EOGN 2012 Tome 2
EOGN 2012 Tome 2
EOGN 2012 Tome 2
Préparation
à l' École des
Officiers de la
Gendarmerie Nationale
Candidats Étrangers
TOME 2
TOME 2 :
CONNAISSANCES MILITAIRES GÉNÉRALES
SOMMAIRE
Titre 1
rappel sur la formation élémentaire du combattant individuel
Avant-propos......................................................................................................... p. 7
1 - Actes réflexes................................................................................................... p. 8
2 - Actes élémentaires.......................................................................................... p. 19
Titre 2
TRinôme
Avant-propos......................................................................................................... p. 23
1 - Présentation..................................................................................................... p. 25
2 - Actes élémentaires.......................................................................................... p. 28
3 - Missions........................................................................................................... p. 33
Titre 3
COMPOSITION ET COMMANDEMENT DU GROUPE
Avant-propos......................................................................................................... p. 44
1 - Chef de groupe................................................................................................ p. 45
2 - Personnels du groupe..................................................................................... p. 48
3 - Préparation d’une mission............................................................................... p. 50
4 - Ordres au combat............................................................................................ p. 56
Titre 4
groupe au combat
1 - Actes élémentaires.......................................................................................... p. 64
2 - Missions........................................................................................................... p. 70
3 - Procédés.......................................................................................................... p. 86
4 - Réactions particulières..................................................................................... p. 94
5 - Savoir-faire particulier - Tenir un point de contrôle routier.............................. p. 99
-3-
Titre 5
groupe porté sur véhicule
Avant-propos......................................................................................................... p. 104
1 - Déplacements.................................................................................................. p. 105
2 - Arrêts................................................................................................................ p. 108
TITRE 6
Combat de nuit
1 - Caractéristiques............................................................................................... p. 110
2 - Influence de la nuit sur l’emploi des moyens................................................... p. 111
Titre 1
topographie
Titre 2
transmissions
livre 1
titres
2 - trinôme
4 - groupe au combat
6 - combat de nuit
-6-
titre 1
chapitres
AVANT-PROPOS
1 - actes réflexes
2 - actes élémentaires
-7-
AVANT-PROPOS
– s’orienter ;
– observer ;
– progresser ;
– se protéger ;
– se camoufler ;
– désigner un objectif ;
– communiquer ;
– rendre compte.
ACTES RÉFLEXES
1 - S’ORIENTER
– la conserver.
1.11 - De jour
1.111 - Boussole
1.112 - Soleil
Sachant que le soleil se lève à l’Est, qu’il se couche à l’Ouest et qu’à midi
il est presque exactement au Sud, il est facile de déterminer le Nord(1).
Mettre la montre à l’heure solaire (heure légale moins une, en hiver ; heure
légale moins deux, en été), puis la placer horizontalement dans la main, la petite aiguille
en direction du soleil. La direction du sud est à mi-chemin entre cette aiguille et le chiffre
12 du cadran. Connaissant le Sud, il est facile de trouver le Nord.
1.12 - De nuit
1.121 - Boussole
– éloigné, de jour ;
– rapproché, de nuit.
2 - OBSERVER
– Être bien posté, c’est-à-dire occuper un point d’où il est possible d’obser-
ver sans être vu.
– Observer en permanence.
T - TERRAIN : points dangereux par où l’ennemi peut arriver sans être faci-
lement décelé ;
– La nuit, on observe de bas en haut : le poste doit donc être adapté. Il est
généralement placé plus bas que le poste de jour.
– L’ouïe supplée la vue dans bien des cas (les oreilles doivent être décou-
vertes).
- 11 -
2.5 - Reconnaître un isolé ou un groupe
3 - PROGRESSER
– rechercher l’ennemi ;
– s’en approcher ;
– ou l’éviter…
4 - Se protéger
Se protéger, c’est prendre les mesures nécessaires pour être à l’abri des
coups de l’adversaire.
Il faut choisir l’abri naturel le plus proche de l’endroit où l’on veut se poster
et l’aménager pour l’améliorer.
– classiques ou conventionnelles ;
– nucléaires ;
– bactériologiques et chimiques.
- 13 -
4.21 - Armes classiques ou conventionnelles
– effet de souffle ;
– effet de perforation ;
– projection d’éclats.
– thermiques ;
– radiologiques.
4.3 - Protection
Pour assurer une protection contre chacun de ces effets, il est nécessaire
de recourir à un écran d’épaisseur déterminée en fonction de la nature des matériaux et
de leur agencement.
Pour être protégé des effets des projectiles d’armes légères et de la plupart
des éclats, il faut :
– terre :1m;
– maçonnerie : 0,30 m ;
Pour se protéger des effets thermiques et d’une partie des effets radiologiques,
la toile de tente joue un rôle très appréciable.
Contre les armes chimiques, la rapidité dans la mise en œuvre des moyens
individuels de protection est capitale.
Délais
Instantanée 2 à 3 heures 5 à 6 heures
d'aménagement
Balles
B B B
P
F M B Éclats R
O
B T
F B Effet thermique E
(avec toile de tente)
C
F M B Rayonnement initial T
I
Rayonnement rési- O
F M B duel N
F B B Effet de souffle
Protection escomptée
B : bonne
M : moyenne
F : faible
O : nulle
5 - Se camoufler
De nuit, le silence doit être absolu et on doit éviter toute lueur, tout reflet.
6 - Désigner un objectif
– le désigner en précisant :
• la direction (« Devant moi telle direction… »),
• la distance (« À…X… m… »),
• l’objet (« Tel objet, de telle forme, de telle couleur ») ;
- 16 -
– situer l’objectif par rapport au point de repère : avec le procédé de la
main étalonnée ou celui du cadran solaire ;
– décrire l’objectif :
• nature, forme, couleur,
• attitude (statique, mobile, se déplaçant de… vers…, etc.) ;
Exemple :
Apprécier une distance, c’est évaluer la portion de terrain qui sépare deux
points (en général la position et l’objectif du combattant) pour faire usage de son arme,
désigner un objectif…
– quand l’objectif est très éclairé ou quand le soleil est derrière soi ;
– étalonnage de la main :
• le pouce = …X… millièmes,
• le poing fermé = …Y… millièmes ;
- 17 -
– étalonnage du pas : mesure du nombre de double pas sur 100 m ;
– la démonter et la remonter ;
– l’entretenir ;
– régler l’arme ;
11 - Rendre compte
Rendre compte, c’est exposer à son chef dans les délais les plus brefs,
avec exactitude et précision, ses observations concernant le terrain, l’ennemi et les amis.
– JE SUIS : position ;
ACTES ÉLÉMENTAIRES
1 - SE DÉPLACER
– observer : non seulement en avant et sur les côtés, mais aussi à ses
pieds (mines, pièges) et en l’air (ciel, arbres, toits) ;
2 - Se poster
Employer son arme, c’est mettre en œuvre son arme et/ou les grenades à
main et à fusil dans les conditions du combat.
– Apprécier les distances (prendre des repères : lignes de 100, 200, 300
et 400 m pour le trinôme).
– Préparer son arme (régler les appuis [sacs, bipied] quand la mission ou
l’emplacement le permet, approvisionner et armer dans tous les cas…).
– Ouvrir le feu :
• sur ordre du chef,
• à l’initiative,
• dès l’ouverture du feu par l’arme principale (arme collective, antiperson-
nel ou antichar, arme du tireur d’élite) quand la consigne est donnée
par le chef.
– Poursuivre le feu : changer d’objectif dès que l’objectif prioritaire est atteint.
– Cesser le feu :
• sur ordre,
• quand il devient dangereux pour les amis,
• quand l’ennemi a disparu.
