COURS DE GESTION BEP II 2 (Réparé)
COURS DE GESTION BEP II 2 (Réparé)
COURS DE GESTION BEP II 2 (Réparé)
COURS DE GESTION
GESTION
Support de cours élaboré par BARO Aladari Bruno en BEP2/INDUSTRIEL/TC
Année académique 2021/2022
CEL : 76 62 25 18
1
PROGRAMME
BIBLIOGRAPHIE
2
PREMIERE PARTIE : ECONOMIE
Chapitre I : LA PRODUCTION
B/ LE CAPITAL
On distingue le capital technique et les autres formes de capital. Le capital technique
est l’ensemble des biens qui sert à produire d’autres biens et services. Le capital
technique rend le travail de l’homme plus productif.
Le capital technique comprend les capitaux fixes et les capitaux circulants.
C / REMARQUES
Certains auteurs citent d’autres facteurs complémentaires. En fait ce ne sont pas des
moyens de productions essentiels à la production du produit physique. Il s’agit de
l’esprit d’entreprise, de la monnaie, de la publicité et de la distribution.
l’esprit d’entreprise mérite notre attention. C’est un facteur difficile à définir et à
quantifier. L’entrepreneur utilise un capital humain en combinaison avec d’autres
facteurs de productions loués pour créer le produit. L’entrepreneur est un
organisateur, un innovateur, un gestionnaire, un homme qui supporte le risque
3
II/ COMBINAISON OPTIMALE DES FACTEURS DE PRODUCTION
4
C/ APPLICATION
Soit un atelier d’assemblage de portes persiennes possédant 3 postes à assembler. On
donne :
Nombres Quantité Productivité Productivité
D’assembl De portes Moyenne Marginale
eurs Assemblé PM=Q/L Variation Q
(L) es Variation L
(Q)
0 0 - 0
1 2 2 2
2 6 3 4
3 12 4 6
4 17 4 ,25 5
5 21 4,2 4
6 24 4 3
7 24 3,42 0
8 22 2,75 -2
Chapitre II : L’APPROVISIONNEMENT
5
La politique des achats précise les conditions dans lesquelles l’achat doit satisfaire les
objectifs de l’entreprise et définit les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir :
choix des critères d’achat et des fournisseurs.
Pour acheter l’entreprise doit se poser les questions suivantes : quoi acheter ? Où ?
Quand ?combien ?comment ?
2) Le prix
Il intervient pour fixer le choix sur un produit donné. On doit tenir compte des
avantages financiers représentés par les crédits fournisseurs. L’importance du prix
varie selon la nature des produits. Elle est faible sur certains produits (produits de
luxe, biens durables, biens de production) alors qu’elle est élevée sur d’autres
(produits de consommations courantes)
3) La quantité
Elle tient compte des existants en magasin, du rythme des ventes (ou de la cadence
de la production), du délai de livraison, etc. dans tous les cas, la quantité à acheter
doit permettre de réduire les frais de stockage et d’éviter les ruptures de stock
4) Le délai de livraison
L’entreprise doit disposer de ses marchandises ou matières premières en temps
voulu. Le délai de livraison est un facteur important pour le choix des offres des
fournisseurs en cas d’urgence
D’une manière générale, l’entreprise peut mener une politique d’achat en se fixant un
certain nombre d’objectifs. Les objectifs essentiels sont :
-objectif de coût (prix moins disant)
-Objectif de qualité (qualité optimale)
-objectif de sécurité (éviter les ruptures, privilégier la régularité)
2) Le choix du fournisseur
Le choix du fournisseur est fondé sur les Caractéristiques suivantes :
1. Caractéristiques technique du produit : les produits proposés doivent être
conformes aux caractéristiques
2. caractéristiques commerciales : prix, réductions, majorations, conditions de
paiement, conditions de livraison, service après vente
Application
Un organisme désire acheter des fournitures de bureau .Dans quinze jours les stocks
seront épuisés, ce qui est très dangereux .Par ailleurs le budget autorise de dépenser
au maximum 900.000F.
