COURS DE GESTION BEP II 2 (Réparé)

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COURS DE

COURS DE GESTION
GESTION
Support de cours élaboré par BARO Aladari Bruno en BEP2/INDUSTRIEL/TC
Année académique 2021/2022
CEL : 76 62 25 18

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PROGRAMME

PREMIERE PARTIE : ECONOMIE


Chapitre I : LA PRODUCTION
Chapitre II : L’APPROVISIONNEMENT
Chapitre III : La gestion des stocks
Chapitre IV : Le financement de l’entreprise
Chapitre V : L’activité commerciale

DEUXIEME PARTIE : COMPTABILITE

Chapitre I : LE CAHIER DE CAISSE ET LE CAHIER DE BANQUE


Chapitre II: LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (T V A)
Chapitre III : LES COUTS

BIBLIOGRAPHIE

1. Economie générale Terminale G, Philippe LE BOLLOCH, Yvon LE FIBLEC, édition


Bertrand-Lacoste, Paris 1990
2. Economie générale classes de 1ère G, J. POLY et J. ROCHE, troisième édition DUNOD,
1976
3. Sciences économiques et sociales, premières, collection Janine BREMOND, Hatier,
PARIS 1990
4. LE REVIZOR, premièreG, terminale G, BTS, édition actualisée 1991-1992
5. TQG1 : comptabilité générale selon le SYSCOA C Perochon B Goussou E N’Guessan
édition Fourcher 1998
6. Précis de comptabilité SYSCOA -André ERSA édition 1998 Dakar
7. techniques et systèmes comptables SYSCOA Mathias Bazié. 1ère édition 2001
Ouagadougou

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PREMIERE PARTIE : ECONOMIE

Chapitre I : LA PRODUCTION

Le mot produire à 2 sens. Premièrement, il signifie le processus par lequel, à partir de


certains moyens : en général le travail, des matières premières, des instruments, sont
élaborés des biens ou rendu des services. C’est le sens habituel de produire c’est-à-
dire fabriqué. Deuxièmement, produire se rapporte à la valeur des biens et des
services, au fait qu’ils ont des prix. Produire, dans ce sens, c’est cré er de la valeur.
On retiendra simplement que produire, c’est créer des biens et des services destinés à
satisfaire des besoins.

I. Identification des facteurs de productions


OF : Identifier les facteurs de production

Pour produire l’entreprise utilise des moyens de production. Les facteurs de


production peuvent être regroupés en deux catégories principales :
 Le travail qui est l’ensemble des efforts physiques et intellectuels fournis
par les salariés. C’est la main d’œuvre humaine.
 Le capital qui est l’ensemble des machines et équipements utilisés dans
l’activité productive.

A / LE TRAVAIL OU MAIN D’ŒUVRE


Le travail est l ‘activité humaine dont le but est de produire, transformer des
richesses, concevoir la façon de le faire afin de satisfaire des besoins. La qualité du
travail dépend de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’entretien de la
santé.

B/ LE CAPITAL
On distingue le capital technique et les autres formes de capital. Le capital technique
est l’ensemble des biens qui sert à produire d’autres biens et services. Le capital
technique rend le travail de l’homme plus productif.
Le capital technique comprend les capitaux fixes et les capitaux circulants.

1 / les capitaux fixes


Ce sont des biens de production qui peuvent servir plusieurs fois. Ils s’usent peu à
peu au cours du temps. Ils peuvent devenir obsolètes du fait du progrès techniques.

2/ les capitaux circulants


Ils sont détruits ou transformés au cours du processus de production. Ils sont utilisés
une seule fois.

C / REMARQUES
Certains auteurs citent d’autres facteurs complémentaires. En fait ce ne sont pas des
moyens de productions essentiels à la production du produit physique. Il s’agit de
l’esprit d’entreprise, de la monnaie, de la publicité et de la distribution.
l’esprit d’entreprise mérite notre attention. C’est un facteur difficile à définir et à
quantifier. L’entrepreneur utilise un capital humain en combinaison avec d’autres
facteurs de productions loués pour créer le produit. L’entrepreneur est un
organisateur, un innovateur, un gestionnaire, un homme qui supporte le risque

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II/ COMBINAISON OPTIMALE DES FACTEURS DE PRODUCTION

OF : Définir la fonction de production


Les facteurs de production sont complémentaires et substituables. Cela influe sur les
prix. C’est dire donc qu’il existe plusieurs façons de fabriquer un bien. On peut
utiliser beaucoup de capital et peu de travail ou inversement. Compte tenue de ses
données, l’entrepreneur organise ses facteurs de production en vue d’obtenir un coût
minimum. Il doit savoir quels facteurs choisir et comment les mettre en œuvre. On
dit que l’entrepreneur combine ces facteurs de production.
On appelle fonction de production la relation technique qui existe entre les inputs
(travail et capital, matières premières) et l’output ( le produit fini obtenu). Autrement
dit, la fonction de production est la relation entre les quantités de facteurs utilisées et
la quantité de biens produites.
Exemple : il faut 8 heures machines et 24 heures de travail pour fabriquer une porte
métallique.
L’entrepreneur cherche donc la combinaison qui lui fait obtenir beaucoup de
produits avec un peu de facteurs. La combinaison qui permet cela est appelé
combinaison optimale.
Une combinaison dans laquelle le capital domine est une combinaison capitalistique.
Quand la main d’œuvre domine on parle de combinaison à haute intensité de main
d’œuvre.

III/ CALCUL DES PRODUCTIVITÉS


OF : calculer les productivités

A/ PRODUIT MOYEN OU PRODUCTIVITÉ MOYENNE


On appelle produit moyen ou productivité moyenne (PM) d’un facteur le rapport de
la quantité produite (Q) à la quantité utilisée de ce facteur (K ou L)

B/ PRODUIT MARGINAL OU PRODUCTIVITÉ MARGINALE


Le Produit marginal ou productivité marginale (Pm) d’un facteur désigne
l’accroissement de production qui résulte de l’utilisation d’une unité supplémentaire
de ce facteur, les quantités des autres facteurs étant maintenues constantes.

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C/ APPLICATION
Soit un atelier d’assemblage de portes persiennes possédant 3 postes à assembler. On
donne :
Nombres Quantité Productivité Productivité
D’assembl De portes Moyenne Marginale
eurs Assemblé PM=Q/L Variation Q
(L) es Variation L
(Q)
0 0 - 0
1 2 2 2
2 6 3 4
3 12 4 6
4 17 4 ,25 5
5 21 4,2 4
6 24 4 3
7 24 3,42 0
8 22 2,75 -2

On remarque que la production CROIT de même que la productivité marginale. Cela


veut dire que si on ajout de manière successive des unités supplémentaires d’un
facteur variables les quantités des autres étant maintenues constant, les
RENDEMENTS de production qui en résultent CROISSENT à partir d’un certain
point. Dans notre exemple, si on passe de 2 à 3 assembleurs avec 3 postes
d’assemblage, l’assemblage pourra être certainement mieux organisé et le
supplément qui en résulte est tout à fait considérable (PLUS DE portes assemblées).
Un 4ème assembleur sur les mêmes postes apporte moins de PORTES ASSEMBLEES
C’est-à-dire FAIBLE RENDEMENT OU FAIBLE PRODUCTIVITE).Ainsi au fur et à
mesure que le nombre d’unités de travail augmente le supplément de production
BAISSE c’est-à-dire que la productivité marginale DECROIT Un nombre trop élevé
d’unités de travailleurs se transforme en PERTE C’est-à-dire en baisse de production
(productivité marginale négative car les ouvriers finiraient par se gêner par exemple
un petit nombre de postes pour leur nombre).

Remarque : On dit qu’il y a économie d’échelle lorsqu’il y a une baisse de coûts


unitaires du fait de l’augmentation du volume de production

Chapitre II : L’APPROVISIONNEMENT

L’approvisionnement a pour rôle de procurer à l’entreprise au moment voulu, en


quantité voulue, en qualité voulue, au moindre coût et dans les meilleures conditions
les biens et services nécessaires pour satisfaire ses clients et assurer son
fonctionnement.
I) Les opérations d’achat
A) Définition
L’achat est une sous - fonction de la fonction approvisionnement. Il a pour objet la
recherche des possibilités offertes par le marché et de satisfaire les besoins de
l’entreprise en marchandises, matières, autres approvisionnements et matériels à
moindre coût.

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La politique des achats précise les conditions dans lesquelles l’achat doit satisfaire les
objectifs de l’entreprise et définit les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir :
choix des critères d’achat et des fournisseurs.
Pour acheter l’entreprise doit se poser les questions suivantes : quoi acheter ? Où ?
Quand ?combien ?comment ?

B) L’identification des besoins


Chaque service exprime son besoin en remplissant une demande d’achat. Les besoins
peuvent être connus en consultant les fiches stock. Le programme de production
indique également les besoins d’achat.

C) Les critères d’achat


On a : la qualité ; le prix ;
1) La qualité
La qualité est un critère décisif dans l’achat. C’est un facteur important dont on ne
peut se passer, surtout dans les entreprises industrielles où la qualité de la matière
première doit correspondre rigoureusement aux exigences des services utilisateurs.
De plus un produit de meilleure qualité permet d’affronter la concurrence.

