois, ces sanctions ne peuvent être prises qu’à l’issue d’une procédure contradictoire
au cours de laquelle la société de courtage ou le courtier a été invité à présenter ses
observations.
244
Le contrat prévoit une garantie de 20.000.000 de Francs congolais par sinistre et par année
pour un même courtier ou société de courtage d’assurances assurée.
Il peut fixer une franchise par sinistre qui ne doit pas excéder 20% du montant des
indemnités dues. Cette franchise n’est pas opposable aux victimes.
Il garantit la personne assurée de toutes les réclamations présentées entre la date d’effet et
la date d’expiration du contrat quelle que soit la date du fait dommageable ayant entraîné sa
responsabilité dès lors que l’assuré n’en a pas eu connaissance au moment de la
souscription.
Il garantit la réparation de tout sinistre connu de l’assuré dans un délai maximum de 12 mois
à compter de l’expiration du contrat, à condition que le fait générateur de ce sinistre se soit
produit pendant la période de validité du contrat.
245
Il est interdit aux courtiers et sociétés de courtage, sauf accord express de l’entreprise
d’assurance ou de réassurances, de retenir le montant de leurs commissions sur la prime
encaissée.
L’Autorité de régulation et de contrôle des assurances est habilitée à fixer les taux minima et
maxima des rémunérations des courtiers et sociétés de courtage.
Il est interdit aux courtiers et sociétés de courtage de surcharger, à leur bénéfice, une
sur-commission ou autres frais additionnels quelconques au-delà des taux maxima de leur
rémunération fixés conformément à l’alinéa précédent.
246
Est également passible des sanctions prévues à l’alinéa précédent, la personne visée à
l’article 466 qui a fait appel ou, par suite d’un défaut de surveillance, a laissé faire appel par
une personne placée sous son autorité, à des personnes ne remplissant pas les conditions
définies aux articles 459 à 465 de la présente loi.
Toute personne qui présente, en vue de leur souscription ou fait souscrire des contrats pour
le compte d’une entreprise non agréée pour la branche dans laquelle entrent ces contrats,
est punie d’une amende de 500.000 Francs congolais à 2.700.000 de Francs congolais et,
en cas de récidive, d’une amende de 1.000.000 à 5.400.000 de Francs congolais et d’une
servitude pénale principale de 6 mois à 3 ans ou de l’une de ces peines seulement.
Est également passible des sanctions prévues à l’alinéa précédent, tout courtier ou société
de courtage qui ne se conforme pas aux dispositions de l’article 434 de la présente loi.
L’amende prévue est prononcée pour chacun des contrats proposés ou souscrits, sans que
le total des amendes encourues n’excède 500.000 Francs congolais, en cas de récidive, de
5.400.000 de Francs congolais.
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LIVRE V :
DES ORGANISMES PARTICULIERS
D’ASSURANCE
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248
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
249
Le Fonds de garantie automobile paie aux victimes ou à leurs ayants droit les indemnités qui
ne peuvent être prises en charge à aucun autre titre, lorsque l’accident ouvre droit à
réparation.
Il est subrogé dans les droits des victimes indemnisées contre tout responsable identifié, en
particulier contre l’automobiliste ayant circulé sans assurances.
250
251
LIVRE VI :
DES REGIMES COMPTABLE ET
FISCAL
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252
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
253
Article 506 : Des principes, règles et cadre comptable applicables au secteur des
assurances
Les principes, règles et cadre comptable applicables au secteur des assurances sont fixés
par décret du Premier ministre délibéré en Conseil des ministres, sur proposition du ministre
ayant le secteur des assurances dans ses attributions.
254
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
255
LIVRE VII :
DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES,
ABROGATOIRES ET FINALES
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256
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257
258
___________
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259
TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ
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260
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261
Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision
de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18
février 2006, spécialement en son article 93 ;
Vu la Loi n° 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et
immobilier et régime des sûretés, telle que modifiée et complétée par la Loi n° 80-008 du 18
juillet 1980 spécialement en ses articles 61, alinéas 2, 81, 110, 140 et 144, alinéa 1e ;
Vu la Loi n° 11/011 du 13 juillet 2011 relative aux Finances Publiques ;
Vu l’ordonnance-loi n° 13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des droits, taxes et
redevances du Pouvoir Central, telle que modifiée et complétée à ce jour ;
Vu l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant réforme des procédures relatives à
l’assiette, au contrôle et aux modalités de recouvrement des recettes non fiscales, telle que
modifiée et complétée à ce jour ;
Vu le Décret n° 007/2002 du 02 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes envers
l’État, tel que modifié et complété par le Décret n° 068 du 14 avril 2011 ;
Vu l’Ordonnance n° 14/078 du 07 décembre 2014 portant nomination des Vices Premiers
Ministres, des Ministres d’État, des Ministres et des Vice-ministres, telle que modifiée et
complétée par l’Ordonnance n° 15/07S5 du 25 septembre 2015 portant réaménagement
technique du Gouvernement ;
Vu l’Ordonnance n° 15/014 du 21 mars 2015 portant organisation et fonctionnement du
Gouvernement, modalité pratiques de collaboration ente le Président de la République et le
Gouvernement ainsi qu’entre les Membres du Gouvernement ;
Vu l’Ordonnance n° 15/015 du 21 mars 2015 fixant les attributions des Ministères ;
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262
ARRETENT :
Article 1e :
Les taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du Ministère des Affaires
Foncières sont fixés aux annexes I, II et III du présent Arrêté.
Article 2 :
Le Secrétaire Général aux Affaires Foncières et le Directeur Général de la Direction
Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent Arrêté qui entre en vigueur
à la date de sa signature.
Fait à Kinshasa, le 12 août 2016
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271
272
C’est dans ce cadre que j’encourage et vous invite tous à procéder à des séances de prise
des photos des contractants par devant vous, pour finaliser les Certificats d’enregistrement à
établir après mutation.
La présente note est de stricte application.
Fait à Kinshasa, le 07 décembre 2016
Léon Ntondo Lumuka Nantole
C.C. :
- Son Excellence, Monsieur le Ministre des
Affaires Foncières à
Kinshasa/Gombe ;
273
Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision
de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo,
spécialement en son article 93 ;
Vu la Loi n° 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et
immobilier et régime des sûretés, spécialement en son articles 222, alinéa 1e ;
Vu l’ordonnance n°74-148 du 02 juillet 1974 portant mesures d’exécution de la Loi n° 73-
021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et
régime des sûretés, spécialement en ses articles 2 et 3 ;
Vu l’ordonnance n° 14/078 du 07 décembre 2014 portant nomination des Vice-Premiers
Ministres, des Ministres d’État, des Ministres et des Vice-ministres, telle que modifiée par
l’Ordonnance n° 15/075 du 25 septembre 2015 portant réaménagement technique du
Gouvernement ;
Vu l’Ordonnance n° 15/015 du 21 mars 2015 fixant les attributions des Ministères ;
Considérant l’émergence de nouvelles agglomérations, et partant du nombre des dossiers
fonciers, consécutive au nouveau découpage du territoire national ;
Considérant l’impératif de viabilité dans la création de nouvelles circonscriptions foncières,
suivant les critères de la présence des infrastructures d’accueil, de la superficie à couvrir et
de volume des dossiers ;
Considérant la nécessité du rapprochement de l’Administration des administrés ;
Vu l’urgence ;
ARRETE :
Article 1e :
Sont créées dans la Ville de Kinshasa, les circonscriptions foncières de la Gombe, de
Ngaliema, de Barumbu, de Bandalungwa, de Kasa-Vubu, de Limete, de Matete, de Mont-
Ngaliema, de N’Djili et de N’Sele.
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274
Article 2 :
La circonscription foncière de la Gombe a son siège dans la Commune de la Gombe. Ses
limites coïncident avec celles des communes de la Gombe et de Lingwala.
Article 3 :
La circonscription foncière de Ngaliema a son siège dans la Commune de Ngaliema. Ses
limites coïncident avec celles des communes de Ngaliema et de Kintambo.
Article 4 :
La circonscription foncière de Barumbu a son siège dans la Commune de Barumbu. Ses
limites coïncident avec celles des communes de Barumbu et de Kinshasa.
Article 5 :
La circonscription foncière de Bandalungwa a son siège dans la Commune de
Bandalungwa. Ses limites coïncident avec celles des communes de Bandalungwa, de
Bumba et de Selembao.
Article 6 :
La circonscription foncière de Kasa-Vubu a son siège dans la Commune de Kasa-Vubu. Ses
limites coïncident avec celles des communes de Kasa-Vubu, de Kalamu, de Ngiri-Ngiri et de
Makala.
Article 7 :
La circonscription foncière de Limete a son siège dans la Commune de Limete. Ses limites
coïncident avec celles des communes de Limete et de Ngaba.
Article 8 :
La circonscription foncière de Matete a son siège dans la Commune de Matete. Ses limites
coïncident avec celles des communes de Matete, de Lemba et de Kisenso.
Article 9 :
La circonscription foncière de Mont Ngafula a son siège dans la Commune de Mont Ngafula.
Ces limites coïncident avec celles de la Commune de Mont Ngafula.
Article 10 :
La circonscription foncière de N’Djili a son siège dans la Commune de N’Djili. Ses limites
coïncident avec celles des communes de N’Djili, de Masina et de Kimbanseke.
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Article 11 :
La circonscription foncière de N’Sele a son siège dans la Commune de N’Sele. Ses limites
coïncident avec celles des communes de N’Sele et de Maluku.
Article 12 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté, spécialement
l’Arrêté ministériel n° 015/G.C/MIN.AFF.FONC/2015 du 25 mai 2015 portant création des
circonscriptions foncières dans la Ville de Kinshasa.
Article 13 :
Le Secrétaire Général des Affaires Foncières est chargé de l’exécution du présent Arrêté qui
ente en vigueur à la date de sa signature.
