TB 19 Populations
TB 19 Populations
TB 19 Populations
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Les populations et leur dynamique populations ou encore démécologie (= démo-écologie). Elle comprend, au sens le
plus large :
L’étude de la structure des populations, c’est-à-dire de la démographie et de la
répartition des individus qui la composent.
Objectifs : extraits du programme L’étude de leurs fluctuations démographiques qu’on peut appeler dynamique
des populations.
Connaissances clefs à construire Commentaires, capacités exigibles L’étude de la diversité génétique en leur sein et son évolution dans le temps
4.1 Les populations et leur qu’on peut appeler génétique des populations et qui présente des liens avec la
dynamique biologie évolutive. Ces aspects ont déjà été abordés en première année (chapitre
16. Aspects chromosomiques et génétiques de la reproduction) et seront repris
Les organismes d'une même espèce - analyser des variations d’effectifs de populations sous
également dans le cadre de l’étude de l’évolution (chapitre 21. Mécanismes de
forment une population dont l’effectif l’effet de facteurs indépendants de la densité (facteurs
et la structure peuvent présenter des du biotope) et de facteurs dépendants de la densité l’évolution).
variations au cours du temps. (interactions trophiques et compétitions).
- identifier les principaux paramètres démographiques Comment se structurent les populations ? Comment évoluent-elles au cours du
(natalité, mortalité, sex ratio, fécondité, taux temps ? Comment leurs caractéristiques écologiques influencent-elles leur
d’accroissement r), les présenter comme résultant de
l’ensemble des histoires de vie individuelles au sein de
structure génétique ?
la population.
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Atome : très petite unité qui compose tout matériau constituée de protons, de neutrons et
Encadré A Les niveaux d’organisation du vivant d’électrons. Ordre de grandeur : 10–10 m (= 0,1 nm = 1 ångström = 1 Å)
Molécule : ensemble d’atomes liés entre eux par des liaisons covalentes. Ordre de grandeur :
Les niveaux de base 10–9 m (1 nm).
Compartiment cellulaire : portion de liquide située dans une cellule et séparée du reste de la
cellule par une membrane. Un ou plusieurs compartiments peuvent former un petit organe
cellulaire spécialisé dans une fonction qu’on appelle organite. Ordre de grandeur : 10–6 m
(1 µm).
Cellule : unité structurale et fonctionnelle de base d’un être vivant, comprenant
généralement une information génétique, un cytoplasme et une membrane. Ordres de
grandeur (indicatifs mais à connaître !) de cellules types :
> Taille moyenne d’une cellule animale (y compris humaine) typique : 10 µm
> Longueur moyenne d’une cellule végétale (Angiosperme) typique : 100 µm
> Taille moyenne d’une cellule bactérienne typique : 1 µm
(!) Ces ordres de grandeur sont à connaître absolument ! Ils permettent de se repérer
quantitativement dans le monde biologique mais aussi de mettre des échelles sur les schémas
dans les copies.
Tissu : ensemble de cellules de même type, présentant la même structure générale et la
même fonction. Exemple : tissu épithélial.
Organe : assemblage organisé de plusieurs tissus dans un ensemble fonctionnel qui assure
une ou des fonctions précises au sein de l’organisme. Exemple : cœur.
Système ou Appareil : ensemble d’organes coopérant dans la réalisation d’une grande
fonction dans l’organisme. Exemple : appareil cardiovasculaire
> Certains auteurs font une distinction fort subtile entre système et appareil chez les Animaux :
un appareil serait constitué d’organes bien individualisés (appareil digestif, appareil
reproducteur…) alors qu’un système serait constitué de tissus semblables mais à répartition
diffuse (système nerveux, système immunitaire).
> La frontière entre les deux est toutefois parfois tellement ténue que cette distinction paraît peu utile
et peu pertinente (ex. appareil circulatoire : le cœur est bien individualisé mais les vaisseaux sont
omniprésents dans toutes les structures biologiques).
Organisme ou individu : ensemble autonome de cellules qui croît, entretient des relations
avec son environnement, se reproduit seul ou avec un semblable, échange de la matière et
de l’énergie avec son environnement, maintient un fonctionnement et une organisation
stables à courte échelle de temps, et meurt.
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FIGURE d. Biomes terrestres regroupés en écozones. D’après MEA (2005)
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donc qu’ici la définition retenue impactera nécessairement l’effectif de la population
I. Les populations, pièces élémentaires des systèmes écologiques étudiée (dans les faits, on considère le plus souvent les ramets).
structurées par des facteurs variés [= nature et structure des
populations] b. Notion d’espèce
• Comme nous l’avons vu en première année (chapitre 22. Systématique et relations
de parenté entre organismes), le concept d’espèce peut avoir plusieurs
Identifier les principaux paramètres démographiques (natalité, définitions : biologique, morphologique, écologique, évolutive… Là encore, les cas
mortalité, sex ratio, fécondité, taux d’accroissement r), les présenter litigieux peuvent conduire à des interprétations différentes des contours de la
Capacités exigibles comme résultant de l’ensemble des histoires de vie individuelles au population.
sein de la population.