Cahier de charges :
Papier A4 ; 64g : 150 paquets de 500feuilles
Crayons HB : 200 unités
Attaches : 1000 unités
Plusieurs fournisseurs ont répondu :
II. FOURNISSEURS III. CONDITIONS D’OFFRES
DIA CFA librairie Papier A4 ; 64g ;unité de vente :carton de 3 paquets ;prix
de vente :13500F ;
Crayon HB : unité de vente : paquet de 200 ; prix de
vente : 12000F
Attaches : unité de vente : paquet de 200; prix de vente :
2000F
Réductions : 10% sur le papier
Condition de règlement : 3mois par cheque
Délai de livraison : 2semaines
BALA librairie PapierA4 :64g ; unité de vente : carton de5paquets ; prix
de vente : 20000F ;
Crayon HB : unité de vente : paquet de 10 ; prix de
vente : 750F
Attaches : unité de vente : paquet de100 ;prix de
vente :1500F
Réductions : papier 5% ; crayon :20%
Conditions de règlement : comptant par chèque
Délai de livraison : 3semaines
Librairie SOW Papier A4 : 64g ; unité de vente : le paquet ; prix de
vente : 3500F ;
Crayon HB : unité de vente : paquet de 50 ; prix de
7
vente2500F
Attaches : unité de vente :paquet de 1000 ;prix de
vente :20000F
Règlement : 3mois par cheque
Délai de livraison : immédiatement
Librairie DRABO Papier A4 :84g ; unité de vente : le paquet ; prix de
vente : 4000F
Crayon HB : unité de vente : paquet de 200 ; prix de
vente10000F
Attaches : unité de vente : paquet de 1000 ; prix de
vente : 10000F
Réduction : 8% sur le papier
Règlement : 3mois chèque
Délai de livraison : immédiatement
Librairie SANOU PapierA4 :64g ; unité de vente : carton de 3paquets ; prix
de vente : 10800F
Crayon HB : unité de vente : paquet de 100 ; prix de
vente : 6000F
Attaches : unité de vente : paquet de 500 ; prix de
vente5000F
Majoration : port : du montant hors taxes
Règlement : 2mois par chèque
Délai de livraison : immédiatement
Travail à faire :
1. Choisir le meilleur fournisseur.
2. Rédiger un bon de commande adressé à ce fournisseur.(les 3 articles son
achetés chez le même fournisseur).
II) La commande
Dès que le service des achats a toutes les dispositions nécessaires qui déterminent les
conditions de l’achat, la commande peut être lancée
B) La surveillance de la commande
La surveillance se fait après le lancement de la commande jusqu’à la livraison des
articles. Elle se réalise à travers les étapes suivantes :
1) Accusé de réception
Le recevant la commande doit renvoyer à son client un accusé de réception pour lui
signifier son accord pour la livraison de la commande ou une partie d’elle.
Certains clients envoient à leurs fournisseurs des bons de commande joints d’un
accusé de réception détachable.
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2) Surveillance du fournisseur
Il faut vérifier si le fournisseur a envoyé un accusé de réception de la commande
lancée, relancer la commande si le délai n’est pas respecté.
La relance peut être préventive c’est-à-dire qu’elle peut être faite avant la date prévue
de livraison.
Une fois la confirmation faite, le vendeur est tenu de livrer et le client de payer le prix
D) La réception de la facture
Une fois la commande acceptée et livrée, le fournisseur envoie la facture à son client.
Celle-ci est contrôlée par le service financier qui se chargera du paiement.
La notion de stock est liée à celle de précaution, de prévision : l’entreprise ne doit pas
se trouver en rupture de stock.
On parle de rupture de stock lorsque l’entreprise ne dispose pas de matières
premières, de produits finis ou de marchandises en quantité nécessaire, au moment
opportun.
Le stock est le résultat de la différence entre un flux d’entrées (commandes) et un flux
de sortie (consommations ou ventes)
Ainsi la gestion des stocks consiste à satisfaire dans les délais requis la demande des
services utilisateurs ou des clients de l’entreprise.
3) La fonction de spéculation
Le stockage permet d’anticiper les hausses de prix des matières ou produits
4) La fonction technique
L’utilisation de certains produits rend le stockage préalablement obligatoire
2) Le stock minimum
C’est le niveau de stock en dessous duquel l’entreprise ne doit descendre, sans lancer
une nouvelle commande, au risque de provoquer une rupture de stock.
En matière de gestion prévisionnelle des approvisionnements, le stock minimum doit
couvrir au minimum les besoins de consommation durant la période de
réapprovisionnement.
3) Le stock de sécurité
Pour éviter les ruptures de stock en cas de retard de livraison ou d’une plus forte
commande des clients, l’entreprise doit prévoir une marge de sécurité. Cette marge,
appelée stock de sécurité a pour but de faire face aux imprévus.
5) Le stock d’alerte
Pour faire face aux aléas de la demande, une autre solution consiste à passer une
nouvelle commande chaque fois que le stock atteint un niveau donné appelé stock
d’alerte.(ou stock critique).
