Tesla 2021-2022
Tesla 2021-2022
Tesla 2021-2022
Terminale C
Nous remercions par avance tout lecteur qui nous fera part de ses
remarques ou suggestions à l’E-group et vous souhaitons une bonne et
profitable lecture.
1 CINÉMATIQUE
I- Référentiel
Un référentiel est constitué d’un repère d’espace muni d’un repère de temps.
1) Repère d’espace
a) Repérage sur une droite
Pour repérer les différentes positions d’un mobile en mouvement rectiligne, on
utilise un repère ^O, i h lié à la droite.
O M] t g
Sens de déplacement
i x
O : Origine du repère
i : Vecteur unitaire ( i = l’unité) OM = xi
x : Abscisse de M à la date t
OM : Vecteur position
x : Abscisse du mobile
j
y : Ordonnée du mobile
OM = xi + yj O i x
OM = OM = x + y 2 2
z
c) Repérage dans l’espace M] t g
On utilise un repère orthonormé ^O, i , j , k h
pour repérer le point mobile s’il se déplace dans
l’espace. k
z : Altitude ou coté du mobile à la date t . O
i j y
OM = xi + yj + zk
OM = OM = x2 + y2 + z2
x, y et z dépendent du paramètre temps ou m
sont fonctions paramètre temps. x
{
Z] x = f ] t g équations horaires ou
]]
[] y = g ] t g
] bisparamétriques ou
]]
] z = h] t g équations paramétriques
\
]Z] x = 2 ] t g - 1
]]
Exemple : [] y = 0
]]
] z = 3t 2 + t - 5
\
Trajectoire d’un mobile
C’est l’ensemble des positions successives occupées par un mobile au cours de
son mouvement.
La trajectoire peut-être :
- Une droite, le mouvement est rectiligne ;
- Une parabole, le mouvement est parabolique ;
- Un cercle ou portion de cercle, le mouvement est circulaire.
L’équation de la trajectoire est obtenue en combinant x, y et z de sorte à élimi-
ner t .
Exemple :
Z] x = 2t - 1
]]
]
* Equation horaire : ][ y = 0
x+1 ]]
t= 2 ] z = 3t 2 + t - 5
\
z = 3b 2 l + b 2 l - 5
x + 1 2
x +1
z = 4 ] x2 + 2x + 1g + 2 + 2 - 5
3 x 1
z = 4 x2 + b 2 + 2 l x + b 4 + 2 - 5 l
3 3 1 3 1
3 15
z = 4 x2 + 2x - 4
La trajectoire est parabolique.
* Equation horaire : *
x = 3 cos 5t
y = 3 sin 5t
* 2
x2 = 9 cos2 5t
y = 9 sin2 5t
x2 + y2 = 9 ]cos2 5t + sin2 5tg
x2 + y2 = 9
x2 + y2 = 32
La trajectoire est un cercle de centre (0,0) O est de rayon 3.
M] t g
m
M] t g
Sens de déplacement
&
i : Abscisse angulaire (rad)
i S = OM = R.i abscisse angulaire curviligne
O
2) Repère de temps
Pour repérer le temps, il faut une origine des dates.
II- Vitesse
La vitesse exprime la variation plus ou moins rapide de la position au cours du
temps. Il existe deux sorte de vitesse :
- La vitesse moyenne ;
- la vitesse instantanée.
1) Vecteur vitesse moyenne
Soit les points M1 et M2 occupés respectivement aux dates t1 et t2, la vitesse
OM2 - OM1 MM
moyenne s’écrit Vmoy = t2 - t1 = t 1- t 2
2 1
m.s-1 M 1 M 2 m
Vmoy = t2 - t1 s
Exemple : Un cycliste parcourt 90 km en 1h20 mn
Calculer sa vitesse moyenne
2) Vecteur vitesse instantanée
v = dt ]OM g
d
Il est égale à la dérivée par rapport au temps du vecteur position
Caractéristiques du vecteur vitesse
Direction : Tangente à la trajectoire
v Sens : Celui du mouvement
Point d’application : Le point M
Valeur : v (m.s-1)
M] t g
Sens de déplacement
v = xo 2 + yo 2 + zo 2
Z] x = 2t - 1
]]
]
Exemple : OM [] y = 0
Z] xo = 2 ]]
]] ] z = 3t 2 + t - 5
v = 2i + ]6t + 1g k
]o \
v ][ y = 0
]]
] zo = 6t + 1
A t0 = 0 , on a v0 = 2 i + ^6 ]0g + 1h k
\
v0 = 2 i + k
v0 = 22 + 12
v0 = 2,23 m.s-1
La perpendiculaire à Z
Vers l’interieur de la courbure ou vers le centre du cercle
n M
Z = 1 unité
d &
v = dt ^OM h = So v = vZ = So Z
III- Accélération
Elle exprime la variation plus ou moins rapide de la vitesse au cours du temps.
2) Accélération instantanée.
Elle est égale à la dérivée de la vitesse instantanée par rapport au temps.
a = dt ]v g
d
Exemple : v = 2 i + ]6t + 1g k
]]Zax = 0
]]
a []ay = 0 ( a = 6k
]]
] az = 6
\ a = 02 + 02 + 62
a = 6 m.s-2 = constante az
b) Expression de a dans la base de Frenet.
az : accélération tangentielle
d dz Z
az = dt z az = dt
an : accélération normale a M
v2 v2
an = R n an = R
n
v2 dv
a = R n + dt z
a = an + az an
IV- Etude de quelques mouvements
1) Mouvement rectiligne
Un mouvement est dit rectiligne lorsqu’il s’effectue sur une droite.
a) Mouvement rectiligne uniforme (MRU)
C’est un mouvement qui s’effectue sur une droite à vitesse constante.
dv
v = constante a = dt = 0
* Loi horaire
x-x
v = constante a = v = t - t00
d’où x = v ]t - t0g + x0
Si t0 = 0 alors t0 : Date de début du mouvement
x = vt + x0 x0 : Abscisse à t0
v2
a = an = R or v = R~ a = R~ 2 n
EXERCICE 2 Répondre par vrai (V) ou faux (F) en cochant la bonne case
EXERCICE 3
a) mouvement rectiligne ;
b) mouvement curviligne ;
c) mouvement uniforme ;
d) mouvement accéléré ;
e) mouvement retardé ;
f) incohérent.
a
a
V
1 2
V
a
a
V
3 4
V
a
V a
5
6
EXERCICE 4
Les coordonnées cartésiennes d’un point mobile dans le repère ^O, i, j h sont :
OM *
x = 2t - 2
x et y sont en m et t en s.
y = 2t 2 - 2
1) Donner l’expression du vecteur-position OM dans le repère ^O, i, j h .
2)Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire. En déduire la nature de la
trajectoire.
3) Donner les caractéristiques (composantes et norme) des vecteurs-vitesses et
accélération du mobile à l’instant t . Faire l’application numérique pour t = 1 s.
4) Représenter la trajectoire entre les dates t0 = 0 s et t1 = 3 s.
Echelle : 1 cm pour 2 m.
EXERCICE 5
La position d’un point matériel se déplace dans un plan muni d’un repère
^O, i, j h est définie à chaque instant par les équations horaires suivantes :
OM *
x = 2t
avec t > 0.
y =- 5t2 + 2t
Le point matériel est mis en mouvement à la date t = 0.
1) Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire.
2) Donner les caractéristiques (composantes et norme) du vecteur-vitesse à un
instant t .
3) Déterminer le vecteur-vitesse du point matériel lorsque celui-ci passe par
l’ordonnée maximale Ymax que l’on calculera. Quelle est l’abscisse du point dont
l’ordonnée maximale ?
4) A quelle date le point matériel passe-t-il par le point M0 d’ordonnée nulle ?
Quelle est l’abscisse de ce point ?
Quelle est la vitesse du mobile à cet instant ?
EXERCICE 6
La position d’un point mobile M dans le repère ^O, i, j h est donnée à chaque
instant par le vecteur-position OM : OM = ]t2 - 4tg i + ]t2 + 2g j avec t $ 0 .
1) Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire.
2) Donner l’intervalle de temps pour lesquels le mouvement est retardé puis ac-
céléré.
EXERCICE 7
Les équations horaires du mouvement d’un point mobile se déplace dans un
repère ^O, i, j h sont : x = 3t + 1 et y = 4, 9t2 .
1) Exprimer dans la base ^O, i, j h les vecteurs-positions et vitesse du point M.
2) Montrer que le vecteur-accélération a est constant. Calculer a .
3) Déterminer le vecteur-position OM 0 et vitesse V0 à l’instant initial.
4) Montrer que, pour un tel mouvement (vecteur accélération constante), vec-
1
teur position est de forme OM = 2 a t2 + V0 t + OM 0 .
EXERCICE 8
EXERCICE 9
Un mobile est lancé sur un plan incliné muni d’un repère ^O, i , j , k h . Le plan
coïncide à t = 0 s avec l’origine O. Son vecteur-position est OM = xi + + yj + zk
A cours du mouvement, son accélération est a =- aj avec V = 4 m.s-2. A l’ins-
tant du lancement sa vitesse initiale est V0 = 2 i + 4j .
1) Ecrire les coordonnées du vecteur-vitesse V et du vecteur-position OM à
l’instant t dans le repère ^O, i , j , k h .
2) Donner l’équation cartésienne de la trajectoire du mobile.
3) Tracer l’allure de cette trajectoire dans le repère ^O, i , j , k h .
4) Le centre d’inertie du mobile coupe l’axe xl x en un point A à la date t1 .
5) A partir de l’équation cartésienne, déterminer XA. En déduire la valeur t1 .
5) Déterminer la norme VA du vecteur A. Comparer VA à la norme V0 du vec-
teur V0 .
EXERCICE 10
2) Vecteur-vitesse
a) Déterminer les coordonnées du vecteur-vitesse à chaque instant.
b) Déterminer le temps que met le point M au sommet de la trajectoire et dé-
duire la valeur de la vitesse en ce point.
3) Vecteur-accélération
a) Déterminer les coordonnées du vecteur-accélération à la date t .
b) Calculer la valeur de l’accélération à t =1 s et en déduire la nature du mou-
vement.
EXERCICE 11
EXERCICE 12
EXERCICE 13
Une motocyclette, au repos à une lumière rouge, accélère uniformément dès que
le feu passe au vert avec une accélération de 1,5 m/s2. Elle atteint ainsi une vitesse
V en 10 s, vitesse qu’elle maintient pendant 30 s. Elle freine ensuite uniformément
pendant 5 s pour s’immobiliser à un autre feu rouge.
1) Déterminer la vitesse V atteinte à la fin de la phrase d’accélération.
2) Quelle est la distance parcourue pendant son accélération ?
3) Quelle est la valeur a2 de l’accélération au cours de la deuxième phase ?
4) Calculer la distance parcourue pendant qu’elle se déplace à la vitesse constante ?
5) Calculer la valeur a3 de l’accélération au cours du freinage.
6) En déduire l’équation horaire du mouvement au cours du freinage.
7) Déterminer par deux méthodes différentes, la distance parcourue au cours du
freinage.
8) Quelle distance sépare les deux feux rouges ?
9) Tracer le graphique de la vitesse en fonction du temps.
Echelle : 1 cm pour 5 s et 1 cm pour 3 m/s.
EXERCICE 14
1) Une automobile décrit une trajectoire rectiligne dans un repère ^O, i h . Son
accélération est constante. A l’instant t0 = 0s, l’automobile part d’un point M0.
A l’instant t1 = 3 s, l’automobile passe par le point M1 d’abscisse x1 = 59 m à la
vitesse algébrique V1x = 6 m/s. Elle arrive ensuite au point M2 d’abscisse
x2 = 150 m à la vitesse algébrique V2x = 20 m/s.
a) Etablir l’équation horaire du mouvement de l’automobile.
b) A quel instant t2 l’automobile passe-t-elle par le point M2 ?
c) Calculer la longueur l du trajet effectué par l’automobile pendant la phase
d’accélération dont la durée du mouvement fixée à 20 s.
2) A la date T = 1 s, une moto se déplaçant sur la même droite à la vitesse
EXERCICE 15
1) Une automobile roule sur une route droite à la vitesse constante de 108 km/h.
Soudain, le conducteur perçoit à 150 m devant lui un panneau de limitation de
vitesse à 60 km/h. Le conducteur actionne le frein et atteint le panneau avec la
vitesse de 45 km/h.
a) Donner les caractéristiques (sens et intensité) du vecteur-accélération suppo-
sé constant de l’automobile durant la phase de ralentissement.
b) Calculer le temps mis par le conducteur pour atteindre le panneau à partir du
début du freinage.
2) Quelles devraient être l’accélération algébrique de l’automobile et la durée du
freinage pour que le conducteur atteigne le panneau à la vitesse de 60 km/h.
3) En réalité, le conducteur commence par freiner 0,8s après avoir vu le pan-
neau. Il impose à son automobile l’accélération calculée au 1a).
Avec quelle vitesse arrive-t-il au niveau du panneau ? est-il en infraction ?
4) Le conducteur maintient constante après le panneau la vitesse précédemment
calculée. A cette vitesse, il doit négocier un virage de rayon R = 150 m.
a) Déterminer les caractéristiques (sens et intensité) du vecteur-accélération
pendant le virage.
b) Calculer la durée du virage si on l’assimile à un quart de cercle.
EXERCICE 16
Un mobile ponctuel M décrit une trajectoire rectiligne munie d’un repère ^O, i h
; son vecteur accélération est constant pendant toute la durée du mouvement qui
est fixée à tF = 5s. A la date t0 = 0s, le mobile passe au point M0, d’abscisse
x0 = -0,5 m avec une vitesse V0 = -1 m.s-1.
EXERCICE 17
EXERCICE 18
EXERCICE 19
5.0
26 t (s)
16 35
a) Calculer son accélération au cours des trois phases du mouvement.
b) Calculer la distance parcourue par le mobile jusqu’à son arrêt à la date 35s.
EXERCICE 20
Un piéton court vers un bus à l’arrêt. Son mouvement est supposé rectiligne
uniforme de vitesse VP = 6 m.s-1.
Quand le piéton arrive à la distance d = 25 m du bus, celui-ci démarre avec une
accélération constante a = 1 m.s-2. Le bus et le piéton ont la même trajectoire
rectiligne. on prendra pour :
- Origine des espaces, un arbitre situé au bord de la route entre le piéton et le bus
à 10 m du piéton.
- Origine des dates, l’instant du démarrage du bus.
EXERCICE 21
Un élève court pour atteindre un autobus à l’arrêt A, avec une vitesse constante
V1 = 8 m.s-1. L’autobus démarre à l’arrêt A lorsque l’élève se trouve à 100 m de A.
L’autobus est animé d’un mouvement rectiligne uniformément varié d’accéléra-
tion a = 0,5 m.s-2.
Partie A
1) Etablir les équations horaires X1 ] t g de l’autobus et X2 ] t g de l’élève. (On
prendra le point A comme origine des espaces et l’instant de démarrage de l’au-
tobus comme origine des dates).
2) Montrer que l’élève ne rattrapera pas l’autobus.
Partie B
Une minute après le démarrage à l’arrêt A, l’autobus acquiert la vitesse V2, avec
laquelle il parcourt 1 km ; puis ralentit uniformément avec une décélération de
valeur a1 = 0,45 m.s-2 pour s’arrêter à l’arrêt B.
1) Calculer V2 et le temps mis pour atteindre l’arrêt B.
2) Etablir les équations horaires de l’autobus pendant les deux dernières phases
de son mouvement. (On prendra le point A comme origine des espèces et l’ins-
tant de démarrage de l’autobus comme origine des dates).
3) Déterminer la durée totale du mouvement de l’autobus de A à B.
EXERCICE 22
EXERCICE 23
EXERCICE 24
Dans une potion rectiligne ABCD de voie ferré où s’effectue des travaux, un
train arrivant en A avec une vitesse de 15 m.s-1 a le mouvement suivant :
- De A à B tel que AB = 125 m. Un mouvement uniformément retardé réduisant
la vitesse en B à 10 m/s.
- De B à C pendant la durée de i2 = 1 mn, un mouvement uniforme.
- De C à D un mouvement uniformément retardé tel que la vitesse s’annule en
D au bout de i1 = 50 s.
On se propose d’établir les équations horaires du mouvement du train sur chaque
portion et d’en déduire la distance totale parcourue.
On prendra pour origine des temps et des espaces le point A et le sens positif le
sens de déplacement du train.
1) Etude de la portion AB
a) Calculer l’accélération a1 du train.
b) Etablir la relation liant v1 et t .
c) Donner l’équation horaire x1 = f ] t g .
2) Etude de la portion BC
a) Calculer la date tB du passage en B.
b) Donner l’équation horaire x2 = g ] t g .
3) Etude de la portion CD
a) Calculer l’accélération a3 du train.
b) Calculer la date tC du passage du train en C et la distance AC = XC
EXERCICE 25
EXERCICE 26
1) Tracer le graphique V = f ] t g
Echelle : 1 cm pour 4 m.s-1 ; 1 cm pour 10s.
2) Etatblir l’équation horaire du mouvement pour chaque phase. Préciser la na-
ture du mouvement pendant chaque phase. La position du mobile est repérée à
chaque instant par son abscisse x comptée à partir de l’origine O du repère.
3)
a) Calculer la longueur du trajet parcouru par le mobile pendant toute la durée
du mouvement.
b) Montrer que cette distance esr représentée par l’aire de la figure donnée par le
graphique V = f ] t g .
4) Quelle est la distance parcourue par le mobile à la date t = 60s ?
Quelle est alors sa vitesse ?
EXERCICE 27
EXERCICE 28
1) Une bille B1 est lancée verticalement vers le haut à partir de l’origine O d’un
repère ^O, i h avec une vitesse initiale d’intensité V0 = 15 m.s-1 ; son vecteur ac-
célération est a dirigée vers le bas (On prendra a = 10 m.s-2) ; le repère ^O, i h
est vertical ascendant.
a) Ecrire l’équation horaire du mouvement de B1 en prenant comme origine des
temps l’instant du lancement.
b) Quelle est l’altitude maximale atteinte ? Quelle est la durée de l’ascension ?
2) Une seconde après le départ de B1, on lance une bille B2 d’un point A situé à
3 m au-dessous de O avec la même vitesse et la même accélération.
a) Ecrire l’équation horaire du mouvement de B2 dans le même repère.
b) A quel instant et à quelle altitude B1 et B2 se rencontrent-elle ?
c) Quelles sont les vitesses de B1 et B2 juste avant la rencontre ?
d) Dans quel sens évolue chaque bille juste avant le choc ?
3) On laisse tomber la bille B1 en chute libre avec une vitesse initiale nulle sur
une profondeur h dans un puits de mine avec la même accélération.
EXERCICE 29
EXERCICE 30
On considère un mobile autoporteur (solide sur coussin d’air) sur une table ho-
rizontale. Après son lancement, on enregistre à intervalles de temps égaux à
x = 50 ms, les projections Mi du centre d’inertie G du mobile.
Après avoir décrit une partie M0M5, la turbine qui éjecte l’air cesse de fonc-
tionner. L’enregistrement obtenu est représenté à l’échelle 1/2 sur le document
ci-contre.
1. vi et ai sont respectivement les valeurs de la vitesse et de l’accélération du
mobile au point Mi occupé à l’instant ti.
1.1. Donner les relations permettant de calculer vi et ai .
1.2. Reproduire le tableau ci-dessous puis compléter le.
Mi M0 M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10
ti ( x )
xi = M0Mi (cm)
vi (m.s-1)
ai (m.s-2)
2. Décrire la nature du mouvement entre M0 et M5 puis entre M5 et M10.
3. Donner les lois horaires v = f ] t g et x = g (t) sur chaque phase du mouve-
ment.
4. Déterminer la position et l’instant où le mobile s’arrête.
EXERCICE 31
EXERCICE 32
2 CENTRE D’INERTIE
Mouvement
f f F
A B
P
a P
A
W ]F gA " B = - f .AB
W ]F gA " B = - f .AB
W ]F gA " B = F.AB
W ]F gA " B = F.AB
4) Travail du poids
Plan incliné
Le corps descend
Le corps monte
Rn B A
Rn
h h
a P P a
A B
- Le plan horizontal
W ]F gA " B = 0 car h = 0
5) Travail de la réaction
W ^R n hB " A = W ^R n hA " B = 0 car R n = AB
Représentation des forces dans le cas d’un mouvement circulaire
Mouvement
R O
Rn R
f f Rn
P
Mouvement P
O
1
or p C = 2 m.V2 avec v = vG
d ^p C h
On en déduit que : P = dt
dW
Par ailleurs on sait que : P = dt
D’où, W = p C + constante
Et pour un déplacement du solide, d’un point A à l’instant t1 vers un point B à
Dp C = p C2 - p C1 = W12 ]F extg
l’instant t2, on a :
Enoncé
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide ani-
mé d’un mouvement de translation, entre deux instants, est égale à la somme
algébrique des travaux des forces extérieures appliquées au solide entre ces deux
DEC = / W ]F extg
instants.
EXERCICE 2
Complète le texte ci-dessous avec les mots ou groupes de mots qui conviennent,
sachant qu’un groupe de mot peut être utilisé deux fois :
des étoiles lointaines supposées immobiles ; le centre du soleil ; référentiel de
Kpler ; référentiel du laboratoire ; galiléens ; le principe de l’inertie ; le centre
de la terre.
L’étude du mouvement du centre d’inertie d’un solide nécessite la définition d’un
référentiel. Les référentiels dans lesquels ......................................................... est
vérifié sont dits .............................., en hommage à Galilée.
L’orgine du référentiel géocentrique est .............................................. et ses trois
axes sont orientés vers ........................................ Il en est de même pour le référen-
tiel terrestre ou ....................................., à la seule différence que ses axes sont liés
au globe terrestre.
Le référentiel héliocentrique ou ............................................... a pour origine .........
............................ et ses trois axes sont orientés vers ...................................................
EXERCICE 3
1. Enonce le théorème du centre d’inertie et donne son expression
2. Enonce le théorème de l’énergie cinétique et donne son expression
EXERCICE 4
Un solide S supposé ponctuel de masse m = 0,25 kg glisse sur un trajet ABC situé
dans un plan vertical.
x
B C
a
EXERCICE 5
Dans tout l’exercice, on suppose que les frottement sont négligeables. On donne
g = 10 m/s2. Une piste de jeu de kermesse est constituée de deux parties :
- la partie AC est horizontale;
- la partie CD de longueur , = 1m, fait un angle a = 30° avec l’horizontale.
Pour gagner, le joueur doit faire arriver le solide (S) de masse m = 5 Kg dans le
réceptacle en D partant du point A.
Un élève de Terminale pousse le solide (S) à partir du point A sur une distance
L = AB = 4;5 m en exerçant une force F constante et horizontale pendant une
durée Dt = 3s. Le solide part du point A sans vitesse (voir figure ci-dessous).
x
D
i
(S) a
A B C
L
EXERCICE 6
Un point matériel de masse m est placé au sommet d’une demi-sphère de rayon
r . On le déplace légèrement de sorte qu’il quitte la position A avec une vitesse
nulle puis glisse sans frottement le long de la demi-sphère.
1. Faire le bilan des forces s’exerçant sur le point et les représenter sur le schéma
au point M.
2. Appliquer le théorème de l’énergie cinétique entre A et M et montrer que la
vitesse au point M peut s’écrire vM = 2gr ]1 - cos ig
EXERCICE 7
Une glissière est formée de deux parties (figure). AB est un plan incliné de 30°
par rapport à l’horizontale, de longueur AB = 1 = 1m ; BC est une portion de
cercle de centre O, de rayon r = 2m et d’angle i 0 = ^OC, OB h = 60°.
On prendra g =10 m.s-1 et on considérera les frottements comme négligeables.
1. Un solide ponctuel, de masse m = 100 g, quitte A sans vitesse initiale.
Exprimer et calculer la vitesse VB du solide en B.
2. Le solide aborde la partie circulaire de la glissière avec la vitesse VB.
Exprimer, en un point M du cercle tel que ^OC, OM h = i
, la vitesse VM en fonction de VB, r, g et i 30° i
3. Quelle est au point M, la réaction R de la glissière sur
l’objet ? O
Exprimer R en fonction de VB, r , g, i et m.
r
4. Montrer que le solide quitte la piste circulaire en un
point N et calculer i 0 = ^OC, ON h .
i
60°
O
EXERCICE 8
On étudie le mouvement d’un solide quasi-ponctuel S dans le repère terrestre
supposé galiléen. Ce solide, de masse m, est initialement au repos en A. On le
lance sur la piste ACD, en faisant agir sur lui, le long de la partie AB de sa tra-
jectoire, une force F horizontale et de valeur F constante. On suppose AB = I.
S F r M
A B C
I
La portion AC de la trajectoire est horizontale et la portion CD est un demi-cercle
de centre O et de rayon r . Ces deux portions sont dans un même plan vertical.
On suppose que la piste ACD est parfaitement lisse et que la résistance de l’air
est négligeable.
1. Déterminer, en fonction de F, l et m, la valeur VB de la vitesse de S en B.
2. Au point M défini par l’angle `OC, OM j = i , établir, en fonction de F, l, m,
%
r , i et g ( g étant l’accélération de la pesanteur), l’expression de :
2.1. La valeur VM de la vitesse de S;
2.2. La valeur R de la réaction R de la piste.
3. De l’expression de R, déduire, en fonction de m, g, r et l, la valeur minimale
F0 de F pour que S atteigne D. Calculer F0 sachant que : m = 0,500 kg ; r = 1,00
m ; g = 9,80 m.s-2.
EXERCICE 9
Une bille S de masse m et de centre d’inertie G est suspendue à l’extrémité libre
d’un fil inextensible de masse négligeable, de longueur l et fixé en un point O.
Le pendule ainsi constitué de sa position écarté d’équilibre d’un angle i par
rapport à la verticale et est abandonné sans vitesse initiale. Dès que la bille par
la position d’équilibre verticale, le fil se détache et la bille continue son parcours
sur une piste ABC pour s’arrêter au point C situé sur un plan incliné d’un angle
a par rapport à l’horizontale. La piste se trouve dans un plan vertical.
Les forces de frottements seront négligées tout au long de parcours ABC.
1. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique :
1.1. Montrer que la vitesse de la bille lors de son passage en A est VA = 3 m.s-1.
1.2. Montrer sans calcul que VB = VA.
1.3. Déterminer la longueur L = BC parcourue sur la plan incliné.
2. On veut étudier le mouvement du centre d’inertie G de la bille sur le plan
incliné BC.
On prendra comme origine des dates l’instant de passage de la bille en B.
l
C
i
j S
a
B A
EXERCICE 10
Le jeu auquel participe Loïc, consiste à faire glisser un solide sur une piste et à le
faire décoller d’un point M. La piste est constituée d’une portion rectiligne AB
et d’une portion circulaire de rayon r . Pour gagner le jeu, Loïc doit choisir une
distance AK = x convenable pour que le solide décolle de la piste en un point M
situé au dessus du centre de la piste circulaire.
A
Loïc se demande comment choisir x.
La piste AB est inclinée d’un angle a = 60° K D
sur l’horizontale. La piste BCD est circulaire M
de rayon r = 20 cm
O
La piste BCD est raccordée tangentiellement
en B à la piste AB a a
Masse du solide : m = 200 g B
Intensité de la pesanteur : g = 10 N/kg C
EXERCICE 11
Sur une aire de jeu pendant la foire Hyppolythe décide de s’amuser sur une piste
contenue dans un plan vertical. Elle est constituée de portions circulaires jointes
par une portion rectiligne horizontale. Abandonnée au sommet A de la piste,
une bille doit glisser et décoller de la piste en un point. Des forces de frottement
plus ou moins grande peuvent ralentir son mouvement. Hyppolythe veut faire
l’étude dynamique de la bille sur cette piste.
O
A i1
i0
M C
B N
O’ D
EXERCICE 12
D C
O
a0
A
E
Première expérience
a) Représenter clairement les forces appliquées à (S) en A.
b) Donner les caractéristiques du vecteur vitesse de (S) au passage par le point
B situé au fond de la tasse.
c) Donner les caractéristiques du vecteur accélération au passage par B. Préciser
ses composantes normales et tangentielle.
d) Calculer l’intensité de la réaction R de la tasse sur (S) en B.
Deuxième expérience
a) Donne la valeur de VA minimale pour que (S) atteigne le point C.
b) Dire ce qui se passera si (S) est lancée en A avec la vitesse VA= 2 m/s. Etablir
l’équation horaire du mouvement du solide au-delà du point C, et dire de
combien il s’élèvera au-dessus du plan horizontal passant par C.
Troisième expérience
Calculer l’angle a = ^OB, OE h que fait la verticale avec OE.
EXERCICE 13
Ibou observe le mouvement d’un solide (S) ponctuel sur la piste dessinée et
décrite ci-dessous.
Les parties AB et CD sont très lisses et il suppose que les frottements sont
négligés tandis que les forces de frottements sur la portion BC sont équivalentes
à une force unique f opposée au vecteur vitesse.
Il abandonne le solide (S) en un point I de la portion AB sans vitesse initiale.
Ce dernier arrive au point C avec une vitesse nulle. Il aborde alors la partie
circulaire CD avec cette vitesse nulle.
Ibou en un point M défini par l’angle i = ^OC, OM h .
Il voudrait bien étudier le mouvement du solide sur la piste.
Description de la piste
A
I
a C O D
B i
M
O’
EXERCICE 14
j
x’ i i
m
a x
1.
1.1. Faire le bilan des forces agissant sur le mobile et les représenter sur un
schéma.
1.2. Montrer que l’accélération du centre d’inertie G du mobile vaut
f
a - g sin a - m
2. Un relevé des distances parcourues par le centre d’inertie du mobile au cours
du temps à partir de l’instant t = 0 s, a donné le tableau suivant :
t(s) 0,00 0,12 0,18 0,24 0,30 0,36 0,42
d(10 m)-2
0,0 1,1 2,5 4,4 6,9 10,0 13,6
t2(10-2s2) 0,00 1,4 3,2 5,8 9,0 13,0 17,6
EXERCICE 15
(S) F a
A B O E
EXERCICE 16
I- La gravitation universelle
1) Principe d’interaction
Deux corps A et B en interaction exerçant l’un sur l’autre des forces F et FB A
A
B
ayant la même droite d’action, la même intensité mais sont de sens opposé.
2) Loi de Newton
Deux solides ponctuels A et B de masse mA et mB s’exerçant l’un sur l’autre des
forces attractives (forces gravitationnelles) directement opposées d’intensités
proportionnelles aux masses et inversement proportionnelles au carré de leur
distance).
m m B
FA B =- FB A =- K A 2 B u
r u
FA B
AB
u = r ; r = AB FB A
MT
• Expression de GT au sol (z = 0) : G0 = K MT m
R T2
• Expression de GT en fonction de G₀ : GT ] z g =
G0 R T2 z
] RT + zg2
RT
T= v
3) Satellite géostationnaire
Un satellite géostationnaire est un satellite artificiel qui reste constamment au
dessus du même point de la surface de la Terre. Il est placé sur une orbite de
36.000 Km d’altitude et semble fixe pour un observateur immobile à la surface
de la terre. Il tourne donc dans le même sens et à la même vitesse angulaire que
la terre. Sa période de révolution est de un jour sidéral (86.164 s)
P
A1 Q
les aires A1 et A2
sont égales
• Troisième loi de Kepler (Loi des périodes)
Le carré de la période de révolution T est proportionnel au cube du demi-grand
axe (distance Planète - Soleil) a .
T2 4r2
3 =
a GMS = cte
EXERCICE 1
La valeur de la force de gravitation qui s’exerce entre deux objets A et B de masses
respectives MA et MB s’exprime par la relation mathématique :
M A MB
FA B = FB A = G
d2
1) Dans cette relation,
a) G est la constante gravitationnelle
b) G est l’intensité de la pesanteur
c) G est le centre de gravité du plus gros des deux objets
2. La grandeur d dans cette relation est :
a) la distance entre les deux objets
b) la somme des rayons des deux objets
c) la distance entre les centres de gravité des deux objets
EXERCICE 2
Complète le texte ci-dessous avec les mots et groupes de mots suivants : la
distance ; des forces d’attraction ; proportionnelle ; leur vitesse ; inversement
proportionnelle ; force de gravitation ; l’action d’attraction exercée par le Soleil
; des forces d’interaction.
Le système solaire contient une étoile (le Soleil), autour de laquelle gravitent huit
planètes sur des orbites quasi circulaires. Ces planètes sont maintenues sur leurs
orbites grâce à ................................. qui les empêche de s’éloigner et à .......................
qui les empêche de se rapprocher du Soleil.
Toutes ces planètes exercent elles aussi .................................... sur le Soleil. Ces
forces sont donc ...................... entre le Soleil et chacune de ces planètes. La
..................... entre le Soleil et une planète donnée est ............................ à chacune
de leurs masses et .............................. au carré de ................................... entre leurs
centres de gravité.
EXERCICE 3
Pour chacune des affirmations suivantes :
N° Affirmations Vrai Faux
1 L’interaction gravitationnelle est toujours attractive
mm
2 La constante G dans l’expression F1 2 = G 1 2 2
d
dépend des objets que l’on étudie.
L’interaction gravitationnelle s’exerce toujours à
3
distance
Plus les corps en interaction sont volumineux, plus
4
l’interaction gravitationnelle est forte
Plus les objets sont éloignés, plus l’interaction
5
gravitationnelle est faible.
Lorsque deux corps sont en interaction, le plus
6 lourd exerce une force plus importante que le plus
léger.
Sur une planète, l’interaction gravitationnelle
7
exercée est appelée la masse.
Mets une croix dans la bonne case selon que l’affirmation est vraie ou fausse.
EXERCICE 4
Dans la (les) case(s) correspondant à la (aux) réponses jugée(s) exacte(s), ins-
crire (V) ; dans la (les) case(s) jugée(s) fausse(s), inscrire (F).
1. a) Dans le système de Ptolémée, le Soleil tourne autour de la Terre.......
b) Dans le système de Copernic, la Terre tourne autour du Soleil ..............
c) C’est Kepler qui, pour la première fois, cita les lois d’interaction gravitation-
nelle entre deux astres ..................................................................................
d) La loi harmonique T2 = kR3 fut pour la première fois démontrée par Tycho
Brahe ....................................................................................................................
e) Newton expliqua que la chute d’une pomme et le mouvement de la Lune au-
tour de la Terre avaient un point commun : la loi de la gravitation. Il démontra
que la force de gravitation s’exerçant entre deux objets était inversement propor-
tionnelle au carré de leur distance ..................................................................
2. a) L’expression FA $ B = p mArm 2
B
traduit l’expression vectorielle de la loi de la
gravitation ........................................................................................................
b) La loi de gravitation n’est plus valable dans le vide ................................
c) Entre la Terre et la Lune, il existe une interaction gravitationnelle, mais la force
qui s’exerce sur la Terre est plus importante que celle qui s’exerce sur la Lune car
la masse de la Terre est nettement plus grande que celle de la Lune ..........
d) Le poids d’un objet sur la surface terrestre peut être confondu avec la force de
gravitation exercée par la Terre .....................................................................
e) Sur la Lune, la masse d’un objet est plus faible que sa masse sur la Terre .
3. On donne la masse de la planète Mars, 6,4 x 1023 Kg, et son rayon équatorial,
3393 km. Le champ de gravitation à la surface de Mars est :
a) 4,780 N.Kg-1................................................................................................
b) 3,7 N.Kg-1 ...................................................................................................
c) Le poids d’un objet de masse 6,5 Kg est de 24 N ..................................
A l’altitude de 3393 Km, la valeur du champ de pesanteur est :
d) deux fois petite .........................................................................................
e) quatre fois plus petite ...............................................................................
4. Mars possède deux satellites : Phobos et Deimos. Deimos a une période de ré-
volution de 30h 18 min et gravite à 23460 Km du centre de Mars. Phobos gravite
à 9 380 Km du centre de Mars.
Sa période de révolution est donc :
a) plus grande que 30h18 min .....................................................................
b) plus petite que 30h18 min .......................................................................
c) égale à 7h38 min .......................................................................................
d) égale à 45h 48 min ...................................................................................
e) Envoyé de la Terre, un satellite artificiel habité gravite autour de Mars à la
même altitude que celle de Deimos, sa période de révolution serait de 30h 18
min .................................................................................................................
EXERCICE 5
1. Enonce la loi de gravitation universelle.
..........................................................................................................................................
2. Enonce la troisième loi de Kepler
..........................................................................................................................................
3. Définis un satellite géostationnaire.
..........................................................................................................................................
EXERCICE 6
Le 15 octobre 1997, le véhicule spatial CASSINI emportait à son bord la sonde
HUYGENS destinée à l’exploration des anneaux de Saturne. Titan, le plus gros
satellite de Saturne, a été découvert en 1655. On étudie le mouvement supposé
circulaire de Titan dans le référentiel centré sur Saturne et dont les trois axes sont
dirigés vers trois étoiles lointaines supposées fixes.
On notera MS la masse de Saturne et Mr la masse de Titan.
Titan
u
TT
RS
EXERCICE 7
Le mouvement d’un satellite (S) de masse mS est étudié dans le référentiel gé-
ocentrique considéré galiléen. La terre est assimilé à une sphère homogène de
masse MT, de rayon RT et de centre O. La période de rotation de la terre autour
de l’axe des pôles est notée TT.
Le satellite (S) est assimilable à un point matériel O’ se déplaçant d’un mouve-
ment uniforme sur une trajectoire circulaire de rayon r = RT + h, h étant l’alti-
tude du satellite.
On donne : MT = 6.1024 kg ; RT = 6380 km ; G = 6,67.10-11 S.I ; TT = 86164 s.
(T) i (S)
Figue 1
O O’
1.
1.1. Donne l’expression de la valeur F de la force gravitationnelle F exercée par
la terre sur le satellite en fonction de mS, MT, RT, h et G (constante universelle
de gravitation).
1.2. Exprime le vecteur force F en fonction du vecteur unitaire u .
2. Reproduire la figure 2 et représenter qualitativement :
2.1. Le vecteur force F au point O’.
2.2. les vecteurs vitesse et accélération aux points A et B
de la trajectoire (figure 2).
3. B
(T) i
EXERCICE 8
On suppose que la terre possède une répartition sphérique de masse.
On donne : MT = masse de la terre ; RT = rayon de la terre.
1. Donne l’expression de l’intensité du champ de gravitation g de la terre à l’alti-
tude z en fonction de MT, RT, z et de la constante de gravitation G.
2. Montre qu’à l’altitude z l’intensité du champ de gravitation g est notée par la
R T2
relation : g = g0
] RT + zg2 ; avec g0 = intensité du champ de gravitation au sol.
3. On place à l’aide d’une fusée, un satellite assimilable à un point matériel de
masse m, sur une orbite circulaire à l’altitude z.