Exploiter des données quantifiant le polymorphisme. c. Échelle spatiale
• Nous avons dit qu’une population est considérée dans un « lieu donné ». Ainsi, on
A. La population, ensemble d’individus d’une même espèce dans un pourra considérer la population d’une Bactérie sur une feuille, un arbre, dans une
forêt… La population est généralement étudiée par les écologues à l’échelle
lieu donné d’un écosystème mais encore faut-il définir les limites de l’écosystème, ce qui
repose généralement sur un choix de l’écologue (voir chapitre 20. Les
1. Une définition simple… écosystèmes : organisation et fonctionnement).
• Comme nous l’avons rappelé, on peut appeler population l’ensemble des • Dans la pratique, l’idée est qu’une population comprend des individus d’une
individus d’une même espèce qui vivent dans un lieu donné. même espèce suffisamment proches pour interagir entre eux et être
potentiellement capables de réaliser des échanges génétiques par
2. … qui présente toutefois des limites dans la pratique reproduction.
En extrapolant, rien n’interdit de considérer la population mondiale d’une espèce, ce que font bon
a. Notion d’individu nombre de spécialistes de démographie humaine par exemple.
• Un individu est, nous l’avons aussi rappelé (encadré A), un ensemble autonome
de cellules qui croît, entretient des relations avec son environnement, se 3. Un ensemble qui n’est pas hermétiquement clos mais interagit avec son
reproduit seul ou avec un semblable, échange de la matière et de l’énergie
avec son environnement, maintient un fonctionnement et une organisation
environnement
stables à courte échelle de temps, et meurt. • Par environnement, on entendra dans ce cours tout simplement les entités
matérielles qui entourent l’entité étudiée.
• Ainsi, l’environnement d’une population désigne : les autres espèces présentes
dans l’écosystème, le biotope, les populations des écosystèmes alentour…
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FIGURE 3. Notion de métapopulation. D’après SEGARRA et al. (2015).
b. Les populations, des entités échangeant des individus (et donc des
gènes) avec les populations alentour : notion de métapopulation
• On appelle métapopulation (figure 3) un ensemble de populations séparées
spatialement (dans des écosystèmes plus ou moins proches ou éloignés) mais
qui échangent des individus (et donc des allèles) entre elles.
• Les métapopulations s’étudient généralement à l’échelle des paysages
(encadré B).
• On peut ainsi considérer qu’une population n’est rien d’autre qu’un fragment de
métapopulation.
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Quelques concepts courants en écologie du paysage B. La structure des populations
1. Aspects démographiques de la structure des populations
• La structure démographique d’une population désigne l’ensemble des
paramètres caractérisant les individus de la population d’un point de vue
quantitatif, à l’exception des caractères génétiques. Quelques-uns de ces
paramètres sont proposés dans le tableau I pour une population de Mésanges.
α. Effectif
• = Nombre d’individus dans une population donnée.
β. Densité
• = Nombre d’individus d’une population donnée par unité de surface.
• Une faible densité peut être un obstacle à la réalisation des interactions
intraspécifiques, notamment la rencontre des partenaires sexuels lors de la
reproduction sexuée.
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i. Trois grands types de répartition horizontale souvent en lien avec la biologie des δ. Sex-ratio
organismes et/ou les caractéristiques du milieu : agrégative, uniforme, aléatoire • = rapport du nombre de mâles sur le nombre de femelles (pour les espèces à
• On peut distinguer (figure 4) : individus unisexués).
La répartition uniforme : les organismes sont répartis de manière homogène Le mot sex-ratio peut être employé au masculin ou au féminin.
dans l’écosystème. Ce cas existe par exemple dans le cas d’individus • Le sex-ratio est souvent proche de 1 mais une surmortalité d’un sexe (ex.
territoriaux ayant des territoires de taille sensiblement identique Hyménoptères avec les mâles qui meurent plus tôt que les femelles) ou une
(ex. Mésanges). dispersion différente dans les milieux d’un sexe ou l’autre (ex. rapprochement
La répartition aléatoire : les organismes sont répartis de manière hétérogène des femelles² près de sites de ponte) peut engendrer une modification de ce
dans l’écosystème sans tendance particulière. Cette répartition peut être due paramètre.
par exemple à la répartition aléatoire d’une ressource nutritive (cas de certains • Notons aussi que l’existence de la parthénogenèse (= production d’individus
organismes du sol qui dépendent de la présence ou non d’un débris qu’ils mâles ou femelles à partir d’ovocytes non fécondés) peut affecter le sex-ratio.
fragmentent).
La répartition agrégative : les organismes sont répartis en groupe d’individus
rapprochés. Ce cas existe dans des cas variés :
ε. Âge des individus
o Répartition aléatoire d’une ressource nutritive (comme le cas précédent) • On s’intéresse surtout à la structure d’âge des populations, c’est-à-dire la
mais entraînant cette fois-ci des agrégats d’individus autour de la répartition des individus par classe d’âge ; on en rend compte graphiquement par
ressource. des pyramides des âges (figure 5).
o Comportements sociaux (= formation de sociétés animales : Fourmis,
Mammifères variés…) ou grégaires (= tendance naturelle des individus
d’une même espèce à se regrouper ; on peut penser aux bancs de
‘poissons’).