Stock d’alerte = stock minimum + stock de sécurité
Stock d’alerte = stock minimum lorsqu’il n’y a pas de stock de sécurité
6) Le stock moyen
C’est la moyenne arithmétique entre le stock initial et le stock final
Stock initial + stock final
Stock moyen = -----------------------------------
2
Application
Soit une entreprise dont les mouvements de stocks de matières premières sont les
suivants au cours du mois d’octobre
1er octobre stock initial : 200kg à 120 F le kg
3 octobre : sortie de 40 kg
12 octobre : sortie de 60 kg
15 octobre : entrée de 100 kg à 240F le kg
17 octobre : sortie de 50 kg
22 octobre : sortie de 80 kg
25 octobre : sortie de 20 kg
28 octobre entrée de 100kg à 288 F le kg
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b) La méthode de l’épuisement des stocks
C’est une méthode qui prend en compte les coûts exacts d’entrée en stock dans un
ordre comptable bien précis .Elle comprend deux procédé :
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IV) La gestion économique des stocks
A) Le coût de passation (ou d’acquisition) d’une commande
On appelle coût de passation des commandes l’ensemble des charges supportées
avant et au moment de la passation des commandes : charges de personnel du
service achat et du magasin, charges de transport,…
Soit a le coût d’acquisition d’une commande
n le nombre de commandes à passer dans l’année
Coût d’acquisition total= a.n
B) Le coût de rupture
Il apparaît lorsque l’entreprise ne peut satisfaire la demande de certains biens. La
demande insatisfaite peut conduire à des ventes manquées et le coût de rupture est
égal au manque à gagner éventuellement augmenté de la perte à la détérioration de
l’image de marque de l’entreprise (désaffection de la clientèle).
C) Le modèle de WILSON
Le modèle de WILSON fournit une réponse sous certaines conditions :
- La demande est connue de façon certaine
- La consommation est régulière sur l’année
- Aucune rupture de stock n’est autorisée
Il s’agit de calculer la cadence d’approvisionnement la plus rentable pour
l’entreprise.
Le nombre de commande optimum correspond au nombre de commandes qu’il faut
passer dans l’année afin de minimiser le coût total d’approvisionnement.
Le coût total des approvisionnements est fonction du nombre de commandes n. la
valeur de n à retenir est celle qui rend le coût total minimum. Or le coût total est
minimum lorsque le coût d’acquisition est égal au coût de possession.
CPt
Coût total des approvisionnements= a.n + ----------
200n
Le coût total est minimum lorsque coût d’acquisition=coût de possession
CPt
an=
200n
200a
Soit N la racine carrée de n2
CPt
N= ----------
200 a
7) Les subventions
Ce sont des sommes que l’entreprise reçoit pour financer ses activités à long terme ;
elles proviennent soit de l’Etat, soit des collectivités locales, soit d’organismes privés
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d) L’affacturage
L’affacturage ou factoring consiste pour une entreprise, à céder ses créances à un
intermédiaire spécialisé appelé factor qui les paie immédiatement. Le factor gère le
compte client, assure la surveillance des encaissements, effectue les relances en cas de
besoin et, solution extrême, met en route une procédure de recouvrement
contentieuse. Le factor assure également le risque d’impayés
e) Le crédit documentaire
Le crédit documentaire est une technique de règlement des opérations de commerce
international. C’est un mode de paiement, mais aussi un mode de financement :
- Mode de paiement, il présente pour le vendeur une garantie de paiement dès
l’expédition des marchandises et, pour l’acheteur une garantie que le
paiement sera effectué seulement après l’expédition des marchandises, aux
conditions fixées.
- Mode de financement si l’exportateur n’est pas réglé au comptant, le crédit
documentaire peut être réalisable par acceptation (par lettre de change). La
traite peut être ensuite escomptée par la banque de l’exportateur.
b) Le crédit-fournisseur
Le crédit fournisseur sert à financer les stocks.
En général, les entreprises règlent leurs fournisseurs à crédit, selon des délais qui
varient en fonction du type d’activité et de leur pouvoir de négociation.
Elles disposent ainsi, durant ce délai, d’un moyen de financement. Mais ce crédit
fournisseur n’est pas gratuit, puisqu’il prive alors l’entreprise des escomptes de
règlement qu’elle aurait pu obtenir pour paiement comptant.
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5/Le prêt inter entreprises
Une entreprise peut prêter à une autre ( société-mère et filiale ; sociétés donneuses
d’ordres et sous traitantes…)
b) Le marché de la concurrence.