3.1. Montre que le mouvement du satellite est uniforme.
3.2. Etablis l’expression de l’intensité de la vitesse V du satellite en fonction de
g0 , RT, z et v.
3.3. Calcule la valeur V du satellite pour z = 103 km.
3.4. Donne l’expression de la période T de révolution de RT, z, G et MT.
Calculer sa valeur.
3.5. Exprimer la période du satellite en fonction de RT, z, G et MT.
3.6. En déduis la masse de la terre.
4. Un satellite géostationnaire reste constamment à la verticale d’un même point
de la surface terrestre.
4.1. Exprime l’altitude de ce satellite en fonction de la période T, de l’intensité du
champ g0 et du rayon RT de la terre.
4.2. Calcule la valeur de l’altitude du satellite.
On donne :
RT = 6400 km ; G = 6,67.10-11 SI ;
1 jour sidéral = 23 heures 56 minutes ; g0 = 9,8 N/kg
EXERCICE 9
Un satellite artificiel gravite à la vitesse constante v sur une orbite circulaire dans
le plan équatorial de la terre à l’altitude h. Sa période de révolution est T et sa
masse est m.
La terre est assimilée à une sphère homogène de centre O, de rayon R = 6378
km et de masse M. Le satellite est animé d’un mouvement circulaire et uniforme
dans le référentiel géocentrique.
1. Donne l’expression de la valeur f de la force f exercée
par la terre sur le satellite en fonction de m, M, R, G et h. B’ A’
EXERCICE 10
EXERCICE 11
1.1 L’un des satellites est dit géostationnaire. Indiquer lequel et justifier votre
réponse par le calcul.
1.2 L’autre satellite est appelé un « satellite à défilement ». Donner une explica-
tion pour ce terme.
2 Connaissant l’altitude de chacun de ces satellites, on se propose de vérifier par
le calcul leur période de rotation. La valeur du champ de pesanteur (attraction
R2
terrestre) à l’altitude ℎ est donnée par : gh = g0
] R + hg2 avec g0 : attraction
terrestre ; R : rayon de la terre.
2.1. En appliquant la loi de dynamique au mouvement circulaire uniforme du
EXERCICE 12
EXERCICE 13
Distance moyenne
Période de T2
Satellite au centre de Rapport
révolution T r3
Saturne (en km)
Janus 159.103 17h 38min
Encelade 238.10 3
1j 8h 53min
Dione 377.10 3
2j 17h 41min
Titan 1220.10 3
15j 22h 41 min
3.1 On s’intéresse à l’étude du mouvement d’un satellite supposé ponctuel de
masse m en orbite circulaire de rayon r autour de Saturne. Le mouvement est
étudié dans un référentiel lié à Saturne qui sera considéré comme un référentiel
galiléen. On suppose que le satellite est soumis à la seule action de Saturne. On
assimile Saturne à un corps sphérique de masse M possédant une répartition
sphérique de masse.
3.1.1 Après avoir rappelé la loi de la gravitation universelle, faire un schéma
où seront représentés Saturne, le satellite et la force de gravitation exercée par
Saturne sur le satellite. On notera K, la constante de gravitation et on prendra
K = 6,67.10-11 N.m2.kg-2.
3.1.2 Par application de la deuxième loi de Newton déterminer les caractéris-
tiques du vecteur accélération du mouvement du satellite.
3.1.3. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
3.1.4. Etablir la relation entre la période de révolution T du satellite et le rayon
r de sa trajectoire.
T
3.2. Recopier le tableau ci-dessus et le compléter par les valeurs du rapport R2
3
. La 3ème loi de Kepler est-elle vérifiée ?
NB : On utilisera les unités du système international pour le calcul du rapport
T2
r3
3.3 Déterminer la masse M de Saturne.
3.4 On définit l’énergie potentielle d’interaction gravitationnelle Ep entre Sa-
turne et le satellite par :
dE p
dr = F(r) ; relation où F(r) est l’intensité de la force de gravitation que l’un
exerce sur l’autre
3.4.1 En choisissant Ep = 0 quand r tend vers l’infini, déterminer l’expression de
Ep.
3.4.2. Comparer l’énergie potentielle Ep avec l’énergie cinétique EC du satellite.
3.4.3. Déterminer l’énergie mécanique totale Em du satellite en fonction de k, M,
m et r. La calculer pour Titan de masse m = 1,35.1023 kg.
EXERCICE 14
2) Etude cinématique z g
Conditions initiales v0
Z] v0x = v0 cos a
]]
]
t = 0s
0 v0 [] v0y = 0
]] j
] v0z = v0 sin a
\
Z] x0 = 0 i x
]]
]
OG 0 [] y0 = 0
]]
] z0 = 0
\
Lois horaires
]Z]ax = 0
]]
6t; a = g ( a []ay = 0
]]
]az =- g
\
a = g = constante ( v = a t + v0
Z] vx = ax t + v Z] v = v +
]] 0x ]] x 0 cos a
] ]
v [] vy = ay t + v0y v [] vy = 0
]] ]]
] vz = az t + v0z ] vz =- gt + v0 sin a
\ \
1
v = a t + v0 ( OG = 2 at2 + v0 t + OG 0
Z]
]] x = 1 ax t2 + v0x t + x0 Z] x = v0 t
]] 2 ]] cos a
]] 1 ]] y = 0
OG [] y = 2 ay t + v0y t + y0 OG []
2
]] ]]
]] 1 ]] z =- 12 g t2 + v0 t sin a
]] z = az t + v0z t + z0
2
\
2
\
3) Nature de la trajectoire
a) La trajectoire est plane
6t, ay = 0 ; vy = 0 et y = 0 ; x ! 0 et z ! 0 . Le plan est alors ^Ox; Oyh donc
la trajectoire est plane.
b) La trajectoire est une droite
Elle est une droite si v0 cos a = 0 , x = 0 .
1
1er cas : v0 = 0 ( z =- 2 gt2 mouvement de chute libre sans vitesse initiale.
r r
2eme cas : cos a = 0 ( a = 2 rad ou a =- 2 rad z
r 1
* Si a = 2 rad; z =- 2 gt2 + v0 t : tir vertical vers le haut. 0 v
x
r 1 z
* Si a =- 2 rad; z =- 2 gt2 - v0 t : tir vertical vers le bas
g z
z =- 2 2 x2 + x tan a
2v 0 cos a
S vS
* La portée zS
Au point P, z P = 0
g
+ z P =- - 2 2 x 2p + x p tan a = 0
2v 0 cos a H: flèche
g
x 2 = x p tan a
2v 02 cos2 a p O
g tan a
2 2 x p = cos a P x
2v 0 cos a
2v 2 cos2 asin a L = OP: Portée
x p = 0 g cosa
2v 2 cos a sin a
xp = 0 g 2
v 2 sin 2a L = v 0 sin
g
2a
or 2 cos a sin a = sin 2a ( x p = 0 g
La portée maximale
On a Lmax si sin 2a = 1
r v2
sin 2a = sin 2 Lmax = g0
r r
( 2a = 2 ( a = 4 rad
La flèche
H = zs or au point S, vS est horizontale ( vS = ]Ozg ( ]vzgS = 0
v sin a
(- gts + v0 sin a = 0 ( tS = 0 g
1
On a z =- 2 gt2 + v0 t sin a
1
Donc zs = - 2 gt s2 + v0 ts sin a
= - 2 g c 0 g m + v0 c 0 g m sin a
1 v sin a 2 v sin a
v 2 sin2 a v 2 sin2 a
= 0 2g + 0 g
v 2 sin2 a b 1
= 0 g - 2 + 1l
2 2
2 2
v 0 sin a H = v 0 sin
2g
a
z s = 2g
d
E
------------------------------------- (N)
Direction : la perpendiculaire au plan des plaques
Sens : de (P) vers (N) car VPN = VP - VN > 0 ; VP > VN potentiels décroissants
E
U V
Valeur : E = dPN
V.m-1
m
Vecteur force électrostatique
Une particule de charge q placé en un point M entre (P) et (N) est soumise à une
force électrostatique constante définie par F = qE .
Direction : Celle de E
Sens : Si q > 0 , celui de E .
Si
E q < 0 , opposé à celui de E .
Point d’application : Le point M
Valeur : F= q E
N
-1
V.m
C
++++++++++++++++++++++ (P)
d E F F (q < 0)
(q > 0)
------------------------------------- (N)
2) Etude du mouvement C
a) Etude dynamique
Une particule de charge q et de masse m pénètre en un point O avec la vitesse
v0 faisant un angle a avec l’horizontale dans une région de l’espace où règne un
champ électrostatique uniforme.
-------------------------------------
v0
a E
O
x
++++++++++++++++++++++
Référentiel : Terrestre supposé
Système : {Particule de charge q et de masse m }
Bilan des forces extérieures
F : La force électrostatique
P : Le poids de la particule
On négligera le poids P devant la force F électrostatique.
Appliquons le théorème du centre d’Inertie
ma = qE
q
a= mE
TESLA - Edition 2021-2022
63
PHYSIQUES - CHIMIE
b) Etude cinématique
* Conditions initiales
v0x = v0 cos a x0 = 0
A t0 = 0s ; v0 OG 0
v0y = v0 sin a y0 = 0
* Lois horaires
ax = 0
q
6t ; a = m E (a q
ay = m E
vx = ax t + v0x vx = v0 cos a
v = a t + v0 ( v v q
vy = ay t + v0y vy = m Et + v0 sin a
1
OG = 2 a t2 + v0 t + OG 0
1 x = v0 t cos a (1)
x = 2 ax t2 + v0x t + x0
OG OG qE
1 y = 2m t2 + v0 t sin a (2)
y = 2 ay t 2 + v t + y
0y 0
* Equation de la trajectoire
x
Si v0 cos a ! 0 . On a (1) ( t = v0 cos a
qE
y= x2 + x tan a
2mv 02 cos2 a
O I A O’
D
++++++++++++++++++ Ecran
,
TESLA - Edition 2021-2022
64
PHYSIQUES - CHIMIE
Exprimons la position P
Ol P AS Ol P AS AS
On a tan i = l et tan i = AI ( l = AI d’où Ol P = AI # Ol I
OI OI
qE 2 qE 2
On a AS = yS = 2 xS = ,
2mv 0 2mv 02
,
Et IA = 2 IO’ = D
qE,2 2 qE,D
O’P = 2 # # D =
2mv 0 , mv 02
EXERCICE 2
Entre les deux plaques d’un condensateur plan, une différence de potentiel crée
un champ électrique uniforme. Une particule chargée pénètre dans ce champ.
A B A B
V0
A
(a) V0
B V0
V0
(b) (d)
A
(c)
TESLA - Edition 2021-2022
66
PHYSIQUES - CHIMIE
EXERCICE 3
Un solide animé d’une vitesse v0 , effectue une chute dans le champ de pesanteur
uniforme g .
1. Préciser
1.1. Le système étudié
1.2. Le référentiel d’étude.
2. Enoncer le théorème du centre d’inertie.
3. Montrer que le mouvement est uniquement varié.
4. Complète le tableau ci-dessous.
y
i v0
x
0
v0
x
0
v0
i
x
0
y
v0
i
x
0
y
i
v0
x
0
y
v0
yC C i
x
0 xC
Un enfant s’amuse à plonger dans l’eau d’une rivière à partir d’un rocher. Il veut
attraper un ballon flottant sur l’eau au point A.
A la date t = 0, l’enfant s’élance du rocher avec une vitesse v0 , de valeur v0 ,
incliné d’un angle α0 par rapport à l’horizontale.
r
L’angle α0 est toujours le même. Sa valeur est α0 = 4 rad. La vitesse v0 peut
varier.
On étudie le mouvement du centre d’inertie C du plongeur dans le référentiel
terrestre supposé galiléen.
On associe à ce référentiel le repère (O, i , j ) , voir schéma.
A la date t = 0, le centre d’inertie de l’enfant est en C0 tel que OC0 = 2 m.
On prendra g = 9,8m.s-2.
EXERCICE 5
La cathode C d’un oscilloscope électronique émet des électrons avec une
vitesse négligeable. Les électrons sont accélérés entre la cathode C et l’anode P.
Ils la traversent par l’ouverture O1. On établit une différence de potentiel
UO = UP - UC = 2000 V.
1.
1.1 Déterminer la vitesse V0 des électrons à leur passage en O1. Calculer sa
valeur.
1.2 Indiquer, en justifiant votre réponse, la nature de leur mouvement au-delà
de P, entre O1 et O. On admettra que le poids d’un électron est négligeable par
rapport aux forces appliquées.
2. Les électrons pénètrent en O entre les armatures horizontales A et B d’un
condensateur. Les armatures de longueur l sont distantes de AB = d. On établit
entre les armatures Une tension positive U= UA - UB.
On donne :
Charge de l’électron : q = -e = -1,6.10-19 C.
Masse de l’électron ; m = 9,1.10- 31 kg.
l = 4 cm.
d = 2 cm.
MO’ = L
EXERCICE 6
Au cours d’une compétition de basket-ball au palais des sports de Treichville
un basketteur A, tire en direction du panier constitué par un simple cercle
métallique, dont le plan horizontal est situé à 3,05 m du sol.
Lorsque le ballon est lancé par le joueur A :
Le centre O du ballon est à 2,00m du sol ;
La distance séparant les verticales passant par le centre du panier et G est 7,10
m;
Sa vitesse v0 fait un angle a = 45c avec l’horizontale (voir figure).
Le panier est marqué ou réussi lorsque le centre du ballon passe par le centre
du panier.
On néglige l’action de l’air sur le ballon.
v0
a
Données numériques
Masse du ballon : m=0,60 Kg ; g=9,80 ms-2
1.
1.1. Etablir que l’équation de la trajectoire de G dans le repère (OX, OY) est :
gx2
y =- + x tan a + YG avec YG = 2 m
2v 02 cos2 a
1.2. Montrer que Y peut se mettre sous la forme :
9, 8 2
y =- x +x + 2
v 02
2. Calculer la valeur de v0 pour que le panier réussi.
EXERCICE 7
Dans cet exercice, tous les frottements sont négligés.
On étudie le mouvement d’un solide S supposé ponctuel, de masse m, qui
glisse sur la piste schématisée ci-dessous, située dans un plan vertical.
Au cours d’une séance d’Education Physique et Sportive (EPS), Yao est choisi
comme premier lanceur. Il soulève le « poids » de masse m = 5,00 kg, de centre
d’inertie G et le lance dans l’espace de réception. Lorsque l’objet quitte sa main:
- le centre d’inertie G se trouve au point A tel que OA = h = 1.70 m;
- le vecteur vitesse v0 fait un angle i avec le plan horizontal.
Lorsque le « poids » arrive au sol, G coïncide avec le point B.
On prendra t = 0 l’instant où le « poids » quitte la main au point A.
Pour se baigner, des enfants sautent du point O d’un pont et plongent dans la
rivière dont le niveau est 3 m plus bas. On se propose d’étudier le mouvement
du centre d’inertie d’un plongeur. On négligera dans tout l’exercice le
mouvement de rotation du plongeur autour de son centre d’inertie G
ainsi que les frottements avec l’air. Le repère d’étude est (O, i , j )
( voir schéma). On prendra g = 9,1 m.s-2.
Après s’être lancé, le plongeur quitte le pont qui sert de tremplin à la date t = 0
avec un vecteur vitesse v0 incliné de i = 30c par rapport à la verticale. Son
centre d’inertie est alors au point G0 de coordonnées X0 = 0 m , Y0 = 1 m.
1. Etablir les équations horaires X(t) et Y(t) du mouvement du centre d’inertie
dans le repère (O, i , j ) .
En déduire l’équation cartésienne de la trajectoire.
2. Le plongeur est au sommet de sa trajectoire au point S d’abscisse XS = 1,1 m.
Déterminer:
2.1. L’expression de v0 en fonction de XS, g et i , puis calculer sa valeur.
2.2 L’ordonnée du sommet S.
3. Le plongeur pénètre dans l’eau en C. (On prendra v0 = 5 m.s-1 ).
3.1 Déterminer la distance d entre les verticales passant par O et C.
3.2 Calculer la durée du saut.
3.3 Déterminer la valeur de sa vitesse en C. (On appliquera le théorème de
l’énergie cinétique)
I. Première phase
Le joueur lance la balle verticalement vers le haut d’un point A situé à une
hauteur hA = OA = 1,80 m du sol. La balle atteint le sommet de sa trajectoire
au point B tel que hB = OB = 3.10 m. (voir figure).
dates.
2. La balle passe par le point C de coordonnées x0 = 9,3 m et zc = 2,5 m, situé
à la verticale du filet.
2.1 Exprimer la vitesse v0 en fonction de g, xc , zc et zB .
2.2 Représenter sur la courbe en annexe les vecteurs vitesse v0 et vc selon une
échelle de votre choix.
3. La balle tombe sur le sol au point D.
3.1 Calculer l’abscisse xD du point D. On prendra v0 = 26,6 m.s-1.
3.2 Le service est-il réussi ? Justifier votre réponse.
EXERCICE 11
Une bille B1, supposée ponctuelle, de masse m1, est abandonnée sans vitesse
initiale en A.
Elle glisse alors sur la piste AOC représentée par la figure ci-dessus.
On donne: m1 = 100g ; g = 9,8m/s2 ; a = 30c ; OA = 1m ; f = 0, 3 N.
1. Lors du parcours AO, la bille B1 est soumise à une force de frottement f .
1.1 Faire l’inventaire des forces qui agissent sur la bille B1.
1.2. Représenter ces forces sur un schéma.
1.3. Déterminer l’accélération a1 de la bille B1.
1.4. En déduire la nature du mouvement de la bille B1.
1.5. Déterminer la valeur de la vitesse V0 de la bille B1 à son arrivée au point O.
2. Lors du parcours OC, les forces de frottements sont supposées négligeables.
2.1. Faire l’inventaire des forces appliquées sur la bille B1.
2.2. Déterminer l’accélération a1’ de la bille B1.
2.3. En déduire la nature du mouvement de la bille B1.
2.4. Donner la valeur VC de ta vitesse en C.
3. A la verticale passant par le point C, à une hauteur h = 2 m, on accroche une
bille B2 de masse m2 = m1.
Au passage de B1 en O, on lâche sans vitesse initiale la bille B2.
On choisit comme origine des espaces le point O et origine des dates l’instant t
où la bille B1 arrive au point O.
3.1. Déterminer les équations horaires du mouvement de la bille B1.
3.2. Déterminer les équations horaires du mouvement de la bille B2.
3.3. Déterminer la distance OC pour que les billes B1 et B2 se croisent en C.
EXERCICE 12
Les forces de frottement dues à l’air sont négligés et le ballon est assimilé à
un point matériel de masse m. Au cours d’une phase de jeu de football, Bilé,
un attaquant, voyant la position avancée du gardien de but adverse, tente de
marquer le but en lobant ce dernier. Le gardien de but se trouve à une distance
d = 5 m de la ligne de but.
EXERCICE 13
EXERCICE 14
EXERCICE 15
EXERCICE 16
Dans la cour d’une école maternelle se trouve une glissière dont le profil est
représenté dans le plan vertical. Cette glissière est constituée:
- D’un arc de cercle AB de rayon r,
- D’une partie rectiligne BC, de longueur L, située à une hauteur h du sol.
Un enfant de masse m est en mouvement sur cette glissière.
On se propose d’étudier le mouvement du centre d’inertie G de cet enfant.
EXERCICE 17
Une bille de masse m = 30g se déplace sans frottement sur un trajet ABS
représenté ci-dessous: AB est un plan incliné de longueur AB = L = 50 cm faisant
un angle a = 30° avec l’horizontale et BC est un arc de cercle de centre O et de
rayon r = 20 cm.
Donnée: g = 9,8 N/kg Les parties 1, 2 et 3 sont indépendantes.
Partie 1: Étude du mouvement du solide sur le clan incliné
A l’instant initial t = 0s, la bille est lâchée sans vitesse initiale au point A.
EXERCICE 18
Dans tout l’exercice, on suppose que le mouvement des protons a lieu dans le
vide et on néglige leur poids par rapport aux autres forces. On considère le
dispositif de la figure 1. Des protons sont émis en C avec une vitesse quasiment
nulle, puis accélérés entre les points C et D des plaques P1 et P2
1-Préciser le signe de la tension UCD pour que les protons soient accélérés.
Justifier la réponse.
2-On posera pour la suite U CD = U
2.1. Exprimer la vitesse d’un proton en D en fonction de U, e et mP .
2.2. Calculer VD
3-Après la traversé de la plaque P2 en D, les protons pénètrent en O entre deux
plaques parallèles. P3 et P4 de longueur , et distantes de d. La tension U’ à ces
plaques crée un champ électrostatique uniforme E .
Donnée: , = 20 cm et d = 7 cm
3.1. Montrer que l’énergie cinétique d’un proton se conserve entre D et O.
3.2. Etablir dans le repère( O, i , j ) les équations horaires du mouvement d’un
proton dans la région limitée par les plaques P3 et P4 .
Ul
3.3. Vérifier que l’équation de la trajectoire peut s’écrire : y =- 2
4dU x
3.4. Déterminer la condition à laquelle doit satisfaire la tension U’ pour que les
protons sortent du champ électrostatique E sans heurter la plaque P4.
3.5. Déterminer U’ pour que les protons sortent du champ en passant par le
point S de coordonnées b ,; - 5 l
d
4-A la sortie du champ électrostatique par le point S,les protons sont reçus en un
point J, sur un écran plat et placé perpendiculaire à l’axe Ox.
4.1. Représenter qualitativement la trajectoire d’un proton entre les points O et J.
4.2. Etablir l’expression littérale de la déviation O’J du spot sur l’écran (E).
4.3. Calculer la distance O’J.
,
On donne : L = 20 cm ; U = 103 V ; mP= 1,67.10-27 Kg ; OI =
2 ; e = 1,6.10 C
-19
EXERCICE 19
Une bille ponctuelle de masse m est abandonnée sans vitesse initiale en A. Elle
glisse alors sur une piste ABCDOE représentée par la figure ci-dessous.
que C avec le vecteur vitesse v0 faisant un angle b = 20° avec la verticale passant
par ce point. On donne V0 = 2,13 m.s-1
3.1 Etablir, dans le repère indiqué sur la figure, l’équation cartésienne de la
trajectoire de la bille.
3.2. Déterminer les coordonnées du point de chute E de la bille.
3.3. La bille arrive au point E avec une vitesse vE . Donner les caractéristiques
(norme et direction) de vE .
EXERCICE 20
- Vitesse : Vo = 12 m/s
- Angle de la côte : a = 40°
- Angle de la descente b = 45°
- Intensité de la pesanteur : g
= 10 m/s2
- Les frottements et la résistance
de l’air sont négligeables
- L’étude du mouvement du
skieur sera faite dans le repère
^O, i , j h (voir schéma)
- Le skieur sera considéré comme un point matériel.
Etudier le mouvement du centre d’inertie du skieur après le saut en O.
1) Déterminer par les calculs la nature de la trajectoire correspondant au saut
du skieur.
2) Déterminer les coordonnées du point d’atterrissage C du skieur sur la descente.
3) Calculer la longueur OC.
4) Déterminer la durée du saut.
EXERCICE 21
EXERCICE 22
EXERCICE 23 Dominos-cascade
Un jeu d’enfant consiste à faire tomber les « Dominos » les uns après les autres.
On prépare le départ d’une bille de masse m = 85g pour un « Dominos-cascade
», la bille est lâchée sans vitesse initiale à partir du point A d’un plan incliné d’un
angle a = 40° par rapport au plan horizontal.
Les forces de frottement qui s’exercent sur la bille sont équivalentes à une force
unique f , parallèle au vecteur vitesse et de valeur constante f = 0,3 N.
La bille glisse, passe par le point B et parvient au point O où elle quitte le plan
BO pour atterrir sur le premier domino au point M ; ce qui déclenche la chute
en cascade des dominos les uns après les autres (voir figure ci-dessous),
Le point M est situé à une distance d = 40 cm du point O et à une hauteur h =
20 cm en dessous.
On suppose dans l’ensemble de l’exercice que ; le référentiel terrestre est galiléen
le temps de l’expérience ; la bille est assimilée à un point matériel et qu’elle glisse
1
sans rouler, les frottements sur le parcourt AO sont de valeur f = 5 p , les
frottements dus à la résistance de l’aire sont négligeables.
On donne : AB = L = 2m et g = 10 m/s2.
1) Mouvement de la bille entre A et O.
1.1) Représenter sur un schéma les forces qui s’exercent sur la bille entre A et B.
1.2.) Etablis l’expression de l’accélération a1 de la bille en fonction de f, m, a et
g . Calculer sa valeur.
1.3) En déduire la nature de son mouvement puis établir les équations horaires.
On prendra le point A comme origine des espaces et l’instant où on lache la bille,
comme instant initial.
1.4) Calculer sa vitesse lors de son passage en B.
2) Mouvement sur BO’
2.1) Calculer l’accélération a2 de la bille sur ce trajet.
2.2) En déduire la nature du mouvement puis écrire les équations horaires.
3) Mouvement de la bille après O.
3.1) Déterminer, dans le repère ^O, x, yh , les équations horaires du mouvement
de la bille.
g
3.2) Montrer que l’équation cartésienne de sa trajectoire est : y =- 2 x2 .
2v 0
3.3) Etablir en fonction de g , h et d , l’expression de v0 pour que la bille touche
le premier domino au point M. Calculer sa valeur.
3.4) Déduis, avec le théorème de l’énergie cinétique, la vitesse vM de la bille au
point M.
a O V0
x
B
i
M(Mx;My)
EXERCICE 24
On lance une boule de masse m, initialement au repos, sur une table parfaitement
lisse et horizontale.
Elle est lancée grâce à une force F qui agit uniquement sur la partie AB = l, de
la table. La boule, après avoir quitté la table est recueillie au sol où un dispositif
approprié permet d’afficher les abscisses des points de chute (voir figure ci-
dessous).
2Fl
1) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique vérifie que v B2 = m .
2) Montrer que vB = v0 .
A B i
O
x1 x2 x3
^O, i, j h .
3.2) Montrer que l’équation cartésienne de la trajectoire de la boule est :
mg
y = 4Fl x2
4) On se propose de déterminer la valeur de la masse m utilisée.
Pour cela, on donne, pour différentes valeurs de F, les abscisses des points de
chute pour une hauteur h .
X (m) 0,02 0,04 0,06 0,06 0,08 0,10 0,12
X (m )
2 2
EXERCICE 25
1) Montrer que la tension aux bornes du condensateur doit être négative pour
permettre à un électron d’être accéléré.
Déterminer l’expression de la vitesse v0 d’un électron lorsqu’il parvient à la
plaque B du condensateur au point O en fonction de e, m et U0.
2) Calculer la valeur de cette vitesse.
EXERCICE 26
Akpa lance à son ami Mel, une orange de masse m = 200 g. Mel se trouve au bord
d’une rivière, derrière une termitière (voir figure ci-dessous).
L’orange est lancée d’un pont A, dans un plan vertical avec une vitesse v0 faisant
un angle a = 45° avec l’horizontale. On néglige l’action de l’aire sur l’orange.
On donne OA = h0 = 2 m.
Akpa V0 Mel
A
a
h1
j i h2
O d = 5m
D = 14 m
1) Déterminer :
1.1) Les relations donnant les coordonnées x ] t g et y ] t g du centre G de l’orange
en fonction de g , v0 , a et t (l’origine des temps est l’instant du lancer).
1.2) L’équation cartésienne de la trajectoire du point G dans le repère ^0, i , j h
et faire l’application numérique g = 10 m.s-2 ; v0 = 10 m.s-1.
2) La termitière se trouve à une distance d = 5m du point O et sa hauteur est
h1 = 4 m. L’équation cartésienne de la trajectoire de G dans le repère ^0, i , j h
s’écrit: y =- 0, 10x2 + x + 2 .
Montrer que l’orange passe au-dessus de la termitière.
3) Mel se trouve à 14 m de son ami Akpa. Pour attraper l’orange, il tend ses mains
à une hauteur h2 = 1,5 m du sol et ne bouge pas.
3.1) Mel pourra t-il intercepter l’orange ?
3.2) Sinon tombera t-elle dans la rivière ou derrière lui ?
EXERCICE 27
EXERCICE 28
La bille est lâchée sans vitesse initiale du point A situé à une hauteur h = 10m
par rapport à B.
1.1) Enoncer le théorème de l’énergie cinétique.
1.2) Faire l’inventaire des forces exercées sur la bille entre les point A et O. Le
représenter qualitativement sur un schéma aux points M et M’. On fera apparaître
sur le schéma, la tangente de la piste en ces points.
Déterminer en appliquent le théorème de l’énergie cinétique :
1.3.1) La vitesse vB de la bille au point B
1.3.2) La vitesse vC de la bille au point O.
On donne : r = 3m ; a = 60° et g = 10 m/s2
2) La bille quitte ensuite la piste en O avec la vitesse v0 = 10,5 m/s
2.1) Représenter qualitativement le vecteur v0 sur un schéma.
2.2) Etablir les équations horaires de la trajectoire de la bille dans le repère
orthonormé ^0, i , j h .
2.3) En déduire l’équation cartésienne de la trajectoire de la bille.
3) Le réceptacle est situé au point C symétrique de O par rapport à la verticale
passant par I.
3.1) La bille est lâchée de la hauteur h = 10 m. Montrer que la bille ne tombera
pas dans le réceptacle C.
3.2) Quand la bille est lâchée d’une hauteur h1 , elle tombe dans le réceptacle C.
Déterminer :
- La vitesse initiale v0l qu’il faut donner à la bille au point O pour qu’elle tombe
dans le réceptacle C.
- La hauteur h1 ,
- La vitesse vC de la bille au point C
EXERCICE 29
O i x
xl
P
0 + 0 - T = ma
r
- kx = ma or a = x
r
- kx
r
= mx
mx + kx = 0
mb x + m x l = 0
r
k r
k
x+ m = 0
O i x
xl P
0 + 0 + T = ma
r
avec T = - kx et a = x
r
- kx
r
= mx
mx + kx = 0
mb x + m x l = 0
r
k
r
k
x+ m = 0
La solution de l’équation différentielle
x ] t g = Xm cos ^~ 0 t + {h ou x ] t g = Xm sin ^~ 0 t + {h
Xm = amplitude ou élongation maximale (m)
^~ 0 t + {h= la phase à la date t (rad)
{ = phase à t = 0 (rad)
~ 0 = pulsation propre (rad/s)
Quelques formules
k
~0 = m
2r m
T0 = ~ 0 = 2r k
1 ~ 1 k
N0 = T = 2r0 = 2r m
0
Fonctions Dérivées
Cos( at + b ) - a sin( at + b )
Sin( at + b ) - a cos( at + b )
x. = Xm cos ^~ 0 t + {h
xr =- Xm ~ 0 cos ^~ 0 t + {h
x =- Xm ~20 cos ^~ 0 t + {h
x =- Xm m cos ^~ 0 t + {h
r
k
m
r
k
x =- m x
r
k
x+ mx = 0
Remarque
La démonstration est valable pour Xm sin ^~ 0 t + {h
2- Expression de la vitesse
v = dt = x =- Xm ~ 0 sin ^~ 0 t + {h
dx .
= - vm sin ^~ 0 t + {h
Vitesse maximale vm = Xm ~ 0
3- Détermination de { et Xm
Pour déterminer { et Xm on travail (à t = 0)
x0 = Xm cos ^{h
v0 =- Xm ~ 0 sin ^{h
Détermination de {
x0; v0
x0 = 0; v0 ] 0 x0 ] 0; v0 = 0
v0 1 0 v0 2 0 x0 1 0 x0 2 0
r r {=r {=0
{= 2 { =- 2
Cas particulier x0 ] 0; v0 ] 0
v0 - Xm ~ 0 sin ^{h
x0 = Xm cos ^{h
x0 = - ~ 0 tan ^{h
v0
v
{ = tan -1 b - x 0~ l
tan { = - x00~ 0 v
0 0
Détermination de Xm
Allongement
Xm = a
0 a
Compression
Xm = -a
0 -a
II- Etude energétique
1- Energie potentielle élastique
1
Epe = 2 kx2
2- Energie cinétique
1 1 .2
Ec = 2 mv2 = 2 mx
3- Energie mécanique
Em = Epe + Ec
1 1 .2
Em = 2 kx2 + 2 mx
Em = 2 (Xm cos ^~ 0 t + {h) 2 + 2 mX m2 ~20 sin 2 ^~ 0 t + {h
1 1
k
or ~20 = m
Em = 2 kX m2 cos 2 ^~ 0 t + {h + 2 mX m2 m sin 2 ^~ 0 t + {h +
1 1 k
Em = 2 kX m2 cos 2 ^~ 0 t + {h + 2 kX m2 sin 2 ^~ 0 t + {h +
1 1
1 1
Em = 2 kX m2
ou Em = 2 mv m2
-Xm 0 Xm
V=0 x=0 V=0
Ec = 0 Epe = 0 Ec = 0
Em = Epe Em = Ec Em = Epe
A retenir
b 1 kx2 l = 1 k ] x2g' = 1 k `2xx j = kxx
l . .
2 2 2
b mx l = m ` x j = 1 m `2xx j = mxx
1 2 l
.
1 .
2
.. . .. .
2 2 2
Em étant une constante
dEm
dt = 0
. .. .
kxx + mxx = 0
x 8mx + kxB = 0 or x ! 0
. ..
..
mx + kx = 0
m :x + m xD = 0 or m ! 0
k
..
k
x+ mx = 0
EXERCICE 1
Choisis la bonne réponse parmi les propositions suivantes :
1. L'équation différentielle qui régit le mouvement d'un oscillateur mécanique
non amorti est :
k k m
a) x + m xp = 0 b) xp + m x = 0 c) xp + x = 0
k
2. La solution de cette équation différentielle est de al forme :
a) x ] t g = Xm sin ^~ 0 t + {h b) x ] t g = ~ 0 sin ^ Xmt + {h
c) x ] t g = Xm cos ^~ 0 t + {h
3. Les caractéristiques du mouvement d'un oscillateur mécanique non amorti
sont :
3.1. La pulsation propre de formule :
k 1 m
a) ~ 0 = m b) ~ 0 = m c) ~ 0 =
k
3.2. La période propre de formule : k
k 1 m 2r
a) T0 = 2r m b) T0 = c) T0 =
2r k k
3.3. La fréquence propre de formule : m
1 k k 1 m
a) N0 = b) N0 = 2r m c) N0 =
2r m 2r k
4. L'expression de l'énergie potentielle élastique d'un oscillateur mécanique non
amorti est :
1 1 1
a) E PE = x2 k b) E PE = kx c) E PE = xk2
2 2 2
EXERCICE 2
L’équation horaire du mouvement d’un mobile ponctuel est donnée par :
x = 2.10 -2 cos b 40rt - 6 l en unités S.I.
r
EXERCICE 3
Un ressort de raideur k, à spires non jointives et de masse négligeable, est enfilé
sur une tige horizontale (T) dont il est solidaire en son extrémité A. L’autre
extrémité B du ressort est liée à un solide (S) supposé ponctuel et de masse m.
L’ensemble ressort plus solide (S) coulisse sans frottement sur la tige (T).
EXERCICE 4
Un ressort à spires non jointives de constante de raideur K = 25 N/m dont l’axe
a une direction constante, est fixé à un point B par l’une de ses extrémités. A
l’autre extrémité, est accroché un solide (S) de masse m = 0,250 kg. Le solide (S)
se déplace sans frottement sur le plan horizontal pris comme origine des énergie
potentielles de pesanteur (voir figure ci-dessous).
EXERCICE 5
Un solide de masse m = 1 kg évolue sur une surface horizontale. Il est relié à un
ressort de raideur K = 100 N/m (voir figure). le point O correspond à la position
d’équilibre. On écarte le solide de sa position d’équilibre jusqu’à la position A tel
que OA = a = 1 cm et on le laisse sans vitesse initiale.
EXERCICE 6
Un solide S de masse m est accroché à un ressort de coefficient de raideur k
à spires non jointives. Il peut glisser sans frottement sur un plan horizontal.
Le centre de masse G de S est repéré sur un axe horizontal x’Ox dont l’origine
correspond à la position de repos de S (voir figure 1)
EXERCICE 7
Lors d’une séance de travaux pratiques de physique, le professeur demande à
votre groupe d’étudier les oscillations mécaniques d’un système (ressort-solide).
Le groupe accroche un solide ponctuel G de masse m = 200g à l’extrémité libre
du ressort de constante de raideur k = 25 N.m-1.
L’ensemble (ressort+solide) peut coulisser le long d’un support horizontal
parfaitement lisse. Le solide est tiré à partir de sa position d’équilibre d’une
longueur a = 2 cm et lâché sans vitesse initiale à la date t = 0. La position
du solide est donnée par son abscisse x dans le repère ^O, i h (voir figure ci-
dessous).
L’énergie potentielle élastique est nulle lorsque le ressort est au repos.
1) Etude dynamique
1.1) Représenter qualitativement sur un schéma, les forces appliquées au solide
lorsqu’il est au point A.
1.2) Enoncer le théorème du centre d’inertie.
1.3) Etablir l’équation différentielle du mouvement du solide.
1.4) Vérifier que x ] t g = Xm cos b m t + { l est une solution de l’équation
k
2) Etude énergétique
2.1) Etablir l’expression de l’énergie mécanique Em du système en fonction de k,
: :
dx
m , x et x . On rappelle que x = dt
1
2.2) Montrer que Em = 2 ka2 .
2.3 Calculer Em.
2.4) Déterminer :
2.4.1) La valeur maximale Vmax de la vitesse du solide.
2.4.2) La valeur de x pour laquelle cette vitesse est atteinte.
EXERCICE 8
Un solide S de masse m = 400 g est accroché à un ressort de constante de raideur
K à Spires non jointives. Il peut glisser sans frottements sur un plan horizontal.
Le centre d’inertie G de S est repéré sur un axe horizontal (Ox) dont l’origine
correspond à la position de repos G0 de S.
Le ressort est comprimé d’une longueur X0 et le solide est lâché sans vitesse
initiale à la date t = 0. Un dispositif permet d’enregistrer les variations de l’abscisse
X du centre d’inertie G de S en fonction du temps t. (Voir graphique ci-dessous).
EXERCICE 9
Un solide (S) de masse m est attaché à un spires non jointives de raideur k = 50
N.m-1, l’ensemble est posé sur un banc à cousin d’air horizontal (figure 1).
Avec un système approprié, on enregistre la position du centre d’inertie G de
(S) à chaque instant t. Cette position est repérée sur l’axe x’x orienté de gauche
à droite par un point d’abscisse x. L’origine O du repère ( O, i ) coïncide avec la
position de G lorsque (S) est à l’équilibre
En écartant le solide (S) de sa position d’équilibre et l’abandonne à lui-même à
t = 0, le solide effectue des oscillations dont l’enregistrement est schématisé sur
la figure 1. Préciser, en justifiant, si le solide (S) :
1.1. est écarté vers la droite ou vers la gauche.
