Aza Cours Ec Tle Est Modifie
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Justification : Cette leçon permet à l’apprenant de mobiliser les ressources pour pouvoir
s’ouvrir avec discernement aux autres cultures.
Introduction :
Soucieux d'harmoniser leurs rapports internationaux, les Etats essaient depuis des
siècles d'améliorer leurs rapports internationaux.
Méthodes : Analyse des documents : Lire attentivement le texte et répondre aux questions
suivantes : Citez les principales raisons qui poussaient les Etats à s’ouvrir à l’extérieur
pendant l’antiquité et le moyen âge. Relève dans le document les nouvelles stratégies
appliquées pendant la période moderne et celle contemporaine.
Avant ou après J.C les relations internationales ont été pendant longtemps limitées à
des manifestations guerrières, par conséquent aucun fondement juridique ne soutendait les
rapports entre les Etats. Leur ouverture sur l’extérieur ne s’identifie qu’à l’annexion des peuples
voisins. Cependant dans le même temps la situation se présente autrement dans les cités
grecques entre lesquelles sont établies des relations pacifiques fondées sur les sports, le
commerce, la religion. Au moyen âge, l’empire romain s’écroule en 395 et on assiste à une
mise en place de petits Etats qui entretiennent entre eux des liens de féodalité. Ces seigneuries
vont s’organiser en une vaste communauté chrétienne appelée « Civitas Christiania » dirigée
par le pape.
I.1.2. Les temps modernes (1492-1789) et les temps contemporains (de 1789 à nos
jours)
La période des temps moderne se caractérise par la mise sur pied des Etats modernes et
autonomes en Europe : France, Autriche, Angleterre, Espagne, Portugal. Ces Etats initient le
système de traité pour réglementer certaines activités ou les rapports entre eux. Chaque Etat
délègue des représentants pour la signature des traités d’intérêt commun : - Le traité de
Tordesillas (ville d’Espagne) en 1494 dont l’objectif principal est la réglementation de
l’utilisation des mers. - Les traités de Westphalie (région d’Allemagne) en 1648 (le 30 janvier,
le 24 octobre 1648) signés entre l’Allemagne, la France et la Suède pour mettre fin à la guerre
de trente ans. - Les traités d’Utrecht (ville des Pays-Bas) de 1713 à 1715 qui mirent fin à la
guerre de la succession d’Espagne. Les temps contemporains, au début du 19e siècle, les Etats
améliorent leurs stratégies face aux problèmes internationaux grandissants. Ils passent de la
stratégie des traités jusque-là utilisée à celle des conférences ou des congrès : - Le congrès de
Vienne en 1815 dont l’objectif principal était de rétablir l’ordre européen troublé par les guerres
napoléoniennes. - Le second congrès de Berlin réuni en Allemagne à Berlin du 15 novembre
1884 au 26 février 1885 dans le but d’éviter les affrontements entre les puissances colonisatrices
de l’Afrique et réglementer le partage de celle-ci. Dès le début du 20e siècle de graves
problèmes persistent encore entre Etats. Le système de conférence s’avère caduc, ce qui suggère
qu’il faut créer de nouvelles stratégies à l’issue des conférences. On pense alors à la création
d’une organisation internationale permanente. C’est ainsi que furent créées successivement la
société des Nations le 28 juin 1919 à l’issue de la conférence de Versailles et l’ONU le 26 juin
1945 après les conférences de Yalta en URSS, de Potsdam à Berlin et de San-Francisco aux
Etats-Unis.
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Pour atteindre ces objectifs un certain nombre des mécanismes a été mis en place en
créant les institutions internationales parmi lequel les Nations Unies qui élaborer la Charte des
Nations Unies dont les principaux buts sont:
Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe
de l'égalité de droit des peuples et de leur droit à disposer d'eux même et prendre toutes autres
mesures propres à consolider la paix du monde ;
Etre un centre ou s'harmonisent les efforts des Nations vers ces fins communes.
la protection des intérêts de l’État accréditant et de ses ressortissants, dans les limites
admises par le droit international ;
l’information par tous les moyens licites des conditions et de l’évolution des évènements
dans l’État accréditaire, avec envoi de rapport à l’état accréditant ;
La diplomatie parlementaire : C'est celle qui se déroule au niveau des sommets (conférences
d Chefs d'états).
La diplomatie directe : Elle se tient entre deux Etats (au niveau le bilatéral), sans intermédiaire.
Ce sont les fonctionnaires qui négocier, Elle est aussi appelée diplomatie classique.
La diplomatie ad hoc : Elle se déroule pour régler une question spécifique. Elle se réunit en
commission, ensuite elle est dissoute.
La diplomatie du terrain : C'est celle déployée par les organisations non gouvernementales
c'est-à-dire celle qui se négocie directement avec les populations concernées.
La diplomatie secrète : Elle consiste dans le fait de ne pas publier la teneur des traités
Internationaux, renégociation diplomatique ou de conventions. Les traités sont publics, mais
leurs préparation doit rester secrète.
La diplomatie ouverte : Au cours des réunions internationales, les délégués livrent sans
scrupule de Compte rendus des séances publiques. Ainsi, dans un large mesure, les négociations
internationale revêtent l'aspect public et entrainent les inconvénients d'une série d'actes de
propagande.
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La diplomatie préventive26 : A pour objet d'éviter que des différents ne surgissent entre les
paries, d'empêcher qu'un différent existant ne se transforme en conflit ouvert et si un conflit
éclat de faire en sorte qu'il s'étende le moins possible.
Conclusion
Les relations internationales ont connu une longue évolution de la haute antiquité à nos
jours. Mais ce n’est qu’à une époque récente que s’est concrétisée l’idée d’organiser
globalement le monde avec la création des organismes tels la S.D.N et l’ONU. De nos jours des
tensions caractérisent encore les rapports entre certains Etats de la terre (USA-Irak, Israël-
Palestine, Inde-Pakistan, Corée du Nord - Corée du Sud…), alors que le Cameroun s’implique
positivement dans les relations internationales à travers une « diplomatie de présence,
d’ouverture et de rayonnement ».
Justification de la leçon : Cette leçon permet à l’apprenant de mobiliser les ressources pour
promouvoir son identité culturelle.
Introduction
La coopération internationale est une coopération de plusieurs pays sur un sujet donné.
La collaboration peut s'exercer dans différents domaines.
Plusieurs aspects expliquent la nécessité d’une véritable solidarité entre les nations.
1- Les aspects économiques : aucune nation ne peut produire tout ce dont elle a besoin. Il y’a
donc nécessité d’adopter des mesures communes en matières des transports, de communication
et de divers échanges. Elle est axée sur des accords de libre circulation douaniére, des mesures
économiques, la fiscalité et les alliances.
3- Les fondements culturels : pour qu’une paix durable s’établisse entre les différents peuples
de la terre, ces derniers doivent s’ouvrir sur les cultures des autres à travers les sports, le théâtre,
le cinéma, la littérature. Des accords sont mis en place entre États, institutions internationales,
villes, associations.
4- Les aspects stratégiques ou différences de potentialités : il existe entre les Etats des
différences de potentialités : il existe des Etats immenses (le Canada, la Russie, la Chine, les
Etats-Unis …), d’autres minuscules (le Togo, le Vatican, la Guinée Equatoriale …) ou moyens
(Tchad, Nigéria, France, Madagascar, Cameroun …) ; des Etats ayant de larges ouvertures
maritimes (RSA, Japon, Angleterre, USA …), d’autres enclavés (Ethiopie, Burkina-Faso, RCA,
Tchad, Lesotho …) ; des Etats riches (ex : Le G.8) d’autres pauvres (Cameroun, Tchad, Pérou,
Equateur …). Ces différences de potentialités entre les Etats déterminent en grande partie la
nécessité de la solidarité entre eux sur le plan militaire, humanitaire, commerciale et sportive.