2) Le prix
Il intervient pour fixer le choix sur un produit donné. On doit tenir compte des
avantages financiers représentés par les crédits fournisseurs. L’importance du prix
varie selon la nature des produits. Elle est faible sur certains produits (produits de
luxe, biens durables, biens de production) alors qu’elle est élevée sur d’autres
(produits de consommations courantes)

3) La quantité
Elle tient compte des existants en magasin, du rythme des ventes (ou de la cadence
de la production), du délai de livraison, etc. dans tous les cas, la quantité à acheter
doit permettre de réduire les frais de stockage et d’éviter les ruptures de stock

4) Le délai de livraison
L’entreprise doit disposer de ses marchandises ou matières premières en temps
voulu. Le délai de livraison est un facteur important pour le choix des offres des
fournisseurs en cas d’urgence

5)Les conditions de paiement


Il s’agit en fait du crédit fournisseur. Les conditions du crédit fournisseur sont
essentielles car elles jouent sur la trésorerie de l’entreprise.

D’une manière générale, l’entreprise peut mener une politique d’achat en se fixant un
certain nombre d’objectifs. Les objectifs essentiels sont :
-objectif de coût (prix moins disant)
-Objectif de qualité (qualité optimale)
-objectif de sécurité (éviter les ruptures, privilégier la régularité)

D) La recherche et la sélection des fournisseurs


1) La recherche des fournisseurs
Il est important pour une entreprise d’avoir des renseignements sur plusieurs
fournisseurs afin de pouvoir effectuer un choix judicieux. La recherche se fait de
deux façons :
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a) Le fournisseur se fait connaître
Le fournisseur peut se faire connaître en apportant les renseignements et en
proposant son service à l’acheteur. Il peut lui faire parvenir des catalogues, des
circulaires publicitaires, des revues ou tout autre moyen d’informations sur les
services proposés.

b) L’entreprise recherche un nouveau fournisseur


Il peut arriver que l’article demandé ne soit pas disponible chez les anciens
fournisseurs. Pour ce faire, l’acheteur consultera les revues professionnelles, les
annuaires téléphoniques, les publications spécialisées, les offres et annonces.

2) Le choix du fournisseur
Le choix du fournisseur est fondé sur les Caractéristiques suivantes :
1. Caractéristiques technique du produit : les produits proposés doivent être
conformes aux caractéristiques
2. caractéristiques commerciales : prix, réductions, majorations, conditions de
paiement, conditions de livraison, service après vente

Application

Un organisme désire acheter des fournitures de bureau .Dans quinze jours les stocks
seront épuisés, ce qui est très dangereux .Par ailleurs le budget autorise de dépenser
au maximum 900.000F.

Cahier de charges :
 Papier A4 ; 64g : 150 paquets de 500feuilles
 Crayons HB : 200 unités
 Attaches : 1000 unités
Plusieurs fournisseurs ont répondu :
II. FOURNISSEURS III. CONDITIONS D’OFFRES
DIA CFA librairie Papier A4 ; 64g ;unité de vente :carton de 3 paquets ;prix
de vente :13500F ;
Crayon HB : unité de vente : paquet de 200 ; prix de
vente : 12000F
Attaches : unité de vente : paquet de 200; prix de vente :
2000F
Réductions : 10% sur le papier
Condition de règlement : 3mois par cheque
Délai de livraison : 2semaines
BALA librairie PapierA4 :64g ; unité de vente : carton de5paquets ; prix
de vente : 20000F ;
Crayon HB : unité de vente : paquet de 10 ; prix de
vente : 750F
Attaches : unité de vente : paquet de100 ;prix de
vente :1500F
Réductions : papier 5% ; crayon :20%
Conditions de règlement : comptant par chèque
Délai de livraison : 3semaines
Librairie SOW Papier A4 : 64g ; unité de vente : le paquet ; prix de
vente : 3500F ;
Crayon HB : unité de vente : paquet de 50 ; prix de
7
vente2500F
Attaches : unité de vente :paquet de 1000 ;prix de
vente :20000F
Règlement : 3mois par cheque
Délai de livraison : immédiatement
Librairie DRABO Papier A4 :84g ; unité de vente : le paquet ; prix de
vente : 4000F
Crayon HB : unité de vente : paquet de 200 ; prix de
vente10000F
Attaches : unité de vente : paquet de 1000 ; prix de
vente : 10000F
Réduction : 8% sur le papier
Règlement : 3mois chèque
Délai de livraison : immédiatement
Librairie SANOU PapierA4 :64g ; unité de vente : carton de 3paquets ; prix
de vente : 10800F
Crayon HB : unité de vente : paquet de 100 ; prix de
vente : 6000F
Attaches : unité de vente : paquet de 500 ; prix de
vente5000F
Majoration : port : du montant hors taxes
Règlement : 2mois par chèque
Délai de livraison : immédiatement

Travail à faire :
1. Choisir le meilleur fournisseur.
2. Rédiger un bon de commande adressé à ce fournisseur.(les 3 articles son
achetés chez le même fournisseur).

II) La commande
Dès que le service des achats a toutes les dispositions nécessaires qui déterminent les
conditions de l’achat, la commande peut être lancée

A) Les formes de la commande


La commande peut être passée verbalement ou par écrit, mais il est toujours conseillé
aux clients de confirmer leur commande par écrit sur un bon de commande, sur un
bulletin de commande ou une lettre de commande

B) La surveillance de la commande
La surveillance se fait après le lancement de la commande jusqu’à la livraison des
articles. Elle se réalise à travers les étapes suivantes :

1) Accusé de réception
Le recevant la commande doit renvoyer à son client un accusé de réception pour lui
signifier son accord pour la livraison de la commande ou une partie d’elle.
Certains clients envoient à leurs fournisseurs des bons de commande joints d’un
accusé de réception détachable.

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2) Surveillance du fournisseur
Il faut vérifier si le fournisseur a envoyé un accusé de réception de la commande
lancée, relancer la commande si le délai n’est pas respecté.
La relance peut être préventive c’est-à-dire qu’elle peut être faite avant la date prévue
de livraison.
Une fois la confirmation faite, le vendeur est tenu de livrer et le client de payer le prix

C) La réception des marchandises


L’envoie des marchandises est accompagné d’un document appelé bordereau ou
bulletin de livraison
A l’arrivée des articles, le client doit procéder à un contrôle quantitatif et qualitatif en
se servant d’un double du bon de commande ou du bulletin de livraison. Ensuite les
articles sont stockés en magasin après la prise en charge du magasinier sur le bon de
réception qui peut être un exemplaire du bulletin de livraison

D) La réception de la facture
Une fois la commande acceptée et livrée, le fournisseur envoie la facture à son client.
Celle-ci est contrôlée par le service financier qui se chargera du paiement.

Chapitre III : La gestion des stocks

La notion de stock est liée à celle de précaution, de prévision : l’entreprise ne doit pas
se trouver en rupture de stock.
On parle de rupture de stock lorsque l’entreprise ne dispose pas de matières
premières, de produits finis ou de marchandises en quantité nécessaire, au moment
opportun.
Le stock est le résultat de la différence entre un flux d’entrées (commandes) et un flux
de sortie (consommations ou ventes)
Ainsi la gestion des stocks consiste à satisfaire dans les délais requis la demande des
services utilisateurs ou des clients de l’entreprise.

I) Les fonctions du stockage


Le stockage assure les fonctions suivantes dans l’entreprise
1) La fonction de régulation
La constitution d’un stock diminue le risque de rupture d’un programme de
fabrication ou évite de manquer une vente, c’est-à-dire augmente la qualité du
service rendu par l’entreprise
2) La fonction économique
Constituer des stocks permet de profiter des remises accordées par des fournisseurs
sur les achats en grande quantité

3) La fonction de spéculation
Le stockage permet d’anticiper les hausses de prix des matières ou produits

4) La fonction technique
L’utilisation de certains produits rend le stockage préalablement obligatoire

II)Les différents niveaux de stock


Pour gérer rationnellement les approvisionnements, il est nécessaire de déterminer
les niveaux de stock suivants :
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1)Le stock maximum
C’est le niveau de stock que l’entreprise ne peut ou ne doit dépasser pour les raisons
suivantes :
- Capacité de stockage limitée
- Coût de stockage ou d’entretien trop élevé
- Risque de mévente

2) Le stock minimum
C’est le niveau de stock en dessous duquel l’entreprise ne doit descendre, sans lancer
une nouvelle commande, au risque de provoquer une rupture de stock.
En matière de gestion prévisionnelle des approvisionnements, le stock minimum doit
couvrir au minimum les besoins de consommation durant la période de
réapprovisionnement.

3) Le stock de sécurité
Pour éviter les ruptures de stock en cas de retard de livraison ou d’une plus forte
commande des clients, l’entreprise doit prévoir une marge de sécurité. Cette marge,
appelée stock de sécurité a pour but de faire face aux imprévus.

5) Le stock d’alerte
Pour faire face aux aléas de la demande, une autre solution consiste à passer une
nouvelle commande chaque fois que le stock atteint un niveau donné appelé stock
d’alerte.(ou stock critique).
Stock d’alerte = stock minimum + stock de sécurité
Stock d’alerte = stock minimum lorsqu’il n’y a pas de stock de sécurité

6) Le stock moyen
C’est la moyenne arithmétique entre le stock initial et le stock final
Stock initial + stock final
Stock moyen = -----------------------------------
2

III) La gestion comptable des stocks


1) Différents stocks
- Marchandises
- Matières premières
- Matières et fournitures consommables,
- Emballages commerciaux
- Produits fabriqués
2) Evaluation des entrées
Les entrées sont toujours évaluées
-au coût d’achat pour les produits achetés
-au coût de production pour les produits fabriqués (produits finis et intermédiaires)

3) L’évaluation des sorties de stock


Les sorties de stocks sont évaluées selon la méthode d’inventaire retenue. On
distingue :
a)La méthode du coût moyen
Elle comprend deux procédés :
- Le coût moyen pondéré après chaque entrée
- Le coût moyen pondéré en fin de période
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 Le coût moyen pondéré de sortie après chaque entrée
Le procédé consiste au calcul du coût moyen pondéré de l’unité sur calcul de
l’entrée et du stock existant immédiatement avant l’entrée.

