Chapitre 15 Determinant
Chapitre 15 Determinant
Chapitre 15 Determinant
b-Proposition 1
Muni de la loi de composition des applications, (࣭ , )est un groupe, de cardinal ݊ !
Preuve
Si ܧest un ensemble fini non vide, alors l’ensemble ࣭ ܧdes permutations de ܧ
c - Notations
i) Soit ߪ ∈ ࣭ , la permutation ߪ est souvent notée de la façon suivante :
1 2 3 ⋯ ݊
ߪ = ቆ ቇ
ߪ(1) ߪ(2) ߪ(3) ⋯ ߪ(݊)
Pour ݊ = 1 , ࣭1 = {݅݀}
d- Remarque
1 2
Pour ݊ = 2 , ࣭2 = { ݅݀ , ߬} , où ߬ = ቀ ቁ
2 1
On constate que : ߪଵ ߪଶ ≠ ߪଶ ߪଵ
∈ ݇{ = )ߪ(ݑݏ1, ݊ , ߪ(݇) ≠ ݇} .
b-Exemples
∅ = )݀݅(ݑݏ
1 2 3 4 5 6 7
Soit ߪ ∈ ࣭ , telle que : ߪ = ൬ ൰
2 4 3 6 5 7 1
On a : { = )ߪ(ݑݏ1 ,2 ,4 ,6 ,7}
c- Proposition 2
Soit ߪ ∈ ࣭ . On a :
∀݇ ∈ 1, ݊ , ݇ ∈ )ߪ(ݑݏ ∈ )݇(ߪ ⟺ )ߪ(ݑݏ
݇ ∉ ݇ = )݇(ߪ ⟺ )ߪ(ݑݏ
⟺ ߪ(ߪ(݇)) = ߪ(݇)
⟺ ߪ(݇) ∉ )ߪ(ݑݏ
D’où , par négation : ݇ ∈ )ߪ(ݑݏ ∈ )݇(ߪ ⟺ )ߪ(ݑݏ
d- Proposition 3
Soit ݊ ≥ 2 et Soient ߪ1 , ߪ2 ∈ ࣭݊ ,. On a :
ߪ(ݑݏଵ ) ∩ ߪ(ݑݏଶ ) = ∅ ⇒ ߪଵ ߪଶ = ߪଶ ߪଵ
Preuve
Ainsi , ߪ1 ߪ2 = ߪ2 ߪ1
Ainsi , ߪ1 ߪ2 = ߪ2 ߪ1
3- Cycles de ࣭݊
ߪ = (ܽ2 , ܽ3 , … , ܽ , ܽ1 ) ܽ1
=⋯ ܽ ܽ2
c- Exemple
1 2 3 4 5 6 7 8
Soit ߪ ∈ ଼࣭ , telle que : ߪ = ൬ ൰
5 2 8 4 3 6 7 1
1 5 3 8 2 4 6 7
On a : ߪ = ൭ ൱
5 3 8 1 2 4 6 7
Donc , ߪ = (1 , 5 , 3 , 8) , ߪ est un cycle de longueur 4
ߪ1 (ܽ1 ) = ܽ2
ߪ2 (ܽ1 ) = ߪ(ܽ2 ) = ܽ3
Ainsi : ߪ = ݅݀
Soit ݊ ≥ 2 ,
e- Théorème 1
(donc qui commutent). De plus, cette décomposition est unique à ordre prés de facteurs. On a:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
f - Exemple
Soit ߪ ∈ ࣭ଵଵ , telle que : ߪ = ൬ ൰
5 1 6 4 2 8 7 9 3 11 10
1 5 2 3 6 8 9 10 11 4 7
On a : ߪ = ൭ ൱
5 2 1 6 8 9 3 11 10 4 7
Donc , ߪ = (1 , 5 , 2 ). (3 , 6 , 8 , 9). (10 , 11 )
ܿ1 = (1 , 5 , 2 ) , ܿ2 = (3 , 6 , 8 , 9) et ܿ3 = (10 , 11 )
On a : ߪ = ܿଵ . ܿଶ . ܿଷ = ܿଶ . ܿଵ . ܿଷ = ܿଷ . ܿଵ . ܿଶ = ⋯ (voir Proposition 3)
4- Transpositions de ࣭݊
ߪ(݅) = ݆
La permutation ߪ de ࣭݊ , définie par : { ߪ(݆) = ݅
∀݇ ∈ 1, ݊ \ {݅ , ݆} ∶ ߪ(݇) = ݇
est appelée transposition ( elle permute les éléments ݅ et ݆ de1, ݊ ).
࣮݅,݆ = ࣮݆,݅
࣮݅,݆ −1 = ࣮݅,݆
࣮݅,݆ 2 = ࣮݅,݆
ݑݏ൫࣮, ൯ = {݅ , ݆ }
Toute transposition ࣮, de 1, ݊ qui permute les éléments ݅ et ݆ est un 2−cycle de ࣭݊ ,
c- Proposition 4
Soit ݊ ≥ 2 ,
Preuve
de transpositions.