– Des résultats.
titre 2
TRINÔME
chapitres
AVANT-PROPOS
1 - présentation
2 - ACTES ÉLÉMENTAIRES
3 - MISSIONS
- 23 -
AVANT-PROPOS
Le concept d’emploi des unités PROTERRE (MIN DEF) édition 2009 permet
à ces unités de bénéficier d’une plus grande aptitude à réaliser des missions communes
de l’armée de Terre (MICAT), en prenant en compte le principe de modularité, la possibilité
d’emploi d’unités de métier génériques et les conditions d’engagement de ces unités sur
un théâtre extérieur, y compris dans un environnement hostile.
(1) PROTERRE : projection de professionnels de l'armée de Terre, pour accomplir principalement des
missions de protection.
- 24 -
PRÉSENTATION
– Le chef du trinôme :
• commande les deux combattants de son trinôme et contrôle la bonne
application des consignes concernant les distances, le respect des
limites de bond et des modes de progression,
• organise :
- la réaction de son trinôme, en cas de prise à partie par l’ennemi,
- l’observation par ses personnels, lorsqu’ils se postent,
• rend compte au chef de groupe de sa progression pendant laquelle il
se place, selon le terrain :
- soit entre ses deux combattants (terrain découpé et couvert),
- soit derrière eux, ce dernier cas restant le plus fréquent.
– AAN F1.
armement spécifique
hausse
portée
calibre de pénétration perforation
pratique
combat
20 cm de casques
FAMAS 5,56 mm 300 m bois à 100 m toutes armes
(BO)(1) à 300m
3,5 mm
MINIMI 5,56 mm 800 m 600 m d'acier à
600 m
70 cm de 12 mm d'acier
AAN
7,62 mm 800 m 600 m bois à 400 m à 100 m
F1
(BO) (perfo)
1,40 m 500 mm
AT4CS 84 mm 200 m 300 m
de béton d'acier
300 à 1 m de béton 400 mm de
LRAC 89 mm 315 m
500 m (AC)(2) blindage
(1)
(2)
rayon
grenades portée perforation
d'efficacité
Anti-personnel et anti- – tir vertical : 125 à 10 m – 12 mm d'acier
véhicule (APAV) de 300 m
40 mm éclats dangereux – 360 mm de béton
modèle F1 – tir tendu : 100 m 100 m
– tir vertical : 360 m
APAV de 40 mm maxi 35 mm de blin-
396 éclats
modèle F2 dage
– tir tendu : 150 m
360 mm de blin-
Anti-char (AC) de
Tir tendu AC : 75 m dage sous inci-
58 mm modèle F2
dence nulle
ACTES ÉLÉMENTAIRES
Dans ses actions de combat, le trinôme est amené à exécuter trois actes
élémentaires :
– se déplacer ;
– s’arrêter ;
Pour chaque acte, des cadres d’ordres réglementaires sont utilisés par
le chef de trinôme.
1 - SE DÉPLACER
1.1 - Formations
Le choix de son itinéraire lui est imposé soit par son chef de groupe, soit
par le terrain.
Lors des déplacements, le trinôme garde en son sein, une distance suffisante
pour garder la liaison et communiquer tout en respectant des distances de sécurité.
1.12 - Ligne
Pour franchir une coupure, le trinôme peut utiliser deux modes de progression
qu’il adapte à la situation et au terrain :
– le tiroir ;
2 - S’ARRÊTER
Pour arrêter son trinôme à l’endroit où il se situe, sans vouloir privilégier une
direction particulière, le chef de trinôme donne un ordre d’arrêt en commandant « Halte ! ».
– « Halte ! »
– « À tel endroit ».
– « Formation ».
– « Halte ! ».
- 31 -
2.2 - Arrêt de longue durée
– Place.
– Mission.
– Point particulier.
– Conduite à tenir.
Pour ordonner un tir, le chef de trinôme utilise les cadres d’ordres suivants.
– Hausse.
– Distance (précise).
– Distance.
– Approvisionner à x roquettes.
– Charger.
– Objectif.
– Distance / vitesse.
– Feu.
MISSIONS
– porter un message ;
– appuyer ;
– neutraliser, détruire ;
– assurer la liaison ;
– surveiller ;
– éclairer.
1 - porter un message
1.1 - définition
Cette mission consiste à se rendre auprès d’une unité amie, à lui transmettre
un message oral ou écrit, puis à rejoindre son groupe.
TRANSMETTRE LE MESSAGE
REJOINDRE
UTILISER LE GROUPE
SES ARMES
SE DÉPLACER
- 34 -
1.2 - exécution
composantes exécution
– Message.
– Itinéraire aller.
– Objectif.
– Itinéraire retour.
– Rendre compte.
- 35 -
2 - APPUYER
Le trinôme qui appuie doit conserver la liaison à vue avec l’élément appuyé.
Ce dernier doit avoir le souci d’être localisé par le trinôme qui l’appuie.
2.2 - exécution
composantes exécution
– d'être abrité.
Les mouvements amis et les positions enne-
OBSERVER mies et rendre compte de toute évolution à
son chef.
– sur ordre du chef de groupe voire du chef de
trinôme (exceptionnel) ;
APPLIQUER DES FEUX
– à l'initiative selon la réaction ennemie.
– sur ordre ;
LEVER OU REPORTER LE TIR
– à l'initiative, en fonction de la progression de
l'élément appuyé.
RENDRE COMPTE
- 36 -
3 - NEUTRALISER – DÉTRUIRE
3.2 - exécution
composantes EXÉCUTION
– les distances ;
– les consommations.
Rendre compte à son chef de groupe des
RENDRE COMPTE
consommations et des résultats obtenus.
Dès qu’il s’arrête, le trinôme, en fonction des délais qui lui sont impartis,
aménage le terrain pour observer, utiliser ses armes avec efficacité et être protégé
contre les tirs de l’artillerie et des armes lourdes. Pendant cet aménagement, l’observation
est toujours assurée soit au niveau du groupe, soit au sein du trinôme.
Selon les délais accordés, ces emplacements peuvent être protégés des
coups fusants et soigneusement camouflés (rondins de bois, terre…).
– réalise ensuite un parados contre les éclats d’obus avec des matériaux
de récupération (caisses de munitions remplies de terre meuble, etc.), et
des protections grillagées complétées de fosses d’éclatement pour se
protéger des jets de grenades ennemies ;
bois
acier béton terre sable
(sapin)
Calibre 7.62 mm > 150
1,2 cm 30 cm 70 cm 70 cm
distance = 200 m cm
Calibre 12,7 mm > 200
3 cm 25 cm 70 cm 45 cm
distance = 600 m cm
Mortier de
60 mm à 3 m 1,5 cm 6 cm 65 cm 30 cm 25 cm
éclats(1)
Mortier de
2 cm 8 cm 65 cm 35 cm 25 cm
81 mm à 3 m éclats(1)
Obus de
> 200
155 mm à 3 m 3 cm 15 cm 80 cm 60 cm
cm
éclats(1)
4 - assurer la liaison
4.1 - définition
4.2 - exécution
composantes exécution
– observer en permanence ;
5.2 - exécution
– 1re possibilité :
• l’un des deux combattants assure l’observation à courte distance,
• l’autre combattant assure l’observation à longue distance ;
arrêter un isolé
se poster
observer
- 40 -
5.22 - Surveillance de longue durée
6 - éclairer
6.2 - Exécution
– Le trinôme se porte sur les points particuliers en fonction des ordres don-
nés par le chef de groupe (crêtes, lisières, carrefour, maison, pont, etc.) :
• en les abordant par un cheminement défilé,
• en étant appuyé par l’autre trinôme,
• en progressant selon un mode adapté au terrain et à la menace,
• en fouillant le point si nécessaire.
Le trinôme utilise ses armes s’il est surpris à courte distance par l’ennemi.