Coût moyen pondéré : valeur du SI + valeur de l’entrée


Quantité en stock + quantité entrée

Application
Soit une entreprise dont les mouvements de stocks de matières premières sont les
suivants au cours du mois d’octobre
1er octobre stock initial : 200kg à 120 F le kg
3 octobre : sortie de 40 kg
12 octobre : sortie de 60 kg
15 octobre : entrée de 100 kg à 240F le kg
17 octobre : sortie de 50 kg
22 octobre : sortie de 80 kg
25 octobre : sortie de 20 kg
28 octobre entrée de 100kg à 288 F le kg

La fiche de stock se présente comme suit :

Dates libellés Entrées Sorties Stocks


Q Cu Montant Q Cu Montant Q Cu Montant

 Le coût unitaire moyen pondéré de fin de période


CMUP de fin de période : valeur SI+ valeur des entrées de la période
Quantité du SI + quantité des entrées de la période
La fiche de stock se présente comme suit :
Dates libellés Entrées Sorties
Q Cu Montant Q Cu Montant

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b) La méthode de l’épuisement des stocks
C’est une méthode qui prend en compte les coûts exacts d’entrée en stock dans un
ordre comptable bien précis .Elle comprend deux procédé :

 Le procédé du premier entré, premier sorti (PEPS)


Dans ce procédé, on fait sortir d’abord les lots les plus anciens et on comptabilise les
sorties aux coûts d’achat de ces lots.
Les sorties sont considérées comme s’effectuant dans l’ordre des entrées.

Exemple : dans un magasin de marchandises, les mouvements suivants ont été


effectués au cours du mois d’octobre :
01/10 SI : 300kg à 120F le kg
06/10 Sortie : 150 kg
10/10 Entrée : 200 kg à 150F le kg
12/10 Sortie : 250 kg
17/10 Entrée : 350 kg100F le kg
26/10 Entrée : 150 kg à 180F le kg
28/10 Sortie 350 kg

La fiche de stock se présente comme suit :

Dates libellés Entrées Sorties Stocks


Q Cu Montant Q Cu Montant Q Cu Montant

 Le procédé du dernier entré premier sorti (LIFO)


Dans cette méthode, les sorties sont considérés comme s’effectuant l’ordre
inverse des entrées considérées à chaque date de sortie.

Dates libellés Entrées Sorties Stocks


Q Cu Montant Q Cu Montant Q Cu Montant

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IV) La gestion économique des stocks
A) Le coût de passation (ou d’acquisition) d’une commande
On appelle coût de passation des commandes l’ensemble des charges supportées
avant et au moment de la passation des commandes : charges de personnel du
service achat et du magasin, charges de transport,…
Soit a le coût d’acquisition d’une commande
n le nombre de commandes à passer dans l’année
Coût d’acquisition total= a.n

B) Le coût de possession des stocks


Il représente l’ensemble des charges engagées pour l’entretien et la conservation en
bon état des éléments en stock : coût du magasinage, coût de la dépréciation des
articles en stock et le coût du capital investi.
Le coût de possession est exprimé en pourcentage de la valeur du stock moyen.
Soit t le taux de dépréciation du stock moyen, on obtient
Coût de possession = stock moyen x t%
Soit C la consommation annuelle en quantité
Le stock moyen= C/2n
Si P est égal au coût d’achat unitaire
CPt
Le coût de possession = --------
200n

B) Le coût de rupture
Il apparaît lorsque l’entreprise ne peut satisfaire la demande de certains biens. La
demande insatisfaite peut conduire à des ventes manquées et le coût de rupture est
égal au manque à gagner éventuellement augmenté de la perte à la détérioration de
l’image de marque de l’entreprise (désaffection de la clientèle).

C) Le modèle de WILSON
Le modèle de WILSON fournit une réponse sous certaines conditions :
- La demande est connue de façon certaine
- La consommation est régulière sur l’année
- Aucune rupture de stock n’est autorisée
Il s’agit de calculer la cadence d’approvisionnement la plus rentable pour
l’entreprise.
Le nombre de commande optimum correspond au nombre de commandes qu’il faut
passer dans l’année afin de minimiser le coût total d’approvisionnement.
Le coût total des approvisionnements est fonction du nombre de commandes n. la
valeur de n à retenir est celle qui rend le coût total minimum. Or le coût total est
minimum lorsque le coût d’acquisition est égal au coût de possession.
CPt
Coût total des approvisionnements= a.n + ----------
200n
Le coût total est minimum lorsque coût d’acquisition=coût de possession
CPt
an=
200n

anx200n = CPt 200an2 = CPt


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CPt
n = ------------
2

200a
Soit N la racine carrée de n2

CPt
N= ----------
200 a

N est le nombre optimum de commandes à passer dans l’année.


La quantité commandée est appelée lot économique, car elle permet de réduire les
coûts d’approvisionnements. Le lot économique peut être calculé :
- En quantité LEq = C/N
- En valeur Leq = CP/N
Application
La consommation annuelle d’une matière M est de 12 000 kg à 400 F. Le coût
d’acquisition est de 6 000 F par commande et le taux de possession des stocks est de
9%.
Travail à faire :
a. déterminer le nombre de commandes optimum
b. déterminer le lot économique en quantité et en valeur
c. exprimer les différents coûts en fonction de n le nombre de commandes
d. présenter dans un tableau les trois coûts en fonction du nombre de
commandes n variant de 1 à 12
e. représenter dans un même graphique les trois coûts en fonction de n variant
de 1 à 12

Chapitre IV : Le financement de l’entreprise

I) Les besoins de financement


Les besoins de financement de l’entreprise peuvent être classés en deux catégories :

1) Les besoins de financement des investissements


Les investissements ou encore immobilisations sont des biens qui durent dans
l’entreprise plus d’un an. On distingue les investissements matériels, immatériels et
financiers.

a) Les investissements matériels et immatériels


En réalisant ces investissements, l’entreprise atteint plusieurs objectifs :
- Elle remplace ou renouvèle les immobilisations à durée de vie limitée par le
biais de l’amortissement comptable
- Elle augmente la capacité de production
- Elle améliore les procédés de fabrication
- Elle réduit les coûts et améliore la productivité ou la modernisation

b) Les investissements financiers


Ce sont des placements financiers : achats d’actions et d’obligations

2) Les besoins de financement d’exploitation


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Ce sont les besoins liés au cycle d’exploitation des entreprises.
Le cycle d’exploitation de l’entreprise est la durée de transformation des stocks en
créances, des créances en disponibilités et des disponibilités en stocks.
- Cycle d’exploitation des entreprises commerciales
Stocks de marchandises , ventes de marchandises Créances
disponibilités stocks de marchandises…

- Cycle d’exploitation d’une entreprise industrielle


Stocks de matières premières Processus de production stocks de
produits finis créances disponibilités stocks de matières
premières..
Dans une optique de croissance, il impose à l’entreprise
-de disposer de capitaux pour financer la phase de stockage et de production
-d’accorder un certain délai de paiement à ses clients pour ne pas manquer des
ventes
-le besoin qui en résulte est en partie compensé par la ressource du crédit-fournisseur

II) Les moyens de financement


A) Le financement à long et moyen terme
1) L’apport en capital
Pour financer une entreprise nouvelle, les fondateurs font leurs apports personnels.
Ces apports permettent d’effectuer les premiers financements : acquisition de locaux,
de matériels, achats de stocks,…. Ces financements permettent le démarrage des
activités de l’entreprise
2) Le financement interne ou autofinancement
a) Définition
L’autofinancement est la réalisation d’un investissement au moyen des ressources
propres ou internes de l’entreprise. Les ressources internes de l’entreprise sont :
bénéfices non distribués, amortissements et provisions
L’autofinancement provient de la capacité d’autofinancement
global(autofinancement = CAFG – dividendes) fait référence à la notion de capacité
d’autofinancement
3) L’augmentation de capital
a) Définition
Quand l’entreprise fonctionne pendant plusieurs années et qu’elle a besoin de
sommes importantes, elle peut procéder à une augmentation de capital. Il s’agit de
demander aux associés d’apporter de l’argent frais pour augmenter le capital.

4) Les emprunts obligataires


L’emprunt obligataire est un emprunt de montant élevé, divisé en fractions égales
appelées obligations proposées au public par l’intermédiaire du système bancaire
Seules les sociétés par actions, sous certaines réserves, sont autorisées à émettre ce
type d’emprunt qui fait appel à l’épargne publique.
Chaque année, l’entreprise verse des intérêts, et procède en outre au remboursement
du capital.

