U-AUBEN Zoologie Protozoaire
U-AUBEN Zoologie Protozoaire
U-AUBEN Zoologie Protozoaire
Unité-Progrès-Justice
-*-*-*-*-*-
UNIVERSITE AUBE NOUVELLE (U-AUBEN)
ZOOLOGIE:
ETUDE DES INVERTEBRES
Oualyou W. S. OUERMI
Chercheur en alimentation
et nutrition animale
MESRSI/CNRST/INERA/DPA
Objectifs du cours
L’objet d’étude de la zoologie est l’animal. L’animal est un être vivant constitué d’une ou plusieurs
cellules. Il naît, grandit, se multiplie et meurt. Il se définit par opposition aux végétaux.
Les végétaux possèdent des pigments assimilateurs leur permettant de synthétiser leurs
substances nutritives, pour cela ils sont qualifiés d’autotrophes par opposition aux animaux qui
sont hétérotrophes, dépourvus de pigments chlorophylliens, obligés de ce fait de trouver les
matières organiques dont ils besoin en se nourrissant d’autres animaux ou de plantes.
La plupart des plantes sont fixées au sol, réagissent lentement à l’action du milieu et peuvent
avoir une croissance indéfinie. Les animaux sont en général doués de mouvement. Grâce à leur
système nerveux, ils réagissent immédiatement aux excitations du milieu, leur croissance ralentit,
puis cesse à l’âge adulte. Les cellules animales ne sont entourées que d’une seule membrane
très fine, la plupart des cellules végétales possèdent en plus une membrane épaisse pecto-
cellulosique.
Introduction
Animaux VS Végétaux
Animaux Végétaux
Hétérotrophes Autotrophes
Cellules entourées d’une seule membrane très cellules possédant en plus une membrane
fine épaisse pecto-cellulosique
Introduction
Selon le groupe animal étudié des champs disciplinaires spécialisés sont apparus durant
le XIXe siècle. Les principales sont :
Nom de la science Groupe animal
l'entomologie insectes
ornithologie oiseaux
herpétologie reptiles
ichtyologie poissons
mammalogie mammifères
ophiologie serpents
malacologie mollusques
arachnologie arachnides
carcinologie crustacés
L’étude des animaux est faite à travers la classification : c’est l’ensemble de méthodes permettant
de classer les êtres vivants.
Chapitre I : les bases de la classification zoologique
Introduction :
Les êtres vivants forment un ensemble d’individus très nombreux et très divers dans la nature. Pour
faciliter leur étude, il a été indispensable de rassembler dans un même groupe ceux qui présentent
certaines ressemblances ou certaines affinités, ce qui a permis aux classificateurs dont Linné est le
plus célèbre de fonder la science des classifications ou taxonomie.
La taxonomie
Grec « taxis » = ordre, arrangement et « nomos » = loi
C’est la branche de la biologie qui traite de la classification, de la mise au point des lois de la
classification sur la base de connaissances systématiques. Elle est basée sur le regroupement des
espèces qui partagent certaines similitudes anatomiques et qui proviennent d’une même lignée
évolutive. La taxonomie comprend : la classification, la nomenclature et l'identification des
spécimens.
La nomenclature est la branche de la taxonomie qui s'occupe d'attribuer des noms aux unités
taxonomiques, selon des règles strictes (Code international).
Remarque : pour chaque catégorie, il existe des sous et des supers catégories, les sous
catégories se placent sous la catégorie, alors que les supers catégories se placent avant les
catégories
Ex : super classe → classe → sous classe.