Il riposte par un tir instinctif puis se poste, observe, poursuit le tir au poser et/ou rend
compte.
titre 3
COMPOSITION ET
COMMANDEMENT DU GROUPE
chapitres
AVANT-PROPOS
1 - chef de groupe
2 - personnelS du groupe
4 - ordres au combat
- 44 -
AVANT-PROPOS
– au camouflage ;
– aux déplacements ;
– aux liaisons ;
– aux comptes-rendus.
Une troupe n’est jamais mauvaise… elle obéit comme elle est
commandée !
1 - rôle et responsabilités
1.1 - généralités
Le chef de groupe :
Il est responsable :
Le chef de groupe :
2 - commandement
PERSONNELS DU GROUPE
2 - trINôMES
3 - trinôme APPUI
Il est plus particulièrement formé pour effectuer des tirs de grenades à fusil.
4 - conducteur
À l’arrêt, il :
Il effectue les pleins nécessaires (essence, eau, huile), ainsi que les
vérifications qui lui incombent en fin de journée ou à l’occasion des ravitaillements.
- 50 -
CHAPITRE 3
1 - généralités
Il doit ensuite commander à bon escient et d’une façon aussi simple que
possible pour être à son tour compris de ses subordonnés.
Il doit enfin renseigner son chef sur la situation ou sur son évolution, afin
de recevoir de nouveaux ordres ou le soutien dont il a besoin.
– l’utilisation des moyens est basée sur l’emploi d’une arme maîtresse ;
2.1 - principes
– l’ennemi manœuvre : l’action qu’il vise pour atteindre un but précis l’amène
à employer des actions de combat ;
où
lien avec
démarche trouver les CONCLUSIONS
étapes l'ordre
de l'étude éléments de pour le CDG
initial (OI)
réponse ?
– Action menée – Situation géné- – Définition de la SITUATION :
par le peloton. rale. zone d'action.
– ennemi : l'ENI
DE QUOI – Primo et secun- – Nature et style de ultérieur ;
S'AGIT-IL ? do de l'OI du l'action.
CDP(1). – ami :
– Ennemi du pe- – Mesures de sé- • mission du
loton. curité à prendre. peloton,
– I n t e n t i o n d u – Tertio Alpha de – Qu'attend de moi • pelotons voi-
CDP. l'OI du CDP. mon CDP ? sins,
• renforts du
1 - mission peloton.
POURQUOI ? – Rôle du groupe – But à atteindre.
dans le cadre
de l'action du EXÉCUTION : je
peloton. dois réaliser tel
effet sur l'ennemi
– Inventaire des – Carnet du chef – Effet à réaliser : (verbe).
tâches ou actes de groupe. actions simul-
élémentaires à tanées/succes-
QUOI ? réaliser. – Tertio Charlie de sives.
l'OI du CDP.
– Marge d'initia-
tive.
Cadre général OI (primo Delta) – Contraintes. EXÉCUTION :
de l'action : du CDP. dans telle zone, à
contextes – Impératifs. tel moment, pen-
CONTEXTE
politique, dant tels délais.
médiatique,
population.
– Préavis. – Primo Alpha du Je dois réaliser
CDP (arrivée de telle action à
– Horaires. l'ENI). telle heure,
dans tels
– Délais. – Tertio Charlie du délais, à tel
QUAND ? CDP (libellé de signal du CDP.
– Caractéristiques la mission).
(jour, nuit, sai-
2 - situation son). – Tertio Delta du
CDP (horaires
fixés).
Étude du terrain : – Tertio Charlie du – Points clés (AMI/ COORDINATION :
choix du meilleur CDP (libellé de ENI).
emplacement la mission). – limites : terrain-
pour remplir la – Place des ap- horaire ;
mission. – Étude de la puis.
carte. – consignes/
OÙ ?
– Place du guet. NRBCE-LAT-
– Terrain à vue TA(2) ;
(priorité).
– consignes/
populations,
média.
DÉCISION
– Déroulement – Tâche N° 2.
de l'action.
MODE D'ACTION – En mesure
– Articulation. de...
Je dois réaliser tel effet sur l'ennemi, dans telle zone, dans tels délais...
Pour cela :
– 1°... ;
– 2°... ;
– En mesure de...
SCHÉMA
- 54 -
Annexe
primo : situation
primo alpha : Situation Ennemi
Ennemi immédiat : NVA(1) + lieu + réaction + délais
Ennemi ultérieur : NVA(1) + lieu + réaction + délais
Face à notre action, cet ENI pourrait
H1 :
H2 :
Menaces complémentaires : menace aérienne, NRBCE, technologique, activisme
et utilisation des mouvements de population…
PRIMO BRAVO : Situation Ami
TERTIO : EXÉCUTION
TERTIO ALPHA : Intention du CDP
Je veux : produire tel effet, contre tel ennemi, sur tel terrain, à tel moment.
A cet effet : (dans l’ordre chronologique)
- 1er temps :
- 2e temps :
- 3e temps : (éventuellement)
En mesure de :
TERTIO BRAVO : Articulation du peloton
Fractionnement du peloton en différents éléments subordonnés : organique, non
organique…
TERTIO CHARLIE : Répartition des missions aux éléments
(une mission donnée à chacun des éléments subordonnés dans un cadre espace/
temps défini).
TERTIO DELTA : Instructions de coordination
Horaires / Limites :
Consignes particulières :
Mesures de sécurité :
Règles de comportement / Consignes d’ouverture du feu :
(1)
ORDRES AU COMBAT
1 - ordre préparatoire
D DIVERS : entre dans cette rubrique tout ce qui n'a pu être précisé
ou dit dans les rubriques précédentes ;
3 - ordre initial
s situation : ENI :
AMI :
(1)
(1) Dans ce cas, le chef de groupe désigne le trinôme qu’il confie à son adjoint.
- 59 -
4 - ordres en cours d’action
– Mission.
– « Préparez-vous » ;
– « En avant ! ».
– « Halte ! ».
– « À tel endroit ».
–« Halte ! ».
- 61 -
4.23 - Commandement pour tomber en garde
– Conduite à tenir/consignes.
5 - comptes rendus
Les comptes rendus sont les compléments naturels des ordres reçus. Ils
sont en conséquence présentés dans ce chapitre.
Ces comptes rendus (CR) sont adressés soit sur ordre ou d’initiative en
cours d’action, soit impérativement en fin de mission.
- 62 -
5.1 - Compte rendu en cours d’action
– « Je vois » (ou je ne suis pas en mesure de voir) : nature, volume, attitude
et déplacement de l’ENI (NVAD) ; terrain.
– « Je fais » : ou j’ai fait ou je vais faire ou je suis/ne suis pas en mesure
de faire ; mesures prises ou envisagées.
– désignation de la patrouille :
• date,
• cartes utilisées,
• composition - effectif ;
– mission :
• heure de départ,
• heure de retour ;
– ennemi :
• effectif, dispositif, matériel, armement, mouvement, etc.,
• résultats des rencontres avec l’ennemi : pertes, blessés, prisonniers,
documents ou matériels récupérés, etc. ;
– état de la patrouille ;
– conclusion.
- 63 -
titre 4
GROUPE AU COMBAT
chapitres
1 - actes élémentaires
2 - missions
3 - procédés
4 - RÉACTIONS ParticulièreS
ACTES ÉLÉMENTAIRES
1 - se déplacer
1.2 - formations
– la colonne ;
– la colonne double ;
– la ligne.
1.21 - Colonne
– utiliser un cheminement ;
– s’infiltrer ;
– se déplacer de nuit.
- 65 -
La colonne n’est pas rigide : une distance peut être prescrite entre les
trinômes. Elle doit être telle qu’elle laisse le groupe dans la « main » du chef.
1.23 - Ligne
– donner l’assaut.
1.31 - Configuration
– étroites et tortueuses dans les parties anciennes des localités ; elles peu-
vent être facilement obstruées ;
- 66 -
– larges et droites dans les parties modernes ; elles représentent :
• pour l’attaquant, une possibilité de pénétration rapide,
• pour le défenseur, une possibilité de tir en enfilade sur une grande dis-
tance.