5) Les emprunts à long et moyen terme


Alors que l’emprunt obligataire fait appel à de très nombreux épargnants, les
emprunts à long et moyen terme mettent en relation un seul prêteur.
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Il s’agit des emprunts auprès des établissements financiers, qui accordent des prêts
après examen de la situation financière de l’entreprise et, le plus souvent, prise de
garantie : hypothèque, nantissement, cautionnement,…

6) Le crédit-bail (ou leasing)


Le contrat de crédit bail est un contrat de location, proposé sur un bien meuble ou
immeuble, assorti d’une option d’achat à un prix fixé à l’avance.
Il met en relation trois personnes :
-Le client (entreprise qui veut réaliser un investissement) choisit le matériel et
demande à la société de crédit-bail de mettre ce matériel à sa disposition
-Le fournisseur reçoit la commande de la société de crédit-bail, livre le matériel au
client et le facture à la société de crédit-bail
-La société de crédit-bail achète le matériel et le loue à l’entreprise
La durée du contrat correspond en général à la durée de vie du bien. Le contrat
précise le montant des loyers et la périodicité des versements
A l’expiration du contrat, l’entreprise a une triple option :
- Restitution du bien
- Achat du bien pour une valeur résiduelle prévue par le contrat
- Renouvellement du bail, mais avec un loyer beaucoup plus faible(le matériel
étant amorti)

7) Les subventions
Ce sont des sommes que l’entreprise reçoit pour financer ses activités à long terme ;
elles proviennent soit de l’Etat, soit des collectivités locales, soit d’organismes privés

B) Le financement à court terme


Le financement à court terme a pour objectif d’assurer à tout moment la solvabilité
de l’entreprise, c’est-à-dire sa possibilité de faire face à ses échéances

1) Le financement des créances ou crédits de mobilisation


L’entreprise qui a accordé des crédits à ses clients a la possibilité de vendre (de
mobiliser) ses créances sans attendre l’échéance et ainsi de se procurer des liquidités

a) L’escompte des effets de commerce


Lorsque les créances sur les clients sont matérialisées par les effets de commerce
(lettre de change ou billet à ordre), elles peuvent, bien avant leur échéance, être
remises au banquier qui en avance le montant diminué des agios et se fait
rembourser à l’échéance par le client.

b) Le crédit de mobilisation des créances commerciales (CMCC)


Il consiste à regrouper en un seul effet de commerce (billet à ordre), le règlement de
plusieurs factures d’échéances proches. L’entreprise peut escompter ce billet à ordre
auprès d’une banque. A l’échéance, l’entreprise encaisse les différentes factures et
règle la banque.

c) La lettre de change relevée (LCR)


Les informations relatives aux différentes créances d’une entreprise (montant,
échéances, nom du débiteur, numéro de compte,…) sont enregistrées sur bande
magnétique. Cette bande magnétique est transmise à la banque et permet un
traitement informatique de l’escompte.

16
d) L’affacturage
L’affacturage ou factoring consiste pour une entreprise, à céder ses créances à un
intermédiaire spécialisé appelé factor qui les paie immédiatement. Le factor gère le
compte client, assure la surveillance des encaissements, effectue les relances en cas de
besoin et, solution extrême, met en route une procédure de recouvrement
contentieuse. Le factor assure également le risque d’impayés

e) Le crédit documentaire
Le crédit documentaire est une technique de règlement des opérations de commerce
international. C’est un mode de paiement, mais aussi un mode de financement :
- Mode de paiement, il présente pour le vendeur une garantie de paiement dès
l’expédition des marchandises et, pour l’acheteur une garantie que le
paiement sera effectué seulement après l’expédition des marchandises, aux
conditions fixées.
- Mode de financement si l’exportateur n’est pas réglé au comptant, le crédit
documentaire peut être réalisable par acceptation (par lettre de change). La
traite peut être ensuite escomptée par la banque de l’exportateur.

2) Les crédits de trésorerie


Il s’agit d’un découvert bancaire, c’est-à-dire que l’entreprise peut utiliser son compte
bancaire alors qu’il n’est pas approvisionné.
Les intérêts (agios), payés par l’entreprise, seront fonction de la durée et du montant
du découvert.
Les principaux crédits de trésorerie sont :
- La facilité de caisse qui sert à financer les décalages de quelques jours entre
les encaissements et les décaissements liés au cycle
d’exploitation (fournisseurs, impôts, charges sociales,…)
- Le découvert utilisé pendant une période plus longue
- Le crédit-relais accordé à une entreprise dans l’attente d’une rentrée
financière importante : augmentation de capital, vente d’un terrain, émission
d’un emprunt,…

3) Le financement des besoins liés à la production


a) Le crédit de campagne
Ils sont accordés aux entreprises dont l’activité est saisonnière. En effet, ces
entreprises doivent financer pendant une période de l’année la production et le
stockage sans aucune recette provenant des ventes, celle-ci n’ayant lieu qu’à une
période ultérieure de l’année.
Autrement dit, Le crédit de campagne leur procure les moyens de financement qui
leur permettront de réaliser leur production et de la stocker en attendant la période
de vente.

b) Le crédit-fournisseur
Le crédit fournisseur sert à financer les stocks.
En général, les entreprises règlent leurs fournisseurs à crédit, selon des délais qui
varient en fonction du type d’activité et de leur pouvoir de négociation.
Elles disposent ainsi, durant ce délai, d’un moyen de financement. Mais ce crédit
fournisseur n’est pas gratuit, puisqu’il prive alors l’entreprise des escomptes de
règlement qu’elle aurait pu obtenir pour paiement comptant.

17
5/Le prêt inter entreprises
Une entreprise peut prêter à une autre ( société-mère et filiale ; sociétés donneuses
d’ordres et sous traitantes…)

Chapitre V : L’activité commerciale


I) La mercatique et le marché de l’entreprise
A) La mercatique
1) Définition
La mercatique est un ensemble d’actions menées par une organisation (entreprise,
association, …) qui a pour but de prévoir et /ou d’influencer les besoins des
consommateurs, d’y adapter les produits de l’organisation ainsi que sa politique
commerciale.

2) Les caractéristiques et objectifs de la mercatique


Connaître, agir et réagir sont les trois mots clés de la démarche mercatique.
Trois éléments caractérisent la mercatique :
Caractéristiques Objectifs
- Privilégier le consommateur
Un état d’esprit, une attitude (pensée)
- Satisfaire les besoins individuels ou collectifs
Cadre d’analyse On cherche à comprendre le marché
- s’adapter au marché
Une discipline action - conquérir le marché
- conserver le marché
Pour réaliser ces objectifs, l’entreprise doit en permanence être capable de :
- Détecter les besoins
- Concevoir le produit adapté aux besoins
- Rendre le produit accessible au consommateur visé, à l’endroit et au moment
voulus, au prix qui lui convient
- Faire connaître le produit et inciter l’achat
- Assurer un profit à l’entreprise.

B) Les Marchés du produit de l’entreprise


On distingue quatre marchés correspondant à des groupes de clients différents.
a)Le marché de l’entreprise
Il se compose de ses clients réguliers ou occasionnels. Ce marché peut être mesuré
par le chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise.

b) Le marché de la concurrence.
Il est constitué des clients qui se procurent auprès d’autres fournisseurs les produits
que l’entreprise pourrait leur proposer.

c) Le marché de la profession.
Il regroupe le marché de l’entreprise et le marché de la concurrence.
La connaissance de ce marché en valeur ou en volume permet de déterminer la part
de marché de chaque entreprise.

18
d) Le marché potentiel de la profession.
Il correspond au marché de la profession augmenté du marché des non -
consommateurs relatifs. Les non -consommateurs relatifs n’achètent pas actuellement
le produit mais sont susceptibles de le consommer dans l’avenir.
Par opposition aux non -consommateurs absolus qui ne peuvent, ni actuellement, ni
dans l’avenir, consommer le produit pour des raisons physiques ou morales. Cette
décomposition permet à l’entreprise de définir les cibles (prospects) qui lui
permettront d’élargir son marché d’origine, comme le montre le schéma :

Population totale
Non consommateurs
Marché potentiel du produit / profession
absolus
Non consommateurs
Marché actuel du produit / profession
relatifs
Marché (client) Marché (client)
actuel de la actuel de
concurrence l’entreprise

C) Le comportement d’achat du consommateur


La démarche mercatique suppose la connaissance du comportement de l’acheteur –
Consommateur. Ce comportement s’analyse à l’aide des variables.

1) Le besoin
Le besoin peut se définir comme un sentiment de privation, d’inconfort, de nature
physiologique ou psychique, qui conduit l’individu à rechercher un bien ou service
susceptible de le faire cesser.
A.MASLOW distingue 5 catégories de besoins qui selon lui sont hiérarchisés :
-Les besoins physiologiques : manger, boire, dormir, se vêtir, s’abriter,…
- Les besoins de sécurité : assurances, portes blindées…
-Les besoins d’appartenance : famille, milieu de travail, associations, clubs…
- Les besoins d’estime : diplômes, honneur…
-Les besoins de réalisations : Idéaux, création …

2) La motivation
a) Définition
Une motivation est un état de tension (ou pulsion) qui pousse un individu à faire
quelque chose (à l’achat) pour réduire un sentiment de privation, c'est-à-dire pour
satisfaire un besoin.

b) Nature des motivations


On distingue :
- Les motivations hédonistes, ou pulsions d’achat, qui trouvent leur origine dans le
besoin d’obtenir de la vie des plaisirs (profiter de la vie).
- Les motivations oblatives ou pulsions d’achat, qui trouvent leur origine dans le
désir de faire du bien, de donner quelque chose aux autres et plus particulièrement à
ses proches.
- Les motivations d’auto - expression, ou pulsions d’achat qui trouvent leur origine
dans le besoin qu’à chacun de nous d’exprimer, qui il est (désir de s’affirmer).