FIGURE 4. Types de distribution spatiale (horizontale). D’après PEYCRU et al. (2014). FIGURE 5. Pyramides des âges (exemple en haut et typologie en bas).
D’après PEYCRU et al. (2014).
ii. Une localisation verticale dans les strates de l’écosystème
• Nous le verrons dans le chapitre suivant, les écosystèmes sont stratifiés (strate • Les pyramides des âges permettent de distinguer (figure 5) :
hypogée = sol, strate muscinée, strate herbacée, strate arbustive…) Des populations en expansion où les descendants sont plus nombreux que
• Les individus d’une population occupent généralement, en lien là encore avec leur les parents.
biologie et/ou les caractéristiques du milieu, une position verticale donnée dans Des populations stables où les jeunes sont aussi nombreux que les adultes
l’écosystème. en âge de procréer.
Ex. Collemboles vivant dans le sol ; Tardigrades vivant dans les ‘mousses’ et Des populations en déclin où les jeunes sont moins nombreux que les
‘lichens’… adultes en âge de procréer.
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b. … contrôlés par des paramètres « dynamiques » (natalité, mortalité, Tous ces paramètres sont envisageables à l’échelle des individus… mais peuvent également être
rapportés aux génotypes. Ils seront alors pris en considération en génétique des populations.
migrations)…
• Les paramètres démographiques fluctuent au cours du temps : ils sont contrôlés
par des paramètres que j’ai arbitrairement qualifiés de « dynamiques » (figure 6). γ. Impact des histoires de vie individuelles sur l’évolution des populations
• On s’intéresse ici à l’effectif global des populations mais, évidemment, tous les • Les paramètres démographiques globaux d’une population sont évidemment la
paramètres sont potentiellement impactés. résultante des histoires de vie de tous les individus qui composent une
population.
• On peut résumer cela par l’équation suivante (ΔN : variation de l’effectif dans un
laps de temps donné) :
∆ = − + −
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d. Méthodes d’étude et d’évaluation des paramètres démographiques
• L’études des effectifs et des paramètres démographiques des populations n’est
pas forcément chose aisée dans la nature. Elle est plus simple en conditions
expérimentales.
• Les techniques d’étude des effectifs (et autres paramètres démographiques)
sont les suivantes (figure 7bis) :
Comptage direct de tous les individus : plutôt réalisé pour les espèces massives
et fixées (arbres, coraux…)
NB Généralement, le comptage est réalisé sur une parcelle de l’écosystème
(méthodes des quadrats, transects…) et extrapolé ensuite à l’ensemble de la
surface de l’écosystème.
Échantillonnage / collecte de tous les individus d’une parcelle (ex. méthode de
Berlèse pour les sols)
Méthodes de marquage-recapture (= capture-recapture) : capture d’individus
marqués (parfois numérotés, badgés…) et re-lâchage ; puis collecte régulière
d’individus avec comptage des individus recapturés. Le travail statistique
suivant peut ensuite être appliqué (d’après CAMPBELL & REECE, 2014) :
Notez qu’aujourd’hui, on peut même avoir recours à des balises (parfois miniaturisées) pour suivre
des individus y compris sur d’énormes distances (ex. migrations d’Oiseaux ou d’animaux marins…).
La durée de la batterie est souvent un facteur limitant.
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2. Le polymorphisme et la structure génétique des populations β. Marqueurs biochimiques
Cette partie s’appuie sur les chapitres de génétique de première année, notamment le chapitre 16 (Aspects chromosomiques et • On réalise des électrophorèses sur gel. Par exemple, on recherche des enzymes
génétiques de la reproduction). ayant la même fonction et portées au même locus (alloenzymes) en soumettant
les résultats de l’électrophorèse à une réaction chimique test. Si des enzymes
a. Définitions du polymorphisme catalysant une même réaction ont migré différemment sur le gel, c’est sans doute
qu’il s’agit de deux versions différentes d’une même enzyme. [Attention, il existe
des enzymes différentes, codées par des loci différents, qui catalysent une même
α. Définition générale réaction : iso-enzymes]
• On appelle polymorphisme la variabilité à l’intérieur d’une population. On • On peut aussi rechercher des marqueurs immunologiques (par exemple les
appelle polytypisme la variabilité entre populations d’une même espèce. marqueurs ABO des groupes sanguins)
Chez une espèce diploïde qui possède deux fois le même gène (un sur chaque chromosome
homologue), on dit que l’individu est homozygote s’il possède deux fois le même allèle et
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hétérozygote s’il possède deux allèles différents. Dans le cas d’un individu hétérozygote pour TABLEAU II. Structure génotypique d’une population de Vaches. D’après PEYCRU et al. (2014).
un gène donné, on appelle allèle dominant celui qui s’exprime et allèle récessif celui qui ne
s’exprime pas. Il arrive que les deux allèles soient coexprimés, on les dira alors codominants.