On a : ܿ(ܽଵ ) = ܽଶ
⋮
= (ܽଵ , ܽ2 ). (ܽ2 , ܽ3 )(ܽ1 )
= (ܽଵ , ܽ2 )(ܽ1 )
= ܽଶ
Ainsi , ܿ(ܽଵ ) = ߛ(ܽଵ )
De même : ܿ(ܽଶ ) = ܽଷ
⋮
= (ܽଵ , ܽ2 ). (ܽ2 , ܽ3 )(ܽ2 )
Plus généralement :
∀݇ ∈ 1, − 1 , ߪ(ܽ ) = ܽାଵ
ߛ(ܽ ) = (ܽଵ , ܽ2 ). (ܽ2 , ܽ3 ) … . (ܽ݇ , ܽ݇+1 ) …. (ܽ−1 , ܽ) ݇ܽ()
⋮
Et ,
= (ܽଵ , ܽ2 ) (ܽ2)
= ܽଵ
En fin, pour ݇ ∈ 1, ݊ \ {ܽ1 , ܽ2 , … , ܽ } ,
On a : ܿ(݇) = ݇
d- Théorème 2
Soit ݊ ≥ 2 ,
décomposition n’est pas unique , toute fois la parité du nombre de transpositions qui figure
Soit ߪ ∈ ࣭ ,
e- Remarque
Par exemple : (1 , 2 , 3) = (1 , 2) (2 , 3) = (1 , 3) (1 , 2)
Soit ߪ ∈ ࣭ ,
a-Définition 5
Soit ߪ ∈ ࣭ ,
b-Définition 6
On appelle signature de la permutation ߪ, l’entier noté ߝ(ߪ) et qui est défini par :
Soit ߪ ∈ ࣭ ,
b- Remarques
ii) une autre façon de définir la signature d’une permutation ߪ , est de compter le nombre de
ߝ(ߪ) = =
ఙ()ିఙ() ఙ()ିఙ()
ି ି
ses inversions : ∏ ∏
(i , j )∈
P 2( n ) 1≤i < j ≤ n
ߝ ∶ ࣭ ⟶ {−1 , 1 } ,
ߪ ⟼ ߝ(ߪ) = (−1)
iii) L’application ,
Preuve
= (−1)ିଵ
1 3 5 7 4 2 6 8 9 10 11 12
d 2 – Exemple
Soit ߪ ∈ ࣭ଵଵ , telle que : ߪ = ൬ ൰
3 5 7 1 2 6 4 9 8 11 12 10
1 3 5 7 4 2 6 8 9 10 11 12
On a : ߪ = ൭ ൱
3 5 7 1 2 6 4 9 8 11 12 10
Donc , ߪ = (1 , 3 , 5 , 7). (4 , 2 , 6 ). (8 , 9 ). (10 , 11 , 12 )
Une application ߮∶ ܧଵ × ܧଶ × … × ܧ ⟶ ܨ, est dite - linéaire , si :
∀݅ ∈ 1, , ∀ (ݔ1 , ݔ2 , …, ݅ݔ−1 , ݔାଵ , … , ܧ ∈ ) ݔଵ × ܧଶ × … × ܧିଵ × ܧାଵ × … × ܧ ,
߮݅ ∶ ݅ܧ ⟶ ܨ
߮ ⟼ ݔ (ݔ(߮ = )ݔଵ , ݔ2 , …, ݅ݔ−1 , ݔ, ݔାଵ , … , ) ݔ
L’application ,
Autrement dit , l’ application ߮ est linéaire , par rapport à chacune de ses variables.
est linéaire .
Soit ߮ ∶ ܧଵ × ܧଶ × … × ܧ ⟶ ܨ, une application - linéaire , on a alors :
b- Remarques et notations
∀݅ ∈ 1, , ∀ (ݔ1 , ݔ2 , …, ݅ݔ−1 , ݔାଵ, … , ܧ ∈ ) ݔଵ × ܧଶ × … × ܧିଵ × ܧାଵ × … × ܧ ,
L’ensemble des applications - linéaires , de ܧ1 × ܧ2 × … × ܧdans ܨ, est noté :
Si de plus , ܧ1 = ܧ2 = ⋯ = ܧ = ܧ, Cet ensemble est noté : L ܧ( , )ܨ, et est dit :
1 ∏
݀݅݉ ݊ = ܧ, alors : ݀݅݉ L ܧ( , ॶ) = ݊
i =1
Et particulièrement, si
On appelle forme – linéaire sur ܧ, toute application ߮ , - linéaire de ܧdans ॶ.
L’ensemble L ܧ( , ॶ ) , des formes – linéaires sur ܧ, est noté tout simplement L ) ܧ(
∑ ,
ݔ ݕ
i =1
߰ଵ ∶ ܧଶ ⟶ ℝ ߰2 ∶ ܧ2 ⟶ ℝ
( ܣ, )ܤ ܣ(ݎܶ ⟼ ) ܤ ( ܣ, )ܣ(ݎܶ ⟼ ) ܤ. ܶ)ܤ(ݎ
et
On a : ߰1 ∈ L 2 () ܧ et ߰2 ∈ L 2 () ܧ
Soient ܧun ℝ - e.v donné , et ߮1 , ߮2 , … , ߮( ∗ܧ ∈ c.à.d : des formes linéaires sur )ܧ
߮ ∶ ܧ ⟶ ℝ
alors : L’application ,
∀(ݔ1 , ݔ2 , … , ܧ ∈ ) ݔ, s’il existe (݅, ݆) ∈ 1, , avec ݅ ≠ ݆ , et ݆ݔ = ݅ݔ,
ଶ
Du moment qu’il ya répétition d’un même vecteur dans l’expression ߮ (ݔ1 , ݔ2 , … , ) ݔ,
b- Proposition 7
Soit ߮ ∈ A )ܧ( une forme – linéaire alternée sur ܧ, on a alors :
Notons ߪ la transposition ࣮݅,݆ = (݅, ݆) , qui permute ݅ et ݆. (On suppose que : ݅ < ݆ )
Mais cette réciproque est fausse en général pour des corps commutatifs ॶ de caractéristique
d- Théorème 3
Soit ߮ ∈ A )ܧ( une forme – linéaire alternée sur ܧ, on a alors :
Soit ߪ ∈ ࣭ ,
Preuve
transpositions , c.à.d : ∃ ݐ1 , ݐ2 , … , ݇ݐdes transpositions de ࣭݊ , tels que : ߪ = ݐ1 ݐ2 … ݇ݐ.