3) Les freins

19
Les freins sont des motivations négatives qui poussent l’individu à ne pas agir (à ne
pas acheter). On distingue :
-Les inhibitions : motivations que l’individu refreine par autocensure parce que
jugées honteuses ou dévalorisantes.
-Les peurs ou appréhensions : Difficultés réelles ou imaginaires inhérentes à l’achat
d’un produit ou à son emploi. Elles sont très souvent associées à un environnement
culturel ou religieux

II) L’action commerciale


Après avoir réalisé une étude du marché, l’entreprise doit prendre des décisions afin
de développer ses ventes.
Elle dispose de quatre moyens pour parvenir à ce résultat :
- La politique de produit
- La politique de prix
- La politique de distribution
- La politique de communication
L’ensemble des actions engagées par l’entreprise dans les quatre domaines est
souvent appelé action commerciale.

A) Le produit
1) Définition
On appelle produit tout bien ou service conçu par l’entreprise qui peut être offert sur un
marché de façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.

2) Les caractéristiques
Le produit présente les caractéristiques suivantes :
- Caractéristiques physiques : L’objet lui-même, sa forme, son conditionnement.
- Caractéristiques fonctionnelles (d’usage) : Ce à qui il sert.
- Caractéristiques psychologiques : Symbole lié à la forme, au couleur, au prix.
Les produits sont souvent accompagnés de services connexes qui permettent à
l’entreprise de se différencier des concurrents par :
 La garantie
 L’installation (système informatique)
 La formation (logiciels)
 Le conseil (aide à la vente)
 La réparation et l’entretien
 Le financement (faciliter de paiement)

3) L’identification du produit
a) La marque
La marque est un signe distinctif qui sert à identifier le bien ou le service d’une
entreprise et à les différencier de ceux des concurrents. Elle peut être un nom, un
terme, un signe, un symbole, un dessin, un conditionnement
La marque est à la fois un élément de notoriété, une valeur de référence et une
signature. C’est un vecteur de communication, elle véhicule l’idée de qualité attachée
au produit. Une bonne image de marque renforce à la notoriété d’une entreprise.
C’est la garantie de vendre le produit et de fidéliser la clientèle.
Pour le choix d’une marque, elle doit être :
- Facile à écrire et à prononcer
- Significative
- Evocatrice
20
- Exportable
- Disponible et autorisé

b) Le conditionnement
Le conditionnement est première enveloppe ou premier contenant du produit et qui
constitue une unité pour la vente au détail.
Son rôle, longtemps limité à celui de contenant, de protection et de conservation, est
devenu très important avec le développement de la vente en libre service, la
généralisation de la vente sous - marque et l’écologie.
Les fonctions du conditionnement sont :
-Les fonctions physiques du conditionnement :
Contenant Essentiel pour les produits liquides, les poudres, les crèmes.
Protection Contre les agressions extérieures : humidité, pollution, chocs, température.
Facilité de transport Manutention (poignée), stockage
Conservation Maintien de la fraîcheur, de l’arôme
Utilisation du produit Faciliter d’ouverture, d’utilisation, sécurité d’utilisation

-Les fonctions commerciales du conditionnement


Alerte Attirer l’attention du consommateur en communiquant par la forme, le graphisme,
le matériau, la couleur.
Attribution Permettre au consommateur de situer le produit dans son univers à partir de signe.
Information Renseigner le consommateur : contrainte légale (date limite …)
information technique (mode d’emploi)
information commerciale (promotion du produit)
Fonctionnement Donner au produit sa personnalité en termes d’image, de qualité, de prix, de
performance.
Les services Facilité un transport, le rangement, le stockage et l’utilisation du produit.
Le choix du conditionnement se fait en fonction de la nature du produit qui est en
accord avec son positionnement. Il concerne la taille, la forme, les matériaux utilisés,
les couleurs. Chaque élément doit être en harmonie avec les autres.
c) La stylique (le design)
La stylique est l’ensemble des techniques qui permettent d’adopter la forme et les
couleurs au positionnement d’un produit, en tenant compte d’impératif esthétique,
fonctionnels et économiques.
Elle permet :
- De donner une identité au produit qui le distingue de ces concurrents.
- D’adapter la forme et les couleurs au positionnement du produit.

B) La politique de prix
Le prix est la somme d’argent (ou valeur) que le consommateur donnera en échange
du produit.
Le prix est fixé en fonction des coûts du produit et des objectifs de l’entreprise.
Les principaux objectifs d’une politique de prix sont :
-L’objectif de part du marché : conquête ou maintien d’une part donnée (fixé en prix
suffisamment pour toucher le plus grand nombre de consommateur.)
-L’objectif de maximisation des profits ou de rentabilité suffisante.
-Les objectifs par rapport à la concurrence (décourager, suivre ou attaquer la
concurrence)
-L’objectif de remboursement rapide des investissements.

C) La politique de distribution
1) Les fonctions de la distribution
21
La distribution est la mise à la disposition des consommateurs et des utilisateurs des
produits (biens de consommation ou biens de production) dont ils ont besoin à
l’endroit, en quantité, au moment ou avec l’assortiment qu’ils désirent.
Les rôles de la distribution sont donc le transport, le fractionnement ou
l’allotissement (les unités de consommations étant différentes des unités de
production), le stockage d’assortiment et enfin l’information, c’est à dire le service.
La distribution regroupe deux grandes fonctions :

a)La fonction de gros


Elle se caractérise par l’achat des marchandises en grande quantité au producteurs,
les stocker puis les fractionner par lots et vendre les lots à des détaillants

b) La fonction de détail
Elle se caractérise par l’achat des marchandises aux grossistes ou directement aux
producteurs pour les revendre en l’état et au détail (petite quantité) au
consommateur final.

2) Les circuits de distribution


Un canal ou circuit de distribution est l’ensemble des chemins parcourus par un
produit depuis le producteur pour atteindre les consommateurs ou utilisateurs.
En fonction du nombre d’intermédiaire qui s’intercale entre le producteur et le
consommateur, on distingue :

a)Le circuit direct : aucun intermédiaire.


La vente des produits est faite directement par les producteurs au consommateur.
Ce type de circuit est courant dans le domaine industriel.
Producteur Consommateur

b) Le circuit court : Un seul intermédiaire.


La vente des produits est faite par un seul intermédiaire. C’est le cas des automobiles
vendues par les concessionnaires d’une marque.
Producteur Détaillant Consommateur

c)Le circuit long : Plusieurs intermédiaires


Producteur Grossistes Détaillants Consommateurs
C’est l’usage pour les produits de grande consommation.

3) Le réseau de distribution
Il est l’ensemble des personnes physiques ou morales (représentants succursales, magasins
d’usines …) qui sont impliqués dans la distribution ou la vente d’un bien, depuis le
producteur ou l’importateur jusqu’au consommateur final.

4) La force de vente
La force de vente d’une entreprise est composée du personnel impliqué dans la vente
d’un produit ou d’un service.

D) La politique de communication
Pour qu’un produit se vende, il faut faire savoir aux clients potentiels que se produit
existe, puis développer de façon permanente sa place sur le marché.

22
Pour remplir ses objectifs, l’entreprise utilise plusieurs moyens complémentaires : La
publicité (médias et hors médias), la promotion des ventes et les relations publiques.

1) La publicité média
La publicité est l’ensemble des moyens destinés à informer le public et à le
convaincre d’acheter un produit ou un service puis à développer de façon
permanente la place de ce produit ou service sur son marché. Il s’agit donc de la
communication d’un message avec un objectif bien déterminé : faire vendre.
a) Les Médias
On distingue traditionnellement cinq médias : La télévision, la presse, la radio,
l’affichage et le cinéma.
Un média est un groupe de support de même nature. Un support est un véhicule de
publicité considéré isolement.

b) La création publicitaire
La création publicitaire débute par le positionnement du produit. Positionner le
produit, c’est lui donner un caractère propre, le distinguer de la concurrence, le
rendre original. Trois types de positionnement sont possibles :
Le positionnement physique par un de ses traits les plus motivants, le
positionnement psychologique ne faisant pas référence aux éléments physiques du
produit et le positionnement socioculturel.
La création publicitaire traduit les objectifs de la campagne publicitaire en
définissant :
-La cible ou public visé par le message (sexe, âge, style de vie, niveau socioculturel,...)
-L’axe ou l’argument central du message ; il peut concerner le produit, ses effets ou
l’univers qu’il représente.
-Le thème ou traduction publicitaire de l’axe par une image, un slogan.

c) Le plan médias
Le plan média consiste dans un premier temps, à choisir les médias les mieux
adaptées aux objectifs de la campagne puis, dans un second temps, à sélectionner
parmi les médias retenus, les supports et le mode d’utilisation de ses supports (forme
des messages et des fréquences de passages.)
L’objectif est double : Couvrir au mieux la cible et optimiser les coûts de publicité (à
moindre coût).

