MecaFluChap34 Corr
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116 BIBLIOGRAPHIE
𝜕2𝑝 1 𝜕
2
=𝜂 =0 (9.16)
𝜕𝑧 𝑟 𝜕𝑟
𝜕𝑝
car 𝑣𝑧 ne dépend pas de 𝑧. 𝜕𝑧 est bien indépendant de 𝑧 et vaut :
𝜕𝑝 𝑃2 − 𝑃1
= (9.17)
𝜕𝑧 𝐿
4. On intègre l’équation (9.15).
𝜕𝑣𝑧 1 𝑃2 − 𝑃1 𝑟 2
𝑟 = +𝐾 (9.18)
𝜕𝑟 𝜂 𝐿 2
avec 𝐾 = 0 obtenu en 𝑟 = 0. On intègre une fois de plus :
1 𝑃2 − 𝑃1 𝑟 2 − 𝑎 2
𝑣𝑧 = (9.19)
𝜂 𝐿 4
On a à gauche une fonction de 𝑧 seulement tandis que le terme de droite ne dépend que de 𝑟, les deux sont donc
constants. Le problème est donc exactement le même que l’écoulement de Poiseuille cylindrique horizontal, à
condition de remplacer 𝑝 par la pression dynamique ou motrice 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧. La constante est prise égale à
𝑑𝑉 𝑑ℎ
𝑄= = −𝑆ℎ , le moins tenant compte du fait que ℎ diminue.
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Finalement, l’équation différentielle qui régit l’évolution de la hauteur ℎ(𝑡) s’écrit
dℎ 𝜋𝑅 4 𝜌𝑔(𝐻 + ℎ) ℎ+𝐻 𝜋𝑅 4
=− =− où on a noté 𝜏 = .
d𝑡 8𝜂𝑆ℎ 𝐻 𝜏 8𝜂𝑆ℎ 𝐻
𝑡
La solution de l’équation homogène est 𝐴 exp(− ), la solution particulière −𝐻 , et avec la condition initiale
𝜏
ℎ = ℎ0 , on a finalement
𝑡
ℎ(𝑡) = (ℎ0 + 𝐻 ) exp (− ) − 𝐻 .
𝜏
4. Dès lors, on peut estimer le temps de vidage Δ𝑡 tel que
8𝐻 𝑆ℎ ℎ0
ℎ(Δ𝑡) = 0 ⇒ Δ𝑡 = ln 1 + 𝜈.
𝜋𝑔𝑅 4 ( 𝐻)
On pose 𝑝0 la pression en 𝑧 = 0 dans le liquide. La pression motrice en haut du tube vaut 𝑝ℎ = 𝑝0 + 𝜌𝑔ℎ, et
celle en bas du tube : 𝑝𝑏 = 𝑝0 − 𝜌𝑔𝐻 .
5. On a pour l’eau :
𝜈 10−6
Δ𝑡 = = = 330 s (9.20)
𝐾 3 × 10−3 × (10−3 )2
6. Une méthode pour mesurer une viscosité est d’utiliser un viscosimètre de Couette comme présenté au
cours du chapitre. On place un fluide entre deux cylindres de rayons assez proches, on impose la vitesse de
rotation d’un des cylindres et on mesure le couple sur l’autre (immobile). Ce couple est proportionnel à la
viscosité dynamique du fluide. Cette méthode est précise, fiable, mais nécessite un appareil coûteux. Il s’agit
de la méthode de référence de mesure de viscosités.
Une autre méthode est de mesurer le temps de chute d’une bille dans un canal, et de comparer le résultat avec
les résultats de calibration. Cette méthode est moyennement chère, difficile à interfacer et peu précise. Elle
tend clairement à disparaître.
Les viscosimètres de Ubbelohde sont peu chers, difficile à interfacer et moyennement précis. Il s’agit d’une
méthode encore couramment utilisée.
118 BIBLIOGRAPHIE
L’interface entre le liquide et l’air est plane, et la pression dans l’air est supposée uniforme de valeur 𝑝0 . D’où :
𝑝(𝑧 = ℎ− ) = 𝑝0 (9.24)
𝜕 2 𝑣𝑥 𝜕𝑝
𝜂 − + 𝜇𝑔 sin(𝛼) = 0 (9.29)
𝜕𝑧 2 𝜕𝑥
𝜕𝑝
D’après l’équation (9.28), 𝜕𝑥 = 0. En intégrant et en utilisant (9.26) :
𝜕𝑣𝑥 𝜇𝑔
= − sin(𝛼)(𝑧 − ℎ) (9.30)
𝜕𝑧 𝜂
En intégrant une fois de plus, et en utilisant la condition aux limites (9.23) :
𝜇𝑔 𝑧2
𝑣𝑥 = − sin(𝛼) − ℎ𝑧 (9.31)
𝜂 (2 )
BIBLIOGRAPHIE 119
1. On note 𝑈 la vitesse moyenne dans les vaisseaux d’un étage. On pose Re le nombre de Reynolds, et 𝜈 la
viscosité cinématique. On a :
𝑈𝑑 𝑄 𝑑 4𝑄
Re = = 2
= (9.33)
𝜈 𝜋(𝑑/2) 𝑛 𝜈 𝜋𝑛𝑑𝜈
Résultats : voir tableau.
2. On note Δ𝑃 la perte de charge dans un étage. Tous les vaisseaux d’un étage sont en parallèle. En utilisant
la loi de Poiseuille :
𝑄 𝜋 Δ𝑃 4
= 𝑑 (9.34)
𝑛 128𝜂 𝐿
soit :
𝑄 𝐿 128𝜂
Δ𝑃 = (9.35)
𝑛 𝑑4 𝜋
Résultats : voir tableau.
3. La modélisation est approximative parce que 1) l’écoulement est pulsé, 2) Re ≫ 1 dans l’aorte, il y des effets
inertiels à cause du caractère pulsé de l’écoulement et dans les bifurcations avec les grosses artères, 3) les
vaisseaux sont élastiques, 4) le sang est non-newtonien, 5) le diamètre des globules rouges vaut environ 7 µm,
ce qui est comparable au diamètre des capillaires : le sang ne peut plus être vu comme un fluide homogène à
cette échelle.
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