Chapitre I : les bases de la classification zoologique
I.2- Les catégories de la classification
Des suffixes par défaut sont mis en place à partir du taxon de la superfamille (tableau 2)
Tableau 2 : Tableau des terminaisons
les Actiniopodes,
les Cnidosporidies
les Ciliés
Chapitre II : Description des protozoaires
I-1. Caractéristiques des protozoaires
Les protozoaires sont caractérisés par :
leur morphologie est extrêmement variable : des formes très simples à des formes hautement
complexes ;
ils sont pour la plupart microscopiques mais leur taille varie de quelques micromètres (plasmodium) à
quelques millimètres (grégarines) ;
le noyau et le cytoplasme sont également variés ; ils sont uni ou plurinucléés. la partie centrale du
cytoplasme ou endoplasme est souvent distinguée de la partie périphérique appelé ectoplasme ;
divers modes de vie sont représentés : libre, parasite, commensal, mutualisme à habitat aquatique ou
terrestre. Certains sont coloniaux et d’autres possèdent des stades pluricellulaires dabs leurs cycles de
développement ;
la locomotion se fait par des pseudopodes, des cils, des flagelles et des mouvements cellulaires
directs ;
la reproduction est souvent asexuée par fission binaire ou par bourgeonnement. Elle peut être
également sexuée par conjugaison ou par syngamie (union d’un gamète mâle et femelle pour former
un œuf) ;
la digestion s’effectue dans les vacuoles digestives ou phagosomes ;
l’excrétion s’effectue grâce aux vacuoles contractiles
Chapitre II : Description des protozoaires
II.2- Distribution des protozoaires et importance écologique
Malgré la simplicité de leur organisation, la structure protozoaire est réussie car la vie protozoaire est
présente sous tous les climats et dans tous les habitats. On peut les trouver :
A l’état libre (en milieu aqueux ou humide).
Comme parasite (maladie).
Comme symbiote.
Les protozoaires jouent un rôle écologique important dans les milieux aquatiques et les sols. Les
protozoaires libres participent à l'épuration des milieux, dépolluent les eaux en surface, fixent l'azote aux
sols, et consomment les microbes de plus petite taille. D'autres protozoaires causent également de
nombreux problèmes aux organismes (parasites).
Parasites bénéfiques (vie en symbiose)
Trichonympha (Trichonympha grandis), qui vit dans le tube digestif des termites, participe à la digestion
du bois ingéré grâce à son activité enzymatique.
Parasites pathogènes
Leishmania, transmise par un petit moustique, déclenche des ulcères chez l'Homme, cutanés ou
organiques.
Trichomonas vaginalis infecte le vagin des femmes et s'installe dans son utérus. Lorsqu'un homme est
contaminé par voie sexuelle, ce parasite s'installe dans sa prostate.
Chapitre II : Description des protozoaires
II.3-Morphologie et structure des protozoaires
Les protozoaires ont une taille comprise entre 1 et 3000μm (1 μm = 10-6m). Les plus petits sont les
sporozoaires ainsi que certains parasites intracellulaires. Les plus grands sont les amibes qui peuvent
atteindre jusqu’à 5mm.
Les protozoaires possèdent tous les constituants classiques de la cellule eucaryote (organites
spécifiques) : cytoplasme, noyau avec membrane nucléaire, mitochondries, vacuole digestive,
réticulum endoplasmique, et lysosomes. Ils sont entourés par une membrane d’épaisseur variable.
Chapitre II : Description des protozoaires
II.4- La locomotion
Le mouvement orienté permet la recherche de nourriture, d’un abri, d’un nouvel habitat, d’un
partenaire sexuel. On trouve trois types d’appareils locomoteurs : les pseudopodes, les cils et
flagelles.
II.4.1- Les pseudopodes
Les pseudopodes (pseudo = faux et podos = pied) constituent le principal moyen de locomotion
des amibes mais sont présents chez tous les animaux. Le déplacement des amibes est lent (2cm/H).
Chez l’homme par exemple, la plupart des mécanismes de défense contre les agents infectieux se
fait grâce aux mouvements amiboïdes des leucocytes (globules blancs GB).
Les pseudopodes sont des extensions cytoplasmiques temporaires pour la locomotion et la capture
des proies. En général, des pseudopodes se rétractent pendant que d’autres se forment.
La formation du pseudopode résulte de l’existence de courants cytoplasmiques. Juste sous la
membrane (ectoplasme ou encore plasmagel) , on a une zone claire où l’on trouve un
endoplasme granuleux ou plasmasol qui est plus fluide que le plasmagel.
La plasmagel applique une pression constante sur le plasmasol. Si en un point de la cellule, le
plasmagel est insuffisant, le plasmasol va faire irruption et envahir le pseudopode en extension.
Quand le plasmasol atteint l’extrémité du tube, il fait demi-tour et se transforme en plasmagel. Très
rapidement, à l’extrémité du plasmasol se forme une couche rétentrice qui arrête le mouvement.