• On appelle phénotype :
>> soit un caractère (généralement codé par un gène) tel qu’il est exprimé chez un individu.
Définition la plus fréquente et employée ici.
>> soit l’ensemble des caractères exprimés chez un individu.
• On appelle génotype :
>> soit une combinaison allélique donnée pour un gène donné (portée par un individu ou
envisagé à l’échelle de la population). Définition la plus fréquente et employée ici
>> soit l’ensemble des caractéristiques génétique d’un individu donné.
(!) Rappelons que l’expression des gènes est modulée par l’environnement.
la
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II. Les populations, ensembles d’individus subissant des a. Les variations densité-dépendantes, conséquences de la compétition
fluctuations démographiques et génétiques [= dynamique des intraspécifique
• On constate que la mortalité augmente (diminution du nombre d’individus) – ou
populations] la fécondité diminue – quand la densité augmente (figure 9). Cette observation
est généralisable à toutes les espèces.
• Cela s’explique par la présence limitée de ressources (espace, ressources
A. Les variations démographiques des populations nutritives…) dans le milieu : les individus d’une même espèce utilisant les
mêmes ressources, il y a nécessairement compétition intraspécifique entre eux.
Analyser des variations d’effectifs de populations sous l’effet de • On peut définir un effectif maximal qui correspond au nombre maximum
facteurs indépendants de la densité (facteurs du biotope) et de d’individus d’une espèce qu’un milieu donné peut compter en lien avec la
facteurs dépendants de la densité (interactions trophiques et limitation des ressources disponibles : c’est la capacité limite K du milieu
compétitions). (exemple : figure 10 pour le Capucin des grains mais aussi figure 8 pour les Moutons
Identifier les principaux paramètres démographiques (natalité, en Tasmanie).
Capacités exigibles mortalité, sex ratio, fécondité, taux d’accroissement r), les présenter
comme résultant de l’ensemble des histoires de vie individuelles au
sein de la population.
Présenter des modèles mathématiques (modèle de croissance
logistique, équations de Lotka-Volterra) : les paramètres pris en
compte, l'allure de la modélisation graphique, leurs limites et intérêts.
FIGURE 9. Effet de la densité sur l’effectif des populations. D’après SEGARRA et al. (2015).
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b. Les variations non densité-dépendantes, conséquence de la pression TABLEAU III. Effet des relations interspécifiques sur l’effectif des populations.
D’après SEGARRA et al. (2015).
exercée par le biotope et les relations interspécifiques (+) effet positif (0) effet neutre (-) effet négatif
FIGURE 11. Des variations saisonnières d’effectifs. D’après SEGARRA et al. (2015).
FIGURE 12. Système proie-prédateur et impact sur l’effectif des populations.
β. Effet des relations interspécifiques Il s’agit d’organismes unicellulaires de type « protozoaires ».
• Les relations interspécifiques sont variées (tableau III) et ont des influences D’après PEYCRU et al. (2014).
variables sur l’effectif des populations :
Influence positive pour les relations bénéfiques (symbioses, parasitisme ou 3. Un effectif dont la variation dépend de quatre facteurs démographiques :
prédation pour le parasite/le prédateur…) qui augmentent la survie d’un ou deux natalité (liée à la reproduction), mortalité, émigration, immigration
protagonistes, et donc l’effectif de sa/leur population. • L’effectif d’une population à un instant donné est sous le contrôle :
Influence neutre parfois du nombre d’individus produits par reproduction sexuée ou asexuée
Influence négative pour les relations néfastes (prédation pour la proie, parasitisme (« natalité » n),
pour l’hôte, compétition pour une ressource…) qui qui diminuent la survie d’un du nombre d’individus disparus suite au vieillissement ou suite à une cause
ou deux protagonistes, et donc l’effectif de sa/leur population. accidentelle (par exemple : prédation) (mortalité m),
du nombre de nouveaux individus arrivés dans le milieu, en provenance
d’écosystèmes généralement plus ou moins proches (immigration i),
du nombre d’individus partant vers d’autres écosystèmes (émigration e).
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• On peut résumer cela par l’équation suivante (ΔN : variation de l’effectif dans un
laps de temps donné) :
∆ = − + −
4. Une croissance qui peut être modélisée par des modèles mathématiques
• Plusieurs modèles démographiques plus ou moins complexes ont été proposés.
Nous allons en présenter deux relativement simples, le second étant celui que le
programme invite à traiter.
• L’évolution de l’effectif peut être modélisée par une suite géométrique où r est le
facteur par lequel l’effectif est multiplié entre deux observations (= à chaque
saison de reproduction, par exemple) ou taux d’accroissement, soit en temps
discret :
+1 = ×
(!) Le r du modèle discontinu
et celui du modèle continu n’ont pas le même sens !!!