⋮
= ( −1) ߮ (ݔ1 , ݔ2 , … , ) ݔ
= ߝ(ߪ) ߮ (ݔ1 , ݔ2 , … , ) ݔ
Si la famille (ݔ1 , ݔ2 , … , ) ݔ est liée dans ܧ, alors : ߮ (ݔ1 , ݔ2 , … , = ) ݔ0
Preuve
Supposons que : La famille (ݔ1 , ݔ2 , … , ) ݔ est liée dans ܧ,
Donc , ∃ ݅ ∈ 1, , tels que : ݔ s’écrit comme combinaison linéaires des autres vecteurs,
∑ ݆
j =1
j ≠i
On a alors :
߮ (ݔ1 , ݔ2 , … , ݔ(߮ = ) ݔ1 , ݔ2 , …, ݅ݔ−1 , ݔ , ݔାଵ , … , ) ݔ
∑j =1
j ≠i
∑
j =1
que le vecteur ݆ݔse répète dans chacun de ces termes ; ݆ݔoccupe la i-ème place
j ≠i
ߣ ߮(ݔଵ, ݔ2 , …,݅ݔ−1 , ݔ , ݔାଵ , … , ߣ = ) ݔ1 ߮(ݔ1, ݔ2 , …,݅ݔ−1 , ݔଵ , ݔାଵ , … , ) ݔ+
p
∑j =1
ߣ2 ߮(ݔ1, ݔ2 ,…,݅ݔ−1 , ݔଶ , ݔାଵ ,… , ) ݔ+ ⋯ + ߣ ߮(ݔଵ , ݔ2 ,…,݅ݔ−1, ݔ , ݔାଵ, …, ݆ݔ,…, ) ݔ+ ⋯ +
j ≠i
En conclusion, on a :
߮ (ݔ1 , ݔ2 , … , = ) ݔ0 , dès que la famille (ݔ1 , ݔ2 , … , ) ݔest liée dans ܧ
f- Conséquences
Supposons que : dim ݊ = ܧ, avec ݊ ≥ 1.
Soit ∈ ℕ∗ ,
∀(ݔଵ , ݔ2 , … , ܧ ∈ ) ݔ, ߮ (ݔ1 , ݔ2 , … , = ) ݔ0 , car (ݔ1 , ݔ2 , … , ) ݔest liée dans ܧ
g- Théorème 4
Soit ܧun ॶ - e.v tel que : dim ݊ = ܧ, avec ݊ ≥ 1 , et Soit ∈ ℕ∗ , tel que : ݊ ≤ ,
On a alors :
i) A { ≠ )ܧ( 0A p ( E ) } .
c.à.d : Il existe au moins une forme ݊- linéaire alternée non nulle sur ܧ.
Preuve
La démonstration de ce théorème reste d’un intérêt théorique , en voici quelques indications :
∑ ݅
où ,
i =1
Vérifier que :
+ 0 = 0
= 1× 1 × 1 × …× 1
= 1
Preuve
∑ ݅
avec,
i =1
݅1 ∑ ∑
On a :
i 1=1 i 2 =1 i n =1
∑ ∑ ∑
i 1=1 i 2 =1 i n =1
Comme ߮ est alternée sur ܧ, alors dans la somme ne subsiste que les termes pour les quels
soit (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒune famille de vecteurs de ܧ, avec, ∀݆ ∈ 1, ݊ , = ݆ݒ ݁ ݆݅ݔ
n
∑ ݅
On appelle déterminant des n vecteurs (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒ dans la base ℬ , le scalaire :
i =1
ܸ1 ܸ2 ⋯ ܸ݆ ⋯ ܸ݊
σ ∈S n
On note :
ተ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ተ
Noter bien que ݀éݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒest défini à partir des coordonnées des vecteurs
c– Remarques
ݒ1 , ݒ2 , … , et ݊ݒdans la base considérée , la référence à cette base est donc indispensable
࣭2 = { ݅݀ , ߬} , où ߬ = ࣮1,2 = (1 , 2) , on a :
C’est très utile pour initialiser des récurrences
Pour ݊ = 2 ,
|ݔ11 ݔ12 |
ݔ22 | =
|ݔ21 ∑ ߝ(ߪ) (ߪݔ1)1 (ߪݔ2)2
Pour ݊ = 3 , ࣭݊ = {݅݀, (1, 3, 3 ) , (1, 3, 2) , (1, 2), (2, 3), (1, 3)} ,
| |
| ݔ21 ݔ22 ݔ23 | = ∑ ߝ(ߪ) (ߪݔ1)1 (ߪݔ2)2 (ߪݔ3)3
| |
| ݔ31 ݔ32 ݔ33 |
σ ∈S 3
Commentaire : le calcul d’un déterminant en employant la définition n’est pas toujours aisé,
c’est pourquoi on préfère utiliser les propriétés du déterminant pour faciliter les calculs.