Chapitre II : Description des protozoaires
II.4.1- Les pseudopodes
Figure: la Phagocitose
Chapitre II : Description des protozoaires
b) la nutrition des osmotrophes (osmotrophie) ou nutrition saprozoïque. L’osmotrophie
est un mode d’alimentation qui consiste à se nourrir à partir de substances dissoutes. La nutrition
des organismes osmotrophes est assurée par échange transmembranaire c’est-à-dire par
diffusion d’ions ou de petites molécules au travers de la membrane cytoplasmique. Elle se fait
par pinocytose ou par diffusion.
Certaines molécules importantes telles que le glucose et les amino-acides seraient fournies par
diffusion facilitée et transport actif (endocytose).
Chapitre II : Description des protozoaires
Remarque : les kystes
La forme de résistance des protozoaires est représentée par le kyste. Le milieu aquatique est
l’habitat naturel des protozoaires, mais lorsque les conditions du milieu sont défavorables (pH très
acide ou très basique, dessication, etc., les protozoaires échappent à la mort en s’enkystant. Au
moment de s’enkyster, le protozoaire perd ses cils, flagelles et enclaves paraplasmiques. Les kystes
sont de forme sphérique et entourés d’une membrane très épaisse et peu perméable qui les isole
du milieu extérieur. Le kyste correspond à une forme de vie ralentie. La dissémination des kystes se
fait par le vent, l’eau, les oiseaux, etc. Lorsque le kyste retrouve des conditions favorables, il
reconstitue ses organites et reprend une vie active.
Chapitre II : Description des protozoaires
II.7- Excrétion et osmorégulation
Des vacuoles contractiles qui se remplissent de liquide et se vident par intermittence, sont de
complexité variable. Souvent appelées vésicules d’expulsion d’eau, elles jouent un rôle dans
l’osmorégulation. Chez les protozoaires vivant en eau fraîche, elles sont beaucoup plus actives
chez les endosymbiotes pour qui le milieu extérieur est plus isosmotique (a la même pression
osmotique).
L’excrétion des déchets du métabolisme se fait généralement par fusion progressive de petites
vacuoles qui s’accolent à la membrane plasmique pour vider leur contenu à l’extérieur. Chez
certains ciliés (paramecium), les vacuoles contractiles ont une position fixe et se contractent par
alternance.
II.8- Reproduction
La reproduction apparaît comme une source cruciale dans le développement d’un individu et
constitue un lien entre les générations successives. Ce processus vital présente deux modalités
essentielles : la reproduction asexuée ou agamogamie c’est-à-dire la multiplication sans
l’intervention des gamètes ; et la reproduction sexuée ou gamogamie qui se réalise par la fusion
des gamètes.
Chapitre II : Description des protozoaires
II.8.1- Reproduction asexuée
C’est le mode le plus répandu chez les protozoaires, surtout quand les conditions du milieu sont
défavorables. Certains protozoaires ne pratiquent que cette méthode de multiplication.
Elle correspond à une multiplication de l’individu comportant une ou plusieurs mitoses. On distingue
plusieurs modalités : la schizogonie ; la scissiparité et le bourgeonnement.
La schizogonie est une division multiple du noyau ou caryocinèses successives avant la
plasmotomie au cours de laquelle le cytoplasme se découpe en autant de territoires que de
noyaux fils correspondants. Les éléments uninucléés qui en résultent sont appelés schizozoïtes ou
schizozoïdes ou encore mérozoites. Ce type de multiplication asexué se rencontre chez les
sporozoaires, les amibes, foraminifères, flagellés ; etc. Dans le cycle de développement de ces
organismes, la schizogonie est souvent combinée avec la reproduction sexuée.
Chapitre II : Description des protozoaires
Quelle que soit la forme de reproduction asexuée, il intervient souvent la mitose. Il existe deux types de
mitose : l’orthomitose (en 4 phases) et la pleuromitose (en 3 phases).
La multiplication asexuée n’implique qu’un seul parent : tous les descendants seront donc identiques. Il
existe alors un risque si le milieu est modifié (devient défavorable).