Pour des raisons à la fois géographique, historique, politique et numérique les relations
internationales peuvent prendre plusieurs formes.
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1- La coopération bilatérale : elle désigne les rapports qui existent entre deux Etats
seulement. Ex : La coopération Cameroun-France. C’est une relation d’interdépendance et de
complémentarité.
3- La coopération régionale : elle désigne le type de relation qui lie les Etats d’une même
région géographique c'est-à-dire d’un même continent. Elle facilite une grande cohésion
régionale et une plus grande complémentarité. Ex : Cameroun – U.A, France – U.E.
4- La coopération sous-régionale : elle désigne les relations entre les Etats d’une partie
d’une région c'est-à-dire d’une partie d’un continent. Ex : Cameroun – CEMAC, Côte – d’Ivoire
– CEDEAO, Zimbabwe – SADC, Maroc – UMA (union du Maghreb arabe)…
Conclusion
Justification : Cette leçon permet d’installer les ressources pour promouvoir notre identité
culturelle.
Ressources internes :
Savoirs : Indépendance nationale, Souveraineté nationale, Non-alignement, Neutralité, Non-
ingérence.
Savoir-faire : Identifier, Classer, Décrire, Lire, Expliquer, Mettre en relation, Extraire une
information.
Savoir-être : Patriotisme, Sens de l’honnêteté, Amour du travail, Sens de la discipline, Sens de
l’organisation, Esprit d’entrepreneuriat, Tolérance, Respect du bien public, Esprit d’initiative,
Curiosité
Introduction
Méthodes : Brainstorming : Situe le Cameroun dans son contexte historique, présente les
raisons de son ouverture au monde extérieur.
Méthodes : Analyse des documents : Lire le document puis situe sur une frise
chronologique les différentes périodes (précoloniales, coloniales et postcoloniale. Identifie
les acteurs dans le processus d’échange pour chaque période. Relève les évolutions dans
le processus d’échange avec les pays européens.
C’est à partir de 1472 qu’elles vont s’intensifier avec la découverte dans la baie de biafra
de Rio Dos Camaroes qui va attirer de nombreux étrangers dans l’estuaire du Wouri. Au 19e
Siècle sous la conduite de Othman Dan Fodio les peul envahissent le Nord-Cameroun,
soumettent les tribus locales et fondent les lamidats. Les relations entre le Cameroun
septentrional ou le sud Cameroun et ses voisins sont beaucoup plus conflictuelles, mais aussi
commerciales grâce au commerce transsaharien et culturel. Les premiers Européens arrivent au
Cameroun à partir du moyen-âge. Il s’agit des : - Portugais conduits par Fernando Pô sur la côte
du Cameroun en 1492. Les Hollandais qui s’installent en 1578 sur les côtes camerounaises à
Douala et Kribi. Les Anglais et Français qui se livrent à une sérieuse concurrence avec les
hollandais de 1650 à 1675. Les français sont mieux représentés à Kribi et les Anglais à Douala
et à Victoria. - Espagnols qui arrivent vers la fin du 18e Siècle et appelèrent le Wouri « Rio dos
Camarones » (rivière des crevettes). - Allemands qui arrivent sur la côte du Cameroun en 1868
animés par les mêmes motifs que ceux d’autres pays occidentaux arrivés plus tôt : commerce,
goût de l’aventure, science… Leurs relations avec les peuples de la côte se limitent
essentiellement aux échanges.
Document 1 : Période coloniale
Le traité germano-douala du 12 juillet 1884 et plusieurs autres qui ont suivi avaient placé
la côte camerounaise sous le protectorat allemand. Mais, les dispositions du Congrès de Berlin
de 1884 avaient permis à l’Allemagne d’étendre sa domination sur l’intérieur usant de la force
militaire. Le Cameroun était donc devenu une colonie allemande. Après la défaite allemande
en 1916 au Cameroun, la France et la Grande Bretagne se partagèrent ce territoire après une
brève période de condominium. Cependant en 1919, le Cameroun (les parties occupées aussi
bien par la France que par la Grande-Bretagne) devenait un territoire sous mandat de la SDN
dont l’administration était confiée à la France et à la Grande-Bretagne. Ce régime devait céder
la place au régime de tutelle en 1946 alors que le Cameroun sous administration française venait
d’être intégré à l’Union Française.
Document 1 : Période postcoloniale
En 1961, le Cameroun français est unifié à la partie sud du Cameroun britannique (le
Southern Cameroons), sous le nom de « République Fédérale du Cameroun ». Le Cameroun se
tient à l'écart des deux blocs pendant la guerre froide, proclamant son attachement au non-
alignement. Tout en étant proche de ses anciennes puissances coloniales, le Cameroun entretient
des relations diplomatiques avec l’Union soviétique, ainsi qu'avec des pays d’Europe de l'Est
comme la Roumanie, la Pologne, la République démocratique allemande, l’Albanie, la
Yougoslavie. Paul Biya devient président de la République le 6 novembre 1982, après la
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démission de son prédécesseur Ahidjo. Il maintient des relations étroites entre le Cameroun et
les anciens colonisateurs du pays, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. La nouvelle
impulsion qui lui a été donnée par le Président BIYA se traduit, entre autres, par l'organisation
du 32è Sommet de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en juillet 1996, l'admission au
sein du Commonwealth en novembre 1995, l'organisation du 21ème Sommet Afrique-France à
Yaoundé en février 2001 , le redéploiement de la carte diplomatique et consulaire par la
consolidation des amitiés anciennes et la recherche de nouveaux partenaires, l'intensification et
la diversification des relations avec les autres pays, la volonté réaffirmée de présence et de
participation active sur la scène internationale et une gestion étroite du conflit frontalier avec le
Nigeria.
Méthodes : Focus group : Classe en trois groupes les différents principes de la diplomatie
camerounaise. Explique chaque principe par des exemples tirés sur le Cameroun dans les
relations internationales.
base de l’indépendance nationale et du respect mutuel est sûr de trouver auprès de lui une
compréhension agissante.
Méthode : Jeu de rôle : Constituer des représentations diplomatiques dans la salle avec
des élèves autour du Président de la République et le Ministre des Relations extérieures.
Document 1 : Présidence de la République
Document 2 : MINREX
ministère est également responsable des diverses ambassades du pays. Le ministère des
Relations extérieures du Cameroun a pour mission d'assurer la mise en œuvre de la politique
des relations extérieures arrêtée par le président de la République du Cameroun. À ce titre, il
est chargé : des relations avec les États étrangers, les organisations internationales et les autres
sujets de la communauté internationale ; de la protection des ressortissants et des intérêts
camerounais à l’étranger.