1.2. est lancé avec ou sans vitesse initiale à t = 0.
1.3. Effectue des oscillations amorties ou non amorties.
2. Déterminer la valeur de la pulsation propre ~ 0 et en déduire la masse m du
solide.
3.En appliquant le théorème du centre d’inertie, établir l’équation différentielle
régissant le mouvement du solide.
4. La solution générale de l’équation différentielle est de la forme
x(t) = Xm sin ^~ 0 t + {h
4.1. Exprimer en fonction de m, k, x et v l’énergie mécanique E du système.
Montrer qu’elle se conserve et calculer sa valeur.
4.2. En appliquant la conservation de l’énergie mécanique, déterminer la vitesse
initiale v0 . En déduire la loi horaire x(t).
4.3. Déterminer à la date t1, la vitesse v1
5.En réalité, l’enregistrement de l’élongation x(t) en fonction du temps est celui
indiqué par la figure 3.
5.1. Comment qualité-t-on ce type d’oscillations ?
5.2. Donner une cause permettant d’obtenir ce type d’oscillations.
5.3. Réaliser un circuit électrique pouvant permettre d’enregistrer ces oscillations
en utilisant l’analogie mécanique – électricité que l’on précisera.
EXERCICE 10
1.
1.1. Faire l’inventaire des forces extérieures appliquées à la bille et les
représenter sur un schéma.
1.2. Etablir l’équation différentielle du mouvement du centre d’inertie de la bille
B.
2. Etablir l’équation horaire du mouvement de la bille B
On prendra l’instant du lâcher comme origine des dates.
3- Calculer l’énergie mécanique du système (Terre-bille B-ressort).
EXERCICE 11
EXERCICE 12
EXERCICE 13
EXERCICE 14
S N
- Aimant droit
- Une ligne de champ est une ligne tangente en chacun de ses points au vecteur
champ magnétique et orienté dans le même sens que celui-ci. L’ensemble des
lignes de champ est appélé Spectre magnétique.
A
R
Teslamètre
B2
2e cas : B1 et B2 même direction
B1
B = B1 + B 2
B B = B1 + B2
B2
B1 B = B1 + B 2
B B = B2 - B1
B2
A retenir
Nombre de couches
n= diamètre de fil
EXERCICE 1
1. Donner le nom de deux sources de champ magnétique uniforme.
2. Deux lignes de champ magnétique peuvent-elles se couper en un point où le
champ est non nul ?
2. "vrai" ou "faux"
2.1. En brisant un aimant en morceaux suffisamment petits, on peut arriver à
séparer le pôle nord du pôle sud.
2.2. Dans un spectromètre magnétique, les lignes de champ resserrées indiquent
les zones où le champ est plus intense.
2.3. Les lignes de champ n'existent qu'à l'extérieur d'un aimant.
2.4. L'unité internationale de champ magnétique est le Tesla.
2.5. Une aiguille aimantée dévie au voisinage d'une tige de verre frottée avec de
la peau de chat.
3. Dans chacun des cas suivants :
B
B
1 1 1 B
2 2 2
1. 2. 3.
EXERCICE 3
Voici cinq propositions :
1. Au centre d'une bobine, le champ magnétique est proportionnel à l'intensité
du courant qui circule dans cette bobine.
2. A l'intérieur d'un solénoïde, les lignes de champ sont orientés de la face nord
vers la face sud.
3. Le champ magnétique à l'intérieur d'une bobine est multiplié par 2 si on
double la longueur de cette bobine.
4. Lorsqu'un solénoïde parcouru par un courant est libre de se déplacer dans un
champ magnétique terrestre, sa face nord est dirigée vers le pôle Sud terrestre.
5. L'intensité du champ magnétique à l'intérieur d'un solénoïde long est donnée
par : B = 4r.10 -7 nl, où n désigne le nombre de spires par mètre.
Cocher la ou les cases correspondant à une bonne réponse :
a) Toutes les propositions sont fausses.
b) Sont varies les propositions 1 et 5.
c) Sont fausses les propositions 2 à 5.
EXERCICE 4
1. Définis le spectre magnétique.
2. Reproduis et représente sur l'aimant en U schématisé
ci-contre, le spectre du champ magnétique crée en
indiquant le sens des lignes de champ.
3. Place convenablement l'aiguille aimantée suivante
sur une des lignes de champ située à
l'intérieur des branches de cet aimant.
4. Précise la nature du champ magnétique crée à
l'intérieur de l'aimant en U.
EXERCICE 5
Une bobine est parcourue par un courant (figure).
Face 1 Face 2
EXERCICE 6
Un solénoïde est parcouru par un courant. Une aiguille aimantée placée devant
l'une de ses faces dévie.
EXERCICE 7
Une bobine parcourue par un courant est suspendue à un fil de coton vertical
(figure).
A B
EXERCICE 8
Une aiguille aimantée est placée au centre d'un solénoïde parcouru par un
courant. L'aiguille tourne-t-elle forcément de 180° lorsqu'on inverse le sens du
courant ?
Justifier votre réponse.
EXERCICE 9
En un point M de l'espace se superposent deux champ magnétiques B1 et B2
créés par deux aimants dont les directions sont orthogonales (figure). Leurs
intensités sont respectivement B1 = 3.10 -3 T et B2 = 4.10 -3 T .
B1
2
B2
EXERCICE 10
O
O (c)
(a)
i=0
O N O
(b) (d)
Dans les trois autres cas, l'intensité i du courant est telle que le champ magnétique
créé par le solénoïde en son centre est égale à la composante horizontale du
champ magnétique terrestre. Représenter l'aiguille aimantée sur les figures b, c
et d.
EXERCICE 11
Une bobine de longueur 50 cm, comprenant 1000 spires de diamètre 4 cm, est
parcourue par un courant d'intensité 300 mA.
1. Peut-on considérer que le champ magnétique au centre de cette bobine est
donné par la relation B = 4r.10 -7 nl ? Pourquoi a-t-on donné le diamètre de la
bobine ?
2. Quelles grandeurs représentant n et l ? Indiquer leurs valeurs pour cette
bobine dans le système international d'unités.
3. Calculer l'intensité du champ magnétique à l'intérieur du solénoïde.
4. On juxtapose une solénoïde identique au précédent de façon à constituer un
solénoïde de longueur double.
Quel est le champ à l'intérieur de cette association ?
EXERCICE 12
EXERCICE 13
Etude du champ magnétique créé par un solénoïde long
Les deux parties A et B sont indépendantes.
Partie A
Un solénoïde long parcouru par un courant continu d’intensité I crée un champ
magnétique B .
1. Reproduire le schéma du solénoïde ci-dessous et représenter :
1.1 le sens choisi du courant ;
1.2 les lignes de champ et leur sens ;
1.3 le champ magnétique à l’intérieur du solénoïde (direction et sens).
2. Compléter le schéma en y indiquant les faces du solénoïde.
Partie B
Pour utiliser ce solénoïde, on se propose de déterminer le nombre de spires qui
n’est malheureusement pas indiqué. Pour ce faire, on mesure la valeur du champ
magnétique B à l’intérieur du solénoïde en faisant varier l’intensité du courant
I qui le traverse.
1. Faire un schéma annoté du dispositif expérimental.
2. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
EXERCICE 14
La sonde à effet Hall d’un tesla mètre est placée au centre O d’un solénoïde de
longueur L = 40 cm (figure ci-dessus). Les valeurs B0 du champ magnétique,
mesurées en fonction de l’intensité I du courant, sont regroupées dans le tableau
suivant On négligera le champ magnétique terrestre.
I(A) 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
B0(mT) 0,6 1,2 1,9 2,5 3,1 3,8 4,4 5
1.
1.1.Tracer la représentation graphique de B0 = f(I).
Echelle: 2cm 0,5A et 2cm 1 mT,
1.2. Déterminer l’équation de la courbe obtenue
2) Donner l’expression théorique de la valeur de B0 au centre du solénoïde.
En déduire le nombre N de spires du solénoïde étudié.
On donne: n 0 = 4r.10 -7 S.I.
3) Donner la direction et le sens du champ magnétique B0 au point O et Indiquer
l’orientation d’une aiguille alimentée placée devant la face A du solénoïde sur un
schéma claire.
4)
EXERCICE 15
Une aiguille aimantée, placée au centre d'une bobine sans courant électrique,
prend une direction perpendiculaire à l'axe de la bobine (voir figure).
1. Donner la direction et le sens du vecteur champ magnétique terrestre B h .
Représenter B h .
2. On fait passer un courant I dans la bobine. L'aiguille dévie d'un angle a .
2.1. Donner la direction et le sens du vecteur champ magnétique B b créé par la
bobine. Représenter B b .
2.2. Déterminer le sens du courant dans la bobine et préciser les noms des faces
de la bobine.
2.3. Déterminer les valeurs du champ magnétique B b et du champ magnétique
total B .
N a
Axe
( F = q . v. B
Silence
« Force de Lorentz »
Entrant Sortant
La règle du trièdre direct
Pour q < 0 v qv
B
qv v
Démontrer que :
2.1. Le mouvement est plan
2.2. Le mouvement est uniforme
2.3. Le mouvement est circulaire.
Etude dynamique
Système: Une particule de charge q
Référentiel: Terrestre supposé galiléen
Bilan des forces: F Force magnétique ou de Lorentz
Représentation O
i v0 qv
x
k
j B
F y
(q dépend de F et B et v0 )
( az = 0
vz = 0 car v0z = 0
z0 = 0 donc z = 0 alors le mouvement se déroule dans un plan. Ce plan est (O,
i , j ).
( 2 mv2 - 2 mv 02 = W ]F g
1 1
1 1
2 mv2 - 2 mv 02 = 0
1 1
2 mv = 2 mv 0
2 2
2ème méthode
à t ! 0s ; a = v , a .v = 0
, v = v0 = constante
Alors le mouvement est uniforme.
3- Démontrons que le mouvement est circulaire
Dans la base de Frenet on a :
]]Z v2
a
]] n t=
a = an .n + ai . i avec a []
ai = 0 , a = an ]]a = dv = 0
] i dt
v2 \
a= t
q q v2
a = m v. B , m v. B = t
mv2
, t =
q v.B
mv
, t =
q B
R = mv
m, v, q et B sont des constantes, alors le mouvement est circulaire de rayon q B
Les particules qui entrent en A avec une vitesse v sortent par le point, en décrivant
E
un mouvement rectiligne uniforme, que si Fm + Fe = 0 . Soit E = V.B ( V = B
. Toutes les autres particules ayant des vitesses différentes de E/B sont dérivées et
bloquées par l’écran. On obtient ainsi un faisceau de particules homocinétiques.
2- Déflexion magnétique
Un faisceau de particules identiques, de charge q e de masse m, pénètre en O dans
une région de largeur , où règne un champ magnétique uniforme B . La vitesse ini-
tiale v0 des particules, orthogonale à B , est dirigée suivant OA (figure ci-contre).
3- Spectromètre de masse
Un spectromètre de masse est un appareil qui permet de tirer des ions de masse ou
de charges différentes par utilisation d’un champ magnétique et d’un champ élec-
trique. Le spectromètre de type Dempster (figure ci-contre) comprend :
• Une chambre d’ionisation 1 où sont produits les ions,
• Une chambre d’accélération 2, les ions y pénètrent avec une vitesse quasiment nulle
et sont accélérés par un champ électrique E , sous une tension U ; ils en sortent au
1
point 0 avec une vitesse v0 telle que :
2
mv02 = q U (théorème de l’énergie cinétique),
• Une chambre de déviation 3 , semi-circulaire. Les particules y sont soumises à
l’action d’un champ magnétique uniforme B ; elles décrivent un demi-cercle dont
le Diamètre D est tel que :
2 q U
mv0 2 q U 2m m
D = OC = 2R = 2 avec v0 = m soi D =
q B q B
1 8mU
= B
q
Si la particule est un ion de formule ZA X n- , Z étant le numéro atomique, A le
nombre de masse et n le nombre de charges élémentaires, alors sa charge est q = -n.e
= - 1,6.10-19 .n (Coulomb) car la charge élémentaire est e = 1,6.10-19 C et sa masse est
m = A.u (Kg ), u étant l’unité de masse atomique (1u = 1,66.10-27 Kg). Ainsi on a :
1 8.A.u.U
D= B n.e -27
1 8 # 16 1, 66.10 U
Exemple l’oxygène 16, 168 O2- D = B
2 # 1, 6.10 -19
• Un détecteur 4 (plaque photographique, compteur, collecteur,...) où sont recueil-
lies les particules.
4- Cyclotron
Un cyclotron est un accélérateur de particules. Il comporte deux boîtes semi-cylin-
drique d cuivre, D1 et D2, dans lesquelles on maintient vide très poussé. Ces boîtes,
appelées dees en raison de leur forme (lettre D en anglais), sont placées horizon-
talement dans un champ magnétique uniforme et verticale crée par de puissants
électroaimants (figure ci-contre)
Entre ces dees, un oscillateur produit une tension alternative de période T égale à la
2r 2rm
période cyclotron des ions à accélérer : T = ~ =
q B
Les ions produits par la source S à l’instant où le champ électrique est maximal,
sont accélérés vers D1 (temps de parcours négligeable) ; ils y décrivent alors un
demi-cercle pendant la durée T/2 et se présentent en A2 lorsque le champ E est
inversé. Les ions sont ainsi accélérés à nouveau vers D2, où ils décrivent un autre
demi-cercle de rayon plus grand, et ainsi de suite. A chaque traversée des dees, leur
énergie s’accroît et le rayon de la trajectoire augmente. Le champ B ne fait que cour-
ber la trajectoire ; il ne modifie pas la norme de la vitesse.
La vitesse maximale Vm acquise par ces ions est liée au rayon utile maximal des
dees ;
q RmB
Si Rm est ce rayon : Vm = m 2 2
1 2 1qB 2
L’énergie cinétique maximale est alors : E =
2 mv = 2 m Rm
Les particules arrivent à la périphérie des dees sont éjectées à l’extérieur par une
ouverture adaptée munie d’un dispositif déflecteur et envoyées sur des trajectoires
de stockage ou sur des cibles.
Notons que l’énergie maximale dépend des caractéristique du cyclotron, mais non
de la tension accélératrice. Les valeurs de B e de Rm sont limitées par des considé-
rations technologiques et économiques.
EXERCICE 1
Choisie la bonne réponse parmi les propositions suivantes :
1- A l'intérieur d'une bobine, les lignes de champ magnétique sont orienté vers :
a) le sud magnétique
b) le nord magnétique
c) le sud géographique
2- A l'intérieur d'une bobine, la valeur du champ magnétique est donnée par :
I
a) B = n 0 L N
L
b) B = n 0 N I
N
c) B = n 0 LI
3- Le spectre magnétique est l'ensemble :
a) des champs magnétiques
b) des lignes de champ magnétique
c) d'enroulement de fil conducteur
4- Pour déterminer le sens du champ magnétique on utilise la règle :
a) du bonhomme d'Ampère
b) de la main droite
c) des tangentes parallèles
5- Il règne un champ magnétique dans une région de l'espace, lorsqu'une aiguille
aimantée
a) est influencée par son poids
b) y subit des actions
c) ne subit aucune action.
EXERCICE 2
Réponds par vrai ou faux
a) Le champ magnétique terrestre est uniforme.
b) Eloignée de toute substance ferromagnétique, l'aiguille d'une boussole donne
l'orientation du champ magnétique terrestre.
c) L'intensité du champ magnétique terrestre est toujours négligeable par rapport
à l'intensité du champ crée par un aimant.
d) Les lignes de champ d'un champ magnétique ne se coupent jamais.
e) Dans un champ magnétique uniforme, les lignes de champ sont parallèles.
EXERCICE 3
On considère le dispositif suivant, représentant un accélérateur de particules :
EXERCICE 4
Dans un tube cathodique, des électrons sont émis sans vitesse initiale par une ca-
thode C, puis accélérés dans une zone I par une tension accélératrice U0.
1.1. Représenter le vecteur champ électrostatique E 0 dans la zone I et la tension
accélératrice U0 = VA - VC.
1.2. Déterminer la valeur de la tension accélératrice U0.
On donne : V1 = 2.107 m.s-1 ; m = 9,1.10-31 kg ; e = 1,6.10-19 C
EXERCICE 5
Le potassium naturel est un mélange de deux iso-
topes 39K et XK .
L’isotope 39K est le plus abondant.
On se propose de déterminer le nombre de nu-
cléons X du deuxième isotope ainsi que le pour-
centage de chacun des isotopes dans le potassium
naturel.
de la figure.
1 78m0 U
2.3. Montrer que la trajectoire des ions 39
K + à un rayon R = B e
2.4. En déduire, sans nouveau calcul, l’expression du rayon R’ de la trajectoire des
ions XK + en fonction de X.
2.5. Calculer numériquement la distance D entre T2 et le point d’impact sur l’écran
luminescent des ions 39 K + dans le cas où : U = 1,00.103 V et B = 1,00.10-1 T.
3. Exploitation
Sur l’écran luminescent, on observe deux taches I et I’. La tache I’ est la moins lumi-
neuse (voir figure).
3.1. A quel type d’ions correspond chaque tache ? L’isotope XK + est-il «plus lourd»
ou «plus léger» que l’isotope 39 K + ? justifier.
3.2. Exprimer IT2 et I’T2 en fonction de R et R’, rayons des trajectoires et montrer
I lT 2 X
que IT =
2 39 .
3.3. On ajuste les valeurs de U et de B de telle sorte que IT2 = 60,0 cm.
On mesure ensuite la distance I’I = 1,5 cm entre les deux taches. En déduire la valeur
de X.
3.4. En I et I’, on place des «compteurs» de particules. Pendant la même durée, on a
pu dénombrer
n = 2216 impacts au point I et n’ = 163 impacts au point I’. Déduire de cette mesure
la composition ionique du potassium naturel (pourcentage de chacun des isotopes).
EXERCICE 6
A l’aide du spectrographe ci-dessous, on propose de séparer les isotopes du Lithium
(Li).
On négligera le poids des particules devant les autres forces.
Les ions yLi + et 7Li + de masses respectives m1 et m2 produits dans la chambre
d’ionisation sont accélérés dans le vide entre les plaques P1 et P2 parallèles et sou-
mises à une tension U = UP1P2 = 104 V.
EXERCICE 7
Une chambre d’ionisation produit des ions chlorures 1735
Cl - et 1737 Cl - de masse res-
pective m1 et m2. Leur poids est négligeable devant les forces électrostatiques et
magnétiques qu’ils subissent. Les ions sortent en T sans vitesse initiale dans une
chambre d’ionisation où ils sont soumis à l’action d’un champ électrostatique E 0
crée par une tension U0 = VM - VN. On désignera par V1 et V2 les vecteurs vitesses
35
respectifs des ions 17 Cl - et 1737 Cl - en T’.
EXERCICE 8
Dans tout l’exercice, on négligera le poids des particules par rapport aux autres
forces.
Une chambre d’ionisation (C) produit des particules a ( He2+ ) de masse m =
6,64.10-27 Kg e de charge q = +2e
= +3,2.10-19 C.
Ces particules sortent en O1 sans vitesse initiale. Elles sont accélérées dans la zone
1 où règne un champ électrique E 0 crée par une tension électrique U0 = VP1-VP2
EXERCICE 9
Dans un téléviseur, les électrons sont émis sans vitesse initiale par une cathode C,
puis accélérés vers une anode A par une tension UCA = U0.
1.
1.1. Déterminer le signe de la tension U0.
1.2. Exprimer en fonction de U0, e et m, l’expression de la vitesse VA d’un électron
à l’anode A.
1.3. Montrer que V0 = VA. Faire l’application numérique.
U0 = 500 V ; e = 1,6.10-19 C ; m = 9,1.10-31 kg
2. On se propose d’étudier la déviation verticale sur l’écran du téléviseur, obtenu
grâce à un champ magnétique uniforme B .appliqué aux électrons après la phase
accélératrice. Les électrons pénètrent en O dans une région de largeur , où règne le
champs magnétique B avec un vecteur vitesse V0 horizontal. Le champ magné-
tique B est orthogonal au plan de la figure. Les électrons sortent de l’espace champ
magnétique au point S.
2.1. Déterminer le sens de B .
2.2. Montrer que la trajectoire des électrons dans l’espace champ magnétique est
plane.
2.3. Montrer que le mouvement des électrons dans l’espace champ magnétique est
circulaire uniforme.
En déduire en fonction de V0, m, e et B, l’expression du rayon R de la trajectoire des
électrons.
2.4. Soit a la déviation angulaire à la sortie de l’espace champ magnétique. Montrer
,
que sin a = R .
3. Les électrons arrivent sur l’écran E, placé à une distance D du point I, en un point
P.
3.1. Déterminer la nature du mouve-
ment des électrons entre S et P.
3.2. En supposant a petit, établir l’ex-
pression de la déflexion magnétique
Tm en fonction de e, m, V0, , , D et B.
3.3. Calculer la valeur B de l’intensité
du champ magnétique.
D = 20 cm ; , = 2 cm ; Ym = 25 cm.
EXERCICE 10
Dans cet exercice, on négligera le poids des particules devant les autres forces.
Le mouvement des particules s’effectue dans le vide.
Deux ions isotopes 35Cl - et 36Cl - de charge q = -e, de masse respectives m1 = 35 u
et m2 = 36 u, émis avec des vitesses quasiment nulles sont accélérés depuis un trou
O1, entre deux plaques P1 et P2 soumises à une différence de potentiel U = VP1 - VP2
jusqu’au trou O2.
1. Montrer qu’en O2, les deux ions ont la même énergie cinétique.
2. En déduire les expressions des vitesses V1 et V2 des ions au point O2.
Calculer leurs valeurs.
3. A partir de O2, les ions entrent dans un sélecteur de vitesse où règnent simulta-
nément un champ électrostatique uniforme E et un champ magnétique uniforme
B1 tel que B1 est perpendiculaire à E .
L’un des ions traverse le sélecteur avec un mouvement rectiligne uniforme jusqu’au
trou O. Son vecteur-vitesse constant est V .
3.1. Faire le bilan des forces qui s’exercent sur les ions dans le sélecteur de vitesse.
3.2. Reproduire le sélecteur et représenter au point M, ces forces.
3.3. Ecrire la relation vectorielle entre ces forces et en déduire une relation entre E,
V et B1.
3.4. Calculer la vitesse V et identifier l’ion en question.
4. Du point O, l’ion pénètre enfin dans un champ magnétique uniforme B2 ortho-
gonal au plan de la figure. Il y subit une déviation et est réceptionné soit en A, soit
en C (voir figure).
4.1. Identifier le point de réception de l’ion en justifiant votre réponse.
4.2. Montrer que le mouvement de cet ion dans le champ B2 est circulaire et uni-
forme.
4.3. Exprimer la distance qui sépare le point O du point de réception en fonction
de u, v, e et B2 .
Calculer sa valeur.
On donne : u = 1,67.10-27 kg ; e = 1,6.10-19 C ; U = -1000 V; E = 7,3.103 V.m-1 ; B1
= B2 = 0,1 T.
EXERCICE 11
Dans tout l’exercice, on considère que les ions se déplacent dans le vide et que leur
poids est négligeable devant les autres forces.
Données :
U = 5,00.103 V
B = 2,00.10-1 T
e = 1,60.10-19 C
Masse d’un nucléon égale
une unité de masse atomique
1u = 1,66.10-27 kg
EXERCICE 12
vitesse négligeable.
- Les ions sont ensuite accélérés entre deux plaques P1 et P2 entre lesquelles on
maintient une tension U0 = VP2-VP1.
- Enfin ils sont déviés dans un champ magnétique uniforme de vecteur B orthogo-
nal au vecteur vitesse V des particules à la sortie du champ électrique. (voir figure)
On donne : U0 = 4.103 V ; q = -e = - 1,6.10-19 C ; B = 0,8 T
79
Br - : m1 = 1,3104.10-25 kg
81
Br - : m2 = 1,3436.10-25 kg
1. Représenter sur un schéma, le champ électrique E . Quel est le signe de la tension
U0 ?
2. Etablir les expressions des vitesse V1 et V2 acquises par les ions bromures 79Br -
et 81Br - au point A en fonction de e, U0 et de la masse de l’ion. Calculer les vitesses
V1 et V2.
3. Préciser le sens de B pour que les ions 79Br - puissent arriver en O1.
4. On suppose que la trajectoire est plane.
4.1. Déterminer de façon générale la nature du mouvement des particules dans le
champ magnétique.
4.2. Etablir les expressions du rayon R1 des ions 79Br - et du rayon R2 des ions
81
Br - en fonction des masses respectives m1 et m2, e, B et U0. En déduire la rela-
m 2
tion R2 = R1 m .
1
4.3. Exprimer la distance O1O2 en fonction de R1, m1 et m2 et la calculer.
EXERCICE 13
1. Une chambre d’ionisation produit des ions oxygène 168 O2- , 178 O2- et 188 O2- de
masses respectives m1, M2 e M3. Leur poids est négligeable devant les forces élec-
tromagnétiques qu’ils subissent.
Ils pénètrent en S sans vitesse initiale dans un accélérateur linéaire où ils sont sou-
mis à l’action d’un champ électrique uniforme E 0 créé par une différence de po-
tentiel négative U0 = VM - VN.
1.1- Exprimer l’énergie cinétique de l’ion 178 O2- au point O en fonction de e et U0.
Calculer sa valeur.
1.2- Montrer que les trois ions on la même énergie cinétique au point O.
1.3- Calculer V1, V2 et V3.
2. Les ions pénètrent ensuite dans un sélecteur de vitesse limité par les plaques P et
Q. Ils sont soumis à l’action simultanée de deux champs.
Un champ électrique uniforme E créé par une différence de potentiel négative U
= VQ - VP et un champ magnétique B uniforme perpendiculaire à V1 , V2 , V3
et E .
On règle la valeur de U de façon que le mouvement des ions 178 O2- soit rectiligne e
uniforme de trajectoire OO’.
2.1- Représenter sur un schéma, les champs B et E puis les forces magnétique
Fm2 et électrique Fe2 agissant sur l’ion.
2.2- Dponner les expressions des vecteurs forces Fe2 et Fm2 , en déduire les ex-
pressions de leurs valeurs Fe2 et Fm2.
2.3- Exprimer B en fonction de E et de V2, puis la calculer.
On donne E = 3,3.104 V/m.
2.4- Comment sont déviés les ions de vitesse V1 et V3 par rapport à l’axe OO’, jus-
tifier votre réponse.
3. Pour déterminer les proportions de chaque ion dans le mélange gazeux, on a
mesuré la charge électrique qui a traversé l’orifice O pendant une durée Dt , Q =
-8,10-15 C.
3.1- Calculer le nombre n d’ions oxygène qui ont traversé l’orifice O pendant cette
durée.
3.2- En O’, pendant cette même durée, on a détecté le passage de 10 particules char-
gées, alors que sur le point d’impact I, 50 ions ont été détectés.
Calculer les pourcentages des trois ions oxygène.
EXERCICE 14
Un faisceau de protons est émis en un point S avec une vitesse suffisamment faible
pour être négligée. A une certaine distance de S, est disposée une plaque métallique
horizontale (P) percée d’un petit trou A0, que la droite SA0 soit verticale. (voir figure
ci-dessous).
On établit entre S et P une différence de potentiel U0=
VS - VP = 250 V. Le faisceau se déplace dans le vide et
on néglige le poids des protons devant les autres forces.
On donne : charge du proton e = 1,6.10-19 C , masse du
proton
m = 1,27.10-27 kg.
1. Exprimer la vitesse V0 des protons lorsqu’ils tra-
versent le trou A0 en fonction de m, e e U0. Calculer sa valeur.
2. Le faisceau pénètre ensuite dans une région où règne un champ magnétique B .
Les protons décrivent un quart de cercle de rayon R = 12 cm et sortent par le trou A.
2.1- Indiquer sur un schéma le sens du vecteur champ magnétique B .
2.2- Exprimer B en fonction de R, m, U0 et e. Calculer sa valeur.
2.3- Donner les caractéristiques du vecteur vitesse V1 des protons à la traversée du
trou A1.
3. Le faisceau de protons pénètre en A1 dans une région où règne un champ élec-
trostatique uniforme E parallèle à l’axe Oy. voir figure ci-dessus.
3.1- Faire l’inventaire des forces extérieures appliquées à un proton et les représen-
ter sur un schéma.
3.2- Etablir les équations horaires du mouvement d’un proton. L’origine des espaces
est le point O.
L’origine des dates est l’instant où le proton arrive en A1.
3.3- En déduire l’équation cartésienne de la trajectoire du proton.
3.4- Donner la nature de la trajectoire des protons.
3.5- Le proton vient frapper enfin la plaque P au point A ; Déterminer les coordon-
nées du point A.
On donne E =5.10 4 V.m-1
EXERCICE 15
Une chambre d’ionisation C d’un spectrographe de masse produit des ions de masse
m et de charge q, accélérés par une tension appliquée entre la chambre d’ionisation
C et une cathode K horizontale percée d’un trou O.
voir figure 1
1.
1.1- Préciser le signe de la charge des ions.
1.2- Montrer que le mouvement des ions
dans le champ magnétique est circulaire et
uniforme.
1.3- Exprimer en fonction de q, m, V0 et B, la distance d0 = OT0.
2. En réalité, en O, les ions n’ont pas la même vitesse. La valeur des vitesses est com-
prise entre V = V0 ]1 - fg et V’ = V0 ]1 + fg avec f très petit devant 1. Les points
d’impact sont alors repartis sur une longueur D sur la plaque photographique P.
Soient T et T’ les point d’impact des ions ayant respectivement les vitesses V = V0
]1 - fg et V’ = V0 ]1 + fg en O.
2.1- Exprimer OT et OT’ en fonction de d0 et f .
2.2- Calculer la longueur D.
3.
3.1- La variation des vitesses observée à la question 2 pré-
sente-t-elle un inconvénient pour la détection des diffé-
rents isotopes ? Justifier.
3.2- Quelle solution pouvez-vous proposer pour une dé-
tection sûre et précise des isotopes.
4. Pour remédier à l’inconvénient précédent, on superpose
C et K après accélération, un champ électrostatique E et un champ magnétique
B 0 tel que E est perpendiculaire à B 0 . (voir figure 2).
4.1- Etablir la relation entre E et B₀ pour que les ions ayant la vitesse V0 arrivent en
O suivant une trajectoire rectiligne.
4.2- Quelle serait la trajectoire des ions ayant une vitesse différente de V0 ?
Justifier (on fera un schéma).
5. Le dispositif de la question 4 convient-il à tous les types d’ions (cations e anions)
? Justifier.
Données : q = 3,2.10-19 C m = 232 u 1u = 1,66.10-27 kg , V0 = 1,0.105 m/s B
= 0,20 T f = 5.10-3
EXERCICE 16
EXERCICE 17
Un spectromètre de masse est composé de 3 enceintes notées (I), (II) et (III) sur le
figure ci-dessous :
1) Des ions potassium K+ pénètrent sans vitesse initiale dans l’enceinte (I) par l’ou-
verture O1 et sont ensuite accélérés par un tension UAB = U appliquée entre les
plaques A et B. Etablir l’expression de la vitesse V des ions à leur sortie en O2 en
fonction de leur charge q et de leur masse m.
2) Ces ions pénètrent par l’ouverture O2 dans l’enceinte (II) où règnent simultané-
ment un champ électrique E et un champ magnétique B dont les directions et
sens ont indiqués sur le schéma.
a) Déterminer les caractéristiques (directions, sens et module) des forces électriques
Fe et magnétiques Fm agissant sur un ion K+ à son entrée en O2.
b) En déduire que seuls les ions dont la vitesse est telle que V = E/B pourront sortir
par l’ouverture O3.
c) Les valeurs de E et B sont fixées : E = 5.10 4 V/m et B = 0,5 T. Quelle valeur doit-
on donner à la tension accélératrice U pour sélectionner les ions de l’isotope 39K .
On donne e = 1,6.10-19 C (charge électrique élémentaire)
mp = me = 1,67.10-27 kg (masse d’un nucléon)
3) Les ions ainsi sélectionnés pénètrent dans l’enceinte (III) par l’ouverture O3 et ne
sont plus soumis qu’au seul champ magnétique B (champ précédent). On observe
sur la plaque sensible (P) une trace T due à l’impact des ions.
Interpréter la position de cette trace a calculer la distance O3T (expression littérale
puis valeur numérique).
EXERCICE 18
entre deux plaques A et C pénètre en O à une vitesse V0 = 800 km.s-1 dans une en-
ceinte de section carrée de côté 2r = 50 cm où les ouvertures O M P N sont situées
aux milieux des cotés.
Dans cette enceinte, le laborantin crée un champ magnétique uniforme B pour
que les protons décrivent à la vitesse constante V0 un quart de cercle de rayon r
avant se sortir par l’ouverture M.
Le laborantin supprime le champ magnétique précédent et applique maintenant un
champ électrique uniforme E pour que le faisceau franchisse l’ouverture N après
avoir décrit une trajectoire parabolique dans un repère (Ox ; Oy).
Le laborantin maintient les deux champ E et B avec les directions et les sens pré-
cédents pour que les protons sortent du dispositif par l’ouverture P sans être déviés.
Les deux élèves veulent étudier le mouvement des protons dans les différents cas.
EXERCICE 19
Au cours d’une évaluation, l’élève Issifou doit identifier les ions A, D et C en s’aidant
du spectromètre de masse ci-dessous.
EXERCICE 20
Dans tout l’exercice, le poids des ions sera négligé devant les autres forces. On don-
nera les résultats sous forme littérale.
Les ions produits dans la chambre d’ionisation (I) arrivent au point S. Ils sont ac-
célérés dans la chambre (2) entre les plaques P et P’ sous l’action de la tension U =
VP - VP’ < 0. Les particules sont filtrées dans la chambre (3) où il existe un filtre de
vitesse et arrivent dans la chambre de déviation (4). voir figure.
1- Deux isotopes m1X q et m2X q de masses respectives m1 et m2 pénètrent dans la
chambre (2) par le trou S avec une vitesse pratiquement nulle. A1 et A2 sont les
nombres de masse et q la charge des particules.
a) Montrer que les énergies cinétiques des isotopes sont égales.
m V
b) Déterminer les rapports des masses m1 et V1 en fonction de A1 et A2.
2 2
2- Dans le filtre de vitesse (chambre 3), il existe les champs électrique E et magné-
tique B . Les particules ont un mouvement rectiligne uniforme.
a) Donner l’expression vectorielle de la force magnétique agissant sur un ion de
masse m1, de charge q et animé d’une vitesse V1 .
b) Indiquer au moyen de petits schémas le sens des forces magnétique et électrique
et orienter correctement le champ électrique E dans les cas où q < 0 et q > 0 (faire
2 schémas différents).
c) Montrer que les ions qui arrivent au point O2 avec la vitesse de la valeur V0 s’ex-
prime simplement en fonction de E e B, et ceci quelque soit la charge électrique q.
Calculer la valeur de V0 pour E = 103 V/m et B = 0,1 T.
3- Les ions ainsi sélectionnés arrivent dans la chambre (4) où ils ne sont soumis
qu’au seul champ magnétique B de valeur B = 0,1 T.
a) Le mouvement étant circulaire et uniforme, donner l’expression du rayon et ex-
prime le temps mis pour faire un quart de tour en fonction du rayon R et de la
vitesse V0.
b) D’après l’examen de la figure, donner le signe de la charge des ions. Justifier la
réponse.
c) Les rayons sont R1 = 3,65 cm et R2 = 3,86 cm. En déduire les valeurs de rapports
m1 m2
et des ions dérivés par le champ magnétique.
q q
d) On donne q = e, calculer m1 et m2.
e) Identifier les ions parmi ceux donnés dans le tableau
35
17 Cl - 37
17 Cl - 79
35 Br - 81
35 Br - 127 -
53 I 129 -
53I
On donne : e = 1,6.10 C et l’unité de masse u = 1,67.10 kg
-19 -27
EXERCICE 21
Les scientifiques d’un laboratoire de physique, désirent séparer les isotopes d’un
élément à l’aide d’un spectrographe de masse afin de déterminer la composition
isotopique du mélange naturel.
Le spectrographe de masse comprend successivement :
- Une chambre d’ionisation(1);
- Une zone d’accélération (2) ;
- Un filtre de vitesse (filtre de Wien) (3);
- Une chambre de déviation (4).
Les ions produits dans la chambre (1) et accélérés dans la chambre (2) arrivent en
O1, avec des vitesses de même direction et de même sens, mais ayant des valeurs
différentes.
On désire sélectionner une seule vitesse V0 en O2. Pour cela, on dispose dans le
filtre (3) :
- D’un champ magnétique B orienté comme l’indique le schéma ;
- D’un champ électrique E perpendiculaire à V0 et contenu dans le plan de la
figure.
On donne q = 1,6.10-19 C
2.5- Calculer les masses m1 et m2
2.6- Identifier les ions parmi ceux donnés ci-dessous :
35 - 37 - 79 - 81 -
17 Cl ; 17 Cl ; 35 Br ; 35 Br
8 LOI DE LAPLACE
b) Observation
Lorsque le courant passe le conducteur mobile roule vers la
gauche où vers la droite selon le sens du courant et selon le
sens du champ magnétique.
c) Interprétation
Le passage du courant dans le conducteur est dû à un déplace-
ment de porteurs de charge qui sont des électrons. Sur chaque
électron s’exerce une force de Lorentz F = qV / B . Donc le
conducteur est soumis à un ensemble de forces reparties dont
la résultante est appelée force de Laplace.
2. Loi de Laplace
a) Enoncé
Un conducteur rectiligne de longueur , parcouru par un courant d’intensité I
placé dans un champ magnétique uniforme B est soumis à la force de Laplace.
F = I, / B
Le sens de , est celui du courant. La longueur , est la partie du conducteur qui
est à la fois parcourue par le courant et plongée dans le champ magnétique B .
Remarque : F Laplace = / FLorentz = / qV / B = / q d, / B = / dId, / B = I , / B
dt
- Direction : F = ^ , , B h
- Sens : ^ , , B, F h forme un trièdre direct (règle des trois
doigts)
- Norme : F = I,B sin a avec a = ^ , ; B h
II. Applications
1) Roue de Barlow
Une roue de rayon en cuivre de longueur , peut tourner autour d’un axe per-
pendiculaire au plan de la roue et passant par le point O. Ce dispositif placé dans
un champ magnétique uniforme perpendiculaire au plan de la roue se met à
tourner.