276
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Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision
de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo,
spécialement en son article 93.203 point 16 et 204 point 8 ;
Vu la Loi n° 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et
immobilier et régime des sûretés, telle que modifiée et complétée par la Loi n° 80-008 du 18
juillet 1980 spécialement en ses articles 181, 182, 183, 184, 225 et 227 ;
Vu l’Ordonnance n° 16/100 du 19 décembre 2016 portant nomination des vice-premiers
ministres, des ministres d’état, des ministres et des vice-ministres ;
Vu l’Ordonnance n° 15/005 du 21 mars 2015 fixant les attributions des Ministères ;
Vu le Décret n° 15/021 du 09 décembre 2015, modifiant et complétant le Décret n° 13/016
du 31 mai 2013 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission
Nationale de la Réforme Foncière CONAREF en sigle ;
Considérant le besoin de la modernisation de la gestion du cadastre foncier, du système
d’établissement et de la Conservation des Titres Fonciers et immobiliers ;
Considérant les objectifs de la réforme foncière tels que déclamés dans le document de
programmation en son point 4.3. Sur la gouvernance, l’information et l’administration
foncière ;
Considérant la nécessité de sécurisation de l’occupation des espaces fonciers et de réduire
les conflits récurant devant les cours et tribunaux ;
Considérant la nécessité de mettre en place un système moderne de gestion du cadastre
foncier, une banque des données sur l’occupation du sol en République Démocratique du
Congo et de sécurisation des titres fonciers et immobiliers par leur numérisation.
Vu l’urgence,
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ARRETE :
Article 1 :
Les opérations de numérisation du cadastre foncier et de sécurisation des titres fonciers et
immobiliers en République Démocratique du Congo portent notamment sur :
o La sécurisation par apposition des scellés à bulles ou toute autre technologie fiable sur
chaque titre foncier et immobilier ;
o L’édition modernisée des titres fonciers et immobiliers ;
o La production d’une carte électronique sécurisée, dénommée carte de propriétaire ;
o La numérisation du cadastre foncier et la mise en place d’un fichier électronique y
afférent ;
o La mise en place d’une base nationale des données du cadastre foncier numérisé,
logée dans un serveur national installé sur le territoire national ;
o La mise en place d’un accès électronique sécurisé à toutes les informations relatives
aux titres de propriété émis en République Démocratique du Congo qui sont logés dans
la base de données, accessible par internet avec des niveaux d’accès spécifiques ;
La formation des cadres et agents de l’administration foncière commis à l’utilisation des
outils informatiques qui seront mis à leur disposition par les Partenaires privés de manière à
garantir le bon déroulement du processus de sécurisation des titres fonciers et immobiliers
en République Démocratique du Congo.
Article 2 :
Les opérations ci-dessus énumérées sont exécutées par la Société Congo Check Sarl dans
les 13 provinces du Pool Ouest, d’une part, et par la Société Tele Conseil Congo Sarl dans
les 13 provinces du Pool Est, d’autre part, ou par toute autre entreprise agréée par le
Ministère des Affaires Foncières. La répartition des Pools ainsi que des provinces par Pool
peut être revue après évaluation des activités sur terrain et la capacité ou mieux la fiabilité
de l’Entreprise partenaire.
Sont considérées comme provinces du Pool Ouest de la RDC, la Ville province de Kinshasa,
le Congo Central, le Maï-Ndombe, le Kwango, le Kwilu, l’Équateur, la Mongala, le Nord-
Ubangi, le Sud-Ubangi, la Tshuapa, le Kasaï, le Sankuru et le Kasaï central.
Quant aux provinces du Pool-Est de la RDC, il s’agit du Haut Uelé, le Bas-Uélé, la Tshopo,
l’Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema, le Tanganyika, la Lomami, le Haut Lomami, le
Haut Katanga, le Luluaba et le Kasaï Oriental.
Les deux sociétés privées agissent en tant que partenaires techniques et financiers du
Ministère des Affaires Foncières dans le cadre d’un contrat de Partenariat Public Privé. Elles
exécutent le projet en collaboration avec les agents de l’Administration Foncière.
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Article 3 :
Les opérations de numérisation du cadastre foncier et de sécurisation des titres fonciers et
immobiliers au niveau de chaque circonscription foncière concernent aussi bien les
nouveaux que les anciens titres.
Pour les nouveaux titres fonciers et immobiliers, à la date de la mise en œuvre du projet
dans une circonscription, l’opération de sécurisation est automatique et obligatoire. Dès
qu’un dossier pour l’obtention d’un nouveau titre est ouvert par le requérant, les agents de
l’administration foncière en informent le partenaire privé en lui communiquant toutes les
informations permettant de pouvoir émettre la note de frais de sécurisation qui sera remise
au requérant, au même moment que les autres notes de perception pour le titre concerné.
Ensuite, l’opération se déroule comme décrit ci-dessous, à partir de l’étape 3.
Le Conservateur des Titres Immobiliers, le Chef de Division du Cadastre ou leurs délégués
veilleront à ce que tous les actes sur les titres fonciers et immobiliers tels que les mutations,
les renouvellements, les insertions, les inscriptions hypothécaires, les remplacements.
Pour les anciens titres, ces opérations se dérouleront selon le procédure décrite ci-dessous ;
Étape 1 :
Le service de réception reçoit les propriétaires des titres ou leurs mandataires, leur délivre
les formulaires ad hoc et les orientent auprès de l’administration pour examen, vérification et
authentification.
Étape 2 :
Le Conservateur des Titres Immobiliers ou son délégué reçoit la demande de sécurisation
ou titre foncier et, après examen du dossier valide la demande et certifie le titre, avant
d’orienter le requérant vers le représentant du partenaire celui-ci procède à l’encodage
informatique des données du titre qui permettront le calcul des frais et des droits à payer.
Étape 3 :
Le service de taxation de l’Administration fiat le calcul des droits et frais à payer et établit les
notes y relatives ;
Le partenaire établit la note de frais de sécurisation. Toutes les copies de ces notes sont
remises au requérant en même temps.
Étape 4 :
Le requérant est invité à procéder aux paiements en distinguant les droits taxes et
redevances du Trésor Public tels qu’ils ont fixés par les textes légaux et réglementaires en la
matière d’une part, et les frais de sécurisation des titres fonciers et immobiliers, qui ont été
convenus ente les partenaires et le Ministère des Affaires Foncières, listés ci-après et repris
dans les contrats avec les partenaires d’autre part.
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Étape 5 :
Pour les paiements des frais de sécurisation, les partenaires procèdent à leur encaissement,
soit directement auprès des requérants, soit indirectement à travers le versement par les
requérants sur le compte bancaire du partenaire. Pour les paiements des frais administratifs
et les droits dus au Trésor, les requérants procèdent aux paiements selon les modalités
habituelles imposées par l’Administration.
Étape 6 :
Le requérant est orienté vers le pool technique pour la sécurisation effective par ‘l’apposition
des scellés sécurisés sur le titre et sa numérisation ainsi que l’obtention de la carte de
propriétaire du titre foncier ou immobilier.
Article 4 :
Pour les titres existants, les opérations de sécurisation se font en 1 jour ouvrable. La
procédure ne devrait pas s’étendre sur une durée de plus de 2 heures par titre à partir de la
demande de sécurisation remplie. Le certificat d’enregistrement doit être immédiatement
remis à son propriétaire accompagné de la carte de propriétaire et de la page
supplémentaire.
Article 5 :
Le processus de sécurisation des titres fonciers et immobiliers existants, à la date de la mise
en œuvre du projet dans une circonscription, est obligatoire et se fait endéans 1 an pour les
RCO (Personnes morales et Ressortissants Étrangers) et 2 ans pour les RCP (personnes
physiques de nationalité congolaise). Dépassé ce délai, des pénalités allant jusqu’à 50%
des frais de sécurisation seront infligées aux réfractaires.
Article 6 :
Le suivi et la supervision de l’opération de numérisation du cadastre foncier et de
sécurisations des titres sont assurés par une cellule technique relevant de l’autorité du
Ministre ayant les affaires foncières dans ces attributions. Elle exerce ses prérogatives avec
l’appui d’un Secrétariat administratif.
Article 7 :
La Cellule Technique est constituée de 14 membres de la manière suivante :
o Un coordonnateur
o Deux membres du Cabinet du Ministre ;
o Deux représentants du Secrétariat général ;
o Deux représentants de la Ville province de Kinshasa
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o Un représentant de la CONAREF ;
o Quatre représentants des partenaires ;
o Deux représentants des provinces.
Les représentants des provinces, à l’exception de deux de Kinshasa qui sont permanant,
seront remplacés à intervalle régulier par des représentants d’autres provinces de façon
tournante.
Article 8 :
Afin de permettre aux propriétaires dont les titres sont détenus en hypothèque par la Banque
ou autres institutions financières de pouvoir les faire sécuriser, un délai d’une année leur est
accordé par le présent Arrêté pour ce faire. En suite une procédure simplifiée dont les
modalités seront convenues entre le Secrétariat général, l’association congolaises des
banques et les partenaires sera mise en place.
Article 9 :
La grille tarifaire des frais de sécurisation et les frais dus au trésor ainsi que les modalités de
leur perception devront être clairement affichés à différents emplacements dans les
circonscriptions foncières de façon à être le plus visible possible par les requérants.
Les frais liés à la sécurisation sont repartis de la manière suivante :
o 25 % pour la modernisation du secteur foncier ;
o 75 % pour les partenaires.
Les partenaires affecteront 25% des frais de sécurisation qui seront destinés à la
modernisation du secteur foncier et serviront à financer l’acquisition des équipements, la
modernisation et le fonctionnement des circonscriptions foncières, la cellule technique ainsi
que les provinces dans le cadre de leurs prérogatives en matière foncière.
Article 10 :
Pour permettre la réduction effective de nombreux conflits fonciers dus à la superposition
des titres, la sécurisation des titres requiert- un caractère obligatoire.
Article 11 :
La numérisation du cadastre est le fait de procéder au levée topographique sur terrain avec
du matériel informatisé, dans le but d’obtenir les coordonnées gé-référencées de tous les
points constitutifs d’un canevas qui seront gérées par uns logiciel intégré permettant
d’imprimer directement sur les nouveaux certificats les plans de chaque parcelle concernée.
La technologie et la méthodologie employées seront compatibles avec celles qui seront
retenues pour la numérisation du cadastre dans chaque province. La Cellule technique est
chargée de veiller à cette compatibilité.
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Article 12 :
La procédure de la numérisation s’applique également dans tous les cas des nouveaux
lotissements où les levées topographiques avec du matériel informatisé permettront
d’obtenir les coordonnées géo-référencées qui seront intégrées dans la base nationale des
données, selon la technologie appropriée. De ces données collectées sur terrain, il sera
aisé, avec l’utilisation des logiciels courants, de produire la représentation SIG des parcelles,
laquelle représentation pourra se juxtaposer avec des cartes comme « Google Earth » ou
autres. Pour les anciens quartiers, la Numérisation géo-référencée du cadastre se fera selon
une procédure et des modalités à convenir entre les administrations provinciales et les
partenaires afin d’éviter la multiplication ou l’entérinement des conflits de tout genre.
