Chapitre N°2
Chapitre N°2
Chapitre N°2
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 2
S2
V2 S S1 V1
La loi de Betz détermine qu’une éolienne ne pourra jamais convertir en énergie mécanique
plus de 16/27 (ou 59%) de l’énergie cinétique contenue dans le vent.
t Rt
V
2
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Cependant, cette énergie ne peut pas être entièrement récupérée, car il faut évacuer l'air qui a
travaillé dans les pales du rotor. On introduit alors le coefficient de puissance Cp dans le
calcul de la puissance P :
3
Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 4
Le coefficient de puissance varie avec l’angle d’orientation des pales (β), l’expression de P turbine
montre qu’une petite variation de la vitesse de vent induit une grande variation de la puissance.
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p m Rt p m C p 1
Tt Rt3 v 2
t v 2
Cp Tt
Cm
1
S t RtV 2
2
Rendement aérodynamique :
16
C p max
27
C pmax étant la valeur maximale que peut prendre le coefficient de puissance Cp. Cette valeur
est associée à une vitesse spécifique nominale λopt pour laquelle la turbine a été
dimensionnée suivant une vitesse de vent nominale Vn et une vitesse de rotation nominale
Ωtn .
Vitesse de rotation
de l’aéroturbine
Ωnom C D E
3 4
2
Ωmin A B
Vitesse de vent
Vcut-in Vv-Ωmin Vv-Ωnom Vv-nom Vcut-out
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Deux stratégies de commande de la turbine à vitesses variables sont indiquées sur la figure (2-
6)
I. Stratégie d’optimisation de puissance : Dans cette stratégie représentée par les
séquences « A-B-C-D », l’énergie capturée est optimisée au dessous de la vitesse
nominale du vent.
II. Stratégie de limitation de puissance : Le but de cette stratégie est de limiter la
puissance nominale de la turbine au dessus de la vitesse nominale du vent « D-E ».
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2-2-1 Introduction
Les problèmes induits par l’intégration des turbines éoliennes dans le réseau électrique sont
causés par :
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Caractéristiques :
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Ωtur
Ctur
Ωg
Cg
Caractéristiques :
Absence de balais-collecteurs ou de contacts glissants sur des bagues
Ajout de capacités pour compenser l’énergie réactive nécessaire à la magnétisation du
rotor de la machine
Avantages :
système simple et bien connu
Economique (moins cher)
système électrique plus simple.
pas besoin de système électronique
plus fiable (moins d’entretien).
Inconvénients :
Pertes d’énergie à cause du multiplicateur
Présence des efforts et oscillations du couple dans le train de puissance qui
engendre des vibrations importantes
Bruit important
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10
Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 11
Figure 2-9 Exemple de puissances générées par une éolienne à vitesse fixe
Cet enregistrement qui illustre le caractère très fluctuant de la puissance générée par ce
type d’éolienne, montre que cette puissance peut subir des variations de plus de 100Kw en
3secondes, et que la puissance nominale peut être dépassée de plus de 10%.
Les éoliennes à vitesse fixe n’offre donc quasiment pas de possibilité de réglage de la
puissance générée, d’autant plus que la connexion directe au réseau d’une GAS nécessite
l’ajout de banc de condensateurs afin de limiter la puissance réactive appelée à ce réseau.
Cependant, ce type d’éoliennes utilise plusieurs techniques pour limiter la puissance en dessus
de la vitesse admissible du vent. Parmi ces techniques, on trouve :
1-Régulation de l’angle de calage (pitch control) :
L’augmentation de la vitesse du vent s’accompagne automatiquement d’une diminution de
l’angle de calage afin de permettre le décrochage aérodynamique de la turbine aux vitesses du
vent plus grandes que la vitesse nominale.
Sens de déplacement
va
Figure 2-10 : Variation de l'angle de calage d'une pale
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 12
La figure 2-12 illustre le principe du mécanisme de contrôle du système d’orientation des pales.
Vent
Ecoulement d’air sur une pale
en régime « normal
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 13
Fréquence et glissement :
Supposons qu’un moteur à induction à P paires de pôles absorbe des courants triphasés
équilibrés.
Ceux-ci créent un champ tournant à la vitesse syn dite de synchronisme.
s
syn
p
13
Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 14
60. f s
N syn
p
On déduit alors la relation suivante définissant le glissement comme étant la différence relative entre la
- Lorsque ce générateur est connecté au réseau, il se met à tourner à une vitesse légèrement
inférieure à la vitesse de rotation du champ magnétique dans le stator (fonctionnement de type
« moteur »).