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b. Une croissance souvent capée par la capacité d’accueil du milieu due à • En temps discret, on peut proposer l’équation suivante :
des ressources limitées : la courbe logistique (modèle de VERHULST, 1845)
Modèle proposé par le mathématicien belge Pierre-François VERHULST (1804-1849) +1 = + − = + 1−
• On continue d’envisager une absence d’émigration et d’immigration.
• Dans ce modèle, sans doute plus proche de la majorité des situations réelles, la K est ici la capacité biotique, c’est-à-dire l’effectif maximum possible de la
population ne peut pas atteindre une taille infinie : elle est limitée par une taille population. r correspond généralement à rmax (figure 15).
maximale de population appelée capacité biotique (= capacité d’accueil du
milieu = capacité limite du milieu = charge biologique maximale). (!) Le r du modèle discontinu
• La valeur de la capacité biotique K dépend des caractéristiques du milieu dans et celui du modèle continu n’ont pas le même sens !
lequel évolue la population ; elle est généralement liée à un épuisement des • En temps continu, on peut proposer l’accroissement infinitésimal suivant :
ressources ou du moins à un palier d’équilibre entre les ressources disponibles
et le nombre maximum d’individus qui peuvent en disposer.
• La courbe obtenue est une courbe sigmoïde où K est l’effectif maximum = 1−
atteignable par la population (figure 15).
Soit en intégrant, on obtient l’effectif à l’instant t :
1
=
1+ −1
Nt : effectif à un instant t
N0 : effectif initial de la population
r : taux d’accroissement de la population (n – m)
t : temps
r maximal K : capacité biotique du milieu
= 1−
La prévision du modèle est une convergence vers l’équilibre où N = K, ce qu’on observe chez les
stratèges K (voir plus loin).
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c. Bilan comparatif des deux modèles
• Voir le tableau IV.
TABLEAU IV. Caractéristiques principales comparées
des modèles exponentiel (MALTHUS) et logistique (VERHULST).
D’après SEGARRA et al. (2015).
N<K N>K
Dans le détail, on sait que l’équilibre est atteint uniquement quand la mortalité et la natalité
sont équivalentes. Les courbes « natalité en fonction de la densité » et « mortalité en fonction de la
densité » permettent de montrer l’effet éventuel de la densité sur la natalité et/ou la mortalité
(figure b).
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b. Deux grands types de stratégies α. Les stratégies r (stratégies colonisatrices / reproductives) : des effectifs très
fluctuants, un fort taux d’accroissement et une mortalité souvent élevée
TABLEAU V. Caractéristiques principales comparées des stratégies r et K (deux visions).
D’après PEYCRU et al. (2014). • Les stratégies r (parfois dites « stratégies reproductives » ou « colonisatrices »)
« Faible », non pas en valeur sont caractérisées par une forte natalité, c’est-à-dire un fort taux
absolue, mais au sens de « loin de
la capacité limite du milieu »
d’accroissement (tableau II, figure 4). Les effectifs de population, très fluctuants,
évoluent loin de K.
• Ces stratégies sont plutôt caractéristiques des espèces de petite taille, plus ou
moins fortement consommées dans les chaînes trophiques (Insectes, Bactéries,
‘plantes’ herbacées…) et subissant des fluctuations de l’environnement
importantes. On y trouve aussi les espèces parasites.
• Ces stratégies permettent une colonisation efficace du milieu et compensent la
mortalité par une reproduction importante.
Ainsi, les pertes d’individus avant reproduction sont fréquentes et
contrebalancées par le nombre élevé d’individus, un faible coût de
reproduction et une maturité sexuelle précoce.
• L’investissement parental, notamment les soins aux jeunes, est faible à
inexistant.
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Effectif des prédateurs P
6. Une modélisation possible des interactions interspécifiques : l’exemple de
la prédation étudiée au travers du modèle de LOTKA-VOLTERRA (1925-1926)
Modèle démontré indépendamment par deux mathématiciens : l’Autro-Hongrois Alfred James LOTKA (1880-1949) en 1925 et
l’Italien Vito VOLTERRA (1860-1940) en 1926
= −
= −!
L’intégration, reposant sur des variables multiples, est éminemment complexe et souvent
obtenue par des méthodes calculatoires itératives (comme la méthode d’EULER) mais ces
aspects me semblent sortir du cadre d’un tel cours.
Du reste, la conversion en suites est assez complexe également.
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• Le scientifique a cherché à démontrer expérimentalement le modèle. Pour cela, il
b. Une difficile applicabilité dans les conditions expérimentales (cas des a étudié des organismes unicellulaires (de type « protozoaires ») : les Paramécies
et un de leurs prédateurs, les Didinium (figure 18bis). Il les a élevés en milieu liquide
expériences de GAUSE, 1934) ou naturelles en essayant de créer également des zones refuges pour simuler un milieu naturel.
• Hélas, selon qu’il introduit les proies ou les prédateurs en premier ou en second, le
Expériences de GAUSE (1934) scientifique obtient une extinction des premières ou des secondes (figure 18).
>> Seul l’ajout régulier d’épisodes d’immigration de proies et prédateurs permet
de recréer artificiellement les variations attendues du modèle de LOTKA-VOLTERRA
(figure 18).