2) La publicité hors médias


La publicité hors médias comprend :
-La publicité par l’objet : les objets publicitaires portant la marque ou le logotype de
l’entreprise, sont donnés gracieusement (gratuitement) aux cibles visées.
-La publicité sur le lieu de vente (PLV). Elle est destinée à pousser le produit vers le
client à l’aide de signalisations spécifiques, d’affichette, de présentoirs, d’enseignes,
de pancartes…
-La publicité directe : Elle consiste à adresser directement et individuellement le
message à l’utilisateur visé. Le message est transmis par publipostage, téléphone,
minitel ou Internet, prospectus déposés dans les boîtes à lettres.
-La participation a des foires, salons : lieux où l’entreprise expose ses produits, les
vend, prospecte et observe ses concurrents
-Les visites d’entreprises et les opérations portes ouvertes

23
3) La promotion des ventes
Alors que la publicité cherche à attirer le client vers le produit, la promotion pousse
le produit vers le consommateur.

a)Les objectifs de la promotion de vente


La promotion des ventes vise à modifier sur l’instant les comportements d’achat. Ces
objectifs se situent à court terme contrairement à la publicité qui cherche à
transformer l’attitude du consommateur et n’agit que lentement sur son
comportement d’achat.
Le but des actions de promotion des ventes est de faire en sorte que les
consommateurs ou les distributeurs achètent le produit immédiatement ;
Une opération de promotion est donc par nature limitée dans le temps.
La promotion des ventes vise à faire essayer le produit, à le faire acheter une
première fois, puis de façon régulière (fidélisation de sa clientèle) ou en plus grande
qualité.

b) Les principales techniques promotionnelles


Les techniques de promotion utilisées sont :
-Ventes avec primes
 Prime directe : offre d’un article supplémentaire gratuitement remis, en même
temps que la marchandise achetée
 Prime différée : offre d’un avantage supplémentaire (prime) dont la remise est
différée par rapport à l’achat
 Prime à l’échantillon : technique consistant à remettre en prime directement
un produit échantillon
 Prime contenant : technique consistant à transformer le conditionnement pour
en faire un contenant réutilisable par l’acheteur
 Prime produit en plus : offre d’une plus grande quantité de produit pour le
même prix
-Techniques des jeux
 Concours : promesse d’un gain substantiel acquis à la faveur d’une
composition faisant appel aux qualités d’observation, de sagacité et de
créativité des participants
 Loterie : formes diverses de jeux du type « tirage au sort », avec promesse
d’un gain acquis grâce à l’intervention du hasard
-Réduction de prix
 Bon de réduction : coupon ou titre donnant droit à une réduction déterminée
sur le prix normal d’un produit
 Offre spéciale : prix spécial consenti au public pendant une période donnée
 3 pour 2 : technique consistant à proposer trois produits pour le prix de deux,
quatre pour le prix de trois, etc.
-Essais et échantillonnage
 Echantillon : taille réduite d’un produit diffusé gratuitement pour faire
connaître une nouveauté
 Cadeau gratuit : distribution d’un cadeau pour inciter le public à une action
déterminée (exemple : s’abonner un journal, ou visiter un supermarché)

4) Les relations publiques


a)Définitions

24
Les relations publiques sont les activités déployées par une entreprise en vue
d’établir, de maintenir et de développer de bonnes relations entre cette entreprise et
les différents secteurs de l’opinion publique.

b) Les objectifs
L’objectif n’est pas de vendre, au moins dans l’immédiat, mais de créer des relations
positives entre l’entreprise et son environnement (image favorable, bonne relation
avec cet environnement, information sur la firme et ses produits).

c) Les moyens
Les différents moyens utilisés par les relations publiques sont :
-Les actions ponctuelles : Relation presse, conférence de presse, déjeuner - débats,
journée porte ouverte, voyage d’étude, etc.
-Les actions continues : lettre d’information, journal d’entreprise, rencontre
périodique avec les associations de consommation, etc.

5) Le parrainage (ou sponsoring)


Il consiste pour une entreprise à apporter publiquement son soutien financier ou
matériel à une manifestation sportive (parrainage sportif) ou à un événement culturel
(parrainage culturel).

6) Le mécénat
Il consiste à rechercher une valorisation de l’image de l’entreprise en finançant des
manifestations culturelles, humanitaires, scientifiques, etc. Sans viser une rentabilité
directe.

DEUXIEME PARTIE : COMPTABILITE


CHAPITRE I :
LE CAHIER DE CAISSE ET LE CAHIER DE BANQUE

Les documents comptables sont des cahiers dans lesquels sont enregistrées
les opérations financières au jour le jour. Il existe plusieurs types de documents
comptables : le cahier de caisse et le cahier de banque.

I. LE CAHIER DE CAISSE
Le cahier permet d’enregistrer tous les mouvements d’argent liquide : les
entrées et les sorties de la caisse. Le cahier de caisse rend fidèlement compte de la
situation réelle de la caisse, c’est-à-dire qu’à tout moment, le solde indiqué sur le
cahier de caisse est égal à l’argent réellement présent dans la caisse.

Les entrées d’argent dans la caisse sont les différentes recettes et les retraits
en banque. Les sorties d’argent de la caisse sont constituées des dépenses et des
dépôts en banque. Le cahier de caisse doit indiquer :
– la date de l’opération,
– le numéro d’enregistrement de la pièce justificative, le numéro attribué par le
comptable lorsqu’il la classe ; ce numéro est chronologique (1, 2, 3, 4 …) ; le

25
comptable doit écrire le numéro sur la pièce, puis il la classe chronologiquement
dans un classeur acheté à cet effet ;
– le libellé de l’opération, c'est-à-dire son objet. Le libellé doit être suffisamment
explicite et aussi précis que possible, pour que l’on comprenne tout de suite à sa
lecture, la nature de l’opération. Il faut éviter les libellés du type "paiement",
"dépense", "déplacement", sans plus de précisions. Il faut écrire par exemple : "achat
d'une bouteille de gaz de 20 kilos" ou "frais de taxi A/R pour séminaire " ;
– la colonne "entrée" où l’on indique le montant de l’opération si c’est une entrée de
caisse (recette pour la caisse),
– la colonne "sortie" où l’on indique le montant de l’opération si c’est une sortie de
caisse (dépense ou paiement),
– le solde où l’on indique le montant qui doit être détenu en caisse suite à la dernière
opération.
Attention : il faut utiliser une ligne par opération. On ne peut pas enregistrer sur la
même ligne une entrée et une sortie, ni plusieurs entrées ou plusieurs sorties.333333°
3Remarque : Quand faut-il changer de page dans un cahier de caisse ?
En principe et selon les projets, il faut changer de page du cahier de caisse tous les
mois, c’est-à-dire à chaque fois que l’on fait le point sur la situation financière. A la
fin du mois, on fait la dernière écriture du mois, puis on barre le reste de la page et
l’on recommence une nouvelle page du cahier de caisse. Le solde du mois précédent
est immédiatement reporté au mois suivant.
On change également de page chaque fois que l’on arrive en bas d’une page au cours du mois. La
première ligne d’une nouvelle page sert uniquement à inscrire le solde. On n’inscrit ni recettes, ni
dépenses sur cette première ligne mais seulement le solde.
Modèle de cahier de caisse
Date N° d’enregistrement Libellés Entrées Sorties Soldes
Report de la page précédente

Total xxxxxxxxx
Solde à reporter

II. LE LIVRET D’EPARGNE


Ce document, délivré par la banque ou les caisses populaires ou encore la poste au
moment de l’ouverture du compte enregistre toutes les opérations bancaires. On doit
l’apporter à l’institution chaque fois qu’on fait une opération et c’est l’institution qui
le remplit.

III. LE CAHIER DE BANQUE


Le cahier de banque permet d’enregistrer tous les mouvements bancaires (retraits,
dépôts, virements, frais bancaires, …). Il se présente sous la même forme que le
cahier de caisse. Il contient les mêmes informations que le livret d’épargne, mais il
précise le "libellé", c'est-à-dire l’objet, le motif de l’opération.

Modèle de cahier de banque


Date N° d’enregistrement Libellés Entrées Sorties Soldes
Report de la page précédente

26
Total xxxxxxxxx
Solde à reporter
i N° 3
IV. LES DOCUMENTS JUSTIFIANT LES OPERATIONS
Les justificatifs servent à laisser une preuve, une trace écrite de toutes les opérations
financières de l’association.. Le principe de base est de justifier chaque dépense par
un document : un reçu, une facture ou une décharge.

A. Les reçus bancaires


Chaque dépôt ou retrait d’argent en banque donne lieu à la remise d’un reçu
bancaire qui constitue la pièce justificative de l’opération. On lui attribue un numéro
d’enregistrement que l’on reporte dans le cahier de caisse et dans le cahier de banque
dans la colonne "n° d’enregistrement". Ce reçu bancaire est ensuite classé avec les
autres justificatifs.

B. Les relevés bancaires


Le relevé bancaire est un document édité par la banque. Il fait la liste de toutes les
opérations bancaires (entrées et sorties) pour une période donnée. Il fait état du solde
disponible sur le compte bancaire.

C. Les reçus
Dès qu’une personne verse de l’argent, elle doit détenir un reçu attestant qu’elle a
bien versé l’argent. Ce reçu doit indiquer la date, le montant versé en chiffres et en
lettres, le motif du versement et la signature de celui qui a reçu l’argent (et
éventuellement la signature de celui qui a donné l'argent). Normalement, il faut
utiliser des carbones sous tous les reçus. L’association détient un carnet de reçus
pour enregistrer les versements qu’elle reçoit et ceux qu’elle fait.
REÇU N° :

Reçu de M. : --------------------------------------------------------------------------------------
La somme de : --------------------------------------------------------------------------------------
Pour : --------------------------------------------------------------------------------------

A : -------------- Le : ------- Nom et prénom : ------------------- Signature :

D. Les factures
Chaque achat effectué, doit être justifié par une facture. La facture doit contenir les
informations suivantes : date, numéro de la facture, nom et adresse du fournisseur,
montant de l’achat, motif de l’achat, nom de l’acheteur, mention "PAYÉ", cachet du
fournisseur. Les factures doivent être rangées parmi les pièces justificatives. Un
numéro d’enregistrement leur est attribué, dans un ordre chronologique. Ce numéro
est reporté dans le cahier de caisse dans la colonne "n° d’enregistrement".
Fiche N° 3
E. Les décharges
Dès qu’on donne de l’argent à quelqu’un pour effectuer une dépense on fait signer une décharge à
cette personne afin de se décharger de sa responsabilité. On conserve la décharge avec la caisse. Une
fois la dépense effectuée, la personne fournit au comptable la pièce justificative (facture ou reçu) et
27
restitue le solde de l’argent. Cette pièce justificative remplace la décharge qui n’est qu’une pièce
temporaire. La décharge doit être déchirée et jetée une fois que la pièce définitive est arrivée et que
les écritures sont régularisées.
DECHARGE