Chapitre II : Description des protozoaires
II.8.2- Reproduction sexuée
La reproduction sexuée est une multiplication des protozoaires à partir des gamètes. Il y a formation de
cellules spécialisées (les gamètes) qui s’uniront en donnant un œuf (le zygote).
Elle présente des modalités variées :
Les gamètes sont formés au cours de la méiose ou réduction chromatique. On distingue deux phases au
cours de la méiose : ce sont la phase réductionnelle et la phase équationnelle. Ainsi, la cellule parentale
à 2n chr (chromosome) donne deux cellules à n chr, qui à leur tour sont divisées pour donner en tout
quatre cellules à n chr. Ainsi, la garniture chromosomique des gamètes passe de 2n à n chromosomes. Il y
a deux types de gamètes : les gamètes males et les gamètes femelles. L’union des gamètes ou
fécondation aboutit à la formation d’un œuf ou zygote ou copula qui est à 2n chromosomes.
Lorsque les gamètes sont de même taille, la fécondation est qualifiée d’isogamie. Par contre si les
gamètes sont de taille différente, les gamètes femelles sont de plus grande taille et leur forme
fécondation s’appelle anisogamie, c’est le cas de tous les métazoaires.
On observe deux modalités de fusion des gamètes chez les protozoaires : la syngamie et la conjugaison. Il
y a syngamie lorsque les deux gamètes s’unissent directement sans passer par des éléments
intermédiaires. On parle de conjugaison lorsque les gamètes sont produits par des gamontes qui
échangent les gamètes au niveau des micronucléi puis les conjugants se séparent et la fécondation a
lieu au sein de chaque conjuguant (Ex : les Ciliés). Enfin lorsque la syngamie concerne des gamètes
provenant du même individu on parle d’automixie.
La reproduction sexuée assure une variabilité génétique de la population et donc, augmente la
résistance de l’espèce aux conditions du milieu.
Chapitre II : Description des protozoaires
Corps fusiforme, contourné en vrilles, 1 seul flagelle inséré sur le blépharoplaste (blepharis = cil,
plastos = modelé)
Flagelle relié au corps par une membrane ondulante et n’est libre qu’à l’extrémité antérieure
Trypanosoma gambiense
Chapitre III : Généralités et classification des protozoaires
Chez l’homme le parasite se multiplie par scissiparité dans les ganglions lymphatiques
pendant 10 à 15 jours avant de gagner le plasma sanguin (fièvre, tachycardie, œdème) puis le
liquide céphalorachidien caractériser par des trouble nerveux (somnolence diurne, agitation
nocturne, méningite, trouble psychique, affaiblissement et amaigrissement) le traitement
efficace de cette maladie doit intervenir avant le passage du trypanosome dans le liquide
céphalo-rachidien.
Chez la mouche tsé-Tsé (glossine) l’infestation a lieu au cours de la piqure d’un homme parasite ou
d’un bovin malade. Le trypanosome se multiplie dans intestin et prennent la forme épimastigote
pendent 10 à12 jours. Ces parasites vont ensuite dans les glandes salivaires ou ils recouvrent la
forme infectieuse appelée trypamastigote (métatrypanomes) qui s’engage dans la trompe de la
glossine. La mouche est infectieuse 18 jours après la prise de sang. Les tsé-tsé mâles ou femelles
sont hématophages
Chapitre III : Généralités et classification des protozoaires
Cycle de vie de Trypanosoma gambiense
1. Lorsqu’une mouche tsé-tsé infectée pique une personne (ou un animal), elle injecte les
protozoaires (sous une forme immature appelée trypomastigotes) dans la peau. Les protozoaires
se déplacent dans le système lymphatique et la circulation sanguine.
2. À l’intérieur de la personne, ils se transforment et migrent vers les organes et les tissus dans tout
l’organisme, y compris la lymphe et le liquide céphalorachidien.
3. Les protozoaires se multiplient dans la circulation sanguine et dans les autres liquides
biologiques.
4. Ils circulent dans le sang.
5. Une mouche ingère les protozoaires lorsqu’elle pique une personne infectée.
6. À l’intérieur de la mouche, les protozoaires se transforment et se multiplient.
7–8. Les protozoaires migrent jusqu’aux glandes salivaires, se multiplient et se transforment pour
prendre la forme immature qui est injectée lorsque la mouche pique une personne.