Document 3 : Consulats/ambassades
Conclusion
Le Cameroun bien avant son indépendance entretenait déjà des relations internationales
avec les pays voisins et étrangers. Ces relations étaient basées sur des rapports conflictuels et
commerciaux. Dès 1982, le Cameroun sous la houlette du Président Paul Biya s’ouvre
davantage au monde extérieur d’où la présence de plus de 30 ambassades au Cameroun. Sa
diplomatie est structurée autour de trois grands principes : l’indépendance nationale, le non-
alignement et la coopération internationale. L’intensification de cette coopération internationale
tend à acculturer les camerounais d’où l’urgence de promouvoir notre identité culturelle dans
le système de la mondialisation.
des droits de l'homme ; Être un centre où s'harmonisent les efforts des nations dans des objectifs
communs. Pour les accomplir, elle promeut la protection des droits de l'homme, la fourniture
de l'aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international. L'ONU
n'est pas un gouvernement mondial et ne légifère donc pas. Cependant, ses résolutions donnent
une légitimité aux interventions des États et sont de plus en plus appliquées dans le droit
national et international.
Cette action est perçue à travers deux périodes de l’histoire du Cameroun. De décembre
1946 à octobre 1961 le Cameroun a été un pays sous tutelle de l’ONU. Une période marquée
par plusieurs missions de l’ONU qui venaient au Cameroun pour s’assurer que les puissances
occupantes respectaient effectivement les termes de l’article 76 de la charte de l’ONU : 1949,
1952, 1956 et 1958. L’ONU s’est également investie dans la décolonisation du Cameroun en
organisant et en supervisant les plébiscites de novembre 1959 et de février 1961, qui ont
beaucoup joué sur la nouvelle configuration du Cameroun. En outre l’ONU a servi de tribune
de revendications aux nationalistes camerounais tels UM Nyobé, Ahmadou Ahidjo… et ses
pressions sur les puissances tutélaires (France, Angleterre) vont aboutir à la levée de tutelle sur
le Cameroun en 1959 et l’indépendance le 1er janvier 1960.
Membre de l’ONU depuis le 20 septembre 1960, le Cameroun bénéficie de nombreuses
actions des institutions spécialisées, des programmes et agences spécialisées du système des
Nations-Unies : HCR, UNESCO, FMI, BIRD, FAO, PAM, UNICEF, PNUD, ONUSIDA,
FNUAP, PAM… En effet, ces actions couvrent des domaines aussi divers que la santé
(vaccination, lutte contre le VIH/SIDA, construction des hôpitaux…) l’éducation et la culture,
le développement économique et la lutte contre la pauvreté (aides au développement…). La
coordination de ces multiples activités au Cameroun est assurée par le représentant du système
onusien. L’une des principales actions de l’ONU au Cameroun à ne pas oublier est la résolution
du conflit frontalier (Cameroun-Nigéria) à propos de la presqu’île de Bakassi (en faveur du
Cameroun à l’issue du verdict de la cour internationale de justice de la Haye le 10 octobre
2002).
Document 2 : Le rôle du Cameroun dans le fonctionnement de l’ONU
Malgré ses faibles moyens le Cameroun a contribué et contribue activement au
rayonnement de l’ONU : - il s’acquitte régulièrement de sa quote-part au budget de l’ONU
(0,01% du budget total de l’ONU contre 25% des USA) - plusieurs camerounais à divers
niveaux ont occupé des postes de responsabilité : Michel Dooh Kingué a été Secrétaire Général
Adjoint ; Claude ONDOBO fut pendant longtemps l’un des directeurs à l’UNESCO, Gottlieb
Lobe Mone Kosso a été Directeur Général de l’OMS-Afrique (siège Brazzaville au Congo)…
- le Cameroun a eu à présider le conseil de sécurité de l’ONU en 1974 et en 2002. - le Cameroun
a participé et participe à de multiples opérations de maintien de la paix notamment au
Cambodge, au Kosovo, en RCA, en RDC, à Haïti. - le Cameroun a continuellement respecté
les principes édictés par la charte de l’ONU notamment « le règlement pacifique des différends
», ce qui l’a amené à porter avec succès le différend frontalier avec son voisin le Nigéria devant
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Conclusion
Pendant cinq décennies durant le Cameroun a montré qu’il est un pays souverain qui a
compris la nécessité de cultiver la paix avec les autres nations et de développer la coopération
internationale notamment multilatérale. Toutefois, pour ne pas demeurer avec la main
éternellement tendue, le Cameroun gagnerait à mettre à profit les ressources que lui fournit
l’ONU à travers ses nombreuses institutions spécialisées. Et l’ONU avec ses 65 ans révolus à
partir du 26 juin 2010 se doit d’engager une réflexion et une action de réformes profondes de
son système pour pouvoir être utile à toutes les nations du monde peu importe leur niveau de
développement économique, social et politique.
L’U.E est une institution dont la mise en place s’est opérée de façon graduelle inspirée
par le Français Jean Monnet et l’Allemand Robert Schuman dont la principale préoccupation
portait sur la réalisation de la paix au moyen de l’économie. L’U.E a été précédée par la
communauté européenne du charbon et de l’acier créé en 1951 (CECA) et la communauté
économique européenne (CEE) fondée à Rome le 25 mars 1957 par six Etats européens. La
CEE va s’élargir pour devenir après le traité de Maastricht signé en janvier 1992 l’union
européenne. L’union européenne qui compte actuellement 27 Etats membres coopère avec le
groupe A.C.P né le 06 juin 1975 par l’accord de Georgetown en Guyana. Aujourd’hui le groupe
A.C.P compte 79 pays et est doté d’un secrétariat général siégeant à Bruxelles en Belgique.
L’Association Union Européenne/ACP est un cadre de coopération multilatérale né des
concertations entre le Nord riche et le Sud pauvre et sous industrialisé. Ce cadre de coopération
réunissant les anciennes métropoles et leurs anciennes colonies vise un nouvel ordre
économique international et le Cameroun comme d’autres membres y jouent un rôle très
important.
Méthodes : Analyse des documents : Relève dans le document les objectifs de l’UE.
Identifie les institutions qui constituent l’UE.
Document 1 : Objectifs de l’UE
L'Union européenne s'est fixé plusieurs objectifs, énoncés dans l'article 3 du traité sur
l'Union européenne. Paix, croissance économique, développement durable… véritables
fondements des politiques de l'Union européenne, ils fournissent un cap à l'Europe. Les
politiques de l'Union européenne reposent sur la poursuite de ces objectifs. Ceux-ci, répartis en
six grands ensembles dans le traité sur l'Union européenne, peuvent être classés en trois grandes
catégories : la promotion de la paix, la liberté et les droits de l'Homme d'une part, la mise en
place d'un marché commun dans le respect des valeurs de l'Union d'autre part, et enfin la défense
des intérêts de l'Union à l'étranger. Pour les atteindre, l'Union doit agir avec "des moyens
appropriés en fonction des compétences qui lui sont attribuées"
la législation. Dirigé par un président – actuellement Charles Michel –, il se compose des chefs
d'État ou de gouvernement des États membres et du président de la Commission. Il se réunit au
moins deux fois par semestre, pendant plusieurs jours. Trois institutions interviennent dans le
processus législatif: le Parlement européen, composé de députés élus au suffrage universel
direct, qui représentent les citoyens européens; Le Conseil de l'Union européenne, qui
représente les gouvernements des États membres. La présidence du Conseil est assurée
alternativement par chaque État membre, selon un système de rotation; la Commission
européenne, qui représente les intérêts de l’Union dans son ensemble. Deux autres institutions
jouent un rôle crucial: la Cour de justice de l'Union européenne veille au respect de la législation
européenne; la Cour des comptes contrôle le financement des activités de l’UE. L'UE possède
également un ensemble d'institutions et d' organes interinstitutionnels qui remplissent des
missions spécialisées: La Commission européenne qui représente les intérêts de l’Union dans
son ensemble ; La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) veille au respect de la
législation européenne; la Banque centrale européenne (BCE), La Cour des comptes
européenne contrôle le financement des activités de l’UE.