50 µm
FIGURE 18bis. Didinium mangeant une Paramécie (MO). Cliché E. V. GRAVES (2013).
https://fineartamerica.com/featured/2-didinium-nasutum-ingesting-paramecium-eric-v-grave.html
(consultation décembre 2017)
FIGURE 19. L’exemple classique des Lièvres d’Amérique et des Lynx du Canada en Alaska.
D’après CAMPBELL & REECE (2004).
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c. Des difficultés qui s’expliquent par la faible complexité du modèle et ses La taille de la population est « infinie » (= très grande)
Les croisements se font au hasard (les individus se reproduisent tous de façon
limites équiprobable) = panmixie
• Si le modèle présente l’intérêt de proposer une possible quantification des effets La population est fermée (pas de mouvement migratoires)
de la prédation sur la dynamique des populations, sa simplicité et la négligence Aucune force évolutive (mutation, dérive, sélection, migration) ne s’exerce sur les
de nombreux paramètres en font un modèle trop grossier pour assurer allèles.
pleinement son rôle prédictif. • Le génotype AA a alors une fréquence p2, le génotype Aa une fréquence 2pq et
• Les limites principales que l’on peut relever sont par exemple : le génotype aa une fréquence q2. Cela est facile à établir à l’aide d’un tableau de
Une proie possède rarement dans la nature un seul prédateur gamètes (figure 20).
Un prédateur possède rarement dans la nature une seule proie
Dans le modèle, le taux d’attaque est une constante alors que beaucoup de NB p + q = 1 et p2 + 2pq + q2 = 1
facteurs fonctionnels (faim, sommeil, période de la journée ou de l’année,
disponibilité en autres ressources…) peuvent faire varier la réponse du
prédateur à la présence d’une proie.
Les variations de la population de proies en lien avec leurs propres
ressources nutritives n’est pas envisagé.
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3. Les raisons possibles de l’écart à l’équilibre de HW et donc de la variation
génétique des populations
a. L’écart à la panmixie
α. Rappel de la définition
• Rappelons que la panmixie est l’idée que les individus se reproduisent d’une
population tous de façon équiprobable. Il y a donc exclusion de tout choix
d’appariement.
• Un écart à la panmixie peut être détecté par des fréquences d’hétérozygotes
significativement différentes de la fréquence attendue (dans notre exemple 2pq).
Explication
Prenez une population théorique avec les génotypes AA, Aa et aa :
Les individus homozygotes, AA et aa, donnent des individus avec le même génotype qu’eux,
donc homozygotes.
Les individus hétérozygotes donnent ½ de Aa, ¼ de aa et ¼ de AA, soit la moitié
d’hétérozygotes et la moitié d’homozygotes >> Le taux d’hétérozygotes diminue de moitié à
chaque génération.
>> L’autogamie favorise donc clairement l’homozygotie.
Notez qu’en partant d’une population avec 100 % d’hétérozygotes, avec ce mode de reproduction,
il faudra seulement 5 générations pour atteindre une fréquence d’hétérozygotie inférieure à 5 % !
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δ. Bilan b. La présence de forces évolutives
• La figure 22 illustre et résume les aspects que nous venons de développer. Ce point sera repris et largement étoffé dans le chapitre 21 (Mécanismes de l’évolution)
• On appelle forces évolutives les facteurs (hors modes de reproduction) qui
favorisent la variation génétique d’une population, modifiant le
polymorphisme. Ceux-ci favorisent donc l’évolution biologique à l’échelle des
populations.
Notez qu’à l’échelle de quelques générations, les mutations peuvent être facilement négligées
mais, à l’échelle de nombreuses générations et de toute l’évolution, il s’agit d’un phénomène
majeur puisque c’est la source de nouveauté génétique. Il s’agit donc d’un facteur qui augmente
le polymorphisme.
À une échelle locale, l’accueil de nouveaux allèles pourra être un apport de variabilité.
À une échelle globale, les migrations, surtout quand elles sont multidirectionnelles, ont tendance
à homogénéiser les fréquences alléliques des populations en contact, limitant les effets
locaux de la dérive ou de la sélection. Dans ce cas, il y a plutôt uniformisation du
polymorphisme (figure 23).
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La sélection peut réduire la diversité allélique et favoriser l’homozygotie des individus
(figure 23).
Il existe néanmoins des cas documentés où l’hétérozygotie représente un avantage adaptatif
par rapport à l’homozygotie (= vigueur hybride). Il y a alors sélection de l’hétérozygotie et, par
là, contribution au maintien du polymorphisme.
