SQ1 Lectures Cursives 1G

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Lycée G. Apollinaire Objet d’étude : Le roman et le récit du Moyen-Âge au XXIe siècle.

2023-2024 Séquence 2 : péripéties d’une jeunesse passionnée


Mme Toublet
Lectures

1. ŒUVRE INTÉGRALE

ABBÉ PRÉVOST, Manon Lescaut, 1753, éditions Hatier, collection Classiques&Cie Lycée.
(à lire en trois étapes, avec fiches personnages à remplir et contrôle de lecture
à chaque étape : les dates seront indiquées sur pronote).

2. LECTURE CURSIVE AU CHOIX

LAURENT GAUDÉ, Le Soleil des Scorta (2004).


L’origine de leur lignée condamne les Scorta à l’opprobre. À Montepuccio, leur petit village d’Italie du
Sud, ils vivent pauvrement et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait le vœu de se transmettre de
génération en génération, le peu que la vie leur laissait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de
tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent « l’argent de New York », leur richesse est aussi immatérielle
qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret.
Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent
très vite à lui manquer.

FRANÇOIS GARDE, Ce qu’il advint du sauvage blanc (2012).

Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage
d’Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser
et pêcher à la manière de la tribu qui l’a recueilli. Il a perdu l’usage de la langue française et a oublié son
nom. Que s’est-il passé pendant ces dix-sept années ? C’est l’énigme à laquelle se heurte Octave de
Vallombrun, l’homme providentiel qui recueille à Sydney celui qu’on surnomme désormais le « sauvage
blanc ».

PIERRE LEMAÎTRE, Au revoir là-haut (2013)


Ils ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre, aux horreurs des tranchées. Albert, un
employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée »,
comprennent vite pourtant que leur pays ne veut plus d’eux. Désarmés, condamnés à l’exclusion, mais
refusant de céder au découragement et à l’amertume, les deux hommes que le destin a réunis imaginent
alors une escroquerie d’une audace inouïe.

JOY SORMAN, La peau de l’ours (2014)


Le narrateur, hybride monstrueux né de l’accouplement d’une femme avec un ours, raconte sa vie
malheureuse. Ayant progressivement abandonné tout trait humain pour prendre l’apparence d’une
bête, il est vendu à un montreur d’ours, puis à un organisateur de combats d’animaux, traverse l’océan
pour intégrer la ménagerie d’un cirque où il se lie avec d’autres créatures extraordinaires, avant de faire
une rencontre décisive dans la fosse d’un zoo. Ce roman en forme de conte, qui explore l’inquiétante
frontière entre humanité et bestialité, nous convie à un singulier voyage dans la peau d’un ours.

OLIVIER BOURDEAUT, En attendant Bojangles (2016)

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Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique,
vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui
donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le
quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement.
C’est elle qui n’a de cesse de les entrainer dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va
trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.

ALICE ZENITER, L’Art de perdre (2017).

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans
grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout
semble la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui
jamais ne lui a été racontée ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter
raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière
d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des
héritages et des injonctions intimes ou sociales.

LAURENT GAUDÉ, Salina (2020)


Qui dira l’histoire de Salina, la mère aux trois fils, la femme aux trois exils, l’enfant abandonnée aux
larmes de sel ? Elle fut recueillie par Mamambala et élevée dans un clan qui jamais ne la vit
autrement qu’étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c’est son dernier fils qui
raconte ce qu’elle a été, afin que la mort lui offre le repos et que le récit devienne légende.

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