INTRODUCTION

On surnomme l’hypertension le «tueur silencieux». Parce qu’elle arrive sans qu’on

s’en rende compte et qu’elle peut faire des dégâts terribles. Lisez ce dossier pour
découvrir comment la détecter à temps et les meilleurs « médicaments naturels »
pour s’en protéger. Diminuer votre pression artérielle, si elle est trop élevée, peut
prolonger votre vie de plusieurs années.

Le Dr Philippe Veroli, médecin spécialiste en anesthésie-réanimation,

ancien Chef de Clinique, et notamment diplômé en Nutrition,
Hypnose et Médecine Traditionnelle Chinoise.

Ce dossier a été écrit avec la contribution du Dr. Ménat, notamment sur la partie
nutrition, et de Jean Pélissier sur la partie médecine chinoise.

Dr Eric Ménat, médecin phytothérapeute, homéopathe, spécialiste en

nutrithérapie, il enseigne à la faculté de médecine de Paris XIII. Il
collabore avec le prix Nobel de Médecine Luc Montagnier au sein de
Chronimed, un groupe de recherche de pointe sur les maladies
chroniques.

Jean Pélissier, est l'expert français de la médecine chinoise, la

référence en matière d'enseignement des méthodes Yang Sheng Fa.
Depuis 50 ans, il consacre sa vie à cette « médecine de longue vie
». Et à 70 ans, il en paraît 20 de moins !
Il a été le disciple de Leung Kok Yuen – un descendant de 14
générations de médecins chinois.

SOMMAIRE
CHAPITRE 1
VOTRE TENSION EST-ELLE TROP ÉLEVÉE ?

CHAPITRE 2
ATTENTION : CES MÉDICAMENT POURRAIENT VOUS
RENDRE MALADE !

CHAPITRE 3
UNE ALIMENTATION ET UN MODE DE VIE ANTI-
HYPERTENSION

CHAPITRE 4
LES PLANTES ET LES COMPLÉMENTS QUI SOIGNENT

CHAPITRE 5
SI VOUS PRENEZ DEJA DES MÉDICAMENTS CONTRE
L'HYPERTENSION

CHAPITRE 6
EXERCICES "MIRACLES"

CHAPITRE 7
POURQUOI ET COMMENT SAVOIR SI J'AI DE
L'HYPERTENSION ?

CHAPITRE 8
CES PLANTES QUI AGISSENT SUR VOTRE
TENSION

CHAPITRE 9
EN EXCLUSIVITÉ: UNE PLATEFORME DÉDIÉE -
SOS HYPERTENSION

CHAPITRE 1
VOTRE TENSION EST-ELLE TROP ÉLEVÉE ?
À quoi correspondent les deux chiffres de la pression artérielle que vous annonce
le médecin après avoir retiré le brassard à tension ?

La tension artérielle est le résultat de la pression exercée par votre sang sur les
parois de vos vaisseaux. Elle se mesure avec deux valeurs exprimées en
millimètres de mercure (mmHg), parce que, dans le passé, on évaluait votre tension
en regardant à quelle hauteur celle-cis’élevait sur une colonne de mercure.

Aujourd’hui, on utilise un simple brassard à tension. En le dégondant

progressivement, on détecte la valeur à partir de laquelle le sang commence à
circuler : c’est la pression maximale au moment où le cœur se contracte (systole) et
on parle de pression systolique.

En continuant à dégonder le brassard, l’écoulement du sang devient de plus en plus

facile dans l’artère jusqu’à ce que l’on n’entende plus les battements artériels au
stéthoscope : c’est la pression diastolique, pression minimale au moment où le
cœur se relâche (diastole). Vous pouvez aussi acheter un appareil qui vous permet
de mesurer vous-même votre pression artérielle sans stéthoscope.

Qu’est-ce qu’une pression artérielle « normale » ?

La pression artérielle normale est déhnie par une pression systolique inférieure à
120 mmHg ET une pression diastolique inférieure à 80 mmHg.

On parle de « pré hypertension » quand la pression artérielle systolique est

comprise entre 120 et 139 mmHg OU quand la pression artérielle diastolique est
comprise entre 80 et 89 mmHg. Dans ce cas, si vous n’adoptez pas un mode de vie
plus sain, vous risquez fort de développer une hypertension artérielle(HTA).

Si la pression artérielle est supérieure à 140/90 mmHg, à plusieurs reprises, chez

un sujet allongé depuis plusieurs minutes, on parle d’hypertension artérielle. Dans
certains cas particuliers(personnes diabétiques ou ayant uneinsuqsance
rénale),lesvaleursdepressionartérielle considérées comme limitessontlégèrement
plus basses: 130/85 mmHg.

La pression artérielle varie naturellement

Il est normal que les chiffres de pression artérielle ne soient pas toujours les
mêmes. Ainsi elle augmente si vous faites un effort, du sport par exemple, ou si
vous vous énervez ou avez peur. Si vous êtes calme, et plus encore la nuit quand
vous dormez, la TA baisse, comme sousl’effet d’un médicament.

L’hypertension est liée au mode de vie dans 90% des cas

Le plus souvent l’hypertension ne s’accompagne d’aucun symptôme, c’est pourquoi

on la surnomme « le tueur silencieux». Pour la détecter, il faut prendre
régulièrement votre tension (au moins deux fois par an). Dans environ 10 % des
cas, l’hypertension artérielle est la conséquence d’une autre maladie, c’est pourquoi
il faut toujours consulter un médecin.

Mais dans l’immense majorité des cas, l’hypertension artérielle est dite «
essentielle » par le corps médical, c’est-à-dire qu’aucune cause connue n’ex- plique
son apparition. En fait, l’HTA est le plus souvent liée au mode de vie et en particulier
à l’alimentation. C’est pourquoi elle peut très souvent être corrigée par une bonne
hygiène de vie, et notamment par l’alimentation.

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CHAPITRE 2
ATTENTION : CES MEDICAMENTS POURRAIENT VOUS
RENDRE MALADE
Votre corps ne vous veut pas de mal! S’il augmente votre tension artérielle, ce n’est
donc pas pour vous embêter!

Parfois, il est simplement dépassé par les évènements. Vous le malmenez

tellement que son système de régulation naturelle de la tension est détraqué. Dans
ce cas, les médicaments ont du sens, puisqu’ils aident votre corps à faire ce qu’il
n’arrive plus à faire tout seul, à savoir baisser votre tension.

Mais il serait tout de même beaucoup plus intelligent d’arrêter de détraquer votre
organisme et permettre à votre organisme de retrouver sa capacité à réguler votre
tension naturellement ! Donc d’agir sur la cause et non pas sur l’effet ! Surtout qu’il
existe une situation plus fréquente (et sans doute plus grave): dans beaucoup ce
cas, votre corps n’a en réalité aucune diqculté à réguler votre tension, mais il
choisit délibérément de l’augmenter, pour votre bien!