Exclusivement pour ݊ = 3 , on peut bénéficier d’une règle pratique , dite règle de Sarrus ,
| | | |
| ݔ31 | |
ݔ32 ݔ33 | | ݔ11 ݔ12 ݔ13 | ⊕
| |
| ݔ21 ݔ22 ݔ23 |
⊕
= ݔଵଵ ݔଶଶ ݔଷଷ + ݔଶଵ ݔଷଶ ݔଵଷ + ݔଷଵ ݔଵଶ ݔଶଷ − ݔଶଵ ݔଵଶ ݔଷଷ − ݔଵଵ ݔଷଶ ݔଶଷ − ݔଷଵ ݔଶଶ ݔଵଷ
⊕
Méthode : Au déterminant voulu , on ajoute les deux premières lignes en bas , puis on calcule
Les produits diagonaux correspondants aux flèches descendantes sont dotés d’un signe ⊕
Les produits diagonaux correspondants aux flèches ascendantes sont dotés d’un signe
2 - Propriétés du déterminant
a- Proposition 9
Soient ݒ1 , ݒ2 , … , ݊ݒdes vecteurs donnés d’un ॶ - e.v ܧ, dont ℬ = (݁ଵ , ݁2 , …, ݁݊ ) est
une base. On a :
i) ∀ߣ ∈ ॶ , ݀éݐℬ (ݒ1, … , ݅ݒ−1 , ߣݒ , ݅ݒ+1, … , ݀ ߣ = ) ݊ݒéݐℬ (ݒ1 , … , ݅ݒ−1 , ݅ݒ, ݅ݒ+1, … , ) ݊ݒ
݀éݐℬ (ݒ1 , … , ݅ݒ−1 , ݅ݒ+ ߣ݆ ݒ , ݅ݒ+1, … , ݀ = ) ݊ݒéݐℬ (ݒ1 , … , ݅ݒ−1 , ݅ݒ, ݅ݒ+1, … , ) ݊ݒ
n
∑ ݆
j =1
iii) ݀éݐℬ ( ݅ݒ, ݒ1 , … , ݅ݒ−1 , ݅ݒ+1 , … , ( = ) ݊ݒ−1)݅−1 ݀éݐℬ (ݒ1 , … , ݅ݒ−1 , ݅ݒ, ݅ݒ+1 , … , ) ݊ݒ
j ≠i
à signaler que : ∀ߣ ∈ ॶ , ݀éݐℬ (ߣݒ1 , ߣݒଶ , … , ߣݒ ) = ߣ݊ ݀éݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒ
ii) Découle du fait ݀éݐℬ une forme ݊- linéaire alternée sur ܧ, ce passage a été déjà rencontré
On considère le i-cycle de ࣭݊ : ߪ = (1 , ݅ , ݅ − 1 , … , 3 , 2)
On a :
pas , c’est exactement l’effet d’un cycle de longueur i sur les indice 1 , ݅ , ݅ − 1 , … , 3 , 2
c- Exercice
Notons ݀ = ܦéݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒ. Exprimer les déterminants suivants en fonction de ܦ.
Si ℬ et ℬ′ sont deux bases de ܧ, alors : ݀éݐℬ′ = ݀éݐℬ′ (ℬ) × ݀éݐℬ , c.à.d :
∀(ݒ1 , ݒ2 , … , ݊ܧ ∈ ) ݊ݒ, ݀éݐℬ′ (ݒ1 , ݒ2 , … , ݀ = ) ݊ݒéݐℬ′ (ℬ) × ݀éݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒ
⇒ La famille (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒest liée dans ( ; ܧVu que ܿܽ)ܧ݉݅݀ = ݊ = )ܵ(݀ݎ
La famille (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒde ܧest liée ⟺ ݀éݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , = ) ݊ݒ0
⇒ (Voir proposition8) ; Cette implication a été déjà établie pour une forme - linéaire
Preuve
alternée quelconque sur ܧ, en particulier elle est vraie pour ݀éݐℬ ∈ A ݊ ()ܧ.
⇐ Soit (ݒ1 , ݒ2 , … , ݊ܧ ∈ ) ݊ݒ, tel que : ݀éݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , = ) ݊ݒ0.
On procède par l’absurde , supposons que la famille ℬ′ = (ݒ1, ݒ2 , … , ) ݊ݒest libre dans ܧ
݀éݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , = ) ݊ݒ0 La famille (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒest liée dans ܧ
Ce qui est absurde. D’où, la conclusion :
⇒
3 - Déterminant d’un endomorphisme
On a alors : Il existe un unique scalaire ߣ ∈ ॶ , tel que , pour toute base ℬ de ܧ, on ait :
∀(ݒ1 , ݒ2 , … , ݊ܧ ∈ ) ݊ݒ, ݀éݐℬ (݂(ݒ1 ) , ݂(ݒଶ ) , … , ݂(݀ ߣ = )) ݊ݒéݐℬ (ݒ1 , ݒ2 , … , ) ݊ݒ.
߮ ∶ ܧ ⟶ ॶ
(ݒ1 , ݒ2 , … , ݒ(߮ ⟼ ) ݊ݒ1 , ݒ2 , … , ݀ = ) ݊ݒéݐℬ (݂(ݒ1 ) , ݂(ݒଶ ) , … , ݂()) ݊ݒ
߮ est forme ݊- linéaire sur ܧ, car , ݂ est linéaire et ݀éݐℬ est forme ݊- linéaire sur ܧ
Alors : ∃! ߣ ∈ ॶ , ߮ = ߣ ݀éݐℬ .