Article 13 :
Pour la bonne marche des opérations de sécurisation des titres immobiliers et numérisation
du cadastre foncier, chaque circonscription sera dotée d’un centre de traitement des
dossiers équipé par les partenaires avec un outil informatique approprié et tous les
équipements nécessaires.
L’Administration foncière mettra à la disposition des partenaires, gratuitement, des locaux de
dimensions suffisantes, situés au sein de leurs enceintes, afin qu’ils puissent être aménagés
par et au frais des partenaires et utilisés par ces derniers durant toute la durée de leur
contrat respectif avec le Ministère des Affaires Foncières.
Article 14 :
A la date de la mise en œuvre du projet dans une circonscription, la planification de la
numérisation s’effectuera en prenant en considération prioritairement les parcelles dont les
titres auront été sécurisés.
Des descentes seront organisées sur terrain par les agents de l’Administration foncière
qualifiés et formés pour faire les relevés topographiques et obtenir les coordonnées géo
référencées qui seront intégrées dans la base nationale des données.
Article 15 :
Le Secrétaire général aux Affaires Foncières est chargé de l’exécution du présent Arrêté qui
ente en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Kinshasa, le 10 janvier 2017
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RACCORDEMENT À L’ELECTRICITÉ
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Messieurs,
Pour tous contacts appeler au numéro : +243 826 653 687 ou écrire à l’adresse
suivante :
E-mail :putrcp2016@gmail.com.
La demande peut être faite en locale à l’adresse précitée ou en ligne à partir du Site
SNEL :
www.snel.cd.
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CRÉATION D’ENTREPRISE
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Loi
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté ;
Le Président de la République promulgue la Loi dont la teneur suit :
Article 1er
Il est créé, en République Démocratique du Congo, un ordre professionnel appelé
Profession de Notaire, dont l’organisation et l’exercice sont régis par la présente Loi.
Article 2
Au sein de la présente Loi, on entend par :
1. Acte authentique : écrit reçu ou établi pr un officier public ayant le droit d’instrumenter
et avec les solennités requises, dont les affirmations font foi jusqu’à inscription en faux ;
2. Acte notarié : acte authentique du notaire ;
3. Acte sous seing privé : écrit établi et signé par des particuliers sans l’intervention d’un
officier public agissant en cette qualité ;
4. Association : mode par lequel deux ou plusieurs notaires décident d’exercer en
commun leur profession ;
5. Brevet : acte notarié dont l’original établi en un seul exemplaire, non pourvu de la
formule exécutoire, est remis à l’intéressé ;
6. Charge de notaire : fonction de notaire ;
7. Débours : sommes acquittées par le notaire pour le compte du client et servant
notamment à rémunérer des intervenants et/ou à payer le coût des différents
documents ainsi qu’à régler des frais exceptionnels engagés à la demande du client ;
8. Expédition : copie d’un acte authentique, délivrée par le notaire, dépositaire de
l’original, avec certification de conformité ;
9. Extrait : reproduction partielle d’un acte, délivrée par le notaire ;
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10. Force exécutoire : qualité d’un acte du notaire à être mis à exécution au besoin avec
le concours de la force public ;
11. Force probante : foi due à un acte en tant qu’il est retenu comme preuve par la Loi ;
12. Grosse : expédition revêtue de la formule exécutoire d’un acte authentique ;
13. Ministre : Ministre de la République ayant la justice dans ses attributions ;
14. Minute : original d’un acte authentique dont, par opposition à la grosse, l’autorité qui en
est dépositaire ne peut se dessaisir, sauf à en délivrer des copies ou des extraits ;
15. Minutier : répertoire de tous les actes établis sur support papier ou électronique par le
notaire ; l’acte notarié dressé sur support électronique est enregistré pour sa
conservation dans un minutier électronique central contrôlé par le Conseil supérieur du
notariat ;
16. Office notarial : établissement, autrement appelé étude, où le notaire exerce sa
charge ;
17. Officier public : titulaire d’un office ayant qualité de dresser, par délégation de
l’autorité publique, les actes authentiques ;
18. Panonceaux : plaque ou écusson aux couleurs de la République Démocratique du
Congo et de ses emblèmes apposé par le notaire à l’entrée de l’immeuble ou de la
partie de l’immeuble où il exerce son activité professionnelle ;
19. Partenaire : toute personne avec laquelle le notaire aurait des relations d’intérêts ;
20. Substitution : faculté et fait pour un notaire de se faire remplacer par un confrère dans
l’exercice de son ministère pour une ou plusieurs tâches.
Article 3
Le notaire est un officier public ayant reçu délégation de l’autorité de l’Etat pour :
- Rédiger ou recevoir les actes pour lesquels la Loi prescrit la forme authentique ou
auxquels les parties veulent donner cette forme ;
- Assurer la date, conserver le dépôt et délivrer des grosses et expéditions ;
- Donner des avis et conseils dans le cadre des actes qu’il reçoit ou rédige.
Article 4
Le notariat est organisé en offices.
Les offices notariaux sont ouverts dans le ressort de chaque Cour administrative d’appel.
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Article 5
Le notaire est propriétaire de son office. Il peut le céder à un confrère moyennant
l’autorisation préalable du Ministre après avis de la chambre provinciale du ressort.
L’office du notaire ne peut faire l’objet de saisie que dans les cas prévus par la Loi.
Il est inviolable. Aucune visite ni perquisition ne peut y être effectuée qu’en présence du
président de la chambre provinciale ou de son délégué, sauf cas de flagrance.
Article 7
Sans préjudice des conditions prévues à l’article 6 de la présente Loi, peuvent également
accéder à la profession de notaire les anciens magistrats, les avocats omis volontairement
et les professeurs de droit ayant accompli une année de stage dans un office de notaire.
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Article 8
Le Ministre fixe :
- La liste des documents constitutifs du dossier des demandes d’accès à la profession de
notaire ;
- Les conditions d’organisation du concours d’entrée, du stage professionnel et de la
formation spéciale prévus aux articles 6 et 7 de la présente Loi ;
- Les conditions de traitement des demandes d’accès à la profession de notaire.
Article 9
A l’issue du stage professionnel ou de la formation spéciale prévus aux articles 6 et 7 de la
présente Loi, le candidat à la profession de notaire est proposé à la nomination par la
chambre provinciale de son ressort.
La décision de la chambre provinciale fait l’objet de publicité par voie d’affichage dans les
conditions fixées par le Ministre.
Après ces formalités, le candidat à la profession est nommé, dans les trois mois, notaire par
Arrêté du Ministre.
Article 10
Avant d’entrer en fonction, le notaire prête, devant la cour administrative d’appel de son
ressort, le serment ci-après :
« Je jure de respecter la Constitution, d’obéir à la Loi et d’exercer mon ministère avec
conscience, probité, honneur, objectivité et impartialité ».
La prestation de serment est précédée de la production par le notaire de son acte de
nomination et de la preuve de l’assurance civile professionnelle prévue à l’article 21 de la
présente Loi.
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Article 12
Le notaire peut revêtir certains actes de son ministère de la formule exécutoire. Celle-ci est
intitulée et terminée dans les mêmes termes que la formule exécutoire des jugements et
arrêts.
Article 13
Le notaire affirme sa qualité en plaçant au-dessus de la porte de son office des panonceaux
suivant le modèle fixé par le Ministre.
Article 14
Chaque notaire dispose d’un sceau et d’un cachet.
Il ne peut s’en servir que pour les actes de sa profession.
Le sceau contient les armoiries de la République Démocratique du Congo.
Le cachet contient ses nom, post-nom et prénom, qualité et établissement suivant un
modèle uniforme fixé par le Ministre, après avis de la chambre nationale des Notaires.
Tous les actes délivrés par l’office notarial, soit en minute, soit en brevet, ainsi que les
copies et expéditions, sont revêtus par le notaire de l’empreinte du sceau et du cachet.
Les spécimens du sceau, du cachet et de la signature de chaque notaire sont conservés au
Ministère de la Justice.
Article 15
Le notaire a le droit d’exercer sa profession en individuel ou en association suivant les
conditions fixées par le Ministre, après avis de la chambre nationale des notaires.
Article 16
Le notaire a droit :
- A l’appellation « Maître » ;
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- Aux honoraires et aux remboursements des débours, conformément aux articles 58, 59
et 60 de la présente Loi.
Article 17
Le notaire a droit et obligation à une formation continue organisée par le Ministre, destinée à
assurer la mise à jour de ses connaissances, selon l’évolution et le progrès du droit et de la
profession de notaire.
Le ministre fixe le cadre et les conditions de cette formation, après avis de la chambre
nationale des notaires.
Article 18
Le notaire a droit à une carte professionnelle.
Elle lui est délivrée par le ministre, après la prestation de serment.
Article 20
Le notaire exerce ses fonctions avec probité, honneur, disponibilité et diligence.
En toute circonstance, même en dehors de son ministère, le notaire fait preuve de la dignité
et de la délicatesse que lui impose sa profession. Il est tenu à la courtoisie dans ses
relations avec ses confrères et le public.
Le notaire engage sa responsabilité pour les préjudices occasionnés par ses fautes
professionnelles, celles de ses clercs et de son personnel conformément aux règles de la
responsabilité civile.
Article 21
Aux fins de garantir la couverture de sa responsabilité civile professionnelle, le notaire
souscrit une police d’assurance d’une année civile, sauf pour la première souscription faite
pour le reste de temps à courir.
Il veille à la validité en tout temps de cette assurance.
Le défaut d’assurance entraine de plein droit la suspension de l’exercice de la profession.
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Article 22
Les fonctions de notaire sont incompatibles avec celles de magistrat, d’avocat, de défenseur
judiciaire, de greffier, d’huissier de justice ainsi qu’avec toute fonction publique ou privée
rémunérée.
Toutefois, le notaire peut dispenser des enseignements dans les établissements d’études
supérieures et universitaires ainsi que la formation professionnelle.