Mais surtout, ces rues sont toujours dessinées entre des constructions plus
ou moins hautes qui permettent d’appliquer le principe : « Qui tient les hauts tient les
bas ! ». Prendre garde aux toits, cheminées, fenêtres, etc.
1.32 - Population
Elle peut apporter une aide, mais constitue la plupart du temps une gêne,
voire une menace.
1.33 - Progression
Dans tous les cas, le point de station doit permettre, de jour comme de nuit :
– de se camoufler ;
– de se renseigner ;
– de manœuvrer ;
– de renseigner ;
se déplacer
- 68 -
3 - UTILISER ses armes
S’il décèle le premier l’adversaire, le chef de groupe réagit selon les ordres
de son commandant de peloton. À courte distance, il exploite au plus vite son avantage
pour fixer, neutraliser, détruire ou capturer l’ennemi.
rôle du chef de
exécution
groupe
S'il n'a pas été décelé, en fonction de la mission, le chef
de groupe :
MISSIONS
– informe ses subordonnés de l’objectif qui lui est fixé et de son intention
pour favoriser l’initiative individuelle ;
2 - missions
Les missions pouvant être assurées par le groupe de combat sont les
suivantes :
– couvrir ;
– appuyer ;
– surveiller ;
– tenir/défendre ;
– reconnaître ;
– éclairer.
2.1 - couvrir
2.11 - Définition
2.12 - Principes
2.2 - appuyer
2.21 - Définition
Cette mission consiste à apporter une aide à une autre unité, spontanément
ou sur ordre, par le mouvement ou par le feu.
- 73 -
2.22 - Déroulement
(1) L’élément appuyé doit, au cours de sa progression, avoir le souci de rester localisé par l’appui.
- 74 -
2.3 - surveiller
2.31 - Définition
2.32 - Principes
(1) Tout le processus d’installation sera repris si le groupe change de dispositif pour poursuivre la mission
de nuit ou inversement.
(2) Si à gauche ou à droite du dispositif, le chef de groupe identifie une zone potentiellement dangereuse,
hors de son secteur de surveillance et non pris en compte par un élément ami.
- 77 -
2.4 - tenir (défendre)
2.41 - Définition
2.42 - Principes
– doit prendre appui sur un obstacle et offrir de bonnes vues et des possi-
bilités de tir et de protection.
– En déduit :
•le nombre et l'emplacement des postes de combat et
RECONNAÎTRE
du véhicule (éventuellement),
•les secteurs de tir, en prenant en compte :
- la portée des armes,
- les couloirs d'infiltration à interdire,
- les appuis à fournir aux groupes voisins,
•les obstacles à réaliser (pièges et mines),
•le(s) chemin(s) de repli,
•les liaisons à assurer.
– Place chaque trinôme et donne un ZMSPCP
– Précise :
•la position des amis les plus proches, leurs secteurs
de tir,
DONNER LES ORDRES ET •les missions d'observation,
CONSIGNES •les missions de tir et les conditions d'ouverture du
feu,
•l'ordre d'urgence des travaux à réaliser,
•la conduite à tenir et les conditions de repli/rupture
du contact,
•le guet aérien.
- 79 -
– De l'arrivée de l'ENI.
– De l'action engagée.
RENDRE COMPTE
– Des pertes infligées et subies.
– Des consommations.
renseigner
mettre en œuvre
ses armes
s'installer
tomber en garde
se couvrir
rompre le contact
aborder
- 81 -
2.5 - reconnaître
2.51 - Définition
2.52 - Principes
DÉBORDER – Précise :
ABORDER ET •l'itinéraire de débordement si possible à vue de l'appui,
ÉVENTUELLEMENT •le point à partir duquel sera abordé l'objectif.
COMBATTRE
– Conduit le débordement, en privilégiant la sûreté et la dis-
crétion, et coordonne l'appui(1).
– Fait :
•reconnaître rapidement l'objectif par le trinôme,
TOMBER EN •mettre le trinôme en garde au-delà de l'objectif (coiffe
GARDE l'objectif).
FOUILLER
– Effectue lui-même une fouille plus poussée, avec éventuel-
lement un élément.
(1) Le chef de groupe se trouve avec l’élément effectuant l’action principale ; le plus souvent, il commande
directement l’élément qui reconnaît l’objectif
- 83 -
RENDRE
Renseigne son chef.
COMPTE
2.6 - éCLAIRER
2.61 - Définition
2.62 - Déroulement
(1) Il s’agit bien de déceler l’ENI le premier, sans se faire soi-même détecter, de se soustraire à son feu si
l’on a été détecté, le but étant d’éviter toute surprise au groupe et de permettre à son chef de prendre
une décision. Cette mission est souvent utilisée dans le cadre de missions de reconnaissance ou d’infil-
tration, notamment la nuit.
- 84 -
2.621 - À pied
– À l'arrêt :
•il peut faire arrêter le moteur pour
OBSERVER
améliorer l'observation (l'ouïe),
notamment de nuit,
•il débarque et reconnaît à pied un
point suspect,
•il prépare le bond suivant.
Ne fait ouvrir le feu que pour permettre :
PROCÉDÉS
1- patrouille
1.1 - objet
– détruire ou capturer.
1.2 - principes
1.3 - préparation
– itinéraire aller-retour ;
Choix de l'itinéraire
– points de repère ;
– Donne un OI (SMEPP).
- 87 -
1.4 - EXÉCUTION
2.1 - objet
2.2 - Exécution
2.21 - Principes
Il y a toujours intérêt à pénétrer dans une maison par une ouverture située en
hauteur (possibilité de « grenader » les escaliers et les niveaux inférieurs). Cette action se
fait par les toits ou les étages supérieurs (maisons mitoyennes) ou par escalade (maison
isolée). Mais au cours de cette phase, les combattants sont très vulnérables.
2.222 - Appuyer
– le point de pénétration ;
(1) L’élément appuyé doit, au cours de sa progression, avoir le souci de rester localisé par l’appui.
- 89 -
3 - ASSAUT
3.1 - objet
Appuyé par un autre groupe, il s’agit de mener une action à vive allure, sur
une courte distance (de l’ordre de 50 m), sans marquer d’arrêt, en dominant l’ennemi par
le feu et le choc, en vue de le détruire ou de le chasser d’une position.
3.2 - eXÉCUTION
– observe l'objectif ;
– détermine :
•l'organisation du groupe,
PRÉPARER •la base de départ pour l'assaut :
-la plus proche possible de l'objec-
tif,
-à l'abri des vues et si possible des
coups,
•l'itinéraire de débordement ou le
cheminement d'infiltration.
Le groupe :
– Le groupe :
•débouche en ligne :
- en tirant,
- en veillant à la permanence du
feu,
DÉCLENCHER L'ASSAUT •aborde et traverse la position en
détruisant au passage les postes
ennemis,
•tombe en garde au delà de l'objec-
tif (prêt à faire face à une réaction
adverse).
4.1 - objet
4.2 - principes
– alerte ;
– arrêt ;
– assaut ;
– recueil.
– la surprise ;
– la brutalité de l’action.
- 92 -
4.3 - exécution
– élément d'assaut ;
– élément d’alerte ;
(1)
(1) Si prévue
- 94 -
chapitre 4
RÉACTIONS PARTICULIÈRES
Dans ce premier cas, le groupe est généralement pris dans une embuscade
et ne se trouve que rarement seul.
1° - Accélérer pour sortir le plus vite possible de la zone battue par les feux.
5° - Après un point très précis, faire un CR plus complet avec les bilans et
les demandes éventuelles (en particulier, EVASAN, appuis…).
3° - Faire riposter.