Ainsi , ∀(ݒ1 , ݒ2 , … , ݊ܧ ∈ ) ݊ݒ, ߮(ݒ1 , ݒ2 , … , ݀ ߣ = ) ݊ݒéݐℬ (ݒଵ , ݒ2 , … , ) ݊ݒ
c.à.d: ∀(ݒଵ , ݒ2 , … , ݊ܧ ∈ ) ݊ݒ, ݀éݐℬ (݂(ݒ1 ) , ݂(ݒଶ ) , … , ݂(݀ ߣ = )) ݊ݒéݐℬ (ݒ1, ݒ2 , … , ) ݊ݒ
Montrons que le scalaire ߣ , ainsi trouvé , est indépendant de la base choisie dans ܧ.
Donc , ݀éݐℬ′ (݂(ݒ1 ) , ݂(ݒଶ ) , … , ݂(݀ = )) ݊ݒéݐℬ′ (ℬ) × ݀éݐℬ (݂(ݒ1 ) , ݂(ݒଶ ) , … , ݂()) ݊ݒ
On conclut que : ݀é݀ = )݂(ݐéݐℬ (݂(ℬ )) , où est une base quelconque de ܧ.
Soit ܧun ॶ - e.v, tel que : dim ݊ = ܧ, avec ݊ ∈ ℕ∗ , et soient ݂, ݃ ∈ L ( )ܧ, on a :
i) ݀é݀݅(ݐா ) = 1
iii) ݀é݀ = )݂݃ (ݐé݀ × )݃(ݐé )݂(ݐ, en particulier : ݀é݀ = )݂݃ (ݐé)݂݃ (ݐ
On rappelle que si : ݂ ∈ L ( )ܧalors , ݀é )݂(ݐest indépendant de la base choisie dans ܧ.
ii) Soit ߣ ∈ ॶ ,
On a : ݀é݀ = )݂ߣ (ݐéݐℬ ( ߣ݂(ℬ )).
= ߣ ݀éݐℬ (݂(ℬ ))
= ߣ ݀é)݂(ݐ
iii) soient ݂, ݃ ∈ L ( )ܧ,
⇒ ݀é݂(ݐ−1 ) =
1
݀é)݂(ݐ
On note :
⋮ ⋮ ⋮ ⋮
݀é)ܣ(ݐ = ተ ተ
ܽଵ ܽଶ ⋯ ܽ ⋯ ܽ
ተ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ተ
ܽଵ ܽଶ ⋯ ܽ ⋯ ܽ
Autrement dit :
݀é݀ = )ܣ(ݐéݐℬ (ܥଵ , ܥ2 , … , ) ݊ܥ
Avec ℬ est la base canonique de ॶ , et ܥ1 , ܥ2 , … , ݊ܥsont les vecteurs colonnes de ܣ,
∀݆ ∈ 1, ݊ , ݂(݁ ) = ܽ ݁
n
on a : ∑
i =1
= ݀é)݂(ݐ
c- Propriétés du déterminant d’une matrice
c 1- Proposition 11
Soient ܣ, ∈ ܤℳ (ॶ) , et soit ߣ ∈ ॶ , on a :
i) ݀éܫ(ݐ ) = 1
Preuve
On applique le théorème10 et la proposition 10.
Montrer que si ܣet ܤsont semblables alors : ݀é݀ = )ܣ(ݐé)ܤ(ݐ. Que dire de la réciproque ?
ିଵ )
= ∑ ߝ(ߪ ܾଵఙషభ (ଵ) ܾଶఙషభ (ଶ) … ܾఙషభ () ߝ(ߪߪ ିଵ ) = ߝ(݅݀)
⇒ ߝ(ߪ) ߝ(ߪ ିଵ ) = 1
En effet :
σ ∈S n
⇒ ߝ(ߪ) = ߝ(ߪ ିଵ )
= ߝ(ߪ ିଵ ) ܽఙషభ (ଵ)ଵ ܽఙషభ (ଶ)ଶ … ܽఙషభ ()
L’application, h : ࣭ ⟶ ࣭
∑
ߪ ⟼ ߪ ିଵ
σ ∈S n
= ߝ(ߪ ିଵ ) ܽఙషభ (ଵ)ଵ ܽఙషభ (ଶ)ଶ … ܽఙషభ () est bijective et ࣭݊ est un groupe :
{ߪ , ߪ ∈ ࣭ } = {ߪ ିଵ , ߪ ∈ ࣭ }
σ
∑ ∈S n
= ݀é)ܣ(ݐ
σ ∈S n
la colonne d’indice ݆ .
Le scalaire ∆݆݅ = (−1)݅+݆ ݀é ) ݆݅ܣ(ݐ, est appelé cofacteur d’indices ݅ et ݆ de ܣ.