La roue tourne car lorsqu’un rayon parcouru par un courant entre dans l’espace
où règne un champ magnétique, il est soumis à la force de Laplace F ( = au
rayon et contenue dans le plan de la roue). Cette force entraîne la roue et avant
que ce rayon ne sorte du mercure, le rayon suivant pénètre dans celui-ci et subit
à son tour la force de Laplace, ainsi de suite ...
La puissance développée par la force électromagnétique est :
P ]F g = M ^FD h # ~ or F = I,B sin b l = IB, et M ^FD h = F ( P ]F g = I, 2 ~
r , 2 B
2 2
2) Balance de Cotton
2) Interprétation
• Le courant I1 crée en tout point du conducteur CD un champ magnétique
I
B1 = au plan formé par les deux conducteurs ( B1 = 2.10 -7 d1 . B1 exercent en
tout point du conducteur CD une force de Laplace dont la résultante s’applique
en M2 milieu de CD.
n0 I n0 ,
F2 = I2 ,2 / B1 ( F2 = I2 ,2 B1 = I2 ,2 2r d1 ( F2 = 2r I1 I2 d2
Lorsqu’on approche le pôle nord d’un aimant de la face sud d’une bobine, elle
s’emboîte sur l’aimant (attraction nord-sud).
- Lorsqu’on approche le pôle sud de l’aimant, la bobine est repoussée, elle retourne
et revient en présentant sa face nord et s’emboîte dans l’aimant.
- On observe les mêmes faits si on inverse le sens du courant qui traverse la
bobine.
Généralisation : règle du flux maximal
Un circuit plan, libre de se déplacer, placé dans un champ magnétique B tant à
se déplacer de façon que le flux magnétique qui le traverse soit maximal ( B ' n
et de même sens). Le sens du parcours choisi étant celui du courant.
EXERCICE 1
Soient les propositions suivantes :
1) Un conducteur parcouru par un courant d’intensité I,dans une portion de
longueur , et plongée dans un champ magnétique uniforme B ,subit une force
de Laplace,définie par :
a) FL = I (, / B) b) FL = ( , / B) I c) FL = I (B / , )
2) La valeur de cette force de Laplace est donnée par l’expression :
a) FL = I,B cos ( , / B ) b) FL = I,B sin (I, B) c) FL = ,B sin ( , , B) # I
Un conducteur rectiligne de longueur L = 10 cm et parcouru par un courant
d’intensité 4,0 A est placé dans un champ magnétique de valeur B = 0,040 T .
Si l’angle entre le conducteur et la direction du champ fait 30° ,alors la force de
Laplace exercée sur le conducteur vaut :
a) 8,0. 10 -1 N b)8,0. 10 -3 N c)8,0. 10 -2 N
Choisis la bonne réponse.
EXERCICE 2
On considère la figure ci-dessous. Une tige MN de longueur L, de masse m,
homogène et de section constante, est parcourue par un courant d'intensité I
constante. On admettra que la tige peut glisser sans frottement sur les rails AD
et CE. L'ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme de norme B =
0,5 T. On donne I = 4A ; l = 6 cm ; m = 20 g et g = 10 N/Kg.
1. De quel angle i et dans quel sens peut-on incliner les rails AD et CE, pour
que la tige MN soit en équilibre, dans les deux cas :
Cas 1 : B reste perpendiculaire aux rails
Cas 2 : B reste vertical.
2. On incline le plan des rails d'un angle i = 30° dans le sens défini à la question
1. Cas où B est perpendiculaire aux rails.
a) Etablir l'expression de l'accélération du mouvement de la tige MN.
b) Quelle est la nature de son mouvement ? Calculer numériquement son accé-
lération.
c) Etablir l'équation horaire du mouvement de la tige sachant que sa vitesse ini-
tiale est nulle.
d) Calculer la vitesse et la distance parcourue par la tige au bout de 0,5s.
EXERCICE 3
Une tige de cuivre OA homogène de masse m = 8,3 g et de longueur L = 30 cm,
peut se mouvoir dans le plan vertical autour de l'axe ]Dg perpendiculaire au
plan de la figure et passant par O. L'extrémité plonge dans une cuve à mercure
qui assure le contact électrique avec le reste du circuit. Sur une hauteur H = 3
cm, la partie centrale de la tige est plongée dans un champ magnétique uniforme
B parallèle à ]Dg et pointant vers le haut. Voir figure.
1. Que se passe-t-il lorsque l'interrupteur K est ouvert ?
2. Que se passe-t-il lorsque l'interrupteur K est fermé ?
3. Lorsque I = 10 A, la tige dévie de l'angle a = 5° et reste en équilibre.
a) Faire un schéma.
b) Déterminer en appliquant le théorème des moments, la valeur de B .
EXERCICE 4
L'extrémité inférieure d'une roue de Barlow, parcourue par un courant d'inten-
sité I = 5 A est placée dans l'entrefer d'un aimant en U créant un champ magné-
tique uniforme B = 0,2 T horizontal au plan de la roue. Hauteur de l'entrefer : h
= 2 cm.
Cette roue effectue 180 tours par minute et le milieu du segment soumis à l'ac-
tion du champ magnétique est situé à la distance OM = 15 cm de l'axe de rota-
tion.
EXERCICE 5
Dans une région de l'espace où règne un champ magnétique uniforme vertical,
une barre conductrice MN repose sur deux rails conducteurs parallèles P et Q
distants de d = 5 cm, contenus dans un plan horizontal. On néglige la résistance
des rails et des contacts.
Le milieu O de la barre MN est relié grâce à une poulie, à un objet de masse m,
par l'intermédiaire d'un fil inextensible de masse négligeable. La partie du fil
reliant la barre à la poulie est horizontale et parallèle aux rails. Un générateur, de
tension continue de f.é.m. R, est branché entre P et Q, conformément à la figure.
La barre MN est en équilibre.
EXERCICE 6
Une barre de cuivre PQ de masse m, de longueur , , peut glisser sans frottement
sur deux rails métalliques RR' et TT'. Les deux rails forment, avec la barre PQ,
un circuit électrique comme indiqué sur la figure. L'ensemble est placé dans un
champ magnétique B perpendiculaire au plan des rails.
EXERCICE 7
On se propose de déterminer la valeur du champ magnétique dans l'entrefer
d'un aimant en U. Pour cela, on utilise le dispositif appelé balance de Cotton
(voir figure). Le circuit électrique permettant de faire circuler le courant élec-
trique n'est pas représenté. On place différentes masses marquées dans le plateau
de droite et on détermine l'intensité I nécessaire pour rétablir l'équilibre de la
balance. Les résultats des mesures sont consignés dans le tableau suivant :
m (mg) 5 10 15 20 30 35
I (A) 0,75 1,50 2,35 3,20 3,90 4,80
EXERCICE 8
On utilise le dispositif de la figure ci-dessous.
Un courant d'intensité I traverse le circuit électrique.
A l'équilibre, la portion du conducteur M'N qui se trouve dans le champ magné-
tique de l'aimant a une longueur , . ( , /2 de part et d'autre du centre d'inertie G
de M'N).
On suppose qu'en tout point de cette portion de conducteur le vecteur-champ
magnétique est le même : B , perpendiculaire au plan de la figure (plan NMM'
; voir figure).
Le conducteur M'N est une tige en cuivre de forme cylindrique ; ses caractéris-
tiques sont les suivantes :
longueur : M'N = 20 cm ; diamètre : d = 0,4 cm ; masse volumique du cuivre : t
= 8900 Kg/m3.
On donne : g = 10 m.s-2 ; , = 5 cm ; I = 10 A ; B = 0,07 T.
1. Fiare le bilan des forces qui s'exercent sur le conducteur M'N à l'équilibre,
EXERCICE 9
On considère un conducteur mobile cylindrique de longueur L = 8 cm et de
masse m = g, posé sur des rails conducteurs, écartés d'une longueur , = 6 cm.
Les rails sont reliés aux bornes d'un générateur de courant continu d'intensité I
= 6 A. Le circuit est soumis au champ magnétique uniforme de valeur B = 0,1 T.
On négligera les frottements.
EXERCICE 10
u =r'i + e'
UAB = UAO + UOB = e' + r'i (
Plaçons un aimant horizontal, mobile autour d'un axe vertical, près d'une bobine
d'axe horizontal, connectée à un galvanomètre. Faisons tourner cet aimant à vi-
tesse angulaire constante.
Observation : Un courant induit circule dans la bobine dans un sens, puis dans
l'autre, puis de nouveau dans le premier sens, et ainsi de suite : la bobine est
parcourue par un courant alternatif de fréquence égale à celle du mouvement
de rotation.
On fait la même observation si l'aimant est fixe et que la bobine tourne à vitesse
angulaire constante.
2) Interprétation
- Dans l'expérience 1, en déplaçant l'aimant le nombre de lignes de champ qui
traverse la bobine augmente ou diminue. Donc il y a variation du flux magné-
tique à travers la bobine. Cette variation de flux magnétique est la cause du cou-
rant induit. Ceci est justifié par les expériences suivantes :
- Dans l'expérience 2, on fait varier B agissant sur i1.
- Dans l'expérience 3, on fait varier la surface S de la bobine.
- Dans l'expérience 4, on fait varier l'angle i formé par B et S .
Toutes les grandeurs B , S et i sont des facteurs de l'expression du flux magné-
tique U = BS cos i .
3) Conclusion
Dans toute variation du flux magnétique à travers un circuit fermé s'accom-
pagne de la production d'un courant induit dans le circuit. Le courant induit
apparait dès que commence les variations du flux et disparaît dès que cesse cette
variation : la cause et l'effet ont la même durée.
4) Sens du courant induit : Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel que par ses effets il s'occupe à la cause qui lui
donne naissance. Le courant induit crée un champ B ind (champ magnétique in-
duit) qui s'oppose à la variation DB de l'inducteur.
4) Application
Une spire carré de résistance R = 0,1 X , de coté a = 10 cm est placé dans un
champ magnétique comme l'indique la figure.
Si nous déplaçons la tige MN avec une vitesse constante V parallèle aux rails, un
courant est crée dans le circuit de la tige et des rails.
b) Interprétation
Considérons un électron libre de la tige MN, quand on déplace la tige avec une
vitesse V , cet électron est entrainé avec la même vitesse V . Il s'exerce sur cet
électron une force de Lorentz F = qV / B . Le déplacement des électrons en-
traine un courant en ses inverse : c'est le courant induit.
L'expression V / B est homogène à un champ électrique car les électrons se
déplacent de N vers M.
Em = V / B
E m est le champ électromoteur. Le trièdre ^V, B, E m h est direct.
Remarque: le champ électromoteur E m a toujours le même sens que i.
c) Autres relations
• F.é.m. induite
Pendant le déplacement la tige MN reçoit du travail mécanique et fournit au
circuit du travail électrique donc elle se comporte comme un générateur dont la
f.é.m. est : e =- VB,
WN $ M ]F g F.NM
E= q = q = E m .NM =- VB, (
dU
Autre méthode : e =- dt or U = BS
A t = 0 ; U 0 = BS0 et à une date t, U ] t g = B ]S0 + ,xg = BS0 + B,x = U 0 + B,x
dU dU dx
e =- dt =- dt 0 - B, dt = - B,V .
Petite explication !
U1 est une ddp sinusoïdale, donc le flux magnétique à travers N2 varie, et il pro-
duit, d'après la loi de Faraday, une f.é.m. induite U2 sinusoïdale.
On appelle rapport de transformation :
U N I
m = U2 = N2 = I1 (pour un transformateur idéal)
1 1 2
- Si N2 > N1 : le transformateur est survolteur (élévateur de tension)
Si N2 < N1 : le transformateur est sous-volteur (abaisseur de tension)
EXERCICE 1
1. Citer deux manières différentes de faire varier un champ magnétique en un
point de l’espace.
2. En appliquant la loi de Lenz,prévoir le sens du courant induit dans les cas
suivants:
EXERCICE 2
1. On donne le dispositif de la figure ci-dessous et on donne :
- Intensité du champ magnétique : B = 0,2 T;
-Longueur du conducteur mobile: , = 10 cm;
-Résistance totale du circuit : R = 0,1 X .
Calculer la f.é.m. induite, l’intensité du courant induit et préciser le sens du cou-
rant dans les trois cas:
1.1. On déplace le conducteur mobile vers la droite à la vitesse constante v= 10
cm/s ;
1.2. On fait glisser le conducteur mobile vers la gauche à la vitesse constante v=
20 cm/s ;
1.3. On déplace le conducteur (initialement arrêté) de gauche à droite d’un mou-
vement uniformément accéléré d’accélération 0, 2m/ s2 entre l’instant t=0 et
l’instant t= 2s, puis d’un mouvement uniforme avec la vitesse acquise à l’instant
t= 2s.
Donner,dans ce dernier cas,la courbe donnant les variations de l’intensité in-
duite (en valeur absolue ) en fonction du temps.
2. Calculer la quantité d’électricité induite pendant la première phase du mouve-
ment décrit à la question 1.3 (de t = 0 à t = 2s).
EXERCICE 3
3. Le circuit est orienté dans le sens du courant induit. Montrer que le flux
du champ magnétique à travers la surface délimitée par le circuit s’écrit :
z = z 0 + at où a est une constante que l’on déterminera.
4. En déduire la f.é.m.e induite dans le circuit et l’intensité du courant. (On né-
gligera la résistance des rails et de la tige devant R.)
5. Analyser les forces qui s’exercent sur la tige. Quelle force F doit-on exercer
sur la tige pour maintenir sa vitesse constante ?
6. Application numérique , = 12 cm ; v= 2 m. s -1 ; R= 2 X .
Calculer e et F.
EXERCICE 4
Un solénoïde parcouru par un courant d’intensité I est placé dans un champ
magnétique uniforme B = ki (figure).
On met à l’intérieur du solénoïde une bobine plate à N spires d’aire S. La nor-
male au plan de la bobine est parallèle à l’axe du solénoïde; On oriente cette
normale dans le sens de B .
Le courant i(t) a la forme représente sur la figure.
1. Calculer le flux du champ magnétique B à travers la bobine plate.
2. Calculer la f.e.m. induite dans cette bobine.
3.On branche un oscillographe aux bornes de cette bobine.
Montrer que la tension observée sur un l’écran est soit U,soit -U.
4. Représente ce que l’on peut observer sur cet écran.
Application numérique k= 10 -2 ; S = 5 cm2 ; N= 1000.s
EXERCICE 5
EXERCICE 6
Deux rails conducteurs parallèles,de résistance négligeable séparés par une dis-
tance l = 25 cm, sont placés dans un plan horizontal. Une tige métallique ri-
gide,de masse négligeable ,perpendiculaire aux rails ,peut glisser sans frottement
dans une direction parallèle aux rails . Soit r = 0,5 X la résistance de la longueur l
de cette tige. Les deux rails sont reliés par un conducteur ohmique de résistance
R = 0,5 X . l’ensemble est placé dans un champ magnétique représenté par B
,d’intensité B = 1 T, perpendiculaire au plan des rails.
On déplace la tige à la vitesse constante v= 10 m.s -1 de gauche à droite .
1. Préciser le sens du courant induit en le justifiant.
2. Calculer la force électromagnétique d’induction et l’intensité du courant in-
duit.
3. Montrer qu’une force électromagnétique est créée au cours de déplacement.
Donner ses caractéristiques.
EXERCICE 7
Un solénoïde possède deux enroulements entrelacés de rayon r = 2, 5 cm et de
longueur l = 41,2 cm . On utilise respectivement N1 = 200 spires pour l’en-
roulement (1) et N2 = 100 spires pour l’enroulement (2). L’enroulement (1) est
parcouru par un courant d’intensité variable I1 (voir figure).
1. Donner l’expression de l’intensité B du champ magnétique crée par l’enroule-
ment (1) en fonction de n 0; N1; r; I et I1 .
2.Exprimer le flux magnétique à travers l’enroulement (2) en fonction de
n 0, N1; N2; r, I et I1 .
3. Déterminer la f.é.m. induite e2 lorsque 0 1 t 1 2 ms;
2 ms 1 t 1 3ms ; 3 1 t 1 5ms .
4. Représenter e2 (t) sur le même graphique.
EXERCICE 8
Une barre MM’ homogène de masse m,peut glisser sans frottement le long des
rails métalliques AC et A’C’,espacés d’une distance I et contenus dans un plan
incliné d’un angle a par rapport au plan horizontal. Pendant tout le temps que
dure le mouvement,la barre reste perpendiculaire aux rails et maintient entre eux
le contact électrique en M et M’ . Les points A et A’ sont reliés par un conducteur
ohmique de résistance R et un interrupteur K. L’ensemble du dispositif est plon-
gé dans un champ magnétique uniforme vertical ascendant B . On négligera
dans tout l’exercice,l’influence du champ magnétique terrestre.
On ferme le circuit et on abandonne la barre sans vitesse initiale en A et A’ à
l’instant t=0.
1. Etablir ,en fonction de la vitesse v de la barre,de B et I, l’expression de la f.é.m.
induite dans le circuit .
2.Préciser, sur un schéma, le sens de l’intensité du courant qui le parcourt
3. Déterminer la direction, le sens de l’intensité et l’expression de l’intensité f de
la force magnétique qui agit sur la barre.
4.Montrer que la vitesse de la barre tend vers une valeur limite Vm que l’on cal-
culera.
Données : l = 20 cm; g = 10 N/Kg; R= 0,1 X ; B = 1T; m= 20 g ; a = 30 0
EXERCICE 9
On considère une bobine palé,comportant N = 20 spires,de forme rectangu-
laire,ses cotés ayant pour longueur a = 2 cm et b = 3 cm. Cette bobine, placée
dans un plan verticale, est plongée dans un champ magnétique uniforme B. B
est perpendiculaire au plan de la bobine, et sa mesure varie au cours du temps
suivant le graphique représenté en figure 2.
B(10-1 T)
4
3
2 t(ms)
0 6 8
2 4
EXERCICE 10
B A C
+
+
Figure 1
Figure 2
EXERCICE 11
x’ I x
figure 1
face C O face D
0
1 3 4 (ms)
P Q
-2
Figure 3
3.1. Explique le fait qu'il apparaît une force électromotrice induite e dans la bo-
bine (b) dans l'intervalle [0 ; 0,5 ms].
3.2. En utilisant la loi de Lenz dans l'intervalle [0 ; 0,5 ms], donne le sens du
3.7. Représente sur une feuille de papier millimétré, les variations de la tension e
en fonction du temps pour t ! 60; 3ms@ .
Echelle : 1cm 1 mV ; 1cm 0,5 ms
EXERCICE 12
1 èrre PARTIE :
Un circuit électrique fermé est constitué des dipôles suivants:
- Un générateur de tension constante et
de résistance interne négligeable;
- Un interrupteur K;
- Des fils de connexion ;
- Un solénoïde b1 de longueur ,1 = 0,9
m,formé de N1 =2000 spires de section
S1 = 200 cm2 .
A l’intérieur de b1 se trouve un autre so-
lénoïde b2 dont les bornes A et B sont re-
liées à un galvanomètre G.
Les solénoïdes b1 et b2 sont en position
horizontale et coaxiaux. Leurs centres
coïncident au point O de l’axe x' x .
Pour plus de clarté,certaines spires ne
sont pas représentées sur la figure 1.
L’intensité du courant qui circule dans b1 est I1 = 0, 12 A . On donne :
n 0 = 4r.10 -7 SI.
1- Détermine l’inductance L1 du solénoïde b1 .
2- Détermine la valeur B du vecteur champ magnétique B crée à l’intérieur de
b1 .
Les bornes de A et B de b2 sont maintenant connectés sur les voies d’un oscillos-
cope,en remplacement du galvanomètre.
L’intensité du courant dans le solénoïde b1 a pour expression :
i(t)= -12t - 0,12 sur l’intervalle 60; 20 ms@ et
i(t) = 12t - 0,36 sur l’intervalle @20; 40 ms@ .
4-1. Etablis l’expression du champ B1 en fonction du temps sur chacun de ces
intervalles.
4-2. Le solénoïde b2 est formé de N2 = 500 spires de section S =100 cm2 . Le
2
10 AUTO INDUCTION
R L1
L1 et L2 sont identiques
R est identique à la résistance
L;R
L2 de la bobine.
b) Observation
- K fermé : L1 s’allume instantanément tandis que L2 s’allume progressivement.
- A l’ouverture de K, L2 s’éteint avant L2.
c) Conclusion
La bobine s’oppose à l’installation et à l’annulation du courant électrique dans le
circuit. Ce phénomène porte le nom d’auto-induction.
2) Visualisation à l’oscilloscope
a) Dispositif expérimental
YA
i
A YA : visualisation de la tension UAM aux
bornes du générateur
YB : visualisation de la tension UBM = Ri
UAM GBF aux bornes du conducteur ohmique
R
M
B YB
UBM
E E
0 0
T T 3T 2T t (s) T T 3T
2 2 2 2
2T t (s)
c) Interprétation
• à la fermeture du circuit électrique
La tension aux bornes du générateur passe de 0 à E tandis que l’intensité du
courant électrique dans le conducteur ohmique de résistance R croit progressi-
vement pour atteindre sa valeur maximale qu’au bout d’un certain temps.
• à l’ouverture du circuit électrique
La tension aux bornes du générateur s’annule tandis que l’intensité du courant
électrique décroit progressivement pour s’annuler au bout d’un certain temps.
Remarque :
Le régime au cours duquel i varie (croit ou décroit) est appelé transitoire.
Le régime où i est constant ( i = Imax) est appelé régime permanent.
d) Conclusion
La bobine s’oppose aux variations (installation ou annulation) du courant élec-
trique i.
Ce phénomène est appelé auto-induction. Elle résulte de la variation du flux
magnétique à travers la bobine.
henry (H)
L = n0 n2 , S S = rr2
Remarques :
• Si r = 0 : on a une inductance pure et UAB = -e
• En régime continu ou permanent, I est constante, la bobine se comporte
comme une résistance pure : UAB = r I
2) Energie emmagasinée
#
t
#
t
# d b 1 2l
t
E=
0
P.dt =
0
ri2 dt +
0dt 2 Li dt
Avec ri2 t : énergie dissipée par effet joule
1 1 2
E = ri2 t + 2 Li2
2 Li : énergie emmagasinée par la bobine
EXERCICE 1
Réponds par vrai ou faux
1- Dans un circuit comportant une bobine, l'établissement du courant n'est
jamais instantané.
2- Le flux d'auto-induction à travers les spires d'une bobine ne dépend que de
l'intensité du champ magnétique et de l'aire de chaque spire.
3- L'inductance d'une bobine sans noyau de fer dépend de l'intensité du courant
qui traverse les spires.
4- L'unité d'inductance est le henry.
5- L'unité de flux est le tesla.
6- La force électromotrice d'auto-induction est d'autan plus grande que la
variation de flux est rapide.
7- L'énergie emmagasinée dans une bobine est égale à : f m = Li 2 .
8- L'intensité du courant dans une bobine ne peut pas subir de discontinuité.
EXERCICE 2
Un solénoïde comporte N spires uniformément enroulées sur un cylindre de
longueur L et de section S.
1. Donne les caractéristiques du champ B à l’intérieur de la bobine lorsqu’elle
est parcourue par un courant d’intensité I = 100 mA.
2. Calcule le flux à travers les spires de la bobine.
Données : N = 100 spires ; , = 40 cm ; S = 20 cm2 ; n 0 = 4r10 -7 SI
EXERCICE 3
Un solénoïde de longueur , = 0,5 m et de diamètre d = 5 cm comporte 2.104
spires. L’inductance L de ce solénoïde vaut :
a) 0,97 H
b) 1,5 H
c) 1,97 H
Entoure la lettre correspondant à la bonne réponse.
EXERCICE 4
Une bobine d’inductance L = 12 mH et de résistance négligeable est parcourue
par un courant dont les variation sont représentées ci-dessous.
0,6
0
0,15 0,25 0,35
t(s)
EXERCICE 5
Pour chacune des propositions ci-dessous :
1. Dans un circuit comportant une bobine, l’établissement du courant n’est jamais
instantané.
2. Le flux d’auto-induction à travers les spires d’une bobine ne dépend que de
l’intensité du champ magnétique et de l’aire de chaque spire.
3. L’inductance d’une bobine sans noyau de fer est indépendant de l’intensité du
courant électrique qui la traverse.
4. L’inductance d’une petite bobine sans noyau de fer vaut quelques dizaines de
henry.
5. La force électromotrice d’auto-induction est d’autant plus grande que l’intensité
du courant varie rapidement.
6. Le phénomène d’auto-induction peut être néfaste our les appareils électriques.
7. L’unité d’inductance est le henry.
8. L’intensité du courant dans une bobine ne peut pas subir de discontinuité.
Recopie le numéro de la proposition et écris à la suite, vrai si la proposition est
juste ou faux si celle-ci est fausse.
EXERCICE 6
1. Un solénoïde de longueur , = 30 cm et de rayon R = 2,5 cm comporte N =
6000 spires.
200
1 2 3 4 5
0
t(10-2s)
-200
EXERCICE 7
L1
1. Pour étudier un phénomène physique, le professeur R
R’ = 390 X .
L’ensemble est alimenté par un générateur basse fréquence délivrant une tension
en créneaux d’amplitude 3,6 V et de fréquence N = 333 Hz. Un dispositif
approprié permet de suivre l’évolution de l’intensité i du courant en fonction du
temps. Le tracé obtenu pendant la demi-période où UG = 3,6 V est reproduit sur
la feuille annexe..
EXERCICE 8
Un circuit électrique comprend, en serie, un générateur de force électromotrice
6 V et une bobine d’inductance L = 10 mH et de résistance r = 2 X (figure 1).
E
K
i
L,r
Figure 1
TESLA - Edition 2021-2022
193
PHYSIQUES - CHIMIE
E
1. On ferme l’interrupteur K. Etablir la relation K
entre E, L, r, i et di
dt . En déduire la valeur I, de
l’intensité du courant en régime permanent.
2. Calculer alors l’énergie stockée dans la
bobine. L,r
3. On ouvre l’interrupteur. Qu’observe-t-on
entre les contacts de l’interrupteur?
4. Que devient l’énergie précédemment stockée
dans la bobine ?
5. Pour éviter le phénomène observé à Figure 2
l’ouverture du circuit, on place, en parallèle
avec la bobine, une diode en série avec un conducteur ohmique.
Quel rôle joue la diode ? Quel rôle joue le conducteur ohmique ?
EXERCICE 9
1. Soit une bobine de longueur , = 40 cm, comportant N = 1600 spires de rayon
15 cm.
Calcule son inductance L. i(A)
2. La bobine est parcourue par un
courant d’intensité I = 0,6 A. 0,4
EXERCICE 10
Recopie le numéro de l’affirmation suivie de la lettre V si elle est vraie ou F si elle
est fausse.
1. L’auto-induction est l’apparition d’une force électromotrice aux bornes d’un
circuit traversé par un courant d’intensité continu.
2. Le flux propre z d’un circuit électrique est donnée par l’expression : z = iL .
n0
3. L’inductance L d’un solénoïde est définie par : L = , SN2 .
4. L’inductance d’un solénoïde est exprimée en weber (W).
5. La force électromotrice e d’auto-induction dans une bobine d’inductance L
est : e = L di
dt .
6. La tension u aux bornes d’une bobine réelle est u = ri - L didt
7. La tension u aux bornes d’une bobine idéale u = L di dt
8. L’énergie emmagasinée E dans une bobine idéale est : E = 12 L2 i
EXERCICE 11
Le montage de la figure ci-dessous représente un circuit qui comporte un
conducteur ohmique de résistance R = 1000 X et une bobine de résistance
négligeable et d’inductance L montés en série. Ce circuit est alimenté par un
générateur de tension délivrant des signaux triangulaires. On applique d’une
part, sur la voie 1, la tension UCB aux borne de la bobine et d’autre part sur la
voie 2, la tension UAB aux bornes de la résistance.
La figure ci-dessous représente l’image obtenue sur l’écran.
UAB
UCB
x’ x
B
A C
R
Y2 Y1
On a réglé :
- la base de temps sur la sensibilité 103 seconde par division :
- la sensibilité verticale :
• sur 20 millivolts par division pour la voie 1 ;
• sur 2 volts par division pour la voie 2.
EXERCICE 12
On réalise le circuit ci-contre :
G est le générateur de tension carrée ;
L représente une bobine munie d’un noyau de fer
doux ;
R est un conducteur ohmique de grande résistance.
On réalise les branchements à l’oscilloscope comme
indiqué sur le schéma.
1. Quelles sont les tensions visualisées :
- sur la voie YA ?
- sur la voie YB ?
Sur quelle voie visualise-t-on :
- la tension délivrée par le générateur ?
- la tension nous informant sur la variation de l’intensité du courant dans le
circuit ? Justifier votre réponse.
2. On obtient les oscillogrammes représentés ci-dessous.
EXERCICE 13
On considère une bobine assimilable à un solénoïde théorique ayant les
caractéristiques suivantes :
- Rayon moyen des spires : R = 10 cm ;
- Nombre total de spires : N = 500 ;
- Longueur de la bobine : l = 1,00 m..
1. Calculer l’inductance de la bobine sachant qu’elle est fonction des
caractéristiques du solénoïde : L = n 0 N2 Sl . On prendra : r2 = 10
et n 0 = 4r.10 -7 S.I.
2. L’intensité du courant qui circule dans la bobine est caractérisée
successivement par les valeurs suivantes exprimées en ampère : i1 = 2 ; i2 = 5t + 2
; i3 = 2 2 sin ]100rtg
Calculer la force électromotrice d’auto-induction produite dans la bobine dans
chacun des trois cas.
3. Un courant d’intensité i(t) traverse la bobine (représentation de la figure ci-
après).
Tracer la représentation graphique de la tension UMN aux bornes de la bobine
sachant que le sens positif sur le conducteur va de M vers N et que la résistance
de la bobine est négligeable.
Remarque :
T0
Durant la demi-période de 0 à
2 , le courant circule du point A au point B. Le
courant i est négatif car la charge q de l’armature A reçoit des électrons (charge
dq
négative) donc q diminue, sa variation par rapport au temps i =
dt est néga-
tive.
T0
De
2 à T, le courant i circule de B vers A. La charge q perd des électrons, q
dq
augmente par rapport au temps, i =
dt est positif.
II. Equation différentielle de charge et décharge du condensateur
1- Equation différentielle du circuit
q
Aux bornes du condensateur : uC = c
di
Aux bornes de la bobine : uL = L.
dt
uC = u AB et uL = uBA
or u AB + uBA = 0 donc uL + uC = 0
q 1
Soit Lqp + p
C = 0 ( q + LC q = 0
2- Solution de l’équation différentielle
2.1- Vérification de la solution de l’équation différentielle
Montrons que q ] t g = Qm cos ^~ 0 t + {h , q est appelée la charge à l’instant t est
une solution de l’équation différentielle :
q ] t g = Qm cos ^~ 0 t + {h
qo ] t g = i ] t g =- ~ 0 Qm sin ^~ 0 t + {h
q ] t g =- ~20 Qm cos ^~ 0 t + {h
donc qp ] t g =- ~20 .q d’où qp ] t g + ~20 .q = 0
q ] t g = Qm cos ^~ 0 t + {h est solution si et seulement si ~20 = LC
1
LC
Q m2 sin2 ^~ 0 t + {h Q m2 cos2 ^~ 0 t + {h
E= 2C + 2C
= 2C 6sin ^~ 0 t + {h + cos ^~ 0 t + {h@
2
Qm 2 2
Q m2
& E = 2C c’est l’énergie initiale du condensateur chargé, elle est constante.
En utilisant Im = ~ 0 Qm , on obtient :
1
E = 2 LI m2 énergie maximale emmagasinée dans la bobine.
L’énergie totale d’un circuit oscillant se conserve. Il y a transformation mutuelle
Equation 1 k
différentielle qp + LC q = 0 xp + m x = 0
Charge électrique q Elongation x
Intensité i = qo Vitesse v = x
Auto-inductance L Masse m
Inverse de la capacité du
1 Raideur du ressor k
condensateur
C
1 k
Pulsation propre ~0 = ~0 =
LC m
2r 2r m
Période propre T0 = ~ 0 = 2r LC T0 = ~ 0 = 2r k
Energie électrique du Energie potentielle élastique
1q
2
1
condensateur Ee = 2 C E P = 2 kx2
q q
R!0
T t t
* Pas d’oscillations
* Oscillations amorties * Régime apériodique
* Régime pseudo-périodique (pseudo-période T)
q di
L’équation différentielle s’écrit :
C + L dt + ri = R0 i
q di ] - g
D’où
C + L dt + r R0 i = 0
On obtient un générateur équivalent à un conducteur ohmique à résistance né-
gative ]- R0g avec R0 = r, r étant la résistance interne de la bobine.
q di
Le système oscillant est entretenu :
C + L dt = 0
EXERCICE 1
Coche la case V si la proposition est vraie ou la case F si la proposition est fausse.
V F
Dans un circuit LC, si on multiplie par quatre (4) la valeur de L, la pé-
1
riode des oscillation est multipliée par quatre.
Le dispositif qui entretient les oscillations fournit l'énergie perdue par
2
transfert thermique.
Dans un circuit LC comportant une résistance, l'énergie initialement
3 stockée dans le condensateur va être intégralement transmise à la bo-
bine.
4 Des oscillations électriques existent dans tout circuit RLC.
5 L'énergie totale d'un oscillateur non amorti est constante.
La pseudo période des oscillations peu amorties est pratiquement égale
6
à la période propre T0 du circuit LC idéal.
La résistance totale du circuit est responsable de l'amortissement des
7
oscillations
8 L'énergie totale d'un oscillateur amorti augmente à cause de l'effet joule.
EXERCICE 2
Au cours d’une séance de TP, le professeur de Physique-Chimie propose à votre
groupe d’étudier l’évolution des énergie emmagasinées dans le condensateur et
dans la bobine au cours du temps. Cette étude se fait en deux étapes. Il s’agira
d’abord d’établir l’équation horaire du circuit puis d’en faire l’étude énergétique.
Pour ce faire, il réalise l’expérience dont le montage comprend un condensateur
de capacité C = 0,10 nF et une bobine d’induction, L = 1,0 H et de distance
négligeable.
A la date t = 0, le condensateur, initialement chargé sous une tension U0 = 12 V,
est connecté à la bobine.
On note i(t) l’intensité algébrique du courant à
l’instant t et q(t) la charge portée par l’armature
du condensateur reliée au point A.
EXERCICE 3
Un circuit est constitué par un condensateur
de capacité C = 1,0 nF et une bobine
d’inductance L et de résistance négligeable.
Le condensateur est chargé sous une tension
UAB = U1 = 3V, l’interrupteur K étant en
position 1. Il est ensuite relié à la bobine lorsque K est placé en position 2.
On étudie l’évolution, au cours du temps, de la tension instantanée UAB = U que
l’on observe sur la voie Y de l’oscilloscope.
1. Etablis l’équation différentielle du circuit oscillant LC vérifiée par la charge
q(t).
2. Propose une solution de l’équation
différentielle et vérifie-la. En déduis l’expression
de ~ 0 .
3. Déduis de l’oscillogramme représenté ci-
contre,
3.1- La période propre des oscillations;
3.2- La pulsation propre des oscillations;
3.3- La fréquence propre des oscillations;
3.4- La valeur de l’inductance L de la bobine;
3.5- La valeur Imax de l’intensité du circuit.
EXERCICE 4
On considère le circuit électrique fermé comprenant un condensateur AB de
capacité C et une bobine d’inductance L = 40 mH et de résistance négligeable.
La tension aux bornes du condensateur a pour expression UAB = 2 cos(5000t)
[UAB en V, t en s].
1. Donne l’amplitude de la tension aux bornes du condensateur et de la pulsation
propre.
2. Calcule la capacité C du condensateur.
3. Etablis successivement les expressions de la charge q(t) portée par l’armature
A du condensateur et de l’intensité i(t) du courant circulant dans le circuit.
Indique le sens positif de i sur un schéma électrique.
4. Démontre que l’énergie électromagnétique emmagasinée dans le circuit est
constante.
Calcule sa valeur numérique.
5. En déduis la valeur de la tension UAB au moment où l’intensité du courant
vaut i = 8 mA.
6. Dis ce que deviennent ces oscillations, si la résistance de la bobine n’est pas
négligeable ?
EXERCICE 5
Kossi et Moussa réalisent le montage dont la figure est ci-dessous (voir support).
Ensuite, ils font les deux opérations suivantes :
- 1ère opération : l’interrupteur K2 étant ouvert, ils ferment K1 puis après
quelques secondes, l’ouvrent de nouveau.
- 2ème opération : A l’instant t = 0s, ils ferment l’interrupteur K2. Ils veulent
établir l’équation différentielle du circuit de K2.
On donne : E = 15 V ; C = 0,4 nF ; L = 80 mH
On note :
- i l’intensité algébrique du courant dans la bobine (voir figure);
- q la charge de l’armature supérieur du condensateur.
EXERCICE 6
Le montage, représenté ci-dessous et réalisé par Oved et Roger, comporte un
solénoïde de longueur , = 50 cm, N = 200 spires et de diamètre D = 5 cm,
un condensateur de capacité C = 0,5 nF et une source de tension électrique
continue de valeur U0 = 10 V. Les deux élèves chargent le condensateur en
plaçant l’interrupteur dans la position 2.
Ils veulent montrer que l’énergie emmagasinée dans le circuit est globalement
constant.
- On supposera le champ magnétique
uniforme à l’intérieur du solénoïde
(avant son branchement dans le circuit).
- On rappelle que la perméabilité de l’air
est voisine de celle du vide :
n 0 = 4r .10-7 H/m.
- Schéma du montage.
EXERCICE 7
(Certaines questions de cet exercice seront traitées sur la feuille annexe à rendre
avec la copie).
On étudie la charge et la décharge d’un condensateur non polarisé.
1. Charge du condensateur
L’interrupteur K1 est fermé et K2 est ouvert (figure). On charge le condensateur
de capacité C = 1,5 nF grâce à une pile de f.é.m. E = 12 V. Détermine en fin de
charge :
1.1- La tension U0 aux bornes du condensateur;
1.2- L’énergie E0 emmagasinée par le condensateur.
2. Décharge du condensateur
Ce condensateur peut se décharger dans une bobine d’inductance L = 0,55H et
de résistance négligeable. Pour cela, on ouvre K1 puis à la date i = 0, on ferme
K2 (figure 2).
2.1-
2.1.1- Exprime la tension Uc(t) aux bornes du condensateur. On notera que
qA(t) = q(t).
2.1.2- Exprime la tension UL(t) aux bornes de la bobine.
2.1.3- Déduis des expressions précédents l’équation différentielle régissant
l’évolution de la tension Uc(t) au cours du temps.
2.2. La tension aux bornes du condensateur peut s’écrire sous la forme
UC = Um cos b T l où Um et T0 sont des constantes.