N’oubliez pas que la pression sanguine permet à votre sang de bien circuler et
d’atteindre tous vos organes pour leur apporter l’oxygène et les nutriments dont ils
ont besoin. Si le sang circule facilement, sans obstacle, il n’a pas besoin d’une
pression très élevée pour atteindre les organes les plus éloignés. A l’inverse, si vos
artères sont rigides et étroites, le cœur doit faire plus d’efforts pour irriguer
l’organisme… ce qui se traduit par une tension plus élevée !

Voilà la raison principale pour laquelle la tension augmente avec l’âge dans les pays
occidentaux : parce que l’état de nos artères a tendance à se dégrader, et qu’il faut
une tension d’autant plus importante pour irriguer correctement nos organes !

Mais vous comprenez bien que, dans ce cas de hgure, les médicaments sont
doublement problématiques.

Non seulement ils n’agissent pas sur le problème de fond (les mauvaises habitudes
de vie qui dégradent la qualité de vos artères), mais ils empêchent en plus vos
organes d’être bien irrigués!

Résultat : plus on abaisse votre tension par des médicaments,

plus le risque d’accident est élevé!

Votre priorité numéro 1 est donc d’éviter d’être obligé de prendre des médicaments.

Je vous invite d'ailleurs à regarder ce reportage explosif sur la face cachée de

notre système de santé. Elle contient des informations capitales mais
malheureusement ignorées par plus de 95% des français.

Médicaments ineqcaces avec de nombreux effets secondaires, substances ultra

cancérigènes que vous avalez tous les jours, faillite des hôpitaux, médicaments
ineqcaces mais très rentables pour l'industrie pharmaceutique, pouvoir des lobbys,
et surtout : des malades toujours plus malades ...

C'est la triste victoire du capitalisme sur la santé. Il faut en prendre conscience !

Mais les choses pourraient bientôt changer. C'est ce que laisse espérer cette
découverte du Dr Lindeberg: Il pourrait s'agir de la plus grande avancée
scientijque depuis 1928 !

Un reportage inédit à voir absolument.

CHAPITRE 3
UNE ALIMENTATION ET UN MODE DE VIE ANTI-
HYPERTENSION
Gare aux excès de sel !

Le sel est indispensable à la vie. Ne pas consommer suqsamment de sel conduit à

la déshydratation, mais le corps humain n’a besoin pour survivre que de UN
gramme de sel par jour!

Il ne suqt pas d’éviter l’usage de la salière, il faut aussi être vigilant au moment de
l’achat des aliments. Les trois-quarts du sel que nous consommons sont rajoutés
par les industriels dans les aliments préparés, 15% par les consommateurs eux-
mêmes et seuls 10 % sont présents naturellement dans les aliments. Le sel
alimentaire est composé à 95% de chlorure de sodium(NaCl). Il contient 60% de
chlorure et 40% de sodium. Dans un gramme de sel, il y a donc environ 400 mg de
sodium. La notice des produits doit mentionner la teneur en sodium, mais cela est
trompeur car il faut multiplier par 2,54 pour obtenir la quantité de sel
correspondante ! Des mécanismes hormonaux permettent normalement de régler
les entrées et les sorties de sel dans l’organisme, mais à force d’excès d’apport, ces
mécanismes s’essouxent et l’hypertension s’installe.

L’importance méconnue du potassium des fruits et légumes

Le remplacement de l’alimentation ancestrale à base de fruits et légumes par une

alimentation industrielle a conduit à un effondrement des apports en potassium, et
comme nous venons de le voir, à une augmentation massive des apports en sel.

Or la balance entre le sodium et le potassium est le point fondamental pour une

bonne régulation de la tension artérielle. Le potassium a un effet inverse à celui du
sodium sur la tension artérielle. L’équilibre entre le sodium et le potassium est aussi
essentiel pour lutter contre l’acidité du corps, il permet le maintien de l’équilibre
acido-basique.

Il faut donc apporter chaque jour à notre organisme de bonnes quantités de

potassium pour compenser celui qu’on perd inévitablement dans les urines et la
sueur. Les besoins quotidiens (5 g/j) sont normalement couverts par une
alimentation riche en fruits et légumes qui sont les meilleures sources : si vous en
mangez au moins cinq portions par jour, vous avez de bonnes chances d’atteindre
l’apport minimum recommandé.

Il a été montré que si une personne mange 200 g de légumes par jour, son risque
d’AVC diminue de 11 %, et de 32 % si, en plus des légumes, elle consomme 200 g de
fruits (Stroke 2014).

Les régimes aussi emcaces que les médicaments

Face à l’épidémie d’hypertension artérielle, le gouvernement américain a décidé en

1992 de réaliser une étude pour savoir si un régime alimentaire pouvait éviter la
prise de médicaments antihypertenseurs. Cette étude, appelée DASH (Dietary
Approaches to Stop Hypertension, en français « Approche alimentaire pour stopper
l’hypertension »), fut menée chez des sujets ayant une pression artérielle normale
ou modérément élevée. À l’exact opposé du régime américain classique,
l’alimentation du régime DASH :

• Est très riche en fruits et légumes : 4 à 10 portions par jour (une portion
correspondant à 75 g de légumes ou 1 fruit).
• Inclut des céréales complètes, du poisson, de la volaille, des
légumineuses, graines, noix…
• Est pauvre en sodium (moins de 2,3 g par jour), pauvre en sucre, sans
boissons sucrées ni viande rouge.

Les résultats de cette étude ont dépassé toutes les espérances : plus on mange de
fruits et légumes, plus la tension baisse. Ces résultats étaient obtenus après
seulement deux semaines d’un tel « régime » et persistaient six semaines après
son arrêt. Ce régime s’est avéré aussi eqcace chez les hypertendus que les
médicaments coûteux et parfois dangereux.

Proche du régime DASH, le régime méditerranéen a pour base un apport abondant

en fruits et légumes, légumineuses et céréales, auxquels s’ajoutent des produits
laitiers fermentés (yaourts et fromages de chèvre et brebis), de l’huile d’olive et des
fruits à coque (amandes, noix, noisettes). La consommation de viande est
modérée, complétée par des œufs et des produits de la mer. Ce régime semble
aujourd’hui le meilleur modèle alimentaire pour rester en bonne santé.

Une très récente étude parue en mai 2016 indique que la consommation de
pommes de terre plus de 4 fois par semaine (qu’elles soient cuites bouillies,
sautées ou en purée) est liée à un risque d’hypertension accru de 11 à
17%, et consommer à la place deslégumes 1 fois/jour est
associé à un risque réduit de 7%1.

La méthode RM
Une découverte surprenante faite en 1999 a débouché sur "la méthode R.M.", qui
obtient des résultats tout simplement bluffants sur l'Hypertension.

Découvrez en avant première ce reportage inédit qui vous dévoile ce protocole,

mais aussi comment:

! Contrôler naturellement votre tension avec un régime alimentaire anti

Hypertension (1 ingrédient est particulièrement nocif et à éviter)

! Prohter d'un complément alimentaire très peu connu, qui peut ralentir le
processus du vieillissement artériel en luttant contre l’indammation
chronique (100 à 200 mg/j)

! Utiliser des feuilles d'olivier, qui sont de puissants oxydants et permettent

une baisse durable de votre pression artérielle de 5 à 10 mmHg

La "méthode R.M." a changé la vie des malades qui l'ont essayée et a repoussé
durablement leur hypertension.

