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COURS EC TLE EST AZAMBOU DENIS 695652012

EDUCATION A LA CITOYENNETE TLE

COURS PREPARES CLASSES DE TERMINALES TECHNIQUES

PAR LE SECRETARIAT BUREAUTIQUE VIRTUEL AZAMBOU

TEL (Whatsapp) : 695652012 / 677068961


COURS EC TLE EST AZAMBOU DENIS 695652012

MODULE 1 : L’IMPACT DE LA MONDIALISATION SUR LE DEVELOPPEMENT


DU CAMEROUN

Familles de situation : La mondialisation

Catégorie d’action : La participation à la mondialisation

CHAPITRE 1 : LES PRINCIPES DE LA DIPLOMATIE CAMEROUNAISE

LECON 1 : LE CONCEPT DES RELATIONS INTERNATIONALES

Situation problème : L’ouverture des frontières.

Exemple d’action : S’ouvrir avec discernement aux autres cultures.

Justification : Cette leçon permet à l’apprenant de mobiliser les ressources pour pouvoir
s’ouvrir avec discernement aux autres cultures.

Introduction :

Méthodes : Brainstorming (Définir mondialisation, définir relations internationales)

La mondialisation est l’ensemble des processus (économiques, sociaux, culturels,


technologiques, institutionnels) qui contribuent à la mise en relation des sociétés et des
individus du monde entier. Les Relations internationales quand à elles désignent les rapports
pacifiques ou conflictuels ou encore les échanges entre les peuples et les Etats dans le monde.
Elle est apparue après la deuxième guerre mondiale en en remplacement du terme diplomatie.

I. Historique des relations internationales et importance de la coopération


internationale

Soucieux d'harmoniser leurs rapports internationaux, les Etats essaient depuis des
siècles d'améliorer leurs rapports internationaux.

I.1. Historique des relations internationales

Méthodes : Analyse des documents : Lire attentivement le texte et répondre aux questions
suivantes : Citez les principales raisons qui poussaient les Etats à s’ouvrir à l’extérieur
pendant l’antiquité et le moyen âge. Relève dans le document les nouvelles stratégies
appliquées pendant la période moderne et celle contemporaine.

L’historique des relations internationales nous permet de mieux apprécier le parcours


effectué par l’humanité dans la recherche de plus de paix et de solidarité. Leur évolution permet
de les apprécier par rapport au temps et à leur contenu.
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I.1.1. Dans l’antiquité et Au moyen-âge : (5e – 15e siècles après J.C)

Avant ou après J.C les relations internationales ont été pendant longtemps limitées à
des manifestations guerrières, par conséquent aucun fondement juridique ne soutendait les
rapports entre les Etats. Leur ouverture sur l’extérieur ne s’identifie qu’à l’annexion des peuples
voisins. Cependant dans le même temps la situation se présente autrement dans les cités
grecques entre lesquelles sont établies des relations pacifiques fondées sur les sports, le
commerce, la religion. Au moyen âge, l’empire romain s’écroule en 395 et on assiste à une
mise en place de petits Etats qui entretiennent entre eux des liens de féodalité. Ces seigneuries
vont s’organiser en une vaste communauté chrétienne appelée « Civitas Christiania » dirigée
par le pape.

I.1.2. Les temps modernes (1492-1789) et les temps contemporains (de 1789 à nos
jours)

La période des temps moderne se caractérise par la mise sur pied des Etats modernes et
autonomes en Europe : France, Autriche, Angleterre, Espagne, Portugal. Ces Etats initient le
système de traité pour réglementer certaines activités ou les rapports entre eux. Chaque Etat
délègue des représentants pour la signature des traités d’intérêt commun : - Le traité de
Tordesillas (ville d’Espagne) en 1494 dont l’objectif principal est la réglementation de
l’utilisation des mers. - Les traités de Westphalie (région d’Allemagne) en 1648 (le 30 janvier,
le 24 octobre 1648) signés entre l’Allemagne, la France et la Suède pour mettre fin à la guerre
de trente ans. - Les traités d’Utrecht (ville des Pays-Bas) de 1713 à 1715 qui mirent fin à la
guerre de la succession d’Espagne. Les temps contemporains, au début du 19e siècle, les Etats
améliorent leurs stratégies face aux problèmes internationaux grandissants. Ils passent de la
stratégie des traités jusque-là utilisée à celle des conférences ou des congrès : - Le congrès de
Vienne en 1815 dont l’objectif principal était de rétablir l’ordre européen troublé par les guerres
napoléoniennes. - Le second congrès de Berlin réuni en Allemagne à Berlin du 15 novembre
1884 au 26 février 1885 dans le but d’éviter les affrontements entre les puissances colonisatrices
de l’Afrique et réglementer le partage de celle-ci. Dès le début du 20e siècle de graves
problèmes persistent encore entre Etats. Le système de conférence s’avère caduc, ce qui suggère
qu’il faut créer de nouvelles stratégies à l’issue des conférences. On pense alors à la création
d’une organisation internationale permanente. C’est ainsi que furent créées successivement la
société des Nations le 28 juin 1919 à l’issue de la conférence de Versailles et l’ONU le 26 juin
1945 après les conférences de Yalta en URSS, de Potsdam à Berlin et de San-Francisco aux
Etats-Unis.
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I.2. Importance de la coopération internationale

Méthodes : Analyse des documents : Relève dans les documents l’importance de la


coopération internationale

Pour atteindre ces objectifs un certain nombre des mécanismes a été mis en place en
créant les institutions internationales parmi lequel les Nations Unies qui élaborer la Charte des
Nations Unies dont les principaux buts sont:

Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin : prendre des mesures


collectives efficaces en vue de prévenir et d'écarter les menaces à la paix et réprimer tout acte
d'agression ou autre rupture de la paix et réaliser par des moyens pacifiques, conformément aux
principes de la justice et du droit international l'ajustement ou le règlement des différents ou de
situations de caractère international susceptible de mener à une rupture de la paix ;

Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe
de l'égalité de droit des peuples et de leur droit à disposer d'eux même et prendre toutes autres
mesures propres à consolider la paix du monde ;

Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux


d'ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire développant et en encourageant le
respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race,
de sexe, de langue ou de religion ;

Etre un centre ou s'harmonisent les efforts des Nations vers ces fins communes.

II. La diplomatie : fonctions et typologie

Dans sa fonction de servir la paix, la diplomatie agit tantôt en représentant du pouvoir


politique ayant un rôle de représentant du pouvoir politique ayant un rôle de reproduction tantôt
en négociateur ayant un rôle d'inventeur.

II.1. Les fonctions de la diplomatie

Selon l’article 3 de la Convention de Vienne de 1961, les fonctions normales sont :

 la représentation de l’État accréditant ;

 la protection des intérêts de l’État accréditant et de ses ressortissants, dans les limites
admises par le droit international ;

 la négociation avec l’État accréditaire ;


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 l’information par tous les moyens licites des conditions et de l’évolution des évènements
dans l’État accréditaire, avec envoi de rapport à l’état accréditant ;

 le développement des relations amicales, notamment des relations économiques,


culturelles et scientifiques.

Les articles 45 et 46 de la Convention de Vienne établissent des fonctions


exceptionnelles. Selon ces articles, un État peut charger sa mission diplomatique de la
protection des intérêts d’un État tiers qui aurait rompu ses relations diplomatiques avec l’État
accréditaire.

II.2. Les types de diplomatie

Nous pouvons distinguer :

La diplomatie parlementaire : C'est celle qui se déroule au niveau des sommets (conférences
d Chefs d'états).

La diplomatie directe : Elle se tient entre deux Etats (au niveau le bilatéral), sans intermédiaire.
Ce sont les fonctionnaires qui négocier, Elle est aussi appelée diplomatie classique.

La diplomatie ad hoc : Elle se déroule pour régler une question spécifique. Elle se réunit en
commission, ensuite elle est dissoute.

La diplomatie du terrain : C'est celle déployée par les organisations non gouvernementales
c'est-à-dire celle qui se négocie directement avec les populations concernées.

La diplomatie de proximité : Elle est déployée lorsqu'apparait un conflit opposant deux ou


trois Etats ; on fait recours à un médiateur qui la navette entre les parties ; le médiateur apporte
chez les uns, les informations des autres.

La diplomatie secrète : Elle consiste dans le fait de ne pas publier la teneur des traités
Internationaux, renégociation diplomatique ou de conventions. Les traités sont publics, mais
leurs préparation doit rester secrète.

La diplomatie ouverte : Au cours des réunions internationales, les délégués livrent sans
scrupule de Compte rendus des séances publiques. Ainsi, dans un large mesure, les négociations
internationale revêtent l'aspect public et entrainent les inconvénients d'une série d'actes de
propagande.
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La diplomatie préventive26 : A pour objet d'éviter que des différents ne surgissent entre les
paries, d'empêcher qu'un différent existant ne se transforme en conflit ouvert et si un conflit
éclat de faire en sorte qu'il s'étende le moins possible.

La diplomatie multilatérale : Grace a la multiplication des organisations et de conférences


internationale puis qu'elle est évidemment liée, de la façon la plus étroite aux délibérations des
organes intergouvernementaux Elle se caractériser d'abord par le nombre de participants.

La diplomatie ne se réduit jamais à la négociation, comme on a trop souvent tendance à


le croire, même si elle doit normalement y conduire. Pour paraphraser une formule célèbre, ou
pouvait dire que la diplomatie est la continuation de la guerre par d'autres moyens. Ceux qui y
participant du jeu diplomatique poursuivent un but qui est d'assurer la sauvegarde des intérêts
nationaux comme dans une guerre.

Conclusion

Les relations internationales ont connu une longue évolution de la haute antiquité à nos
jours. Mais ce n’est qu’à une époque récente que s’est concrétisée l’idée d’organiser
globalement le monde avec la création des organismes tels la S.D.N et l’ONU. De nos jours des
tensions caractérisent encore les rapports entre certains Etats de la terre (USA-Irak, Israël-
Palestine, Inde-Pakistan, Corée du Nord - Corée du Sud…), alors que le Cameroun s’implique
positivement dans les relations internationales à travers une « diplomatie de présence,
d’ouverture et de rayonnement ».

Devoir : Défini le concept de relation internationale, puis présente trois importances de


la coopération internationale.

LEÇON 2 : LES ASPECTS ET LES FORMES DE LA COOPERATION


INTERNATIONALE

Situation problème : L’ingérence des grandes puissances.

Exemple d’action : Promouvoir notre identité culturelle.

Justification de la leçon : Cette leçon permet à l’apprenant de mobiliser les ressources pour
promouvoir son identité culturelle.

Introduction

Méthodes : Brainstorming : Définir coopération internationale,


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La coopération internationale est une coopération de plusieurs pays sur un sujet donné.
La collaboration peut s'exercer dans différents domaines.

I. Les aspects de la coopération internationale

Plusieurs aspects expliquent la nécessité d’une véritable solidarité entre les nations.

1- Les aspects économiques : aucune nation ne peut produire tout ce dont elle a besoin. Il y’a
donc nécessité d’adopter des mesures communes en matières des transports, de communication
et de divers échanges. Elle est axée sur des accords de libre circulation douaniére, des mesures
économiques, la fiscalité et les alliances.

2- Les aspects scientifiques : la science pour évoluer a besoin d’échanges d’expériences


d’origines diverses, d’où la création des revues scientifiques échangées entre les nations, et
l’organisation des congrès des chercheurs à travers le monde. D’où la signature des accords au
sujet d'un centre de recherche commun, ou bien mis en commun d'un budget de recherche,
harmonisation dans la circulation des chercheurs et des doctorants ; par exemple pour la
production d'un vaccin lors des surgissements de virus susceptibles de frapper à l'échelon
mondial

3- Les fondements culturels : pour qu’une paix durable s’établisse entre les différents peuples
de la terre, ces derniers doivent s’ouvrir sur les cultures des autres à travers les sports, le théâtre,
le cinéma, la littérature. Des accords sont mis en place entre États, institutions internationales,
villes, associations.

4- Les aspects stratégiques ou différences de potentialités : il existe entre les Etats des
différences de potentialités : il existe des Etats immenses (le Canada, la Russie, la Chine, les
Etats-Unis …), d’autres minuscules (le Togo, le Vatican, la Guinée Equatoriale …) ou moyens
(Tchad, Nigéria, France, Madagascar, Cameroun …) ; des Etats ayant de larges ouvertures
maritimes (RSA, Japon, Angleterre, USA …), d’autres enclavés (Ethiopie, Burkina-Faso, RCA,
Tchad, Lesotho …) ; des Etats riches (ex : Le G.8) d’autres pauvres (Cameroun, Tchad, Pérou,
Equateur …). Ces différences de potentialités entre les Etats déterminent en grande partie la
nécessité de la solidarité entre eux sur le plan militaire, humanitaire, commerciale et sportive.

II. Les formes de la coopération internationale

Pour des raisons à la fois géographique, historique, politique et numérique les relations
internationales peuvent prendre plusieurs formes.
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1- La coopération bilatérale : elle désigne les rapports qui existent entre deux Etats
seulement. Ex : La coopération Cameroun-France. C’est une relation d’interdépendance et de
complémentarité.

2- La coopération multilatérale : c’est la coopération entre un Etat et une institution


internationale spécialisée. Ex : Cameroun – FMI, Cameroun – BIRD, Cameroun – UNESCO…

3- La coopération régionale : elle désigne le type de relation qui lie les Etats d’une même
région géographique c'est-à-dire d’un même continent. Elle facilite une grande cohésion
régionale et une plus grande complémentarité. Ex : Cameroun – U.A, France – U.E.