Je soussigné (e) : ------------------------------------------------------------------------------------


Fonction : ---------------------------------------------------------------------------------------------
Reconnais avoir reçu de Mr, Mme : ------------------------------------------------------------
La somme de (en lettres et en chiffres) : ………………………………………………
Motif : -------------------------------------------------------------------------------------------------
En foi de quoi, la présente décharge est établie pour servir et valoir ce que de droit.
Fait à Bobo-Dioulasso, le ------------- Signature :

Chapitre II: La taxe sur la valeur ajoutée (T V A)


I) Généralités
1) La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est égale à la différence entre la valeur de la production et la valeur des
consommations intermédiaires utilisées dans le processus de production (matières
premières, transports, énergie, …)

2) Définition de la TVA
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation des agents économiques. Cet
impôt est supporté par le consommateur final qui en est le redevable réel lorsque celui-ci
effectue une opération d’achat.
L’entreprise ne verse que la différence entre la TVA qu’elle facture (TVA facturée) à ses
clients et celle facturée par ses fournisseurs (TVA récupérable).
La TVA facturée représente la valeur de la TVA que les entreprises doivent collecter sur leurs
ventes. Cette TVA figure sur les factures de ventes et son taux s’applique sur la valeur nette
après les différentes réductions commerciales et financières. Elle représente une dette envers
l’Etat de la part de l’entreprise. Le taux est actuellement de 18% au BF

La TVA récupérable est la TVA payée aux fournisseurs lors des opérations d’achats. Les
entreprises totalement assujetties à la TVA ont la faculté de déduire la TVA payée lors de
leurs achats du montant global de la TVA collectée lors de leurs ventes.

La TVA est récupérée par les entreprises qui en sont des redevables légaux vis-à-vis de l’Etat.
Elles ne sont que des collecteurs de TVA qui est en principe neutre sur le plan de leurs
résultats

II) Mécanisme de la TVA


L’entreprise assujettie à la TVA:
- facture aux clients la TVA sur les ventes (TVA facturée ou collectée)
- récupère la TVA sur les achats (TVA récupérable ou déductible) ;
- reverse à l’État la différence entre la TVA sur les ventes et la TVA récupérable sur
ses achats de biens et services.
TVA à reverser à l’État = TVA facturée sur ventes – TVA récupérable sur achats de
biens et services

la TVA due au titre d’un mois est à payer au plus tard le 20 du mois suivant pour les
entreprises qui relèvent du système normal d’imposition et le 10 du mois suivant le trimestre
pour celles qui relèvent du système simplifié d’imposition.

28
Si la différence est négative (TVA facturée < TVA récupérable) l’entreprise qui n’a rien à payer pour le
mois considéré va reporter cette différence appelée crédit de TVA sur la (ou les) déclaration(s)
suivantes.

TVA due du = TVA facturée du - TVA récupérable du - Crédit éventuel de TVA


mois M mois M mois M du mois M-1

Application 1
Durant le mois de janvier, l’entreprise TRAORE a acheté des marchandises pour un montant
HT de 800 000F et des fournitures de bureau pour un montant HT 250 000F, TVA 18% ; les
règlements sont effectués par chèques bancaires. Durant le même mois, elle a vendu des
marchandises à crédit, montant HT 3 500 000F, TVA 18%.
Travail à faire :
Calculer la TVA due

Solution :
TVA facturée= 3 500 000 * 0,18 = 630 000
TVA récupérable = (800 000 + 250 000) * 0,18 = 189 000
TVA DUE = 630 000 – 189 000 = 441 000

Application 2 :
Vente du mois de novembre 1 000 000 F ; Achat du mois de novembre 1 200 000 F. Taux de
TVA 18%
Calculer la TVA due ou crédit de TVA
- TVA Facturée du mois = 1 000 000 x 0,18 = 118 000
- TVA Récupérable du mois = 1 200 000 x 0,18 = 216 000
- TVA due / crédit TVA = 118 000 – 216 000 = - 98 000 F
Crédit de TVA = 98 000 F
Les 98 000 F représentent un crédit de TVA à reporter au mois de décembre.

III) La déclaration de la TVA


La liquidation ou déclaration de la TVA est effectuée sur un document fiscal qui est envoyé
au percepteur. En fin de période d’imposition, on détermine le montant de la TVA due ou du
crédit de TVA.

Application
La situation de la TVA de la société ALPHA pour le premier trimestre 2007 est la suivante :
Mois Janvier Février Mars
TVA facturée 200 000 270 000 310 000
TVA récupérable 118 000 370 000 180 000
Travail à faire
Calculer pour chaque mois la TVA due ou éventuellement le crédit de TVA.

Chapitre III: LES COUTS


I) Généralités sur les coûts
A) Définition
Un coût est une somme d’éléments de charges qui pour une marchandise, un bien, une
prestation de service ne correspondent pas au stade final d’élaboration du produit vendu

B) La hiérarchie des coûts

29
Les éléments de charges peuvent être classés selon le stade de leur mise en
œuvre : l’achat, la production, la vente. A chaque stade, le total des charges constitue un
coût.

Coût d’achat : achat + frais d’achat (transport, assurances, commissions sur


achats…)

Coût de production : coût d’achat + frais de production (main d’œuvre, énergie


amortissement, loyer…)

Coût de distribution : frais de vente (salaires des vendeurs, transport sur ventes,
les emballages,…)

Coût de revient : coût de production + coût de distribution

Coût de revient = total des charges engagées par l’entreprise pour satisfaire le
client. Le coût de revient se calcule au moment de la livraison.

C) LES MARGES

Une marge est la différence entre le chiffre d’affaires et un coût.


Marge sur coût d’achat = chiffre d’affaires – coût d’achat
Marge sur coût de production = chiffre d’affaires – coût de production
Le résultat est la marge sur le coût de revient
Résultat = chiffre d’affaires – coût de revient

II) La tenue des comptes de stocks

2) Evaluation des entrées


Les entrées sont toujours évaluées
-au coût d’achat pour les produits achetés
-au coût de production pour les produits fabriqués

3) L’évaluation des sorties de stock


Les sorties de stocks sont évaluées selon la méthode d’inventaire retenue. On distingue :
a)La méthode du coût moyen
Elle comprend deux procédés :
- Le coût moyen pondéré après chaque entrée
- Le coût moyen pondéré en fin de période

 Le coût moyen pondéré de sortie après chaque entrée


Le procédé consiste au calcul du coût moyen pondéré de l’unité sur calcul de l’entrée et du
stock existant immédiatement avant l’entrée.

Coût moyen pondéré : valeur du SI + valeur de l’entrée après chaque entrée


Quantité en stock + quantité entrée

Application
Soit une entreprise dont les mouvements de stocks de matières premières sont les
suivants au cours du mois d’octobre
1er octobre stock initial : 200kg à 120 F le kg
30
3 octobre : sortie de 40 kg
12 octobre : sortie de 60 kg
15 octobre : entrée de 100 kg à 240F le kg
17 octobre : sortie de 50 kg
22 octobre : sortie de 80 kg
25 octobre : sortie de 20 kg
28 octobre entrée de 100kg à 288 F le kg

La fiche de stock se présente comme suit :

 Le coût unitaire moyen pondéré de fin de période


CMUP de fin de période : valeur SI+ valeur des entrées de la période
Quantité du SI + quantité des entrées de la période
La fiche de stock se présente comme suit :

b) La méthode de l’épuisement des stocks


C’est une méthode qui prend en compte les coûts exacts d’entrée en stock dans un ordre
coupable bien précis .Elle comprend deux procédé :

 Le procédé du premier entré, premier sorti (PEPS)


Dans ce procédé, on fait sortir d’abord les lots les plus anciens et on comptabilise les sorties
aux coûts d’achat de ces lots.

Les sorties sont considérées comme s’effectuant dans l’ordre des entrées.

Exemple : dans un magasin de marchandises, les mouvements suivants ont été effectués au
cours du mois d’octobre :
01/10 SI : 300kg à 120F le kg
06/10 Sortie : 150 kg
10/10 Entrée : 200 kg à 150F le kg
12/10 Sortie : 250 kg
17/10 Entrée : 350 kg100F le kg
26/10 Entrée : 150 kg à 180F le kg
28/10 Sortie 350 kg
La fiche de stock se présente comme suit :
 Le procédé du dernier entré premier sorti (LIFO)
Dans cette méthode, les sorties sont considérés comme s’effectuant l’ordre inverse
des entrées considérées à chaque date de sortie.

III) CALCUL DES COUTS

Enoncé

La menuiserie SOGO, entreprise dirigée par M. Abdel, a travaillé exclusivement, en avril, sur
une commande de 70 tables de modèle standard (STD) ; 72 tables ont été mises en fabrication
et terminées au cours du mois.

C’est la première commande importante faite à cette jeune entreprise ; elle n’a pas
donné lieu à l’établissement d’un devis, le client faisant confiance à M. Abdel.

31
Jusqu’alors la menuiserie SOGO établissait ses prix de vente en considérant les prix
pratiqués sur le marché. Comme il ne s’agissait que de production de quelques unités, une
erreur d’appréciation ne pouvait avoir de conséquences graves.

M. Abdel vous demande de l’aider à déterminer le prix à facturer. Il voudrait obtenir


un bénéfice de 20% sur le prix de vente.