Découvrez cette méthode et ses résultats incroyables, en visionnant le reportage

ci-dessous.

Regarder le reportage sur la méthode RM

Le jeûne : 90% de réussite

Des chercheurs californiens proposent une autre stratégie en cas d’hypertension :

le jeûne. Ils ont montré une normalisation de la pression artérielle obtenue chez
174 patients hypertendus (TA > 140/90) par un jeûne sous surveillance médicale2 .
Après 3 jours d’une alimentation ne comportant que des fruits et légumes, les
sujets ont respecté un jeûne hydrique (c’est-à-dire en ne buvant que de l’eau)
pendant 11 jours, suivi d’une reprise alimentaire progressive avec une alimentation
végétarienne pauvre en graisses et en sel. La normalisation de la pression artérielle
a ainsi été obtenue chez 90 % des sujets de l’étude. Tous les patients qui prenaient
un traitement antihypertenseur au début de l’étude ont pu l’interrompre.

Ce travail prometteur, qui montre bien le rôle de l’alimentation dans l’hypertension

artérielle, a été suivi d’autres études sur des stratégies de jeûne périodique,
tolérable par des personnes non hospitalisées. Ainsi, ne consommer que 600
calories deux jours par semaine pendant 6 mois a permis une baisse signihcative
de la pression artérielle chez des sujets en surpoids.

L’activité physique, l’autre «médicament» naturel

Une activité physique régulière aérobique (qui privilégie les exercices d’endurance
par rapport aux exercices courts de haute intensité), au moins 30 minutes tous les
jours, permet à elle seule d’obtenir une baisse de pression artérielle de 4 à 10
mmHg… soit l’équivalent d’un médicament.

Alors bougez et transpirez ! L’activité physique est bénéhque pour le corps et l’esprit
: elle renforce le corps et aide à lutter contre le stress. L’idéal est de faire de la
musculation (il n’y a pas de limite d’âge, au contraire !) : les exercices de force font
baisser la tension mais ont de plus l’intérêt de lutter contre la fonte musculaire
inévitable avec l’âge(sarcopénie).

Les autres mesures à prendre pour baisser la pression

Lutter contre l’excès de poids

Une alimentation saine et une activité physique régulière permettent le plus souvent
d’éviter la surcharge pondérale. Maintenir ou rétablir un poids corporel normal
(IMC* compris entre 20 et 25) contribue à lutter eqcacement contre l’HTA.

Limiter la consommation de tabac et d’alcool

Le tabagisme est l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. Il favorise

l’infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l’artérite des membres
inférieurs et l’hypertension artérielle. Il n’existe pas de seuil au-dessous duquel
fumer soit sans risque.

La consommation excessive d’alcool favorise aussi l’hypertension. Ne pas

dépasser un à deux verres de vin par jour permet aussi de limiter le risque d’HTA.
Une réduction de la consommation d’alcool peut faire baisser la TA de 2 à 4 mmHg.

Lutter contre le stress chronique

La vie moderne est de plus en plus stressante et le nombre de personnes atteintes

de « burn out » ne cesse d’augmenter. Un stress excessif s’accompagne d’une
libération accrue d’hormones favorisant l’hypertension (adrénaline, noradrénaline,
cortisol).

Outre l’activité physique, de nombreuses techniques permettent de lutter contre le

stress. Certaines sont très simples, comme la respiration consciente qui permet
d’atteindre un état de « cohérence cardiaque, mais aussi le Taï chi, le yoga, la
méditation en pleine conscience ou l’acupuncture.
L'intérêt d'une approche naturelle globale

Il a été démontré que des remèdes naturels permettent d'augmenter

signihcativement les bienfaits de l'alimentation, de l'activité physique et d'une
bonne hygiène de vie globale lorsqu'on vieillit.

13 experts et médecins spécialisés dans divers domaines de la médecine se sont

rassemblés pour écrire ensemble le livre "Guérir Naturellement" : la BIBLE des
remèdes naturels pour faire face aux plus grandes pathologies de notre siècle.

Étant conscients qu'aucun médecin, seul, ne peut avoir autant de connaissances

spécihques dans les domaines de la naturopathie, l'homéopathie, l'aromathérapie
ou encore la médicine chinoise,
ils ont fait le pari de rassembler tout leur savoir "utile" et pratique dans ce livre
accessible et tout public.

Ce groupe de spécialistes a réalisé ce reportage exclusif pour révéler leur

incroyable projet. Il contient des informations d'une valeur inestimable pour les
personnes souffrant d'arthrose ou d'autres maladies liées à l'âge: Hypertension,
Alzheimer, Cancer, etc...

Vous y découvrirez les résultats stupéhants des plus grandes recherches

scientihques sur la santé naturelle de ces 10 dernières années.
Une science complexe qui est vulgarisée et traduite en remèdes simples, pratiques
et surtout... qui fonctionnent !

1 Borgi L. et al. Potato intake and incidence of hypertension: results from three prospective US
cohortstudies. BMJ. 2016 May 17 ;353:i2351

2 Goldhamer A, Lisle D, Parpia B, Anderson SV, Campbell TC. Medically supervised water-only fasting in
the treatment of hypertension. Journal of manipulative and physiological therapeutics. 2001;24:335–
339. * IMC = poids en kg/(taille en mm)

CHAPITRE 4
LES PLANTES ET LES COMPLÉMENTS QUI SOIGNENT
De nombreux compléments alimentaires sont eqcaces pour lutter contre l’HTA et
peuvent aider à éviter la prise de médicaments ou à en diminuer les doses. Mais
retenez qu’ils ne remplacent pas un mode de vie sain qui seul s’attaque aux vraies
causes de l’hypertension !

1. La vitamine D

Outre son importance immense pour une bonne santé générale, de nombreuses
études épidémiologiques établissent un lien entre le déhcit en vitamine D et
l’augmentation des maladies cardiovasculaires. Sur un modèle murin, des
chercheurs ont récemment démontré qu’une carence en vitamine D contribue au
développement de l’hypertension artérielle et à une athérosclérose accélérée. Un
déhcit durable en vitamine D facilite la rigidihcation progressive des artères3 .

Les spécialistes de la vitamine D conseillent de contrôler son taux sanguin pour le

maintenir systématiquement au-dessus de 75 nmol/l, et de préférence à au moins
100 nmol/l. À défaut de dosage, prenez au minimum 1000 UI/j de vitamine D, et
jusqu’à 4000 UI si vous ne vous exposez pas au soleil.

" Vitamines & Cancer: Une carence qui

peut être fatale !

La vitamine D est essentielle à la prévention

du cancer et de sa récidive. Elle agit sur plus
de 200 gènes et sur 4 mécanismes impliqués
dans le développement du cancer.

Saviez-vous qu'en fonction du type de cancer,

le régime alimentaire le plus adapté varie, ainsi
Ce sujet vous intéresse?
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différence pour votre santé à long terme.

