BP - Charges & Materiaux
BP - Charges & Materiaux
BP - Charges & Materiaux
- pour les charges sur chaussées et leurs effets annexes, les charges sur les
remblais, 1,2 fois la valeur nominale,
- pour les charges sur trottoirs et les passerelles-piétons, les charges sur les
garde-corps, la valeur nominale,
- pour les charges militaires et les charges exceptionnelles, la valeur nominale.
COMBINAISONS POUR LES PONTS EN EXPLOITATION :
- Pour la vérification des états-limites de services (E.L.S.).
Combinaisons rares
Combinaisons fréquentes
Combinaisons quasi-permanentes
BÂTIMENTS
Charges d'exploitation : voir norme
Les valeurs des coefficients0,1et2relatifs aux charges d'exploitation sont fixées par
l'annexe à la norme NF P 06-001 .
Les coefficients0,1et2 relatifs aux autres actions variables sont les suivants :
COMBINAISONS POUR LES BÂTIMENTS EN EXPLOITATION :
- Pour la vérification des états-limites de services (E.L.S.).
Combinaisons rares
Combinaisons fréquentes
- pour les charges d'exploitation, les valeurs de1et2sont définis dans l'annexe à la norme NF P 06-001 .
REMARQUES :
Le recours à la classe I est, en principe, exceptionnel. En sont justiciables, toutefois, les pièces
soumises à traction simple : tirants, parois de réservoirs circulaires, surtout si ces derniers
sont destinés à stocker des fluides dangereux ; et également les pièces susceptibles d'être
très sollicitées à la fatigue.
La classe II est particulièrement destinée aux éléments exposés à une ambiance agressive
cas de certains bâtiments industriels) et à ceux qui comportent de nombreux joints.
La classe III, enfin, intéresse essentiellement les pièces en atmosphère peu agressive
éléments de bâtiments courants par exemple) ; cette classe, toutefois, ne peut être utilisée
pour la justification des sections de joint entre éléments préfabriqués.
On parle de béton armé et précontraint.
Sections d'enrobage
sections d'enrobage
c est l'enrobage minimal selon les article 10.2 et 10.3 du BPEL (cf dispositions constructives)
- pour les charges sur chaussées et leurs effets annexes, les charges sur les remblais, 1,07
fois la valeur nominale
- pour les charges sur trottoirs et passerelles piétons, les charges sur les garde-corps,
1,07 fois la valeur nominale,
- pour les charges militaires et les charges exceptionnelles, la valeur nominale
3- CARACTERISTIQUES DU BETON
Résistance caractéristique en compression
Le diagramme déformations b contraintes b du béton pouvant être utilisé dans tous les cas
est le diagramme de calcul dit « parabole-rectangle ».
Il comporte un arc de parabole du second degré d'axe parallèle à l'axe des contraintes de
compression bc suivi d'un segment de droite parallèle à l'axe des déformations bc et
tangent à la parabole en son sommet.
Ce segment s'étend entre les valeurs 2 %o et 3,5 %o de la déformation bc . L'arc de
parabole s'étend de l'origine des coordonnées jusqu'à son sommet de coordonnées
Le coefficient b vaut 1,5 pour les combinaisons fondamentales et 1,15 pour les combinaisons
accidentelles.
Les déformations sous charge instantanée
Comme tous les autres matériaux, le béton a un comportement élastique linéaire pour des
charges modérées de courte durée, c’est-à-dire que ses déformations sont proportionnelles
aux charges appliquées.
Le module d’élasticité instantané Ei au jour j d’un béton courant est lié à sa résistance en
compression au même âge par une relation empirique telle que :
Sous des contraintes normales d'une durée d'application inférieure à 24 heures, on admet, à
défaut de mesures, qu'à l'âge de j jours, le module de déformation longitudinale instantanée du
béton Eij est égal à : fcj (exprimé en MPa) désignant la résistance caractéristique à la
compression à j jours.
COMMENTAIRE
A défaut de mesures, on admet que sous contraintes de longue durée d'application, les
déformations longitudinales complémentaires dues au fluage du béton sont doubles de
celles dues aux mêmes contraintes supposées de courte durée et appliquées au même
âge.