Exemples : la lutte contre le SIDA au Cameroun (2.400.000 euros pour l’année 2004-2005) ;
le financement des extensions des collèges Vogt à Yaoundé, Mazenod à Ngaoundéré et
Libermann à Douala ; la création de la centrale nationale d’approvisionnement en médicaments
essentiels (CENAME)… Les autres contributions de l’U.E au Cameroun concernent l’aide aux
organisations non gouvernementales (ONG) partenaires précieux à la mise en oeuvre de l’aide
communautaire. Sur le plan politique, Depuis Lomé IV bis (1995) une attention particulière
est faite au volet politique de coopération UE/A-C-P : elle veille à l’application de la
démocratie, au respect des droits de l’homme, à la résolution des conflits armés, aux conditions
de détention des prisonniers…
Méthodes : focus group : Soumettre une tâche par groupe d’élève de 10 sur les points
suivants : Quel rôle le Cameroun a-t-il joué dans la relation UE/ACP ? Quelle est l’utilité
des APE pour le Cameroun ?
Document 1 : Le rôle du Cameroun dans la relation UE/ACP
Le rôle du Cameroun dans cette coopération remonte à la décennie 1960. En effet les
deux premières conventions de cette coopération ont été signées à Yaoundé la capitale politique
du Cameroun (Yaoundé I en 1963 et Yaoundé II en 1969) et ont bénéficié du soutien substantiel
du Cameroun : non seulement le Cameroun a abrité les assises ayant donné naissance aux
conventions mais il a également mis ses experts à contribution tels les économistes et les
statisticiens.
Document 2 : Le Cameroun dans la relation ACP/UE à travers les APE
Comme la plupart des pays ACP étaient devenus membres de l’OMC, il fallait rendre le
régime commercial de l’Accord de Cotonou compatible aux règles commerciales multilatérales.
C’est ainsi que l’APE naît de l’accord de Cotonou signé le 23 Juin 2000 pour une durée de 20
ans. Pour se conformer aux contraintes juridiques3incluses dans les accords de l’OMC tout en
préservant la continuité de ses relations commerciales basées sur les préférences commerciales
mais cette fois réciproques, l’Union Européenne a proposé aux pays ACP dans le cadre de cet
accord l’établissement d’une zone de libre-échange à l’horizon 2020 à travers la négociation et
la signature de nouveaux accords commerciaux dénommés les Accords de Partenariat
Economique (APE). La République du Cameroun a paraphé le 17 décembre2007 et signé le 15
janvier 2009 l’«ACCORD D'ÉTAPE vers un accord de partenariat économique entre la
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Communauté européenne et ses États membres, d'une part, et la partie Afrique centrale, d'autre
part». Cet accord a été ratifié par le Président de la République du Cameroun, Paul BIYA, par
décret1le 22 juillet 2014.
Conclusion
La coopération avec l’U.E à bien des égards a permis aux pays A-C-P de réaliser de nombreux
projets de développement. Le Cameroun tout particulièrement y est très impliqué depuis la
création et a bénéficié du financement de multiples projets de développement socio-
économique sur son sol. Cependant retenons que cette coopération U.E/A-C-P ne constitue pas
un modèle de relations multilatérales. Elle est taxée de néocolonialiste et présente moult
défauts. Les pays du sud doivent apprendre à penser leurs propres stratégies de développement
au lieu de s’attendre à une panacée venant de l’extérieur, et du coup ils cesseront de fonctionner
comme de simples objets des relations internationales.
Devoir :
Présente entre 10 et 15 lignes la contribution de l’UE dans le développement du Cameroun.
Durée : 2 heures
Méthodes : Focus group (Faire traiter l’épreuve par les apprenant dans l’esprit d équipe puis
harmoniser les corrections)
1- Dans une production de 10 à 15 lignes, présente deux (02) importances et deux aspects de la
coopération internationale. (5pts)
2- Texte :
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L’aide humanitaire est une aide d’urgence et ponctuelle mise en place lors d’une situation de
crise exceptionnelle ou de catastrophe naturelle. Il est vrai que le but de l’humanitaire est surtout
d’assister les populations sinistrées. Mais cela est aussi un excellent moyen qui permet de
connaitre les autres. Faire de l’humanitaire permet de bénéficier des rencontres très
enrichissantes.
www.aidehumanitaire.org.
Document 1.
Les Etats ayant participés à la convention de Vienne sur les relations internationales rappellent
que : depuis une époque reculée, tous les pays reconnaissent le statut des agents
diplomatiques.Conscients des buts et des principes de la charte des nations unies concernant
l’égalité souveraine des Etats, chaque peuple et gouvernement doit œuvrer pour le maintien de
la paix, de la sécurité internationale et le développement des relations amicales entre les nations.
La finalité politique à laquelle se réfère le préambule est, conformément à la charte, le maintien
de la paix et de la sécurité internationale et le développement entre les nations des relations
amicales que favorisera, quelle que soit la diversité de leur régime constitutionnels et sociaux,
une convention sur les relations et immunité diplomatique. Il s’agit d’une coexistence non
seulement pacifique mais amicale.
Document 2.
…Un de nos concitoyens a été assassiné parce qu’il enseigne à nos élèves la liberté
d’expression, croire ou ne pas croire. Notre compatriote a été victime d’un attentat terroriste
caractérisé. Ce soir, je veux remercier les forces de l’ordre, la police qui ont fait face à
l’obscurantisme et à la violence. Ces actes barbares qui nous suivent ne nous gagneront pas,
vous pouvez compter sur ma détermination et celle du gouvernement.
COURS EC TLE EST AZAMBOU DENIS 695652012
Nous continuerons professeur, nous défendrons la liberté que vous enseigniez si bien et
nous porterons la laïcité, nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres
reculent…
www.google.com
Consigne : Dans une production cohérente, fait de propositions pour que l’Afrique et le
Cameroun évitent de crises diplomatiques.
Présentation 2pts
Le Cameroun participe à tous les sommets islamiques et aux conférences islamiques des
ministres des affaires étrangères. En outre pour traduire dans les faits son attachement à l’OCI
le Cameroun a créée au MINREX le poste de ministre délégué chargé des relations avec le
monde islamique. - Le Cameroun contribue à hauteur de 1 % au budget du secrétariat général
de l’OCI et de ses organes subsidiaires. En outre il s’illustre par des donations volontaires :
200.000 dollars en 1978 au Fonds de solidarité islamique, 100.000 dollars en 1985 à la
Fondation islamique pour la Science, la Technologie et le Développement. - Quelques
camerounais travaillent au Secrétariat Général de l’OCI à Djeddah
Document 4 : Les avantages de la présence camerounaise à l’OCI
Le Cameroun de ses relations avec l’OCI reçoit d’importants bénéfices tant au Niveau
politique, économique, financier, social que culturel. - L’OCI apparaît comme un véritable
cercle de solidarité dans lequel le Cameroun a tissé de solides liens d’amitié et de coopération
et bénéficie de solides appuis indispensables pour la défense de ses intérêts sur la scène
internationale. - Le financement de nombreux ouvrages au Cameroun par le biais de la BID :
barrage hydro-électrique de Song-loulou sur la Sanaga, la CELLUCAM à Edéa aujourd’hui
inexistante, la route Yaoundé-Douala, l’hôpital de Kousséri, 400 forages et l’adduction d’eau
potable à Mokolo et Mora dans l’extrême-nord… En outre le Cameroun bénéficie de
l’élargissement des débouchés pour ses produits et des sources d’approvisionnement - L’OCI
octroie des bourses de formation, édifie les lieux de culte et des écoles (Ex : le complexe
islamique de Tsinga)…
II- La Francophonie (Organisation Internationale de la Francophonie : OIF)
Méthode : Analyse des documents : Présente deux objectifs de l’OIF. Cite les différents
organes que constitue l’OIF. Relève la contribution du Cameroun à l’OIF. Relève la
contribution de l’OIF au Cameroun.
