2017 DM3 Correction
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Exo 1. 1. a. Appliquons la méthode 4.39, qui nous permet d’étudier simultanément injec-
tivité, surjectivité et bijectivité
• Pour f . Soient n0 ∈ N et n ∈ N. Alors
n0 = f (n) ⇐⇒ n0 = 2n ⇐⇒ n = n0 /2
si n est pair
n
n = g(n) ⇐⇒ n =
0 0 2
n−1
si n est impair
2
n si n est pair
⇐⇒ 2n0 =
n − 1 si n est impair
Pour y ∈]0, +∞[ nous remarquons que l’équation y = f (x) admet une unique
solution x = a + y1 dans ]a, +∞[. De sorte que l’application f est une bijection
de ]a, +∞[ dans ]0, +∞[ et de plus, nous remarquons que sa bijection réciproque
est la fonction f −1 :]0, +∞[→]a, +∞[ définie par
1
f −1 (y) = a + (y > 0)
y
La raison pour laquelle on peut dire cela est (la definition 4.43) que
1
x=a+ ⇐⇒ y = f (x) ⇐⇒ x = f −1 (y)
y
pour A ⊂ E, A ⊂ f −1 f (A)
• Commençon par prouver que f est injective implique que pour toute partie A
de E on a A = f −1 f (A) Supposons que A soit une partie de F et prouvons
que A = f −1 f (A) .
Pour cela, nous procédons par double inclusion :
− A la question 1, il a été prouvé que −1 f (A)
A ⊂ f
− Prouvons également que f −1 f (A) ⊂ A. Fixons pour cela x ∈ f −1 f (A)
et montrons que x ∈ A.
Comme x ∈ f −1 f (A) , nous remarquons que f (x) ∈ f (A).
Début de la reflexion
Posons y = f (x). Comme y ∈ f (A) il existe nécéssairement x0 ∈ A tel que
f (x0 ) = y = f (x). L’application f étant injective, nous avons forcément
x = x0 , ce qu’il fallait démontrer.
fin de la reflexion
prouvons que B = f f −1 (B) . Pour cela, nous pouvons procéder par double
inclusion.
− Il a déjà été démontré à la question 2 que f f −1 (B)) ⊂ B
− Montrons maintenant que B ⊂ f f −1 (B)). Pour cela, fixons y ∈ B et
établissons que y ∈ f f −1 (B)).
Début de la reflexion
Comme f est surjective, il existe x0 ∈ E tel que y = f (x0 ). Comme y ∈ B,
il vient alors que x0 ∈ f −1 (B) et enseuite que y = f (x0 ) ∈ f f −1 (B)). Ce
qu’il fallait démontrer
fin de la reflexion
A fortiori, l’égalité est vraie ainsi que l’implication à démontrer
• Montrons maintenant que si, pour toute partie B de F on a B = f f −1 (B) ,
alors f est surjective. Pour cela, supposons que pour toute partie B de F on
a B = f f (B) et prouvons que f est surjective Pour cela, fixons y ∈ F
−1
vient
√
[0, 22 ) = [0, π4 ]
f −1 f [0, 4 ] = f
π −1
f f −1 [−1,0] = f [− π2 , 0] = [−1,0]
x+y+z =0
g(x,y,z) = (0,0) ⇐⇒ (x + y + z,x + y) = (0,0) ⇐⇒
x+y =0
z=0
⇐⇒ ⇐⇒ (x,y,z) = (x, −x,0) (x ∈ R)
x+y =0
x+y+z =1
g(x,y,z) = (1,2) ⇐⇒ (x + y + z,x + y) = (1,2) ⇐⇒
x+y =2
z = −1
⇐⇒ ⇐⇒ (x,y,z) = (x,2 − x, −1) (x ∈ R)
x+y =2
Cela nous permettra d’illustrer une autre méthode importante. Nous allons éga-
lement utiliser la présentation « magique » qui diminue la difficulté des exos
théoriques
Prouvons que f est injective. Supposons que (x,y) ∈ R2 et (x0 ,y 0 ) ∈ R2 vérifient
f (x,y) = f (x0 ,y 0 ) et montrons que (x,y) = (x0 ,y 0 ). Comme f (x,y) = f (x0 ,y 0 ),
nous remarquons que
(x + y,x − y,xy) = f (x,y) = f (x0 ,y 0 ) = (x0 + y 0 ,x0 − y 0 ,x0 y 0 )
x+y = 1
x−y =1
xy = 2
et donc
(x + y) + (x − y) (x + y) − (x − y) 1+1 1−1
2 =xy = × = × =1×0=0
2 2 2 2
Il est évident que 2 = 0 est une proposition logique fausse (une contradiction,
une absurdité). Nous avons donc bien prouvé par l’absurde que (1,1,2) n’a pas
d’antécédent par f et donc que f n’est pas surjective.
6. Nous avons
= (x + y + z + x + y,x + y + z − (x + y),
(x + y + z)(x + y))
= (2x + 2y + z,z, (x + y + z)(x + y)) (x,y,z) ∈ R3
g ◦ f (x,y) = g f (x,y) = g(x + y,x − y,xy)