Article 23
Il est interdit au notaire, soit par lui-même, soit par personnes interposées, pour lui-même ou
pour des tiers, directement ou indirectement :
1. de se livrer à toute spéculation de bourse, de commerce, de banque, d’escompte et de
courtage ;
2. de s’immiscer dans l’administration de toute société ou entreprise commerciale quelle qu’en soit
la forme ;
3. de faire des spéculations relatives à l’acquisition et à la vente des immeubles, à la cession des
créances, des droits successoraux, actions ou parts sociales et autres droits incorporels ;
4. de s’intéresser à toute affaire pour laquelle il prête son ministère ;
5. de placer en son nom personnel des fonds qu’il aurait reçus même à condition d’en servir les
intérêts ;
6. de recevoir ou de conserver des fonds à charge d’en servir les intérêts ;
7. de se constituer garant ou caution à quelque titre que ce soit des prêts qui auraient été faits par
son intermédiaire ou qu’il aurait été chargé de constater par acte public ou privé ;
8. de servir ou de se servir de prête-nom en aucune circonstance pour les actes qu’il reçoit ou les
opérations autres que celles désignées ci-dessus ;
9. d’employer, même temporairement, les sommes ou valeurs dont il est constitué détenteur à un
titre quelconque à un usage auquel elles ne seraient pas destinées ;
10. de faire signer des billets ou reconnaissances en laissant le nom du créancier en blanc ;
11. de laisser intervenir les clercs sans habilitation écrite dans les actes qu’ils reçoivent ;
12. d’exercer la profession de courtier ou d’agent d’affaires.
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Article 25
Dans le cas de l’association constatée par un contrat, celui-ci est obligatoirement approuvé
par la chambre provinciale des notaires.
Des expéditions du contrat et, le cas échéant, des avenants sont déposés :
- au ministère de la justice ;
- à l’office du procureur général près la cour administrative d’appel du ressort ;
- aux greffes des juridictions du ressort.
Les notaires demeurent chacun en ce qui le concerne responsables vis-à-vis des clients.
Les droits de chacun sur l’association lui sont personnels.
Les membres d’une association ne peuvent assister ou représenter les parties ayant des
intérêts opposés.
Dans le cadre de l’association sous la forme d’une société civile professionnelle, celle-ci
répond des actes de ses membres.
Section 2 : De la substitution
Article 26
Lorsqu’en raison des circonstances, le notaire exerçant en individuel est dans l’impossibilité
d’accomplir une ou plusieurs prestations dans une affaire, il se fait substituer le notaire de
son choix après en avoir avisé le client concerné. La chambre provinciale en est dûment
informée.
Le notaire substitué demeure responsable vis-à-vis du notaire substituant sauf à se
retourner contre lui, le cas échéant.
Il rend compte au client des prestations du notaire substituant.
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Section 3 : De la suppléance
Article 27
Lorsqu’il se trouve dans l’impossibilité de se faire substituer par un autre notaire ou lorsqu’il
fait l’objet d’une suspension, le notaire exerçant en individuel est remplacé par un notaire
désigné par la chambre provinciale.
L’acte de désignation fixe la durée de la suppléance. Le ministre en est informé.
La chambre provinciale des notaires fixe les modalités de partage des honoraires.
Article 28
A défaut de notaire suppléant, la suppléance est assurée par le premier clerc s’il en est jugé
apte.
Il est désigné à ce titre par le ministre. Il prête le serment prévu à l’article 10 de la présente
loi.
Le notaire supplée reprend sa charge à tout moment sans aucune formalité.
Article 29
En cas de décès du notaire, le sort de sa charge est réglé conformément aux dispositions de
l’article 90 de la présente loi.
CHAPITRE V : DE LA CLERICATURE
Article 30
Les clercs sont les collaborateurs des notaires.
Ils sont répartis en deux catégories : les clercs de première catégorie et les clercs de
deuxième catégorie.
Sous l’autorité et la responsabilité du notaire, les clercs de la première catégorie sont
chargés de recevoir la clientèle, de rédiger les actes, de régler les dossiers et de gérer et
conduire de façon permanente une des branches de l’office.
Les clercs de la deuxième catégorie sont chargés de rédiger les actes et de régler les
dossiers courants suivant les instructions du notaire.
Article 31
Nul ne peut être admis en qualité de clerc de deuxième catégorie, s’il ne remplit les
conditions suivantes :
1. être de nationalité congolaise ;
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Article 32
Pour être admis en qualité de clerc de première catégorie, le postulant doit :
1. avoir exercé pendant quatre ans au moins les fonctions de clerc de deuxième catégorie dans
un office de notaire ;
2. avoir réussi à l’examen d’aptitude professionnelle organisé par le ministre, après avis de la
Chambre provinciale des notaires.
Article 33
Quelle que soit sa catégorie, le clerc est inscrit sur un registre de stage tenu au ministère de
la justice.
Article 34
Le clerc de la première catégorie est admis à la profession de notaire aux conditions
suivantes :
1. avoir exercé pendant un an au moins les fonctions de premier clerc dans un office de notaire ;
2. être détenteur d’un diplôme de maîtrise en droit ou d’un diplôme délivré par une université
étrangère jugé équivalent.
Article 35
Au terme du stage concluant prévu au point 7 de l’article 31, le clerc a droit à une carte
professionnelle, délivrée par le Président du Conseil provincial.
Les dispositions de l’article 17 de la présente loi lui sont mutatis mutandis applicables.
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Article 36
Un arrêté du ministre fixe, après avis de la chambre nationale des notaires, les modalités
d’exercice de la cléricature.
Article 38
Le droit de délivrer des grosses et expéditions appartient au notaire, gardien de la minute.
Seules les grosses sont délivrées en forme exécutoire. Elles sont intitulées et terminées
dans les mêmes termes que les jugements et arrêts.
Il est fait mention sur la minute de la délivrance d'une première grosse faite à chacune des
parties intéressées.
Il ne peut en être délivré d'autre que sur ordonnance du premier président de la cour
administrative d'appel.
Article 39
Le notaire ne peut se dessaisir d'une minute qu'en vertu d'une décision de justice coulée en
force de chose jugée ou dans les cas prévus par la loi.
Avant de s'en dessaisir, il en dresse et signe une copie figurée qui, après avoir été certifiée
par le premier président de la Cour administrative d'appel, est substituée à la minute dont
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Article 40
Le notaire ne peut délivrer grosse ou expédition, ni donner connaissance des actes qu'il
détient, à des personnes autres que celles intéressées, en nom direct, héritiers ou ayants-
droit qu'en vertu d'une ordonnance du Premier Président de la Cour administrative d'appel.
Les dispositions de l'alinéa premier du présent article ne sont pas applicables dans les cas
de communication et de délivrance autorisés par la loi.
Article 41
Les actes sont écrits d'un seul contexte de façon lisible et indélébile, sans abréviation, blanc
ni intervalle, sur du papier dont la qualité offre les garanties de conservation.
Ils sont écrits à la main ou à l'aide d'un procédé mécanique, électronique ou par tout autre
procédé.
Article 42
L'acte notarié énonce :
1. les nom, post-nom et prénom, qualité et adresse du notaire ;
2. les nom, post-nom et prénom, date et lieu de naissance, nationalité, état civil,
profession et domicile des personnes physiques parties à l'acte authentique ;
3. les nom, forme et siège des personnes morales parties à l'acte authentique ;
4. les procurations, autorisations, déclarations, copies des procès-verbaux et toutes
autres pièces qui sont produites ou auxquelles on se réfère avec l'indication de leur
date et des personnes ou autorités dont ces documents émanent ;
5. les nom, post-nom et prénom, nationalité et domicile des témoins ou interprètes ;
6. les lieu, jour, mois et an, de l'instrumentation de l'acte.
Article 43
Les actes énoncent en toutes lettres les sommes et les dates. Des plans et croquis peuvent
y être annexés.
Un arrêté du ministre peut préciser d'autres modalités de la forme de l'acte et les conditions
d'application des articles 41, 44 et 45 de la présente loi.
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Article 44
Les erreurs et omissions sont corrigées par des renvois portés soit en marge, soit au bas de
la page, soit à la fin de la copie exécutoire ou de la copie authentique et, dans ce dernier
cas, sans interligne entre eux.
Tout renvoi, toute surcharge, addition ou radiation sont réputés nuls s'ils ne sont constatés
en marge ou au pied de la page et paraphés par les témoins lorsque leur concours est
requis, le notaire et par la ou les parties si ces dernières savent écrire.
Les renvois sont paraphés, sauf ceux qui figurent à la fin de la copie exécutoire ou de la
copie authentique pour l'ensemble desquels le notaire appose un seul paraphe.
Le nombre de mots, de chiffres annulés, celui des nombres et des renvois sont mentionnés
à la dernière page. Cette mention est paraphée.
Article 45
L'acte notarié est signé par les parties, les témoins et le notaire.
Chaque page est revêtu du paraphe du notaire.
La signature du notaire et l'empreinte du sceau sont apposées à la dernière page et il fait
mention de la conformité de la copie exécutoire ou authentique avec l'original.
Les paraphes et signatures apposés sur la copie exécutoire ou sur la copie authentique sont
toujours manuscrits.
Les signatures en caractères étrangers sont transcrites. La transcription est certifiée et
signée au pied de l'acte par l'interprète.
Article 47
A défaut d'accord entre eux, lorsque plusieurs notaires concourent à la rédaction d'un même
acte, le notaire le plus ancien dans la profession signe l'acte et en conserve la minute. S'ils
ont prêté serment à la même date, le notaire consulté en premier a la charge de signer l'acte
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
305
Article 48
Sont établis à peine de nullité par deux ou par un notaire assisté de deux témoins
instrumentaires les actes suivants:
1. les testaments authentiques et secrets ou mystiques;
2. les donations entre vifs;
3. les donations entre époux, autres que celles inscrites dans un contrat de mariage;
4. les donations partage d'ascendants;
5. les acceptations de donation, révocations de testament, ou de donation;
6. les procurations ou autorisations pour consentir ces actes.
Article 49
L'acte dans lequel une des parties est aveugle, sourde-muette, ne sait pas ou ne peut pas
signer est, à peine de nullité, établi par au moins deux notaires ou par un notaire assisté
d'au moins deux témoins instrumentaires.
Dans ce cas, les parties intéressées désignent chacune, son notaire ou son témoin
instrumentaire. Mention en est faite à la fin de l'acte.
La présence physique des autres notaires ou des témoins instrumentaires n'est exigée qu'au
moment de la lecture et de la signature de l'acte.
Article 50
Le notaire ne peut recevoir d'actes dans lesquels lui-même, son conjoint, son associé ou
partenaire, ses parents ou alliés en ligne directe à tous les degrés, et en ligne collatérale
jusqu'au degré d'oncle ou de neveu inclusivement, sont parties ou qui contiendraient
quelques dispositions en sa faveur.