1 3 0 2
b- Exemple
2 4 2 −1
Soit ∈ ܣℳସ (ℝ ), telle que : = ܣ൮ ൲
3 −2 1 0
4 1 −5 3
1 3 0 2
⎛2 4 2 −1⎞
ܣ23 =⎜ ⎟
⎜3 −2 1 0⎟
D’après la définition 13 , on a :
⎝4 1 −5 3⎠
1 3 2
c.à .d : ܣ23 = (3 −2 0)
4 1 3
|1 3 2|
Le mineur d’indices 2 et 3 de ܣest , ݉23 = ݀éܣ(ݐ23 ) = ||3 −2 0|| = −11
|4 1 3|
∑
σ ∈S n
σ (1) =1
= ∆݊−1
σ∈ S 2,n
Explication :
=0
σ (1) ≠1 σ (1) =1 σ (1) ≠1
Une permutation de 1, ݊ qui laisse fixe l’élément 1 peut être regardée comme une
permutation de 2, ݊ , sa signature n’est pas affectée, (Le nombre d’inversions reste
inchangeable)
∑ i =1
∑
i =1
∑ ∑
i) est la formule qui donne le développement du ݀é )ܣ(ݐsuivant la colonne ݆
j =1 j =1
∑
i =1
∑
i =1
On a :
ܥ1 ܥ2 ⋯ ݆ܥ ⋯ ݊ܥ
ܽଵଵ ܽଵଶ ⋯ ܽଵ ⋯ ܽଵ ܮଵ
ተܽଶଵ ܽଶଶ ⋯ ܽଶ ⋯ ܽଶ ተ ܮଶ
⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮
݀é)ܣ(ݐ = ተ ተ
ܽଵ ܽଶ ⋯ ܽ ⋯ ܽ ܮ
ተ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ተ ⋮
ܽଵ ܽଶ ⋯ ܽ ⋯ ܽ ܮ
ተ ⋮ ⋮ ⋮ ተ ⋮
ܽ ܽଵ ܽଶ ⋯ ܽ ܮ
Pour ramener ݆ܥà la place de ܥ1 puis faire glisser ܥ1 , … , ݅ܥ−1 d’un pas , c’est exactement
⋮ ⋮ ⋮ ⋮
݀é( = )ܣ(ݐ−1) ିଵ ተ ተ
ܽ ܽଵ ܽଶ ⋯ ܽ ܮ
n
∑i =1
ተ ⋮ ⋮ ⋮ ተ ⋮
∑
ተ ⋮ ⋮ ⋮ ተ ⋮
i =1
݀é= )ܣ(ݐ (−1) ିଵ (−1) ିଵ ܽ ተ0 ܽଶଵ ܽଶଶ ܽଶ ተ
n
∑
ተ⋮ ⋮ ⋮ ተ
i =1
∑ i =1
ii) Pour démontrer la formule qui donne le développement du ݀é )ܣ(ݐsuivant la ligne ݅ :
∑
j =1
∑
j =1
- On peut également utiliser la relation , ݀é݀ = )ܣ(ݐé(ݐ௧ )ܣpour se ramener au premier cas
ۉ0 ⋯ ⋯ 0 ߣ ی
݀é= )ܣ(ݐ ߣ
n
∏
i =1
Preuve
Soit ݊ ∈ ℕ∗ ,
ߣଵ 0 ⋯ ⋯ 0 ߣଵ 0 ⋯ ⋯ 0
et soit :
ۇ0 ߣଶ ⋱ ⋮ۊ ተ0 ߣଶ ⋱ ⋮ተ
ۈ ۋ
⋮ۈ= ܣ ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ۋ , On pose : ∆݊ = ተ ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ተ = ߣ
ۈ ۋ
n
∏
⋮ۈ ⋱ ⋱ 0ۋ ተ⋮ ⋱ ⋱ 0ተ
i =1
ۉ0 ⋯ ⋯ 0 ߣ ی 0 ⋯ ⋯ 0 ߣ
Pour ݊ = 1
On a , ߣ( = ܣଵ )
ተ0 ߣଶ ⋱ ⋮ ተ
∆݊−1 = ተ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ ተ = ߣ , (HR )
n −1
∏
ተ⋮ ⋱ ⋱ 0 ተ
i =1
0 ⋯ ⋯ 0 ߣିଵ
Montrons que le résultat est vrai à l’ordre ݊
ߣଵ 0 ⋯ ⋯ 0
ተ0 ߣଶ ⋱ ⋮ተ
Soit , ∆݊ = ተ ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ተ
ተ⋮ ⋱ ⋱ 0ተ
0 ⋯ ⋯ 0 ߣ
On développe ∆݊ suivant la dernière ligne, on obtient :
ߣଵ 0 ⋯ ⋯ 0
ተ0 ߣଶ ⋱ ⋮ ተ
∆݊ = (−1)ା ߣ ተ ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ ተ
ተ⋮ ⋱ ⋱ 0 ተ
0 ⋯ ⋯ 0 ߣିଵ
⋮ ۈ ⋱ ܽିଵ, ۋ
∏
⋱
k =1
i) On procède par récurrence sur l’entier ݊ , la preuve est analogue à celle de la proposition13
Preuve
ۇ B D ۊ ݊ଵ
ۈ ۋ
ۈ ۋ
ܣ = ۈ ۋ
ۈ ۋ
ۈ ۋ
ۈ 0 C ۋ ݊ଶ
ۉ ی
݊ଵ ݊2
Avec ∈ ܤℳభ (ॶ) , ∈ ܥℳమ (ॶ), et ∈ ܦℳమ ,భ (ॶ), on a alors :
݀é݀ = )ܣ(ݐé݀ × )ܤ(ݐé)ܥ(ݐ
Preuve
On pose :
Pour calculer ݀éܣ(ݐଶ ) on développe ce déterminant par rapport à la dernière colonne (ou
c 2 – Remarques
En effectuant une récurrence sur le nombre de blocs , on peut généraliser le résultat précédent
par pour une matrice définie par blocs diagonaux (resp . pour une matrice triangulaire
supérieure par blocs ) , bien sûr les blocs , ܣ1 ,ܣ2 ,… et ܣdoivent être des matrices
carrées.