2r t
0
Montre que l’intensité du courant dans le circuit peut s’écrire sous la forme
i ] t g =- Im sin b T l avec Im = Um
2r t C
0 L
2.3- Variation de la tension Uc(t) aux bornes du condensateur et de l’intensité
i(t) du courant dans le circuit.
2.3.1- Complète le tableau figurant sur la feuille annexe.
2.3.2- Représente sur un même graphique (feuille annexe), les variations de
UC(t) et i(t) pour t ! 60, T0@ . Les axes des ordonnées sont confondus.
2.2.3- Indique sur le condensateur de la feuille annexe, le sens du courant et le
T0 T0
signe des porteurs de charges portées par les armatures pour 4 1 t 1
2 et
3T0
4 1 t 1 T0 .
2.4- Etude énergétique
2.4.1- Détermine à chaque instant les expressions des énergies EC(t) et EL(t)
emmagasinées respectivement dans le condensateur et dans la bobine.
2.4.2- Montre qu’à chaque instant, l’énergie totale se conserve.
FEUILLE ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE
Question 2.3.1
T0 T0 3T0 T0
t(s) 0 4 2 4
UC(t) (V)
i(t) (A)
Question2.3.2
Question 2.3.3
I- Montage expérimental
Branchons en série un conducteur ohmique de résistance R, un condensateur
de capacité C et une bobine d’inductance L.
Y2
Y1
C R
A B D
A
GBF
1) Observation
- Sur la voie Y1(U) de l’oscillogramme, on observe la tension UAD. UAD est la
tension aux bornes du circuit RLC qui est également la tension aux bornes du
générateur «GBF».
- Sur la voie Y2 (i) de l’oscillogramme, on observe la tension UBD. UBD est la ten-
sion aux bornes de la résistance c’est-à-dire aux bornes du conducteur ohmique.
Sur la voie Y2, on observe également la variation de l’intensité du courant élec-
trique car UBD est proportionnelle à l’intensité i du courant c’est-à-dire
UBD = UR = Ri
2) Etude de l’oscillogramme
L’oscillogramme est un appareil qui permet de visualiser les variations de la ten-
sion et de l’intensité au cour du temps.
Observons les variations de la tension et de l’intensité du courant de l’expérience
précédente, sur l’oscillogramme ci-dessous.
3) Conclusion
Quelle que soit la fréquence du GBF, on observe deux sinusoïdes de même pé-
riode T, donc de même fréquence. On affirme simplement que la tension «U» et
l’intensité «i» ont les mêmes périodes et les mêmes fréquences.
Méthode
- La courbe qui atteint son sommet maximal la première ou qui coupe l’axe des
temps la première est celle qui est en avance.
- Si la courbe de la tension U et de l’intensité i atteignent leurs sommets maximal
au même moment ou coupent l’axe des temps au même moment, alors la tension
U et l’intensité i son en phase. Dans se cas z = 0.
Exemple :
Revenons à l’expérience de la figure 2.
Sur l’oscillogramme de la figure 2, la courbe de la tension U atteint son sommet
maximal avant celle de l’intensité i. Donc la tension U est en avance par rapport
à l’intensité i donc z > 0.
2) Intensité efficace
L’intensité efficace aux bornes d’un dipôle est :
(A)
I I : L’intensité efficace (A)
I= m Im = I. 2
(A) 2 Im : L’intensité maximale (A)
Rt
Loi d’ohm UR = Ri
di dUC
UL = L i=C
dt dt
Impédance Z (Ω) Zr = R ZL = L ~
1
ZC =
C~ 2
Relation entre les
UR = ZRI = RI UL = ZLI = L ~ I
1
valeurs efficaces UC = ZCI = I
C~
Différence de phase zR = 0 r r
z (rad) z L =+ 2 z C =- 2
i
Représentation de UR r
+2
UR
Fresnel i UC r
-2
- z10
V-Résonance d’intensité
Lorsqu’on fait varier la fréquence N du générateur tout en maintenant constante
l’amplitude Um de la tension délivrée par le générateur, on observe 3 type d’os-
cillogramme.
Expérience
En faisant varier la fréquence de la tension U dans le mon-
tage de la figure . Nous constatons que, pour une certaines
valeur de cette fréquence, l’intensité efficace du courant
est maximale.
On dit que le phénomène observé est la résonance d’in-
tensité. La tension U et l’intensité i sont en phase. Nous
observons ce phénomène sur l’oscillogramme ci-contre.
1) Courbe de la résonance d’intensité
On fait varier la fréquence N du GBF tout en maintenant la tension efficace U
constante à ses bornes. L’ampèremètre mesure efficace du courant qui parcourt
le circuit pour chaque valeur de N.
Tableau de mesures
N(Hz) 0 100 160 180 185 200 202 206 210 220 260
I(mA) 0 16 50 90 107 150 107 100 80 50 30
3) Facteur de qualité
Par définition, le facteur de qualité est le rapport Q = DNN0 = LR~t 0 = Rt C
1
~0
Q est sans unité.
4) Tension à la résonance
1 1
A la résonance on a : UC = C~ # I0 et UL = L~ 0 # I0 or L~ 0 = C~
0 0
donc
UC = UL = QU
Rappel
1) La période propre T0
La période c’est le temps mit pour faire un tour 2r
T0 = ~ 0 = 2r LC
s
rad/s
2) La fréquence propre N0
C’est le nombre de tour par seconde ou l’inverse de la période.
1 ~ 1
N0 = T = 2r0 =
s 0 2r LC
3) La pulsation propre ~ 0
2r 1
rad/s ~ 0 = T = = 2rN0 =
0 LC
EXERCICE 1
Complète le tableau suivant :
ZAB (Impé- Diagramme
Dipôles associés entre A et B tan { A (phase)
dance) de Fresnel
EXERCICE 2
Partie A
Ecris V pour vrai et F pour faux dans la case correspondant à chacune des
propositions suivantes:
L'intensité du courant dans un circuit alimenté par une tension alternative
1
sinusoïdale a la plus petite valeur efficace à la résonance.
2 Il ya surtension aux bornes de la bobine et du condensateur à la résonance.
f0
3 Le facteur de qualité est une grandeur qui a pour expression Q =
Df
4 La résonance est aussi caractérisée par la relation LC~20 = 1
5 La bande passante d'un circuit RLC caractérise la courbe de résonance.
6 La phase { u/i à la résonance est toujours supérieure à zéro.
La valeur de la résistance du circuit RLC influence le phénomène de ré-
7
sonance.
8 La résonance est floue, lorsque le facteur de qualité est grand.
Connaissant les valeurs de la résistance, de l'inductance et de la qualité
9
dans un circuit RLC série, on détermine le facteur de qualité Q.
10 L'impédance du circuit RLC est connu à la résonance.
Partie B B
EXERCICE 3
Partie A
1- Quelles sont les unités S.I. de fréquence et de pulsation ?
2- Quelle est l'unité d'impédance ?
3- Quelles grandeurs physiques mesurent un voltmètre et un ampèremètre
lorsque leur commutateur est branché sur la position + ou AC ?
4- A une fréquence donnée, comment mesure-t-on l'impédance d'un dipôle avec
un voltmètre et un ampèremètre ?
5- Quelles sont les caractéristiques d'une tension sinusoïdale que l'on peut
mesurer avec un oscillographe ?
Partie B
Pour chacun des huit dipôles représentés sur la figure, où
i = Im cos~t, u = Um cos ^~t + { h et où { est la phase de la tension aux
bornes du dipôle par rapport à l'intensité, donner :
a) le diagramme de Fresnel correspondent ;
b) la valeur de l'impédance ZAB ;
c) les valeurs de tan { et cos { .
EXERCICE 4
Dans un circuit électronique, on souhaite insérer un circuit résonant de
fréquence propre fo. Pour le réaliser, on dispose d’une bobine (de résistance r et
d’inductance L) et de deux condensateurs ; l’un de capacité C1 = 1 µF, l’autre de
capacité inconnue C2.
Etude de la bobine
Pour déterminer r et L, on réalise les expériences schématisées ci-contre :
1.1. Expérience 1.
L’ampèremètre indique I=0,15A. Le voltmètre indique
U=6 V
a. Quelle est la nature du courant dans ce circuit ?
b. Reproduire le schéma, représenter la tension U et
1.2. Expérience 2.
L’ampèremètre indique I = 0,015 A. Le voltmètre
indique U=6V. Le générateur GBF délivre une tension de fréquence f1 = 1000
Hz.
1.2.1. Quelle est la nature du courant dans le circuit
?
1.2.2. Quelle caractéristique de la bobine cette
expérience permet-elle de déterminer ? Calculer sa
valeur.
EXERCICE 5
Un circuit électrique alimenté par une source de tension sinusoïdale de valeur
efficace U, de pulsation ω, comprend en série une bobine de résistance R et
d’inductance L et un condensateur de capacité C.
EXERCICE 6
Un solénoïde de résistance r = 10 Ω a une inductance L = 25.10-3 H. On l’alimente
à l’aide d’un générateur fournissant une tension sinusoïdale de fréquence N = 50
Hz et de valeur efficace 6V.
1.
1.1 Calculer l’intensité efficace traversant la bobine.
1.2 Calculer la différence de phase entre la tension u et l’intensité i du courant
dans ce circuit.
1.3 La tension u est-elle en avance ou en retard sur i ?
2. On réalise un dipôle AB en montant en série la bobine précédente avec un
condensateur de capacité C = 1,5 nF . Ce dipôle est alimenté par un générateur
fournissant une tension sinusoïdale de fréquence variable mais de valeur efficace
EXERCICE 7
Un circuit comprend, associé en série, un résistors de résistance R = 40Ω, une
bobine d’inductance L= 0,13H et de résistance négligeable et un condensateur
de capacité C inconnu. Le circuit est alimenté par un générateur délivrant une
tension sinusoïdale u(t) = U 2 cos (ω t +ϕ) de fréquence variable et de valeur
efficace constante U = 1V.
1. On fait varier la fréquence du générateur et on constate que l’intensité du
courant est maximale pour une fréquence N0= 600Hz.
1.1 Quel phénomène est ainsi mis en évidence ?
1.2 Quelle est l’impédance totale du circuit dans ce cas ?
1.3 Calculer la valeur efficace I0 de l’intensité du courant qui traverse le circuit
dans ce cas.
1.4 Déterminer la capacité C du condensateur.
2. On fixe maintenant la fréquence à la valeur N1 = 630Hz. En admettant que
C = 0,53µF.
2.1 Calculer dans ce cas :
2.1.1 l’impédance totale Z du circuit ;
2.1.2 l’intensité efficace I du courant qui traverse le circuit ;
2.1.3 les valeurs efficaces des tensions UR, UL, UC aux bornes du résistor, de la
bobine et du condensateur.
2.2
2.2.1 Calculer ϕ, la phase de la tension instantanée aux bornes du circuit par
rapport au courant instantané.
2.2.2 Ecrire l’expression de l’intensité du courant i(t).
3. On veut observer la tension instantanée et l’intensité instantanée à l’aide d’un
oscilloscope. Faire un schéma du circuit électrique. Faire apparaître sur ce schéma
EXERCICE 8
Un générateur de tension alternative sinusoïdale maintient entre ses bornes une
tension UQM = U 2 sin ~t .
On place en série aux bornes de ce générateur un transistor MN de résistance
R=15 X et une bobine d’inductance L et de résistance r.
On observe sur l’écran d’un oscilloscope les courbes représentant les tensions
UNM et UQN en fonction du temps.
La sensibilité choisie pour visualiser UQM est 3v.cm-1, celle pour visualiser UNM
est 1 v.cm-1.
La base de temps est sur la graduation 2ms.cm-1.
1. Déterminer à partir de la figure 2 :
1.1. La fréquence N de la tension délivrée par le générateur.
1.2. La valeur de la phase de la tension par rapport à l’intensité du courant.
1.3. La tension efficace aux bornes du résistor de résistance R.
1.4. La tension efficace aux bornes du générateur.
2. Déterminer :
2.1. L’intensité du courant électrique.
2.2. L’impédance totale ZT du circuit.
2.3. La résistance interne r et l’inductance L de la bobine.
EXERCICE 9
Lors d’une séance de travaux pratiques de physique, chaque groupe d’élèves
dispose de :
-un conducteur ohmique de résistance R= 4Ω
-un condensateur de capacité C= 8µF
-une bobine d’inductance variable L et de résistance négligeable.
-un générateur basses fréquences (GBF).
-un oscilloscope bicourbe.
-et des fils de connexion.
Le professeur fait réaliser le montage de la figure 1.
L’expérience consiste à faire varier l’inductance L de
la bobine et à déterminer sa valeur. Pour deux valeurs
différentes de l’inductance, on obtient les oscillogrammes
suivants (figure2).
Echelle des temps : 1div correspondant à 1ms.
Echelle des tensions : Voie1 : 1div correspond à 0,1V.
Voie 2 : 1 div. correspond à 0,25V.
4.1 Quel est le phénomène physique observé dans l’expérience (b). Justifier
votre réponse.
4.2 Calculer la valeur de l’inductance dans l’expérience (b).
EXERCICE 10
On veut étudier un circuit R, L, C série soumis à une tension alternative
sinusoïdale u(t) de fréquence N et de valeur efficace U.
On dispose pour cela :
- d’un résistor de résistance R
- d’une bobine d’inductance L et de résistance r
- d’un condensateur de capacité C
- d’un générateur basses fréquences (GBF) délivrant la tension alternative
sinusoïdale u(t)
- de fils de connexions.
2rNC
1
3.2.2 Calculer Z. On prendra pour cela 2πN.L = 31,41 Ω ;
2rNC = 159,15 Ω
3.3 Déterminer la valeur efficace I de l’intensité du courant dans le circuit.
3.4 Déterminer la phase de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t). Le circuit
est-il inductif ou capacitif ?
3.5 Représenter qualitativement la construction de Fresnel associé à ce circuit.
4.
4.1 Déterminer la valeur qu’il faudrait donner à la capacité du condensateur
pour que l’on puisse observer le phénomène de résonance d’intensité, les autres
dipôles du circuit restant inchangés, la fréquence de la tension u(t) aussi.
EXERCICE 11
Au cours d’une séance de TP, les élèves de Terminale scientifique doivent faire
l’étude d’un dipôle RLC série. Le laboratoire du lycée dispose d’un conducteur
ohmique de résistance R, d’une bobine d’inductance L et de résistance r et d’un
condensateur de capacité C. Pour déterminer les caractéristiques de ces dipôles,
ils réalisent une série d’expériences.
1. Une tension constante U = 5V est appliquée aux bornes du conducteur
ohmique et l’intensité du courant mesurée vaut I1 = 125mA.
La même tension est ensuite appliquée aux bornes de l’ensemble {conducteur
ohmique + bobine}. L’intensité du courant vaut I2 = 100mA.
Calculer les valeurs de R et r.
2. Un générateur de tension sinusoïdale et de fréquence N variable est
maintenant branché aux bornes de l’ensemble {conducteur ohmique + bobine
+ condensateur} en série. La tension efficace est maintenue constante et égale à
U = 5V.
Pour la suite, on prendra R= 40Ω et r = 10Ω (valeurs fournies par le professeur).
La valeur de la fréquence étant fixée à N = 50Hz, les mesures des tensions U, UR
et UC ont permis de faire la représentation de Fresnel (voir ci-dessus).
EXERCICE 12
Un circuit électrique comporte en série un générateur basse fréquence (GBF),
un résistor de résistance R, un condensateur de capacité C et une bobine
d’inductance L et de résistance interne r. On donne L = 0,1 H.
1. On se propose de mesurer les tensions efficaces U et UR respectivement
aux bornes du dipôle (RLC) et aux bornes du résistor ainsi que l’intensité
I du courant dans le circuit. Faire le schéma du montage avec les différents
branchements.
2. Le montage étant fait, on règle le GBF sur la fréquence N = 159 Hz.
Les mesures effectuées donnent les résultats suivants:
U = 4,5V ; UR = 3,5V et I = 0,1 A.
2.1. Déterminer :
2.1.1. La résistance R du résistor.
2.1.2. L’impédance Z du circuit.
2.2. Sans changer le montage, on se propose de visualiser, à l’aide d’un
oscilloscope bicourbe, la tension u(t) aux bornes du circuit RLC sur la voie Y1
et le courant i(t) dans le circuit sur la voie Y2.
2.2.1. Refaire le schéma du montage en indiquant le branchement de
l’oscilloscope.
2.2.2. L’oscillogramme obtenu montre que u(t) et i(t) sont en phase,
a) Donner le nom du phénomène observé.
b) Déterminer la résistance r de la bobine et la capacité C du condensateur.
3. La tension U est toujours fixée à 4,5 V et on impose cette fois la fréquence N1
= 100 Hz au circuit. Pour la suite de l’exercice, on prendra R = 35 X et r = 10
X.
3.1. Déterminer :
3.1.1. L’impédance Z1 du circuit.
1
On donne : 2rLN1 = 63X et
2rCN1 = 159X
3.1.2. L’intensité I1 du courant dans le circuit.
3.2. Faire la construction de FRESNEL en utilisant les impédances.
Echelle: 1cm ) 10X
3.3. Déterminer:
3.3.1. La phase {U/i de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t).
3.3.2. Le circuit est-il inductif ou capacitif?
Justifier la réponse.
EXERCICE 13
Des élèves d’une classe de terminale scientifique désirent déterminer l’inductance
L et la résistance r d’une bobine. Pour ce faire, ils appliquent aux bornes de la
bobine une tension alternative sinusoïdale
u = 12 2 cos (100r.t + 0, 92) , délivre par un générateur basses fréquences
(GBF). Un ampèremètre branché dans un circuit électrique indique la valeur
efficace I = 1,2 A de l’intensité du courant électrique.
1. Donner les valeurs de:
1.1. la tension efficace U du GBF;
1.2. la pulsation ~ du GBF;
1.3. La phase {U/I de la tension par rappot à l’intensité i du courant électrique.
2. Calculer l’impédance Z du dipôle.
3.
3:1. Rappeler les expressions de cos { (facteur de puissance) et de tan { .
3.2. Déterminer les valeurs de:
3.2.1. la résistance r de la bobine;
3.2.2. l’inductance Lexp de la bobine,
(On prendra { = 52,7).
4. Ils veulent obtenir le phénomène de la résonance d’intensité du courant
électrique en insérant dans le circuit électrique un condensateur de capacité C afin
de déterminer la valeur du facteur de qualité Q du circuit rLC ainsi constitué.
4.1. Déterminer la valeur de la capacité C du condensateur.
4.2. Pour la suite de l’exercice, on prendra C = 400 µF ; r = 6,0 X .
4.2.1. Déterminer la valeur maximale I0 de l’intensité efficace dans le circuit.
4.2.2. En déduire la valeur efficace UC de la tension aux bornes du condensateur.
4.2.3. Calculer le facteur de qualité Q.
5. Le groupe d’élève désire de vérifier par calcul la valeur de l’inductance L de la
bobine.
Sur la bobine de longueur , = 40 cm et de section s = 3,18.10-2 m2, ils lisent N =
500 spires.
5.1. Donner l’expression de l’inductance L de la bobine en fonction de N, µ0, , et s.
5.2. Calculer la valeur de l’inductance Lth de la bobine.
5.3. Comparer les deux valeurs de L.
Donnée: n 0 = 4r.10 -7 SI.
EXERCICE 14
Dans le laboratoire de Physique-Chimie, un groupe d’élèves de terminale D
découvre une bobine, à section circulaire ayant les caractéristiques suivantes:
• Rayon R = 2cm;
• Nombre total de spires N = 500 spires;
• Résistance de la bobine r = 10 X
• Longueur de la bobine , = 40 cm;
• Inductance L inconnue.
• On prendra n 0 = 4r10 -7 SI et r2 = 10.
Le groupe désire vérifier la valeur de la résistance interne de la bobine et
déterminer
son inductance L.
A- Etude théorique
Une bobine peut être considérée comme un solénoïde si t> 10 R.
1. Justifier que cette bobine est un solénoïde.
2. Ce solénoïde est traversé par un courant électrique d’intensité constante I =
5 A.
2.1. Donner l’expression de l’intensité du champ magnétique créé au centre du
solénoïde en fonction de n 0 , N, , et I. Calculer sa valeur B.
N2 R2
2.2. Sachant que l’inductance théorique de la bobine est Lth = 4r2 10 -7 ,
, calculer la valeur de Lth .
B- Etude expérimentale
Afin de confirmer la valeur de la résistance interne r de ce solénoïde, le chef du
groupe
le monte en série avec un condensateur de capacité C = 100 µF.
Le circuit rLC ainsi constitué est alimenté par un générateur de basses
fréquences.
(Voir schéma ci-contre).
Pour une fréquence f = 500 Hz, le circuit rLC
entre en résonance d’intensité. Les appareils de
mesures indiquent alors: I0 = 0,2 A et U0 =2 V.
1- Citer deux caractéristiques du circuit à la
résonance d’intensité.
2- Déterminer les valeurs de r et Lexp.
3- Conclure.
EXERCICE 15
Au cours d’une séance de Travaux Pratiques, un groupe d’élèves d’un établissement
de la place décide de vérifier expérimentalement les valeurs de l’inductance L et de
la résistance r d’une bobine, de deux façons différentes.
1. Première expérience
• Montage 1
Le groupe alimente d’abord la bobine à l’aide d’un générateur délivrant une tension
continue.
Le circuit est constitué du générateur de tension continue, de la bobine, d’un
ampèremètre et
d’un voltmètre. Le voltmètre mesure la tension U1 = 12 V aux bornes du
générateur.
L’ampèremètre indique une intensité I1 = 0,24 A dans le circuit.
• Montage 2
La bobine est ensuite alimentée par un générateur de basses fréquences (GBF)
délivrant une tension alternative sinusoïdale de fréquence f = 200Hz, de valeur
efficace U2 = 5 V, mesurée par un voltmètre. L’ampèremètre mesure une intensité
efficace I2 = 10 mA.
1.1. Faire les schémas des deux montages en y faisant figurer le voltmètre et
l’ampèremètre.
1.2. Déterminer la valeur de r.
1.3. Déterminer l’impédance Zb de la bobine.
1.4. En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
2. Deuxième expérience.
Le groupe réalise un dipôle constitué par l’association en série de la bobine, d’un
condensateur de capacité C = 1 µF, d’un générateur de basses fréquences (GBF)
et d’un ampèremètre. Le groupe dispose aussi d’un voltmètre qu’il branche aux
bornes du GBF. La valeur efficace U de la tension aux bornes du générateur est
maintenue constante et égale à 5 V.
2.1. Faire le schéma du montage.
2.2. Donner l’expression littérale de l’impédance totale du circuit.
2.3. Pour une fréquence f = fo = 252 Hz, la valeur de l’intensité efficace passe par
une valeur
maximale I0 = 0,1 A.
2.3.1. Nommer ce phénomène,
2.3.2. Déterminer l’impédance totale du circuit à la fréquence fo.
2.3.3. Déterminer les valeurs de r et de L.
2.3.4. Comparer les valeurs de r et de L trouvées au cours des deux expériences.
2.3.5. Déterminer la valeur de la tension efficace Uc aux bornes du condensateur
TESLA - Edition 2021-2022
231
PHYSIQUES - CHIMIE
EXERCICE 16
Un groupe d’élèves se propose de déterminer, au cours d’une séance de travaux
pratiques, les valeurs de la résistance interne r et de l’inductance L d’une bobine.
Il réalise un montage qui comporte :
un générateur de basses fréquences (GBF) délivrant une tension alternative
sinusoïdale u = U 2 cos ~t .
un conducteur ohmique de résistance R = 20 𝛀 ;
un oscilloscope bicourbe ;
la bobine d’inductance L et de résistance r.
Ce montage est schématisé par la figure 1 et l’oscillogramme obtenu est représenté
par la figure 2.
EXERCICE 17
Lors d’une séance de Travaux Pratiques vous étudiez un circuit électrique
comprenant : une bobine d’inductance L et de résistance interne r, un
condensateur de capacité C, un générateur de basses fréquences (G.B.F), un
voltmètre et un ampèremètre. Vous réalisez deux expériences.
Expérience 1
Vous associez en série, la bobine, le générateur et l’ampèremètre. Le voltmètre est
branché aux bornes du G.B.F et indique une tension efficace U.
Données : U = 12 V ; i (t) = 1,2 2 cos (100rt - 0, 92) où i(t) est l’intensité du
courant dans le circuit électrique.
Expérience 2
Vous insérez dans le circuit précédent le condensateur de capacité C = 4.10-4F.
Il apparaît alors la résonance d’intensité.
La valeur efficace de la tension reste égale à 12 V.
1. Étude du circuit de l’expérience 1
1.1. Faire le schéma du circuit électrique de l’expérience 1.
1.2. Donner la pulsation du G.B.F ;
1.3. Déterminer :
1.3.1 la phase { u/i de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t) ;
1.3.2 l’expression de la tension u(t) aux bornes du G.B.F ;
1.3.3 l’impédance ZB de la bobine ;
1.3.4 la résistance interne r de la bobine ;
1.3.5 l’inductance L de la bobine.
2. Étude du circuit de l’expérience 2
Pour la suite de l’exercice, on prendra : Résistance interne r = 6 X ; inductance
L = 2,5.10-2H
2.1 Définir la résonance d’intensité.
2.2 Déterminer :
2.2.1. la valeur I0 de l’intensité efficace à la résonance ;
2.2.2. la tension UC aux bornes du condensateur ;
2.2.3. la tension UB aux bornes de la bobine ;
2.2.4. Le facteur de qualité Q du circuit.
EXERCICE 18
Sous la conduite du professeur de Physique-Chimie, un groupe d’élèves de
Terminale D réalise un circuit électrique série en vue d’établir les expressions
de la tension électrique u(t) et de l’intensité i(t) du courant électrique. Pour ce
faire, le professeur met à la disposition du groupe, une bobine d’inductance L,
un conducteur ohmique de résistance R = 15 X , un condensateur de capacité C
et un générateur de basses fréquences (G.B.F).
Après avoir fixé la fréquence du G.B.F à N= 500 Hz, le groupe réalise deux
expériences qui donnent les résultats suivants :
Expérience 1
Le groupe relève les valeurs efficaces de l’intensité I du courant électrique en
faisant varier la tension électrique efficace U(voir tableau).
U(V) 1,5 2,50 3,75 5,00
I(mA) 6 10 15 20
Expérience 2
À l’aide d’un oscilloscope bicourbe, le groupe visualise les tensions électriques
aux bornes du conducteur ohmique UR(t) et celle délivrée par le G.B.F u(t) (voir
oscillogrammes).
1. Détermination de l’impédance Z
1.1.Exprime la tension électrique fficace U aux bornes du GBF en fonction de
l’impédance Z du circuit et de l’intensité efficace I du courant électrique.
1.2. Trace sur papier millimétré la courbe U = f(I).
Echelle: 1cm 2,5cm et 1 cm 0,5V
EXERCICE 19
Au cours d’une séance TP, le professeur de PC donne à ses deux élèves de terminal
Kossi et Berakha, le matériel suivant: un résistor de résistance
R = 55 X , un dipôle inconnu, un oscilloscope et un générateur de basse fréquence.
Kossi et Berakha réalisent le montage dont le schéma est ci-dessous. Leur
professeur leur demande de déterminer la nature et le Coefficient caractéristique
du dipôle inconnu.
• Le dipôle inconnu peut être une bobine d’inductance L, ou un condensateur
de capacité C.
• La différence de potentiel alternative sinusoïdale de valeur efficace U, de
fréquence N est:
UDA = UM cos ]2rNtg .
La sensibilité est de 2 volts par cm sur la voie 1 ; 5 volts par cm sur la voie 2
L’échelle des temps est de 0,2 ms par cm.
1.
a) Déterminer la fréquence du courant du circuit.
b) Calculer la tension efficace aux bornes du générateur.
2.
a) Calculer la tension efficace aux bornes du résistor.
b) En déduire l’intensité efficace du courant dans le circuit. Donner l’expression
de sa valeur instantanée i(t).
3. En déduire la nature du dipôle inconnu et calculer son coefficient
caractéristique.
EXERCICE 20
Après avoir réussi à son baccalauréat théorique, Emmanuel doit se soumettre à
un test pratique qui comporte deux parties. D’abord, il doit réaliser le montage
dont le schéma est représenté par la figure 1. Le circuit oscillant ainsi réalisé
est constitué d’une bobine d’inductance L et de résistance négligeable et d’un
condensateur initialement chargé de capacité C = 10 nF . La représentation de
la tension u en fonction du temps est donnée par la figure 2.
Ensuite, il lui est demandé d’associer en série au circuit précédent, un conducteur
ohmique de résistance R = 20 X ; le tout alimenté par un générateur de base
fréquence selon le schéma de la figure 3.
Il doit déterminer certaines caractéristiques de chacun des circuits.
Support : r2 = 10
Figure 1 :
Figure 2 :
EXERCICE 21
On se propose de déterminer l’inductance d’une
bobine e0 = 9V.
On dispose des matériels suivants :
- Un oscilloscope bicourbe,
- Un générateur délivre une tension triangulaire.
Les réglages de l’oscilloscope sont les suivants :
Sensibilité verticale :
Y1 : 1V/cm
Y2 : 50 mV/cm
Balayage horizontal : 0,1 ms/cm
On fixe R = 1000 X
La figure ci-contre représente les oscillogrammes obtenus.
1. Quelles tensions sont représentées respectivement par
les oscillogrammes des voies Y1 et Y2 ?
2.
2.1. Exprimer la tension UMP en fonction de l’intensité i(t) du courant.
2.2. En déduire l’expression de la tension UQM en fonction de R, L et de la dérivée
par rapport au temps de la tension UPM.
2.3. Calculer l’inductance L de la bobine, en utilisant l’expression trouvée en 2.2.
EXERCICE 22
Hypolythe et Paul réalisent un dipôle AB en montant en série une résistance de
valeur R = 200 X , une bobine d’inductance L = 2 H et un condensateur
C= 0,02 n F (voir schéma ci-dessous). Ils branchent aux bornes de AB une source
de tension sinusoïdale de différence de potentiel de valeur efficace constante
égale à 100 V et de fréquence N variable. Ils font donc varier la fréquence comme
c’est dans les parties ci-dessous. Ils désirent étudier certaines caractéristiques du
circuit lorsque la fréquence variée.
Support
Schéma du montage
Première partie :
-Pour N = N0, l’expression de la valeur instantanée du courant électrique est
TESLA - Edition 2021-2022
238
PHYSIQUES - CHIMIE
Deuxième partie
I0
-L’intensité efficace du courant traversant le circuit AB est maintenant I =
2
(I0 est la valeur maximale de l’intensité efficace calculée dans la première partie).
Troisième partie
Les valeurs numériques de l’intensité I (en milliampères) pour différentes
fréquences N (en hertz) relevées expérimentalement sont indiqués dans le
tableau.
N(Hz) 760 765 770 775 780 785 790 795
I(mA) 106 123 145 177 223 296 404 498
N(Hz) 800 805 810 815 820 825 830 835
I(mA) 442 328 246 193 158 133 115 102
-Echelle : sur l’axe des abscisses ,1 cm correspondra à 5 Hz
Sur l’axe des ordonnées, 1 cm correspondra à 20 mA
-L’intersection des axes des coordonnées correspondra au couple (760 Hz, 106
mA)
Première partie
1 a) Calculer la valeur N0 de la fréquence pour laquelle l’intensité efficace est la
plus grande possible.
b) Calculer la valeur numérique I0 de ce maximum de l’intensité efficace.
2. Calculer pour N = N0 les valeurs efficaces des tensions aux bornes de la
résistance, de la bobine du condensateur.
3) a) Donner les expressions des valeurs instantanés UR(t) et UC(t) des tensions
aux bornes de la résistance, de la bobine et du condensateur respectivement.
b) Donner l’indication d’un voltmètre alternatif, si on le branchait entre les
points D et B du circuit.
4. Calculer pour N = N0, la puissance consommée :
a) Dans la résistance
b) Dans l’ensemble du circuit.
Deuxième partie
1. Calculer l’impédance du circuit.
1
2. On appelle réactance du circuit la grandeur X = L~ -
C~
Montrer qu’il existe deux valeurs possibles pour X notées X1 et X2 (X1 correspond
à la valeur positive de la réactance).
Troisième partie
1.
a) Construire point par la courbe représentative de a variation de I en fonction
de N. On marquera sur cette courbe le point correspondant à l’intensité efficace
maximum I0.
b) Placer sur le graphe les points G et H pour lesquels l’intensité efficace a pour
I0
valeur I = .
2
G est point correspondant à la fréquence la plus faible.
2.
a) A l’aide du graphe, déterminer les valeurs numériques des fréquences NG et
I0
NH pour lesquelles I = .
2
En déduire des valeurs numériques correspondantes ~ G et ~ H de la pulsation
du courant.
b) Evaluer la différence ~ G - ~ H . Dire si cette valeur correspond au résultat
établi dans la troisième question de la deuxième partie.
c) Dire comment, pour une valeur donnée de L, la valeur de R influe sur l’allure
du graphe ( valeur du maximum I0 de l’intensité efficace et « largeur » de la
bande GH).
q
uDA = uC = c ; u AB =- ud = 0 ; uBM = 0
q
D'où on a : - ue + c = 0 ; q = C.ue
dq du
i = dt ; i = C dt e
• Considérons à la sortie la maille MBASM :
La loi des mailles : uMB + uBA + u AS + uSM = 0
uMB = 0 ; uBA = Ud = 0 ; u AS = uR = Ri ; uSM = uS
Soit Ri + uS = 0 ; uS =- Ri
du du
or i = C. dt e ; uS =- RC. dt e
La tension de sortie uS est proportionnelle à la dérivée de la tension d'entrée ue .
3. Cas pratique : visualisation des tensions ue et uS à l'oscilloscope
Si la tension d'entrée ue est un signal triangulaire, la tension de sortie u est un signal
S
carré.
duS 1 1
dt =- RC ue soit uS =- RC #0 ue dt
t
EXERCICE 1
C = 50 nF ; R = 20 kX .
Dans le montage ci-dessus, l’amplificateur opérationnel est idéal et fonctionne
en régime linéaire, c’est-à-dire : VE+ = VE- ; i+ = i- = 0.
1. En respectant les conventions utilisées sur le schéma, exprimer les tensions uC
en fonction de e et uR en fonction de uS .
2. Exprimer la tension de sortie uS en fonction de R, C et de la dérivée dedt de e
par rapport au temps.
3. De quel type de montage s’agit-il ? Justifier votre réponse.
4. La tension d’entrée e(t) est une tension «en
dents de scie» dont les caractéristiques sont
portées sur le graphe ci-dessous.
4.1. Déterminer la période T et la fréquence
N de ce signal.
4.2. Exprimer le signal de sortie uS (t).
4.3. Représenter sur le même graphe : e(t) et
uS (t).
Echelle : 1cm représente 0,5 ms ; 1 cm représente 1V
EXERCICE 2
On considère le montage ci-contre :
L’amplificateur est idéal et fonctionne en régime linéaire, c’est-à-dire, i+ = i- = 0
et Vi+- Vi- = 0.
1. Etablir la relation entre Ue et UR d’une part et US et UC d’autre part.
2. En déduire la relation entre US et Ue. Quel est le nom du montage ?
EXERCICE 3
On réalise le montage schématisé sur la figure 1. L’A.O est parfait et fonctionne
en régime linéaire. Vsat = ! 13 V. On donne R = 104 X et C = 0,1 nF . La
tension d’entrée est représentée sur la figure 2.
EXERCICE 4
R = 2,2 kX ; C = 0,1 nF
Dans le montage ci-dessus (figure 1), l’amplificateur opérationnel est considéré
comme idéal.
1.
1.1. Etablir la relation entre US et Ue.
1.2. De quel type de montage s’agit-il ? Justifier.
2. Sur le graphe ci-dessus (figure 2) est représenté la tension de sortie US(t).
2.1. Déterminer le signal d’entrée Ue(t) délivrée par le générateur. Quelle est sa
valeur maximale ?
2.3. Représenter sur le même graphe : Ue(t) et US(t).
Echelle : 1cm représente 0,5 ms ; 1cm représente 10 mV.
EXERCICE 5
On applique à un montage intégrateur une tension d’entrée Ue, carrée, représentée
ci-contre.
1. Fairs le schéma du montage.
2. Détermine l’amplitude Uemax, la période T et la fréquence N de Ue.
3. On obtient à la sortie une tension triangulaire
Us.
3.1. Etablis la relation entre Ue, R, C et dU
dt .
S
4. On donne R = 4 kX ,
4.1. Détermine la valeur de t, pour laquelle Us prend pour la 1ère fois, sa valeur
minimale.
4.2. Calcule la valeur de la capacité C du condensateur pour que cette valeur
minimale soit égale à -10 V.
• La masse d'un système de nucléons liés dans un noyau est inférieure à la masse
du système contenant les mêmes nucléons isolés.
Mnoyau 1 A # mnucléon
• On appelle défaut de masse Dm d'un noyau, a différence entre la somme des
masses des nucléons séparés et au repos, et la masse du noyaux au repos.
Pour un noyau AZ X : Dm = Zmp + ^A - Zh mn - m]AZ Xg
• L'énergie de liaison E1 d'un noyaux est l'énergie qu'il faut lui fournir au repos
pour le dissocier en nucléons isolés et immobiles.
E1 = Zmp + ^A - Zh mn - m ] Z Xg C 2 = Dm.C 2 .
A
• Loi de décroissance
Dans un échantillon de matière radioactive constitué de noyaux radioactifs
d'une espèce donnée, le nombre de noyaux va décroître au cours du temps, et
sera noté N(t).
Si N0 est le nombre de noyaux initialement présents, on a la relation :
N ] t g = N0 # e - mt
• Période radioactive
La période radioactive ou demi-vie T d'un nucléide est le temps au bout duquel
la moitié des noyaux initialement présents a été désintégrée. T est défini par
N ]T g = 20
N
• Activité radioactive d'un échantillon
L'activité A(t) d'un échantillon radioactif est un instant t, est le nombre moyen
de désintégrations par unité de temps de cet échantillon à cet instant.
dN ] t g
A] t g = ]t g
dt = m.N .
Dans le système international d'unités, l'activité s'exprime en becquerel de sym-
bole (Bq)
• Les processus nucléaire de la radioactivité
EXERCICE 1
Choisis la bonne réponse parmi les propositions suivantes.