Document 1 : Historique et objectifs
Le mot Francophonie apparaît pour la première fois sous la plume du géographe français
ONESIME RECLUS en 1880 pour désigner les peuples, les individus parlant habituellement
français comme langue maternelle, officielle ou véhiculaire. En 1970 l’embryon francophone
naît avec la création à Niamey au Niger de l’ACCT (Agence de Coopération Culturelle et
Technique) sous l’impulsion de trois présidents africains : Senghor (Sénégal), Hamani Diori
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(Niger) et Habib Bourguiba (Tunisie). Mais ce n’est qu’en 1985 que le président français
François Mitterand décide de réunir une quarantaine de peuples à Paris pour fonder la
Francophonie. En 1998 l’ACCT prend le nom de Organisation Internationale de la
Francophonie dont le siège est fixé à Paris, et l’actuel secrétaire général est ABDOU DIOUF
ancien président de la République du Sénégal. L’OIF regroupe 68 Etats et son objectif principal
est de défendre la langue française et la diversité culturelle dans le monde.
Document 2 : Structure
formation des Etudiants à l’IRIC depuis 1998. En retour des camerounais ont occupé des postes
de responsabilité au sein des institutions francophones : le professeur Jean Tabi Manga a été
Directeur de l’Ecole de la Francophonie de Bordeaux en France ; l’actuel Directeur de TV5
Afrique Denise Epote DURAND est camerounaise d’origine. En plus le gouvernement
camerounais a créé au ministère des relations extérieures (MINREX) une direction de la
Francophonie, et dans les Lycées et Collèges existent les clubs de francophonie, la journée de
la Francophonie tous les 20 mars est célébrée.
III- Le Commonwealth
Méthode : Analyse des documents : Présente deux objectifs du Commonwealth. Cite les
différents organes que constitue le Commonwealth. Relève la contribution du Cameroun
au Commonwealth. Relève la contribution du Commonwealth au Cameroun.
Document 1 : Historique et définition
Document 2 : Structure
Le Commonwealth s’est doté d’institutions suivantes : - le secrétariat général du
Commonwealth - le Fonds du Commonwealth pour la coopération technique - la
Commonwealth African Investment Fund (COMAFIN) - le programme du Commonwealth
pour la Jeunesse… Qu’apporte le Commonwealth concrètement au Cameroun ?
Document 3 : Les relations Cameroun- Commonwealth
Suite à l’adhésion du Cameroun au Commonwealth il bénéficie de nombreux avantages tant
au niveau d’assistance technique, politique, économique que culturel. Sur le plan technique :
le Commonwealth finance la formation des cadres ainsi que leur recyclage et la formation des
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Devoir : Ressors deux attitudes citoyennes, puis présente deux bienfaits de celles-ci.
accorde chaque année des bourses d’études et de stage aux Etudiants et travailleurs camerounais,
soutient les manifestations artistiques au Cameroun (peinture, danse, théâtre, musique…).- au plan de
l’assistance technique : C’est un secteur à sens unique. La France apporte au Cameroun une expertise
dans divers domaines comme l’administration, la recherche ou la formation Ex : la présence du centre
pasteur aide énormément dans la recherche médicale au Cameroun.
II. La coopération Cameroun-Grande Bretagne
Méthodes : Analyse des documents : Relève les fondements de la coopération Cameroun
Grande Bretagne. Dans un Tableau, classe selon les aspects les apports réciproques.
Document 1 : Historique coopération
Comme la France, la Grande-Bretagne a des liens séculaires avec le Cameroun : elle a participé
au commerce des esclaves sur la côte camerounaise, a obtenu une partie du Cameroun comme territoire
sous mandat de la SDN et territoire sous tutelle de l’ONU. A la veille des indépendances les deux pays
ont signé une série d’accords de coopération et depuis 1961 une multitude d’accords a suivi.
Document 2 : Aspects et apports réciproques
Les aspects de la coopération Grande-Bretagne – Cameroun touchent les domaines aussi divers
que le secteur culturel et éducatif (l’octroi des bourses d’étude et de perfectionnement professionnel
aux camerounais), les échanges commerciaux, malgré le déficit de la balance commerciale du Cameroun,
le domaine économique où de nombreuses entreprises britanniques opèrent au Cameroun : la Guinness
Cameroon, la Standard Chartered Bank, la British American Tobacco… Cependant plusieurs
inconvénients interviennent dans cette coopération bilatérale Cameroun-Grande-Bretagne : les
réalisations britanniques sont généralement tournées vers les régions anglophones du Sud-ouest et du
Nord-ouest au détriment du reste du pays ; malgré l’ancienneté des relations entre les deux pays le
Cameroun ne bénéficie pas d’un traitement de faveur ; les frais de scolarité sont très élevés pour les
étudiants camerounais en Grande-Bretagne ; les aides accordées par le gouvernement britannique au
gouvernement camerounais sont assorties des conditionnalités contraignantes notamment politiques,
ce qui ne dégrade pas moins la souveraineté du Cameroun.
Conclusion
La France et la Grande-Bretagne ont contribué et contribuent aujourd’hui énormément au
développement politique et socio-économique du Cameroun. Mais cette coopération présente des
inconvénients : la détérioration des termes de l’échange qui entraîne naturellement le déséquilibre de la
balance commerciale du Cameroun ; la dépendance et l’éternel assistanat qui limitent forcément la
souveraineté du Cameroun… Le Cameroun doit non seulement diversifier ses partenaires
internationaux mais s’affirmer en faisant bon usage des aides reçues et ainsi à moyen ou à long terme
les conditions d’une plus grande autonomie interne seront créées.
Devoir : A partir du document ci-dessous : ressors deux attitudes citoyennes et présente deux
bienfaits de celles-ci.
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Les contacts entre ces deux nations sont relativement anciens et même antérieurs aux années
1960. Ils ont abouti par la force des choses à l'établissement des liens diplomatiques matérialisés
par l'ouverture réciproque de missions diplomatiques et l'échange d'ambassadeurs. Il faut dire
qu’à l’image des relations nippo-africaines, les relations nippo-camerounaises ont été jusqu’en
1991 modestes. En septembre 1991 à la tribune de la 46 ème Assemblée Générale des Nations
Unies, le Japon surprend la communauté internationale en déclinant son intention d'organiser
une conférence sur le développement de l'Afrique dans la finalité de forger un consensus au
niveau des partenaires internationaux sur la nécessité d'agir et de mobiliser des ressources pour
ce continent. Ensuite, l'adoption en juin 1992 de la Charte de l'Aide Publique au Développement
(APD) par le gouvernement nippon. La première intention est traduite en acte par la mise sur
pied en octobre 1993 de la première Tokyo International Conférence on African Development
(TICAD), afin de dégager les grandes orientations devant être réalisées.