4- La coopération sous-régionale : elle désigne les relations entre les Etats d’une partie
d’une région c'est-à-dire d’une partie d’un continent. Ex : Cameroun – CEMAC, Côte – d’Ivoire
– CEDEAO, Zimbabwe – SADC, Maroc – UMA (union du Maghreb arabe)…

5- La coopération intercontinentale : elle se fait entre plusieurs pays des continents


différents. Ex : Francophonie, Commonwealth, Ligue Arabe, … ONU… N’oublions pas
d’autres formes de coopération telles les coopérations Nord-Sud, Nord-Nord, Sud-Sud.

Conclusion

La coopération internationale est généralement officialisée par un traité, un accord ou


bien une déclaration. C’est l'expression d'une amitié entre deux pays, comme dans le domaine
de l'aide humanitaire dans les pays en développement. La coopération peut
être bilatérale régionale ou multilatérale.

Devoir : Définir le concept de coopération internationale et présente avec exemple à


l’appui les trois principales formes de coopération internationale.

CHAPITRE 2 : LES PRINCIPES DE LA DIPLOMATIE CAMEROUNAISE

LECON 2 : LES PRINCIPES DE LA DIPLOMATIE CAMEROUNAISE

Situation problème : L’ingérence des grandes puissances

Exemple d’action : Promouvoir notre identité culturelle


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Justification : Cette leçon permet d’installer les ressources pour promouvoir notre identité
culturelle.
Ressources internes :
Savoirs : Indépendance nationale, Souveraineté nationale, Non-alignement, Neutralité, Non-
ingérence.
Savoir-faire : Identifier, Classer, Décrire, Lire, Expliquer, Mettre en relation, Extraire une
information.
Savoir-être : Patriotisme, Sens de l’honnêteté, Amour du travail, Sens de la discipline, Sens de
l’organisation, Esprit d’entrepreneuriat, Tolérance, Respect du bien public, Esprit d’initiative,
Curiosité

Introduction
Méthodes : Brainstorming : Situe le Cameroun dans son contexte historique, présente les
raisons de son ouverture au monde extérieur.

La politique étrangère est l’ensemble des principes, orientations, programmes, ententes,


institutions et actions qui caractérisent les relations d’un État avec les autres États. Le Cameroun
dispose, comme tout État rationnel, d’un système cohérent d’idées-forces qui forment l’ossature
de son principe de vision du monde et le référentiel de sa logique de projection et d’action sur
la scène internationale. Situé au point de contact de plusieurs régions naturelles et au point de
convergence des voies de migration, le Cameroun est par vocation un pays ouvert au monde. Il
a connu une triple administration allemande, anglaise et française, dont il a hérité un
plurilinguisme qui confère une nouvelle dimension à son ouverture au monde. Les principes de
sa diplomatie s'organisent autour de trois idées-forces, à savoir: l'indépendance nationale, le
non alignement et la coopération internationale.

I. Historique de l’insertion du Cameroun dans les relations internationales

Méthodes : Analyse des documents : Lire le document puis situe sur une frise
chronologique les différentes périodes (précoloniales, coloniales et postcoloniale. Identifie
les acteurs dans le processus d’échange pour chaque période. Relève les évolutions dans
le processus d’échange avec les pays européens.

Document 1 : Période précoloniale


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C’est à partir de 1472 qu’elles vont s’intensifier avec la découverte dans la baie de biafra
de Rio Dos Camaroes qui va attirer de nombreux étrangers dans l’estuaire du Wouri. Au 19e
Siècle sous la conduite de Othman Dan Fodio les peul envahissent le Nord-Cameroun,
soumettent les tribus locales et fondent les lamidats. Les relations entre le Cameroun
septentrional ou le sud Cameroun et ses voisins sont beaucoup plus conflictuelles, mais aussi
commerciales grâce au commerce transsaharien et culturel. Les premiers Européens arrivent au
Cameroun à partir du moyen-âge. Il s’agit des : - Portugais conduits par Fernando Pô sur la côte
du Cameroun en 1492. Les Hollandais qui s’installent en 1578 sur les côtes camerounaises à
Douala et Kribi. Les Anglais et Français qui se livrent à une sérieuse concurrence avec les
hollandais de 1650 à 1675. Les français sont mieux représentés à Kribi et les Anglais à Douala
et à Victoria. - Espagnols qui arrivent vers la fin du 18e Siècle et appelèrent le Wouri « Rio dos
Camarones » (rivière des crevettes). - Allemands qui arrivent sur la côte du Cameroun en 1868
animés par les mêmes motifs que ceux d’autres pays occidentaux arrivés plus tôt : commerce,
goût de l’aventure, science… Leurs relations avec les peuples de la côte se limitent
essentiellement aux échanges.
Document 1 : Période coloniale
Le traité germano-douala du 12 juillet 1884 et plusieurs autres qui ont suivi avaient placé
la côte camerounaise sous le protectorat allemand. Mais, les dispositions du Congrès de Berlin
de 1884 avaient permis à l’Allemagne d’étendre sa domination sur l’intérieur usant de la force
militaire. Le Cameroun était donc devenu une colonie allemande. Après la défaite allemande
en 1916 au Cameroun, la France et la Grande Bretagne se partagèrent ce territoire après une
brève période de condominium. Cependant en 1919, le Cameroun (les parties occupées aussi
bien par la France que par la Grande-Bretagne) devenait un territoire sous mandat de la SDN
dont l’administration était confiée à la France et à la Grande-Bretagne. Ce régime devait céder
la place au régime de tutelle en 1946 alors que le Cameroun sous administration française venait
d’être intégré à l’Union Française.
Document 1 : Période postcoloniale
En 1961, le Cameroun français est unifié à la partie sud du Cameroun britannique (le
Southern Cameroons), sous le nom de « République Fédérale du Cameroun ». Le Cameroun se
tient à l'écart des deux blocs pendant la guerre froide, proclamant son attachement au non-
alignement. Tout en étant proche de ses anciennes puissances coloniales, le Cameroun entretient
des relations diplomatiques avec l’Union soviétique, ainsi qu'avec des pays d’Europe de l'Est
comme la Roumanie, la Pologne, la République démocratique allemande, l’Albanie, la
Yougoslavie. Paul Biya devient président de la République le 6 novembre 1982, après la
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démission de son prédécesseur Ahidjo. Il maintient des relations étroites entre le Cameroun et
les anciens colonisateurs du pays, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. La nouvelle
impulsion qui lui a été donnée par le Président BIYA se traduit, entre autres, par l'organisation
du 32è Sommet de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en juillet 1996, l'admission au
sein du Commonwealth en novembre 1995, l'organisation du 21ème Sommet Afrique-France à
Yaoundé en février 2001 , le redéploiement de la carte diplomatique et consulaire par la
consolidation des amitiés anciennes et la recherche de nouveaux partenaires, l'intensification et
la diversification des relations avec les autres pays, la volonté réaffirmée de présence et de
participation active sur la scène internationale et une gestion étroite du conflit frontalier avec le
Nigeria.

II. Les principes de la diplomatie camerounaise

Méthodes : Focus group : Classe en trois groupes les différents principes de la diplomatie
camerounaise. Explique chaque principe par des exemples tirés sur le Cameroun dans les
relations internationales.

Document 1 : Le non alignement et la coopération internationale

Depuis son accession à l’indépendance, la République unie du Cameroun a toujours


proclamé son attachement au non-alignement et s’est toujours efforcée de conformer sa
politique internationale à ses principes. Le non-alignement, tel que nous l’entendons, inclut la
coexistence pacifique des Etats à systèmes sociaux différents. Cela suppose d’abord que l’on
reconnaît à chaque peuple le droit de résoudre, en toute indépendance, ses propres affaires. Cela
sous-entend ensuite le respect absolu de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les
pays. L’application de ces principes devrait conduire les Etats ayant adopté des régimes
politico-sociaux différents à développer néanmoins leur coopération économique et culturelle,
pour le plus grand bien de l’humanité. C’est donc en considération de ce qui précède que le
Cameroun, sous la conduite de son guide éclairé, a fait du non-alignement et de la coopération
internationale les principes de base, les options fondamentales de sa politique étrangère. Sans
se lancer dans une prétentieuse politique planétaire à la réalisation de laquelle les moyens
matériels auraient fait défaut, le Cameroun, en application des principes ci-dessus, s’ouvre à
tous les pays épris de paix. Quiconque voudrait bâtir sa coopération avec le Cameroun sur la
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base de l’indépendance nationale et du respect mutuel est sûr de trouver auprès de lui une
compréhension agissante.

Document 1 : Indépendance nationale et la non


L’indépendance nationale ou souveraineté nationale signifie capacité à ne pas se voir
imposer la volonté des autres (principe de non-ingérence), et liberté d’organisation interne.
Mais dans la pratique, les progrès du droit humanitaire ou des concepts comme celui de «
Responsabilité de protéger » font de la souveraineté non seulement un droit, mais aussi un
devoir de protection des individus. Sur le plan internationale, il repose sur le principe d’égalité
entre les États, quelles que soient leur puissance effective, leurs ressources ou leur
démographie, et donc indépendamment des inégalités de fait. Cette égalité signifie aussi que
les États ne sont soumis à aucune instance supérieure. Ils sont théoriquement subordonnés aux
seules normes qu’ils ont eux-mêmes définies ou auxquelles ils ont consenti. Les relations
internationales sont ainsi caractérisées par des relations horizontales entre des groupes
politiques indépendants.

III. Les structures de gestions des relations internationales

Méthode : Jeu de rôle : Constituer des représentations diplomatiques dans la salle avec
des élèves autour du Président de la République et le Ministre des Relations extérieures.
Document 1 : Présidence de la République

L'article 8 de la Constitution dispose que le Président de la République représente l'Etat


dans tous les actes de la vie publique. Il est le chef des Forces Armées. Il veille à la sécurité
intérieure et extérieure du territoire national. Il accrédite les ambassadeurs, et les envoyés
extraordinaires des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui. Le Cameroun entretient
avec ses partenaires traditionnels une politique suivie et efficace. Les voyages à l'extérieur du
président Paul Biya et les audiences qu'il accorde à plusieurs personnalités étrangères à
Yaoundé témoignent de l'étroitesse de ses relations avec ses homologues étrangers.

Document 2 : MINREX

Le ministère des Relations extérieures du Cameroun est l’administration camerounaise


chargée de mettre en œuvre la politique étrangère du Cameroun et d’assurer les relations avec
les États étrangers. Il est dirigé par un ministre, membre du gouvernement camerounais. Ce
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ministère est également responsable des diverses ambassades du pays. Le ministère des
Relations extérieures du Cameroun a pour mission d'assurer la mise en œuvre de la politique
des relations extérieures arrêtée par le président de la République du Cameroun. À ce titre, il
est chargé : des relations avec les États étrangers, les organisations internationales et les autres
sujets de la communauté internationale ; de la protection des ressortissants et des intérêts
camerounais à l’étranger.

Document 3 : Consulats/ambassades

L’ambassade exerce un rôle principalement diplomatique, c’est-à-dire qu’elle


représente le gouvernement, notamment le Chef d’État, d’un pays auprès des autorités du pays
où elle est établie. En tant qu’intermédiaire entre les deux parties, l’ambassade fait passer les
messages des deux côtés et participe au maintien et au développement de la relation bilatérale.
Cette institution informe également son gouvernement des réalités et des actualités du pays
d’accueil. Enfin, l’ambassade réalise la promotion de son pays, que ce soit sur le plan
économique, culturel ou scientifique. Le consulat est chargé de l’administration publique de
son pays. Dans ce cadre, il assure un rôle de protecteur et de défenseur de ses ressortissants et
de leurs biens, qu’ils résident ou soient seulement de passage dans le pays d’accueil. Le consulat
embrasse donc une mission d’assistance administrative auprès de ses ressortissants. La capitale
Yaoundé abrite actuellement 36 ambassades/hauts-commissariats. Douala, la plus grande ville
du pays et principal centre économique, abrite six consulats/consulats généraux.

Conclusion
Le Cameroun bien avant son indépendance entretenait déjà des relations internationales
avec les pays voisins et étrangers. Ces relations étaient basées sur des rapports conflictuels et
commerciaux. Dès 1982, le Cameroun sous la houlette du Président Paul Biya s’ouvre
davantage au monde extérieur d’où la présence de plus de 30 ambassades au Cameroun. Sa
diplomatie est structurée autour de trois grands principes : l’indépendance nationale, le non-
alignement et la coopération internationale. L’intensification de cette coopération internationale
tend à acculturer les camerounais d’où l’urgence de promouvoir notre identité culturelle dans
le système de la mondialisation.

Devoir : Présente entre 10 et 15 lignes les principes de la diplomatie camerounaise.


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CHAPITRE 3 : LE CAMEROUN DANS LA COOPERATION MULTILATERALE

LECON 4 : LE CAMEROUN ET L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES


Situation problème : La libéralisation des prix
Exemple d’action : S’imprégner des règles du commerce international
Justification : Cette leçon permet d’installer les ressources pour s’imprégner des règles du
commerce international
Ressources internes
Savoir : Droit de veto, Ingérence humanitaire, Aide, Système des Nations Unies
Savoir-faire : Identifier, Classer, Décrire, Lire, Expliquer, Mettre en relation, Extraire une
information
Savoir-être : Patriotisme, Sens de l’honnêteté, Amour du travail, Sens de l’organisation, Esprit
d’entrepreneuriat, Tolérance, Respect du bien public
Introduction
Méthodes : Brainstorming : Que signifie ONU ? Comment est elle née? En quelle année
le Cameroun a intégré l’organisation ?
L’Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale regroupant
193 États. La Charte des Nations unies est adoptée le 26 juin 1945 par 51 États, en
remplacement de la Société des Nations. Les objectifs premiers de l'organisation sont le
maintien de la paix et la sécurité internationale. Elle entre officiellement en vigueur le 24
octobre 1945. Après son indépendance le Cameroun devient le 20 septembre 1960 membre de
l’ONU et entretient dès lors avec elle et ses nombreux services et institutions spécialisés, une
coopération multiforme.