1. L'énergie de liaison d'un noyau est donnée par la relation :
a) E = mc2 b) E = c2 # D m c) E = D m2c
2. L'énergie de liaison par nucléon EA d'un noyau est donnée par la relation :
Dmc2 Dm 2 c A
a) E A = A b) E A = A c) E A =
Dmc2
3. La réaction de fission est :
a) 37 Li + 24 He $ 105 B + 01 n b) 238
92 U $ 234
90 Th + 2 He
4
c)
1
0 n + 2
92 U $ Kr +
92
36
142
56 Ba + 2 n 1
0
3. 53 I " 52 Te + 1 e
124 124 0
4. 23 He + 23 He " 24 He + 2 11 H
5. 235
92 U + 0 n " 39Y + 53 I + 3 0 n
1 94 94 1
EXERCICE 4 Potassium 40
Le potassium 40 (19 40
K) est un atome radioactif présent dans la nature.
Le corps humain contient 4,2 mol de potassium,dont seulement 0,01167 % est
du potassium radioactif.
1.Quelle est la masse de potassium dans le corps humain? Quelle est la masse
de potassium radioactif dans le corps humain ?
2.Le potassium 40 se désintègre en subissant une désintégration b . Ecrire
cette désintégration
3. L’activité d’un gramme de potassium vaut 263.10 3 Bq. Que signifie cette
donnée ?
4. La période radioactive du potassium 40 vaut 1, 248 milliards d’années. Que
signifie cette période ?
Données :
20 Ca et 18 Ar M (1940 K) = 40 g/mol (potassium radioctif); M (19 K) = 39/mol (potassium radioactif et non radioactif)
EXERCICE 5
On utilise le césium (Cs)137 dans le traitement n situ du cancer du col de l’uté-
rus . Le traitement consiste à soumettre une patiente à un échantillon de césium
137 (137
55 Cs) pendant quelques jours. La constante radioactive de ces noyaux est
m = 7, 3.10 -10 s -1 . L’activité A0 d’un échantillon de cet isotope est 3.105 Bq. Le
césium 137 est émetteur b - et y .
1) Ecrire l’équation de désintégration du césium 137 en précisant les règles de
conservation utilisés .
2) Donner la définition de temps de demi-vie.
3)Donner l’expression de l’activité A(t) à un instant t en fonction de A0 ,du temps
t et de la constante m .
4) Ecrire l’expression entre la constant radioactive m et le temps de demi-vie .
Calculer T.
5) Construire l’allure de la courbe donnant l’activité A(t) en fonction du temps
tout en précisant les points particuliers.
6) Comment évolue l’activité au cours du traitement ?
Données : 54 Xe et 56 Ba
EXERCICE 6
L’yttrium est un élément de symbole Y. Il appartient à la famille des « métaux de
transition» .
L’Isotope 95 de l’yttrium est radioactif b - . Il est obtenu par l’impact d’un neu-
tron sur un noyau d’Uranium 235 : 01 n + 235 92 U " 39Y + Z I + 2 0 n
95 A 1
1)
a) Déterminer les valeurs de A et Z.
b) Ecrire l’équation de la désintégration de l’isotope 95 de l’yttrium.
2) La période ou demi-vie de l’isotope 9539Y est T= 10 min . Un échantillon de cet
isotope contient initialement une masse m0 = 0, 1898 mg d’yttrium 95.
Le nombre de noyaux d’yttrium 95.A la date t,est donnée par N = N0 e - mt .
a) Que représente N0 et m ?
b)Représenter qualitativement la courbe N=f(t) donnant les variations du
nombre de noyaux en fonction du temps . On utilisera,pour cette représenta-
tion,les points remarquables suivants : t= 0; t = T; t=2T;t= 3T et t=4T.
(T étant la période de l’isotope 9539Y ).
c)Calculer l’activité initiale A0 de l’échantillon.
d) Calculer la masse d’yttrium désintégrée au bout d’une heure.
3)
a) Définir l’énergie de liaison par nucléon d’un noyau.
b) Calculer l’énergie de liaison par nucléon d’un noyau d’yttrium 95.
Données:
-Nombre d’Avogadro : N = 6, 02.1023
-Masse d’un proton : m p = 1, 007276 u
-Masse d’un neutron : mn = 1, 008665 u
-Masse d’un noyau d’yttrium 95 : (9539Y) = 94, 8911 u
-Masse atomique molaire de l’yttrium 95 : M = 95 g/mol
Extrait du tableau de classification périodique des éléments :
37 Rb 38 Sr Y
39
40
Zr 41 Nb
EXERCICE 7
1) La demie-vie du carbone 148 C est de 5590 années. Un échantillon de bois
trouvé dans une grotte préhistorique donne 212 désintégrations par minute.
Un même échantillon contenant la même masse de carbone et préparé à partir
d’un jeune bois donne 1350 désintégrations par minute.
Quel est l’âge du bois ancien ?
EXERCICE 8
Un noyau d'uranium 23492 U bombardé par un neutron 91 n donne du xénon 149
54 Xe
et du strontium Sr dont le nombre de masse est de 94.
1) Ecrire l’équation-bilan correspond à cette réaction nucléaire sachant qu’il se
forme des neutrons.
2) Calculer en MeV l’énergie fournie par une réaction nucléaire.
3) On utilise de l’uranium enrichi en 211 92 U .Une partie du combustible 92 U se
211
retrouve après consommation dans le réacteur nucléaire. Les étapes sont les
suivantes :
-Un noyau 211 92 U subit une fission qui libère des neutrons ;
reforme .
4) Les réactions nucléaires qui se produisent dans le soleil libèrent une énergie
de 3 # 1018 J par jour.
On considère que toute l’énergie solaire a pour origine la fusion de l’hydrogène.
L’énergie libérée lors d’une réaction élémentaire est de 25,7 MeV. Chaque réac-
tion élémentaire produit un noyau 24 He .
Calculer la diminution de masse du soleil en une journée puis en une année et
estimer la durée de vie probable du soleil.
EXERCICE 9
On considère la réaction de fission nucléaire d’équation:
235
92U + 01 n " 148
57 La + 35 Br + 3 (0 n) .
85 1
EXERCICE 10
EXERCICE 11
Quantité de matière
m
n= M
m
V n : Quantité de matière ou nombre de moles (mol)
n= M
Vm
M : Masse molaire (g/mol ou g.mol-1)
V : Volume (L)
n = C.V
C : La concentration molaire (mol/L ou mol.L-1)
Densité
La densité d’un liquide ou d’un solide par rapport à l’eau
tC
d = t eau
t C : Masse volumique du corps
t eau : Masse volumique de l’eau (1g/cm3)
Densité d’un gaz par rapport à l’air
M
d = 29 La densité d’un corps est sans unité
%A= # 100
nombre d’atomes de A # masse molaire de A
masse molaire du composé
% A = # 100
Masse de A
masseorganique
Dans un composé du composéla somme des pourcentages massiques de tous les
éléments est égale à 100.
Combustion complète
Les hydrocarbures (Alcanes, alcènes, alcynes) brûlent dans le dioxygène.
Lorsque la combustion est compète, il se forme du dioxyde de carbone et de l’eau
y
Hydrocarbures : CxHy + c x + 4 m O2 xCO2 + 2
y
3n + 1
Alcanes : CnH2n+2 + 2 O2 nCO2 + (n+1)H2O
3n
Alcènes : CnH2n + 2 O2 nCO2 + nH2O
3n - 1
Alcynes : CnH2n-2 + 2 O2 nCO2 + (n-1)H2O
Composé organique oxygéné : CxHyOz
y
CxHyOz + c x + 2 - 2z m O2 xCO2 +
y
2 H2O
15 ALCOOL
I- Définition et classes d’alcools
1) Définition
C’est un composé organique comportant un groupement fonctionnel hydroxyde
(-OH).
2) Groupe fonctionnel C OH ou -OH
4) Nomenclature CH3-CH2-CH-CH-CH3
On remplace le «E» final de l’alcane par «OL» OH C2H5
Les étapes :
- On choisit la chaine la plus longue qui contient le carbone fonctionnel
- La chaine carbonée est numérotée de façon à ce que l’atome de carbone fonc-
tionnel ait le numéro le plus petit.
Ex : 4-methylhexan-3-ol CH3-CH2-CH-CH-CH3
OH C2H5
5) Les 3 classes d’Alcool
Classe Alcool (I) Alcool (II) Alcool (III)
Nombre d’atomes de
carbone auquel le car- 0 ou 1 2 3
bone fonctionnel est lié
R3
Formule semi- R1-CH-R2
R-CH2-OH R1-C-R2
développée OH
OH
-CH- -C-
Groupe fonctionnel -CH2-OH
OH OH
OH
CH3-CH-CH2-CH3
CH3-CH2-OH CH3-C-CH3
Exemple OH
Ethanol OH
Butan-2-ol
2-méthylpropan-2-ol
Exemples :
CH-CH2 CH2-CH-CH2
OH OH OH OH OH
Glycol ou ethane-1,1-diol Glycérol ou propan-1,2,3-triol
Application
Cas d’un alcène symétrique
CH3-CH CH-CH3 + H2O CH3-CH-CH2-CH3 Butan-2-ol
OH
{
Cas d’un alcène dissymétrique CH3-CH-CH3 Propan-2-ol
CH3-CH CH2 + H2O OH
CH3-CH2-CH2-OH Propan-1-ol
Equation-bilan
nCO2 + ]n + 1g H2 O
3n
Cn H2n + 2 O + 2 O2
CH3-CHO + 1 O2
Cu ou Pt
2 CH3-COOH
Aldéhyde Acide carboxylique
- Groupe fonctionnel O
C
H
- Nomenclature O
H C Méthanal
H
O
4-méthyl-5-méthylheptanal
CH3-CH2-CH-CH-CH2-CH2 C
H
CH3 CH2-CH3
2) Cétone
- Formule brute générale : Cn H2n O
- Groupe Carbonyle C
O
- Groupe fonctionnel C
O
- Nomenclature
CH3 C CH3 Propanone
O
CH3-CH2 C CH2 -CH3 Pentan-3-one
- Nomenclature : O
CH3-CH2 C Acide propanoïque
OH
O
CH3-CH C Acide 2 méthyl propanoïque
CH3 OH
EXERCICE 1
Donner les formules semi-developpées des alcools de formules : (préciser la
classe des alcools).
1. C3H8O
2. C4H10O
3. C5H12O
EXERCICE 2
Pour chaque réponse, indiquer le (ou les) bonnes réponses.
A B C
La déshydratation
d’un alcool
en présence Alcène Alcyne Alcane
d’alumine
conduit à un
La réaction de
oxydation
combustion d’un Totale limitée
menagée
alcool est
La formule
générale brute C n H2n O2 C n H2n + 2 O C n H2n + 1 - OH
d’un alcool est
O
4) CH3-C-CH2-CH3 5) CH3-CH-CH3 6) CH -CH -CH-CH-C
3 2
O CH2-CH2-CH2-OH CH3 CH3 H
CH3
7) CH -C-CH-CH -CH 8) 9) OH-CH-CH-OH
3 2 3 CH3-CH-C-CH2-CH3
O CH3 CH3 CH3
CH3 OH
CH3
10) CH3-CH2-CH2-CH2-CH-CH3
OH CH3
a) 2-méthylpropan-1-ol e) 2-éthyl-3-méthylbutanal
b) 3,4-diméthylpentan-2-ol f) 2,4-diméthylpentan-3-one
c) 3-méthylbutanal g) éthan-1,2-diol
d) 2,3,4-triméthylpentan-3-ol
EXERCICE 5 R
Un alcool A a pour formule :
R’ CH-CH2OH ; R et R’ sont des radicaux
alkyles- CnH2n+1.
1) Donner la classe de cet alcool A.
2) On effectue une oxydation ménagée de cet alcool par l’ion Cr2O72- en milieu
acide.
2.1) Indiquer les corps susceptibles de se former.
2.2) Ecris l’équation-bilan d’oxydation de l’alcool dans le cas où la solution
oxydantO2e est en défaut puis en excès.
3) Pour déterminer la formule complète de l’alcool précédent, on oxyde avec
un excès d’oxydant Cr2O72- une masse m = 15,0 g de A. On obtient un composé
B. Le composé B est étudié avec une solution de soude (hydroxyde de sodium)
EXERCICE 8
1) Un mono alcool, à chaine saturée, contient 64,9 % en masse de carbone.
Déterminer sa formule brute.
2) Ecrire les formules semi-développées et donner les noms de tous les alcools
possédant quatre atomes de carbone.
3) On considère l’alcène A qui, par hydratation, donne un seul alcool, cet alcool
possédant quatre atomes de carbone.
EXERCICE 9
1) La combustion complète de 0,37 g de deux alcools aliphatiques saturés
isomères (A1) et (A2) nécessite un volume V = 0,72 L de dioxygène dans les
conditions de température et de pression où le volume molaire des gaz est égal
à 24 L.mol-1.
On donne en g.mol-1 : M(C) = 12 , M(H) = 1 et M(O) = 16.
1.1) Ecris l’’équation de la combustion complète d’un alcool.
1.2) Montre que la formule brute des deux alcool (A1) et (A2) est C4H10O.
2) On réalise leur oxydation ménagée par une solution de bichromate de
potassium acidifiée.
- L’oxydation ménagée de (A1) n’est pas possible.
- L’oxydation ménagée de (A2) donne un composé (B2).
- L’oxydation ménagée de (B2) n’est pas possible.
2.1) Préciser en le justifiant la classe de chacun des alcools (A1) et (A2).
2.2) Donne la formule semi-développés et le nom de (A1) et (A2).
3) On réalise la déhydratation intramoléculaire de (A1) en présence de l’acide
sulfurique. On obtient un composé organique C1.
3.1) Ecris l’équation de la réaction en utilisant les formules semi-développées.
3.2) Préciser le nom de C1.
EXERCICE 10
EXERCICE 11
La combustion complète, par l’oxygène de l’air, de 0,1 mole d’un mono alcool
saturé A : CnH2n+2O, a entraîné la formation de 6,72 L de gaz carbonique, mesuré
dans les conditions normales, et de 7,2 g d’eau.
1)
1.1) Ecrire l’équation bilan de la combustion.
1.2) En déduire la formule de cet alcool.
1.3) Donner la formule semi-développée, le nom et la classe de chacun des
isomères possibles.
2) Pour chacun des isomères trouvés, écrire l’équation bilan de son oxydation
ménagée par une solution diluée de dichromate de potasium, en milieu acide.
3) On dispose de deux réactifs : une solution de dinitrophénylhydrazine (DNPH)
et une solution du réactif de Schiff incolore.
3.1) Que permettent de tester ces réactifs ?
3.2) Ayant isolé l’entité chimique provenant de l’oxydation de A, peut-on, en
utilisant ces réactifs, identifier sans ambiguïté l’alcool A ?
4)
4.1) L’alcool A a été obtenu par hydratation d’un alcène. Lequel ?
4.2) Préciser si cette hydratation conduit à un ou plusieurs des isomères trouvés
à la question 1.
4.3) Donner les équations chimiques de cette hydratation.
Données :
- Masses molaires en g.mol-1 : H 1 ; C : 12 ; O : 16
- Volume molaire : V0 = 22,4 l/mol.
EXERCICE 12
La combustion complète, par l’oxygène de l’air, de 0,1 mole d’un mono alcool
saturé A : CnH2n+2O, a entraîné la formation de 6,72 L de gaz carbonique, mesuré
dans les conditions normales, et de 7,2 g d’eau.
1)
1.1) Ecrire l’équation bilan de la combustion.
1.2) En déduire la formule de cet alcool.
1.3) Donner la formule semi-développée, le nom et la classe de chacun des
isomères possibles.
TESLA - Edition 2021-2022
267
PHYSIQUES - CHIMIE
2) Pour chacun des isomères trouvés, écrire l’équation bilan de son oxydation
ménagée par une solution diluée de dichromate de potasium, en milieu acide.
3) On dispose de deux réactifs : une solution de dinitrophénylhydrazine (DNPH)
et une solution du réactif de Schiff incolore.
3.1) Que permettent de tester ces réactifs ?
3.2) Ayant isolé l’entité chimique provenant de l’oxydation de A, peut-on, en
utilisant ces réactifs, identifier sans ambiguïté l’alcool A ?
4)
4.1) L’alcool A a été obtenu par hydratation d’un alcène. Lequel ?
4.2) Préciser si cette hydratation conduit à un ou plusieurs des isomères trouvés
à la question 1.
4.3) Donner les équations chimiques de cette hydratation.
Données :
- Masses molaires en g.mol-1 : H 1 ; C : 12 ; O : 16
- Volume molaire : V0 = 22,4 l/mol.
EXERCICE 13
EXERCICE 14
EXERCICE 15
EXERCICE 16
EXERCICE 17
EXERCICE 18
EXERCICE 19
1. Butan-2-ol
1.1) Ecrire sa formule semi-développée et préciser à quelle classe d’alcool il
appartient.
1.2) Donner les formules semi-développées de deux isomères du butan-2-
ol n’appartenant pas à la même classe que lui et étant, eux-même, de classes
différentes.
2) Estérification du butan-2-ol isomère de l’ester formé.
2.1) L’action de A sur l’acide propanoïque B conduit à la formation d’un ester E.
Ecrire l’équation de la réaction. Donner ses caractéristiques
2.2) A partir de l’anhydride propanoïque ou du chlorure de propanoyle, proposer
une méthode d’obtention plus rapide et plus complète et écrire l’équation de la
réaction correspondante.
EXERCICE 20
EXERCICE 21
EXERCICE 22
EXERCICE 23
EXERCICE 24
EXERCICE 25
EXERCICE 26
EXERCICE 27
16 AMINES
I- Les amines
Les amines sont des composés comportant un atome d’azote lié à au moins un
groupement alkyle ou phényle.
Elles sont obtenues par remplacement dans la molécule d’ammoniac d’un ou
plusieurs atomes d’hydrogène par des groupes alkyles ou un noyau benzénique.
Formule générale brute : Cn H2n + 3 N
Groupe caractéristique : (R1) N (R3)
(R2)
2) Nomenclature
Amines primaires
Le nom de l’amine s’obtient à partir de celui de l’alcane correspondant en rem-
plaçant le «e» finale par «amine» précédé du numéro de l’atome de carbone fonc-
tionnel qui doit être le plus petit possible.
Amines secondaires et tertiaires
Si les groupes substituants sont identiques, l’anime est symétrique. On la nomme
comme une amine primaire en ajoutant les préfixes di ou tri.
Si les groupes substituants sont différents, l’amine est mixte. On donne le nom de
l’amine primaire formée avec la chaine la plus longue.
Les noms des autres groupes carbonés liés à l’atome d’azote sont mentionnés
devant celui de l’atome précédé de la lettre N pour indiquer qu’ils sont liés à
l’atome d’azote.
EXERCICE 1
Pour chaque question, indiquer la (ou les) bonnes(s) réponses(s).
A B C
Les amines ont pour
formules générales C n H2n + 2 N C n H2n + 2 O C n H2n + 3 N
brutes
Les amines sont Acides bases faibles bases fortes
une réaction une réaction
entre amine entre une amine une réaction
La réaction de
primaire et tertiaire et un entre une amine
Hofmann est
un amine halogenoalcane et un alcool
secondaire de formule R-X
H3 C - C - NH2 + H3 C - I H3 C - NH2 - CH3
H3 C - NH - CH3 + HI H3 C - NH - CH3
conduit à + H2 O
;
HI
Il existe combien de
3 4 5
classes d’amines
EXERCICE 2
Ecrire les formules semi-développées des composés suivants:
a) propan-2-amine ; f) 1-aminobutan-2-ol ;
b) 2-méthylbutylamine ; g) hexane-1,3,6-triamine ;
c) N-méthylpropan-2-amine ; h) N,N-diméthylbutan-2-amine ;
d) N-éthyl N-méthyl-2-méthylbutan-1-amine i) N-méthyl-2-méthylpropan-1-amine ;
e) butane-1,3-diamine ; j) 5-éthyl-3-métyl-7-phénylheptan-2-amine.
EXERCICE 3 Nomenclature
c) C2 H5 - CH - NH - C2 H5 d) C6 H5 - N - C2 H5
; ;
CH2 5 CH 3
e) C6 H5 - N - C2 H5 f) NH2
;
CH
NH 2
2
5
EXERCICE 7
On donne la formule générale CXHYN d’une amine aromatique comportant un
seul cycle benzémique.
1. Montrer que x = n+6 et y = 2n + 7, n désignant le nombre d’atomes de carbone
qui ne font pas partie du cycle benzémique.
2. La microanalyse d’une telle amine fournit un pourcentage en masse de 11,57%
d’azote.
2.1. Déterminer n
2.2. Donner les différents isomères et leur nom.
Masses molaires atomiques en g/mol : M(C) = 12 ; M(H) = 1 ; M(O) = 16 ;
M(N) = 14 ; M(Na) = 23.
EXERCICE 8
1. Donne la formule brute d’une amine aliphatique primaire contenant n atomes
de carbone.
2. Exprime en fonction de n le pourcentage en masse d’azote qu’elle contient.
3. Une amine aliphatique de masse m = 1,77 g contient 0,42 g d’azote.
Montre que cette amine a pour formule brute C3H9N.
4. Ecris les formules semi développées, les noms et les classes des isomères de
cette amine.
EXERCICE 9
On dissout 7,5 g d’une amine aliphatique A dans l’eau pure ; ce qui permet
d’obtenir un litre de solution. Un échantillon de cette solution dosée révèle une
concentration de 0,1027 mol/L.
1. En déduis la masse molaire de l’amine A et sa formule brute.
On donne les masses molaires en g/mol : C = 12 ; H = 1 ; N = 14 ; O = 16
2. L’action de l’iodométhane sur l’amine A permet d’obtenir une amine secndaire,
une amine tertiaire, ainsi qu’un iodure d’ammonium possible de A.
3. L’amine obtenue contient un carbone lié à 4 groupements différents.
En déduire sa formule semi-développées.
4. Ecrsi l’équation bilan de la réaction de dissolution de cette amine dans l’eau.
5. En déduire le caractère mise en évidence dans cette réaction.
6. Donne les formules semi-développées et les noms des amines et de l’ion
ammonium quaternaire obtenus par l’action de l’iodométhane avec l’amine A.
7. Ecris l’équation bilan de la réaction de l’iodométhane sur l’amine tertiaire.
8. En déduis le caractère mise en évidence dans cette réaction.
EXERCICE 10
On dissout 7,5 g d’une amine aliphatique A dans de l’eau pure de façon à obtenir
un litre de solution. On dose un volume V1 = 40 mL de cette solution par de
l’acide chlorhydrique de concentration C2 = 0,2 mol.L-1.
1. Déterminer la concentration molaire C1 de la solution d’amine.
En déduire la masse molaire de l’amine A et sa formule brute.
2. Quelles sont les formules semi-développées possibles de A ?
les nommer.
3. On sait par ailleurs que la molécule de l’amine A contient un atome de carbone
tétraédrique lié à quatre groupes d’atomes différents.
Ecris sa formule semi-développée.
Une amine A de formule brute C4H11N réagit sur l’iodoéthane en au moins deux
étapes.
1. Que peut-on en conclure quant à la classe de l’amine ?
2. Lors de l’action de l’iodoéthane sur A, on constate qu’une mole de A peut fixer
deux moles d’iodoéthane. La classe de l’amine est-elle totalement déterminée ?
Quelles sont les formules semi-développées possibles pour l’amine A ?
3. Quand on fait réagir un excès d’iodométhane sur l’amine A, on obtient un
composé de formule :
6]CH3g3 N - CH2 - CH2 - CH3@ I- . En déduire la formule semi-développée de A.
+
Diacides
HO O HO O
5 C C 6 C -CH2-CH2-CH2-CH2 C
O OH O OH
Acide hexanedioïque
Acide éthdioïque Cas des diacides : Ils possèdent
deux groupes carboxyles : On
O prend le nom de l’alcane corres-
HO O C-OH
C-
8
O pondant, suivi de «dioïque»
7 C
O OH C
OH
Acide gras (Acides à longue chaine carbonée obtenus à partir des corps gras).
- A chaine carbonée saturée
Acide stéarique (C18) C17H35COOH
Acide palmitique (C16) C15H31COOH
- A chaine carbonée insaturée
Acide Oléique CH3(CH2)7CH CH(CH2)7COOH
2) Propriétés acides
a) Réaction avec l’anion OH-(Base forte)
O O
H C + OH- +
H C - H2O
OH O
Acide carboxylique Ion carboxylate
Exemples :
O O
1 CH3-CH2 C 2 CH3-CH-CH2 C
O-CH2-CH3 O-CH2-CH2-
CH3
Propanoate d’éthyle 3-méthylbutamoate de 2-phenyléthyle
O
O 4 CH3-CH C
O-CH2-CH-CH3
3 CH3-CH2-CH2-O C CH3 CH2
CH2-CH2-CH2-CH3
Ethanoate de propyle CH3- CH2
3-méthylpentanoate de 2-méthyhexyle
Equation et caractéristiques
O Estérification
O
+
R C R’OH +
R C H2O
OH Hydrolyse OH
Acide carboxylique Alcool Ester Eau
t=0 n n 0 0
t infini 1/3 n 1/3 n 2/3n 2/3n
Notion de rendement
1) Définition
Le rendement h (ou r) désigne le rapport entre la quantité de produit obtenue
et la quantité maximale qui serait obtenue si la réaction était total. Il est sans
dimension et compris entre 0 et 1 (0% et 100%).
Le rendement chimique rend compte de l’efficacité de la réaction chimique étu-
diée. h = Masse du produit obtenu = Nombre de moles du produit obtenu
Masse du produit théorique Nombre de moles théoriques
La masse de produit obtenu est la masse synthétisée. Elle est déterminée par
pesée du produit obtenu. La masse de produit théorique est la masse de produit
correspondant à un rendement de 100%. Elle doit donc être calculée à partir de
la masse des réactifs.
2) Calcul de rendement
- Ecrire l’équation bilan de la réaction
- Déterminer les quantités de matières (nombre de moles) effectives des réactifs
- Déterminer le réactif limitant (ou en défaut)
- Calculer la quantité de matière théorique du (ou des) produit (s) obtenus.
- Calculer le rendement en faisant le rapport de la quantité de matière réelle du
produit par la quantité théorique du produit.
3) Rendement de l’estérification
La réaction d’estérification directe a un rendement inférieur à 1. A titre d’exemple,
si les réactifs sont mélangés mol à mol, l’estérification des alcools primaires a un
rendement maximal de 67%, les alcools secondaires de 60% et les alcools pri-
maires de 5%.
Exemple d’application : calcul d’un rendement
On fait réagir en présence d’ions H+(aq), un volume Véth = 30,0 mL d’éthanol avec
une masse m = 15,0g d’acide méthanoïque. A l’aide de titrages acidobasiques, on
TESLA - Edition 2021-2022
288
PHYSIQUES - CHIMIE
c) Estérification indirecte
Réaction entre un alcool et un chlorure d’acyle
O O Réaction rapide, totale
R C + R’-OH R C + HCl et exothermique
Cl O-R’
Réaction entre un alcool et un anhydride d’acide
R O R O O Réaction rapide et
C
C + R’-OH R C + R’ C totale
O-R’ OH
O O
Exemple : Synthèse de l’aspirine O CH3
O C
CH3 O CH3 O
C C + C O + CH C
OH 3
OH
O O O
OH
C Acide éthanoïque
Anhydride éthanoïque Acide salicylique
OH
Acide acétylsalicylique
Exemple de saponification
{ {
O O
R C R C CH2-OH
O-CH2 O- , Na+
O O
R C R C
O-CH + 3(Na+,OH-) O- , Na+ + CH-OH
O O
R C R C
O-CH2 O- , Na+ CH2-OH
Triester (Corps gras) Savon Glycérol
4) Polyesters
Les polyesters sont obtenus par des réactions de polycondensation, c’est-à-dire
une suite de réaction d’addition dans lesquelles de petites molécules sont élimi-
nées.
Exemple :
Glycol + Acide téréphtalique polyéthylène théréphtalate (PETP) + méthanol
b) Nomenclature
Le nom du chlorure d’acyle est obtenu en remplaçant le mot «acide» dans le
nom de l’acide dont il dérive par «chlorure de» (ou chlorure d’) et la terminaison
«ique» ou «ïque» du nom de l’acide par «yle».
O
O
1 CH3-CH2 C 2
C
Cl Cl
Chlorure de propanoyle
Chlorure de phénylmethanoyle
O CH2-CH3 O
CH3-CH-CH2 C CH2-CH-CH2 C
3 Cl 4
Cl
CH3
Chlorure de 3-méthylbutanoyle
Chlorure de 3 phénylhexanoyle
2) Préparation
Elle se fait à l’aide d’agents chlorurants:
- PCl5 : Pentachlorure de phosphore
- PCl3 : Trichlorure de phosphore
- SOCl2 : Chlorure de thionyle
O O
R C + PCl5
R C + POCl3 + HCl
OH Cl
O O
3R C + PCl3 +
3R C P(OH)3
OH Cl
O O
R C
+ SOCl2
R C + SO2 + HCl
OH Cl
3) Réactions
- Hydrolyse :
O O
Réaction rapide, totale
R C R C
+ H2O + HCl et exothermique
Cl Cl
V- Anhydride d’acide
1) Nomenclature et formule
a) Formule
Les anhydrides sont en général symétriques
Formule générale :
R-C-O-C-R ou (RCO)2O
O O
Formule des anhydrides alcanoïque (CnH2n+1CO)2O ou CnH2n-2O3
b) Nomenclature
On obtient le nom d’un anhydride en remplaçant le mot «acide», dans le nom
de l’acide dont il dérive par «anhydride». Pour les anhydrides mixtes, le nom est
obtenu en faisant suivre le mot «anhydride» des noms des deux acides séparés
par un «et» et cités dans l’ordre alphabétique.
CH3 O CH3
CH3-C-O-C-CH2-CH3 C C
1
4
O O O O
Anhydride éthanoïque et propanoïque
Anhydride éthanoïque
CH2 O CH2 O
CH3 C C CH3
3 C
O O 3 O
Anhydride propanoïque
C
O
Anhydride phalique
O O
CH3-CH2 C CH3
3
C
NH2 4 N
CH2-CH3
Benzamide N-éthyl-N-méthylpropanamide
O
R C
Cl
Chlorure d’acyle
R-OH -NH-
7
PCl5 ou 12
1 3 H2O
SOCl2
R-OH -NH-
O O O
R C 6
R C
11
R C
O-R OH N
H2O H2O
Ester Acide carboxylique Amide
14
10
P4O10 4 5 H2O
8
13
R-OH -NH-
O
R C
O
R C
O
Anhydride d’acide
-NH- Correspond à l’ammoniac, une amine primaire (I) ou une amine secondaire (II).
Alcane
; C n H2n + 2 ;
- C - OH CH 3
; R-OH y
Alcool CH3 - CH - CH2 - OH
OH
Primaire RCH - OH 2 alcan-x-ol
Secondaire RRl CH - OH 2-méthylpropan-1-ol
Tertiaire RRl R m C - OH
CH
O
3
R-CHO y
Aldéhyde O CH3 - CH - CH2 C
H O
alcanal
C
H 3-méthylbutanal
O
O R-CO-R’ z
O
O
O R-COOH
CH3 - CH2 - C
OH
O
O O
O R-COOR’ CH3 - CH2 - C
Ester C O CH3 O
O C alcanoate d’alkyle
propanoate de méthyle
R - NH2 NH 2
NH2
alcan-x-amine y
CH3 - CH2 - CH - CH3
RR’NH butan-2-amine
Amine N N-alkyl-alcan-x-amine
RR’R’’N CH3 - CH2 - CH2 - N - CH3
y N
N-alkyl-N-alkyl-alcan- CH 2 5
x-amine N-éthyl-N-méthyl-propan-1-amine
O O
R-CO-NH2 CH3 - CH2 - C
alcanamide NH2 NH2
O propanamide
R-CO-NHR’
Amide C N-alkyl-alcanamide
N O
R-CO-NR’R’’
CH3 -
O
N-alkyl-N-alkyl- C
alcanamide NH - CH3 N
N-méthyl-éthanamide H
EXERCICE 1
1. Recopie et complète les phrases ci-dessous avec les mots suivants : fermentation
, tertiaire, endothermique, exothermique, faibles, dissymétrique.
a) Un alcool .............. est un alcool dont le carbone fonctionnel contient zéro
atomes d'hydrogène.
b) Selon Markonikov, l'hydratation d'un alcène ........... conduit de façon
majoritaire à l'alcool dont la classe est plus élevée.
c) La réaction d’estérification directe est une réaction lente, limitée et .......... .
d) Les amines sont des bases ....................... du au doublet non liant de l'atome
d'azote (N).
e) L'éthanol A obtenu par ......................... alcoolique à partir de jus sucrés ou à
partir de produits contenant de l'amidon.
2. Recopie et associe par un trait les composés organiques suivants à leur formule
brute générale.
Alcools • • Cn H2n - 2 O3
Aldéhydes • • Cn H2n + 3 N
Cétones • • Cn H2n + 1 OCl
Acides carboxyliques • • Cn H2 O
Ester • • Cn H2n + 2 O
Chlorures d'acyle• • Cn H2n + 2 O
Anhydrides d'acyle• • Cn H2n O2
Amides • • Cn H2n O
Amines • • Cn H2n + 1 ON
3. Recopie et complète l'équation ci-dessous.
Cn H2n + 2 O + ............ O2 ........ CO2 + ........... H2 O
EXERCICE 2
1. A est un alcène comportant 4 atomes de carbone. On effectue les réactions
suivantes à partir de A
1.1. A + H2O B produit unique de la réaction.
EXERCICE 3
Pour les propositions suivantes, réponds par V si la proposition est vrai ou F si
elle est fausse.
1. La synthèse d'un chlorure d'acyle est une réaction totale et endothermique.
2. L'hydrolyse d'un chlorure d'acyle est une réaction violente, totale et
exothermique.
3. L'hydrolyse d'un anhydride d'acide est une réaction rapide, totale et
exothermique.
4. L'estérification directe est une réaction lente, réversible et athermique.
5. L'estérification indirecte est une réaction rapide, totale et exothermique.
6. La synthèse d'un anhydride d'acide est une réaction totale et exothermique.
7. La formule générale d'un chlorure d'acyle est Cn H2n + 1 OCI .
8. La formule générale brute d'un amide est Cn H2n - 1 ON .
9. La synthèse d'un amide via chlorure d'acyle est une réaction rapide, totale et
exothermique.
EXERCICE 4
L’hydrolyse d’un ester (E) de formule C5H10O2 conduit à la formation de l’acide
éthanoïque et d’un composé (A).
1. A quelle famille appartient le composé (A) ?
2. Le composé (A) est oxydé par le permanganate de potassium en milieu acide.
Il se forme un composé (B). (B) réagit avec la 2,4- DNPH et il est sans action
sur la liqueur de Fehling.
2.1 A quelle famille appartient le composé (B) ?
2.2 Donner les formules semi-développées et les noms des composés (B) et (A).
3.
3.1 Donner la formule semi-développée et le nom de l’ester (E).
3.2 Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’hydrolyse de l’ester (E) Donner les
caractéristiques de cette réaction.
4. Ecrire une équation-bilan de la réaction permettant de passer de l’acide
éthanoïque :
4.1 au chlorure d’éthanoyle ;
4.2 à l’anhydride éthanoïque.
EXERCICE 5
EXERCICE 6
L’odeur de banane est due à un composé organique C. L’analyse élémentaire
de ce composé a permis d’établir sa formule brute qui est C6H12O2. Afin
de déterminer la formule semi développée de ce composé, on réalise les
expériences suivantes :
1. L’hydrolyse de C donne un acide carboxylique A et un alcool B. L’acide
carboxylique A réagit avec le pentachlorure de phosphore (PCl5) pour donner
un composé X. Par action de l’ammoniac sur X, on obtient un composé
organique D à chaîne carbonée saturée non ramifiée. La masse molaire
moléculaire du composé D est égale à 59 g.mol-1.
1.1 Préciser les fonctions chimiques de C, X et D.
1.2 On désigne par n le nombre d’atome de carbone contenu dans la molécule
du composé organique D.
1.2.1 Exprimer en fonction de n la formule générale du composé D et donner
son nom.
EXERCICE 7
* masse volumique de l’anhydride éthanoïque t1 = 1,08 g.mL-1
* masse volumique de l’aniline t2 = 1,02 g.mL-1
L’acétanilide est un principe actif qui a été utilisé pour lutter contre les douleurs
et la fièvre sous le nom antifébrine, de formule semi-développée :
C6H5-NH-CO-CH3
1) Retrouver les formules semi-développées et nommer l’acide carboxylique et
l’amine dont il est issu.
2) Proposer une méthode de synthèse rapide et efficace de l’acétanilide et écrire
l’équation correspondante (on envisagera deux possibilités).
3) Dans un réacteur on introduit V1 = 15 mL d’anhydride éthanoïque et un
volume V2 = 10 mL d’aniline C6H5NH2 et un solvant approprié.
Après expérience la masse d’acétanilide pur isolé est de m = 12,7 grammes.
3.1) Rappeler l’équation de sa synthèse.
3.2) Calculer les quantités de matière des réactifs et montrer que l’un de ces
réactifs est en excès.
3.3) Déterminer le rendement de la synthèse par rapport au réactif limitant.
EXERCICE 8
On souhaite préparer un composé organique, la propanamide, en utilisant
comme produit de départ le propan-1-ol. La propanamide sera par la suite
appelée composé A et le propan-1-ol composé B.
1) Donner la formule semi-développée des deux composés A et B. A quelles
familles appartiennent-ils ?
2) Plusieurs étapes sont nécessaires afin de réaliser la synthèse de A.
2.1) Tout d’abord, on réalise l’oxydation ménagée du composé B en le faisant
réagir avec un excès de dichromate de potassium acidifié. Donner la formule
semi-développée du composé C non réducteur obtenu à l’issue de cette réaction.
Indiquer son nom et sa famille.
2.2) On fait ensuite réagir le composé C avec l’ammoniac. Un composé D,
intermédiaire entre C et A, est alors obtenu.
Indiquer le nom de D. Ecrire l’équation-bilan correspondante. De quel type de
réaction s’agit-il ?
3) Dans la pratique, il est possible d’utiliser, à la place du composé C, un dérivé
E de ce dernier. E est obtenu par action du pentachlorure de phosphore (PCl5)
ou du chlorure de thionyle (SOCl2) sur C. Donner la formule semi-développée
et le nom de E.
EXERCICE 9
1. L’hydratation d’un alcène ramifié A donne un mélange de deux composés
organiques B et C.
1.1. L’action d’une solution de dichromate de potassium acidifiée sur le
composé B ne donne rien.
Donner la fonction chimique et le groupe fonctionnel de B.
1.2. L’action de la même solution de dichromate de potassium sur C donne un
composé C1 qui rosit le réactif de schiftt, puis un composé C2 qui est un acide
carboxylique.
Donne la fonction chimique et le groupe fonctionnel des composés C1 et C2.
2. La densité en phase gazeuse de A par rapport à l’air est d = 2,4.
Monter que la formule brute du composé est C5H10.