COMMENTAIRE
Cette règle revient à considérer un module de déformation différée E vj à j jours, qui permet
de calculer la déformation finale du béton (déformation instantanée augmentée du fluage). Si
on exprime les résistances en MPa (ou N/mm²), ce module est donné par la formule :
DÉFORMATIONS DIFFÉRÉES
Les déformations différées du béton résultent du retrait et du fluage , qui sont considérés
dans les calculs comme deux phénomènes indépendants dont les effets s'additionnent.
Rayon moyen de la pièce rm
Ces déformations et leur évolution dans le temps dépendent du rayon moyen de la pièce r m.
Lorsqu'on envisage des effets globaux, dans les cas courants, on peut définir le rayon moyen
de la pièce par le rapport :
rm= B/u
COMMENTAIRE
Le rayon moyen ainsi défini correspond sensiblement au double de la moyenne des trajets que doit faire l'eau lors
de son évaporation pendant le durcissement du béton.
Lorsque l'on souhaite obtenir une évaluation plus précise, notamment pour évaluer les effets différentiels, il est
nécessaire de décomposer la pièce en éléments à peu près homogènes et d'évaluer pour chacun le rayon moyen, en
tenant compte du phénomène physique à représenter.
Pour une poutre sous chaussée, le rayon moyen du hourdis supérieur est son épaisseur, du fait de la présence de
l'étanchéité et des enrobés. Celui de l'âme est sa demi épaisseur. Celui du talon est la moitié du rayon du plus
grand cercle inscrit. Celui de la zone des goussets de raccordement entre l'âme et le hourdis supérieur est le
rayon du plus grand demi cercle inscrit.
Pour un caisson, le rayon moyen des âmes est égal à leur épaisseur ainsi que celui du hourdis inférieur.
RETRAIT
La valeur du retrait en fonction du temps peut être exprimée sous la forme :
COMMENTAIRE
Le retrait final dépend de nombreux facteurs, notamment de l'humidité relative de
l'atmosphère du lieu, de l'épaisseur de la pièce considérée et des dosages en ciment et en
eau.
et r(t) une fonction du temps variant de 0 à 1, quand le temps t varie de 0 à l'infini à partir du
bétonnage.
où t est l'âge du béton, en jours, compté à partir du jour de fabrication, et r mle rayon moyen
de la pièce, exprimé en centimètres.
A défaut de résultats expérimentaux le retrait final r est donné par les valeurs forfaitaires
suivantes :
1,5x10-4dans les climats humides,
2x10-4en climat humide, ce qui est le cas en France, sauf en son quart sud-est,
3x10-4en climat tempéré sec, comme dans le quart sud-est de la France,
4x10-4en climat chaud et sec,
5x10-4en climat très sec ou désertique,
FLUAGE
Dans les calculs relatifs aux états-limites de service , la déformation de fluage à l'instant t
d'un béton soumis à l'âge j = t1- t0 à une contrainte constante1 est exprimée sous la
forme :
- et f(t - t1) : une fonction de la durée du chargement (t - t1), exprimée en jours, qui varie
de 0 à 1 quand cette durée varie de 0 à l'infini.
avec= 2.
dans laquelle la durée de chargement (t - t1) est exprimée en jours et le rayon moyen rmen
centimètres.
Coefficient de poisson
Le coefficient de Poisson du béton non fissuré est pris égal à 0,20. En cas de fissuration, il
est pris égal à zéro.
4- ACIERS DE PRÉCONTRAINTE
Les caractères des armatures de précontrainte à prendre en compte dans les calculs sont :
- section nominale de l'armature Ap ;
- valeurs garanties de la charge maximale Fprgà rupture qui, rapportée à l'unité
de section nominale, est désignée par le symbole fprg (varie entre 1400 & 1800 MPa),
et de la charge à la limite conventionnelle d'élasticité à 0,1% Fpegqui, rapportée à
l'unité de section nominale, est désignée par le symbole fpeg,
- relaxation ;
- adhérence au béton ;
- soit des caractères non spécifiés dont les valeurs forfaitaires sont fixées dans
les articles ci-après :
- coefficient de dilatation thermique
- module de déformation Ep =200 000 MPa pour les fils et barres
Ep=190 000 MPa pour les torons
On définit : fsu = fe / s
Diagramme expérimental
Diagramme réglementaire