I. Objectifs et structure de l’ONU


Méthodes : Analyse des documents : Relève dans le document les objectifs de l’ONU.
Présente les différents organes de la structure de l’ONU.
Document 1 : Objectifs de l’ONU

Selon l'article 1 de sa Charte, l'ONU s'efforce d'être un lieu où se construit un avenir


meilleur pour tous les êtres humains, et ce à travers quatre objectifs : Maintenir la paix et la
sécurité dans le monde21 ; Développer les relations amicales entre les nations ; Réaliser la
coopération internationale sur tous les sujets où elle peut être utile et en encourageant le respect
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des droits de l'homme ; Être un centre où s'harmonisent les efforts des nations dans des objectifs
communs. Pour les accomplir, elle promeut la protection des droits de l'homme, la fourniture
de l'aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international. L'ONU
n'est pas un gouvernement mondial et ne légifère donc pas. Cependant, ses résolutions donnent
une légitimité aux interventions des États et sont de plus en plus appliquées dans le droit
national et international.

Document 2 : Structure de l’ONU

L'Organisation des Nations unies comprend six organes principaux : L'Assemblée


générale, où tous les États membres sont représentés et disposent d'une voix pour les
recommandations qui sont portées au vote ; l'assemblée générale dispose de compétences très
larges mais n'émet pas de décisions contraignantes pour les États ; Le Conseil de sécurité est
plus spécialement chargé de traiter les menaces contre la paix, les ruptures de la paix ou les
agressions ; il peut émettre des résolutions contraignantes pour les états ; ses pouvoirs sont
définis dans le chapitre VII de la charte de l'ONU. La pratique lui permet de décider du
lancement d'opérations de maintien de la paix avec le concours des États membres puisque
l'ONU est dépourvue de moyens militaires propres. Le conseil de sécurité peut décider de
sanctions contre un État ; Le Conseil économique et social qui aide à la promotion de la
coopération économique et sociale et au développement ; Le Conseil de tutelle dont la fonction
est tombée en désuétude depuis la fin de la décolonisation ; La Cour internationale de justice
tranche les différends entre les états qui acceptent de recourir à sa juridiction ; elle peut
également fournir des avis juridiques aux autres organes lorsqu'elle est saisie, ce qui arrive de
plus en plus rarement. Elle siège à La Haye (Pays-Bas). Conformément à l'article 92 de la
Charte des Nations unies, elle remplace la Cour permanente de justice internationale, dont elle
utilise les jurisprudences ; Le Secrétariat qui assure la gestion quotidienne de l'organisation, y
compris celle des quelque 9 000 fonctionnaires qui l'animent, et des représentants des Nations
unies.

II. Organismes spécialisés


Méthodes : focus group : Former des groupes de 10 élèves, identifie les modes de
fonctionnement des organismes spécialisés. Cite ces institutions spécialisées de l’ONU.
Document 1 : Généralités sur les institutions spécialisées
Les institutions spécialisées de l'ONU sont des organisations internationales qui
coordonnent leur travail avec les Nations Unies par le biais d'accords négociés. Ils sont
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juridiquement indépendants de l'ONU. Elles disposent de budgets séparés et possèdent leurs


propres États Membres, règles et personnels. L'essentiel de leur financement provient de
contributions volontaires de la part des gouvernements, d'institutions et de particuliers.
Certaines institutions spécialisées, comme l'Organisation Internationale du Travail (OIT),
existaient déjà avant la création des Nations Unies.
Document 2 : Typologie des institutions spécialisées

Il existe actuellement 17 institutions spécialisées :

 Le Groupe de la Banque mondiale :


o Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)
o Association internationale de développement (IDA)
o Société financière internationale (SFI)
 L'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
 Le Fonds international de développement agricole (FIDA)
 Le Fonds monétaire internationale (FMI)
 L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)
 L'Organisation internationale du Travail (OIT)
 L’Organisation maritime internationale (OMI)
 L’Organisation météorologique mondiale (OMM)
 L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
 L’Organisation mondiale de la Santé (OMS)
 L’Organisation mondiale du tourisme (OMT)
 L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI)
 L’Union internationale des télécommunications (UIT)
 L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
 L’Union postale universelle (UPU)

III. Apports réciproques


Méthodes : Analyse des documents : Lire attentivement le texte, puis relève en les classant
dans un tableau la contribution de l’ONU pendant la période coloniale et postcoloniale.
Identifie les axes d’interventions du Cameroun dans le fonctionnement le l’ONU.
Document 1 : L’action de l’ONU au Cameroun
COURS EC TLE EST AZAMBOU DENIS 695652012

Cette action est perçue à travers deux périodes de l’histoire du Cameroun. De décembre
1946 à octobre 1961 le Cameroun a été un pays sous tutelle de l’ONU. Une période marquée
par plusieurs missions de l’ONU qui venaient au Cameroun pour s’assurer que les puissances
occupantes respectaient effectivement les termes de l’article 76 de la charte de l’ONU : 1949,
1952, 1956 et 1958. L’ONU s’est également investie dans la décolonisation du Cameroun en
organisant et en supervisant les plébiscites de novembre 1959 et de février 1961, qui ont
beaucoup joué sur la nouvelle configuration du Cameroun. En outre l’ONU a servi de tribune
de revendications aux nationalistes camerounais tels UM Nyobé, Ahmadou Ahidjo… et ses
pressions sur les puissances tutélaires (France, Angleterre) vont aboutir à la levée de tutelle sur
le Cameroun en 1959 et l’indépendance le 1er janvier 1960.
Membre de l’ONU depuis le 20 septembre 1960, le Cameroun bénéficie de nombreuses
actions des institutions spécialisées, des programmes et agences spécialisées du système des
Nations-Unies : HCR, UNESCO, FMI, BIRD, FAO, PAM, UNICEF, PNUD, ONUSIDA,
FNUAP, PAM… En effet, ces actions couvrent des domaines aussi divers que la santé
(vaccination, lutte contre le VIH/SIDA, construction des hôpitaux…) l’éducation et la culture,
le développement économique et la lutte contre la pauvreté (aides au développement…). La
coordination de ces multiples activités au Cameroun est assurée par le représentant du système
onusien. L’une des principales actions de l’ONU au Cameroun à ne pas oublier est la résolution
du conflit frontalier (Cameroun-Nigéria) à propos de la presqu’île de Bakassi (en faveur du
Cameroun à l’issue du verdict de la cour internationale de justice de la Haye le 10 octobre
2002).
Document 2 : Le rôle du Cameroun dans le fonctionnement de l’ONU
Malgré ses faibles moyens le Cameroun a contribué et contribue activement au
rayonnement de l’ONU : - il s’acquitte régulièrement de sa quote-part au budget de l’ONU
(0,01% du budget total de l’ONU contre 25% des USA) - plusieurs camerounais à divers
niveaux ont occupé des postes de responsabilité : Michel Dooh Kingué a été Secrétaire Général
Adjoint ; Claude ONDOBO fut pendant longtemps l’un des directeurs à l’UNESCO, Gottlieb
Lobe Mone Kosso a été Directeur Général de l’OMS-Afrique (siège Brazzaville au Congo)…
- le Cameroun a eu à présider le conseil de sécurité de l’ONU en 1974 et en 2002. - le Cameroun
a participé et participe à de multiples opérations de maintien de la paix notamment au
Cambodge, au Kosovo, en RCA, en RDC, à Haïti. - le Cameroun a continuellement respecté
les principes édictés par la charte de l’ONU notamment « le règlement pacifique des différends
», ce qui l’a amené à porter avec succès le différend frontalier avec son voisin le Nigéria devant
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la cour internationale de justice au lieu de choisir la voie armée. Ce tableau de l’action du


Cameroun à l’ONU ne saurait être exhaustif.

Conclusion
Pendant cinq décennies durant le Cameroun a montré qu’il est un pays souverain qui a
compris la nécessité de cultiver la paix avec les autres nations et de développer la coopération
internationale notamment multilatérale. Toutefois, pour ne pas demeurer avec la main
éternellement tendue, le Cameroun gagnerait à mettre à profit les ressources que lui fournit
l’ONU à travers ses nombreuses institutions spécialisées. Et l’ONU avec ses 65 ans révolus à
partir du 26 juin 2010 se doit d’engager une réflexion et une action de réformes profondes de
son système pour pouvoir être utile à toutes les nations du monde peu importe leur niveau de
développement économique, social et politique.

Devoir : Présente entre 10 et 15 lignes la contribution de l’ONU à l’accession à


l’indépendance du Cameroun.

LECON 5 : LES CAMEROUN ET L’UNION EUROPEENNE

Situation problème : La concurrence


Exemple d’action : Améliorer la qualité de nos produits
Justification : Cette leçon permet d’installer les ressources pour améliorer la qualité de nos
produits.
Ressources internes
Savoir : ACP/UE, APE (Accord de partenariat économique), FED (Fonds Européen de
Développement), BEI (Banque Européenne d’Investissement), STABEX, SYSMIN
Savoir-faire : Identifier, Classer, Décrire, Lire, Expliquer, Mettre en relation, Extraire une
information
Savoir-être : Patriotisme, Sens de l’honnêteté, Amour du travail, Sens de l’organisation, Esprit
d’entrepreneuriat, Tolérance, Respect du bien public
Introduction
Méthodes : Brainstorming : Localise sur la carte l’UE. Cite quelques pays appartenant à
cette zone. Cite les pays que regroupe l’ACP.
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L’U.E est une institution dont la mise en place s’est opérée de façon graduelle inspirée
par le Français Jean Monnet et l’Allemand Robert Schuman dont la principale préoccupation
portait sur la réalisation de la paix au moyen de l’économie. L’U.E a été précédée par la
communauté européenne du charbon et de l’acier créé en 1951 (CECA) et la communauté
économique européenne (CEE) fondée à Rome le 25 mars 1957 par six Etats européens. La
CEE va s’élargir pour devenir après le traité de Maastricht signé en janvier 1992 l’union
européenne. L’union européenne qui compte actuellement 27 Etats membres coopère avec le
groupe A.C.P né le 06 juin 1975 par l’accord de Georgetown en Guyana. Aujourd’hui le groupe
A.C.P compte 79 pays et est doté d’un secrétariat général siégeant à Bruxelles en Belgique.
L’Association Union Européenne/ACP est un cadre de coopération multilatérale né des
concertations entre le Nord riche et le Sud pauvre et sous industrialisé. Ce cadre de coopération
réunissant les anciennes métropoles et leurs anciennes colonies vise un nouvel ordre
économique international et le Cameroun comme d’autres membres y jouent un rôle très
important.

I. Objectifs et structures de l’UE

Méthodes : Analyse des documents : Relève dans le document les objectifs de l’UE.
Identifie les institutions qui constituent l’UE.
Document 1 : Objectifs de l’UE

L'Union européenne s'est fixé plusieurs objectifs, énoncés dans l'article 3 du traité sur
l'Union européenne. Paix, croissance économique, développement durable… véritables
fondements des politiques de l'Union européenne, ils fournissent un cap à l'Europe. Les
politiques de l'Union européenne reposent sur la poursuite de ces objectifs. Ceux-ci, répartis en
six grands ensembles dans le traité sur l'Union européenne, peuvent être classés en trois grandes
catégories : la promotion de la paix, la liberté et les droits de l'Homme d'une part, la mise en
place d'un marché commun dans le respect des valeurs de l'Union d'autre part, et enfin la défense
des intérêts de l'Union à l'étranger. Pour les atteindre, l'Union doit agir avec "des moyens
appropriés en fonction des compétences qui lui sont attribuées"

Document 2 : Structure de l’UE


Les institutions et organes de l'UE sont constituées sont diversifiées : Le Conseil
européen fixe les orientations politiques globales de l'UE, mais il n'a pas le pouvoir d'adopter
COURS EC TLE EST AZAMBOU DENIS 695652012

la législation. Dirigé par un président – actuellement Charles Michel –, il se compose des chefs
d'État ou de gouvernement des États membres et du président de la Commission. Il se réunit au
moins deux fois par semestre, pendant plusieurs jours. Trois institutions interviennent dans le
processus législatif: le Parlement européen, composé de députés élus au suffrage universel
direct, qui représentent les citoyens européens; Le Conseil de l'Union européenne, qui
représente les gouvernements des États membres. La présidence du Conseil est assurée
alternativement par chaque État membre, selon un système de rotation; la Commission
européenne, qui représente les intérêts de l’Union dans son ensemble. Deux autres institutions
jouent un rôle crucial: la Cour de justice de l'Union européenne veille au respect de la législation
européenne; la Cour des comptes contrôle le financement des activités de l’UE. L'UE possède
également un ensemble d'institutions et d' organes interinstitutionnels qui remplissent des
missions spécialisées: La Commission européenne qui représente les intérêts de l’Union dans
son ensemble ; La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) veille au respect de la
législation européenne; la Banque centrale européenne (BCE), La Cour des comptes
européenne contrôle le financement des activités de l’UE.