γ. La dérive génétique
Pour expliquer l’important polymorphisme observé dans populations auquel semble s’opposer la sélection naturelle, le
biomathématicien japonais Motoo KIMURA (1924-1994) propose en 1968 une théorie sur laquelle il travaille durant toute sa
carrière : l’idée est que, à l’échelle moléculaire, la plupart des mutations sont neutres et sont donc stabilisées ou éliminées
au hasard… C’est la théorie neutraliste de l’évolution moléculaire. Cette théorie est bien vérifiée et étayée pour les
parties non codantes de l’ADN mais aussi, avec des nuances, pour les parties codantes. Cette théorie est largement
utilisée et mise à profit avec succès pour établir des phylogénies moléculaires (utilisation de méthodes de distance
FIGURE 23. Effet de la sélection sur le polymorphisme (population théorique).
basées sur les horloges moléculaires ou de méthodes probabilistes). C’est un aspect majeur de l’évolution.
D’après HARRY (2008).
Ce point sera revu dans le chapitre 21 et on définira notamment l’effectif efficace.
• L’étude quantitative de la sélection peut se faire au moyen de la notion de fitness
• La dérive génétique désigne la propagation aléatoire d’un allèle dans une = valeur sélective = valeur adaptative (encadré D).
population. Une approche statistique et probabiliste permet d’estimer la
probabilité qu’il se répande ou soit éliminé de la population. Cette probabilité
Tous les aspects que nous devons de voir ici seront très largement complexifiés dans le
dépend de la fréquence initiale de l’allèle et de la taille de la population : plus la
chapitre 21 sur les mécanismes de l’évolution.
population est petite, plus la dérive génétique agit, et agit rapidement.
La dérive génétique a un effet variable sur le polymorphisme. Ce modèle rend compte de très
nombreuses observations.
Elle est très active dans les populations à faible effectif.
δ. La sélection naturelle
Là encore, ce point sera très largement développé dans le chapitre 21.
• On appelle sélection naturelle le processus par lequel les génotypes les plus
favorables et la survie et/ou le reproduction des individus sont maintenus au
détriment des génotypes plus défavorables.
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Encadré D La fitness c. Bilan
Pour prendre de l’avance – d’après mon cours de Capes • Voir tableau VI.
TABLEAU VI. Les variations génétiques des populations : une vue d’ensemble.
D’après SEGARRA et al. (2015)
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Bilan Pour faire une fiche de révision : quelques pistes
D’après SAINTPIERRE et al. (2017), simplifié
Il est conseillé de maîtriser les grandes lignes du plan
Le plan ne doit pas être perçu comme un carcan figé, ou comme un modèle de plan de dissertation à ré-
utiliser en devoir, mais bien comme un outil d’apprentissage et de structuration des concepts
importants. Vous pouvez en recopier les grandes lignes ou annexer le plan du polycopié
directement.
+ LES FORMULES !
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PEYCRU, P. (dir.), J.-C. BAEHR, F. CARIOU, D. GRANDPERRIN, C. PERRIER, J.-F. FOGELGESANG & J.-M. DUPIN (2010b).
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DER REST (2010a). Biologie tout-en-un BCPST 1re année. Dunod, Paris, 2e édition (2009), réimpression
corrigée (2010) (1e édition 2006).
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Cours complet rédigé • Page 26
II. Les populations, ensembles d’individus subissant des fluctuations démographiques et
Plan du chapitre génétiques [= dynamique des populations] 12
A. Les variations démographiques des populations 12
Objectifs : extraits du programme 1 1. Mise en évidence de variations démographiques dans les populations 12
Introduction 1 2. Les facteurs influençant ces variations démographiques 12
a. Les variations densité-dépendantes, conséquences de la compétition intraspécifique 12
I. Les populations, pièces élémentaires des systèmes écologiques structurées par des b. Les variations non densité-dépendantes, conséquence de la pression exercée par le
facteurs variés [= nature et structure des populations] 4 biotope et les relations interspécifiques 13
A. La population, ensemble d’individus d’une même espèce dans un lieu donné 4 α. Effet du biotope (y compris ses variations saisonnières) 13
1. Une définition simple… 4 β. Effet des relations interspécifiques 13
2. … qui présente toutefois des limites dans la pratique 4 3. Un effectif dont la variation dépend de quatre facteurs démographiques : natalité (liée à la
a. Notion d’individu 4 reproduction), mortalité, émigration, immigration 13
b. Notion d’espèce 4 4. Une croissance qui peut être modélisée par des modèles mathématiques 14
c. Échelle spatiale 4 a. Une croissance potentiellement illimitée dans un milieu sans entrave aux ressources
3. Un ensemble qui n’est pas hermétiquement clos mais interagit avec son environnement 4 illimitées : la courbe exponentielle (modèle de MALTHUS, 1798) 14
a. Les populations, des entités membres de systèmes écologiques : interactions avec les b. Une croissance souvent capée par la capacité d’accueil du milieu due à des ressources
autres espèces et avec le biotope 4 limitées : la courbe logistique (modèle de VERHULST, 1845) 15
b. Les populations, des entités échangeant des individus (et donc des gènes) avec les c. Bilan comparatif des deux modèles 16