II- Aspects
Méthode : Exploitation des documents : Identifie les différents aspects de la coopération
du Cameroun avec la Chine et le Japon.
1. Les aspects de la coopération Chine Cameroun
La coopération sino-camerounaise repose sur un cadre juridique constitué de plusieurs
accords déjà signés dont les accords de prêt, de coopération économique et technique, culturels,
de coopération médicale, commercial, de tourisme, un protocole en matière de formation dans
le domaine militaire, un relatif à la promotion et la protection réciproque des investissements,
ce dernier signé depuis 1997 a été ratifié par le Cameroun en 2014 ; un sur les consultations
politiques entre les deux parties signé en juin 2000 et un sur l’exemption réciproque de
l’obligation de visa pour les détenteurs des passeports diplomatiques ou de service signé le 07
juillet 2016 à Yaoundé et ratifié par décret n° 2017/131 du 18 avril 2017 ; cet accord entre en
vigueur le 12 août 2017.. Enfin, la signature le 13 janvier 2017 du Protocole d’Exécution de
l’Accord Culturel pour la Période 2017-2020. Ce pays finance au Cameroun de nombreux
grands projets d’infrastructures énergétiques, routières, portuaires, sportives, sanitaires,
etc. Pour tout dire, la coopération entre le Cameroun et la Chine est diversifiée et l’amitié sino-
camerounaise solide.
2. Les aspects de la coopération Japon Cameroun
Le Japon et le Cameroun entretiennent de bonnes relations d'amitié, de compréhension
mutuelle, qui surtout depuis 1991 ne cessent de se diversifier. Aussi, nous pouvons noter un
réchauffement politico-diplomatique et culturel (section I). Il se conjugue par ailleurs avec des
relations commerciales et économiques anciennes et denses (section II). Elle touche tous les
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domaines (politique, économique, culturel..) mais un accent particulier est mis sur l’éducation
de base.
Les portes de plusieurs chantiers d'infrastructures, cofinancés sont offerts au Cameroun par
« l'empire du milieu ». Il s’agit : Le Palais des Congrès de Yaoundé inauguré le 12 mai 1982,
Le Barrage hydroélectrique de Lagdo inauguré le 29 novembre 1986, ’Hôpital Gynéco-
Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé inauguré le 28 mars 2002, L’Ecole Publique de
Mvomeka’a d’une valeur d’environ 480 millions de FCFA, elle a été inaugurée en octobre 2007,
Le Palais polyvalent des Sports de Yaoundé inauguré le 19 juin 2009, L’Hôpital Gynéco-
Obstétrique et Pédiatrique de Douala, inauguré le 17 novembre 2015, Le projet agro-industriel
de Nanga Eboko il a été lancé en avril 2006, Le projet « CTPhone » : réalisé par Camtel en
partenariat avec la société chinoise HUAWEI, le Projet d’alimentation en eau potable de la ville
de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS), Le stade Omnisport de
Limbé et de Bafoussam, Le barrage de Memve’ele, le barrage hydroélectrique de Mekin, Le
port en eau profonde de Kribi, L’autoroute Yaoundé-Douala, Construction de 1500 logements
sociaux à Yaoundé…
La Chine est la deuxième destination d'exportation du Cameroun avec 488 millions USD
en 2017, après la France avec 559 millions USD. La majorité des exportations du Cameroun
vers ses partenaires reste dans les ressources naturelles : pétrole brut, bois scié, bois brut et
produits agricoles. Les importations camerounaises en provenance de Chine en 2017 se sont
élevées à 1,06 milliard USD et 548 millions USD, selon les statistiques de l'OEC. Au
Cameroun, les produits importés de Chine comprennent le mobilier, l'électronique,
l'habillement, les matériaux de construction, les cosmétiques, les bijoux, les jouets pour enfants,
les marchés inondés de Douala et Yaoundé et d'autres villes, villes et villages.
A l'exception des années 1973 et 1974 au cours desquelles le choc pétrolier a frappé de plein
fouet l'Empire du Soleil-Levant, les relations commerciales entre les deux Etats sont
caractérisées par un déficit quasi chronique défavorable au Cameroun. Le Cameroun vend au
Japon des produits de base tels que le café, le cacao, le coton, le bois, l'aluminium et quelques
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érailles. De l'autre côté, on est en présence d'un Etat du «centre»59(*)qui exporte vers le
Cameroun les produits finis notamment des voitures et des motos, des appareils électroniques
et électroménagers, des appareils d'optique, du matériel de quincailleries, des textiles, des
produits chimiques et accessoires photographiques, ainsi que les produits alimentaires comme
les conserves de poisson et crustacés. En effet le Japon finance et construit plusieurs écoles
primaires dans les grandes villes du Cameroun depuis 1990 (par exemple à Yaoundé les «
Ecoles japonaises » d’Olézoa, d’Ekounou, d’Ekoudou…). Au plan commercial les entreprises
japonaises sont très présentes et actives au Cameroun essentiellement dans le marché de
l’automobile (Mitsubishi, Nissan, Honda, Suzuki, Izuzu…), de l’électronique (Sony, Sharp,
Toshiba…).
Conclusion
Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes, deux domaines avec exemples
de la coopération sino-camerounaise.
parle d’ « aide publique au développement » (APD), mais il peut aussi s’agir de l’aide privée
d’entreprises, d’ONG, de fondations… L’aide publique peut être bilatérale ou multilatérale.
Son « efficacité » a fait l’objet de longs débats depuis les années soixante-dix, débouchant
notamment sur la notion de « conditionnalité » et sur les politiques d’ajustement structurel
menées par le FMI et la Banque mondiale.
Document 2 : Avantages et limites
L’aide économique est d’abord, historiquement, un vecteur d’intérêts politiques et stratégiques
étroitement lié à la reconstruction de l’après-guerre, à la guerre froide et à la décolonisation. Dans
l’immédiat après-guerre, les États-Unis prennent conscience de leur hégémonie, de leur intérêt et
de leur responsabilité dans l’émergence d’un système international de paix et de prospérité. À la
nécessité de structurer le système pour corriger les erreurs du passé et limiter le comportement non
coopératif des États, vient s’ajouter celle de l’endiguement du communisme. Cet environnement
est propice au développement de politiques internationales mobilisant des ressources financières,
notamment dans le cadre de nouvelles institutions multilatérales. Aux côtés d’une politique
bilatérale américaine qui s’articule autour des intérêts économiques (accès aux matières premières
et développement de marchés à l’exportation) et politico-stratégiques, se développe
progressivement la politique d’aide bilatérale du Royaume-Uni et de la France, confrontés à
l’indépendance de leurs anciennes colonies.
Avec la fin de la Guerre Froide, l’aide au développement a perdu les soutiens et les
justifications qu’elle y trouvait. La fidélisation et la clientélisation des pays du Tiers Monde ne
sont plus perçues comme des enjeux essentiels par les décideurs politiques pour l’octroi de
l’aide; ce qui a entraîné une diminution du volume d’aide octroyée aux pays en développement
dans les années 1990. Cet affaiblissement a rendu plus audibles les critiques de toutes sortes
sur l’aide publique au développement:-Critique libérale, qui accuse l’aide de distordre les
marchés et de déresponsabiliser les gouvernements et les sociétés civiles, voire d’emprisonner
les États bénéficiaires dans la dépendance à l’égard des subsides internationaux;-Critique
marxiste, pour laquelle l’aide s’est faite le vecteur de la globalisation et de la libéralisation
économique des pays en développement au détriment de ces derniers; -critique managériale,
qui relève l’inefficacité de l’aide publique au développement en comparant les volumes
engloutis au cours des décennies avec les résultats obtenus; particulièrement en Afrique
subsaharienne.