M. Abdel veut réaliser un bénéfice de 20% sur le prix de vente ; ce pourcentage est
appelé taux de marque (pourcentage du bénéfice sur le prix marqué !).

Coût de + Résultat = Prix de vente


revient
80 20 100
100 25 125
15 000 3 750 18 750

Lorsque le taux de marque est de 20%, le résultat représente 25% du coût de


revient (20/80), c’est le taux d’incidence.

A partir de la comptabilité générale et de renseignements extracomptables, vous avez


constitué un dossier qui réunit des informations sur l’activité de la menuiserie SOGO au
mois d’avril.

Charges du mois :
- Consommation de bois (samba) : 18,80 m3,
- Charges de main- d’œuvres liées à la fabrication : 267 300 F pour 108 H
de travail ;
- Autres charges : elles ont été réparties comme le montre le tableau
suivant :

Nature Frais d’achat Frais de Frais de


fabrication vente

Energie 11 000 22 500 5 500


Transport 9 500 - 6 500
Fournitures 3 990 5 500 2 000
Publicité - - 3 000
Frais de PTT 8400 - 1 100
Assurance - 29 000 -
Loyer 5 260 44 440 3 400
Salaires 13 400 4 100 -
amortissemen - 343 020 3 000
ts

TOTAUX 51 450 448 560 24 500

 Mouvements du bois en stock


Achats Consommations

2/04 18 m3 04/04 4,0 m3

32
à 24 800 F 09/04 5,5 m3
16/04 5,0 m3
23/04 4,3 m3

 Stocks au 31 mars :
Bois samba : 12 m3 évalués à 23 200 F l’unité ;
Tables modèles STD : néant.
Travail à faire :
Calculer le résultat analytique

Remarques sur l’énoncé


Les informations de ce dossier doivent être exploitées avec méthode.
Les étapes qui conduisent au coût de revient doivent être précisées ; elles sont
fonction du processus de fabrication qui peut être présenté sous une forme schématique.

L’établissement du schéma technique permet de saisir les informations du texte, ou


du dossier, de manière ordonnée. Il sert de ligne conductrice au calcul des coûts.
Dessiner le schéma technique
Les travaux de la menuiserie SOGO sont effectués dans un atelier unique, par une
équipe de salariés non spécialisés dans des tâches d’exécution particulières. Cinq étapes
conduisent de l’achat des matières à la vente des produits finis ; elles correspondent aux
différents stades de l’activité menée par l’entreprise dans la réalisation de la commande ; à
chacun d’eux est associé un coût.

(1) achat et entrée en stock du bois samba :


« Coût d’achat de la matière première achetée ».
(2) sortie de stock et utilisation du bois par l’atelier :
« Coût d’achat de la matière première consommée ».

(3) production et stockage des tables fabriquées :


« Coût de production des produits fabriqués ».

(4) sortie du stock des tables destinées à la vente :


« Coût de production des produits vendus ».

(5) livraison de s tables :


« Coût de revient ».

SOLUTION

1. coût d’achat des matières « achetées »

Prix d’achat + Frais d’achat = 497 850


Les 18 m3 de samba, qui ont coûté 497 850 F à l’achat s’ajoutent aux 12 m3 du stock initial.
Le stock, avant toutes sorties, contient donc 30 m 3 d’une valeur totale de :
497 850 + (12 x 23 200) = 776 250 F. soit un « coût unitaire moyen » de : 776 250 : 30
= 25 875 F.

2. coût d’achat des matières « utilisées »

33
Les sorties de bois du magasin au cours du mois ont toutes pour destination la fabrication
des tables STD ; le coût d’achat des matières utilisées dans cette fabrication est calculé en
utilisant le coût moyen du bois en stock :
25 875 F x (4 + 5,5 + 5 + 4,3) = 486 450 F.

3. Coût de production des produits « fabriqués »


Il s’agit du coût des 72 tables STD fabriquées au cours du mois d’avril :
Coût des matières utilisées + Frais de production + Frais de main-
d’œuvre :
486 450 F + 448 560 F + 267 300 F = 1 202 310 F.
Ces tables ont été mises en stock au fur et à mesure de leur production.
4. Coût de production des produits « vendus »
Il n’avait pas de tables en stock du début du mois ; le coût unitaire de production des tables
vendues est le coût unitaire de production des tables produites :
1 202 310 : 72 = 16 698,75 F.
Coût de production de la commande :
16 698,75 x 70 = 1 168 912,5 F.

5. Coût de revient
Coût de production + frais de distribution :
1 168 912,5 F + 24 500 F = 1 193 412,5 F

6. CALCUL DU PRIX A FACTURER

Le taux de marque est de 20% (taux d’incidence 25%).


Prix à facturer pour 70 tables :
1 193 412,5 x 1,25 = 1 491 765,625 F soit 1 491 766 F et, en arrondissant, 21 311 F
l’unité.
7) Résultat analytique

à calculer

IV) CHARGES DIRECTES ET INDIRECTES

Certaines charges n’ont pas de liens avec un coût particulier :


- Les salaires de certains personnels (comptable, directeur ; personnel de
surveillance…),
- Les frais de climatisation du bâtiment administratif.

D’autres charges sont des éléments de coûts :


- Le salaire du chef d’atelier ;
- L’énergie consommée par une machine-outil.
Deux groupes de charges sont ainsi distingués :
A) Les charges directes qui peuvent être affectées à un coût.
Ce sont principalement :
- Les consommations de matières et de fournitures.
En organisant la saisie et le traitement de l’information, il est possible de connaître la
destination d’une matière première et les quantités utilisées par produit fabriqué. Ce
n’est pas toujours le cas pour les fournitures qui interviennent simultanément dans la
production de produits différents.

34
- Les salaires et les charges connexes des personnels affectés à des taches
spécifiques d’approvisionnement, de production ou de distribution.
- Les dépenses d’électricité.
Si l’entreprise n’est pas équipée d’un compteur par atelier et service, la
consommation est calculée en prenant en compte la puissance des équipements électriques et
les temps de fonctionnement

A) Les charges indirectes.

Sans liaison particulière avec un coût, elles constituent l’essentiel des charges. Ce sont
les charges administratives, les charges financières, les charges opérationnelles non
spécifiques à un coût recherché.

Il est souvent possible de rapprocher ces charges indirectes :


- De certains secteurs d’activité de l’entreprise : l’approvisionnement, la
maintenance, l’administration…,
- De services particuliers : l’atelier soudure, le service énergie… ;
- D’une étape du processus de fabrication : le découpage, l’assemblage,
le conditionnement.
La ventilation des charges entre ces secteurs ou services, rend plus aisée leur
imputation aux coûts.
Les charges directes sont affectées aux coûts,
Les charges indirectes sont imputées aux coûts.

V) CHARGES NON INCORPORABLES ET ELEMENTS SUPPLETIFS

A. CHARGES REELLES
Les comparaisons, dans le temps ou l’espace, permettent d’apprécier la qualité de la gestion ;
mais pour éviter les conclusions erronées, il est nécessaire d’écarter des calculs de coûts, les
charges provenant d’événements indépendants des décisions de gestion.

Les « charges non incorporables » sont des charges exceptionnelles (amendes,


pénalités, assurances vie, ), ou des charges particulières (charges étalées sur plusieurs
exercices, impôt sur les sociétés…).

Les « charges incorporables » correspondent aux charges qu’il est normal


d’engager dans le cadre de l’exploitation courante.

B. CHARGES FICTIVES
Le souci d’effectuer des comparaisons inter- entreprises, riches de sens, conduit
l’analyste à tenir compte d’éléments non enregistrés en comptabilité mais significatifs de
l’activité, de l’organisation ou de la structure financière de l’entreprise. Ainsi pourraient
être incluses dans les coûts les charges fictives suivantes :

- Rémunération de l’exploitant non-salarié,


- Intérêts au titre des capitaux propres, par analogie aux intérêts
rémunérant les capitaux empruntés…
Exemple : le responsable exploitant de la société A n’est pas salarié ; le directeur de la
société B, perçoit un salaire mensuel de 1 800 000 F. cette charge salariale augmente les coûts
de la société B.

Pour effacer la conséquence d’une différence de situation juridique, un salaire fictif


peut être incorporé dans les coûts de la société A.
35
Ces charges fictives constituent des « éléments supplétifs », intégrés aux coûts
comme des charges réelles. De par leur nature ce sont des charges indirectes.

ENTRAINEMENTS

L’entreprise Koné fabrique 2 produits, P et Q, à partir de deux matières, M1 et M2


la matière M1 est traitée successivement dans les ateliers A et B ; à la sortie de
l’atelier B est obtenu le produit P et ébauche de produit Q qui passe directement dans
l’atelier C où, combiné à la matière M2, il prend sa forme définitive.

Mouvements du mois de mai :


- achats de matières :
M1 : 210 u à 4 000 F ; M2 : 60 u à 8 500 F ;
- consommation :
M1 : 160 u pour P et 30 u pour Q :
M2 : 45 u
- production :
Produits P : 450 u ; produits Q : 25 u
- Vente :
Produits P : 380 u à 3 200 F ; produits Q : 22 u à 39 500 F

Frais : Achat Atelier A Atelier B Atelier C Vente

M1 23 100
M2 7 200
P 209 400 285 000 79 200
Q 22 000 110 000 275 000 17 820
1.

Question : Présenter le schéma technique


Reprendre les informations précédentes.

Question : Calculer le coût d’achat des matières, le coût de production et le coût de revient
des produits, sachant qu’il n’y avait pas de stock le 1er mai.

36

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