II. Réalisations de l’UE au Cameroun


Méthode : Analyse des documents : Classe dans un tableau les réalisations de l’UE sur le
plan économique et sociopolitique.
Document 1 : Réalisations au plan économique
Le Cameroun bénéficie d’une assistance de l’U.E dans plusieurs domaines. Sur le plan
commercial, l’U.E reste le principal partenaire commercial du Cameroun. Celui-ci y effectue
80 % au moins des importations et exportations : banane, cacao, café, bois, coton… En outre
tout comme les autres pays A.C.P le Cameroun a bénéficié des systèmes STABEX et SYSMIN.
Sur le plan industriel, L’UE a accordé des prêts à travers la Banque européenne
d’investissement (la BEI) à plusieurs structures industrielles camerounaises : la SOSUCAM en
1966, la CDC en 1967, ALUCAM en 1979… Sur le plan infrastructurel, L’UE a financé au
Cameroun la réalisation de nombreuses infrastructures de communications : la construction des
ponts sur le fleuve Ntem et la Dibamba, la route Bertoua – Garoua Boulaï, la route Ngaoundéré
– Touboro – Moundou (ville du Sud du Tchad), la route Bafoussam – Bamenda, la route
Ebolowa – Kye-ossi, la route Douala-Edéa…
Document 2 : Réalisations au plan sociopolitique
Sur le plan social, Les projets sociaux financés au Cameroun par l’U.E concernent les
domaines aussi divers que le développement urbain, la santé, l’éducation et l’environnement.
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Exemples : la lutte contre le SIDA au Cameroun (2.400.000 euros pour l’année 2004-2005) ;
le financement des extensions des collèges Vogt à Yaoundé, Mazenod à Ngaoundéré et
Libermann à Douala ; la création de la centrale nationale d’approvisionnement en médicaments
essentiels (CENAME)… Les autres contributions de l’U.E au Cameroun concernent l’aide aux
organisations non gouvernementales (ONG) partenaires précieux à la mise en oeuvre de l’aide
communautaire. Sur le plan politique, Depuis Lomé IV bis (1995) une attention particulière
est faite au volet politique de coopération UE/A-C-P : elle veille à l’application de la
démocratie, au respect des droits de l’homme, à la résolution des conflits armés, aux conditions
de détention des prisonniers…

III. Implications du Cameroun dans les relations UE/ACP

Méthodes : focus group : Soumettre une tâche par groupe d’élève de 10 sur les points
suivants : Quel rôle le Cameroun a-t-il joué dans la relation UE/ACP ? Quelle est l’utilité
des APE pour le Cameroun ?
Document 1 : Le rôle du Cameroun dans la relation UE/ACP
Le rôle du Cameroun dans cette coopération remonte à la décennie 1960. En effet les
deux premières conventions de cette coopération ont été signées à Yaoundé la capitale politique
du Cameroun (Yaoundé I en 1963 et Yaoundé II en 1969) et ont bénéficié du soutien substantiel
du Cameroun : non seulement le Cameroun a abrité les assises ayant donné naissance aux
conventions mais il a également mis ses experts à contribution tels les économistes et les
statisticiens.
Document 2 : Le Cameroun dans la relation ACP/UE à travers les APE
Comme la plupart des pays ACP étaient devenus membres de l’OMC, il fallait rendre le
régime commercial de l’Accord de Cotonou compatible aux règles commerciales multilatérales.
C’est ainsi que l’APE naît de l’accord de Cotonou signé le 23 Juin 2000 pour une durée de 20
ans. Pour se conformer aux contraintes juridiques3incluses dans les accords de l’OMC tout en
préservant la continuité de ses relations commerciales basées sur les préférences commerciales
mais cette fois réciproques, l’Union Européenne a proposé aux pays ACP dans le cadre de cet
accord l’établissement d’une zone de libre-échange à l’horizon 2020 à travers la négociation et
la signature de nouveaux accords commerciaux dénommés les Accords de Partenariat
Economique (APE). La République du Cameroun a paraphé le 17 décembre2007 et signé le 15
janvier 2009 l’«ACCORD D'ÉTAPE vers un accord de partenariat économique entre la
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Communauté européenne et ses États membres, d'une part, et la partie Afrique centrale, d'autre
part». Cet accord a été ratifié par le Président de la République du Cameroun, Paul BIYA, par
décret1le 22 juillet 2014.

Conclusion
La coopération avec l’U.E à bien des égards a permis aux pays A-C-P de réaliser de nombreux
projets de développement. Le Cameroun tout particulièrement y est très impliqué depuis la
création et a bénéficié du financement de multiples projets de développement socio-
économique sur son sol. Cependant retenons que cette coopération U.E/A-C-P ne constitue pas
un modèle de relations multilatérales. Elle est taxée de néocolonialiste et présente moult
défauts. Les pays du sud doivent apprendre à penser leurs propres stratégies de développement
au lieu de s’attendre à une panacée venant de l’extérieur, et du coup ils cesseront de fonctionner
comme de simples objets des relations internationales.

Devoir :
Présente entre 10 et 15 lignes la contribution de l’UE dans le développement du Cameroun.

ACTIVITES D’INTEGRATION INTERMEDIAIRE EN EC TLE

Objectif : Apprécier le niveau de maîtrise de l’apprenant pour la participation à la


mondialisation

Palier de compétence : Participation à la mondialisation

Durée : 2 heures

Méthodes : Focus group (Faire traiter l’épreuve par les apprenant dans l’esprit d équipe puis
harmoniser les corrections)

EXERCICE 1 : Partie A – EVALUATION DES RESSOURCES

1- Dans une production de 10 à 15 lignes, présente deux (02) importances et deux aspects de la
coopération internationale. (5pts)

2- Texte :
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L’aide humanitaire est une aide d’urgence et ponctuelle mise en place lors d’une situation de
crise exceptionnelle ou de catastrophe naturelle. Il est vrai que le but de l’humanitaire est surtout
d’assister les populations sinistrées. Mais cela est aussi un excellent moyen qui permet de
connaitre les autres. Faire de l’humanitaire permet de bénéficier des rencontres très
enrichissantes.

www.aidehumanitaire.org.

1. Ressors deux attitudes citoyennes exprimées dans le texte 2pts


2. Présente les bienfaits de ces attitudes 2pts

EXERCICE 2 : Partie B- VERIFICATION DE L’AGIR-COMPETENT OU DES


COMPETENCES

THEME : L’impact de la mondialisation sur le développement du Cameroun

Document 1.

Les Etats ayant participés à la convention de Vienne sur les relations internationales rappellent
que : depuis une époque reculée, tous les pays reconnaissent le statut des agents
diplomatiques.Conscients des buts et des principes de la charte des nations unies concernant
l’égalité souveraine des Etats, chaque peuple et gouvernement doit œuvrer pour le maintien de
la paix, de la sécurité internationale et le développement des relations amicales entre les nations.
La finalité politique à laquelle se réfère le préambule est, conformément à la charte, le maintien
de la paix et de la sécurité internationale et le développement entre les nations des relations
amicales que favorisera, quelle que soit la diversité de leur régime constitutionnels et sociaux,
une convention sur les relations et immunité diplomatique. Il s’agit d’une coexistence non
seulement pacifique mais amicale.

Convention de Vienne sur les Relations Internationales

Document 2.

…Un de nos concitoyens a été assassiné parce qu’il enseigne à nos élèves la liberté
d’expression, croire ou ne pas croire. Notre compatriote a été victime d’un attentat terroriste
caractérisé. Ce soir, je veux remercier les forces de l’ordre, la police qui ont fait face à
l’obscurantisme et à la violence. Ces actes barbares qui nous suivent ne nous gagneront pas,
vous pouvez compter sur ma détermination et celle du gouvernement.
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Nous continuerons professeur, nous défendrons la liberté que vous enseigniez si bien et
nous porterons la laïcité, nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres
reculent…

Discours d’Emmanuel Macron après l’assassinat du professeur d’histoire (Samuel


Pattis)

Document 2. Images 1et 2 réactions des pays arabes

www.google.com

Consigne : Dans une production cohérente, fait de propositions pour que l’Afrique et le
Cameroun évitent de crises diplomatiques.

1. Présente deux types et deux fonctions de la diplomatie 3pts


2. Identifie et explique deux (02) incidents diplomatiques qui ont entrainé des tensions entre la
France et le monde Arabe. 3pts
3. Propose deux stratégies diplomatiques pour améliorer les relations amicales entre le Cameroun
et l’extérieur 3pts.

Présentation 2pts

LECON 6 : LE CAMEROUN ET L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA


FRANCOPHONIE, LE COMMONWEALTH ET LA CONFERENCE DES PAYS
ISLAMIQUES
Situation problème : L’ingérence des grandes puissances
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Exemple de situation : Promouvoir notre identité culturelle


Justification de la leçon : Cette lçon permet d’installer les ressources pour promouvoir son
identité culturelle
Introduction : Brainstorming : Cite les différentes organisations fondées sur la langue et
la religion dont fait partie le Cameroun.
En dehors des regroupements géographiques le Cameroun a adhéré à des organisations
fondées sur l’histoire, la langue et la religion. C’est le cas de la Francophonie, le
Commonwealth et l’organisation de la conférence islamique. Le Cameroun est membre à part
entière de ces organisations qui lui apportent beaucoup pour son développement et auxquelles
il apporte son modeste concours pour leur fonctionnement et évolution.
I- L’organisation de la conférence islamique (OCI)
Méthode : Analyse des documents : Présente deux objectifs de l’OCI. Cite les différents
organes que constitue l’OCI. Relève la contribution du Cameroun à l’OCI. Relève la
contribution de l’OCI au Cameroun.
Document 1 : Historique et objectifs
L’OCI a vu le jour le 25 septembre 1969 à Rabat au Maroc lors de la première réunion des
dirigeants du monde islamique convoquée suite à l’incendie de la mosquée AL-AQSA de
Jérusalem le 21 août 1969. Son siège est fixé à JEDDAH en Arabie Saoudite et l’organisation
compte aujourd’hui 56 Etats membres d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Europe. Le
Cameroun a adhéré à l’OCI lors de la 5e conférence islamique des ministres des affaires
étrangères tenues à KUALA LUMPUR en Malaisie du 21 au 25 juin 1974. Les objectifs de
l’OCI sont non seulement religieux mais politiques, économiques, sociaux et culturels : - la
sauvegarde des lieux saints, la promotion de l’islam et de la culture islamique (objectifs
religieux) - la lutte pour la sauvegarde de la dignité, de l’indépendance et des droits nationaux
des musulmans, soutien à la cause palestinienne, élimination du racisme, du colonialisme et de
l’apartheid (objectifs politiques) - le soutien de grands projets de développement dans les pays
membres (objectifs économiques, sociaux et culturels).
Document 2 : Organes (structure de l’OCI)
Les principaux organes de l’OCI sont : - le sommet islamique ou conférence des Rois, des
Chefs d’Etat et de gouvernement qui se réunit tous les trois ans pour définir la politique générale
de l’organisation. - la conférence islamique des ministres des affaires étrangères pour mettre en
œuvre les décisions prises par le sommet - le secrétariat général, l’organe exécutif de l’OCI
chargé d’appliquer les décisions. A ces organes principaux s’ajoutent des organes annexes
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comme la banque islamique de développement, la chambre islamique de commerce et


d’industrie et quatre comités.

Document 3 : La participation du Cameroun à l’OCI

Le Cameroun participe à tous les sommets islamiques et aux conférences islamiques des
ministres des affaires étrangères. En outre pour traduire dans les faits son attachement à l’OCI
le Cameroun a créée au MINREX le poste de ministre délégué chargé des relations avec le
monde islamique. - Le Cameroun contribue à hauteur de 1 % au budget du secrétariat général
de l’OCI et de ses organes subsidiaires. En outre il s’illustre par des donations volontaires :
200.000 dollars en 1978 au Fonds de solidarité islamique, 100.000 dollars en 1985 à la
Fondation islamique pour la Science, la Technologie et le Développement. - Quelques
camerounais travaillent au Secrétariat Général de l’OCI à Djeddah
Document 4 : Les avantages de la présence camerounaise à l’OCI
Le Cameroun de ses relations avec l’OCI reçoit d’importants bénéfices tant au Niveau
politique, économique, financier, social que culturel. - L’OCI apparaît comme un véritable
cercle de solidarité dans lequel le Cameroun a tissé de solides liens d’amitié et de coopération
et bénéficie de solides appuis indispensables pour la défense de ses intérêts sur la scène
internationale. - Le financement de nombreux ouvrages au Cameroun par le biais de la BID :
barrage hydro-électrique de Song-loulou sur la Sanaga, la CELLUCAM à Edéa aujourd’hui
inexistante, la route Yaoundé-Douala, l’hôpital de Kousséri, 400 forages et l’adduction d’eau
potable à Mokolo et Mora dans l’extrême-nord… En outre le Cameroun bénéficie de
l’élargissement des débouchés pour ses produits et des sources d’approvisionnement - L’OCI
octroie des bourses de formation, édifie les lieux de culte et des écoles (Ex : le complexe
islamique de Tsinga)…
II- La Francophonie (Organisation Internationale de la Francophonie : OIF)
Méthode : Analyse des documents : Présente deux objectifs de l’OIF. Cite les différents
organes que constitue l’OIF. Relève la contribution du Cameroun à l’OIF. Relève la
contribution de l’OIF au Cameroun.
Document 1 : Historique et objectifs
Le mot Francophonie apparaît pour la première fois sous la plume du géographe français
ONESIME RECLUS en 1880 pour désigner les peuples, les individus parlant habituellement
français comme langue maternelle, officielle ou véhiculaire. En 1970 l’embryon francophone
naît avec la création à Niamey au Niger de l’ACCT (Agence de Coopération Culturelle et
Technique) sous l’impulsion de trois présidents africains : Senghor (Sénégal), Hamani Diori
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(Niger) et Habib Bourguiba (Tunisie). Mais ce n’est qu’en 1985 que le président français
François Mitterand décide de réunir une quarantaine de peuples à Paris pour fonder la
Francophonie. En 1998 l’ACCT prend le nom de Organisation Internationale de la
Francophonie dont le siège est fixé à Paris, et l’actuel secrétaire général est ABDOU DIOUF
ancien président de la République du Sénégal. L’OIF regroupe 68 Etats et son objectif principal
est de défendre la langue française et la diversité culturelle dans le monde.