Article 51
L'acte dans lequel est partie un parent, conjoint ou allié du notaire au degré prohibé à
l'article 50 de la présente loi, est nul comme acte authentique. Il peut valoir comme acte
sous seing privé, s'il est signé par toutes les parties.
Si c'est le notaire lui-même qui est partie ou intéressé soit personnellement soit par prête-
nom, la nullité est absolue.
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306
Article 52
Deux notaires parents, conjoints ou alliés entre eux jusqu'au degré prohibé à l'article 50 de
la présente loi, ne peuvent recevoir ensemble le même acte nécessitant le concours de deux
notaires.
Les parents, conjoints et alliés soit du notaire, soit des parties contractantes au degré
prohibé à l'article 50 de la présente loi, leurs clercs et leurs employés ne peuvent être
témoins.
Article 54
Les parties peuvent se faire représenter aux actes par des mandataires tenant leurs
pouvoirs des procurations établies en minute ou en brevet. Les procurations peuvent être
établies en forme sous seing privé pour les actes qui ne sont pas solennels ou pour lesquels
aucune formalité d'inscription hypothécaire n'est prescrite.
Article 55
Lorsqu'une partie ne sait ou ne peut signer, ses déclarations à cet égard sont mentionnées à
la fin de l'acte et ses empreintes digitales y sont apposées.
Lorsqu'une partie ne sait apposer ses empreintes digitales ou ne sait déclarer, il est fait
application de l'article 49 de la présente loi.
Article 56
Chaque fois qu'une personne ne parlant pas la langue dans laquelle l'acte est dressé y est
partie ou témoin, le notaire est assisté d'un interprète assermenté qui explique l'acte rédigé,
le traduit littéralement et signe comme témoin additionnel.
307
Le témoin instrumentaire est celui qui est appelé à l'acte pour satisfaire aux exigences de la
loi. Il doit savoir lire et signer.
Le témoin certificateur est celui qui intervient dans l'acte pour attester l'identité des parties
lorsque celle-ci n'est pas connue du notaire.
Lorsque le témoin certificateur ne sait ou ne peut signer, ses déclarations à cet égard sont
mentionnées à la fin de l'acte et ces empreintes digitales y sont apposées.
Sous peine de nullité de l'acte, l'accomplissement de cette formalité est mentionné à la fin
dudit acte.
Article 59
Les honoraires constituent une créance privilégiée. Ils peuvent être recouvrés par la
contrainte sur un état de sommes incluant les débours, dressé par le notaire et approuvé par
la chambre provinciale à laquelle il appartient.
L'état de sommes est revêtu de la formule exécutoire du premier président de la Cour
administrative d'appel du ressort.
Article 60
Toute contestation sur le montant des honoraires ou des débours est soumise à la
conciliation préalable devant la chambre provinciale des notaires saisie par le client.
En cas d'échec de conciliation, la chambre nationale des notaires est saisie aux fins de
fixation des honoraires ou des débours.
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
308
Article 62
Le conseil supérieur du notariat comprend :
- Le Président de la Chambre nationale des notaires ;
- Les Présidents des Chambres provinciales des notaires
- Deux personnalités désignées par le Ministre, en raison de leur expertise et/ou de leur
expérience dans le domaine du notariat.
Article 64
Les organes de la Chambre nationale sont :
1. L’assemblée générale ;
2. Le Conseil national.
Article 65
L’assemblée générale est composée des présidents des conseils provinciaux et les
membres des différents conseils provinciaux.
Elle se réunit au moins une fois l’an.
Elle a notamment pour compétence :
1. d’adopter le règlement intérieur cadre de la Chambre élaboré par le Conseil national ;
Journal officiel - Numéro spécial – 25 avril 2017 ANAPI
309
Article 66
Le Conseil national est compétent pour :
1. représenter l’ensemble des notaires exerçant sur le territoire national ;
2. élaborer le règlement intérieur cadre fixant les règles professionnelles et déontologiques à
soumettre à l’approbation de l’Assemblée générale ;
3. élaborer le barème à soumettre à l’approbation de l’Assemblée générale ;
4. vérifier la tenue de la comptabilité des notaires ;
5. veiller à la formation permanente des notaires et des clercs en concertation avec le ministre ;
6. donner son avis lorsqu’il en est requis sur les questions intéressant la profession ;
7. prévenir, concilier et, le cas échéant, statuer au premier degré et au degré d’appel, selon le cas,
sur les différends d’ordre professionnel pouvant survenir entre :
- les notaires et les membres du Conseil de la Chambre nationale ;
- les notaires et les membres des conseils des Chambres provinciales ;
- un membre du Conseil de la Chambre nationale et un notaire ;
- les notaires et clercs des Chambre différentes ;
8. connaître au deuxième degré des décisions disciplinaires rendues par les Chambres
provinciales ;
9. élaborer le programme d’action de la Chambre nationale des notaires à soumettre à
l’approbation de l’Assemblée générale ;
10. élaborer le budget annuel de la Chambre nationale à soumettre à l’adoption de l’assemblée
générale.
Article 67
L’organisation et le fonctionnement des Assemblée générales des Chambres provinciales et
de la Chambres nationale des notaires, des Conseils provinciaux et du Conseil national, les
conditions et modalités de l’élection des présidents et des autres membres de ces Conseils,
leurs attributions ainsi que la durée de leurs mandats sont déterminés par le règlement
intérieur ou règlement intérieur cadre, selon le cas, approuvé par le ministre.
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310
Article 69
Les organes de la Chambre provinciale sont :
1. l’Assemblée générale ;
2. le Conseil provincial.
Article 70
L’Assemblée générale de la Chambre provinciale est composée de tous les notaires du
ressort.
Article 71
L’Assemblée générale a notamment pour compétence :
1. d’adopter le règlement intérieur de la Chambre élaboré par le Conseil provincial ;
2. de délibérer sur toutes les questions d’intérêt professionnel du ressort ;
3. d’approuver le programme d’action de la Chambre provinciale ;
4. d’adopter le budget annuel de la Chambre.
Article 72
Le Président de la Cour administrative d’appel convoque la première Assemblée générale.
L’Assemblée générale procède à l’élection du président et des membres du Conseil
provincial.
Dans le ressort où le nombre des notaires est inférieur à huit, les attributions du Conseil
provincial sont exercées par la Cour administrative d’appel.
Article 73
Les Conseil provincial est compétent pour :
1. représenter l’ensemble des notaires du ressort auprès des pouvoirs publics et des tiers ;
2. élaborer le règlement intérieur de la Chambre à soumettre à l’approbation de l’Assemblée
générale ;
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311
3. prévenir, concilier et, le cas échéant, statuer au premier degré sur tout différend d’ordre
professionnel entre les notaires du même ressort et entre ces derniers et les tiers ;
4. veiller à la discipline des notaires du ressort.
5. examiner toutes les réclamations administratives des tiers contre les notaires du ressort dans
l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leur fonction;
6. élaborer le programme d'action de la Chambre provinciale à soumettre à l'approbation de
l'Assemblée générale;
7. élaborer le budget à soumettre à l'adoption de l'Assemblée générale;
8. vérifier la tenue de la comptabilité des notaires et la validité de leur assurance civile
professionnelle;
9. donner son avis lorsqu'il en est requis sur les questions intéressant la profession;
10. délivrer les attestations de moralité ;
11. publier chaque année la liste des notaires en ordre d'exercer.
Notification en est faite à la Cour administrative d'appel du ressort.
Article 74
Le président du Conseil provincial représente la Chambre.
Il assure le bon fonctionnement du Conseil, convoque et préside les réunions du Conseil.
Article 76
Tous les versements de fonds ou remises d'effets et valeurs à un notaire donnent lieu à la
délivrance d'une quittance ou à l'envoi d'un accusé de réception s'il n'en a pas été donné
quittance.
Article 77
Dans les conditions prévues par la loi, le notaire veille à l'acquittement par ses clients des
sommes dues au trésor public au titre des droits et taxes de toute nature à l'occasion des
actes de son ministère.
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312
Article 78
Avant tout règlement définitif, le notaire remet à son client un compte détaillé. Le compte fait
ressortir distinctement, d'une part, les frais et débours, d'autre part, les émoluments tarifés
et les honoraires.
Il porte mention des sommes précédemment reçues à titre de provision ou à un autre titre.
Article 79
Un arrêté du ministre fixe, après avis de la Chambre nationale des notaires, la forme et le
modèle des répertoires, registres et tous autres documents nécessaires à l'exercice de
l'activité notariale et particulièrement à la tenue de la comptabilité.
CHAPITRE IX : DE LA DISCIPLINE
Article 80
Toute infraction intentionnelle, toute violation des règles professionnelles, tout manquement
à la probité et à l'honneur, même se rapportant à des faits extraprofessionnels, exposent le
notaire qui en est l'auteur à des poursuites disciplinaires.
Article 81
Les sanctions disciplinaires sont:
1. l'avertissement;
2. le blâme;
3. la suspension pour une durée ne dépassant pas douze mois;
4. la radiation.
Article 82
Aucune sanction disciplinaire ne peut être prononcée sans que le notaire mis en cause n'ait
été entendu ou appelé.
Le notaire mis en cause peut se faire assister par un avocat ou un notaire de son choix.
Article 83
Le notaire qui contrevient aux dispositions de l'article 40 alinéa 1er de la présente loi encourt
un an de suspension ou, en cas de récidive, la radiation.
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313
Article 84
Les juridictions disciplinaires siègent soit sur plainte ou dénonciation d'un notaire, d'un clerc
ou de toute personne intéressée, soit d'office, soit encore sur plainte du Procureur général
près la Cour administrative d'appel du ressort.
Article 85
Le notaire poursuivi et le Procureur général près la Cour administrative d'appel peuvent
déférer devant la Chambre nationale les sentences disciplinaires prononcées par la
Chambre provinciale dans le délai fixé par le règlement intérieur cadre.
En tout état de cause, les mesures de suspension et de radiation sont exécutoires
nonobstant appel.
Le règlement intérieur cadre de la Chambre nationale des notaires fixe les modalités de
saisine et la procédure devant les juridictions disciplinaires, organise les droits de la défense
et détermine les modalités d'exercice du droit d'appel.
Article 86
Le notaire suspendu est remplacé dans ses fonctions conformément aux articles 27 et 28 de
la présente loi.