populations alentour : notion de métapopulation 5 5. Des espèces qui peuvent présenter des stratégies démographiques variées, comprises entre
B. La structure des populations 6 deux modèles nommés r et K 16
1. Aspects démographiques de la structure des populations 6 a. Notion de stratégie biodémographique 16
a. Des paramètres quantifiables à un moment donné… 6 b. Deux grands types de stratégies 17
α. Effectif 6 α. Les stratégies r (stratégies colonisatrices / reproductives) : des effectifs très fluctuants, un
β. Densité 6 fort taux d’accroissement et une mortalité souvent élevée 17
γ. Répartition spatiale (horizontale ou verticale) 6 β. Les stratégies K (stratégies compétitrices) : des effectifs proches de K, un faible taux
i. Trois grands types de répartition horizontale souvent en lien avec la biologie des d’accroissement et une mortalité souvent peu importante 17
organismes et/ou les caractéristiques du milieu : agrégative, uniforme, aléatoire 7 c. Des modèles relatifs et à nuancer : l’existence d’une palette infinie de cas intermédiaires 17
ii. Une localisation verticale dans les strates de l’écosystème 7 6. Une modélisation possible des interactions interspécifiques : l’exemple de la prédation
δ. Sex-ratio 7 étudiée au travers du modèle de LOTKA-VOLTERRA (1925-1926) 18
ε. Âge des individus 7 a. Aspects mathématiques et graphiques du modèle 18
b. … contrôlés par des paramètres « dynamiques » (natalité, mortalité, migrations)… 8 b. Une difficile applicabilité dans les conditions expérimentales (cas des expériences de
c. … résultant des histoires de vie individuelles 8 GAUSE, 1934) ou naturelles 19
α. Notion de traits d’histoire de vie : des paramètres en lien avec la reproduction et la survie c. Des difficultés qui s’expliquent par la faible complexité du modèle et ses limites 20
des individus impactant l’effectif des populations 8 B. Les variations génétiques des populations 20
β. Diversité des traits d’histoire de vie 8 1. Des populations à l’équilibre génétique modélisables par l’équilibre de HARDY-WEINBERG
γ. Impact des histoires de vie individuelles sur l’évolution des populations 8 (1908) 20
δ. L’existence d’un compromis entre investissement énergétique dans la reproduction et 2. L’existence possible d’une variation à l’équilibre de HARDY-WEINBERG dans les populations
dans les autres postes de dépense énergétique : notion de trade-off 8 naturelles (test du khi-2 = test à l’équilibre) 21
d. Méthodes d’étude et d’évaluation des paramètres démographiques 9 3. Les raisons possibles de l’écart à l’équilibre de HW et donc de la variation génétique des
2. Le polymorphisme et la structure génétique des populations 10 populations 21
a. Définitions du polymorphisme 10 a. L’écart à la panmixie 21
α. Définition générale 10 α. Rappel de la définition 21
β. Le polymorphisme génétique 10 β. Des systèmes de reproduction diminuant le taux d’hétérozygotes : autogamie,
γ. Le cryptopolymorphisme 10 homogamie, consanguinité 21
δ. Le polymorphisme épigénétique 10 γ. Un système de reproduction augmentant le taux d’hétérozygotes : l’hétérogamie 21
b. Mesure et appréciation du polymorphisme 10 δ. Bilan 22
α. Marqueurs morphologiques 10 b. La présence de forces évolutives 22
β. Marqueurs biochimiques 10 α. La variation génétique (mutation au sens large) 22
γ. Marqueurs chromosomiques 10 β. Les migrations (immigration et émigration) 22
δ. Marqueurs moléculaires 10 γ. La dérive génétique 23
c. La structure génétique des populations 10 δ. La sélection naturelle 23
α. Les populations, des réservoirs d’allèles : notion de pool génétique 10 c. Bilan 24
β. Une structure génétique correspondant à la quantification des fréquences alléliques et
génotypiques 10
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Bilan 25
Pour faire une fiche de révision : quelques pistes 25
Plan très simplifié
Références 26
Plan du chapitre 27 Objectifs : extraits du programme 1
Plan simplifié 28 Introduction 1
Plan très simplifié 28
I. Les populations, pièces élémentaires des systèmes écologiques structurées par des
facteurs variés [= nature et structure] 4
A. La population, ensemble d’individus d’une même espèce dans un lieu donné 4
Plan simplifié B. La structure des populations 6
Objectifs : extraits du programme 1 II. Les populations, ensembles d’individus subissant des fluctuations démographiques et
Introduction 1 génétiques [= dynamique] 12
A. Les variations démographiques des populations 12
I. Les populations, pièces élémentaires des systèmes écologiques structurées par des B. Les variations génétiques des populations 20
facteurs variés [= nature et structure des populations] 4
A. La population, ensemble d’individus d’une même espèce dans un lieu donné 4 Bilan 25
1. Une définition simple… 4 Pour faire une fiche de révision : quelques pistes 25
2. … qui présente toutefois des limites dans la pratique 4 Références 26
3. Un ensemble qui n’est pas hermétiquement clos mais interagit avec son environnement 4 Plan du chapitre 27
B. La structure des populations 6 Plan simplifié 28
1. Aspects démographiques de la structure des populations 6 Plan très simplifié 28
2. Le polymorphisme et la structure génétique des populations 10
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