Document 2 : Structure

Les principales institutions de la Francophonie sont : - la conférence des Chefs d’Etats


et de gouvernement qui se réunit chaque deux ans - la conférence des ministres - l’Agence
Internationale de la Francophonie (AIF) - le secrétariat général - la chaîne de télévision TV5 -
l’Association des Universités Partiellement ou Entièrement de Langue Française (AUPELF) -
la conférence de ministres de la jeunesse et des sports créée en 1969 qui est à l’origine du projet
des jeux de la Francophonie adopté en 1987 à Québec au Canada. - l’Agence Universitaire de
la Francophonie (AUF) - l’assemblée parlementaire de la Francophonie.

Document 3 : Les Relations Cameroun – Francophonie

Pays associé de l’ACCT en 1975, le Cameroun devient membre à part entière de la


Francophonie en 1991 lors du sommet de Chaillot à Paris. Dès lors il entretient avec l’OIF des
relations de partenariat et de coopération très riches tant au niveau politique, économique,
culturel que technique L’OIF à travers ses observateurs a validé la plupart des élections
pluralistes organisées au Cameroun : 1997, 2002, 2004. En outre grâce aux financements de
l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) les municipalités de Yaoundé,
Douala, Garoua et Ngaoundéré ont réalisé des infrastructures louables : marché d’Essos à
Yaoundé, la gare routière de Mokolo-Elig-Effa, réfection du stade Akwa à Dla, construction
d’un abattoir à Ngaoundéré… Le Cameroun à son tour a eu à abriter en janvier 2001 le sommet
France-Afrique et depuis son adhésion à la Francophonie il participe à tous les sommets des
Chefs d’Etat et de gouvernement, à toutes les conférences ministérielles (jeunesse et sport,
éducation nationale, enseignement supérieur, recherche, justice, communication…) - au plan
économique, l’Agence intergouvernementale de la Francophonie a financé de nombreux projets
au Cameroun : une palmeraie par un GIC de Batchanga, amélioration de la production d’élevage
à Dschang… - au plan culturel : l’OIF octroie régulièrement des bourses d’études aux étudiants
camerounais, finance la production des films : « ABAHNA, les amis du dimanche » de Daniel
KAMWA, « Tous les perroquets du Monde » de Gervais MENDOZE…, contribue à la
COURS EC TLE EST AZAMBOU DENIS 695652012

formation des Etudiants à l’IRIC depuis 1998. En retour des camerounais ont occupé des postes
de responsabilité au sein des institutions francophones : le professeur Jean Tabi Manga a été
Directeur de l’Ecole de la Francophonie de Bordeaux en France ; l’actuel Directeur de TV5
Afrique Denise Epote DURAND est camerounaise d’origine. En plus le gouvernement
camerounais a créé au ministère des relations extérieures (MINREX) une direction de la
Francophonie, et dans les Lycées et Collèges existent les clubs de francophonie, la journée de
la Francophonie tous les 20 mars est célébrée.

III- Le Commonwealth
Méthode : Analyse des documents : Présente deux objectifs du Commonwealth. Cite les
différents organes que constitue le Commonwealth. Relève la contribution du Cameroun
au Commonwealth. Relève la contribution du Commonwealth au Cameroun.
Document 1 : Historique et définition

Originellement le terme « Commonwealth » paru en 1921 dans le traité de Londres est


employé pour désigner un regroupement des dominions anglais : Australie, Canada, Nouvelle
–Zélande, l’Union Sud-Africaine. Avec le temps le Commonwealth va s’élargir aux anciennes
colonies britanniques et en 1949 naît le Commonwealth moderne. Aujourd’hui il compte 54
Etats membres dont le Cameroun depuis son adhésion en 1995 lors du sommet d’Auckland en
Nouvelle-Zélande du 11 au 13 novembre 1995. Son siège est fixé à Londres. En réalité le
Commonwealth est une association des anciennes colonies anglaises (sauf les Etats-Unis), plus
le Mozambique (pays lusophone) qui ont choisi de se consulter et de collaborer pour le bien
être de leurs peuples et la stabilité internationale. Les principaux objectifs poursuivis par le
Commonwealth sont : - l’instauration d’un climat de paix, de coopération et d’esprit de
tolérance - la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance - le respect des droits de
l’homme - la promotion de la langue anglaise

Document 2 : Structure
Le Commonwealth s’est doté d’institutions suivantes : - le secrétariat général du
Commonwealth - le Fonds du Commonwealth pour la coopération technique - la
Commonwealth African Investment Fund (COMAFIN) - le programme du Commonwealth
pour la Jeunesse… Qu’apporte le Commonwealth concrètement au Cameroun ?
Document 3 : Les relations Cameroun- Commonwealth
Suite à l’adhésion du Cameroun au Commonwealth il bénéficie de nombreux avantages tant
au niveau d’assistance technique, politique, économique que culturel. Sur le plan technique :
le Commonwealth finance la formation des cadres ainsi que leur recyclage et la formation des
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opérateurs du système électoral, le renforcement des capacités à la commission nationale des


droits de l’homme… Sur le plan culture et éducatif : le Commonwealth octroie des bourses
d’études, des enseignants à l’unité de Buéa, finance la fourniture de matériels scolaires et
universitaires. Sur le plan économique : le Commonwealth finance la réalisation des projets
de développement par l’entremise de la Commonwealth Development Corporation (CDC) et
de la Commonwealth Africa Investment Fund… A son tour le Cameroun pour manifester son
attachement aux principes du Commonwealth qui cadrent avec les objectifs de la diplomatie
camerounaise a créé un poste de ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures
chargé du Commonwealth. En outre, le Cameroun célèbre tous les deuxièmes lundi du mois de mars
la journée de Commonwealth.
Conclusion :

L’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), la Francophonie et le Commonwealth


demeurent des structures importantes pour les pays en développement comme le Cameroun. Mais il
s’agit des instruments de la pérennisation de la domination culturelle des puissances occidentales et
arabes dans le monde. Toutefois nous souhaitons que le Cameroun sache tirer suffisamment profit de
ces relations multilatérales sans que ses valeurs culturelles soient compromises.

Devoir : Ressors deux attitudes citoyennes, puis présente deux bienfaits de celles-ci.

CHAPITRE 4 : LE CAMEROUN DANS LA COOPERATION BILATERALE


LECON 7 : LE CAMEROUN ET LA FRANCE, LE CAMEROUN ET LA GRANDE-
BRETAGNE
Situation problème : L’ingérence des grandes puissances
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Exemple de situation : Promouvoir notre identité culturelle


Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour promouvoir son
identité culturelle
Introduction : Brainstorming : Définir coopération bilatérale. Cite deux grandes
puissances coloniales qui accompagnés le Cameroun à l’indépendance.
La coopération bilatérale désigne l’ensemble des relations que deux Etats entretiennent entre
eux. Ainsi le Cameroun entretient des relations bilatérales avec plusieurs nations du monde parmi
lesquelles ses anciennes puissances coloniales plus particulièrement la France et la Grande-Bretagne.
I- Le Cameroun et la France
Méthodes : Analyse des documents : Relève les fondements de la coopération Cameroun
France. Dans un Tableau, classe selon les aspects les apports réciproques.
Document 1 : Les fondements de la coopération Cameroun-France
Le Cameroun n’a jamais été juridiquement une colonie française mais dans les faits a fait partie de
l’empire colonial français. Après les indépendances il était de bon ton que la France cherche à maintenir
son hégémonie sous la forme voilée de coopération. Bref le premier fondement sur lequel repose la
coopération bilatérale entre la France et le Cameroun est la pérennisation de l’héritage colonial français.
Il repose sur des accords : le premier traité global de coopération fut signé à Yaoundé le 13 novembre
1960 entre le ministre camerounais des affaires étrangères, Charles Réné Okala et celui français, Maurice
COUVE de MURVILLE. De nombreux accords touchant à la culture, à la coopération financière et
monétaire, à l’assistance militaire…furent signés par la suite.
Document 2 : Aspects et apports réciproques de la coopération Cameroun-France
- au plan diplomatique et politique : La coopération se traduit dans ce domaine par la présence des
ambassades, des consulats dans les capitales respectives, ainsi que les visites régulières des hautes
personnalités dans ces pays. - au plan économique et financier : Les engagements français au
Cameroun à travers l’Agence Française de développement sont remarquables et visent entre autres la
restructuration bancaire, les secteurs de communication, des eaux et de l’énergie, des transports, du
monde rural… Il faut ajouter à ce brillant tableau l’envoi au Cameroun des experts qui participent à la
réalisation de nombreux projets de développement, des mesures prises par la France pour alléger la
dette publique au Cameroun, sans oublier le rôle de la France pour l’admission du Cameroun à
l’initiative PPTE - au plan des échanges commerciaux : La France est la première destination des
produits d’exportations du Cameroun. Le Cameroun vend à la France des produits primaires : bois,
cacao, thé, banane, pétrole… et achète en retour des produits manufacturés : automobiles, produits
pharmaceutiques, matériel de télécommunication… ; Mais la balance commerciale est déficitaire pour
le Cameroun. Ex : En 2001 la valeur des exportations camerounaises vers la France est de 210 milliards
de F CFA par contre celle de la France vers le Cameroun est de 385 milliards de F CFA - au plan
culturel et éducatif : La France a multiplié des centres culturels au Cameroun (Douala, Yaoundé…),
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accorde chaque année des bourses d’études et de stage aux Etudiants et travailleurs camerounais,
soutient les manifestations artistiques au Cameroun (peinture, danse, théâtre, musique…).- au plan de
l’assistance technique : C’est un secteur à sens unique. La France apporte au Cameroun une expertise
dans divers domaines comme l’administration, la recherche ou la formation Ex : la présence du centre
pasteur aide énormément dans la recherche médicale au Cameroun.
II. La coopération Cameroun-Grande Bretagne
Méthodes : Analyse des documents : Relève les fondements de la coopération Cameroun
Grande Bretagne. Dans un Tableau, classe selon les aspects les apports réciproques.
Document 1 : Historique coopération
Comme la France, la Grande-Bretagne a des liens séculaires avec le Cameroun : elle a participé
au commerce des esclaves sur la côte camerounaise, a obtenu une partie du Cameroun comme territoire
sous mandat de la SDN et territoire sous tutelle de l’ONU. A la veille des indépendances les deux pays
ont signé une série d’accords de coopération et depuis 1961 une multitude d’accords a suivi.
Document 2 : Aspects et apports réciproques
Les aspects de la coopération Grande-Bretagne – Cameroun touchent les domaines aussi divers
que le secteur culturel et éducatif (l’octroi des bourses d’étude et de perfectionnement professionnel
aux camerounais), les échanges commerciaux, malgré le déficit de la balance commerciale du Cameroun,
le domaine économique où de nombreuses entreprises britanniques opèrent au Cameroun : la Guinness
Cameroon, la Standard Chartered Bank, la British American Tobacco… Cependant plusieurs
inconvénients interviennent dans cette coopération bilatérale Cameroun-Grande-Bretagne : les
réalisations britanniques sont généralement tournées vers les régions anglophones du Sud-ouest et du
Nord-ouest au détriment du reste du pays ; malgré l’ancienneté des relations entre les deux pays le
Cameroun ne bénéficie pas d’un traitement de faveur ; les frais de scolarité sont très élevés pour les
étudiants camerounais en Grande-Bretagne ; les aides accordées par le gouvernement britannique au
gouvernement camerounais sont assorties des conditionnalités contraignantes notamment politiques,
ce qui ne dégrade pas moins la souveraineté du Cameroun.
Conclusion
La France et la Grande-Bretagne ont contribué et contribuent aujourd’hui énormément au
développement politique et socio-économique du Cameroun. Mais cette coopération présente des
inconvénients : la détérioration des termes de l’échange qui entraîne naturellement le déséquilibre de la
balance commerciale du Cameroun ; la dépendance et l’éternel assistanat qui limitent forcément la
souveraineté du Cameroun… Le Cameroun doit non seulement diversifier ses partenaires
internationaux mais s’affirmer en faisant bon usage des aides reçues et ainsi à moyen ou à long terme
les conditions d’une plus grande autonomie interne seront créées.
Devoir : A partir du document ci-dessous : ressors deux attitudes citoyennes et présente deux
bienfaits de celles-ci.
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LECON 8 : LE CAMEROUN ET LES PAYS ASIATIQUES : CHINE, JAPON


Situation problème : Rejet des autres cultures
Exemple d’action : S’ouvrir avec discernement aux autres cultures
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant à s’ouvrir avec discernement aux autres
cultures
Introduction : Brainstorming : Présente le Chine et le Japon dans le Continent asiatique.
De quel type de coopération s’agit-il ? Pourquoi ce choix tardif du Cameroun dans la
coopération ?
Le continent asiatique fait partie des pays dits « pays du sud » parmi lesquels les pays
comme le Japon et la Chine ont un niveau de développement très avancé. Dans le but de
diversifier ses partenaires économiques et partant, réduire la pauvreté de ses populations, le
Cameroun a entrepris depuis quelques années de s’orienter vers les pays émergents du Sud.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les relations commerciales entre le Cameroun, la Chine
et le Japon.
I- Historique
Méthode : Analyse des documents : Présente l’historique de la coopération entre le
Cameroun, la Chine et le Japon.
1. Historique de la coopération entre le Cameroun et la Chine

La République du Cameroun et la République Populaire de Chine entretiennent des relations


diplomatiques depuis le 26 Mars 1971. Les deux pays ont célébré le 26 mars 2011, le 40 ème
anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Instituée par un accord signé
le 26 septembre 1986, la Grande Commission Mixte Chine/Cameroun se tient tous les deux ans.
La 8ème session de la Commission Mixte a eu lieu du 17 au 21 août 2015 à Beijing.

