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    Fiche Synthèse 5

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    Le document décrit les trois types de rendements d'échelle: constants, croissants et décroissants. Il explique leur signification et leur lien avec la taille optimale d'une entreprise.

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    COURS DE MICROECONOMIE

    Fiche synthèse 5

    Année universitaire : 2020 / 2021

    Filière : Economie & Gestion Niveau : S2 E1 Professeur : F. BOUTALEB

    Rendements d’échelle

    La notion de rendements d'échelle permet de faire le lien entre la variation des facteurs de production
    utilisés et la quantité des outputs. Cela permet de répond à la question : « Si le producteur augmente
    la quantité de travail (L) ou de capital (k)-ou les deux en même temps- quelle serait la variation de la
    quantité finale produite ? Il s'avère qu'une augmentation du nombre d'employés par exemple ou
    encore de machines n'induit pas forcément une augmentation de la production. Trois cas de figure
    sont possible permettant de définir les trois types de rendement échelle : constants, croissants et
    décroissants. L'objectif d'étudier les rendements d’échelle est notamment de déterminer la taille
    optimale d'une entreprise.

    1- Rendements d’échelle constants


    Les rendements d'échelle constants correspondent à une variation proportionnelle de la production
    par rapport à la variation de la quantité de facteurs. Par exemple si la quantité de facteurs L et K est
    multipliée par deux, la quantité produite sera également multipliée par deux et ainsi de suite. Dans le
    cas général, on note :
    𝐹(𝑎𝑘, 𝑎𝐿) = 𝑎𝐹(𝐾, 𝐿)
    2- Rendements d’échelle croissants
    On parle de rendements d'échelle croissants quand la production augmente plus que
    proportionnellement que l'augmentation des facteurs de production. Si on reprend l’exemple
    précédent, l’augmentation de la production sera supérieure à deux dans le cas des rendements
    d'échelle croissants. On note :
    𝐹(𝑎𝐾, 𝑎𝐿) > 𝑎𝐹(𝐾, 𝐿)
    3- Rendements d’échelle décroissants
    La notion de rendements d'échelle décroissants est opposée à celle de rendements croissants. C'est-à-
    dire, une augmentation de la quantité de facteurs engendre une baisse du produit total. Dans ce cas, il
    n'est plus profitable pour le producteur d'augmenter la quantité du capital ou du travail étant donné
    que toute augmentation se répercute par une diminution de la production. On note :
    𝐹(𝑎𝐾, 𝑎𝐿) < 𝑎𝐹(𝐾, 𝐿)
    4- Rendement d'échelle et taille optimale d'entreprise
    La notion de rendement d'échelle est étroitement liée à celle de la taille optimale d'une entreprise.
    Autrement dit, il est profitable pour un producteur rationnel d’augmenter le nombre de facteurs de
    production tant que la production augmente plus que proportionnellement. C'est-à-dire, tant que les
    rendements d'échelle sont croissants. Le producteur a intérêt à arrêter l’augmentation du nombre de
    facteurs (même si leur coût est faible, voire nul) quand les rendements d'échelle deviennent constants.

    Page 1/2 Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales Km 8, Route d'El Jadida – Oasis - Casablanca
    Tél : 05.22.23.11.00 – 05.22.23.04.94 Fax : 05.22.25.02.01 Site Web : www.fdc.ma
    COURS DE MICROECONOMIE
    Fiche synthèse 5
    Pour en savoir plus :

    M.Yildizoglu, Introduction à la microéconomie, édition libre, Université Paul Cézanne, 2009.


    Picard. Elément de microéconomie, 3ème édition Montchrestien, Paris, 1992

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