Il est privé du droit d'être élu aux organes professionnels.
La durée de la période de l'inéligibilité est fixée par le règlement intérieur.
Le notaire radié cesse immédiatement et définitivement ses fonctions et ne peut réintégrer la
profession.
Sa succession est organisée conformément à l'article 90 de la prsente loi.
Article 87
Toute sentence prononcée en matière disciplinaire est notifiée au notaire intéressé, au
ministre, au Procureur général près la Cour administrative d'appel, à la Chambre provinciale
à laquelle appartient le notaire et, le cas échéant, au plaignant.
314
La démission volontaire est effective dès son acceptation par le ministre dans les trois mois
à dater de la réception. Le silence du ministre vaut acceptation.
Toutefois, par décision motivée et notifiée au notaire, ce délai peut être prorogé une fois
pour une durée de trois mois.
La décision de prorogation et le rejet de la démission par le ministre sont susceptibles de
recours en annulation.
Article 89
Le notaire qui se trouve dans l'impossibilité définitive de poursuivre l'exercice normal de sa
fonction pendant un an au moins par suite de l'âge, d'une incapacité provoquée par la
maladie ou par l'accident dûment constatés par trois médecins, est déclaré démissionnaire
par le ministre, après avis de la Chambre dont il relève.
La décision du ministre est susceptible de recours en annulation.
Article 90
Dans les cas prévus aux articles 88 et 89 de la présente loi, il est procédé à la succession
du notaire concerné selon les dispositions de l'arrêté du ministre pris après avis de la
Chambre nationale.
Article 92
Les dispositions des articles 37 à 57 de la présente loi relatives à la pratique notariale sont
applicables dès l'entrée en vigueur de la présente loi.
Article 93
Les dispositions de l'ordonnance loi n° 066-344 du 09 juin 1966 relative, aux actes notariés
contraires à la présente loi sont abrogées.
Article 94
Les dispositions de la présente loi sont applicables dans les trois ans à dater de sa
promulgation.
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Article 95
La présente Loi entre en vigueur à la date de sa promulgation.
_________
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COMMUNIQUE AU PUBLIC
1. AVIS AU PUBLIC
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319
AVIS AU PUBLIC
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Pour le DG empêché,
Mme. Kisolokele Mvete
Directeur Général Adjoint
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ARRETE
Article 1
Il est établi pour la création d’entreprise, un formulaire unique dont modèle en annexe
du présent Arrêté.
Article 2
Le formulaire unique est rempli par le requérant pour toute demande de création
d’entreprise et sert à la circulation des données ou informations relatives à la
demande.
Ledit formulaire est disponible ou sur son site web.
Article 3
Les services intervenant dans le processus de création d’entreprise se fondent sur
les informations contenues dans le formulaire unique visé à l’article précédent pour
accomplir les formalités de leurs compétences respectives.
Article 4
Les prestations des services intervenant dans le processus de création d’entreprise
se font conformément aux dispositions légales et réglementaires y relatives.
Article 5
Le Directeur général du Guichet Unique de Création d’Entreprise est chargé de
l’exécution du présent Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
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Salarié Nombre
Nom Prénom d’enfants
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Salarié Nombre
Nom Prénom d’enfants
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ARRETENT
Article 1
Les statuts de la Société à responsabilité limitée unipersonnelle ou pluripersonnelle
sont établis par acte notarié ou par acte sous seing privé.
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Article 2
Le capital social de la Société à responsabilité limitée unipersonnelle ou
pluripersonnelle est librement fixé par les associés en tenant compte de l’objet social
de la société.
Article 3
Les fonds provenant de la libération de parts sociales peuvent être logés dans un
compte bancaire ouvert par les associés ou leur(s) mandataire(s) dans un
établissement de crédit ou dans une institution de micro finances dûment agréée.
Le bordereau de versement dûment acquitté par l’établissement de crédit ou
l’institution de micro-finances vaut preuve de la libération et de dépôt desdits fonds.
Article 4
Sont abrogées, les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté qui entre en
vigueur à la date de sa signature.
Alexis Thambwe Mwamba
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Droits
Humains
341
342
ARRETE :
Article 1 :
Il est ouvert des antennes du Guichet Unique de Création d’Entreprises dans les
villes et entités ci-après : Kinshasa/Gombe, Kinshasa/Matete, Matadi, Lubumbashi,
Kisangani, Bukavu, Goma, Kananga et Mbuji-Mayi.
Article 2 :
Le ressort de chaque antenne est celui du Tribunal de Commerce de la Ville ou entité
concernée.
Article 3 :
L’antenne exerce les missions du Guichet Unique de Création d’Entreprise.
Article 4 :
Le Directeur Général du Guichet Unique de Création d’Entreprise est chargé de
l’exécution du présent Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
343
344
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345
Le Président de la République,
Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant
révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du
Congo, spécialement en ses articles 129 et 221 ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003
portant réforme des procédures fiscales ;
Vu la Loi n° 13/007 du 22 janvier 2013 portant habilitation du Gouvernement ;
Revu l’Ordonnance-loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la taxe sur la
valeur ajoutée ;
Revu l’Ordonnance-loi n° 001/2012 du 21 septembre 2012 modifiant et complétant
certaines dispositions de l’Ordonnance-loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant
institution de la Taxe sur la Valeur Ajoutée ;
Sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des Ministres,
ORDONNE:
Article 1er :
Les articles 6, 8, 14, 15, 17, 18, 19, 38, 39, 41, 42, 45, 61, 64 et 69 de l’Ordonnance-
loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée sont
modifiés et complétés comme suit :
« Article 6 :
La livraison d’un bien meuble corporel consiste en un transfert du pouvoir de disposer
de ce bien comme propriétaire, en ce compris le transfert opéré en vertu d’une
réquisition de l’autorité publique.
Les livraisons de biens meubles corporels sont notamment :
- l’échange de biens ;
- l’apport en société ;
- la location-vente ;
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- la vente à tempérament ;
- les ventes d’articles et matériels d’occasion faites par des professionnels ;
- les cessions d’éléments d’actifs ;
- les exportations de marchandises et opérations assimilées. »
« Article 8 :
Les prestations de services sont toutes les opérations autres que les livraisons de
biens meubles corporels. Elles constituent toutes les activités qui relèvent du louage
d’industrie ou du contrat d’entreprise, par lequel une personne s’oblige à exécuter un
travail quelconque moyennant contrepartie.
Les prestations de services sont notamment :
- les locations de biens meubles ;
- les locations d’immeubles meublés ;
- les opérations portant sur des biens meubles incorporels ;
- les opérations de crédit-bail ;
- le transport de personnes et de marchandises, le transit et la manutention ;
- les opérations réalisées dans le cadre d’une activité libérale, de travaux
d’études, de conseil, d’expertise et de recherche ;
- la fourniture des télécommunications ;
- la fourniture d’eau, d’électricité, de gaz, d’énergie thermique et des biens
similaires ;
- les opérations d’entremise ;
- les ventes à consommer sur place ;
- les réparations avec ou sans pose de pièces et le travail à façon ;
- les travaux immobiliers;
- les locations des terrains nus non aménagés et des locaux nus réalisées par
des personnes assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée ;
- les opérations concourant à la production ou à la livraison d’immeubles par les
promoteurs immobiliers ;
- les jeux de hasard et de divertissement. »
« Article 14 :
Les personnes morales et physiques sont assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée
lorsqu’elles réalisent un chiffre d’affaires annuel égal ou supérieur à 80.000.000 de
Francs congolais. Toutefois, les personnes morales et physiques dont le chiffre
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- remorquage ;
- location des portiques ;
- séjour des bateaux ;
- utilisation des installations portuaires ;
- assistance et sauvetage de navires et de bateaux ;
- entretien du navire et du matériel de bord ;
- services de prévention et de lutte contre l’incendie ;
- usage des installations aménagées pour la réception des passagers et des
marchandises ;
- usage des installations destinées à l’avitaillement des navires ;
- visites de sécurité, examen des carènes, expertises techniques ;
- expertises ayant trait à l’évaluation des dommages subis par des navires ;
14. les intérêts relatifs aux crédits bancaires à l’investissement, aux crédits-bails, aux
crédits agricoles et aux découverts bancaires ;
15. les intérêts rémunérant les dépôts effectués auprès des établissements de crédit
par des non-professionnels ;
16. les intérêts rémunérant les emprunts extérieurs ;
17. les opérations de crédit social ou agricole effectuées par les caisses de crédit
mutuel, les coopératives d’épargne et de crédit et les autres institutions de micro-
finance. »
« Article 18 :
Sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée, les activités et prestations ci-
après, dès lors qu’elles sont soumises à des taxations spécifiques exclusives de
toute taxation sur le chiffre d’affaires :
1. les ventes de billets d’accès aux manifestations de loisirs dans les installations
sportives;
2. les droits d’entrée dans une manifestation culturelle ;
3. les opérations suivantes, soumises aux droits d’enregistrement :
- les opérations ayant pour objet la transmission de propriété ou d’usufruit
de biens immeubles, des fonds de commerce ou de clientèle, de droit au
bail, à l’exclusion des ventes d’immeubles neufs bâtis effectuées par les
promoteurs immobiliers ;
- les ventes publiques aux enchères ;
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« Article 39 :
« Sans préjudice des conditions prévues à l’article 38, point 1, les déductions
afférentes aux exportations ne sont définitivement acquises que lorsque l’effectivité
de l’exportation est établie par les documents douaniers. »
« Article 41 :
N’ouvre pas droit à déduction, la taxe ayant grevé :
1. les dépenses de logement, d’hébergement, de restauration, de réception, de
spectacles, de location de véhicules de tourisme et de transport de
personnes à l’exclusion des dépenses supportées, au titre de leur activité
imposable, par les professionnels du tourisme, de la restauration et du
spectacle ;
2. les biens et services acquis par l’entreprise mais utilisés par des tiers, les
dirigeants ou le personnel de l’entreprise à l’exclusion des vêtements de travail
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353
« Article 42 :
N’ouvrent pas également droit à déduction :
1. La taxe sur la valeur ajoutée sur les véhicules ou engins, quelle que soit leur
nature, conçus ou aménagés pour le transport des personnes, constituant des
immobilisations ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée sur leur location, leurs
pièces détachées et accessoires ou les services afférents à ces mêmes biens.