2. Les acides gras oméga-3

Dans notre alimentation industrielle moderne, nous souffrons d’un excès d’apport
en acides gras oméga-6 (contenus dans l’huile de maïs, de tournesol, de pépin de
raisin et de germe de blé) comparativement à l’apport en acides gras oméga-3
(contenus notamment dans l’huile de lin, l’huile de noix, l’huile de colza, le poisson).
Le bon rapport oméga-6/oméga-3 est de 1/1 à 3/1, alors que dans l’alimentation
moderne il atteint volontiers 20/1 à 40/1 ! Le résultat à long terme est
catastrophique sur vos artères.

Bonne source d’acides gras oméga-3, les huiles de poisson ont un effet
globalement protecteur sur le système cardiovasculaire. La posologie
recommandée est d’au moins 900 mg par jour d’un mélange EPA/DHA.

3. Le magnésium

Une supplémentation peut faire baisser la PA de 2 à 4 mmHg (la supplémentation

en magnésium est contre-indiquée en cas d’insuqsance rénale). Les besoins en
Mg (450 mg/j) n’étant pas assurés pour au moins 20 % de la population, un
complément de 300 à 600 mg (en 3 prises) est nécessaire pour obtenir un effet
signihcatif sur les chiffres tensionnels.

4. La vitamine C

Elle contribue à maintenir une PA normale. Une supplémentation de 500 mg par

jour peut faire baisser la PA systolique de 4 mmHg.

5. La coenzyme Q10

Elément essentiel dans la production d’énergie par la cellule, cet antioxydant fait
baisser la PAS de 17 mmHg et la PAD de 10 mmHg à la dose de 200 mg par jour
sur 8 semaines4.

6. La L-arginine

Cet acide aminé permet la production d’oxyde nitrique (NO) par les parois des
vaisseaux sanguins. Le NO provoque une dilatation des vaisseaux par relâchement
de leur couche musculaire lisse, ce qui contribue à abaisser la pression artérielle.
La posologie proposée est de 1 g/j.

7. Le pycnogénol (extrait d’écorce de pin des landes)

Puissamment antioxydant, il ralentit le processus du vieillissement artériel en

luttant contre l’indammation chronique (100 à 200 mg/j).

8. L’ail

Son effet hypotenseur a été conhrmé par de nombreuses études. Manger 1 à 2

gousses d‘ail par jour peut faire baisser la PAS de 10 mmHg et la PAD de 9 mmHg
(des comprimés d’extraits d’ail vieilli à la dose de 960 mg/j permettent d’obtenir les
mêmes résultats)5.

9. L’olivier (Oleaeuropa)

Les feuilles d’olivier contiennent de l’oleuropéine, de l’oleuropéoside et des

davonoïdes. L’oleuropéine exerce un large éventail d’actions antioxydantes,
antibactériennes et antivirales. L’oleuropéine est un antioxydant aussi puissant que
la vitamine E et inhibe de façon signihcative l’oxydation. 500à1000mg/j d’extraits de
feuilles d’olivier pendant deux mois permettent une baisse de PA de 5 à 10 mmHg.

Sources

3 Vitamin d dehciency induces high blood pressure and accelerates atherosclerosis in mice. Weng S, Spraque JE, OH J,
Riek AE, Chin K, Garcia M, Bernal-Mizrachi C. PLosOne.2013;8(1):e54625.

4 Rosenfeldt FL et al. CoenzymeQ10 in the treatment of hypertension : a

meta-analysis of the clinical trials.J Hum Hypertens, 2007 Apr ;21(4):297-
306

5 Aged garlicextract lowers blood pressurein patients with treated but

uncontreolled hypertension : a randomised controlled trial. Ried K, Franck
OR, Stocks NP.Maturitas. 2010 Oct;67(2):144-50

CHAPITRE 5
SI VOUS PRENEZ DÉJÀ DES MÉDICAMENTS CONTRE
L’HYPERTENSION
Si vous prenez déjà des médicaments contre l’hypertension, surtout ne les
arrêtez pas brutalement de vous même, vous risqueriez une poussée brutale
de tension qui pourrait être dangereuse (risque d’AVC).

Mettez en œuvre tous les moyens naturels qui vont été présentés et surveillez
vos chiffres tensionnels. Après quelques semaines, votre pression artérielle
diminuera et vous discuterez avec votre médecin pour qu’il réduise
progressivement les doses de médicaments.

Traiter l’hypertension est indispensable

Si votre médecin vous trouve une tension très élevée (plus de 160mm de
mercure), et que celle-ci ne baisse pas après dix minutes de repos allongé, il est
indispensable de prendre un médicament hypotenseur pour éviter un accident
vasculaire cérébral dont on ne peut totalement écarter le risque.

Mais votre objectif devrait être de pouvoir vous en passer, une fois que les
changements de mode de vie vous auront permis de revenir à des chiffres
tensionnels normaux. Les réticences à prendre des médicaments qui ne sont
pas dénués d’effets secondaires sont compréhensibles. Mais il est fondamental
d’avoir une tension artérielle inférieure à 14/9.

L’idéal est évidemment d’y parvenir sans médicament, ce qui est à la portée de
tout le monde, avec les conseils qui vous ont été donnés dans ce dossier. Mais
si vous ne faites pas de changements de mode de vie, alors mieux vaut avaler
un cachet tous les jours que de hnir hémiplégique ou dément.

Ce qu’il faut savoir sur les médicaments

Cinq classes thérapeutiques principales sont utilisées : les diurétiques, les

bêtabloquants, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l’enzyme de
conversion (IEC) et les antagonistes du récepteur de l’angiotensine II (ARA II).

Tous ces médicaments sont très puissants,

et ils possèdent des contre-indications et de nombreux effets secondaires. Les

médicaments contre l’hypertension seront le plus souvent eqcaces pour faire
baisser les chiffres tensionnels, mais ils perturbent votre métabolisme et
n’agissent en rien sur les causes sous-jacentes. D’où l’importance fondamentale
de toutes les mesures d’hygiène de vie décrites plus haut.

De plus, malgré cet arsenal,10% des hypertendus sont réellement résistants aux
traitements actuellement disponibles.

Les diurétiques

Les diurétiques agissent en faisant uriner. La quantité d’eau dans vos vaisseaux
diminue, ce qui fait baisser la pression. En urinant plus, vous éliminez aussi plus
de sodium, ce qui est bénéhque. Mais malheureusement, les diurétiques font
aussi éliminer du potassium et du magnésium, ce qui est beaucoup moins bien
puisque nous avons vu que ces deux minéraux ont un effet bénéhque sur la
tension.

Si vous devez prendre un médicament de ce type, demandez donc à votre

médecin ceux qui limitent la perte de potassium, comme le Moduretic, et
surveillez votre niveau de magnésium.

Les bêtabloquants

Ils permettent de diminuer l’activité de l’adrénaline et de la noradrénaline

(hormones du stress appelées catécholamines) au niveau du cœur et des
artères, abaissant ainsi la pression artérielle et la fréquence cardiaque.

Ils ne sont pas recommandés comme traitement de première intention contre

l’hypertension en raison de leur effet modeste sur les AVC et de l’absence de
diminution signihcative de la mortalité et des maladies cardiaques
coronariennes.