2. Historique de la coopération entre le Japon et le Cameroun


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Les contacts entre ces deux nations sont relativement anciens et même antérieurs aux années
1960. Ils ont abouti par la force des choses à l'établissement des liens diplomatiques matérialisés
par l'ouverture réciproque de missions diplomatiques et l'échange d'ambassadeurs. Il faut dire
qu’à l’image des relations nippo-africaines, les relations nippo-camerounaises ont été jusqu’en
1991 modestes. En septembre 1991 à la tribune de la 46 ème Assemblée Générale des Nations
Unies, le Japon surprend la communauté internationale en déclinant son intention d'organiser
une conférence sur le développement de l'Afrique dans la finalité de forger un consensus au
niveau des partenaires internationaux sur la nécessité d'agir et de mobiliser des ressources pour
ce continent. Ensuite, l'adoption en juin 1992 de la Charte de l'Aide Publique au Développement
(APD) par le gouvernement nippon. La première intention est traduite en acte par la mise sur
pied en octobre 1993 de la première Tokyo International Conférence on African Development
(TICAD), afin de dégager les grandes orientations devant être réalisées.
II- Aspects
Méthode : Exploitation des documents : Identifie les différents aspects de la coopération
du Cameroun avec la Chine et le Japon.
1. Les aspects de la coopération Chine Cameroun
La coopération sino-camerounaise repose sur un cadre juridique constitué de plusieurs
accords déjà signés dont les accords de prêt, de coopération économique et technique, culturels,
de coopération médicale, commercial, de tourisme, un protocole en matière de formation dans
le domaine militaire, un relatif à la promotion et la protection réciproque des investissements,
ce dernier signé depuis 1997 a été ratifié par le Cameroun en 2014 ; un sur les consultations
politiques entre les deux parties signé en juin 2000 et un sur l’exemption réciproque de
l’obligation de visa pour les détenteurs des passeports diplomatiques ou de service signé le 07
juillet 2016 à Yaoundé et ratifié par décret n° 2017/131 du 18 avril 2017 ; cet accord entre en
vigueur le 12 août 2017.. Enfin, la signature le 13 janvier 2017 du Protocole d’Exécution de
l’Accord Culturel pour la Période 2017-2020. Ce pays finance au Cameroun de nombreux
grands projets d’infrastructures énergétiques, routières, portuaires, sportives, sanitaires,
etc. Pour tout dire, la coopération entre le Cameroun et la Chine est diversifiée et l’amitié sino-
camerounaise solide.
2. Les aspects de la coopération Japon Cameroun
Le Japon et le Cameroun entretiennent de bonnes relations d'amitié, de compréhension
mutuelle, qui surtout depuis 1991 ne cessent de se diversifier. Aussi, nous pouvons noter un
réchauffement politico-diplomatique et culturel (section I). Il se conjugue par ailleurs avec des
relations commerciales et économiques anciennes et denses (section II). Elle touche tous les
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domaines (politique, économique, culturel..) mais un accent particulier est mis sur l’éducation
de base.

III- apports réciproques

Méthodes : Focus group : Identifie les réalisations réciproques du Cameroun avec la


Chine et le Japon.

1. Les apports réciproques de la coopération Chine-Cameroun

Les portes de plusieurs chantiers d'infrastructures, cofinancés sont offerts au Cameroun par
« l'empire du milieu ». Il s’agit : Le Palais des Congrès de Yaoundé inauguré le 12 mai 1982,
Le Barrage hydroélectrique de Lagdo inauguré le 29 novembre 1986, ’Hôpital Gynéco-
Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé inauguré le 28 mars 2002, L’Ecole Publique de
Mvomeka’a d’une valeur d’environ 480 millions de FCFA, elle a été inaugurée en octobre 2007,
Le Palais polyvalent des Sports de Yaoundé inauguré le 19 juin 2009, L’Hôpital Gynéco-
Obstétrique et Pédiatrique de Douala, inauguré le 17 novembre 2015, Le projet agro-industriel
de Nanga Eboko il a été lancé en avril 2006, Le projet « CTPhone » : réalisé par Camtel en
partenariat avec la société chinoise HUAWEI, le Projet d’alimentation en eau potable de la ville
de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS), Le stade Omnisport de
Limbé et de Bafoussam, Le barrage de Memve’ele, le barrage hydroélectrique de Mekin, Le
port en eau profonde de Kribi, L’autoroute Yaoundé-Douala, Construction de 1500 logements
sociaux à Yaoundé…

La Chine est la deuxième destination d'exportation du Cameroun avec 488 millions USD
en 2017, après la France avec 559 millions USD. La majorité des exportations du Cameroun
vers ses partenaires reste dans les ressources naturelles : pétrole brut, bois scié, bois brut et
produits agricoles. Les importations camerounaises en provenance de Chine en 2017 se sont
élevées à 1,06 milliard USD et 548 millions USD, selon les statistiques de l'OEC. Au
Cameroun, les produits importés de Chine comprennent le mobilier, l'électronique,
l'habillement, les matériaux de construction, les cosmétiques, les bijoux, les jouets pour enfants,
les marchés inondés de Douala et Yaoundé et d'autres villes, villes et villages.

2. Les apports réciproques de la coopération Japon-Cameroun

A l'exception des années 1973 et 1974 au cours desquelles le choc pétrolier a frappé de plein
fouet l'Empire du Soleil-Levant, les relations commerciales entre les deux Etats sont
caractérisées par un déficit quasi chronique défavorable au Cameroun. Le Cameroun vend au
Japon des produits de base tels que le café, le cacao, le coton, le bois, l'aluminium et quelques
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érailles. De l'autre côté, on est en présence d'un Etat du «centre»59(*)qui exporte vers le
Cameroun les produits finis notamment des voitures et des motos, des appareils électroniques
et électroménagers, des appareils d'optique, du matériel de quincailleries, des textiles, des
produits chimiques et accessoires photographiques, ainsi que les produits alimentaires comme
les conserves de poisson et crustacés. En effet le Japon finance et construit plusieurs écoles
primaires dans les grandes villes du Cameroun depuis 1990 (par exemple à Yaoundé les «
Ecoles japonaises » d’Olézoa, d’Ekounou, d’Ekoudou…). Au plan commercial les entreprises
japonaises sont très présentes et actives au Cameroun essentiellement dans le marché de
l’automobile (Mitsubishi, Nissan, Honda, Suzuki, Izuzu…), de l’électronique (Sony, Sharp,
Toshiba…).

Conclusion

Si la multiplication des partenaires de coopération présente des avantages incontestables


pour notre pays, force est de reconnaitre que cette option de diversité n’est pas du goût de tous
les partenaires, précisément ceux qui considèrent le Cameroun comme leur chasse gardée ou
comme faisant partie de leur sphère d’influence. La France, puisqu’il s’agit d’elle, voit
difficilement du bon œil cette concurrence qu’implique la diversité des partenaires de
coopération au Cameroun. D’où le risque que celle-ci ne cherche à peser de tout son poids la
politique intérieure du pays dans un sens favorable à ses seuls intérêts.

Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes, deux domaines avec exemples
de la coopération sino-camerounaise.

DOSSIER 3 : L’AIDE AU DEVELOPPEMENT


Situation problème : Les pénuries
Exemple d’action : Augmenter sa capacité de production
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant de mieux s’ouvrir au monde pour assurer le
développement du Cameroun.
Méthodes : Focus group
Document 1 : Types (aide publique et aide privée)
L’aide au développement désigne l’ensemble des ressources fournies aux pays pauvres
dans le but déclaré de favoriser le développement économique et d’améliorer le niveau de vie
de leurs habitants. Elle prend généralement la forme de dons, de prêts d’argent à taux
préférentiel et d’annulation de dettes. Quand le donateur est un pays ou une entité publique, on
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parle d’ « aide publique au développement » (APD), mais il peut aussi s’agir de l’aide privée
d’entreprises, d’ONG, de fondations… L’aide publique peut être bilatérale ou multilatérale.
Son « efficacité » a fait l’objet de longs débats depuis les années soixante-dix, débouchant
notamment sur la notion de « conditionnalité » et sur les politiques d’ajustement structurel
menées par le FMI et la Banque mondiale.
Document 2 : Avantages et limites
L’aide économique est d’abord, historiquement, un vecteur d’intérêts politiques et stratégiques
étroitement lié à la reconstruction de l’après-guerre, à la guerre froide et à la décolonisation. Dans
l’immédiat après-guerre, les États-Unis prennent conscience de leur hégémonie, de leur intérêt et
de leur responsabilité dans l’émergence d’un système international de paix et de prospérité. À la
nécessité de structurer le système pour corriger les erreurs du passé et limiter le comportement non
coopératif des États, vient s’ajouter celle de l’endiguement du communisme. Cet environnement
est propice au développement de politiques internationales mobilisant des ressources financières,
notamment dans le cadre de nouvelles institutions multilatérales. Aux côtés d’une politique
bilatérale américaine qui s’articule autour des intérêts économiques (accès aux matières premières
et développement de marchés à l’exportation) et politico-stratégiques, se développe
progressivement la politique d’aide bilatérale du Royaume-Uni et de la France, confrontés à
l’indépendance de leurs anciennes colonies.

Document 3 : Impact de l’aide au développement du Cameroun

Avec la fin de la Guerre Froide, l’aide au développement a perdu les soutiens et les
justifications qu’elle y trouvait. La fidélisation et la clientélisation des pays du Tiers Monde ne
sont plus perçues comme des enjeux essentiels par les décideurs politiques pour l’octroi de
l’aide; ce qui a entraîné une diminution du volume d’aide octroyée aux pays en développement
dans les années 1990. Cet affaiblissement a rendu plus audibles les critiques de toutes sortes
sur l’aide publique au développement:-Critique libérale, qui accuse l’aide de distordre les
marchés et de déresponsabiliser les gouvernements et les sociétés civiles, voire d’emprisonner
les États bénéficiaires dans la dépendance à l’égard des subsides internationaux;-Critique
marxiste, pour laquelle l’aide s’est faite le vecteur de la globalisation et de la libéralisation
économique des pays en développement au détriment de ces derniers; -critique managériale,
qui relève l’inefficacité de l’aide publique au développement en comparant les volumes
engloutis au cours des décennies avec les résultats obtenus; particulièrement en Afrique
subsaharienne.

Questionnaire
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1. Identifie les types d’aide au développement.


2. Présente les avantages et les limites de l’aide au développement
3. Analyse l’impact de l’aide au développement du Cameroun

MODULE 2 : LA COOPERATION SOUS REGIONALE ET REGIONALE


Familles de situation : L’intégration sous régionale et régionale
Catégories d’action : La promotion de la coopération sous régionale et régionale
CHAPITRE 5 : LE CAMEROUN ET LES STRUCTURES D’INTEGRATION SOUS
REGIONALE ET REGIONALE
LECON 10 : LE CAMEROUN ET L’UNION AFRICAINE
Situation problème : La xénophobie
Exemple d’action : Accepter les autres
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant de mieux s’ouvrir au monde pour promouvoir
l’intégration régionale en Afrique.
Introduction : Brainstorming : Définir l’UA. Explique pourquoi le passage de l’UA à
l’OUA.
Quarante ans après la création de l’OUA tous les Etats membres se sont accordés sur la
nécessité de refonder une organisation moderne mieux outillée pour s’attaquer aux défis de
l’heure : la pauvreté, les grandes pandémies comme le Sida, la mondialisation, les guerres
intestines… c’est dans ces perspectives que fut créée l’union africaine.
I- historique de l’UA
Méthodes : Analyse des documents : Identifie les étapes de la création de l’UA.
Après plusieurs conférences préparatoires comme celle de la syrte du 06 au 09 septembre
1999 en Libye, l’acte constitutif de l’UA fut adopté à Lomé au Togo le 12 juillet 2000. Le 09
juillet 2002 a lieu à Durban en République Sud Africaine le sommet inaugural de l’UA. Son
siège reste fixé à Addis-Abeba en Ethiopie et elle hérite des 53 membres de l’OUA. L’Union
africaine (UA) a été officiellement créée en juillet 2002 à Durban, en Afrique du Sud, suite à
une décision prise en septembre 1999 par l’organisation pionnière, l’OUA de mettre en place
une nouvelle organisation continentale à l’effet de consolider ses acquis. La décision de création
d’une nouvelle organisation panafricaine était le fruit d’un consensus auquel étaient parvenus
les dirigeants africains à l’effet de mobiliser le potentiel de l’Afrique, le besoin était ainsi créé
de reporter l’attention loin des objectifs d’élimination du colonialisme et de l’apartheid,
auxquels s’étaient concentrée l’OUA, pour la ramener vers une coopération et une intégration
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accrue des États africains et en faire le moteur de la croissance et du développement économique


de l’Afrique.
II- objectifs et structure de l’UA
Méthodes : Analyse des documents : Identifie les objectifs et les organes de L’UA.
1. Objectifs de l’UA

L’UA s’inscrit dans la vision « d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par
ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène internationale ».
L’Acte constitutif de l’Union africaine et le Protocole sur les amendements à lʼActe constitutif
de l’Union africaine déclinent les objectifs de l’UA , qui consistent à : - réaliser une plus grande
unité et solidarité entre pays et peuples africains - accélérer l’intégration politique, économique
et sociale du continent - Intégrer l’Afrique dans la mondialisation - promouvoir la paix, la
sécurité et la stabilité sur le continent - promouvoir les principes et les institutions
démocratiques et la bonne gouvernance - promouvoir la recherche dans tous les domaines
surtout la science et la technologie.