3. Donner la formule semi-développée et le nom des composés A, C1 et C2.
4. On fait agir C2 sur de l’éthanol en présence d’acide sulfurique.
4.1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
4.2. Donner les caractéristiques de la réaction.
EXERCICE 10
EXERCICE 11
Partie B
Un isomère A’ de A peut se préparer en deux étapes.
4) L’acide éthanoïque est tout d’abord transformé en chlorure d’acyle G. Donner
le nom et la formule semi-développée de G.
5) G réagit ensuite avec une amine primaire B pour donner A’.
5.1) Donner le nom et la formule semi-développée de B et de A’ après avoir établi
l’équation de la réaction.
5.2) Indiquer la propriété de l’atome d’azote de l’amine B mise en évidence au
cours de la réaction réalisée.
EXERCICE 9
ANANGAMAN mélange 12 g d’un corps gras avec 20 cm3 de soude de
concentration molaire C = 2,5 mol.L-1. Il chauffe suffisamment longtemps ce
mélange et obtient un composé A. le corps gras est constitué d’un triester de
formule
C17H35COO CH2
C17H35COO CH
C17H35COO CH2
EXERCICE 10
D+F E(1)
3.1 Sans écrire les équations, donner les formules semi-développées et les noms
des corps B et F.
3.2 Donner le nom et les caractéristiques de la réaction marquée (1).
EXERCICE 11
EXERCICE 12
EXERCICE 13
EXERCICE 14
EXERCICE 15
EXERCICE 16
Cr2O72- Cr2O72-
B F H3O+ A G
H3O+ P4O10
CH3-COOH
PCL5 ou
NH3
E SOCL2
2. Pour obtenir le produit (B), il faut ajouter de l’eau à un alcène en milieu acide
sulfurique.
2.1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction et nommer l’alcène.
2.2. Comment appelle-t-on la réaction chimique entre l’alcène et l’eau?
3. L’oxydation ménagée du composé B par une solution de dichromate de
potassium en milieu acide conduit au composé F.
3.1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction chimique entre le composé B et l’ion
dichromate (Cr2O72-).
3.2. Déterminer le volume V0 de la solution oxydante de dichromate de
potassium de concentration molaire volumique CO = 1 mol.L-1 nécessaire pour
oxyder une masse m = 0,20 g de B.
Données: Mc= 12g.mol-1 ; Mo = 16 g.mol-1 ; MH = 1 g.mol-1.
2ème Partie:
Un chimiste obtient un composé organique unique à partir de deux (2)
réactions chimiques:
• l’acide éthanoïque sur l’éthanol;
• le chlorure d’éthanoyle sur l’éthanol.
1. Ecrire les deux équations-bilans et nommer le composé organique obtenu.
2. Donner le nom de la réaction chimique de l’acide éthanoïque sur l’éthanol et
préciser ses caractéristiques.
3. Répondre aux mêmes questions pour la réaction du chlorure d’éthanoyle sur
l’éthanol.
EXERCICE 17
O CH3
1. Etude de l’estérification directe.
1.1.Donner la fonction chimique et le nom de E.
1.2. Ecrire les formules semi-développées et les noms de l’acide carboxylique A
et de l’alcool B qui permettent de synthétiser E.
1.3. Ecrire l’équation bilan de cette réaction.
1.4. Donner les caractéristiques de cette réaction.
2. Amélioration du rendement de la réaction
En vue d’améliorer le rendement de la réaction précédente, le groupe d’élèves se
propose de réaliser la suite de réactions suivantes:
SOCL2
A C (1)
C+B E (2)
2.1. Préciser la formule semi-développée de C. Donner son nom.
2.2. Ecrire l’équation-bilan de la réaction (2).
2.3. Nommer cette réaction. Préciser ses caractéristiques
2.4. Pour le mélange initial, constitué de nC = 1 mol de C et nB = 1 mol de B,
déterminer la composition du mélange en fin de réaction.
EXERCICE 18
EXERCICE 19
(2,4DNPH).
Le composé C’ réagit avec le bleu de Bromothymol (BBT) pour donner une
coloration jaune.
1.2.1. Donner la famille chimique de chacun des composés C et C’.
1.2.2. Donner les formules semi-développées et les noms des composés C et C’.
2. En plus des composés C et C’ précédents, le professeur leur donne deux
(02) autres flacons contenant l’un de l’éthanol (E) et l’autre du chlorure de
propanoyle (F). L’ester G peut être préparé à partir des composées C, C’, E et F.
2.1. Écrire les formules semi-développées des composés E et F.
2.2. Donner les noms des composés que les élèves peuvent utiliser pour
préparer l’ester G.
2.3. Écrire les équations-bilans des réactions qui donnent l’ester G, à partir des
composés de la question 2.2.
EXERCICE 20
EXERCICE 21
EXERCICE 22
Lors d’une séance de travaux pratiques, votre professeur demande à ton groupe
d’identifier un composé organique X en vue de réaliser la synthèse de quelques
composés organiques. Pour cela, ton groupe dispose du composé organique
inconnu X, du sodium métallique, de la 2,4-dinitrophénylhydrazine (2,4-DNPH),
du réactif de Schiff, d’une solution acidifiée de dichromate de potassium dont le
couple oxydant/réducteur est Cr2O72-)Cr3+, du chlorure de thionyle (SOCl2), de
l’ammoniaque NH3 et de la verrerie nécessaire.
Le composé organique X peut être un alcool, un aldéhyde ou une cétone.
Le groupe réalise les expériences ci-dessous.
Expérience 1
Action du sodium sur 7,41
Action de la 2,4-DNPH sur X
g de X
Dégagement d'un volume
Résultat Pas de réaction
V = 1,2 L du dihydrogène H2
On donne l’équation-bilan de la réaction du sodium sur X:
1 -
CnH2n+1OH + Na (CnH2n+1O- + Na) +
2 H2
Expérience 2
L’oxydation ménagée de X par une solution acidifiée de dichromate de potassium
par défaut donne un composé organique A.
Expérience 3
Action du réactif de Schiff
Action de la 2,4-DNPH sur A
sur A
Résultat Précipité jaune Coloration rose
1. Identification du composé X.
1.1. Précise la fonction chimique du composé X à partir de l’expérience
1.2. Montre que la formule brute de X est C4H10O.
1.3. Précise la fonction chimique et le groupe fonctionnel de A.
1.4. En déduis les formules semi-développées possibles de X.
1.5. Identifie les composés A et X (formules semi-développées et noms), sachant
que X a une chaîne carbonée ramifiée.
2. Synthèses de quelques composés organiques à partir de X.
À partir d’un échantillon de X, le groupe réalise une suite de réactions chimiques
(R1, R2, R3) ci-dessous:
Cr2O72- en excès SOCl2 NH3
X B D (R3)
E
(R1) (R2)
EXERCICE 23
Avant d’embaucher Koné pour son job de vacances, le chef d’usine de chimie lui
fait passer une série de tests pratique et théoriques.
- Pour le test pratique, Koné réalise la combustion complète d’une masse m
d’un composé aromatique F de formule brute CxH(x+1)O. Il obtient un volume
V = 7,84 L de dioxyde de carbone et une masse m0 = 3,6 g d’eau. Ensuite, on
lui demande de faire agir le sodium métal sur le composé F. Ce qui donne
un dégagement de dihydrogène. Pour terminer, il doit procéder à l’oxydation
ménagée de F par un excès d’une solution de dichromate de potassium en milieu
acide sulfurique. Il obtient alors un composé G.
- Pour le test théorique, on lui propose une série de réactions chimiques (voir
ci-dessous) ayant des composés organiques à identifier.
Voulant bien réussir à ces tests, Koné demande quelques explications à son ami
travaillant déja dans la même usine.
- Masse molaire atomique en g.mil-1 : M(H)=1 ; M(C)=12 ; M(O)=16
- Volume molaire gazeux: V0 = 22,4 L/mol
- Couple oxydant/réducteur concerné: Cr2O72- / Cr3+
- Série de réactions chimiques:
(1) D + H2O G+I
Mn O 4+ J P4 O10 E
I en
(2)
excès 700°C
(3) J + NH3 K L
PCL
(4) G G0
5
(5) G0 + I D
(6) D + (Na+ + OH-) D0 + P
- Les composés organiques D et E sont:
O O O
D: C6H5 C E: CH3 C O C CH3
O CH2H5
Tâche : Tu es invité(e) à assister Koné pour qu’il réussisse à ses tests
TESLA - Edition 2021-2022
315
PHYSIQUES - CHIMIE
EXERCICE 24
professeur de PCT:
Comment écrire les équations des réactions de préparation du composé E et
comment calculer les concentrations des espèces présentes dans la dernière
solution préparée.
Support
• Le pourcentage en masse de carbone du composé E est % C = 58,82 %.
• Masse molaire atomique en g/mol : M(C) = 12 ; M(H) = 1 ; M(Na) = 23 ;
M(O) = 16.
Tâche : Tu es invité(e) à répondre aux interrogations du professeur.
1.
a) Ecrire 1’équation bilan de la réaction qui a lieu entre l’éthanol et L’acide
carboxylique.
b) Ecrire la formule générale du composé organique E obtenu. Dire à quelle
famille il appartient.
2.
a) Donner La formule semi-développée et le nom du composé organique E.
b) Donner le nom et la formule semi-développée de l’acide carboxylique.
3.
a) Définir la vitesse v de formation du composé E
b) Parmi les possibilités suivantes, choisir les actions qui permettent d’augmenter
v. Justifier votre choix.
- Abaisser la température du mélange.
- Elever la température du mélange.
- Ajouter l’acide sulfurique.
-. Ajouter l’eau
4.
a) Citer un réactif possible (formule semi-développée et nom) à utiliser à la place
de l’acide.
b) Ecrire l’équation bilan de sa réaction sur l’éthanol.
5.
a) Montrer que la solution d’éthanolate de sodium préparée est celle d’une base
forte.
b) Ecrire l’équation bilan de la réaction acide-base correspondante. Citer les
couples acide-base mis enjeu.
c) Calculer la concentration en mol.L-1 de toutes les espèces chimiques présentes
dans la Solution.
EXERCICE 25
1. A l’aide du tableau, indiquer la fonction de (A), (B), (C), (D). Justifier votre
réponse.
2. Donner les formules semi-développées et les noms de (A), (B), (C).
3.
- Ecrire l’équation de la réaction de (A) sur (B).
- Donner le nom des produits obtenus.
- Indiquer les caractéristiques de cette réaction.
- Donner la formule semi-développée et le nom de (E).
EXERCICE 26
On utilisera les données du cours pour les formules des acides a -aminés.
1. Écrire la formule semi-développée de l’alanine ou acide 2-aminopropanoïque.
2. Qu’appelle-t-on acides aminés essentiels?
3. Donner la formule générale et le nom de l’ion dipolaire contenu dans les
solutions aqueuses d’acide a -aminé.
4. Écrire les deux couples acide/base caractérisant cet ion dipolaire et préciser
dans chaque cas, le rôle joué par celui-ci (acide ou base).
5. Écrire la formule de l’espèce chimique majoritaire de la glycine
H2N—CH2—COOH en solution aqueuse, dans les 3 cas suivants
• pH = 1,8; • pH = 8; • pH = 11
On donne:
pKa1 = 2,3 pour le couple acide conjugué du zwitterion/ zwitterion;
pKa2 = 9,7 pour le couple: zwitterion/base conjuguée du zwitterion
6. Écrire les formules semi-développées des deux dipeptides que l’on peut obtenir
à partir des deux acides a -aminés
R1 CH COOH R2 CH COOH
et
NH2 NH2
EXERCICE 27
O O
(A) H3C CH CH2 C (B) H3C CH CH2 C
OH Cl
CH3 CH3
O
O
H3C CH2 C
(D) O (E) H3C CH CH2 C
H3C CH2 C CH3 NH2
O
PARTIE B
Traditionnellement, dans nos campagnes africaines les femmes recyclaient les
graisses et les huiles d’origine animale ou végétale pour en faire du savon. Le
savon est également fabriqué en usine. On donne en g.mol-1: M(C) = 12 ;
M(H) = 1 ; M(O) = 16 ; M(Na) = 23.
3) Les graisses et les huiles sont des corps gras. Les corps gras sont pour la plupart
des triglycérides. Rappeler ce qu’est un triglycéride.
4) Rappeler la formule Semi-développée du propan-1,2,3-triol ou glycérol.
5) L’acide palmitique ou hexadécanoïque a pour formule:
En faisant réagir le glycérol sur l’acide hexadécanoïque
on obtient un composé organique nommé palmitine.
5.1. Ecrire, à l’aide de formules semi-développées, l’équation-bilan de la réaction
du glycérol sur l’acide hexadécanoïque. Donner les caractéristiques de cette
réaction.
5.2. La palmitine est aussi présente dans l’huile de palme. Dans une usine de la
place on fabrique du savon à partir de la palmitine provenant d’huile de palme.
Pour cela, on y réalise la saponification de la palmitine contenue dans 1500 kg
d’huile de palme renfermant, en masse, 47% de palmitine. La base forte utilisée
est une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium.
5.2.1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction de saponification de la palmitine par
l’hydroxyde de sodium et entourer la formule du produit qui correspond au savon.
5.2.2. Calculer la masse de savon obtenue si le rendement de la réaction est de
80%.
EXERCICE 28
Au cours d’une séance de T.P, Franck et Abel disposent de quatre composés A,B,D
et E, d’autres produits et réactifs. Ils procèdent à une série de réactions chimiques
comme l’exige le protocole expérimental.
-Ils font réagir une solution acidifiée S de dichromate de potassium sur le corps
A. Ils obtiennent dans une première étape un composé F, puis dans une seconde
un composé G.
-Ils font réagir ma même solution S sur le corps B et obtiennent un corps H.
-En présence d’un catalyseur, ils provoquent la réaction de B sur un monoacide
carboxylique à chaîne saturée non cyclique I pour obtenir le corps J.
-A l’aide de l’oxyde de phosphore P4O10 ils déshydratent le composé G pour
obtenir le composé K.
-Enfin, ils procèdent à la décarboxylation de I.
-Après avoir réalisé les réactions ; ils doivent identifier les noms et formules des
différents composés organiques.
Support
Les corps A,B,D et E
A: CH3-CH2-CH2-OH; B : CH3-CHOH-CH3 ;
D: CH3-CH2-COOCH2-CH3; E: CH3-CO-NH2.
La densité de vapeur de l’acide I est voisine de 3.
1.Nommer les corps A, B, D et E et identifier le groupe fonctionnel caractéristiques
de chacun d’eux.
2.
a) Ecrire l’équation bilan correspond à chacune des deux étapes de l’actions de S
sur A.
b) Donner la formule semi-développée et le nom de H.
c) Indiquer la nature des composés F, G et H. Donner leurs noms.
-Citer un réactif permettant de distinguer F et H.
3)
a) Donner les formules semi-développées possibles pour I ainsi que les noms
correspondants.
b) Ecrire l’équation bilan de la réaction de B sur l’isomère non ramifié de I.
Donner le nom de Préciser les caractéristiques de cette réaction.
4)
a) Ecrire l’équation de la réaction de G sur le P4O10 et nommer le produit K obtenu.
Dire ce que donne l’hydroxyle du produit K.
b) Nommer le produit de décarboxylation de l’isomère non ramifié du composé I.
EXERCICE 29
celle de B.
1.3. L’oxydation ménagée de l’alcool B donne un composé qui réagit avec la 2,4-
DNPH et avec la liqueur de Fehling. Sachant que l’alcool B est à chaîne linéaire,
déterminer sa formule semi-développée et son nom.
2) Identification et étude de l’acide A
2.1. Une solution aqueuse contient 402,5 mg de A. On dose cette solution avec
de l’hydroxyde de sodium de concentration molaire Cb = 0,5 mol/L. On obtient
l’équivalence acido-basique après avoir versé un volume Vb = 17,5 cm3 de cette
solution basique.
2.1.1. Déduire de cette expérience la masse molaire de l’acide A.
2.1.2. Déterminer la formule brute, la formule semi-développée et le nom de
l’acide A.
2.2. On mélange un volume V3 = 70 cm3 d’une solution de méthanoate de
sodium, de concentration C3 = 0,1 mol. L-1 et un volume Va de la solution d’acide
A de concentration molaire Ca = 0,175 mol. L-1. On obtient une solution S de
pH égal à 3,5.
2.2.1. En négligeant les concentrations molaires de H3O+ et OH- par rapport à
celles des autres espèces chimiques dans ce mélange,
5HCOO -? C3 V3
montrer que
5HCOOH ? =
CaVa
2.2.2. Calculer Va.
B. Etude de l’ester E.
Pour préparer l’ester E, On introduit 3,7 g de l’alcool B et 2,3 g de l’acide A dans
un tube, puis on chauffe le mélange. Après quelques heures, on isole et on dose
l’acide restant avec la solution de soude de concentration molaire C’b = 0,5 mol.
L-1. L’équivalence acido-basique est obtenue après avoir versé un volume V’b =
40 cm3 de la solution basique.
1) Nommer et donner les propriétés de la réaction de A avec B.
2) Ecrire l’équation bilan traduisant cette réaction. Donner le nom de l’ester E
formé.
3) Montrer que le mélange initial introduit dans le tube est équimolaire.
4) Calculer le pourcentage d’alcool estérifié.
On donne : MH= 1 g.mol-1 ; MO= 16 g.mol-1 ;MC= 12 g.mol-1
EXERCICE 30
1.1. Nommer les groupes caractéristiques (a) et (b) encadrés dans cette molécule.
Le propyparaben peut-être synthétisé à partir de deux réactifs, le réactif n°1 et
le réactif n°2.
1.2. Le n°1 est l’acide para-hydroxybenzoïque. Ecrire sa formule semi-développée.
1.3. Quel est le nom et la formule semi-développée du réactif n°2?
1.4. Parmi les quatre molécules suivantes A, B, C et D, identifier le méthylparaben.
EXERCICE 31
EXERCICE 32
EXERCICE 33
EXERCICE 34
EXERCICE 35
EXERCICE 36
EXERCICE 37
EXERCICE 38
Le lait
Le lait est un produit naturel complexe contenant de nombreuses substances
organiques. Ces substances sont susceptibles d’évoluer en réagissant entre elles
ou avec des réactifs extérieurs comme l’oxygène de l’air.
1. Du 2-hydroxypropanal à l’acide lactique.
Nous admettons que le corps de formule H3C-CHOH-CHO,
2-hydroxypropanal, est présent dans le lait frais.
1.1 Ecrire la formule développée de la molécule de ce corps.
1.2 Quels sont les groupements fonctionnels présents dans cette molécule ?
1.3 La fonction située en bout de chaîne (-CHO) est facilement oxydable. Au
contact de l’oxygène de l’air, cette fonction réagit et ce corps se transforme en
acide lactique. Ecrire l’équation bilan de cette oxydation.
3. La lactone
Un autre produit du lait est l’acide 4-hydroxybutanoïque de formule CH2OH-
CH2-CH2-COOH.
3.1 Ecrire sa formule développée.
3.2 Quelles sont les deux fonctions présentes dans cette molécule ?
3.3 Deux molécules d’acide 4-hydroxybutanoïque peuvent réagir ensembles par
estérification.
Ecrire l’équation bilan de la réaction en utilisant les formules semi-développées
des composés.
3.4 Cette molécule présente une possibilité intéressante de réaction. Les deux
extrémités de la molécule peuvent réagir l’une avec l’autre. Il y a formation
d’une molécule cyclique (lactose) Ecrire la formule du produit sous forme
développée.
18 ACIDE a -AMINE
I. Définition
On appelle acide a -aminé tout composé portant, sur un même atome, une
fonction acide carboxylique -COOH et une fonction amine -NH2. La molécule
d’un acide a -aminé contient l’élément fe structure :
- N - CH - COOH dans lequel l’atome d’azote appartient à une fonction amine.
; ;
R
cependant la plupart des acides a -aminés naturels ont pour formule :
NH2 - CH - COOH
y
R
IV. Nomenclature
Deux types de nomenclature sont utilisés :
• la nomenclature systématique en considérant que le groupe -NH2 est un
substituant appelé groupe amino ;
• la nomenclature avec les noms courants ou usuels.
Exemples :
O NH2 O NH2 O
Formule H-CH-C H3C-CH-C H5C6-CH2-CH-C
semi-développée NH2 OH OH OH
acide
acide acide 3-phényl-
2-aminopropa-
2-aminoéthanoïque 2aminopropanoïque
Noms noïque
ou ou
ou
glycine (Gly) phénylalamine (Phe)
alanine (Ala)
y y
NH+3
NH 2
On a le couple amphion/anion B.
La forme prédominante dans un milieu basique est l’anion NH2 - CHR - COO- .
-C-N-
La liaison peptidique correspond à la liaison C-N du groupe amide O N
formé lors de la réaction de condensation de deux acide a -aminés.
Dans certains ouvrages, le groupe -NH-CO- est appelé liaison peptidique.
2. Peptides et protéines
Un peptide est une molécule obtenue par condensation de plusieurs molécules
d’ acide a -aminé. On appelle polypeptide un composé dont la molécule
est constituée d’un enchaînement d’ acide a -aminé reliés par des liaisons
peptidiques.
On appelle protéine, un polypeptide formé à partir de plus de 50 molécules d’
acides a -aminés.
3. Nomenclature
On nomme les peptides avec les abréviations des noms usuels des acides a
-aminés les constituants, cités dans l’ordre en commençant par l’extrémité
portant le groupe amine.
NH2-CH2-COOH + NH2-CH-COOH H2O + NH2-CH2-C-N-CH-COOH
CH3 O H CH3
glycine (Gly) alamine (Ala) Gly-Ala
EXERCICE 1
EXERCICE 2
On utilisera les données du cours pour les formules des acides a -aminés.
1) Ecrire la formule semi-développée de l’alanine ou l’acide 2-aminopropanoïque.
2) Qu’appelle-t-on acides aminés essentiels ?
3) Donner la formule générale et le nom de l’ion dipolaire contenu dans les
solutions aqueuses d’acide a -aminé.
Ecrire les deux couples cide/base caractérisant cet ion dipolaire et préciser dans
chaque cas, le rôle joué par celui-ci (acide ou base).
Ecrire la formule de l’espèce chimique majoritaire de la glycine H2N-CH2-COOH
en solution aqueuse, dans les 3 cas suivants :
• pH = 1,8 ; • pH = 8 ; • pH = 11.
On donne :
pKa1 = 2,3 pour le couple : acide conjugué du zwitterion / zwitterion ;
pKa2 = 9,7 pour le couple : zwitterion / base conjuguée du zwitterion
7) Ecrire les formules semi-développées des deux dipeptides que l’on peut
obtenir à partir des deux acides a -aminés :
R1 CH COOH et R2 CH COOH
NH2 NH2
8) Qu’appelle-t-on liaison peptidique ? Par quels groupes d’atomes est-elle
représentée ? A quelle fonction chimique correspond-elle ?
9) Ecrire la formule semi-développée du dipeptide H-gly-ala-OH.
Comment doit-on procéder pour l’obtenir, à partir de la glycine et de l’alanine ?
Si l’on ne prend pas de précautions, quel autre dipeptide se forme ?
EXERCICE 3
L’alanine est un acide a -aminé de formule moléculaire brute C3H7O2N.
1) Donne sa formule développée et son nom.
2) La condensation d’une molécule d’alanine et d’une molécule de glycine (acide
2-amino-éthanoïque) conduit à un dipeptide.
2.1) Ecris l’équation de la condensation qui conduit au dipeptide dont le
groupement carboxyle libre est celui de l’alanine.
2.2) Indique le type particulier de liaison dans ce dipeptide.
EXERCICE 4
On donne les masses molaires en g.mol-1.
M(C) : 12 ; M(H) : 1 ; M(N) : 14 ; M(O) : 16 ; M(Na) : 23
Les protéines entrent dans la constitution des organismes vivants et participent
à leur fonctionnement en intervenant dans un grand nombre de réactions
biochimiques. Ce sont des macromolécules constituées par association d’acides
aminés par liaison peptidique.
On se propose d’identifier un peptide noté D, résultant de la réaction entre deux
acides aminés A et B.
1) Des méthodes d’analyse quantitative ont permis de déterminer les pourcentages
massiques de carbone, d’hydrogène et d’azote du composé A ; soient :
%C = 40,45 %H = 7,87 %N = 15,72
1.1) Le composé A ne contenant qu’un atome d’azote par molécule, vérifier que
sa formule brute s’écrit C3H7NO2.
1.2) Le composé A est précisément un acide a -aminé. Ecrire sa formule semi-
développée et donne son nom dans la nomenclature officielle.
2) Par réaction de A avec un autre acide a -aminé B de formule H2N-CH-CO2H
on obtient le dipeptide D. C4H9
EXERCICE 5
L’alanine a pour formule CH3-CH(NH2)-COOH.
1) Comment appelle-t-on les composés de formule générale
R-CH2-(NH2)-COOH ?
2)
2.1) Quels groupes fonctionnels ce possède-t-il ?
2.2) Montrer qu’en solution aqueuse, l’alanine peut se comporter comme un
acide ou comme une base. Ecrire les équations-bilans des réactions chimiques
correspondantes.
3) Les solutions aqueuses d’alanine contiennent un ion dipolaire.
Donner la formule de cet ion.
4) De quel anion et de quel cation l’ion dipolaire précédent est-il respectivement :
4.1) L’acide conjugué ;
4.2) La base conjuguée ?
5)
5.1) Ecrire la réaction de condensation mettant en jeu deux molécules d’alanine.
5.2) Quel type particulier de liaison trouve-t-on dans le composé obtenu ?
5.3) Où se trouve-t-elle dans la formule développée de ce composé ?
EXERCICE 6
La glytaninylalanine, dipeptide formé à partir de la glutamine et de l’alanine, est
un produit de dégradation incomplète de la digestion des protéines. Il est connu
pour avoir des effets physiologiques.
1) La molécule du dipeptide
La molécule de la glutaminylalanine est représentée par la formule ci-dessous :
H2N-C-CH2-CH2-CH-C-NH-CH-COOH
O NH2 O CH3
1.1) Recopie la formule. Encadre les groupes fonctionnels et nomme-les.
1.2) Repère la liaison peptidique.
2. Etude de l’acide a -aminé N-terminal du dipeptide.
La glutamine, l’acide a -aminé N-terminal du dipeptide, est l’acide aminé
le plus abondant dans le sang et dans les muscles. Le corps est capable de
synthétiser lui-même la L-glutamine que l’on retrouve aussi dans la viande, le
poisson, les produits laitiers, les céréales et les légumineuses. Parmi les rôles
• Remarque :
Cm = C
M
m
2eme cas: Si V est le volume du soluté gazeux et V0 le volume molaire dans les
conditions de l’expérience, on a:
V0 * 1 mol
V n V
V * n mol d’où n = V0 . On a alors : [A] = C = V = VV 0
C = 1000%d
M
VII. Dilutions des solutions
La dilution est l’opération qui consiste à diminuer la concentration d’une espèce
chimique dans une solution.
Soit S1 la solution initiale de concentration initiale Ci et de volume Vi.
Pour diluer cette solution, il suffit d’ajouter progressivement un volume Ve d’eau
distillée jusqu’à l’obtention d’une solution Sf de concentration Cf et de volume
Vf = Vi + Ve.
+ Ve d’eau distillée
On a :
ni = nf
CiVi = CfVf
Si (Ci, Vi, ni) Sf (Cf, Vf, nf)
k = Vf = Ci
Vi Cf
Echelle de pH
[H3O+] = [OH-] = 10-pKe
Solutions acides Solutions basiques
pKe
0 1
[H3O+] > [OH-] 2 pKe [H3O ] < [OH ]
+ -
Relation d’electroneutralité
La somme des molarités des cations est égale à la somme des molarités des
anions, chaque molarité étant multipliée par la valeur absolue de la charge de
l’ion correspondant.
[H3O+] + n[Bn+] = [OH-] + m [Am-]
EXERCICE 1
On dissous 2g d’hydroxyde de sodium (NaOH) dans 5 L d’eau distillée.
1) Calculer la concentration massique de la solution obtenue.
2) Calculer la concentration molaire de la solution obtenue.
3) Quelle masse d’hydroxyde de sodium faut-il dissoudre dans l’eau distillée
pour obtenir 1,5 L de solution de concentration molaire C = 0,04 mol/L ?
On donne les masses molaire atomiques en g/mol : M(H) = 1 ; M(O) = 16
M(Na) = 23.
EXERCICE 2
Les questions sont indépendantes.
1) Quel volume d’eau distillée doit-on ajouter à 40 cm3 d’une solution de chlorure
d’hydrogène de concentration 2.10-2 mol/L pour obtenir une solution de
pH = 2,4 ?
2) On mélange 20 cm3 d’une solution chlorhydrique de pH = 3,1 avec 10 cm3
d’une solution d’acide chlorhydrique de pH = 2,3.
Déterminer le pH du mélange obtenu.
EXERCICE 3
1) Qu’appelle-t-on concentration molaire et concentration massique ?
Etablir l’expression entre la concentration molaire et la concentration massique.
2)
a) Qu’est-ce-qu’une solution aqueuse ?
b) Comment peut-on montrer qu’une solution aqueuse est acide ?
c) Comment mettre en évidence qu’une solution aqueuse est ionique ?
3)
a) Quelle masse de chlorure de sodium NaCl faut-il dissoudre dans l’eau pour
obtenir 500 cm3 d’une solution de concentration molaire 0,02 mol/L en NaCl ?
b) Quelle est alors la concentration massique de la solution obtenue ?
c) A la solution précédente on ajoute Ve = 1,5 L d’eau.
Calculer la nouvelle concentration molaire.
On donne : M(Na) = 23 g/mol ; M(Cl) = 35,5 g/mol.
EXERCICE 4
La concentration massique d’une solution d’hydroxyde de sodium est égale à
2,5 g/L.
1) Déterminer la concentration molaire de cette solution.
2) Calculer la masse d’hydroxyde de sodium nécessaire pour préparer 2,5
L de cette solution. En déduire le nombre de moles d’hydroxyde de sodium
correspondant.
On donne : M(H) = 1 g/mol ; M(O) = 16 g/mol ; M(Na) = 23 g/mol.
EXERCICE 5
Sur l’étiquette d’une bouteille commerciale d’ammoniac, on peut lire :
Masse molaire : 17 g/mol
NH3 Masse volumique : 450 kg/m3
Pourcentage massique : 33%
EXERCICE 6
On donne Ke = 2,5.10-13 à 80°C.
1) Une solution aqueuse a, à cette température, un pH égal à 6,5. Détermine sa
nature.
2) Un volume de 200 mL d’une solution aqueuse contient 1,0.10-4 mol d’ions
hydroxyde. Calcul son pH à 80° C.
3) Le PH d’une solution aqueuse est 4,7 à 80°C. En déduire sa concentration en
ions OH-.
4) Ke augmente lorsque la température augmente.
Dans le corps humain, à 37°C, le sang a un pH d’environ 7,4 et pKe = 13,6.
4.1) Indique si le sang est un liquide neutre, acide ou basique.
4.2) En déduis l’échelle de pH à cette température.
EXERCICE 7
En solution aqueuse, l’acide nitrique (HNO3) est totalement dissocié en
ions hydronium H3O+ et en ions nitrate NO3- . Il en est de même de l’acide
chlorhydrique (HCl) qui est dissocié en ions H3O+ et en ions Cl-.
On donne : en g/mol : H = 1 ; O = 16 ; Cl = 35,5 ; N = 14 ; Ca = 40.
Dans une fiole jaugée de 250 mL, on introduit successivement les composés
suivants :
- Une solution d’acide chlorhydrique de volume V1 = 40 mL et de concentration
C1 = 0,3 mol/L ;
- Une solution d’acide nitrique de volume V2 = 25 mL et de concentration
C2 = 0,4 mol/L ;
- Une masse m3 = 1 g de Chlorure de calcium solide (CaCl2) ;
- Une masse m4 = 2 g de nitrate de calcium solide Ca(NO3)2.
On complète le tout à 250 mL avec de l’eau distillée.
1) Ecris les équations de dissolution des qutre (4) composés ci-dessus cités et
celle de l’autoprotolyse de l’eau.
2) Fais le bilan des différentes espèces chimiques présentes dans la solution.
3) Déterminer la quantité de matière de chacun des ions présents dans cette
solution sachant qu’aucune réaction chimique n’a lieu.
4) En déduis leur concentration.
5) Vérifier que les concentrations trouvées sont en accord avec l’équation
d’électroneutralité.
6) Détermine le pH de la solution.
EXERCICE 8
Pour évaluer le pH d’une solution aqueuse (S), on effectue divers prélèvement
à l’aide de béchers. On ajoute ensuite dans chacun des béchers un indicateur
coloré. On obtient les résultats suivants :
Bleu de Bleu de Rouge de
Hélianthine
bromocrésol bromothymol méthyle
Couleur de la
Orange Vert Jaune Orange
solution
EXERCICE 9
Au cours d’une séance de travaux pratiques au laboratoire du Lycée, Clémence
utilise une fiole jaugée de 500 mL pour préparer une solution S0 d’hydroxyde de
sodium (NaOH) de concentration molaire C0 = 0,1 mol/L.
1) Calculer la masse m0 de NaOH solide utilisée.
2) Elle prélève ensuite 25 mL de la solution S0 qu’elle mélange à V1 = 50 mL
de solution aqueuse de chlorure de sodium (NaCl) à C1 = 0,8 mol/L. Les ions
présents dans le mélange S1 obtenu ne réagissent pas entre eux.
2.1) Calculer à 25°C la concentration de chaque ion présents dans le mélange S1.
2.2) En déduire le pH de cette solution S1.
3) Enfin, Clémence prélève un volume V2 du mélange S1 et y verse une solution
aqueuse de sulfate de cuivre II (CuSO4) utilisé en excès. Il se forme un précipité
bleu d’hydroxyde de cuivre II (Cu(OH)2). Ce précipité a une masse m = 96,7 mg.
3.1) Ecrire l’équation bilan de la réaction de formation du précipité.
3.2) Calculer le volume V2 de la solution S1 prélevée.
On donne : Ke = 10-14 à 25°C Na : 23 ; O : 16 ; Cu : 63,5 ; H : 1 ; O : 35,5 (en
g/mol).
EXERCICE 10
pH = - log Ca Ca = 10-pH
pH = 14 + log Cb
10 -6
mol/L # Cb # 10-1 mol/L
pH = 14 + log2Cb
EXERCICE 1
Une solution de dihydroxyde de calcium Ca(OH)2 de concentration
C = 148 mg/L a un pH = 11,6 à 25°C.
a) Quelle est la molarité en ions OH- de cette solution ?
b) Montrer que le dihydroxyde de calcium est une dibase forte.
On donne : M(Ca) = 40 g/mol ; M(O) = 16 g/mol ; M(H) = 1g/mol.
EXERCICE 2
On dissout m = 0,253 g d’acide perchlorique (HClO4) dans un volume V = 2L
d’eau. Le pH de la solution est égal à 2,9. On donne : H : 1 ; O : 16 ; Cl : 35,5.
1) Montre que l’acide perchlorique est un acide fort.
2) Ecris l’équation bilan de dissolution de HClO4 dans l’eau.
3) Calcule le volume d’eau distillée qu’il faut ajouter à 40 mL d’une solution
d’acide perchlorique de pH = 1,7 pour obtenir une solution de pH = 2,7.
EXERCICE 3
Une solution SA d’acide nitrique a un pH = 5,9. L’acide nitrique est un acide fort.
1)
a) Calculer les molarités des espèces chimiques présentes dans la solution SA.
b) On prélève 10 cm3 de la solution SA et on ajoute 90 cm3 d’eau pure.
Quelle est la nouvelle valeur du pH ?
2) On prépare une solution SB en dissolvant une masse m d’hydroxyde de calcium
Ca(OH)2 dans 500 cm3 d’eau pure.
a) La concentration molaire de la solution SB étant CB = 4.10-6 mol/L, calculer la
masse m d’hydroxyde de calcium utilisé.
b) Quels volume VA de SA et VB de SB doit-on mélanger pour avoir une solution
de volume total V = 120 cm3 et de pH = 7 ?
EXERCICE 4
Dans un bécher, on mélange les solutions suivantes :
- Acide chlorhydrique : V1 = 15 mL et C1 = 10-3 mol.L-1 ;
- Acide nitrique : V2 = 7,5 mL et C2 = 10-4 mol.L-1 ;
- Acide bromhydrique : V3 = 7,5 mL et C3 = 10-3 mol.L-1 ;
- De l’eau distillée : V4 = 970 mL.
EXERCICE 5
L’acide sulfurique H2SO4 peut être considéré, lorsque sa concentration est faible
comme un diacide fort libérant en solution aqueuse des ions hydronium H3O+
et sulfate SO42- .
1) Ecrire l’équation de la réaction de dissociation de H2SO4 dans l’eau pure.
2) On veut préparer 10 L d’une solution A de H2SO4de pH égal à 3,2. Pour cela,
on part d’une solution commerciale de H2SO4 de densité (par rapport à l’eau )
d = 1,815 et contenant 90% d’acide pur H2SO4 (pourcentage en masse). Quel
volume de cette solution commerciale doit-on utiliser ?
3) On mélange 200 mL de cette solution A avec 550 mL d’une solution d’acide
chlorhydrique à 3.10-3 mol.L-1.
Déterminer les quantités de matière des différentes espèces en solution ainsi que
le pH de la solution finale.
EXERCICE 6
1) On considère un volume V = 30 mL d’une solution A dans laquelle on a
mélangé des volumes égaux d’acide chlorhydrique, d’acide nitrique, d’acide
bromhydrique, de concentration identique C. On ajoute à cette solution un
volume V1 = 50 mL d’une solution de nitrate d’argent, de concentration
C1 = 0,01 mol.L-1. Le nitrate d’argent est alors largement en excès.
On obtient un précipité blanc de masse m = 14,34 mg.
1.1) Déterminer la quantité de matière d’ions Cl- présents dans la solution A.
1.2) Quelle était la concentration C des solutions d’acides avant le mélange ?
1.3) Quel est l pH de la solution A ?
2) On mélange un volume VA = 150 mL d’acide chlorhydrique de pH égal à 3 et
un volume VB = 50 mL de chlorure de potassium de concentration CB = 2.10-3
mol.L-1. On ajoute à cette solution 50 mL d’une solution de nitrate d’argent, de
concentration C0 = 10-2 mol.L-1.
Quelle est la quantité de matière de chlorure d’argent formé ainsi que le
concentration de tous les ions restants en solution ?
En déduire le pH.
EXERCICE 7
On prépare une solution aqueuse S1 d’hydroxyde de sodium en dissolvant 20
mg de NAOH solide dans 500 mL d’eau à 25°C.