Les inhibiteurs calciques

Ils diminuent l’entrée du calcium dans les cellules musculaires des parois des
artères, entraînant une dilatation de ces vaisseaux à l’origine d’une baisse de la
pression artérielle. Ils peuvent provoquer des maux de tête et des œdèmes.

Les inhibiteurs calciques

La rénine, hormone sécrétée par les reins, passe dans le sang et entraîne la
formation de l’angiotensine 1. L’enzyme de conversion de l’angiotensine
transforme ensuite l’angiotensine I en angiotensine II qui permet aux artérioles
de se contracter et d’augmenter la tension artérielle. L’angiotensine II stimule la
sécrétion d’aldostérone par les glandes surrénales, hormone favorisant la
rétention du sel par les reins, augmentant ainsi le volume sanguin à l’origine
d’une augmentation de la pression artérielle. Les inhibiteurs de l’enzyme de
conversion, les IEC, inhibent la formation de l’angiotensine II. Ces médicaments
permettent aux artérioles de se dilater et ainsi de baisser la tension artérielle.

Les antagonistes du récepteur de l’angiotensine II(appelés ARA II ou sartans).

Les antagonistes de l’angiotensine II, quant à eux, bloquent l’action de cette

hormone. Ils agissent plus rapidement et précocement que les inhibiteurs de
l’enzyme de conversion. Ils ont des effets très proches de ceux des inhibiteurs
de l’enzyme de conversion mais sont mieux tolérés.

Médicaments ou vie plus saine ?

Les changements à apporter dans vos habitudes de vie pour prévenir ou traiter
l’hypertension peuvent vous paraître très diqciles à mettre en œuvre, et il est
tellement plus simple d’avaler une ou deux pilules par jour sans effort.

C’est pourquoi vous devez bien comprendre qu’au-delà de la tension, c’est votre
santé globale que vous améliorerez en adoptant un mode de vie plus sain,
progressivement, à votre rythme.

Se pose alors la question de savoir si on le veut vraiment… Un travail

d’introspection, qui peut être aidé par un professionnel (par exemple grâce à
l’hypnose), vous aidera à trouver les ressources intérieures nécessaires à un
changement durable.

CHAPITRE 6
EXERCICES "MIRACLES"
Faites de l’exercice : les méthodes Yang Sheng Fa
En s'inspirant de la médecine chinoise, on peut recommander aux personnes
atteintes d'hypertension une technique qui s’appelle « la pratique du contrôle et
de la direction de l’énergie dans le corps », une forme de qi gong.

Rappelons qu'en Asie, et plus particulièrement en Chine, la proportion de

personnes (seniors) atteinte d'hypertension est 2 à 3 fois plus basse que dans
les pays occidentaux. Il est donc intéressant de regarder leurs pratiques, leurs
solutions et leur façon d'appréhender cette maladie, de façon beaucoup plus
préventive et naturelle.

Nous allons voir que ce sont des exercices que l’on peut pratiquer assis et dont
la mise en œuvre doit être quotidienne. C’est une méthode extrêmement
eqcace en cas d’hypertension.

La première méthode est destinée à changer de caractère, à gérer ses

émotions, sachant que les émotions sont la cause la plus importante de
l’hypertension. Voyons donc à présent la méthode qui consiste à « conduire
l’énergie ».

Changer de caractère n’est pas toujours facile, de même que contrôler ses
émotions, alors que le type d’exercices que nous allons voir peut être d’une
extraordinaire eqcacité pour résoudre les problèmes d’Hypertension artérielle.

Si l’on est capable de les faire correctement, l’hypertension pourra disparaître

progressivement.

Plus tard, nous verrons que ce type d’exercices pourra être étendu à bien
d’autres pathologies, cancer et dépression compris.

Ces exercices nous permettent de rééquilibrer les caractères, les émotions en

rééquilibrant les énergies yin et yang dans le corps. Et nous allons voir aussi
qu’il sera nécessaire de les pratiquer quotidiennement pour obtenir de tels
résultats.

D’après les Chinois, ces exercices sont des méthodes de traitement à part
entière, et bien évidemment des méthodes de prévention majeures. Il y a une
idée de contrôle et une idée de direction.

On entend par là une certaine forme d’éducation où il faut diriger soi-même son
énergie pour permettre au corps de rééquilibrer lui-même les énergies yin et
yang et la circulation de sang et d’énergie.

Qi gong : 2 façons de le pratiquer

La méthode que nous allons donc voir est une méthode très ancienne.

Effectivement, dans les temps anciens, de grands érudits taoïstes avaient

étudié des méthodes à même d’entretenir la vie, de la nourrir. C’est ce qu’on
appelle les méthodes Yang Sheng Fa. Ce sont ces méthodes qui ont été
appelées plus tard qi gong.

Ces qi qong peuvent être divisés en deux classes : calmes et actifs. Dans les
deux cas, les énergies yin et yang sont coordonnées.

Les qi gong calmes

Les qi gong calmes permettent avant tout de nourrir, de rééquilibrer le yin. Ils
sont à privilégier en cas de « vide » pour libérer les stagnations du Foie et de la
Vésicule biliaire.

Voici un exercice que vous pouvez effectuer :

1) Tenez-vous debout, immobile, pieds parallèles à la largeur des épaules.

2) Inspirez consciemment en sentant l’air pénétrer votre Foie. Expirez lentement,

de manière détendue. Répétez ce cycle de respiration 9 fois.

3) Pour hnir, posez délicatement vos mains sur votre ventre et sentez la paix
parcourir l’ensemble de votre corps.

Les qi gong actifs

Les qi gong actifs rééquilibrent le yang. Ils sont à effectuer en cas de surplus
et/ou de dispersion de l’énergie.

Cet exercice nommé « Chasser les nuages » améliore l’équilibre et l’ancrage :

1) Tenez-vous debout, pieds parallèles à la largeur des épaules.

2) Inspirez, levez les bras en dessinant un demi-cercle de chaque côté du corps.

Suivez vos mains du regard.

3) Quand les mains arrivent à hauteur de votre tête, tournez les paumes vers le
ciel, le regard toujours hxé sur vos mains.

4) À l’expiration, baissez vos mains latéralement en reproduisant le demi-cercle

jusqu’à ce qu’elles se retrouvent à hauteur de votre ventre.

5) À ce moment, déchissez les genoux tout en continuant de baisser les bras.

Les talons ne doivent pas décoller du sol.

6) Remontez lorsque ce n’est plus le cas pour revenir dans la position initiale.

Dans le cas d’hypertension, c’est l’énergie yang qui est la plus forte et l’énergie
yin insuqsante. Le yin, la plupart du temps, n’est plus capable de contrôler le
yang. Il n’est donc pas suqsant de donner des médicaments pour diminuer
l’énergie yang ; il faut reconstruire le yin.

Une méditation contre l’hypertension

Voici une séance de méditation pour vous aider à calmer le corps et le mental.
Cette méditation vous invite à lâcher prise pour vous connecter à votre âme, à
votre essence profonde.