On a donc :
0 ≤ m ≤ syn et 1 ≥ g ≥ 0
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15
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PMécanique
ROTOR
PElectrique
PJs Rs .I s2 Pfer-s
STATOR
Figure 2-16 : Bilan énergétique de la GAS
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 17
La relation typique entre le couple, la vitesse de rotation, et le glissement est présentée sur la
figure 2.16, et la figure 2.17. À l'arrêt la vitesse est nulle et le glissement, s, est égal à 1. Entre
les deux valeurs de glissement (g=1 et g=0), la machine fonctionne en mode moteur. Au-delà
de la vitesse de synchronisme (g=0), la machine fonctionne en mode générateur.
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19
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est donc emmagasinée dans l’inertie mécanique de la turbine, réduisant ainsi les
oscillations de couple
4- Génération d’une puissance électrique d’une meilleure qualité.
5- Ce type de machine offre une constante de temps plus grande du système de
contrôle de l’angle de calage, ce qui réduit sa complexité
6- Réduction des bruits acoustiques.
Inconvenants :
1- Utilisation de machines spéciales.
2- Coûts supplémentaires plus importantes (convertisseur, commande,..).
3- Complexité des convertisseurs de puissance utilisés.
4- Gestion du transfert de puissance entre les convertisseurs, et placement au point
de puissance optimum de l’éolienne.
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 21
Continu
Réseau
AC DC
DC AC
Figure 2-19: Exemple d’une éolienne à vitesses variables connectée au réseau via des
convertisseurs statiques.
Selon la topologie des convertisseurs utilisés, on peut décrire les structures couramment
utilisées dans les chaînes de conversion éoliennes raccordé au réseau :
Dans le souci de réduction des coûts, le pont de diodes, peu onéreux, semble attractif dans
les faibles puissances à condition que les performances énergétiques ne soient pas trop
dégradées. Le redresseur à diodes est placé dans cette topologie entre le bus continu et la
génératrice, et un onduleur à fréquence fixe contrôlé par MLI placé entre le bus continu et le
réseau de distribution (figure 2-20).
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 22
Réseau
C
-
Redresseur Bus continu Onduleur à
à diode MLI
Figure 2-20 : Structure avec un redresseur à diodes et onduleur commandé par MLI
Pour cette structure, le redresseur à diode est remplacé par un convertisseur à modulation
de largeur d’impulsions fonctionnant à fréquence variable. La génératrice est alors
parfaitement contrôlée, et il est possible d’extraire un maximum de puissance de la turbine
éolienne par le biais d’un contrôle du courant dans la génératrice, pilotant ainsi le couple
électromagnétique et/ou La vitesse de rotation. Un deuxième convertisseur à MLI connecté au
réseau est nécessaire pour générer des grandeurs à fréquence fixe sur le réseau et contrôler les
transits de puissance.
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 23
L1 L2
T
Réseau
D
C
Actuellement, les configurations d'éoliennes à vitesse variable les plus courantes sont:
Machine Asynchrone à double alimentation (DFIG)
La configuration typique d'une éolienne GADA est représentée schématiquement sur la
Figure 2.23.
Elle utilise un générateur d'induction à rotor bobiné avec des bagues collectrices pour prendre
le courant dans ou hors de l'enroulement du rotor. Le fonctionnement à vitesse variable est
obtenu en injectant une tension contrôlable dans le rotor à la fréquence de glissement.
L'enroulement du rotor est alimenté par un convertisseur de puissance à fréquence variable,
généralement basé sur deux convertisseurs de source de tension (VSC) à base de transistors
bipolaires (IGBT) reliés par un bus CC. Le convertisseur de puissance dissocie la fréquence
électrique du réseau de la fréquence mécanique du rotor, ce qui permet le fonctionnement à
vitesse variable de l'éolienne.
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 24
Principe de Fonctionnement :
La Génératrice Asynchrone double alimentée (GADA) peut fournir de l'énergie au réseau à
travers le stator et le rotor, tandis que le rotor peut également absorber la puissance. Cela
dépend de la vitesse de rotation du générateur.