Toutefois, l’exclusion visée ci-dessus ne concerne pas :
- des véhicules routiers comportant dix places assises ou plus, chauffeur
inclus, et utilisés par des entreprises pour le transport exclusif de leur
personnel ;
- des véhicules ou engins acquis par les entreprises de transport public de
voyageurs et affectés de façon exclusive à la réalisation desdits
transports ;
- des véhicules particuliers acquis par les entreprises de location de
voitures.
2. Les transports de personnes et les opérations accessoires auxdits transports, à
l’exclusion des transports réalisés, soit pour le compte d’une entreprise de
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354
« Article 45 :
Le prorata prévu à l’article 43 ci-dessus est déterminé provisoirement en fonction des
recettes réalisées l’année précédente pour les assujettis existants ou en fonction des
recettes et produits prévisionnels de l’année en cours, pour les nouveaux.
Le prorata définitif est arrêté au plus tard le 31 mars de l’année suivante. Les
déductions opérées sont régularisées en conséquence à l’échéance qui suit.
Le prorata prévisionnel ne peut être accepté pour les entreprises existantes que sur
justification du prorata définitif de l’exercice antérieur lui servant de base, ou pour les
entreprises nouvelles, sur les éléments prévisionnels de comptabilité. »
« Article 61 :
En cas d’importation, la taxe sur la valeur ajoutée doit être déclarée et versée avant
l’enlèvement de la marchandise. »
« Article 64 :
Sans préjudice des dispositions de l’article 63 ci-dessus, les exportateurs, les
entreprises réalisant des investissements lourds et celles en cessation d’activités
peuvent, sur demande expresse adressée à l’Administration des impôts, obtenir le
remboursement de leur crédit d’impôt résultant de l’acquisition des biens meubles et
des services.
Par investissement lourd, il faut entendre les immobilisations corporelles acquises à
l’état neuf nécessaires à l’exploitation de l’entreprise et dont la valeur du projet est au
moins égale de 1.000.000.000 de Francs congolais.
Le montant de la taxe sur la valeur ajoutée à rembourser est limité au montant de la
taxe sur la valeur calculé au taux normal sur le montant des exportations réalisées au
cours du mois.
Les assujettis qui réalisent les investissements lourds d’extension et de
modernisation peuvent demander le remboursement de leur crédit de taxe sur la
valeur ajoutée dans la limite de la taxe qui a grevé les immobilisations visées à
l’alinéa 2 ci-dessus dans les trois mois qui suivent l’acquisition.
Lorsque les circonstances l’exigent, le ministre ayant les Finances dans ses
attributions peut, par voie d’arrêté, réajuster le montant repris à l’alinéa précédent. »
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« Article 69 :
L’absence de déclaration d’assujettissement auprès de l’Administration des impôts
dans le délai est sanctionnée par une amende de 500.000 de Francs congolais. »
Article 2 :
L’article 44 de l’Ordonnance-loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la
taxe sur la valeur ajoutée est supprimé.
Article 3 :
Il est ajouté à l’Ordonnance-loi n°10/001 du 20 août 2010 portant institution de la taxe
sur la valeur ajoutée un article 59 bis, un article 62 bis et un article 74 bis libellés
comme suit :
« Article 59 bis :
Toute transaction entre assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée d’un montant d’au
moins 1.000.000 de Francs congolais doit être payée par chèque, par virement ou
par carte bancaire. »
Lorsque les circonstances l’exigent, le ministre ayant les Finances dans ses
attributions peut, par voie d’arrêté, modifier le montant repris à l’alinéa premier ci-
dessus. »
« Article 62 bis :
Les modalités de perception de la taxe sur la valeur ajoutée concernant les activités
de distribution des produits pétroliers sont déterminées par voie réglementaire. »
« Article 74 bis :
Tout manquement à l’obligation prévue à l’article 59 bis de l’Ordonnance-loi n°
10/001 du 20 août 2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée est
sanctionné par la perte du droit à déduction de la taxe sur la valeur ajoutée
supportée. »
Article 4 :
Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires à la présente
Ordonnance-loi.
Article 5 :
La présente Ordonnance-loi entre en vigueur dès sa publication au Journal Officiel.
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Vu le Décret n° 09/55 du 03 décembre 2009 fixant les statuts d’un Etablissement public
dénommé Institut National de Préparation Professionnelle, « INPP » en sigle ;
Vu le Décret n° 12/003 du 19 janvier 2012 fixant les statuts d’un Etablissement public
dénommé « Office National de l’Emploi, « ONEM » en sigle ;
Vu l’Arrêté ministériel 8/61 du 21 octobre 1961 portant le règlement général de l’assurance,
l’ouverture et bénéfice du droit des prestations de sécurité sociale ;
Vu l’Arrêté interministériel n° 12/MTPS/123, n° 007/CAB/MIN/FINANCES/2006, n°
001/CAB/MIN/BUD/2006 du 14 février 2006 fixant le taux de la cotisation due par les
employeurs à l’INPP ;
Vu l’Arrêté ministériel n° 049/CAB/MIN/ETPS/MBL/2012 du 10 décembre 2012 relatif à
l’affiliation des employeurs, à l’immatriculation des travailleurs ainsi qu’aux modalités et
conditions de versement des cotisations de la sécurité sociale, spécialement en ses articles
19, 20 et 27 ;
Vu l’Arrêté ministériel n° 125/CAB/MIN/ETPS/MBL/DKL/dag/2013 du 26 septembre 2013
modifiant et complétant l’Arrêté ministériel n° 028/CAB/MIN/ETPS/MBL/DKL/dag/2013 du 18
mars 2013 portant fixation du taux de la contribution patronale mensuelle due par les
employeurs à l’Office National de l’Emploi, « ONEM » en sigle, spécialement en son article 2
;
Considérant la nécessité de simplifier les procédures et les formalités en matière de
déclaration et de paiement des impôts, cotisations sociales et contributions patronales sur
les rémunérations dues respectivement à la Direction Générale DES Impôts « DGI »,
l’Institut National de Sécurité Sociale « INSS », l’Institut National de Préparation
Professionnelle « INPP » et l’Office National de l’Emploi « ONEM » ;
Considérant l’amélioration de l’assiette ;
Considérant la nécessité d’améliorer le climat des affaires et des investissements ;
ARRETENT :
Article 1 :
Il est institué une déclaration et un paiement uniques des impôts, cotisations sociales
contributions patronales sur les rémunérations. La déclaration unique est auto-liquidative.
Article 2 :
La déclaration unique est souscrite à l’aide d’un formulaire dont le modèle est élaboré
conjointement par l’Administration des Impôts, l’Institut National de Sécurité Sociale, l’Institut
National de Préparation Professionnelle et l’Office National de l’Emploi.
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Article 3 :
Sous réserve des procédures fiscales en vigueur, le redevable des impôts sur les
rémunérations et l’employeur assujetti au régime général de la sécurité sociale, aux
contributions et cotisations patronales souscrivent leur déclaration dans les quinze jours qui
suivent le mois au cours duquel les rémunérations ont été versées ou mises à la disposition
des bénéficiaires.
Article 4 :
La déclaration unique, sur support papier, dûment remplie, datée et signée par le redevable
ou employeur visé à l’article 3 ci-dessus ou son représentant, est déposée auprès des
services compétents de l’administration des Impôts.
Les modalités pratiques de partage des informations entre les services mentionnés à l’article
5 ci-dessous sont fixées dans un protocole de collaboration.
Article 5 :
Les Directeurs généraux des Impôts, de l’Institut National de Sécurité Sociale, de l’Office
National de l’Emploi et l’Administrateur Directeur général de l’Institut National de Préparation
Professionnelle sont chargés respectivement de l’exécution du présent Arrêté qui entre en
vigueur à la date de sa signature.
Fait à Kinshasa, le 12 mai 2015
Le Ministre des Finances Le Vice-Premier Ministre, Ministre de
l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale
Henri Yav Mulang Prof. Willy Makiashi
______________
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Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision
de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo,
spécialement en son article 93 ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, la Loi n) 004/2003 du 13 mars 2003 portant
réforme des procédures fiscales ;
Vu, telle que modifiée et complétée à ce jour, l’Ordonnance-loi n 10/001 du 20 août 2010
portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée, spécialement en son article 67 ;
Vu la Loi n° 11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques ;
Vu la Loi de Finances n° 14/027 du 31 décembre 2014 pour l’Exercice 2015 ;
Vu l’Ordonnance n° 14/078 du 07 décembre 2014 portant nomination des Vice-Premiers
Ministres, des Ministres d’État, des Ministres et des Vice-ministres ;
Vu l’Ordonnance n° 15/014 du 21 mars 2015 portant organisation et fonctionnement du
Gouvernement, modalités pratiques de collaboration enter le Président de la République et
le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement ;
Vu l’Ordonnance n° 15/015 du 21 mars 2015 fixant les attributions des Ministères,
spécialement en son article 1e, point B, 8 ;
Vu le Décret n° 011/42 du 22 novembre 2011 portant mesures d’exécution de l’Ordonnance-
loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée,
spécialement en son article 150 ;
Vu le Décret n° 13/050 du 06 novembre 2013 portant règlement général sur la comptabilité
publique ;
Considérant la nécessité d’assurer l’alimentation du sous-compte du Trésor « TVA
remboursable » destiné à servir au remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée
par les ressources en provenance du Compte Général du Trésor ;
Considérant la nécessité d’ajuster le délai de remboursement des crédits de taxe sur la
valeur ajoutée ;
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ARRETE:
Article 1er :
Le présent Arrêté fixe les modalités complémentaires de remboursement des crédits de taxe
sur la valeur ajoutée en application des dispositions de l’article 150 du Décret n° 011/42 du
22 novembre 2011 portant mesures d’exécution de l’Ordonnance-loi n) 10/001 du 20 août
2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée, telle que modifiée et complétée à ce
jour.
Article 2 :
Les demandes de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée introduites par
les redevables sont instruites par les services gestionnaires compétents de la Direction
Générale des Impôts.
Article 3 :
La procédure de traitement de la demande de remboursement des crédits de taxe sur la
valeur ajoutée est fonction de la catégorie dont relève le redevable.
Selon le degré de risques qu’elles présentent, les entreprises sont classées en trois
catégories suivantes :
- Catégorie A : entreprises à risque faible ;
- Catégorie B : entreprises à risque moyen ;
- Catégorie C : entreprises à risque élevé.