1) Asseyez-vous dans une position confortable, sur un coussin ou sur votre lit.
Sentez les points de contact entre votre corps et la surface sur laquelle vous
reposez au niveau des pieds, des jambes, des bras, du dos, de la nuque.

2) Prenez conscience de votre respiration. Sentez l’air que vous inspirez par vos
narines, puis observez ses mouvements dans votre corps : par exemple, votre
poitrine et votre ventre qui se gondent.

3) Sentez également votre poitrine et votre ventre qui se dégondent facilement

et naturellement à l’expiration.

4) Inspirez la positivité, le renouveau, l’harmonie. Expirez les tensions, l’anxiété,

les colères, la peur.

5) Laissez-vous aller dans le calme, en toute sécurité. Laissez-vous porter par

votre respiration qui devient de plus en plus calme et profonde pour vous
tourner vers l’intérieur.

6) Restez dans cet état d’apaisement aussi longtemps que vous le souhaitez.

7) Dès que vous vous sentez prêt, reprenez doucement conscience des
mouvements de votre corps. Commencez par bouger vos mains, vos pieds,
jusqu’à progressivement rouvrir les yeux.

8) Pratiquez cette méditation le matin, au coucher ou à n’importe quel moment

où vous sentez que votre rythme cardiaque s’accélère.

En France, les recommandations en matières de sport et

d'exercice physique

PLUS DE SPORT, MOINS DE STRESS !

Aujourd’hui, tous les spécialistes sont d’accord – et c’est suqsamment rare

pour le souligner – pour dire qu’en cas d’hypertension il est utile :

- d’avoir une activité physique régulière, si possible quotidienne, et adaptée à la

personne et à son état de santé ;

- d’apprendre à gérer le stress, qui est une cause certaine d’hypertension. Non
seulement de poussées hypertensives comme lors d’une colère ou d’une grande
peur, mais aussi une cause d’installation d’une hypertension chronique.

Et quoi de mieux que le sport pour se « laver la tête » et oublier ses soucis (tout
en aidant le corps à se relaxer, les muscles à se détendre). L’activité physique
permettra évidemment aussi de contrôler son poids. Comme toujours, les plus
eqcaces sont les sports d’endurance : marche, jogging, natation, vélo. Mais,
avant tout, le meilleur sport, c’est celui qu’on aime (car on ne fait longtemps que
ce qu’on aime) et il entraînera une meilleure détente.

Donc, la première question à se poser est: « Quelle activité physique aimerais-je

pratiquer de façon régulière ? » Ensuite, il faut évidemment se demander : «
Quelle activité puis-je réussir à pratiquer en fonction de ma santé et de mon
emploi du temps? »

Une fois l’activité physique choisie, il faudrait idéalement la pratiquer au moins

30 minutes par jour ou 1 heure 3 fois par semaine. Et si ce n’est que 15 minutes,
prenez le temps pour cela. Ce sera déjà une petite victoire !

Le taï-chi et le qi gong ont aussi prouvé leur rôle protecteur dans les maladies
cardio-vasculaires. Vous voyez que le choix est grand. À côté du sport, une
autre activité est très eqcace pour agir sur la tension artérielle : la relaxation et
la méditation.

C’est le meilleur moyen d’apprendre à gérer le stress et surtout de faire en sorte

que ce dernier ait moins d’impact sur notre organisme et en particulier notre
tension artérielle.

Le yoga sera également une très bonne approche. Mais toutes les méthodes qui
vous aideront à vous détendre sont valables, de la méditation à la peinture en
passant par le chant ou le piano.

Le maître mot étant : pensez à vous occuper de vous et à prendre soin de votre
corps comme de votre esprit !

CHAPITRE 7
POURQUOI ET COMMENT SAVOIR SI J'AI DE
L'YHPERTENSION ?
Pourquoi je fais de l'Hypertension ?

L’hypertension que vous connaissez et qui touche la plupart des personnes

âgées est dite « essentielle ». C’est-à-dire qu’aucune cause n’est retrouvée pour
expliquer son apparition.

C’est pour cela que j’ai parlé plus haut d’affection et pas de maladie. C’est un
facteur de risque qui est hnalement « physiologique », en lien avec le
vieillissement.

Mais, encore une fois, ce vieillissement peut être anormalement précoce ou

accéléré.

L’hypertension peut aussi être « secondaire », c’est-à-dire liée à d’autres

anomalies ou maladies. C’est beaucoup plus rare, mais il est indispensable
d’éliminer ces causes qui peuvent être soignables (et donc faire ainsi disparaître
l’hypertension) et potentiellement graves.

Si vous ou vos proches avez une hypertension, il s’agit probablement d’une

hypertension essentielle. C’est-à-dire qu’elle n’a oqciellement pas de cause, à
part le vieillissement.

Pas de cause ? C’est peut-être une conclusion un peu rapide. En réalité, «

essentielle » veut souvent dire qu’on ne sait pas d’où ça vient, ce qui est un peu
vrai, mais pas totalement.

On sait parfaitement que l’hypertension est essentiellement liée à la perte de

souplesse des artères. On sait aussi d’où vient cette altération progressive de
nos parois artérielles. Si, chez un individu donné, il est diqcile d’aqrmer
quoi que ce soit, car aucun examen ne peut permettre d’en faire le diagnostic
précis, on connaît tout de même les différents facteurs favorisant cette
hypertension essentielle.

En dehors de l’âge, qui reste le premier élément en cause, on évoque :

1/ L’alimentation : trop de sel, pas assez de légumes, trop de produits

industriels, trop d’alcool J’y reviendrai en détail un peu plus loin.

2/ La sédentarité, qui est un grand facteur favorisant.

3/ Le surpoids et l’obésité, qui sont des résultantes d’une alimentation

déséquilibrée et d’un manque d’activité physique.

4/ Le tabac.

5/ Le stress, une cause reconnue d’hypertension, même si c’est plus souvent un

facteur déclenchant.

6/ Les antécédents familiaux. Il est certain que si nos deux parents ont de
l’hypertension, notre risque de voir nos chiffres tensionnels augmenter plus vite
que la moyenne est élevé.

Mais ce facteur n’est pas inexorable. D’autant plus que l’on confond parfois
génétique et mauvaises habitudes familiales.

On peut sans aucun doute lutter contre sa génétique en améliorant son hygiène
de vie. C’est ce qu’on appellera l’épigénétique.

Les gènes ne s’expriment que dans des conditions qui leur sont favorables.
Dans ce cas, à vous de ne pas créer ces conditions propices à l’hypertension, en
suivant notamment les recommandations de ce dossier !

7/ Quelques autres facteurs « accessoires » peuvent favoriser l’hypertension,

comme une consommation excessive de réglisse, certaines drogues. On a
aussi évoqué les excès de cholestérol sanguin, mais je n’ai jamais vu d’étude
probante à ce sujet. Une carence en vitamine D peut également augmenter le
risque d’hypertension.

On voit bien qu’il y a beaucoup de pistes pour réduire naturellement notre risque
d’apparition d’une hypertension « essentielle ».