ܣଵ ∗ ∗ ∗
ۇ0 ܣଶ ∗ ∗ ۊ
݀éۈ ݐ ݀ = ۋéܣ(ݐଵ )݀éܣ(ݐଶ ) … ݀éݐ൫ܣ ൯ = ∏ ݀éܣ(ݐ )
p
ۈ0 0 ⋱ ∗ ۋ k =1
Pour une matrice triangulaire inférieure par blocs , le résultat est encore vrai ,il suffit de
passer au transposé.
c- Exercice
0 ܥ
อ อ où Les blocs ܤet ܥsont carrés d’ordre quelconque
ܤ ܦ
Calculer le déterminant :
|1 1 ⋯ 1 ⋯ 1 |
| |
|ݔ1 ݔ2 ⋯ ݆ݔ ⋯ | ݊ݔ
| |
| 2 |
ܸ (ݔଵ, ݔ2 ,…,) ݊ݔ = |ݔ1 ݔ22 ⋯ ݔ2݆ ⋯ | ݊ݔ
2
| |
|⋮ ⋮ ⋮ ⋮ |
| |
| ݊−1 |
|ݔ1 ݊ݔ−1
2 ⋯ ݊ݔ−1
݆ ⋯ ݊ݔ݊−1 |
Pour ݊ = 1
On a , ܸ1 (ݔ1 ) = 1
1 1|
ܸ2 (ݔ1, ݔ2 ) = || = ݔ2 − ݔ1 = ( ݅ݔ− ) ݆ݔ
ݔ1 ݔ2 |
2
On a , ∏
i =1
j =1
|1 1 ⋯ 1 ⋯ 1 1 |
| |
|ݔ1 ݔ2 ⋯ ݆ݔ ⋯ ݊ݔ ݊ݔ+1 |
| |
| 2 2 |
|ݔ1 ݔ22 ⋯ ݔ2݆ ⋯ ݔ2݊ ݊ݔ+1 |
ܸ݊+1 (ݔ1, ݔ2 ,… , ݊ݔ,݊ݔ+1 ) = | |
|⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ |
| |
| ݊−1 ݊−1 |
|ݔ1 ݊ݔ−1
2 ⋯ ݊ݔ−1
݆ ⋯ ݊ݔ−1
݊ ݊ݔ+1 |
| |
|݊ݔ1 ݊ݔ2 ⋯ ݆݊ݔ ⋯ ݊݊ݔ ݊݊ݔ+1 |
D’où en appliquant le lemme ( IV.2.a ) , (ou en développant par rapport à la première ligne)
| 2 |
|ݔ2 − ݔ21 ⋯ ݔ2݆ − ݔ21 ⋯ ݔ2݊ − ݔ21 ݔ2݊+1 − ݔ21 |
| |
| |
ܸ݊+1 (ݔ1 , ݔ2 ,… , ݊ݔ,݊ݔ+1 ) = |⋮ ⋮ ⋮ ⋮ |
| |
|݊ݔ−1 − ݊ݔ−1 ⋯ ݊ݔ−1 − ݊ݔ−1 ⋯ ݊ݔ−1 − ݊ݔ−1 ݊ݔ−1 − ݔ݊−1 |
| 2 1 ݆ 1 ݊ 1 ݊+1 1 |
| ݊ |
|ݔ2 − ݊ݔ1 ⋯ ݆݊ݔ− ݊ݔ1 ⋯ ݊݊ݔ− ݊ݔ1 ݊݊ݔ+1 − ݊ݔ1 |
En remplaçant chaque ligne ܮ de ce dernier déterminant par la ligne ݇ܮ− ݔ1 ݇ܮ−1
On récupère :
ܸ݊+1 (ݔ1, ݔ2 ,… , ݊ݔ,݊ݔ+1 ) =
1 ⋯ 1 ⋯ 1
ተݔଶ ⋯ ݔ ⋯ ݔାଵ ተ
(ݔଶ − ݔଵ )(ݔଷ − ݔଵ ) … (ݔ − ݔଵ )(ݔାଵ − ݔଵ ) ተݔଶ ⋯ ݔଶ ⋯ ݔାଵ ተ
ଶ ଶ
ተ⋮ ⋮ ⋮ ተ
ݔଶିଵ ⋯ ݔିଵ ⋯ ݔାଵ
ିଵ
Donc,
= (ݔ − ݔ )
n +1
∏
i =1
j =1
i>j
D’où, le résultat voulu.