Questionnaire
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L’UA s’inscrit dans la vision « d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par
ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène internationale ».
L’Acte constitutif de l’Union africaine et le Protocole sur les amendements à lʼActe constitutif
de l’Union africaine déclinent les objectifs de l’UA , qui consistent à : - réaliser une plus grande
unité et solidarité entre pays et peuples africains - accélérer l’intégration politique, économique
et sociale du continent - Intégrer l’Afrique dans la mondialisation - promouvoir la paix, la
sécurité et la stabilité sur le continent - promouvoir les principes et les institutions
démocratiques et la bonne gouvernance - promouvoir la recherche dans tous les domaines
surtout la science et la technologie.
2. Structure de l’UA
Les organes de l’UA sont plus étoffés que ceux de l’OUA : - la conférence de l’union,
organe suprême qui réunit les Chefs d’Etat et de gouvernement une fois par an en session
ordinaire - le conseil exécutif regroupant les ministres des affaires étrangères des Etats membres
de l’UA - la commission de l’union africaine dotée de pouvoirs et de moyens renforcés pour
succéder au secrétariat général de l’Ex-OUA. Elle est composée d’un président, du vice-
président et huit commissaires. Actuellement la commission ou « gouvernement de l’union »
est présidée par son Excellence Jean Ping depuis janvier 2008 en remplacement du malien
Alpha OUMAR KONARE. Parmi les commissaires figure une camerounaise Mme Elisabeth
TANKEU en charge du commerce et de l’industrie. - le parlement panafricain - la cour africaine
de justice - le conseil de paix et de sécurité de l’UA - le comité des représentants permanents -
le conseil économique et social (ECOSOC) - le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le
Développement de l’Afrique : New paternship for Africa’s development né en octobre 2001 à
Abuja).
III- apports réciproques
Méthodes : Focus group : Identifie les apports réciproques de cette coopération.
La coopération Cameroun-UA se manifeste dans des domaines divers : politique,
économique, social, institutionnel… - le Cameroun adhère aux idéaux de l’UA comme
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I- Présentation sommaire
Méthode : Analyse des documents : Identifie les objectifs, les organes et les pays des
différentes institutions CEMAC, CEEAC, CBLT, OCEAC, OERN.
L'Afrique centrale est une région d'Afrique comprenant le sud du Sahara, l'est du bouclier
ouest-africain et l'ouest de la vallée du rift. D'après la définition de l'ONU, l'Afrique centrale
comprend les pays suivants: l'Angola, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la
République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo,
Sao Tomé-et-Principe et le Tchad. Le Malawi et la Zambie pays de l'Afrique australe sont
parfois considérés comme faisant partie de l'Afrique centrale, ces deux derniers pays ayant
constitué de 1953 à 1963 avec la Rhodésie du Sud la Fédération d'Afrique centrale. Le Burundi
et le Rwanda, anciennement partie de l'Afrique orientale allemande sont parfois considérés
comme appartenant à l'Afrique centrale. Ainsi, la Communauté économique des États de
l'Afrique centrale regroupe dix pays: les neuf pays compris dans la définition de l'ONU cités
ci-dessus, plus le Burundi.
1. La CEMAC
La communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale est créée le 16
mars 1994 à Djamena au Tchad. Elle regroupe six pays membres : Cameroun, Gabon, Congo,
Guinée Equatoriale, RCA, Tchad et constitue un marché potentiel d’environ 40 millions
d’habitants dont près de la moitié est camerounaise 1- Objectifs : Créée pour remplacer
l’inefficace UDEAC la CEMAC a des objectifs plus étoffés que la précédente organisation : -
la mise sur pied d’un marché commun par l’élimination des barrières douanières - stabiliser la
monnaie commune le FCFA (Franc de la coopération financière d’Afrique). - favoriser et
encourager la libre circulation des biens et des personnes, des idées, des services, des capitaux
- harmoniser les politiques sectorielles Bref la CEMAC doit jouer désormais le rôle de
catalyseur de l’intégration économique de la sous-région d’Afrique Centrale. 2- Structure :
Les principales institutions de la CEMAC sont : - la conférence des Chefs d’Etat et de
gouvernement - le Secrétariat exécutif. - le conseil des ministres de l’union économique de
l’Afrique Centrale - les organes spécialisés : la BEAC, la COBAC (commission bancaire de
l’Afrique Centrale), l’IFD (Institut de Finances et de Développement).
2. La CEEAC
La communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale est la plus grande en étendue
des organisations sous-régionales d’Afrique Centrale. Elle est créée le 18 octobre 1983 à
Libreville au Gabon et compte actuellement 11 membres : Cameroun, RCA, Congo-
Brazzaville, Guinée Equatoriale, Gabon, Tchad (les Etats membres de la CEMAC), la RDC, le
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Burundi, le Ruanda (les pays des grands lacs), Sao Thomé et principes et l’Angola. La CEEAC
vise à atteindre une autonomie collective, à élever les niveaux de vie des populations locales et
à maintenir une stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse, à établir un marché
commun des Etats de l’Afrique Centrale. Sa comprend plusieurs organes et quelques protocoles
: - la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement - le conseil des ministres - le secrétariat
général élu pour 4 ans (un secrétaire général et trois secrétaires généraux adjoints) - la cour de
justice. A côté de ces organes il existe des comités techniques et spécialisés et des protocoles
qui viennent renforcer la structure de la CEEAC : le protocole constituant le réseau des
parlementaires de la CEEAC, le protocole relatif au conseil de paix et de sécurité de l’Afrique
Centrale (COPAX dont le protocole a été signé à Malabo en Guinée Equatoriale le 24 avril
2000. Les principaux atouts de la CEEAC sont : présenter un marché d’une taille respectable
(plus de 150 millions d’habitants) - appartenance des populations locales à une souche
majoritaire, celle des Bantous - les potentialités hydro-électriques impressionnantes notamment
au Cameroun et dans les pays des grands lacs comme la RDC - une autosuffisance alimentaire
- présence de la forêt dense humide source de nombreuses richesses naturelles
3. Les autres organismes sous régionaux : CBLT, OERN, OCEAC
La CBLT née en 1964 la commission du bassin du lac Tchad regroupe les Etats riverains
du lac Tchad notamment le Tchad, le Cameroun, le Nigéria, le Niger et récemment le Soudan.
Elle a pour objectifs majeurs : de protéger le lac Tchad de la dégradation et des effets de la
sécheresse, de gérer de manière durable les ressources du lac Tchad. La CBLT est une instance
de concertation politique et économique des pays membres qui présente une structure simple :
- le sommet des Chefs d’Etats et de gouvernement - un comité technique d’experts - un
secrétariat exécutif.
L’OCEAC, Organisation de Coordination et de Coopération pour la lutte contre les
Grandes Endémies en Afrique Centrale a été créée en 1963 à Yaoundé par la volonté des
Ministres de la Santé du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la RCA et du Tchad. Cette création
correspondait alors au vaste mouvement de regroupement et de coopération qui s'installait en
Afrique.