1.221 - Le groupe est pris à partie à très courte distance (50 à moins de 100
mètres)
1.222 - Le groupe est pris à partie à moyenne portée (100 à 300 mètres)
Soit le groupe est tombé dans une embuscade, soit le groupe est pris à
partie par un tir d’interdiction. Dans les deux cas, la réaction du chef de groupe dépendra
du degré d’engagement de son groupe.
- 96 -
a - Le groupe est entièrement pris sous le feu
2° - Il utilise ses personnels non pris sous le feu de l’ennemi pour pouvoir
appuyer ceux qu’il doit désengager en ayant le souci permanent de
garder la liaison à vue et à la voix et d’agir rapidement (penser aux
grenades à fusil).
1.223 - Le groupe est pris à partie à longue distance (au delà de 300 mètres) :
2.1 - Définition
2.2 - Principes
2.3 - Déroulement
RôLE DU CHEF
EXÉCUTION
DE GROUPE
– Point de regroupement bien défini et connu de
FIXE LE POINT À ATTEINDRE tous.
ET DONNE L'ORDRE POUR LE
PREMIER BOND – Tout en poursuivant l'observation et les tirs, se
prépare à bondir.
DÉCLENCHE OU FAIT
éventuellement, masque le début du mouvement
INTENSIFIER LES TIRS
à l’aide de fumigènes.
(sauf si la discrétion est recherchée)
FAIT SE DÉPLACER
Au signal convenu, par trinômes, en appui mutuel
PAR BONDS POUR SORTIR DE
(en tiroir ou en perroquet).
LA ZONE BATTUE
– Hors d’atteinte des tirs ennemis, poursuit l’ob-
servation pour être en mesure d’interdire toute
FAIT SE REGROUPER ET poursuite.
TOMBER EN GARDE
– Fait le point du personnel, de l'armement, du
matériel (PAM).
REND COMPTE
- 98 -
décrochage du groupe en appui mutuel des trinômes
se déplacer
appuyer
appuyer
se déplacer
se déplacer
appuyer
se regrouper
appuyer
se déplacer
3 - s’emparer de
3.1 - Définition
3.2 - Principes
SAVOIR-FAIRE PARTICULIER -
TENIR UN POINT DE CONTRÔLE ROUTIER
1 - objet
2 - Principes
Un point de contrôle peut être décidé pour filtrer les accès à toute installation
militaire. Il peut également servir à réguler la circulation de véhicules militaires dans le
cadre d’un mouvement important.
Le contrôle peut être mis en place dans les deux sens de circulation ou
dans un seul sens.
3 - choix de l’emplacement
Un point de contrôle peut être installé pour filtrer les accès à toute installation
militaire. Le choix de l’emplacement est primordial. Ce doit être un point de passage
obligé qui interdit les possibilités de contournement et d’esquive.
L’emplacement doit être aléatoire, mais exige une bonne visibilité de part
et d’autre d’environ 1 000 mètres.
Il est préférable qu’il soit situé hors agglomération pour des raisons de
sécurité et pour ne pas gêner le trafic de proximité.
- 100 -
4 - déroulement
titre 5
chapitres
AVANT-PROPOS
1 - déplacements
2 - arrêts
- 104 -
AVANT-PROPOS
Les principes généraux développés dans ce titre restent les mêmes quel
que soit le véhicule de groupe utilisé.
Toutefois, il faut prendre en compte le fait que le VAB offre une protection
balistique et NRBC non négligeable aux personnels embarqués. Il permet également, de
par son armement embarqué (mitrailleuse 12,7 mm ou AAN F1 en tourelle), de fournir au
groupe de combat un appui feu appréciable.
- 105 -
chapitre 1
DÉPLACEMENTS
– le camouflage ;
– l’armement d’autodéfense.
Opérations À la charge
Tâches
à effectuer du
– Arrimage du chargement.
– Véhicule.
– fait prendre les mesures de sûreté immédiate : les chefs de trinôme font
assurer, dans leur secteur de guet, une surveillance latérale, arrière, vers
l’avant et aérienne.
– voir ;
Lorsqu’une route coupe une crête, elle présente pour l’ennemi, toutes les
caractéristiques d’un point de repère.
3 - Réactions du groupe
– Alerter le peloton.
– Reconnaître à pied.
– Rendre compte.
– Quitter la zone.
ARRÊTS
Il s’agit par la suite, pour le chef de groupe, de mettre en place sur le terrain,
face à la direction dangereuse, un dispositif permettant :
Rendre compte
titre 6
COMBAT DE NUIT
chapitres
1 - Caractéristiques
CARACTÉRISTIQUES
1 - Éléments psychologiques
La nuit est le domaine de la crainte pour une unité peu instruite et peu
aguerrie.
Pour une unité bien entraînée, au contraire, la nuit est une arme
supplémentaire qui lui permet de mobiliser à son profit les « terreurs » nocturnes et de
provoquer la surprise.
2 - Éléments techniques
– la difficulté :
• de mouvement,
• de maintien de la direction et des liaisons,
• de commander efficacement,
• d’être appuyé par des armes,
• d’établir ou de rompre le contact.
1 - personnel
2 - armement
Plus l’obscurité est dense, plus les possibilités de tir à vue diminuent (sauf
pour les armes munies d’un appareil à vision nocturne).
3 - véhicules
Dans les cas extrêmes, la vitesse de déplacement sur route peut tomber à
4 ou 5 km/h. On peut recourir au déplacement sur itinéraire balisé. La moyenne devient
alors de l’ordre de 20 km/h.
livre 2
TOPOGRAPHIE
TRANSMISSIONS
TENSION
ONDE
AMPLITUDE
FRÉQUENCE
PÉRIODE PÉRIODE
titres
1 - topographie
2 - transmissions
- 113 -
titre 1
TOPOGRAPHIE
chapitres
2 - ÉLÉMENTS D’orientation
3 - utilisation de la carte
1 - CARTES
La terre a sensiblement la forme d’une sphère (c’est un ellipsoïde) de
13 000 km de diamètre et de 40 000 km de circonférence.
1.113 - Équateur
tropique du capricorne
tropique du cancer
- 115 -
1.12 - Coordonnées géographiques
La longitude (L) d’un point est le plus petit arc d’équateur compris entre le
méridien de ce point et un méridien pris pour origine.
La latitude (l) d’un point est l’arc du méridien compris entre l’équateur et
ce point. Elle est mesurée de 0 à 90°, de l’équateur vers les pôles.
Elle est appelée Nord (N) ou Sud (S) suivant la position du point dans un
des hémisphères.
– degrés (°) ;
IIl s’agit d’une opération qui a pour objet de rapporter les détails de la
configuration d’une portion de terrain à une figure plane, suivant certaines conventions
et une échelle choisie.
La carte et le plan sont tous les deux des représentations du terrain. Tous
les objets qui y sont figurés sont la réduction à une échelle des objets réels sur le sol. Mais
une carte se différencie d’un plan en ce que l’échelle est trop grande pour que tous les
objets intéressants y soient représentés d’après leur véritable taille reproduite à l’échelle.
Les cartes et les plans sont dressés par des moyens réguliers et reposent
sur des mesures méthodiques.
C’est la direction du pôle Nord. Cette direction est indiquée par l’Étoile
polaire dans l’hémisphère nord. Sur une carte, elle est indiquée par la direction des
méridiens géographiques (bords droit et gauche du cadre de la carte).
C’est la direction indiquée par les axes verticaux du quadrillage UTM (du
bas vers le haut de la carte).
- 118 -
1.33 - Nord magnétique
1.34 - Figuratif
– la déclinaison magnétique ;
– la déclinaison ;
– la convergence.