1) Calculer la concentration molaire de la solution S1.
2) Le pH de la solution est égal à 11.
2.1) A partir des calculs des concentrations molaires volumiques des espèces
chimiques, montrer que NaOH est une base forte dans l’eau.
2.2) Ecrire l’équation-bilan de la dissolution de NAOH par l’eau.
2.3) Quel volume d’eau faut-il ajouter à V0 = 50 mL de la solution S1 pour avoir
une solution de pH = 10,5 ?
3) On mélange V1 = 300 mL de la solution S1 à V2 = 400 mL d’une solution S2 à
C2 = 5.10-3 mol/L d’hydroxyde de potassium (KOH) qui est une base forte.
3.1) Calculer les concentrations molaires des espèces présentes dans le mélange
S1 + S2.
3.2) En déduire le pH du mélange.
Données en g/mol : Na : 23 ; O : 16 ; H : 1
EXERCICE 8
On considère les trois solutions suivantes :
- Solution S1 d’hydroxyde de sodium de molarité C1 = 8.10-3 mol.L-1 ;
- Solution S2 de dihydroxyde de calcium Ca(OH)2 de molarité C2 = 2.10-3 mol.L-1.
- Solution S3 de chlorure de sodium NaCl de molarité C3 = 10-3 mol. L-1..
1) Calculer le pH de chacune des solutions S1, S2 et S3.
2) Décrire deux expériences prouvant que la solution d’hydroxyde de sodium
contient des ions OH- et des ions Na+.
3) On obtient une solution A en mélangeant un volume V1 = 50 cm3 de la
solution S1, un volume V2 = 100 cm3 de la solution S2 et un volume Ve = 100
cm3 d’eau.
a) Calculer la concentration des espèces chimiques présents dans la solution A.
b) En déduire le pHA de la solution A.
c) Dans la solution A, on ajoute 0,2 g d’hydroxyde de sodium en pastilles et on
obtient une solution A’. Calculer la nouvelle concentration des ions Na+ dans la
solution A’.
4) On obtient une solution B en mélangeant V1 = 50 cm3 de la solution S1, V2
EXERCICE 9
1) Quelle masse d’acide nitrique HNO3 faut-il mélanger à l’eau pure pour obtenir
1 L de solution S1 de concentration C1 = 10-2 mol/L ?
2) On obtient 1litre d’une solution S2 par dissolution de 960 mL de chlorure
d’hydrogène HCl dans l’eau pure.
a) Ecrire l’équation bilan de la réaction.
b) Quel est le pH de la solution si dans les conditions de l’expérience le volume
molaire des gaz est 24 L ?
3) On prépare 100 mL d’une solution S3 en mélangeant 40 mL de S1 et 60 mL de
S2. Quel est le pH de S3 ?
4) On ajoute à 10 mL du mélange S3 un volume Vb de soude de concentration
Cb = 2.10-2 mol/L.
Déterminer les volumes Vb1 et Vb2 pour obtenir respectivement :
- Une solution de pH1 = 7
- Une solution de pH2 = 10.
On donne : H : 1 g.mol-1 ; O : 16 g.mol-1 ; N : 14 g.mol-1 .
EXERCICE 10
Coefficient a = Ca = Ca = Ca
1. Constante d’acidité
L’équilibre chimique entre un acide et sa base conjuguée est caractérisée par une
constante KA appelée constante d’acidité: K A = 5 Base? # H 3 O
6 +
@
5 ?
Acide
On définit aussi le pKA tel que : pK A = - log K A ( K A = 10-pK A
5 Base? # 6 H 3 O+ @ 5 ? 5 ?
pK A = - log = - log Base - log 6 H 3 O+ @ & pH = pK A + log Base
5 Acide? 5 Acide? 5 Acide?
2. Domaine de prédominance
5B?
• Si pH 2 pK A , log 5A? > 0 ( 5B? 2 5A? : la forme basique prédomine.
5B?
• Si pH 1 pK A , log 5A? < 0 ( 5A? 2 5B? : la forme acide prédomine.
5B?
• Si pH = pK A , log 5A? = 0 ( 5A? = 5B? : les deux formes sont en quantités
égales.
Tableau récapitulatif
3. Indicateur coloré
Un indicateur coloré est une substance naturelle ou synthétique qui change de
couleur selon la nature de la solution
Quelques exemples d’indicateurs colorés et leurs zone de virage.
Zone de virage
Indicateur Teinte acide Teinte basique
(Teinte sensible)
Hélianthine Rouge 3,1 - 4,4 (orange) Jaune
Rouge de méthyle Rouge 4,2 - 6,2 (marron) Jaune
Bleu de bromothymol Jaune 6,0 - 7,6 (vert) Bleu
Phénolphtaléine Incolore 8,2 - 10 (rose claire) Rose
4. Couple acide/base
L’action d’un acide faible ou d’une base faible sur l’eau conduit à un équilibre
chimique entre l’acide et la base. Ainsi acide et base constituent un couple acide/
base.
• Acide faible sur l’eau : Acide + H2O Base + H3O+
• Base faible sur l’eau : Base + H2O Acide + OH-
Cas de melange
Concentration de la
Melange Exemple
nature
Acide faible AH
ou BH+ (Ca et CaVa = 5AH? + 6A-@ Acide benzoïque C H COOH et l’hydrox-
6 5
Va + Vb yde de potassium (potasse)
Va) avec une base ou
forte de volume CaVa = 5BH? + 6B-@ CaVa =
+ Vb [C6H5COOH] + [C6H5COO ]
-
+
Va Vb Va
Vb.
Melange d’un
acide AH ou BH+ CaVa = CbVb =
+
de concentration Va + Vb Va + Vb
Melange d’acide ethanoïque (CH3COOH)
Ca et de volume [AH] + [A-]
et d’ethanoate de sodium (CH3COONa)
Va de solution de ou CaVa = CbVb =
+
sa base conjugué Va + Vb Va + Vb
CaVa = CbVb =
A- ou B de con- + [CH3COOH] + [CH3COO-]
Va + Vb Va + Vb
centration Cb et [BH] + [B]
de volume Vb.
EXERCICE 1
On dispose d’une solution aqueuse S d’ammoniaque NH3 de concentration
molaire Cb = 10-2 mol.L-1 et de l’eau distillée.
La mesure du pH de la solution S effectuée à 25°C, donne pH = 10,6.
1) Vérifier si l’ammoniaque est une base forte ou faible.
2) Ecris l’équation-bilan de sa réaction avec l’eau.
3) Recence toutes les espèces chimiques présentes dans la solution S.
4) Calcule leur concentration molaire.
5) Calcule le coefficient d’ionisation a de l’ammoniaque dans l’eau et vérifie si le
résultat est en accord avec la question 1).
EXERCICE 2
Sur l’étiquette d’une bouteille commerciale d’ammoniac, on peut lire :
Masse molaire : M = 17 g/mol
NH3 Masse volumique : t = 450 kg/m3
Pourcentage massique : t = 33%
EXERCICE 3
EXERCICE 4
N° du bécher 1 2 3 4 5
pH 12 8,4 2 3,4 7
Solutions
2) Calculer les concentrations molaires volumiques des espèces chimiques
présentes dans le bécher numéro 4.
Calculer le coefficient d’ionisation a de l’acide éthanoïque.
3) On mélange la solution du bécher N°5 avec celle du bécher N°4. On obtient
ainsi 100 mL de solution. Le pH de la solution est égal à 3,6.
3.1) Calculer les concentrations molaires volumiques des espèces chimiques
présentes dans le mélange.
3.2) En déduire le nouveau coefficient d’ionisation a ’ de l’acide éthanoïque.
4) Compare a et a ’. Interpréter les résultats obtenus.
EXERCICE 5
On désigne par A1H l’acide éthanoïque CH3COOH, par A1- sa base conjuguée
; par A2H l’acide monochloroéthanoïque CH2ClCOOH, A2- sa base conjuguée ;
par A3H, l’acide dichloroéthanoïque, CHCl2COOH ; par A3- sa base conjuguée
; par A4H l’acide trichloroéthanoïque, CCl3COOH ; par A4- sa base conjuguée.
a) Le pH d’une solution aqueuse de A1H de concentration molaire 0,01 mol/L
vaut 3,4 à 25°C.
b) Le pKa du couple A2H/A2- est 2,9.
c) Dans une solution aqueuse de A3H, de pH = 1,3 les concentrations molaires
[A3H] et [A3-] sont égales.
d) Dans une solution aqueuse de A4H de pH = 1, le coefficient de dissociation
de A4H est a = 0,67.
1) Montrer que l’acide éthanoïque est un acide faible.
2) Déterminer les constantes d’acidités et les pKa des 4 couples.
3) Dresser un tableau permettant de classer les 4 acides, les 4 bases conjuguées.
Que remarque-t-on ?
4) Préciser l’influence sur les propriétés acides, du remplacement de 1, 2 ou 3
atomes d’hydrogène du groupe méthyle - CH3 par 1, 2 ou 3 atomes de chlore.
NB : On appelle coefficient de dissociation d’un acide AH, le rapport a de
la quantité de molécules dissociées à la quantité totale de molécules mises en
solution.
EXERCICE 6
Létiquette d’un flacon contient une solution S0 d’acide méthanoïque de commerce
porte les indications suivantes :
- Masse d’acide pur = 80%
- Densité de la solution : d = 1,18
- Masse-molaire moléculaire M = 46 g.mol-1.
- Formule : HCOOH
1) Calculer la molarité C0 de la solution S0.
2) On prélève un volume V = 5 cm3 de S0 que l’on complète à l’eau distillée pour
obtenir 1 Litre de solution S ; donner la molarité C de la solution S.
3) On mesure le pH de la solution S et on trouve 2,4. Calculer les concentrations
molaires volumiques des différentes espèces chimiques de la solution S. En
déduire le pKa du couple acide méthanoïque/ion méthanoate.
4) On verse dans la solution S quelque gouttes d’indicateur coloré HIn. Le couple
HIn/In- a un pKa égal à 5,1. La forme acide HIn de cet indicateur est rouge,
la forme basique In- est jaune. Une solution contenant quelques gouttes de cet
indicateur coloré apparaît rouge si [HIn] > 10[In-] et jaune si [In-]>10[HIn].
a) Quelles sont les valeurs du pH délimitant la zone de virage de cet indicateur ?
b) Quelle couleur prend alors la solution S ?
EXERCICE 3
1) Une solution d’acide benzoïque C6H5COOH de concentration molaire Ca =
0,1 mol/L a un pH = 2,6. Toutes les expériences se font à 25°C ; Ke = 10-14 ;
pKa(NH4+/NH3) = 9,2.
1.1) Détermine la masse d’acide benzoïque C6H5COOH que l’on doit dissoudre
dans l’eau pure pour obtenir Va = 200 cm3 d’une solution de concentration
Ca = 0,1 mol/L.
On donne : MH = 1 g/mol ; MC = 12 g/mol ; MO = 16 g/mol.
1.2) Dis si l’acide benzoïque est un acide fort ou faible. Justifier.
EXERCICE 4
Les expériences sont faites à 25°C.
On donne en g/mol : MH = 1 ; MC = 12 ; MN = 14.
1) On prépare une solution aqueuse en dissolvant m = 6,2 g de méthylamine
CH3NH par litre de solution. La mesure du pH donne la valeur 12.
1.1) Calcule la concentration molaire C de la solution obtenue.
1.2) Montre que la méthylamine est une base faible.
1.3) Ecris l’équation de sa réaction avec l’eau.
1.4) Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution et
détermine la concentration molaire de chacune.
1.5) En deduis le pKa du couple correspondant qu’on notera pKat.
2) A Va = 10 cm3 d’une solution d’acide éthanoïque CH3COOH de concentration
molaire Ca = 0,5 mol/L, on ajoute Vb = 15 cm3 d’une solution d’éthanoate de
sodium de concentration molaire Cb = 0,333 mol/L. Le pH du mélange obtenu
est égal à 4,8.
2.1) Fais le bilan des espèces chimiques dans le mélange et calcul leur
concentration..
6CH3 COO @
-
2.2) Calcule le rapport 6CH COOH@ et déduis le pKa du couple qu’on notera
3
pKa2.
3) Entre la méthylamine et l’ion éthanoate, indique la base la plus forte. Justifie.
4) Place sur un axe gradué en unité pH, les domaines de prédominances des
couples étudiées aux questions 1 et 2.
EXERCICE 5
Un indicateur coloré est un acide faible ou une base faible d’un couple acide-base
dont les formes acide et base conjuguées ont des couleurs ou teintes différentes.
L’hélianthine est, en solution aqueuse, un indicateur coloré qui peut être
considéré comme un acide faible dont le couple acide/base sera noté en abrégé
HIn/In- et a un pKa égal à 3,8.
1) Donner l’équation chmique traduisant la réaction de l’hélianthine avec l’eau.
2) Définir la constante Ka et le pKa de cet indicateur.
3) La couleur d’une solution contenant quelques gouttes d’hélianthine apparaît :
- Rouge, couleur de sa forme acide, si [HIn] > 10 [In]
- Jaune, couleur de sa forme basique, si [HIn] < 10 [In].
Quelles sont les valeurs du pH qui délimitent la zone de virage de l’indicateur
coloré ?
4) Dans quel type de dosage l’utilisation de cet indicateur est-elle la plus
appropriée :
- Dosage d’une solution d’acide faible par une solution de base forte ?
- Dosage d’une solution de base faible par une solution d’acide fort ?
Justifier la réponse à l’aide d’un exemple.
5) Pourquoi, lors d’un dosage acide/base colorimétrique, utilise-t-on seulement
quelques gouttes d’indicateur coloré ?
EXERCICE 7
On mélange V1 = 20 mL d’une solution S1 d’acide méthanoïque de concentration
C1 = 0,1 mol.L-1 et V2 = 30 mL d’une solution S2 d’acide benzoïque de
concentration molaire initiale inconnue C2.
{
pH du mélange = 2,25
On donne à 25°C pKa1 (HCOOH/HCOO-)
pKa2 (C6H5COOH/C6H5COO-)
Ke = 10-14
1) Comparer les forces des deux acides faibles en présence.
2) Quels sont des couples, les espèces chimiques prédominantes dans le mélange ?
3) Ecrire les équations bilans des réactions d’ionisation des deux acides faibles par
l’eau. Faire l’inventaire des espèces chimiques dans le mélange.
4) Calculer les concentrations molaires des espèces HCOOH et HCOO- d’une
part et C6H5COOH, C6H5COO- d’autre part, présentes dans le mélange. En
déduire la concentration molaire C2.
EXERCICE 8
Toutes les solutions sont considérées à 25°C.
Dans le but de déterminer la nature d’un acide noté AH, un groupe d’élèves
se propose de déterminer le pKa du couple AH/A- correspondant par deux
méthodes différentes lors d’une séance de travaux pratiques.
1) Le groupe prépare une solution S de cet acide de concentration Ca = 10-2
mol/L et de pH = 3,1.
1.1) Montrer que S est une solution d’acide faible.
1.2) Ecrire l’équation bilan de cet acide avec l’eau.
1.3) Calculer la concentration des espèces chimiques présentes dans S.
1.4) En déduire la constante d’acidité Ka et le pKa du couple AH/A-.
Identifier, à partir du tableau 2, cet acide et le couple acide/base correspondant.
TESLA - Edition 2021-2022
362
PHYSIQUES - CHIMIE
Tableau 1
Si S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8
Va (mL) 5 10 10 10 10 20 50 100
Vb (mL) 25 25 15 10 5 5 5 5
pH 5,2 4,9 4,7 4,5 4,2 3,9 3,5 3,2
logX
Classer en justifiant :
4.1) Les acides faibles NH4+ , HCOOH , CH3COOH, C6H5COOH, par acidité
constante.
4.2) Les bases faibles NH3, HCOO-, CH3COO-, C6H5COO- par basicité croissante.
EXERCICE 9
EXERCICE 10
2. Equation de la réaction
Remarque :
(H3O+ + Cl-) + (Na+ + OH-) (Na+ + Cl-) + 2H2O
Les ions Na+ et Cl- ne réagissent pas : ce sont des ions spectateurs ou ions indif-
férents.
3. Généralisation
L’équation-bilan de toute réaction chimique entre un acide fort et une base forte
est :
H3O+ + OH- 2H2O
Il y a transfert de protons H+ de l’ion H3O+ à l’ion OH-
1. Dispositif expérimental
pH 1,94 2,02 2,11 2,19 2,29 2,39 2,53 2,66 2,84 3,12 3,24 3,40 3,60 4,01 5,57 7,14 9,48 9,79 10,03 10,18 10,37 10,52 10,60
3. Courbe d’évolution du pH
or C A VA = CB VB ( 5Na ?E = 5Cl ?E
+ -
Electroneutralité du mélange :
5Na +?E + 6H3 O +@ = 5Cl -?E + 5OH -? ( 6H3 O +@ = 5OH -?
Or Ke = 6H3 O @ . 5OH ? = 10 -14
+ -
7. Dosage
a) Définition
Le dosage consiste à déterminer expérimentalement la concentration d’une so-
lution dont on connaît les constituants. Il s’agit en pratique de déterminer le
point d’équivalence.
8. Influence de la concentration
La courbe a les propriétés suivantes :
- pHE = 7
- Elle possède trois (3) parties
- Elle est croissante
- Elle a un (1) point d’inflexion (E)
- Le pH initial est le pH de l’acide fort
- Le pH final tend vers le pH de la base forte
Le saut de pH est d’autant moins important que les concentrations molaires des
TESLA - Edition 2021-2022
368
PHYSIQUES - CHIMIE
2. Courbe dévolution du pH
• pH à l’équivalence
Le pH à l’équivalence et supérieur à 7 (pHE > 7).
• Relation d’équivalence
A l’équivalence : nacide = nbase
CaVa = CbVbE
• Demi-équivalence
A la demi-équivalence, le volume de base versé est :
Vb
Vbase = 2 E et pH = pKA
• Allure de la courbe
• pH à l’équivalence
Le pH à l’équivalence et inférieur à 7 (pHE < 7)
• Relation d’équivalence
A l’équivalence : nacide = nbase
CaVaE = CbVb
• Demi-équivalence
A la demi-équivalence, le volume d’acide versé est
Va
Vacide = 2 E et pH = pKA
EXERCICE 1
1. La réaction entre un acide fort quelconque et une base faible quelconque est
une réaction ............ et .................
LA courbe pH = V () de cette réaction admet ................... parties, .............. points
d'inflexion et ........... concavités.
Le point E (point équivalent) de la courbe est déterminé par la méthode de
........................
A ..................... d'une telle réaction la quantité de matières de l'acide fort est
...................... à la quantité de matière de la base faible. Le pH du mélange à
l'équivalence est ................ à 7.
A la 1/2 équivalence le pH ...................... au pKa du couple considéré.
2. Recopie la proposition suivie de la lettre V si elle est vraie ou F si elle est fausse.
a) L'équation bilan de al réaction entre un acide fort quelconque et une base
forte est :
H3O+ + OH- H2O
5Base?
b) pKa = pH - log
5 Acide?
c) pH =- log Ka
d) La réaction entre une base faible et un acide fort est une réaction totale et
exothermique.
e) A la 1/2 équivalence on a : pH = pKa.
f) Une solution tampon est un mélange d'acide fort et d'une base faible.
g) Le pH d'une solution tampon est variable sous l'effet d'une dilution modérée.
h) L'équation bilan de la réaction entre un acide fort quelconque et une base
faible B est :
H3O+ + B BH+ + H2O
i) Le dosage consiste à déterminer expérimentalement la concentration d'une
solution dont on connait les constituants.
k) A l'équivalence d'une réaction acide fort base fort, la solution
obtenue est neutre, c'est une solution de sel.
EXERCICE 2
Complète le texte ci-dessous avec les mots et groupes de mots suivants qui
conviennent :
l'équivalence ; volume ; la demi-équivalence ; quasi-total ; croissante ; pH ;
EXERCICE 3
On verse progressivement un volume Va d’un solution d’acide chlorhydrique de
concentration Ca = 10-2 mol.L-1 dans Vb = 20 mL d’une solution d’hydroxyde de
sodium de concentration inconnue.
La valeur du pH mesuré en fonction de Va est donné dans le tableau suivant :
Vb(mL) 0 2 4 6 8 8,4 8,8 9,2 9,4 9,6 10 11 12 13 14
pH 11,6 11,5 11,3 11,2 10,9 10,7 10,4 4 3,5 3,2 3 2,5 2,3 2,2 2,1
EXERCICE 4
On mélange 100 mL d’acide chlorhydrique à 10-2 mol/L et 100 mL d’acide
bromhydrique HBr de concentration inconnue C. Le pH de la solution obtenue
est égal à 1,8. Les acides HCl et HBr sont des acides forts et le restent même quand
on mélange.
TESLA - Edition 2021-2022
374
PHYSIQUES - CHIMIE
1. Quelles sont les concentrations des ions H3O+, Cl-, Br- et OH- dans le mélange ?
2. Quelle est la concentration C de la solution bromhydrique initiale ?
3. Quel volume de soude à 0,2 mol/L faut-il ajouter au mélange précédent pour
obtenir l’équivalence acido-basique ?
EXERCICE 5
Un volume V = 100 cm3 d’acide chlorhydrique à 5.10-2 mol/L est obtenu
en dissolvant un volume V0 de chlorure d’hydrogène gazeux dans l’eau. La
dissolution est faite sans variation de volume.
1. Calculer le volume V0 de gaz chlorure d’hydrogène utilisé (le volume molaire
est 22,4 L dans les conditions de l’expérience).
L’acide chlorhydrique ainsi préparé est ajouté progressivement à 20 cm3 d’une
solution d’hydroxyde de sodium. On constate que l’équivalence acido-basique
est atteinte par un volume Va d’acide versé égal à 40 cm3.
2. Que représente l’équivalence acido-basique ?
3. Expliquer, en quelques lignes, la façon dont il faut procéder pour faire le
dosage. Représenter le dispositif nécessaire.
4. Calculer la concentration molaire de la solution d’hydroxyde de sodium.
5. Quelle masse d’hydroxyde de sodium faut-il dissoudre dans l’eau pour obtenir
V’ = 1 litre de solution ayant cette concentration ?
On donne : M(Na) = 23 g/mol ; M(O) = 16 g/mol ; M(H) = 1 g/mol.
EXERCICE 6
Dans un bécher contenant un volume Va = 10 cm3 d’acide chlorhydrique, on
verse à l’aide d’une burette, une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
0,4 g.L-1.
Le tableau ci-dessous indique pour différentes valeurs du volume Vb de la
solution de base versée, les valeurs correspondantes du pH.
Vb(mL) 0 2 4 6 8 9 9,4 9,8 10,2 10,4 10,6 11 12 13 14 15
pH 1,9 2 2,2 2,4 2,8 3,1 3,4 4,6 9,1 9,7 10 10,4 10,7 10,9 11 11,1
utilisée.
c) Quelle est la nature de la solution obtenue à l’équivalence ?
4. Calculer les concentrations molaires volumiques des différentes espèces
chimiques présentes dans la solution lorsqu’on a versé un volume Vb = 3 cm3
d’hydroxyde de sodium.
5. Si on évaporait l’eau de la solution obtenue à l’équivalence, on obtiendrait un
solide blanc.
Quel est son nom ?
Calculer sa masse.
6. On dispose des trois indicateurs colorés suivants :
Hélianthine : zone de virage de pH = 3,1 à pH = 4,4
Phénolphtaléine : zone de virage de pH = 8 à pH = 10
Bleu de bromothymol : zone de virage de pH = 6 à pH = 7,6
a) Choisir en le justifiant l’indicateur coloré le plus indiqué pour ce dosage.
b) Comment serait repéré le volume équivalent ?
On donne : M(H) = 1 g/mol ; M(O) = 16 g/mol ; M(Na) = 23 g/mol.
EXERCICE 7
1) On obtient une solution S en mélangeant un volume V1 = 20 mL d’une solu-
tion d’acide sulfurique de concentration C1 = 2.10-2 mol.L-1 avec un volume V2
= 40 mL d’une solution d’hydroxyde de potassium de concentration C2 = 5.10-2
mol.L-1.
L’acide sulfurique est un diacide fort.
2) Le mélange précédent est dilué par l’eau distillée et son volume est porté à 100
mL. On obtient une solution S’.
Calculer le pH de la solution S’.
3) Répondre aux questions suivantes:
a) Quel volume Va d’acide chlorhydrique centimolaire faut-il ajouter dans la so-
lution S’ pour que son pH devienne égal à 7 ?
b) Quel volume V de chlorure d’hydrogène gazeux faut-il dissoudre dans la so-
lution S’ pour que son pH soit égal à 7 ?
Le volume molaire dans les conditions de l’expérience est VM = 22,4 L/mol.
EXERCICE 8
On considère un monoacide fort de masse molaire M. On en verse différentes
masses dans un volume noté V de 1 L d’eau et on mesure à chaque fois le pH. Les
résultats obtenus sont les suivants :
EXERCICE 9
Dans un bécher contenant Va = 20 cm3 d’une solution de dihydroxyde de ma-
gnésium.
VA(cm3) 0 2 3 4 5 6 7 8
pH 11,7 11,55 11,5 11,4 11,3 11,2 11,0 10,85
EXERCICE 10
EXERCICE 11
pH 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,6 2,9 3,6 5,1 10,3 11,0 11,3 11,6 11,8 11,9
EXERCICE 12
EXERCICE 13
EXERCICE 14
EXERCICE 15
EXERCICE 16
EXERCICE 17
EXERCICE 18
EXERCICE 19
1.
1.1 Tracer la courbe pH = f (V). On prendra pour échelle : 1 cm correspond à 1
cm3 (en abscisse). 1cm correspond à 1 unité de pH (en ordonnée).
1.2 Déterminer graphiquement le point d’équivalence.
2.
2.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2.2 Calculer la concentration de la solution d’acide benzoïque.
3. Déterminer graphiquement la valeur de la constante pKa du couple C6H5-
COOH / C6H5-COO.
En déduire la constante d’acidité Ka du couple.
4. On dispose de deux indicateurs colorés :
- l’hélianthine (zone de virage 3,2 - 4,4)
- la Phénolphtaléine (zone de virage 8 – 10)
EXERCICE 20
Votre professeur de sciences physiques vous propose de faire l’étude d’un
produit commercial qui, selon le fabriquant, contient essentiellement de
l’ammoniac.
1. Il prélève 10mL de ce produit de concentration inconnue CB qu’il dose par
pH-métrie avec une solution d’acide chlorhydrique 10-1mol.L-1. Les mesures
sont consignées dans le tableau ci-dessous.
VA
0 1 2 3 4 5 6 7 7,5 8 8,5 9,5 10 13 16 18
(mL)
pH 11,0 11,0 9,7 9,4 9,2 9,0 8,7 8,4 8,0 5,3 2,5 2,1 2,0 1,7 1,5 1,4
EXERCICE 21
Dans cet exercice, les solutions sont prises à 25C° et le produit ionique de l’eau
à cette température Ke = 10-14.
1. La solution d’acide bromhydrique (HBr)
Une solution A d’acide bromhydrique centimolaire (10-2 mol/L) a un pH = 2.
1.1 Montrer que l’acide bromhydrique est un acide fort.
EXERCICE 22
On dose 10 mL d’une solution d’acide benzoïque C6H5 COOH de
concentration Ca inconnue par une solution d’hydroxyde de sodium (soude)
décimolaire (0,1 mol/L). On note les résultats suivant :
Vb(mL) 0 1 2 3 5 6 8 9 9,5 9,8 9,9 10 10,1 11 12 14 16
pH 2,6 3,2 3,6 3,8 4,2 4,4 4,8 5,1 5,5 5,9 6,2 8,4 10,7 11,7 12 12,4 12,7
EXERCICE 23
Sali, une élève de terminale D reçoit un flacon contenant une solution limpide SO.
Son professeur de sciences physiques lui demande d’identifier cette solution. Elle
procède aux tests suivants :
Test 1 : elle fait tomber une goutte de solution SO sur une flamme de bec bunsen :
la flamme devient jaune.
Test 2 : elle verse quelques gouttes de sulfate de cuivre II dans un échantillon de
SO ; elle observe la formation d’un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre II.
1.
1.1. Analyser les résultats du test 1 et du test 2.
1.2. En déduire la nature de la solution So.
2. Koffi, un autre élève de la même classe prélève VO = 5 mL de solution So. Il
la dilue cent(100) fois pour obtenir une solution Si de concentration molaire
volumique Ci. Il mesure le pH de S1 et trouve la valeur 12.
2.1. A partir de la liste de matériel ci-dessous, indiquer la liste des matériels
nécessaires à Koffi pour préparer la solution S1.
Matériel mis à la disposition de Koffi
Agitateur magnétique Eprouvettes graduées
Béchers : 100 mL ; 200 mL Pipettes :5 mL ; 10 mL ; 20 mL
Verres à pied Pissette + eau distillée
Fioles jaugées : 100 mL ; 250 mL ; 500 mL
EXERCICE 24
Afin d’identifier un acide carboxylique A, on le dose par une solution aqueuse
B d’hydroxyde de sodium (soude) de concentration molaire CB = 0,1 mol/L. On
prépare 1 L de solution de A en introduisant une masse mA = 4,6 g dans une fiole
jaugée. On prélève dans un bécher un volume VA = 30 mL de solution A que l’on
dose par la solution de soude B. Les variations du pH en fonction du volume VB
de soude versée sont données dans le tableau ci-dessous.
VB(mL) 0 5 10 15 20 24 28 30 32 34 36 40
pH 2,4 3,4 3,6 3,7 3,9 4,3 5 5,5 10,9 11,4 11,5 11,6
EXERCICE 25
Dans cet exercice, toutes les solutions sont prises à 25°C.
Dans le laboratoire de chimie du lycée, votre professeur constate qu’une
bouteille contenant une solution aqueuse d’une base B, a perdu son étiquette.
Afin de ranger la bouteille dans le bon casier, le professeur vous demande de
déterminer le nom et la concentration de cette base. Pour cela, il réalise un
dosage pH-métrique d’un volume Vb = 10 mL de la solution précédente, par
une solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire volumique Ca =
10.1 mol/L. Les résultats obtenus lors du dosage figurent dans le tableau:
Va(mL) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
pH 11,9 11,5 11,2 11,0 10,9 10,8 10,7 10,5 10,3 10,1 9,9
EXERCICE 26
Au cours d’une séance de Travaux Pratiques, un professeur de Physique-Chimie
demande à un groupe d’élève de déterminer:
— La concentration molaire volumique Ca d’une solution aqueuse d’éthylamine;
— Le pKa du couple acide/base, C2H5NH3+ / C2H5NH2, par deux méthodes
différentes.
1. Détermination expérimentale de la concentration molaire volumique CB et du
pKa
Dans un bêcher, le groupe introduit un volume VB = 30 cm3 d’une solution
aqueuse d’éthylamine de concentration molaire CB inconnue dans laquelle il verse
progressivement une solution aqueuse d’acide chlorhydrique de concentration
CA= 0,10 mol.L-1 contenue dans une burette.
Les résultats du dosage pH-métrique obtenus sont consignés dans le tableau ci-
dessous.
VA(cm3) 0 5 9 15 16 17 18 19 20 21 25 30
pH 11,8 11,2 10,8 10,1 9,9 9,5 6,1 2,7 2,4 2,1 1,9 1,7
EXERCICE 27
Toutes les solutions sont à 25°C et le produit ionique de l’eau est Ke = 10-14.
Un groupe d’élèves de Terminale D désire préparer puis doser une solution
décide éthanoïque.
1. Préparation de la solution d’acide éthanoïque
Le groupe d’élèves dispose d’une solution mère (S1) d’acide éthanoïque de
concentration C1 = 0,1 mol/L et d’eau distillée.
À partir de la solution mère, le groupe souhaite préparer un volume V2 = 100
mL d’une solution (S2) de cet acide de concentration C2 = 10-2 mol/L. Pour cela
il dispose :
- de deux pipettes (10 mL et 5 mL) ;
- d’une fiole jaugée de 100 mL ;
- d’un bécher ;
d’une pissette contenant de l’eau distillée.
1.1. Vérifier que le volume de (S1) à prélever est V0 = 10 mL.
1.2. Décrire le mode opératoire de la préparation de la solution (S2).
1.3. Le pH de la solution (S2) est pH = 3,4.
1.3.1. Écrire l’équation-bilan de la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau.
1.3.2. Faire l’inventaire des espèces chimiques présentes dans cette solution.
1.3.3. Déterminer la concentration molaire volumique de chaque espèce
chimique.
1.3.4. Calculer la constante d’acidité KA du couple acide éthanoïque / ion
éthanoate.
1.3.5. Vérifier que le pKA du couple est égal à 4,8.
EXERCICE 28
EXERCICE 29
Demi-équivalence E’ )
VEl = 5 mL
pHEl = 4, 8
Équivalence E )
VE = 10 mL
pHE = 8, 6
1.1. Donner l’allure de la courbe pH = f(VB) en indiquant les points
caractéristiques E’ et E.
On donne : pour VB = 0, pH = 3,4.
1.2. Montrer que l’acide éthanoïque est un acide faible.
1.3. Écrire l’équation-bilan de la réaction du dosage.
1.4. Calculer la concentration molaire CA de la solution AH.
1.5. Nommer le mélange obtenu à la demi-équivalence et donner ses
caractéristiques.
1.6. Donner le pKA du couple acide-base considéré.
2. On dispose de trois indicateurs colorés.
Zone de virage
Hélianthine 3,1 - 4,4
Bleu de bromothymol 6 - 7,6
Phénolphtaléine 8,2 - 10
Pour le dosage, le groupe a utilisé la phénolphtaléine. Justifier ce choix.
3. Par ailleurs à partir de la solution initiale d’acide éthanoïque de pH = 3,4
et de concentration molaire volumique CA = 10-2 mol.L-1, le groupe désire
retrouver la valeur du pKA.
3.1. Écrire l’équation-bilan de la réaction chimique entre l’acide éthanoïque et
l’eau.
3.2. Faire l’inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution.
3.3. Calculer la concentration molaire volumique de chacune des espèces
chimiques.
3.4. Retrouver la valeur du pKA.
EXERCICE 30
EXERCICE 31
EXERCICE 32
Vb (mL) 21 22 24 26 30
pH 11 11,3 11,6 11,8 12
4.1. Tracer la courbe pH = f(Vb)
Echelle: 1 cm pour 1 unité de pH et 1 cm pour 2 mL.
4.2. Déterminer graphiquement les coordonnées du point d’équivalence E.
4.3. Retrouver la valeur de la concentration molaire Ca de la solution d’acide
éthanoïque.
4.4. Déduire de la courbe la valeur du pKa du couple CH3CO2H / CH3CO2-
EXERCICE 33
EXERCICE 34
EXERCICE 35
VA 10 11 12 13 14 15 16 17 18 20 22
pH 9,1 8,8 5,6 2,5 2,2 2,1 2 1,9 1,8 1,7 1,6
EXERCICE 36
EXERCICE 37
L’un des constituants du lait peut se transformer en acide sous l’effet de facteurs
naturels. Lorsque la concentration massique d’acide devient supérieure à 5 g.L-1,
on dit que le lait est caillé. Il se divise alors en fraction solide (la caséine) et en
fraction liquide (le sérum) dans laquelle se concentre l’acide.
Le dosage de cet acide permet de contrôler la qualité (caillé ou non) du lait .
Afin de vérifier la qualité d’un lait, on prélève 40 mL de ce lait que l’on dose par
une solution d’hydroxyde de potassium de concentration molaire volumique
Cb = 5.10-2 mol.L-1.
Les variations du en fonction du volume de base versé sont consignés dans le
tableau ci-dessous. On notera AH l’acide dosé.
Vb(mL) 0 2 4 6 8 10 11 11,5 12 12,5 13 14 16
pH 2,6 3,2 3,6 3,9 4,2 4,6 4,9 5,9 8 10,7 11 11,3 11,5
pKa(CH3CHOHCOOH/CH3CHOHCOO-) = 3,9
pKa(C6H5CHOHCOOH/CH3CHOHCOO-) = 4,2
Masses molaires atomiques en g.mol-1 : C :12 ; O :16 ; H :1
EXERCICE 38
EXERCICE 39
On introduit 8,4 g d’un acide carboxylique (CnH2nO2) dans de l’eau pour obtenir
un litre de solution. On dispose dans un bêcher un volume V1 = 50 mL de cette
solution, additionnée de quelques gouttes d’un indicateur coloré. On neutralise
progressivement la solution acide par une solution aqueuse décimolaire
d’hydroxyde de sodium. Le tableau ci-dessous donne le pH de la solution en
fonction du volume V en mL de soude versé.
pH 2,8 3,6 3,9 4,3 4,7 5,1 5,5 5,8 6,2 6,4 8,7
VB (mL) 0 5 10 20 30 50 60 65 68 69 70
EXERCICE 40
Partie A
1. Qu’est-ce que l’équivalence acido-basique ?
2. On dispose d’une solution S0 acide méthanoïque HCOOH de concentration
molaire C0 = 0,1 mol.L-1 et un pH = 2,4.
2.1. Déterminer la concentration de la solution en ion H3O+.
En déduire la force de l’acide méthanoïque.
TESLA - Edition 2021-2022
405
PHYSIQUES - CHIMIE
Partie B
On dispose de cinq flacons contenant des solutions aqueuses différentes, mais
de même concentration C = 10-2 mol.L-1:
- l’acide éthanoïque
- l’acide chlorhydrique
- le chlorure de potassium
- l’hydroxyde de potassium
- l’ammoniaque.
Les étiquettes A, B, C, D et E de ces flacons ont été mélangées lors d’un
rangement. Les pH sont mesurés à 25° C.
1. Identification des solutions
Le pH de la solution de B est égal à 12. Le dosage de B par C donne un pH égal
à 7 à l’équivalence.
1.1. Identifier B et C.
1.2. Au cours du dosage de D par B, le pH à l’équivalence est égal à 8,2.
Identifier D.
1.3. Le pH de la solution A est égal à 7. Identifier A.
1.4. Déduire des questions précédentes, la nature de la solution E.
2. Détermination du pKa du couple ion ammonium/ammoniac
On désire déterminer le pKa du couple ammonium/ammoniac. Le pH de la
solution d’ammoniaque est 10,6.
2.1. Ecrire équation-bilan de la réaction de l’ammoniac avec l’eau.
2.2. Calculer les concentrations molaires volumiques des espèces chimiques
présentes dans la solution.
2.3. Calculer le pKa du couple ammonium/ammoniac.
3. Préparation de solution tampon
On veut préparer une solution tampon à partir de la solution d’ammoniac et de
l’acide chlorhydrique.
TESLA - Edition 2021-2022
406
PHYSIQUES - CHIMIE
EXERCICE 41
EXERCICE 42