Chapitre III : Généralités et classification des protozoaires
Chapitre III : Généralités et classification des protozoaires
Figure : A gauche : Amibe nue, A droite : Amibe à thèque avec Pseudopode sortant par l’orifice
Chapitre III : Classification des protozoaires
L’ordre des Gymnamoebiens ou amoebiens nus sont entourés par le plasmalemme
Exemple :
Chaos diffluens (ex Amoeba proteus) : Espèce de grande taille (300 à 500 μm de long), l'amibe
protée (ou Chaos diffluens) mène une vie libre dans les mares, à la surface de la vase ou sur les
feuilles mortes. Elle s'y nourrit de débris végétaux ou de petits animaux capturés par
phagocytose.
Chapitre III : Classification des protozoaires
Entamoeba dysenteriae: qui existe sous 2
formes : histolitica et minuta. La variété histolitica est
hématophage et pathogène ; elle se nourrit de
globules rouges. Elle émet sans cesse des
pseudopodes qui provoquent des ulcérations de
l’estomac. En cas d’infestation massive, elle peut se
localiser aussi dans le foie, les poumons et même le
cerveau. Elle est responsable de la dysenterie
amibienne. Elle peut donner des kystes que l’on
trouve dans les selles durcies des malades, dans l’eau
et les aliments souillés. On trouve des amibes actives
(trophozoïtes) dans les selles récemment émises et les
kystes dans les selles anciennes et refroidies. La
variété minuta vit dans la lumière intestinale du gros
intestin, elle n’est pas hématophage et se nourrit des
débris
Chapitre III : Classification des protozoaires
II.1. 3- Sous embranchement des Actinopodes
Le terme actinopode (« Actino », rayon et « poda », pieds) fait référence aux pseudopodes minces
appelés axopodes qui rayonnent les individus de cet ensemble. Les axopodes augmentent la
surface cellulaire en contact avec l'eau qui l'entoure, favorisent la flottaison et permettent à la
cellule de se nourrir. De petits Protistes et d'autres microorganismes restent pris entre les axopodes et
sont phagocytés par la mince couche de cytoplasme. La cyclose (courant cytoplasmique)
transporte ensuite la proie à l'intérieur de la cellule. La plupart des actinopodes sont des
composants du plancton.
La plupart des Actinopodes possèdent un squelette externe (Calcaire ou silice ) très élaboré et
complexes, le plus souvent d'apparence hérissés d’axopodes et de filopodes.
Les actinopodes comprennent 3 Classes : les acanthaires, les radiolaires et les Héliozoaires.
Les Acanthaires et les radiolaires vivent en mer et possèdent plusieurs noyaux. Leur ectoplasme
contient des algues unicellulaires symbiontes : les Zooxanthelles.
Les Héliozoaires sont uninucléés et vivent dans les eaux douces. La plupart des Héliozoaires
("Animaux en forme de soleil") vivent en eau douce, tandis que les Radiolaires sont surtout
marins.
Chapitre III : Classification des protozoaires
II.1. 3- Sous embranchement des Actinopodes
I.1-Fourniture de l’énergie
Chez le ruminant, les aliments ingérés subissent dans le rumen une fermentation microbienne
importante. La majeure partie (60 à 90%) des glucides de la ration, y compris les parois végétales y
sont fermentées. Ces parois végétales qui sont les composantes essentielles des fourrages pauvres
sont partiellement dégradées par les microbes grâce à une enzyme cellulolytique (cellulase) qu'ils
sécrètent et que ne possède pas l'animal hôte. La fermentation des glucides conduit à la production
de l’énergie sous forme d’adénosine triphosphate (ATP) utilisée par les microbes pour leurs besoins
d’entretien et de multiplication. Les produits terminaux de ce processus de fermentation sont les
AGV, constitués essentiellement d’acide acétique, acide propionique et acide butyrique dont les
proportions dépendent de la nature des glucides alimentaires. Ces AGV fournissent environ 70 à 80%
de l’énergie totale absorbée chez les ruminants et constituent pour eux la principale source
d’énergie
Chapitre IV : Les microorganismes dans la nutrition des
ruminants
I- Importance des microbes chez les ruminants