Les hypertensions artérielles secondaires

Ces hypertensions liées à une cause extérieure concernent environ 10 % des

cas. Les causes les plus fréquentes sont :

• Une anomalie rénale, souvent en lien avec l’artère rénale qui est en partie
bouchée. Le rein est en effet un des organes impliqués dans la régulation de la
tension artérielle.

• Une maladie des glandes surrénales, ces petits organes endocrines situés
juste au-dessus du rein et responsables, entre autres, de la sécrétion de cortisol
ou de l’adrénaline. Les hormones surrénaliennes sont également impliquées
dans la régulation de la tension.

• D’autres affections hormonales, en particulier thyroïdiennes.

• Une maladie ou malformation vasculaire, en particulier de l’aorte (coarctation

de l’aorte).

• Et, plus rarement, des mutations génétiques qui vont induencer le

fonctionnement du rein ou des glandes hormonales ou créer des malformations
vasculaires.

Si on arrive à traiter ces maladies, l’hypertension peut disparaître. C’est

pourquoi il est indispensable de réaliser un bilan devant toute Hypertension
débutante ahn d’éliminer ces causes, même si elles sont rares.

Un bilan biologique standard, une échographie des reins et des surrénales,

parfois complétés par un doppler des artères rénales permettent d’en éliminer
la plupart.

Comment savoir si j'ai de l'hypertension ?

Puisque les chiffres de la tension sont très variables et les déhnitions de
l’hypertension un peu complexes, comment savoir si on a une hypertension et
s’il faut se soigner ?

Tout commence par un contrôle régulier chez un médecin. Je pense que tout
individu devrait se faire prendre au moins 1 fois par an sa tension artérielle à
partir de 40 ans.
 Mais la tension artérielle chez le médecin peut être anormalement élevée à
cause de ce qu’on appelle le « syndrome de la blouse blanche ». Le stress d’être
chez le médecin, la peur d’être malade suqsent à faire monter la tension
artérielle.

C’est pourquoi on déhnit l’hypertension par la découverte de 3 mesures élevées

à 3 consultations différentes. Pour commencer, un médecin qui trouve une
tension artérielle un peu élevée doit laisser reposer son patient pendant 5
minutes puis reprendre cette tension artérielle, idéalement aux 2 bras.

Et ce jour-là, aucun diagnostic d’hypertension ne sera posé (sauf si la tension

artérielle est particulièrement haute, par exemple supérieure à 180/100). On
pourra faire revenir le patient 8 jours après pour refaire une mesure ou, mieux,
lui demander de prendre sa tension artérielle à la maison, au repos et au calme.

Si les chiffres se normalisent, tout va bien et on pourra « classer sans suite ». Si

les chiffres restent élevés ou tout au moins limites, par exemple des valeurs
entre 150 et 160 en systolique et entre 85 et 90 en diastolique, on peut
envisager de pratiquer un Holter tensionnel qu’on appelle aussi MAPA (Mesure
Ambulatoire de la Pression Artérielle).

Le principe est simple : on installe un brassard relié à un appareil automatique

qui va lancer des prises de tension toute la journée et même toute la nuit.

Évidemment, cet appareil est un peu gênant et la prise de tension automatique

déclenche également un stress ponctuel, mais on s’habitue progressivement à
l’appareil et la moyenne des mesures, diurnes et nocturnes, sera une bonne
synthèse de la tension artérielle réelle du patient.

La mesure ambulatoire de la pression artérielle est donc une bonne façon de

conhrmer le diagnostic d’hypertension artérielle, et surtout la nécessité
d’introduire un traitement.

Évidemment, si le médecin trouve à 3 moments différents une tension artérielle

bien supérieure à 160/90, la mesure ambulatoire de la pression artérielle est
inutile, le diagnostic est certain et le traitement indispensable à mettre en place.

Sachez que les normes de tension « normales » sont plus basses à domicile
que chez le médecin. Une tension artérielle à 140/85 est considérée comme
acceptable chez un médecin alors que, au domicile, on préfère avoir des
chiffres inférieurs, si possible ne dépassant pas 135/80 pour considérer que
tout est normal.

On parle toujours de mesures « au repos et au calme ». Encore une fois, il faut

différencier une tension artérielle limite (à partir de 145/85) qui constitue un
risque d’évoluer vers une hypertension installée, et qui est déjà un risque
d’altération du cœur et des artères, d’une hypertension réelle, quand les chiffres
atteignent, voire dépassent régulièrement 160/90.

Et si ma tension était trop basse ?

L’hypotension n’est pas le sujet de ce dossier, mais elle mérite un aparté.

L’hypertension est déhnie de façon asses stricte et consensuelle.

L’hypotension, elle, est bien plus déhnie par les symptômes cliniques que par
des chiffres. Il faut d’abord savoir que l’hypotension correspond surtout à une
chute de la tension systolique (le grand chiffre). La tension diastolique est
moins concernée dans ce cas, contrairement à l’hypertension.

Une tension systolique en dessous de 100 est considérée comme faible. Mais
on se rend compte que certaines personnes sont en pleine forme à 100 de
tension, alors que d’autres se sentent faibles à 110. C’est pourquoi
l’hypotension est avant tout déhnie par la notion de fatigue, de vertige,
d’impression d’évanouissement, car, à cause de la baisse de la tension, le
cerveau est mal irrigué.

S’il n’existe pas d’autre cause et que l’on constate une tension artérielle un peu
faible, inférieure à 100 en général, l’hypotension artérielle est certainement
l’explication des symptômes et devra être prise en charge.

On déhnit également une « hypotension orthostatique », c’est-à-dire une chute

de la tension artérielle au moment où l’on passe d’une position allongée à une
position debout.

Dans cette situation, le cœur doit réagir rapidement pour envoyer plus de sang
au cerveau qui se retrouve physiquement « au-dessus » du cœur et est donc
moins irrigué à cause de la gravitation.

Chez certaines personnes fatiguées, stressées ou qui ont un cœur un peu faible,
l’adaptation cardiaque est trop lente et, pendant quelques instants, le cerveau
étant mal irrigué, ils ont la tête qui tourne. Le diagnostic se fait en prenant
successivement la tension artérielle allongé puis debout.

Normalement, la tension systolique ne doit pas baisser de plus de 10 points.

Par exemple, si elle passe de 110 à 100, c’est normal. Mais si elle passe de 115
à 95, alors il s’agit d’une hypotension orthostatique qui peut occasionner
malaises, vertiges et même chutes.

L’hypotension a de nombreuses causes : rythme de vie excessif, manque de

sommeil, excès de sport, carences nutritionnelles, anémie, stress, infections ou
encore de nombreuses maladies chroniques qui fatiguent l’organisme en
général et le cœur en particulier.

Les traitements dépendent directement de la cause, mais le repos et la prise

en charge du sommeil et des carences sont les priorités.

CHAPITRE 8
CES PLANTES QUI AGISSENT SUR VOTRE TENSION
Si cette approche thérapeutique naturelle offre quelques solutions pour réduire
les chiffres tensionnels, ses effets sont principalement remarquables au début
de la maladie, lors de l'apparition des premiers signes.