(ݔ − ݔଵ ) (ݔ − ݔ ) = (ݔଶ − ݔଵ )(ݔଷ − ݔଵ ) (ݔସ − ݔଵ ) … (ݔ − ݔଵ )(ݔାଵ − ݔଵ )
n +1 n +1
∏ ∏
i =2 i =2
j =2
= (ݔ − ݔ )
n +1
∏
i =1
j =1
i>j
b – Remarque
Il est intéressant de savoir traiter certains déterminants classiques : Déterminant de la
ܣ෩ =
1 2 0
b- Exemple
Soit : = ܣ ቌ0 5 −2ቍ, on a :
4 −1 1
5 −2 0 −2 0 5
+ቚ ቚ −ቚ ቚ +ቚ ቚ
∆ଵଵ ∆ଵଶ ∆ଵଷ −1 1 4 1 4 −1
ۇ 2ۊ
= )ܣ(݉ܥቌ∆ଶଵ ∆ଶଶ ∆ଶଷ ቍ = ۈ− ቚ 2 0ቚ +ቚ
1 0
ቚ −ቚ
1
ቚ
−1 1 4 1 4 −1 ۋ
∆ଷଵ ∆ଷଶ ∆ଷଷ 2 0 1 0 1 2
ۉ+ ቚ5 −2ቚ −ቚ
0 −2
ቚ +ቚ
0
ቚ
5 ی
−8 3 −20
D’où :
= )ܣ(݉ܥ 1 ቌ−2 9ቍ
2 −4 5
3 −2 −4
ܣ෩ = = )ܣ(݉ܥቌ −8
௧
1 2ቍ
−20 9 5
Et
Dans l’exemple ci- dessus, calculer les produits : ܣ෩ × ܣet ܣ × ܣ෩ .
c- Exercice
∀ ∈ ܣℳ݊ (ॶ) . On a :
a- Théorème 13
i)
ଶ
0 ݇ ≠ ݅ ∶ ݅ݏ
est le symbole de Kronecker.
∑
Cette expression vaut exactement : ݀é )ܣ(ݐ, calculé suivant la ligne i , (Voir théorème11)
j =1
Si ݅ ≠ ݇ , alors :
∑
C’ est l’expression d’un déterminant D développé suivant la ligne ݇ déduit du ݀é)ܣ(ݐ
j =1
En remplaçant sa ݇݅è݉݁ ligne, par sa ݅݅è݉݁ ligne sans modifier cette dernière .
suivant sa ligne ݇ .
On a , ௧
(݉ܥ = )ܣ(݉ܥ௧ = )ܣ(݉ܥ ⇒ )ܣ ௧
(݉ܥ௧ )ܣ
= ௧
× )ܣ(݉ܥ௧ (௧ )ܣ , (car ݐ ݐ
( ) ܣ = )ܣ
= ௧ ((௧ × )ܣ௧෪
)ܣ , ( Par définition )
= ௧
(݀é(ݐ௧ )ܣ. ܫ ) , ( D’après le cas précédent )
= ௧
(݀é )ܣ(ݐ. ܫ ) (car ݀é(ݐ௧ ݀ = )ܣé) )ܣ(ݐ
݀é )ܣ(ݐ. ܫ
,
=
∗)Une autre façon de prouver ce résultat est d’appliquer i) à ܣ ݐ, on poursuivra la même
démarche précédente , on est amené alors à travailler sur les colonnes de ܣau lieu de ses lignes.
D’après i) , on a :
ܣ × ܣ෩ = ܣ෩ × ݀ = ܣé )ܣ(ݐ. ܫ
b- Exemple
ܽ ܾ
Soit : = ܣ ൬ ൰ ∈ ℳଶ (ॶ)
ܿ ݀
, on a :
݀ −ܾ
ܣ−1 = )ܣ(݉ܥ =
1 1
ݐ
( )
݀é)ܣ(ݐ ܽ݀−ܾܿ −ܿ ܽ
Ainsi ,
On appelle bordant de ∆ , tout déterminant ∆′ d’ordre ݎ+ 1 extrait de ܣ, dont ∆ est
Pour que ܣsoit de rang ݎ, il faut et il suffit que les deux assertions suivantes soient vérifiés :
Preuve
A faire comme exercice. (Ind : Se servir de la proposition 10. Chap : Calcul matriciel)
On dit qu’on définit une orientation sur ܧ, si on choisit une base ℬ de référence dans ܧ
(ݑ , )ݒest dite base directe de ܧ, si ݀éݐℬ ( ݑ, > )ݒ0
(ݑ , )ݒest dit base indirecte de ܧ, si si ݀éݐℬ ( ݑ, < )ݒ0
On suppose que le plan affine réel ࣪ est rapporté à un repère cartésien(ܱ , ଓԦ, ݆ ⃗ )
Considérons la droite ࣞ passant par le point ݔ(ܣ , ݕ0 ) et dirigée par ݑ
ሬԦ ; ࣞ = ܣ+ ℝ ݑ
ሬԦ .
⟺ ሬሬሬሬሬሬԦ , = ) ⃗ݑ0 ,
݀éݐℬ (ܯܣ où ℬ = (ଓԦ, ݆ ⃗ )
ݔ− ݔ ߙ
⟺ ቚ ݕ− ݕ ߚቚ = 0
⟺ ܽ ݔ+ ܾ ݕ+ ܿ = 0
Les coefficients ܽ , ܾ et ܿ sont déterminés en développant le déterminant ci-dessus .
ሬሬሬሬሬԦ
En remarquant que : ࣞ = ( ܣ = )ܤܣ+ ℝ ܤܣ
|𝑥 ݔ1 ݔ2 |
| ݔ− ݔ1 ݔ2 − ݔ1 |
ݕ1 ݕ2 || = 0
ݕ2 − ݕ1 | = 0
|𝑦
| ݕ− ݕ1 |
|1 1 1|
ou
d – Remarques
Continuer de la même façon pour déterminer :
- Une équation cartésienne d’un plan affine passant par trois points deux à deux distincts
Produit vectoriel , produit mixte , sinus d’un angle formé par deux vecteurs …