- 119 -
1.351 - Déclinaison magnétique « D »
1.352 - Déclinaison « d » Y
Y
1.353 - Convergence « C »
e
rch
sens des aiguilles d’une montre.
ma
de
ion
ect
Dir
1.362 - Azimut géographique : « AZG »
he
géographique et une direction de marche, toujours dans
rc
ma
le sens des aiguilles d’une montre.
de
ion
ect
Dir
y
1.363 - Gisement : « G »
Dir
ect
G
- 121 -
1.4 - position du nord gÉographique et du nord du quadrillage sur
le figuratif
2.11 - Définition
2.14 - Estompage
2.211 - Principes
Les talwegs(1), lignes de réunion des eaux, marquent le fond des vallées et
sont souvent suivis par les cours d’eau.
Tout talweg se jette dans un autre talweg et l’ensemble des talwegs d’un
même bassin forme un arbre dont le tronc est le cours d’eau principal.
2.221 - Principes
Toute ligne de faîte se rattache toujours à une autre ligne de faîte de sorte
que toutes les lignes d’un continent ou d’une île forment un seul faisceau ressemblant à
la forme d’un arbre sans tronc. Entre deux rameaux se trouve un talweg.
La ligne de faîte séparant deux cours d’eau s’élève quand ceux-ci s’écartent
et s’abaisse quand ils se rapprochent. Quand deux talwegs prennent naissance de part et
d’autre d’une ligne de faîte, celle-ci s’abaisse généralement pour former un col. Il existe
toujours une ligne de faîte entre deux talwegs ou dans l’angle formé par deux talwegs.
- 126 -
Lorsque le mouvement des courbes de niveau est orienté vers l’amont,
celles-ci forment un mouvement de terrain au milieu duquel passe une ligne de faîte.
ÉLÉMENTS D’ORIENTATION
L’unité usuelle de mesure d’angle est l’angle droit. Les sous-unités sont :
– le degré (°) ;
– le grade (gr.) ;
– la minute sexagésimale (1/60 de °) que l’on désigne par un accent aigu (’) :
1° = 60’ ;
– la seconde sexagésimale (1/60 de mn) que l’on désigne par deux accents
aigus (’’) : 1’ = 60’’.
Il est la 1/100 partie de l’angle droit. Un angle droit vaut 100 gr.
– le décigrade qui vaut la 1/10 partie du grade que l’on désigne par dgr :
1 gr = 10 dgr ;
– le centigrade qui vaut la 1/100 partie du grade que l’on désigne par un
accent grave ( ) : 1 gr = 100`.
– le milligrade (mgr) qui vaut 1/1000 partie du grade que l’on désigne par
mgr : 1 gr = 1000 mgr.
- 130 -
1.113 - Radian (rad)
Le millième (µ) est la 1/1600 partie de l’angle droit. Un angle droit vaut 1600 µ.
m (hauteur en m)
f (front en millièmes) =
D (distance en km)
150 µ
30 m
200 m
– 1° = 1 gr 11 = 17,78 µ.
– 1 gr = 0° 54’ = 16 µ.
1.31 - déclinaison « d »
– le temps : elle subit des variations annuelles. Actuellement, elle est occi-
dentale, parce que le Nord magnétique se trouve toujours à l’Ouest du
Nord géographique ;
– le lieu : la déclinaison n’est pas la même sur tous les points de la terre.
Elle est indiquée en valeur et en variation sur le figuratif de chaque carte.
1.33 - convergence « C »
Elle varie au fur et à mesure que l’on s’écarte du méridien central de chaque
fuseau, selon que la région représentée figure à l’Est ou à l’Ouest de cet axe. Sur celui-ci,
elle sera nulle.
Valeur moyenne de la
déclinaison magnétique au centre de la
feuille au
1er janvier 1984.
Valeur annuelle de la
déclinaison magnétique : 4' vers l'est.
- 132 -
Exemple : calculer la déclinaison « d » au 1er août 2011 pour la carte dont
le figuratif est représenté ci-dessus :
NOTA : tant que le Nord magnétique est à l’Ouest, l’AZM sera tou-
jours égal à : « d » + « G ».
2 - boussole
2.1 - Généralités
2.2 - Utilisation
La boussole permet :
– l’orientation de la carte ;
UTILISATION DE LA CARTE
1 ‑ orientation de la carte
1.1 - Définition
Orienter une carte, c’est la placer de telle sorte que ses lignes caractéristiques
soient à la fois :
– par parallélisme ;
– avec la boussole.
– la route ou la voie ferrée sur la carte soit parallèle avec la route ou la voie
ferrée sur le terrain ;
Les méthodes les plus précises pour orienter une carte sont celles utilisant
la boussole.
1° - Calculer la déclinaison « d ».
exemple : 3°41’
2 - point de station
2.1 - But
– par alignement ;
– par recoupement.
1° - Identifier sur la carte deux points alignés sur le terrain (ici un pont et un
château) ;
5°- Placer le calque sur la carte et par tâtonnement, faire passer les trois
droites par les mêmes points « E-F-G » identifiés sur la carte.
1° - Orienter la carte ;
1° - Orienter la carte ;
3° - À l’aide d’une règle et d’un crayon, matérialiser sur la carte les visées
« Gg » - « Hh ».
NOTA : l’écart angulaire entre les points utilisés ne doit être ni trop
important ni trop faible.
- 143 -
2.33 - gisement inverse
– d’alignement de points ;
– de recoupement de points.
1° - Azimut magnétique
de « P » : 900µ ;
2° - Transformer en gise-
ment (« d »=53µ) :
900 - 53 = 847µ ;
3° - Gisement inverse :
847 + 3200 =
4047µ ;
4° - Mesurer le gisement
sur la carte en par-
tant de « P » ;
Le point de station « S » étant repéré sur le terrain et représenté sur la carte,
pour définir sur la carte la position d’un point observé « P », il faut :
1° - Orienter la carte ;
4.11 - Rappel
Le quadrillage UTM est représenté sur les cartes au 1/50 000 utilisées par
les militaires (quadrillage noir), mais également sur les cartes IGN « TOP25 » au 1/25 000
(quadrillage bleu).
Quelle que soit l’échelle de la carte utilisée, le côté d’un carré a toujours
une longueur de 1 km. Sur une carte au 1/50 000, ce côté mesure 20 mm.
Les numéros des lignes VERTICALES sont à trois chiffres. Ils vont croissant
d’Ouest en Est (fig. au 4.133).
– l’identification du carré de 1 km ;
Certains rapporteurs ont des échelles de mesure et une grille au 1/50 000,
qui permettent de mesurer directement les coordonnées d’un point sur les cartes de
même échelle en utilisant la même méthode que la lecture avec la boussole.
Le résultat n’est pas aussi précis que celui obtenu par conversion avec
l’échelle numérique. Mais pour obtenir des coordonnées décamétriques, cette méthode
est plus rapide.
- 153 -
4.135 - Différents types de coordonnées
a - Coordonnées complètes
b - Coordonnées simplifiées
Exemples :
– 31TCM5041.
– 31TCM503417.
– CM503417.
– CM50314172,
Exemple : reporter sur la carte au 1/50 000 un point « P » dont les coordonnées
sont 4640042250.
fig.1
fig.2
- 155 -
4.142 - Avec boussole ou rapporteur.
Ces coordonnées sont utilisées pour effectuer une demande d’appui aérien.
Elles comprennent :
– Exemple :
- 156 -
4.3 - Distance entre deux points
Pour obtenir la distance entre deux points sur le terrain, il faut d’abord
mesurer la longueur qui sépare ces deux points sur la carte.
Attention !
Elle figure sur toutes les cartes et s’exprime par une fraction 1/N :
Une échelle 1/50 000 signifie qu’il faut multiplier par 50 000 la longueur
mesurée sur la carte pour obtenir la distance sur le terrain.
Exemple : Sur une carte à l’échelle 1/25 000, deux points sont éloignés de
7 cm. La distance entre ces deux points sur le terrain est de :
7 cm x 25 000 = 175 000 cm soit 1750 m.