La Figure 2-24 montre les différentes configurations de fonctionnement de la machine
asynchrone à double alimentation dont le stator est relié directement au réseau et dont le rotor
est relié au réseau par l'intermédiaire d'un convertisseur.
-Si le générateur fonctionne en mode Hyperynchronisme , la puissance sera délivré par le
rotor via les
convertisseurs vers le réseau,
-Si le générateur fonctionne en mode Hyposynchronisme, le rotor absorbe l'énergie du réseau
à travers les
convertisseurs.
ωsyn : Vitesse de synchronisme.
ωr : Vitesse de rotation du rotor
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25
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Boucles de régulation
La mise en œuvre de la commande de couple de la GADA est illustrée à la figure 2-27.
Compte tenu de la mesure de la vitesse du rotor, la caractéristique couple-vitesse (Figure 2-
30) est utilisée pour obtenir le couple optimal, Topt, qui après quelques manipulations génère
un courant de référence Iqrref
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 28
En comparant le courant de référence Iqrref à la valeur réelle du courant rotorique dans l’axe q,
Iqr , on obtient un signal d'erreur. Bien que Iqr impose l'effet du contrôle de couple, le
convertisseur C1 (Figure 2-26) est utilisé comme une source de tension contrôlée. Par
conséquent, la tension de rotor requise vqr est obtenue en traitant le signal d'erreur avec un
régulateur standard PI et en ajoutant à la sortie un terme de compensation pour minimiser le
couplage entre les boucles de contrôle de couple et de tension.
Contrôle de tension
Une implémentation de base du régulateur de tension de la GADA est représentée sur la
Figure 2.28.
Dans ce schéma, la différence entre la tension de référence Vsref , et la tension réelle, Vs, est
manipulée pour générer la référence du courant rotorique dans l'axe d, Idrref . Le courant de
référence, Idrref, est comparé à la valeur réelle du courant rotorique dans l'axe d, Idr, pour
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 29
générer un signal d'erreur, qui est donc traité par un régulateur standard PI. La tension de rotor
requise vdr est obtenue en ajoutant la sortie du régulateur PI et un terme de compensation
utilisé pour éliminer le couplage entre les boucles de régulation de couple et de tension.
Le schéma de la figure (2-29-a) illustre les courbes caractéristiques de l’éolienne dans le plan
puissance (couples), vitesse de rotation de la turbine. L’ensemble des sommets de ces
caractéristiques, qui sont les points optimaux recherchés correspondant aux valeurs
maximales du coefficients de puissance Cp-max , définit une courbe dite de puissance optimale
définit par l’équation :
1 opt
Popt C p (opt ). .S .Vv3
2
29
Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 30
Un fonctionnement idéal du système éolien nécessite un suivi parfait de cette courbe. Pour
s’approcher de ce but, une commande spécifique connue sous la terminologie: Maximum
Power Point Tracking (MPPT).
Deux stratégies de commande de la turbine à vitesses variables sont indiquées sur la figure 2-
29 (b)
III. Stratégie d’optimisation de puissance : Dans cette stratégie représentée par les
séquences « A-B-C-D », l’énergie capturée est optimisée au dessous de la vitesse
nominale du vent.
IV. Stratégie de limitation de puissance : Le but de cette stratégie est de limiter la
puissance nominale de la turbine au dessus de la vitesse nominale du vent « D-E ».
Quatre zones de fonctionnement de la turbine peuvent être distinguées sur les figures 2-29 (b)
- zone1 « A-B »: L’éolienne commence à fonctionner à la vitesse du vent de
connexion Vcut-in, à une vitesse de rotation Ωt-min.
- zone2 « B-C » : Lorsque la vitesse de la génératrice est comprise entre les
vitesses Ωmin et Ωnom, un algorithme de commande est appliqué pour extraire la
puissance maximale du vent. Le coefficient de puissance maximum correspond
dans ce cas à un angle de calage optimal et constant.
- Zone3 « C-D » : Cette zone correspond au cas où la vitesse de rotation
nominale est atteinte, tandis que la puissance générée arrive à des valeurs
importantes mais inférieures à la puissance nominale.
- Zone4 « D-E » : Arrivée à la puissance nominale, un système d’orientation des
pales « pitch control » est appliqué afin de limiter la puissance générée.
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C em C em ref
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Vv
turbine
R
optVv
turbineref
R
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 33
la turbine relativement difficile, et dégrade les puissances captées avec des mesures erronées
de cette vitesse de vent. Le recours au control des éoliennes sans asservissement de vitesse est
devenu une nécessité pour la plupart des constructeurs.