2. Structure de l’UA
Les organes de l’UA sont plus étoffés que ceux de l’OUA : - la conférence de l’union,
organe suprême qui réunit les Chefs d’Etat et de gouvernement une fois par an en session
ordinaire - le conseil exécutif regroupant les ministres des affaires étrangères des Etats membres
de l’UA - la commission de l’union africaine dotée de pouvoirs et de moyens renforcés pour
succéder au secrétariat général de l’Ex-OUA. Elle est composée d’un président, du vice-
président et huit commissaires. Actuellement la commission ou « gouvernement de l’union »
est présidée par son Excellence Jean Ping depuis janvier 2008 en remplacement du malien
Alpha OUMAR KONARE. Parmi les commissaires figure une camerounaise Mme Elisabeth
TANKEU en charge du commerce et de l’industrie. - le parlement panafricain - la cour africaine
de justice - le conseil de paix et de sécurité de l’UA - le comité des représentants permanents -
le conseil économique et social (ECOSOC) - le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le
Développement de l’Afrique : New paternship for Africa’s development né en octobre 2001 à
Abuja).
III- apports réciproques
Méthodes : Focus group : Identifie les apports réciproques de cette coopération.
La coopération Cameroun-UA se manifeste dans des domaines divers : politique,
économique, social, institutionnel… - le Cameroun adhère aux idéaux de l’UA comme
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témoignent la signature et la ratification de l’acte constitutif de l’union. - le Cameroun a assisté


à tous les sommets préparatoires de l’UA et depuis sa création participe à tous les sommets. -
le Cameroun contribue énormément au budget ordinaire de l’UA : en 2004 cette contribution
s’est chiffrée à la somme de 1.031.515,3 dollars. - le Cameroun abrite les sièges de nombreuses
institutions de l’UA : le conseil supérieur du sport en Afrique, le centre phytosanitaire inter-
africain - au plan institutionnel le Cameroun prend une part active au fonctionnement des divers
organes de l’UA : Mme Elisabeth Tankeu une camerounaise est commissaire chargée du porte-
feuille du commerce et de l’industrie à la commission de l’union, de nombreux avocats
camerounais plaident régulièrement devant le tribunal pénal international pour le Ruanda,
Samuel Efoua Mbo Zo’o est secrétaire général adjoint du parlement panafricain.
Conclusion
Le Cameroun malgré ses dimensions moyennes et sa modeste population est distingué en
Afrique pour son attachement aux idéaux du panafricanisme.
Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes, deux apports réciproques du
Cameroun avec L’Union Africaine.

LECON 11 : LE CAMEROUN DANS SA SOUS-REGION


Situation problème : Les expulsions des autres
Exemple d’action : Accepter les autres
Justification de la leçon : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour
promouvoir l’intégration sous régionale.
Introduction : Brainstorming : Définir régions, sous régions, CEMAC, CEEAC, CBLT,
OERN, OCEAC
Le concept de région renvoie à un regroupement des peuples et d’Etats dans le cadre à
l’échelle continentale mais aussi à de grandes alliances influencées par des idéologies. Ex :
L’UE, l’UA. Les sous-régions sont des regroupements d’Etats et des peuples qui correspondent
aux réalités géographiques et aux données économiques et socio-culturelles d’une partie du
continent. Ex : L’Afrique est une aire géographique formant une région qui compte cinq sous-
régions : l’Afrique du Nord, l’Afrique Occidentale, l’Afrique Orientale, l’Afrique Australe et
l’Afrique Centrale dont le Cameroun fait partie. Pour des raisons à la fois géographiques,
culturelles, historiques, politiques et économiques il se crée dans la société internationale des
groupes de peuples ou d’Etats entre lesquels des liens de solidarité sont resserrés. Le Cameroun
appartient à l’un de ces groupes en Afrique et y apporte sa contribution pour son fonctionnement
tant sur le plan bilatéral que multilatéral.
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I- Présentation sommaire
Méthode : Analyse des documents : Identifie les objectifs, les organes et les pays des
différentes institutions CEMAC, CEEAC, CBLT, OCEAC, OERN.
L'Afrique centrale est une région d'Afrique comprenant le sud du Sahara, l'est du bouclier
ouest-africain et l'ouest de la vallée du rift. D'après la définition de l'ONU, l'Afrique centrale
comprend les pays suivants: l'Angola, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la
République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo,
Sao Tomé-et-Principe et le Tchad. Le Malawi et la Zambie pays de l'Afrique australe sont
parfois considérés comme faisant partie de l'Afrique centrale, ces deux derniers pays ayant
constitué de 1953 à 1963 avec la Rhodésie du Sud la Fédération d'Afrique centrale. Le Burundi
et le Rwanda, anciennement partie de l'Afrique orientale allemande sont parfois considérés
comme appartenant à l'Afrique centrale. Ainsi, la Communauté économique des États de
l'Afrique centrale regroupe dix pays: les neuf pays compris dans la définition de l'ONU cités
ci-dessus, plus le Burundi.
1. La CEMAC
La communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale est créée le 16
mars 1994 à Djamena au Tchad. Elle regroupe six pays membres : Cameroun, Gabon, Congo,
Guinée Equatoriale, RCA, Tchad et constitue un marché potentiel d’environ 40 millions
d’habitants dont près de la moitié est camerounaise 1- Objectifs : Créée pour remplacer
l’inefficace UDEAC la CEMAC a des objectifs plus étoffés que la précédente organisation : -
la mise sur pied d’un marché commun par l’élimination des barrières douanières - stabiliser la
monnaie commune le FCFA (Franc de la coopération financière d’Afrique). - favoriser et
encourager la libre circulation des biens et des personnes, des idées, des services, des capitaux
- harmoniser les politiques sectorielles Bref la CEMAC doit jouer désormais le rôle de
catalyseur de l’intégration économique de la sous-région d’Afrique Centrale. 2- Structure :
Les principales institutions de la CEMAC sont : - la conférence des Chefs d’Etat et de
gouvernement - le Secrétariat exécutif. - le conseil des ministres de l’union économique de
l’Afrique Centrale - les organes spécialisés : la BEAC, la COBAC (commission bancaire de
l’Afrique Centrale), l’IFD (Institut de Finances et de Développement).
2. La CEEAC
La communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale est la plus grande en étendue
des organisations sous-régionales d’Afrique Centrale. Elle est créée le 18 octobre 1983 à
Libreville au Gabon et compte actuellement 11 membres : Cameroun, RCA, Congo-
Brazzaville, Guinée Equatoriale, Gabon, Tchad (les Etats membres de la CEMAC), la RDC, le
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Burundi, le Ruanda (les pays des grands lacs), Sao Thomé et principes et l’Angola. La CEEAC
vise à atteindre une autonomie collective, à élever les niveaux de vie des populations locales et
à maintenir une stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse, à établir un marché
commun des Etats de l’Afrique Centrale. Sa comprend plusieurs organes et quelques protocoles
: - la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement - le conseil des ministres - le secrétariat
général élu pour 4 ans (un secrétaire général et trois secrétaires généraux adjoints) - la cour de
justice. A côté de ces organes il existe des comités techniques et spécialisés et des protocoles
qui viennent renforcer la structure de la CEEAC : le protocole constituant le réseau des
parlementaires de la CEEAC, le protocole relatif au conseil de paix et de sécurité de l’Afrique
Centrale (COPAX dont le protocole a été signé à Malabo en Guinée Equatoriale le 24 avril
2000. Les principaux atouts de la CEEAC sont : présenter un marché d’une taille respectable
(plus de 150 millions d’habitants) - appartenance des populations locales à une souche
majoritaire, celle des Bantous - les potentialités hydro-électriques impressionnantes notamment
au Cameroun et dans les pays des grands lacs comme la RDC - une autosuffisance alimentaire
- présence de la forêt dense humide source de nombreuses richesses naturelles
3. Les autres organismes sous régionaux : CBLT, OERN, OCEAC
La CBLT née en 1964 la commission du bassin du lac Tchad regroupe les Etats riverains
du lac Tchad notamment le Tchad, le Cameroun, le Nigéria, le Niger et récemment le Soudan.
Elle a pour objectifs majeurs : de protéger le lac Tchad de la dégradation et des effets de la
sécheresse, de gérer de manière durable les ressources du lac Tchad. La CBLT est une instance
de concertation politique et économique des pays membres qui présente une structure simple :
- le sommet des Chefs d’Etats et de gouvernement - un comité technique d’experts - un
secrétariat exécutif.
L’OCEAC, Organisation de Coordination et de Coopération pour la lutte contre les
Grandes Endémies en Afrique Centrale a été créée en 1963 à Yaoundé par la volonté des
Ministres de la Santé du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la RCA et du Tchad. Cette création
correspondait alors au vaste mouvement de regroupement et de coopération qui s'installait en
Afrique.
L'Autorité du Bassin du Niger (ABN) est l'une des plus anciennes Organisations
Intergouvernementales Africaines si l'on fait remonter sa création à 1964 à Niamey sous sa
forme originale qui était la Commission du Fleuve Niger. L’ABN a pour mission de promouvoir
la coopération entre les pays membres et d’assurer un développement intégré du bassin dans
tous les domaines par la mise valeur de ses ressources notamment sur les plans de l’énergie, de
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l’hydraulique, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la pisciculture, de la sylviculture,


de l’exploitation forestière, des transports et communication et de l’industrie.

II- Apports réciproques

Méthode : Focus group : Présente la contribution du Cameroun dans ses institutions.

1. La contribution du Cameroun

Le Cameroun appartient à la sous-région de l’Afrique Centrale et à ce titre il contribue


énormément à la bonne marche de ses nombreuses organisations : - Participation effective tant
pour leur création que pour leur fonctionnement : il abrite les sièges de certaines institutions
sous-régionales telles la BEAC ; il verse régulièrement ses cotisations volontaires et fournit en
quantité et en qualité les ressources humaines (par exemple le Secrétaire Exécutif de la CEMAC
est Camerounais : Antoine Tsimi) - Sur le plan social le Cameroun accueille les populations des
pays de la sous-région dans ses universités et grandes écoles, participe à toutes les actions de
lutte contre les fléaux comme les grandes endémies (SIDA, maladies du sommeil…),
l’insécurité transfrontalière, accueille les malades de sa sous-région dans ses grands hôpitaux
(CHU de Yaoundé, Hôpitaux généraux de Yaoundé et de Douala…) et au moins 100.000
réfugiés sur son sol… - Sur le plan économique le Cameroun est le siège de la BEAC qui a pour
mission d’émettre la monnaie de la communauté et en garantir la stabilité, conduire les
opérations de change et de gérer les réserves de change des pays membres ; il joue un rôle de
transit pour les pays enclavés tels le Tchad, la RCA dont la majeure partie des importations et
des exportations s’effectue à partir du port de Douala. Bref la position géographique, ses
principes de la politique étrangère (présence, ouverture et rayonnement), la stabilité politique
et d’énormes acquis sociaux et économiques font du Cameroun la locomotive dans le processus
d’intégration de la sous-région de l’Afrique Centrale.

2. La contribution de la CEMAC au Cameroun

A titre indicatif, nous citerons :L'harmonisation des législations sur la Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA) et du Droit d'Accise (DA) en vigueur dans la Zone CEMAC depuis décembre
1998;L'institution du "Passeport CEMAC" en vue de faciliter la circulation des personnes dans
la sous-région ainsi que la réactivation de 1972 sur la libre circulation des personnes conclue
sous l'égide de l'UDEAC;L'adoption d'une Charte Communautaire des Investissements
complétant les dispositifs existants de la Réforme fiscalo-douanière; L'adoption d'une
Réglementation Communautaire sur la concurrence des pratiques commerciales
anticoncurrentielle et des aides d'Etat; La création d'un site Internet commun CEMAC -
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UEMOA portant l'appellation Investir en Zone Franc à l'intention des Investisseurs;


L'institution et la mise en circulation de la Carte Internationale d'Assurance Automobile
'CIRCA-CEMAC) commune aux Etats de la CEMAC en vue de faciliter le règlement des
sinistres dans la sous-région; L'adoption d'une batterie de textes relatifs à la réglementation des
activités de Transports et Télécommunications; L'harmonisation des politiques en matière de
l'Enseignement Supérieur dans les pays membres de la Communauté spécialement en ce qui
concerne les conditions d'accès des étudiants dans leurs établissements publics ou d'utilité
publique d'enseignement supérieur; La mise en place de dispositifs Sécuritaires dans la sous-
région en vue de mieux lutter contre la délinquance transnationale. A cet effet, le Secrétariat
Exécutif de la CEMAC eut à soutenir le Comité des Chefs de Police d'Afrique Centrale
(CCPAC) dès sa création en avril 1997 et à engager des actions de collaboration allant du
parrainage de la conclusion de l'Accord de Coopération en matière de Police Criminelle entre
les Etats de la sous-région d'Afrique Centrale en avril 1999 à la conclusion d'un Accord de
coopération entre le Secrétariat Général de l'Interpol et le Secrétariat Exécutif de la CEMAC.

Conclusion

Le Cameroun dans sa sous-région d’Afrique Centrale est une locomotive qui participe au
fonctionnement de toutes les organisations sous-régionales et à la réalisation de plusieurs
projets communautaires. Cependant il est freiné dans son élan par toute une Kyrielle de
problèmes dans la sous-région notamment les querelles de leadership, les égoïsmes nationaux,
l’afro-pessimisme et l’irrégularité des cotisations des Etats membres.

Devoir : Présente dans une production écrite de 10 à 15 lignes, trois atouts du Cameroun dans
sa coopération avec les pays membres de la CEMAC.

DOSSIER 4 : LE COPAX (CONSEIL DE PAIX ET DE LA SECURITE DE


L'AFRIQUE CENTRALE)
Situation problème : Refoulement aux frontières
Exemple d’action : Accepter les autres
Justification de la leçon : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour
promouvoir l’intégration sous régionale.
Méthodes : Focus group
Document 1 : Création et structure de la COPAX
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Afrique centrale (COPAX) créé par décision No.
001/Y/Fev du 25 février 1999, prise à Yaoundé, par les Chefs d'Etat et de Gouvernement
d'Afrique Centrale est l'organe de concertation politique et militaire des Etats membres de la
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CEEAC, en matière de promotion, de maintien et de consolidation de la paix et de la sécurité.