Son emploi est très simple. On mesure sur la carte la longueur recherchée
à l’aide d’une bande de papier, d’une ficelle, d’un compas ou d’un double décimètre. On
reporte ensuite cette distance le long de l’échelle graphique pour obtenir la valeur de la
distance sur le terrain.
1000 m 500 0 1 2 3 4 5 Km
- 157 -
4.32 - Distances horizontales
Pour calculer des distances non rectilignes sur une route ou un sentier
sinueux, on peut utiliser une ficelle, une bande de papier ou un brin d’herbe que l’on
adapte (en les pliant) à la ligne courbe dont on souhaite mesurer la longueur sur la carte.
Les distances verticales sont calculées de la même façon que les distances
horizontales.
Exemple : la distance mesurée sur une carte au 1/25 000 entre Chamonix
et l’aiguille du Midi est de 4600 m. En réalité, en prenant en compte le dénivelé important,
la distance réelle entre ces deux points est de 5400 m.
AIGUILLE DU MIDI
Alt 3842 m
N
AI
E RR
ET
RL
E SU
CHAMONIX LL m
E 00
Alt 1030 m RÉ 54
CE
AN
ST
DI
DISTANCE HORIZONTALE
4602 m
fig.1 fig. 2
4.422 - Calcul
5
1° - La distance « AP » = 10 x ( ) = 6,25 m.
8
2° - L’altitude du point « P » est donc : 210 m + 6,25 m = 216,25 m.
La mesure d’un angle entre deux directions sur la carte s’effectue toujours
dans le sens des aiguilles d’une montre et à l’aide d’un rapporteur.
Il s’agit par exemple, de reporter sur une carte, à partir d’un point « S » un
gisement de 230° :
7° - Enlever le rapporteur ;
ÉC
AR
T
2200 MILLIÈMES
ANG
POINT DE STATION
ULAIRE
2200 MILLIÈMES
2ème TRAIT
P P (2ème POINT)
- 162 -
5 - cartes civiles
5.11 - Généralités
La carte routière existe en plusieurs modèles, mais les plus répandues sont
les cartes Michelin et IGN. Ces cartes sont établies d’après les relevés topographiques
de l’Institut géographique national (IGN).
5.12 - Caractéristiques
5.121 - Échelle
5.122 - Planimétrie
Les distances kilométriques des itinéraires sont indiquées sur les axes
routiers. Le moyen rapide mais peu précis pour connaître la distance à vol d’oiseau entre
deux points sur une carte Michelin au 1/200 000 est le suivant :
La distance partielle est inscrite en petits chiffres sur les axes. Elle est
comprise entre deux carrefours secondaires matérialisés par un .
La distance totale est inscrite en gros chiffres sur les axes. Elle est
généralement comprise entre deux agglomérations matérialisées par un .
- 163 -
5.123 - Orographie
Le relief n’est pas représenté sur les cartes routières. Les seuls éléments
du relief renseignés concernent les pourcentages de pente et l’altitude de certains points.
a - Pente
Sur les cartes routières, des flèches ont été placées sur les axes, afin d’indi-
quer le sens de montée de la route. Suivant l’importance de la pente, il y en a une, deux
ou trois.
b - Altitude
L’altitude de certains points est indiquée sur les axes routiers selon trois
procédés :
5.14 - Orientation
Ces cartes éditées pour l’essentiel par l’IGN, sont utilisées pour faire de la
randonnée. Elles permettent des déplacements hors des axes routiers, plus spécialement
dans les zones accidentées.
5.21 - échelle
Des informations que l’on ne retrouve pas sur les cartes routières sont
précisées sur les cartes de randonnées :
(1) Système géodésique mondial qui remplace tous les autres systèmes.
- 165 -
chapitre 4
Le travail de préparation effectué sur la carte doit être complété par des
mesures faites sur le terrain. Ces opérations comprennent :
– un écart angulaire ;
– une distance ;
– une dimension.
Pour appliquer cette formule, un moyen pratique peut être employé : inscrire
la formule du millième dans un triangle équilatéral divisé en trois parties :
30
m 30
f = = = 150 µ.
D 0,2
f X 0,2
m 7
7
D = = = 0,46 km.
f 15
15 X D
m m = f x D = 15 x 1,2 = 18 m.
15 X 1,2
1.21 - double-pas
1.22 - chaînage
À partir d’une direction de marche définie sur une carte UTM (gisement),
pour définir une direction de marche sur le terrain (azimut magnétique), il faut procéder
comme suit :
Pour relever la direction d’un objectif à partir d’une position sur le terrain,
il faut procéder comme suit :
N
N
2 1
– le pouce : 40 µ ;
– un autre doigt : 30 µ.
2.1 - Définition
Faire un tour d’horizon c’est, à partir d’un point de station (si possible
assez élevé) :
– orienter la carte ;
2.22 - méthode
Pour être efficace, le tour d’horizon doit être exécuté avec méthode :
– du général au particulier.
- 170 -
2.23 - procédé
Vous êtes ainsi en mesure de déterminer les zones et les points dangereux,
pouvant être favorablement utilisés par l’adversaire.
– décrire l’objectif.
Ce procédé n’est pas précis, mais offre l’avantage de situer un point à observer dans
une portion de terrain de faible dimension à l’intérieur de laquelle il peut être facilement
identifié. Ce procédé est très pratique lors d’un déplacement en véhicule en prenant l’axe
du véhicule comme référence (midi étant l’avant du véhicule).
- 172 -
3 - ÉTUDE ET CROQUIS D’ITINÉRAIRE
3.1 - GÉnÉralitÉs
– le terrain ;
– l’orientation ;
– le renseignement de la carte ;
Il faut également :
3.322 - Environnement
3.324 - Délais
Toute mission doit être accomplie en respectant des délais ; elle est parfois
déclenchée à une heure précise.
Il est utilisé pour une mission de combat à pied et/ou sur une courte distance.
Le croquis d’itinéraire peut utilement être complété par une fiche reprenant,
par tronçon, les principaux renseignements établis lors de l’étude d’itinéraire.
titre 2
TRANSMISSIONS
chapitres
1 - procédure RADIOTÉLÉPHONIQUE
2 - système PR 4G
4 - TERMINAUX EN MESSAGERIE
5 - portatif rubis
6 - interopérabilité
- 177 -
chapitre 1
PROCÉDURE RADIOTÉLÉPHONIQUE
1 - MESSAGE
1.1 - CompositioN
– l’en-tête ;
– le texte ;
– le final.
– Appel.
Procédure « Golf 12 ici Alfa 6,
d'en-tête – Invitation à prendre prenez message ».
message.
* * *
Urgence. Urgent ou routine...
Préambule
En-tête GDH (groupe date- 211030A.
heure).
* * *
Autorité d'origine. FM : ...
Adresse
Autorité destinataire. To : ... (pour action).
Info : ... (pour
information).
Terme de procédure
Séparation placé avant
(et après) le texte
Terme de procédure
Séparation placé avant
(et après) le texte
– Collationnez.
– Instructions finales.
Procédure
Final – Transmettez à...
finale – I nd i c a ti o n d e f i n
d'émission.
– Parlez (ou) terminé.
C’est l’opération qui consiste à ajouter au texte, rédigé par une autorité,
les indications nécessaires à l’acheminement du message.
1.31 - Appel
L’urgence est toujours portée par l’autorité qui rédige le message. Pour le
conditionnement, il s’agit seulement de recopier l’indication portée. Les différents degrés
d’urgence sont :
– ROUTINE ;
– Urgent ;
– IMMÉDIAT ;
– FLASH.
1.34 - Adresse
L’adresse comprend :
Exemple : « Charlie 3 ici Echo. Effectuer un tir d’appui sur le point côté 421 ».
2.1 - Composition
– l’appel ;
– le final.
2.11 - Appel
Exemple : « Alpha 25/1 ici Echo 25/1 ». Alpha est la station appelée. Echo
est la station appelante.