Cette méthode est basée sur l’hypothèse que la vitesse du vent, et par conséquent la vitesse de
rotation de la turbine varient très peut en régime permanent. Ceci , nous conduit à déduire :
C mec C g C em C f C g C em 0
Ce qui donne:
Caér
Cem C g
G
Caér est
Cemref
G
1 1
C aer estimé C p . .S . 3
Vestimé
2 turbineestimé
turbineestimé : Est la vitesse estimée de la turbine, elle est calculée à partir de la mesure de la
vitesse mécanique.
mec
turbineestimé
G
Vestimé : est la valeur estimée de la vitesse du vent, elle peut être donné par l’expression (2-30).
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 34
turbineestimé .R
vestimé
5 mec
2
1 Cp
Ccem ref . . .R
2 3 G3
Pour que la puissance extraite soit maximale, on associe au grandeur λ sa valeur optimale λopt
correspond au maximum du coefficient de puissance Cpmax. La valeur du couple
électromagnétique de référence est alors réglée à la valeur maximale suivante :
5 mec
2
1 C p max
Ccem ref . . .R
2 3opt G3
1 C p max 1
En mettant : K opt . . .R 5 3
2 opt
3
G
Une représentation graphique de ce mode de contrôle est illustrée sur la figure (2-32).
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Figure 2-36 : GSAP raccordé au réseau via un redresseur MLI et un onduleur MLI
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Dans la configuration de la figure (2-36), un redresseur MLI est placé entre la génératrice et le
bus continu, et la liaison au réseau est assurée par un onduleur MLI. L’avantage de cette
configuration par rapport à la configuration précédente est l’utilisation de la commande
vectorielle ce qui permet à la génératrice de fonctionner au voisinage du point optimal.
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Intégration des Energies Renouvelables aux Réseaux Electriques 39
Le démarrage du rotor de l’éolienne peut être soit autonome, soit assisté par le générateur
qui fonctionne alors en moteur, puisant son énergie dans le réseau.
Lorsque la vitesse de rotation désirée est atteinte, la connexion de la machine au réseau
doit se faire progressivement. Dans le cas contraire, il y a risque de provoquer un appel de
courant sur le réseau (magnétisation du stator) suivi d’un pic de courant (début de
production). Par ailleurs, si la connexion se fait brusquement, elle est vue par la machine
comme une brutale action sur le frein mécanique, avec toutes les conséquences que l’on
peut imaginer sur la ligne d’arbre, le multiplicateur...
Cette connexion (et déconnection) progressive au réseau peut se faire facilement en
utilisant les convertisseurs statiques comme interfaces entre les générateur et les
transformateurs de puissances.
Lorsque la machine est en fonctionnement établi, il est généralement possible de transférer
l’énergie produite par l’éolienne par un simple interrupteur, de manière à s’affranchir des
pertes internes des convertisseurs statiques.
Lors de variations trop importantes de vent, il faut déconnecter le générateur du réseau.
Cela s’accompagne d’une forte variation du couple résistant de l’éolienne, et le contrôle
de la vitesse de rotation des pales doit être parfaitement maîtrisé pour éviter toute
survitesse (utilisation de freinage aérodynamique, mécanique).
En cas de fluctuations répétées de vent, les opérations de déconnection/reconnexion ne
doivent pas dépasser une certaine fréquence, sous peine de provoquer des échauffements
dangereux dans le générateur.
Recouplage après incident :
Lorsque la branche du réseau de distribution sur lequel une éolienne fournit de la
puissance vient à être déconnectée de ce réseau (incident sur une ligne par exemple). La
reconnexion au réseau se ferra par un contrôleur électronique (synchro-coupleur) qui surveille
en permanence la cohérence de phase entre le courant produit et le courant du réseau pour
assurer les conditions de couplage suivantes :
Même ordre de succession des phases.
Mêmes valeurs efficaces de tensions.
Mêmes fréquences.
Tensions homologues en phases.
Sans respect de ces conditions de couplage, il y aura un risque que le courant venant de
l’éolienne et le courant du réseau ne soient plus en phase. Dans ces conditions, la reconnexion
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de l’éolienne peut entraîner des variations de couples très importantes, occasionnant des
dommages à la transmission (multiplicateur et générateur).
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