La classification des entreprises est établie et mise à jour régulièrement sur base des
critères préalablement définis par la Direction Générale des Impôts, en concertation avec la
Direction Générale des Douanes et Accises ainsi que les organisations professionnelles des
opérateurs économiques.
Article 4 :
Les demandes de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée introduites par
les entreprises à risque faible ne sont soumises qu’à un contrôle formel. Dans ce cas, le
remboursement des crédits de taxe sur la valuer ajoutée intervient dans un délai de trente
jours à dater de la réception de la demande.
Article 5 :
Pour les entreprises à risque moyen, les demandes de remboursement des crédits de taxe
sur la valeur ajoutée sont soumises à un contrôle sur pièces avant tout remboursement.
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Article 6 :
La Direction Générale des Impôts procède, a posteriori et chaque semestre, au contrôle sur
pièces ou sur place selon le cas, pour s’assurer de la réalité des crédits remboursés suivant
les procédures visées aux articles 4 et 5 du présent Arrêté.
Article 7 :
Les demandes de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée introduites par
les entreprises à risque élevé font systématiquement l’objet d’un contrôle sur place.
Toutefois, le remboursement intervient dans les quatre-vingt-dix jours à dater de la réception
de la demande.
Article 8 :
La décision de remboursement des crédits de taxe sur la valdeur ajoutée ou de rejet de la
demande de remboursement est prise par le ministre ayant les Finances dans ses
attributions ou, par délégation, par le Directeur Général des Impôts.
La décision visée à l’alinéa précédent est notifiée au redevable par le Directeur Général des
Impôts.
Article 9 :
Le remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée s’effectue par voie bancaire au
profit du compte libellé en Francs congolais du redevable renseigné dans sa demande de
remboursement, par le débit du sous-compte du Trésor « TVA remboursable » ouvert en les
livres de la Banque Centrale du Congo.
Le Ministre ayant les Finances dans ses attributions peut déléguer la gestion du sous-
compte du Trésor « TVA remboursable » au Directeur Général des Impôts.
Article 10 :
Le sous-compte du Trésor « TVA remboursable » est approvisionné, par le débit du Compte
Général du Trésor, dans la semaine qui suit la clôture d’un mois des recettes, par un ordre
de paiement, à raison de la totalité des recettes réalisées au titre de la TVA par la Direction
Générale des Impôts.
Toutefois, lorsque les circonstances l’exigent, le niveau d’approvisionnement du sous-
compte du Trésor « TVA remboursable » indiqué à l’alinéa précédent peut connaître des
ajustements.
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Article 11 :
Le remboursement des crédits de taxe sur la valuer’ ajoutée est enregistré par le Comptable
public compétent.
Article 12 :
La Direction Générale des Impôts transmet, le 15ème jour de chaque mois, auprès du
ministre ayant les Finances dans ses attributions, le rapport sur les remboursements des
crédits de taxe sur la valeur ajoutée assurés le mois précédent ainsi que les résultats des
contrôles sur place intervenus, au cours de la période, après des entreprises à risque faible
et moyen.
Article 13 :
Pour l’application des dispositions de l’article 64 de l’Ordonnance-loi n° 10/001 du 20 août
2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée, telle que modifiée et complétée à ce
jour, spécialement en ce qui concerne les entreprises réalisant les investissements lourds,
tous les investissements lourds, à l’exception des investissements des entreprises dont les
projets sont agréés au Code des Investissements, doivent faire l’objet d’un dossier présenté
préalablement à la Direction Générale des Impôts pour certification de leur valeur réelle
dans un délai d’un mois à compter de la réception du dossier.
Ce dossier doit comprendre notamment les éléments ci-après :
- La lettre de demande de certification de la valeur réelle du projet adressée au Directeur
Général des Impôts avec copie pour information au Directeur Général des Douanes et
Accises ;
- Une copie des statuts notariés lorsque l’investisseur est une société commerciale ;
- Une copie de la lettre de notification du numéro impôt ;
- Une copie du registre du commerce et du crédit mobilier ;
- Le tableau détaille des immobilisations corporelles à acquérir ;
- Tous autres documents utiles.
Article 14 :
Est abrogé, l’Arrêté ministériel n° CAB/MIN/FINANCES/2013/113 du 04 février 2013 fixant
les modalités complémentaires de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée.
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Article 15 :
Le Secrétaire Général aux Finances, le Directeur Général des Impôts ainsi que le Directeur
Général des Douanes et Accises sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent Arrêté qui entre en vigueur à partir du 1e septembre 2015.
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remboursement de ces crédits est subordonné à un contrôle fiscal sur place préalable et
s’effectue dans un délai de soixante jours à compter de la réception de la demande de
remboursement, conformément à l’Arrêté Ministériel n) CAB/MIN/FINANCES/2013/113 du
04 février 2013 fixant les modalités complémentaires de remboursement des crédits de taxe
sur la valeur ajoutée.
____________
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La Direction Générale des Impôts informe le public en général et les contribuables en particulier de
la mise en service d’un Centre d’Appels Téléphoniques disposant des trois numéros (VERT) destinés
à recevoir les appels entrants gratuits en vue de répondre à leurs préoccupations.
Ces numéros sont opérationnels auprès des services ci-après :
Sele Yalaghuli.
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Pages
COMMERCE TRANSFRONTALIER
NOTE CIRCULAIRE N° 001/CAB/MIN-COM/2016 DU 19 AVRIL 2016 RELATIVE AU
RECOURS OBLIGATOIRE A LA PLATEFORME DU GUICHET UNIQUE INTEGRAL DU
COMMERCE EXTERIEUR POUR TOUTE OPERATION DE PRE-DEDOUANEMENT A
L’IMPORT, EXPORT ET TRANSIT DES MARCHANDISES. ................................................. 98
NOTE CIRCULAIRE N° 003/CAB/MIN-COM.EXT/2017 DU 07 FÉVRIER 2017 RELATIVE
AU RECOURS OBLIGATOIRE À LA PLATEFORME DU GUICHET UNIQUE INTÉGRAL DU
COMMERCE EXTÉRIEUR POUR TOUTE OPÉRATION DE POST-DÉDOUANEMENT DES
MARCHANDISES. ................................................................................................................11
NOTE CIRCULAIRE N° 001/CAB/MIN-COM.EXT/2017 DU 20 JANVIER 2017 RELATIVE
AU RECOURS OBLIGATOIRE À LA PLATE-FORME DU GUICHET UNIQUE INTÉGRAL
DU COMMERCE EXTÉRIEUR POUR TOUTE OPÉRATION DE PRÉ-DÉDOUANEMENT,
POST-DÉDOUANEMENT ET TRANSIT DES MARCHANDISES EN RÉPUBLIQUE
DÉMOCRATIQUE DU CONGO. ...........................................................................................13
NOTE DE SERVICE .............................................................................................................17
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° DGDA/DG/DGA.T/DG/036/ 2016 .....................................20
MESSAGE-PHONIE N°DGDA/DG/GDA-AF/DG/049/2017 ...................................................22
AVIS AU PUBLIC ..................................................................................................................24
NOTE DE SERVICE .............................................................................................................27
PERMIS DE CONSTRUIRE
ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL N° CAB/MIN.ATUH/MBI/MP/GHK/0001/2016 ET N°
CAB/MIN/FINANCES/2016/099 DU 29 JUILLET 2016 PORTANT FIXATION DU MODE DE
CALCUL SIMPLIFIÉ DES TAUX DES DROITS ET TAXES À PERCEVOIR À L’INITIATIVE
DU MINISTÈRE DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE. .................................................31
ARRÊTÉ MINISTÉRIEL N° CAB/MIN-ATUH/MBI/GHK/012/2016 DU 23 AOÛT 2016
MODIFIANT ET COMPLÉTANT L’ARRÊTÉ N° CAB/MIN.ATUHITPR/ 006/2014 DU 24
AVRIL 2014 PORTANT RÉGLEMENTATION DE L’OCTROI DU PERMIS DE CONSTRUIRE
EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO. .............................................................35
NOTE CIRCULAIRE N°MIN.URB-HAB/SG/DIV.UN/015/TTK/2017 ......................................54
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TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ
ARRETE INTERMINISTERIEL N° 128/CAB/MIN/ AFF.FONC/2016 ET N°
156/CAB/MIN/FINANCES/2016 DU 12 AOUT 2016 MODIFIANT L’ARRETE N°
023/CAB/MIN/ AFF.FONC/2016 ET 026/CAB/MIN/FINANCES/2016 DU 26 MARS 2016
PORTANT FIXATION DES TAUX DES DROITS, TAXES ET REDEVANCES A PERCEVOIR
A L’INITIATIVE DU MINISTERE DES AFFAIRES FONCIERES........................................ 261260
NOTE CIRCULAIRE N° 1.441/SG/AFF.F/003/2016 .......................................................... 270
NOTE CIRCULAIRE N° 1.441/S.G/AFF.F/004/2016 ......................................................... 271
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RACCORDEMENT À L’ELECTRICITÉ
NOTE AUX ENTREPRENEURS ........................................................................................ 285
NOTE AUX ENTREPRENEURS ........................................................................................ 286
NOTE DE SERVICE À L’ATTENTION DU PUBLIC ........................................................... 287
CRÉATION D’ENTREPRISE
LOI N° 16/012 DU 15 JUILLET 2016 PORTANT CRÉATION, ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DE LA PROFESSION DE NOTAIRE ............................................... 291
EXPOSÉ DES MOTIFS ..................................................................................................... 291
Loi ...................................................................................................................................... 292
COMMUNIQUE AU PUBLIC .............................................................................................. 317
AVIS AU PUBLICNOTE EXPLICATIVE SUR LES TROIS PROCEDURES DE CREATION
D’UNE ENTREPRISE SOCIETAIRE AU GUICHET UNIQUE DE CREATION
D’ENTREPRISE ..................................................................................................................319
ARRETE MINISTERIEL N°212/CAB/MIN/J&DH/2014 DU 02 DECEMBRE 2014 PORTANT
APPROBATION DU FORMULAIRE UNIQUE DE DEMANDE DE CREATION
D’ENTREPRISE AU GUICHET UNIQUE DE CREATION D’ENTREPRISE .......................325
ARRÊTÉ MINISTÉRIEL N° 122/CAB/MIN/JGS&DH/2016 DU 01 NOVEMBRE 2016
PORTANT OUVERTURE D’ANTENNES DU GUICHET UNIQUE DE CRÉATION
D’ENTREPRISE. .................................................................................................................341
381
382
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