2.12 - Conversation
– comment le dire :
• articuler correctement les mots,
• parler sans hurler devant le micro,
• être bref et précis.
2.13 - Final
– l’aperçu ;
– l’annulation ;
– la vérification.
2.21 - Aperçu
2.22 - Annulation
2.23 - Vérification
REÇU J'ai bien reçu votre dernière transmission. Lors du contrôle radio,
"Reçu" signifie "Fort et
RÉPÉTEZ Répétez… (la partie indiquée). clair".
- 183 -
4 - ALPHABET PHONÉTIQUE
Épellation Épellation
Lettre Lettre
figurée figurée
A ALFA N NOVEMBER
B BRAVO O OSCAR
C CHARLIE P PAPA
D DELTA Q QUEBEC
E ECHO R ROMEO
F FOX-TROT S SIERRA
G GOLF T TANGO
H HÔTEL U UNIFORM
I INDIA V VICTOR
J JULIETT W WHISKY
K KILO X X-RAY
L LIMA Y YANKEE
M MIKE Z ZULU
- 184 -
Prononciation
– séparatif.
Exemple : transmettre les coordonnées suivantes : 365-487.
Dire : « 365-487 - j’épelle : Troua - Sisse - Cinque - Tiret - Katre - Huite -
Sète ».
- 185 -
5 - PROCÉDURE RADIOTÉLÉPHONIQUE (1)
Appel préliminaire
Outre la "prise de contact", il Z7 - Ici H4 - Parlez...
peut être nécessaire de s'assu- …Ici H4 (transmission de la com- Ici Z7 - Parlez.
rer que le correspondant est à munication).
l'écoute.
Accusé de réception
S'effectue à l'issue de la trans-
Ici Z7 - Terminé.
mission d'un message pour Z7 - Ici W9 - Reçu - Parlez...
assurer un correspondant que
son message a été bien reçu.
Z7 - Ici W9 - Répétez…
Ici Z7 - Je répète…
– tout avant tel mot ;
– tout avant tel mot ;
Demande de répétition – tout après tel mot ;
– tout après tel mot, etc. ;
– le mot avant tel mot ;
– parlez.
– le mot après tel mot, etc.
Demande de collationnement
S'effectue à l'issue de la trans- W9 - Collationnez - Parlez... Ici W9 - Je collationne (elle
mission d'un message pour répète intégralement la dernière
s'assurer que le correspondant a ...Ici Z7 - Correct - Terminé. transmission) - Parlez.
bien reçu ce message.
chapitre 2
SYSTÈME PR 4G
1 - INTRODUCTION
Le poste radio de quatrième génération a été créé pour contrer les nouvelles
menaces qui pèsent sur les dispositifs de communication dans le contexte actuel de guerre
électronique. Écoutes, impulsions électromagnétiques, intrusions, localisation et brouillage
en sont les manifestations les plus redoutables. Aussi a-t-il fallu inventer un système de
radiocommunications tactiques VHF qui soit suffisamment sûr pour maintenir un régiment
en conditions opérationnelles. Le PR 4G dispose notamment d’un procédé de chiffrement
numérique intégré contre l’écoute, d’un système d’évasion de fréquence qui empêche la
localisation et l’interception et d’une recherche de canal libre contre le brouillage.
2 - PRÉSENTATION
Les postes PR 4G ont accès au réseau maillé RITA (Réseau Intégré des
Transmissions Automatiques) via l’interface IRRA (Intégration Radio-RITA).
(1) Plusieurs centaines de sauts par seconde. Le signal de synchronisation initiale est transmis par voie radio à tous
les émetteurs-récepteurs d'un même réseau par la station directrice.
- 187 -
3 - VERSIONS DU MATÉRIEL
– ER 328 portatif ;
– ER 314 portable ;
– ER 315 véhicule ;
– ER 323 aérotransportable.
écran 2 lignes
haut-parleur et micro
poussoir d'effacement
d'urgence
connecteur pour
équipement et accessoires
embase pour la
connexion de l'antenne
- 188 -
Caractéristiques :
– poids : 1 Kg ;
– portée : de 2 à 3 kms ;
– autonomie : de 24 à 48 heures.
Caractéristiques :
– poids : 5 Kg ;
– portée : de 15 à 20 kms ;
– autonomie : de 12 à 24 heures
selon le type de batteries utili-
sées.
- 189 -
3.3 - er 315 véhicule
Caractéristiques :
– poids : 13 kg ;
Caractéristiques :
– poids : 9 kg ;
1 - PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Il permet notamment :
Le RIP offre une couverture radioélectrique sur une zone déterminée. Sur des
canaux réservés, son utilisation permet de mettre en œuvre une bulle tactique (conférence
indépendante du réseau INPT et s’appuyant sur la couverture créée par le RIP) en cas :
3 - FONCTIONNALITÉS
3.2 - surchiffrement
Le surchiffrement permet de n’être écouté que par les utilisateurs dont les
terminaux ont sélectionné la même clé privée de chiffrement.
4.2 - Précautions
– adresse du terminal ;
TERMINAUX EN MESSAGERIE
Le TIE est d’une taille adaptée aux contraintes opérationnelles. Son écran
tactile, au format A5, assure une lecture aisée dans des conditions d’utilisation difficiles ;
sa fonction d’obscurcissement rapide maximise son caractère tactique lors des missions
nocturnes. Le dispositif d’intégration en véhicule permet une installation rapide et sécurisée.
vue avant
1 - microphone
2 - indicateur d'état led
3 - bouton power
4 - afficheur
5 - touches
6 - capteurs de lumière ambiante
7 - haut-parleur
PORTATIF RUBIS
– Il s’agit d’un réseau cellulaire : chaque relais radio couvre une partie
du territoire sur laquelle un terminal peut établir une liaison.
– d’une batterie ;
– d’une antenne.
- 199 -
2.2 - portatif de nouvelle génération (P3G)
3 - différentes conférences
Elle s’affiche sur la télécommande pour tous les abonnés inscrits sous la
couverture de celle-ci, même s’ils ne sont pas candidats.
numéro de terminaux
désignation couverture
conférence concernés
Appel général N° département Supradépartementale Tous
EDSR 98 Départementale Tous
Terminaux mobiles GD 99 Départementale Tous mobiles GD
9 X (X compris entre 1
Compagnie Compagnie Compagnie X et EDSR
& 7)
Tous les terminaux sous
Relais sous lequel se
Urgence Urgence ce relais et ceux du
trouve l'émetteur
CORG
- 202 -
3.2 - Conférence non sonnante
4 - géolocalisation
Ce système a déjà été utilisé notamment lors d’un récent procès médiatique
et devrait être mis en place prochainement dans les unités de terrain.
- 203 -
chapitre 6
INTEROPÉRABILITÉ
1 – Différents niveaux
L’usage du RIP 474, du DIR 817 et du DIR 957 est désormais interdit en
métropole.
pn gn dsc-sdis remarques
RIP 90 x x x Tous services
rip Tous services
RIP 476 x x de la sécurité
intérieure
PN GN DSC-SDIS Remarques
– DIR 90 (à terme).
En outre, les appels d’urgence en mode « hors zone » des portatifs UHF
(P2G ou P3G) de tous les acteurs de la sécurité sont dorénavant partagés. En cas de
difficulté ou de besoin de renfort immédiat, le déclenchement d’un appel d’urgence sera
répercuté sur le terminal de toutes les forces présentes à portée directe de couverture. Il
est rappelé qu’en mode relayé sur l’INPT, le renvoi d’appel d’urgence des postes CORAIL
NG se limite à la salle CIC, alors que pour RUBIS, il concerne tous les postes se trouvant
sous la couverture du relais et ceux du CORG.
- 205 -
2 – Illustration du concept
Ces quatre niveaux peuvent alors être représentés sous la forme d’une
pyramide illustrant le concept hiérarchique de l’interopérabilité :