Malgré ce que vous pourrez lire dans certains articles ou sur internet, seules,
elles sont souvent insuqsantes. Il s'agit plutôt de prévention que de guérison,
ou alors à utiliser en complément de traitements plus adaptés au stade de la
maladie.

La phyto-aromathérapie sera donc surtout utilisée pour les hypertensions

débutantes ou labiles, ou encore pour tenter d’éviter l’escalade des
médicaments chimiques utilisés pour réguler l’hypertension.

On peut diviser les plantes qui agissent sur la tension artérielle en 3 groupes :

- Celles produisant une action directement sur la tension. Il s’agit surtout de

l’olivier et du gui et accessoirement du kudzu, sans oublier l’ail, qui est plutôt un
complément alimentaire.

- Les plantes diurétiques, qui font baisser le volume sanguin : piloselle,

orthosiphon, chiendent, bouleau et queues de cerise.

- Les plantes qui aident à gérer le stress et qui peuvent être très utiles dans les
hypertensions « nerveuses » et les palpitations qui y sont souvent associées.

On utilisera avant tout l’aubépine, mais aussi la passidore et le lotier. Je vais

détailler les plantes les plus utilisées :

Les feuilles d’olivier

Elles sont connues pour leur action sur la tension, mais, sincèrement, celle-ci
est limitée et il ne faut pas s’attendre à une baisse spectaculaire des chiffres si
on utilise uniquement cette plante.

En revanche, on oublie souvent qu’elle a d’autres propriétés utiles dans la

prévention cardio-vasculaire et c’est pourquoi on l’utilise régulièrement :

- elle augmente le débit coronarien par dilatation des artères coronaires,

réduisant ainsi le risque d’angine de poitrine et d’infarctus ;

- elle est antiarythmique et réduit les tachycardies ;

- elle a un petit effet d’inhibition de l’agrégation plaquettaire réduisant le risque

de caillot et donc d’accident vasculaire ;

- elle est aussi, mais modestement, antidiabétique et hypocholestérolémiante.

Ne vous attendez donc pas à arrêter votre traitement antihypertenseur avec de

l’olivier, mais cette plante est vraiment utile sur les terrains à risque de maladies
cardiovasculaires.

Le kudzu

C'est une plante surtout connue pour aider à réduire les addictions à l’alcool ou
au tabac. Elle est riche en phyto-œstrogènes (les isodavones) et sera donc
utilisée uniquement chez les femmes.

Elle a également des propriétés hypotensives, qui nous intéressent ici, et de

protection cardiaque par amélioration de la circulation coronaire. Je l’utilise
surtout chez les femmes en postménopause qui démarrent à ce moment de
leur vie une hypertension, ce qui n’est pas rare.

Elle est contre-indiquée en cas d’antécédent de cancer du sein, mais ne risque

absolument pas d’augmenter le risque de ce cancer

La piloselle
Elle est surtout utilisée en cas de rétention d’eau, y compris chez les femmes
qui présentent beaucoup de cellulite ou des jambes « en poteau ». Je la prescris
donc chez les femmes qui ont ce terrain et une hypertension artérielle, car,
comme toutes les plantes diurétiques, la piloselle va faire baisser les chiffres de
tension.

L’orthosiphon

Il a des propriétés proches de la piloselle, mais elle est un peu plus active sur le
rein quand celui-ci voit sa fonction faiblir. Je vais donc privilégier cette plante
pour favoriser l’élimination de l’eau chez des personnes dont le rein est un peu
faible ou quand il s’abîme à cause de l’hypertension. Je peux aussi proposer
des draineurs plus généraux qui n’agissent pas sur la tension, mais sur le
terrain, en particulier quand les patients utilisent des traitements allopathiques
et ont besoin d’être drainés ou encore quand ils ont un terrain à risque cardio-
vasculaire. Je privilégie en particulier :absolument pas d’augmenter le risque de
ce cancer.

Le pissenlit
C'est un bon draineur général avec un petit effet diurétique toujours utile dans
ces situations.

L’artichaut
Plus puissant que le pissenlit, il faut toujours l’utiliser avec prudence chez les
personnes très encrassées. Il a un petit effet sur le cholestérol et le risque
cardio-vasculaire dans sa globalité.

La bardane

On peut aussi envisager la bardane, qui est un bon dépuratif général et la

fumeterre, qui est une plante de détox très utile, ce d’autant qu’elle aide à
réguler le rythme cardiaque.

L’aloe vera
Elle est un grand dépuratif, mais aussi un bon reminéralisant. Je l’utilise plus
particulièrement chez le diabétique, car cette plante a prouvé son intérêt dans
ce cas-là.

L’aubépine
C'est la plante de référence dans les tachycardies ou les hypertensions liées au
stress. Elle est en général très eqcace, mais ne suqra pas, à elle seule, à faire
baisser la tension, sauf si l’hypertension varie rapidement (hypertension labile)
et est uniquement liée à des facteurs émotionnels.

Le lotier
Si l’effet est insuqsant, on peut essayer le lotier, qui est un bon remède
d’éréthisme cardiaque, de palpitations et d’hyperémotivité. Il est même possible
d’associer les 2 plantes.

L’aubépine et le lotier pourront être associées à la passidore ou la valériane chez

les personnes très angoissées.

Les plantes et leurs pouvoirs sous exploités

Outre l'hypertension, les plantes peuvent avoir des effets impressionnants sur le
traitement d'autres pathologies liées à l'âge, et leurs pouvoirs sont souvent sous
estimés.

Si le capitaliste a donné une mauvaise réputation aux plantes et à la santé

naturelle - car peu de rentabilité et pas de possibilité de poser des brevets - ça
reste néanmoins un domaine dans lequel les recherches scientihques
continuent, et apportent des résultats édihants mois après mois.

Des chercheurs, partout à travers le monde, analysent les plantes, leur

constitution, leurs effets et leur déclinaison.

Ce reportage exclusif vous présente les dernières avancées scientihques sur

ces super pouvoir des plantes, leur utilisation, et les résultats surprenants dans
le traitement de pathologies courantes.

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ses secrets.

L’origine multifactorielle, les multiples tableaux cliniques, les mécanismes de son

développement font qu’il n’existe probablement pas une seule voie d’approche de la
maladie.

La médecine naturelle apporte de nombreuses substances qui, combinées, peuvent

induire une amélioration signihcative de la situation.

Les traitements médicamenteux pour réguler la tension artérielle restent

controversés mais des études comme celles exposées aujourd’hui montrent à quel
point la demande d’une thérapeutique non toxique et ayant fait ses preuves est
importante.

Elles montrent surtout l’importance d’« agir » le plus tôt possible, dès l'apparition
des premiers signaux, voire même avant, ahn d’en diminuer les symptômes et
traiter le problème à la source.

Une prise en charge multifactorielle, l’association avec de l’exercice physique et

mental montre un degré de satisfaction élevé des patients, de la famille et des
médecins dans une pathologie pour le moins diqcile à soigner.

CHAPITRE 9
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HYPERTENSION
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contre l’hypertension (avec des solutions toujours prouvées scientihquement, bien
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trésors des plantes ayurvédiques contre la rigidité des artères ;

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