L'Autorité du Bassin du Niger (ABN) est l'une des plus anciennes Organisations
Intergouvernementales Africaines si l'on fait remonter sa création à 1964 à Niamey sous sa
forme originale qui était la Commission du Fleuve Niger. L’ABN a pour mission de promouvoir
la coopération entre les pays membres et d’assurer un développement intégré du bassin dans
tous les domaines par la mise valeur de ses ressources notamment sur les plans de l’énergie, de
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1. La contribution du Cameroun
A titre indicatif, nous citerons :L'harmonisation des législations sur la Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA) et du Droit d'Accise (DA) en vigueur dans la Zone CEMAC depuis décembre
1998;L'institution du "Passeport CEMAC" en vue de faciliter la circulation des personnes dans
la sous-région ainsi que la réactivation de 1972 sur la libre circulation des personnes conclue
sous l'égide de l'UDEAC;L'adoption d'une Charte Communautaire des Investissements
complétant les dispositifs existants de la Réforme fiscalo-douanière; L'adoption d'une
Réglementation Communautaire sur la concurrence des pratiques commerciales
anticoncurrentielle et des aides d'Etat; La création d'un site Internet commun CEMAC -
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Conclusion
Le Cameroun dans sa sous-région d’Afrique Centrale est une locomotive qui participe au
fonctionnement de toutes les organisations sous-régionales et à la réalisation de plusieurs
projets communautaires. Cependant il est freiné dans son élan par toute une Kyrielle de
problèmes dans la sous-région notamment les querelles de leadership, les égoïsmes nationaux,
l’afro-pessimisme et l’irrégularité des cotisations des Etats membres.
Devoir : Présente dans une production écrite de 10 à 15 lignes, trois atouts du Cameroun dans
sa coopération avec les pays membres de la CEMAC.
Le Cameroun appartient à la zone Afrique centrale qui s'illustre depuis plusieurs années
par une prolifération de conflits. Or le phénomène de globalisation vécu depuis la fin de la
guerre froide a confirmé l'interdépendance entre les Etats, y compris sur le plan sécuritaire.
Ainsi donc, la participation du Cameroun aux OMP vise tout d'abord sa propre sécurité au
regard de sa proximité géographique avec nombre de foyers de tension, notamment dans la
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sous-région Afrique centrale minée par de nombreuses guerres civiles qui suscitent davantage
des préoccupations sécuritaires bien au-delà des zones de conflit proprement dit en raison, du
phénomène d'expansion régionale des conflits initialement circonscrits à un niveau national.
Au niveau sous-régional, des officiers des forces de défense camerounaises ont été déployés
avec d'autres casques bleus dans l'EX-Zaïre (KIVU), en RCA, au Burundi, en Cote d'Ivoire et
au Rwanda. Pour s'en tenir à cette sous-région, mentionnons de manière détaillée qu'un
contingent de 20 militaires est intervenu au sud KIVU à la demande du Haut Commissariat des
Réfugiés en 1995, par la suite, un groupe de 03 puis de 05 officiers sont également intervenus
au Rwanda et en République Démocratique du Congo comme observateurs depuis cette même
année 1995. Un Officier d'État-major de nos forces a également participé à la Mission de
l'Organisation des Nations Unies au Congo (MONUC), qui assure la mise en œuvre de l'accord
de paix dans ce pays. En RCA, le gouvernement camerounais a mis à la disposition de la
Mission des Nations Unies en République Centrafricaine (MINURCA) le 08 février 1999, un
personnel pour la formation de la police civile. A l'expiration du mandat de la MINURCA en
février 2000, un officier supérieur camerounais occupait les fonctions de chef de l'instruction
de la police civile ; fonction qui ont été maintenues dans le cadre du bureau d'Appui des Nations
Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BONUCA).
Questionnaire :
1. Présente les principales missions de la COPAX.
2. Analyse la contribution du Cameroun dans le fonctionnement de la COPAX.
TD 2 : LA CONTRIBUTION DU CAMEROUN DANS LA GESTION DES CONFLITS
EN AFRIQUE :
Situation problème : Les expulsions des autres
Exemple d’action : Accepter les autres
Justification de la leçon : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour
promouvoir l’intégration sous régionale.
Méthodes : Focus group
Documents 1 : Présentation des différents conflits
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La participation des FDC aux OMP en Afrique est davantage individuelle. Ainsi donc,
les militaires camerounais sont souvent envoyés sur demande des institutions à titre
d'observateurs. Ils arrivent souvent à se retrouver au niveau opératif et même stratégique soit à
cause de leurs compétences individuelles, soit alors par le biais des places réservées au
Cameroun. Depuis la signature du Décret instituant une unité spécialisée dans le maintien de la
paix au sein des forces armées nationales en 1995 (décret joint en annexe), de nombreux
officiers et sous-officier sont intervenus de manière individuelle dans les zones de conflits soit
au nom de l'Union Africaine (Darfour, soudan et Burundi), soit à la demande de l'ONU. Les
FDC n'ont pas souvent participé aux OMP de manière collective en unité constituée. Le cas de
la RCA reste encore unique. A ce propos, depuis 2008, le Cameroun est présent en RCA aux
côtés des autres pays de la CEEAC pour la mission de consolidation de la paix dans ce pays. Il
s'agit d'une compagnie de 107 personnes en sus de 04 officiers d'Etat-major et de 12 personnels
d'appuis et du Chef d'Etat-major. Depuis le 10 aout 2009, un général camerounais est
commandant de la force (il s'agit du Général de Brigade TCHEMO Hector marie). Les FDC
participent aussi aux OMP par d'autres procédés. Il s'agit précisément de leur apport dans le
cadre de la formation et des activités de préparation aux OMP. En effet, avec la création de la
Force Africaine en Attente (FAA) et la mise sur pied des brigades régionales devant la
composer, le Cameroun prend une part active à sa montée en puissance au sein de la force
multinationale de l'Afrique Centrale (FOMAC), institution de la CEEAC et du Mécanisme
d'Alerte Rapide de l'Afrique Centrale (MARAC) institution de la CEMAC. Le Cameroun est
également en compétition avec l'Algérie pour abriter la Base Logistique Continentales (BLC)
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ou devrait être stocké le dispositif logistique appelé à être affecté aux missions de paix initiées
et conduites sous la bannière des institutions africaines.
Questionnaire :
La persistance de crises sécuritaires, à savoir Boko Haram dans l’extrême nord et les troubles
sociopolitiques dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, affecte la situation
économique, avec les secteurs des transports, de l’hôtellerie, des télécommunications et de
l’agriculture de rente enregistrant d’importantes pertes matérielles et financières. Le
Gouvernement a entamé en septembre 2019 un dialogue national pour mettre un terme à la
crise. Les dépenses de sécurité générées par les différentes crises sécuritaires et l’arrêt de la
Société Nationale de Raffinage (SONARA) en juin 2019 à la suite d’un incendie ont fragilisé
les positions budgétaires du pays et la situation du compte courant. Des contraintes subsistent
pour la satisfaction des besoins en matière d’éducation, de santé, du foncier et de l’emploi et
empêchent de capitaliser les effets potentiels du dividende démographique. L’acquisition de
compétences de haut niveau et la formation d’une main d’œuvre hautement qualifiée demeurent
l’un des grands défis du pays. La mise en œuvre du DSCE 2010–2019 a conduit à la réalisation
d’infrastructures financées en grande partie par des emprunts du secteur public. Toutefois, la
croissance demeure en deçà de l’objectif de 5,5 % en moyenne sur la période.
Questionnaire :