Les Etats membres réaffirment leur attachement aux principes consacrés par Chartes de
l'Organisation des Nations Unies (ONU) et de l'Organisation de Unité Africaine (OUA), par la
Déclaration universelle des Droits de l'Homme et par le Traité instituant la Communauté
économique des Etats de 1 'Afrique Centrale. Pour la mise en œuvre du présent Protocole, les
instances du COPAX sont les suivantes : la Conférence des Chefs d'Etat telle que prévue par le
Traité et complétée par le présent Protocole; le Conseil des ministres; la Commission de défense
et de sécurité ;le Secrétariat général ;toute autre instance qui peut être créée par la Conférence.
Document 2 : Objectifs de la COPAX
Sans préjudice des attributions du Conseil de sécurité de l'ONU et de celles de l'Organe
central du mécanisme de l'OUA pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits en
Afrique, le COPAX a pour objectifs : gérer et prévenir les conflits ; entreprendre des actions de
promotion, de maintien et de consolidation de la paix et de la sécurité dans la sous-région ;
œuvrer au renforcement de la paix et de la sécurité sous-régionales : réduire les foyers de
tensions et prévenir l'éclatement de conflits armés ; développer des mesures de confiance entre
les Etats membres ; promouvoir des politiques de règlement pacifique des différends ; mettre
en œuvre les dispositions pertinentes relatives à la non-agression, et à l'assistance mutuelle en
matière de défense. développer et intensifier la coopération sous-régionale en matière de
défense et de sécurité ; faciliter les efforts de médiation lors des crises et des conflits au sein et
entre les Etats membres de la sous-région ou avec un Etat tiers ; définir les grandes orientations
dans les domaines de l'établissement, du maintien et de la consolidation de la paix à l'échelon
sous régional ; coordonner l'action des pays membres dans leur lutte contre le phénomène de
l'immigration clandestine ; assurer une gestion concertée du problème des personnes déplacées,
des ex-combattants et des réfugiés, conformément aux dispositions des instruments juridiques
internationaux en vigueur ; proposer des mesures qui tiennent compte de l'organisation et de la
coordination de l'assistance humanitaire et mettre en place des instruments conséquents.

Document 2 : Apport du Cameroun aux opérations de maintien de la paix en Afrique


centrale

Le Cameroun appartient à la zone Afrique centrale qui s'illustre depuis plusieurs années
par une prolifération de conflits. Or le phénomène de globalisation vécu depuis la fin de la
guerre froide a confirmé l'interdépendance entre les Etats, y compris sur le plan sécuritaire.
Ainsi donc, la participation du Cameroun aux OMP vise tout d'abord sa propre sécurité au
regard de sa proximité géographique avec nombre de foyers de tension, notamment dans la
COURS EC TLE EST AZAMBOU DENIS 695652012

sous-région Afrique centrale minée par de nombreuses guerres civiles qui suscitent davantage
des préoccupations sécuritaires bien au-delà des zones de conflit proprement dit en raison, du
phénomène d'expansion régionale des conflits initialement circonscrits à un niveau national.
Au niveau sous-régional, des officiers des forces de défense camerounaises ont été déployés
avec d'autres casques bleus dans l'EX-Zaïre (KIVU), en RCA, au Burundi, en Cote d'Ivoire et
au Rwanda. Pour s'en tenir à cette sous-région, mentionnons de manière détaillée qu'un
contingent de 20 militaires est intervenu au sud KIVU à la demande du Haut Commissariat des
Réfugiés en 1995, par la suite, un groupe de 03 puis de 05 officiers sont également intervenus
au Rwanda et en République Démocratique du Congo comme observateurs depuis cette même
année 1995. Un Officier d'État-major de nos forces a également participé à la Mission de
l'Organisation des Nations Unies au Congo (MONUC), qui assure la mise en œuvre de l'accord
de paix dans ce pays. En RCA, le gouvernement camerounais a mis à la disposition de la
Mission des Nations Unies en République Centrafricaine (MINURCA) le 08 février 1999, un
personnel pour la formation de la police civile. A l'expiration du mandat de la MINURCA en
février 2000, un officier supérieur camerounais occupait les fonctions de chef de l'instruction
de la police civile ; fonction qui ont été maintenues dans le cadre du bureau d'Appui des Nations
Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BONUCA).
Questionnaire :
1. Présente les principales missions de la COPAX.
2. Analyse la contribution du Cameroun dans le fonctionnement de la COPAX.
TD 2 : LA CONTRIBUTION DU CAMEROUN DANS LA GESTION DES CONFLITS
EN AFRIQUE :
Situation problème : Les expulsions des autres
Exemple d’action : Accepter les autres
Justification de la leçon : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour
promouvoir l’intégration sous régionale.
Méthodes : Focus group
Documents 1 : Présentation des différents conflits
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Document 2 : La contribution du Cameroun

La participation des FDC aux OMP en Afrique est davantage individuelle. Ainsi donc,
les militaires camerounais sont souvent envoyés sur demande des institutions à titre
d'observateurs. Ils arrivent souvent à se retrouver au niveau opératif et même stratégique soit à
cause de leurs compétences individuelles, soit alors par le biais des places réservées au
Cameroun. Depuis la signature du Décret instituant une unité spécialisée dans le maintien de la
paix au sein des forces armées nationales en 1995 (décret joint en annexe), de nombreux
officiers et sous-officier sont intervenus de manière individuelle dans les zones de conflits soit
au nom de l'Union Africaine (Darfour, soudan et Burundi), soit à la demande de l'ONU. Les
FDC n'ont pas souvent participé aux OMP de manière collective en unité constituée. Le cas de
la RCA reste encore unique. A ce propos, depuis 2008, le Cameroun est présent en RCA aux
côtés des autres pays de la CEEAC pour la mission de consolidation de la paix dans ce pays. Il
s'agit d'une compagnie de 107 personnes en sus de 04 officiers d'Etat-major et de 12 personnels
d'appuis et du Chef d'Etat-major. Depuis le 10 aout 2009, un général camerounais est
commandant de la force (il s'agit du Général de Brigade TCHEMO Hector marie). Les FDC
participent aussi aux OMP par d'autres procédés. Il s'agit précisément de leur apport dans le
cadre de la formation et des activités de préparation aux OMP. En effet, avec la création de la
Force Africaine en Attente (FAA) et la mise sur pied des brigades régionales devant la
composer, le Cameroun prend une part active à sa montée en puissance au sein de la force
multinationale de l'Afrique Centrale (FOMAC), institution de la CEEAC et du Mécanisme
d'Alerte Rapide de l'Afrique Centrale (MARAC) institution de la CEMAC. Le Cameroun est
également en compétition avec l'Algérie pour abriter la Base Logistique Continentales (BLC)
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ou devrait être stocké le dispositif logistique appelé à être affecté aux missions de paix initiées
et conduites sous la bannière des institutions africaines.

Document 3 : La lutte contre Boko Haram

Basé à Maiduguri, dans la région du Borno, à la frontière du Niger, du Tchad et du


Cameroun, BokoHaram multiplie les actes terroristes dans ces pays frontaliers. Cette
dynamique frontalière entre le Cameroun et le Nigéria, s’explique à tout le moins par la
proximité socioculturelle de ces deux pays qui appartiennent à un grand ensemble socioculturel
remontant au grand empire du Kanem-Bornou auXVIe siècle. convient de noter que les
instruments mis en œuvre dans le cadre de cette action publique internationale sont bilatéraux
avant d’être régionaux et internationaux, comme l’illustrent les deux rencontres au sommet
entre le Président Biya et son homologue Nigérian, Muhamadou Buhari. En effet, ces rencontres
qui eurent lieu en juillet 2015 à Yaoundé et en mai 2016 à Abuja, eurent pour point d’orgue la
lutte contre Boko Haram sous toutes ses déclinaisons. Relativement aux instruments juridiques,
le parlement camerounais a adopté lors de sa session de Novembre 2014 laloi portant répression
des actes de terrorisme au Cameroun. La présente loi s'inscrit dans le cadre de lamise en œuvre,
au plan interne, des mesures préconisées au niveau international en matière de lutte contre le
terrorisme. Sur la pertinence, cette loi est adoptée dans un contexte où des actes posés par Boko
Haram ont causé de nombreux drames.

Document 4 : Résolution de la crise anglophone

La crise anglophone au Cameroun (anglais : anglophone crisis) est le nom officiel


donné à la guerre civile en cours dans les régions anglophones au Cameroun, également connue
sous le nom de guerre d'Ambazonie. Ce conflit est lié à la situation socio-politique spécifique
des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) du Cameroun depuis la fin de 2016. Le
pouvoir camerounais trouve ses appuis parmi ses pairs africains, dont l’Union africaine, qui
estiment que la crise et son règlement relèvent des affaires internes du Cameroun et qu’une
diplomatie discrète vaut mieux que des dénonciations publiques ou des négociations sous
supervision internationale. Alors que la relation s’est en apparence dégradée avec Washington
– mais aussi avec l’Union européenne depuis que sa cheffe de la diplomatie, Federica
Mogherini, a exprimé des griefs semblables à ceux de M. Nagy et que le Parlement européen a
voté le 16 avril une résolution déplorant notamment « la violence et la discrimination à
l’encontre de la communauté anglophone » –, Yaoundé et Moscou ont échangé quelques
signaux amicaux.
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Questionnaire :

1. Identifie la contribution du Cameroun dans les opérations de maintien de la paix en


Afrique.
2. Présente la contribution des organismes internationaux dans la résolution des conflits
au Cameroun.

DOSSIER 5 : LES PROBLEMES DU CAMEROUN DANS LES RELATIONS


INTERNATIONALES
Situation problème : Les expulsions des autres
Exemple d’action : Accepter les autres
Justification de la leçon : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour
promouvoir l’intégration sous régionale.
Méthodes : Focus group
Document 1 : Problèmes politiques
Le Cameroun est indépendant et devient ainsi un acteur à part entière des relations
internationales. Il proclame souverainement ses principes de politique étrangère. Les faits
marquants de cette période c’est-à-dire de 1960 à nos jours sont : - l’adhésion à l’ONU le 20
septembre 1960 - renforcement des liens avec les grandes puissances notamment la France, la
Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l’URSS, le Japon, l’Allemagne, la Chine - adhésion à des
organisations internationales : OCI en 1974, Francophonie en 1991, Commonwealth en 1995.
- tenues à Yaoundé des sommets de l’OUA en juillet 1996 et Franco-Africain en janvier 2001
- la crise frontalière entre le Cameroun et le Nigeria à propos de la péninsule de Bakassi dans
l’océan atlantique. En effet en 1993 le Nigeria occupe la péninsule de Bakassi pourtant territoire
camerounais. Le Cameroun fait appel à la médiation des pays tels le Togo, la Tunisie, la
France… et finalement porte plainte à la cour internationale de justice. Après plusieurs années
de recherche et d’auditions de deux parties en conflit la CIJ confirme par l’arrêt du 10 octobre
2002 la souveraineté du Cameroun sur Bakassi. L’attitude néocolonialiste des puissances
industrialisées dans la résolution des conflits au Cameroun et l’assistance tend à mettre en péril
la qualité de relations que le Cameroun entretient avec l’international.
Document 2 : Problèmes économiques et sociaux
La part de la population pauvre a augmenté de 12 % entre 2007 et 2014, pour atteindre
8,1 millions d’habitants, en raison d’une croissance démographique plus rapide que le rythme
de réduction de la pauvreté. La pauvreté se concentre de plus en plus dans les régions
septentrionales du pays, qui abritent 56 % de la population pauvre. Ce qui explique sa forte
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dépendance des aides extérieures bilatérales. Le Cameroun est la principale économie de la


Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), une région qui a subi de
plein fouet la chute des prix pétroliers. Comme ses partenaires de la CEMAC, le pays a dû
mettre en place des mesures d’ajustement budgétaire afin de parer au choc des termes de
l’échange, rétablir sa stabilité macroéconomique et restaurer la confiance dans la monnaie
commune. L’admission du Cameroun à l’initiative PPTE. A l’issue de l’atteinte du point
d’achèvement de l’initiative PPTE en 2006 le Cameroun va bénéficier de plusieurs annulations
de dette de la part des pays du Nord et des institutions financières internationales telles la BIRD
et la BAD. En retour le Cameroun ne reste pas observateur et simple bénéficiaire des relations
internationales. Une économie de plus en plus extravertie. Les importations portent
exclusivement sur les produits manufacturés. Ceci dit, le Cameroun importe plus qu’il exporte.

Document 3 : Les essais de solutions

La persistance de crises sécuritaires, à savoir Boko Haram dans l’extrême nord et les troubles
sociopolitiques dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, affecte la situation
économique, avec les secteurs des transports, de l’hôtellerie, des télécommunications et de
l’agriculture de rente enregistrant d’importantes pertes matérielles et financières. Le
Gouvernement a entamé en septembre 2019 un dialogue national pour mettre un terme à la
crise. Les dépenses de sécurité générées par les différentes crises sécuritaires et l’arrêt de la
Société Nationale de Raffinage (SONARA) en juin 2019 à la suite d’un incendie ont fragilisé
les positions budgétaires du pays et la situation du compte courant. Des contraintes subsistent
pour la satisfaction des besoins en matière d’éducation, de santé, du foncier et de l’emploi et
empêchent de capitaliser les effets potentiels du dividende démographique. L’acquisition de
compétences de haut niveau et la formation d’une main d’œuvre hautement qualifiée demeurent
l’un des grands défis du pays. La mise en œuvre du DSCE 2010–2019 a conduit à la réalisation
d’infrastructures financées en grande partie par des emprunts du secteur public. Toutefois, la
croissance demeure en deçà de l’objectif de 5,5 % en moyenne sur la période.

Questionnaire :

1. Identifie les problèmes du Cameroun sur le plan social, économique et politique.


2. Présente les problèmes du Cameroun dans les relations internationales.

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