Il est constitué des clients qui se procurent auprès d’autres fournisseurs les produits
que l’entreprise pourrait leur proposer.
c) Le marché de la profession.
Il regroupe le marché de l’entreprise et le marché de la concurrence.
La connaissance de ce marché en valeur ou en volume permet de déterminer la part
de marché de chaque entreprise.
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d) Le marché potentiel de la profession.
Il correspond au marché de la profession augmenté du marché des non -
consommateurs relatifs. Les non -consommateurs relatifs n’achètent pas actuellement
le produit mais sont susceptibles de le consommer dans l’avenir.
Par opposition aux non -consommateurs absolus qui ne peuvent, ni actuellement, ni
dans l’avenir, consommer le produit pour des raisons physiques ou morales. Cette
décomposition permet à l’entreprise de définir les cibles (prospects) qui lui
permettront d’élargir son marché d’origine, comme le montre le schéma :
Population totale
Non consommateurs
Marché potentiel du produit / profession
absolus
Non consommateurs
Marché actuel du produit / profession
relatifs
Marché (client) Marché (client)
actuel de la actuel de
concurrence l’entreprise
1) Le besoin
Le besoin peut se définir comme un sentiment de privation, d’inconfort, de nature
physiologique ou psychique, qui conduit l’individu à rechercher un bien ou service
susceptible de le faire cesser.
A.MASLOW distingue 5 catégories de besoins qui selon lui sont hiérarchisés :
-Les besoins physiologiques : manger, boire, dormir, se vêtir, s’abriter,…
- Les besoins de sécurité : assurances, portes blindées…
-Les besoins d’appartenance : famille, milieu de travail, associations, clubs…
- Les besoins d’estime : diplômes, honneur…
-Les besoins de réalisations : Idéaux, création …
2) La motivation
a) Définition
Une motivation est un état de tension (ou pulsion) qui pousse un individu à faire
quelque chose (à l’achat) pour réduire un sentiment de privation, c'est-à-dire pour
satisfaire un besoin.
3) Les freins
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Les freins sont des motivations négatives qui poussent l’individu à ne pas agir (à ne
pas acheter). On distingue :
-Les inhibitions : motivations que l’individu refreine par autocensure parce que
jugées honteuses ou dévalorisantes.
-Les peurs ou appréhensions : Difficultés réelles ou imaginaires inhérentes à l’achat
d’un produit ou à son emploi. Elles sont très souvent associées à un environnement
culturel ou religieux
A) Le produit
1) Définition
On appelle produit tout bien ou service conçu par l’entreprise qui peut être offert sur un
marché de façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.
2) Les caractéristiques
Le produit présente les caractéristiques suivantes :
- Caractéristiques physiques : L’objet lui-même, sa forme, son conditionnement.
- Caractéristiques fonctionnelles (d’usage) : Ce à qui il sert.
- Caractéristiques psychologiques : Symbole lié à la forme, au couleur, au prix.
Les produits sont souvent accompagnés de services connexes qui permettent à
l’entreprise de se différencier des concurrents par :
La garantie
L’installation (système informatique)
La formation (logiciels)
Le conseil (aide à la vente)
La réparation et l’entretien
Le financement (faciliter de paiement)
3) L’identification du produit
a) La marque
La marque est un signe distinctif qui sert à identifier le bien ou le service d’une
entreprise et à les différencier de ceux des concurrents. Elle peut être un nom, un
terme, un signe, un symbole, un dessin, un conditionnement
La marque est à la fois un élément de notoriété, une valeur de référence et une
signature. C’est un vecteur de communication, elle véhicule l’idée de qualité attachée
au produit. Une bonne image de marque renforce à la notoriété d’une entreprise.
C’est la garantie de vendre le produit et de fidéliser la clientèle.
Pour le choix d’une marque, elle doit être :
- Facile à écrire et à prononcer
- Significative
- Evocatrice
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- Exportable
- Disponible et autorisé
b) Le conditionnement
Le conditionnement est première enveloppe ou premier contenant du produit et qui
constitue une unité pour la vente au détail.
Son rôle, longtemps limité à celui de contenant, de protection et de conservation, est
devenu très important avec le développement de la vente en libre service, la
généralisation de la vente sous - marque et l’écologie.
Les fonctions du conditionnement sont :
-Les fonctions physiques du conditionnement :
Contenant Essentiel pour les produits liquides, les poudres, les crèmes.
Protection Contre les agressions extérieures : humidité, pollution, chocs, température.
Facilité de transport Manutention (poignée), stockage
Conservation Maintien de la fraîcheur, de l’arôme
Utilisation du produit Faciliter d’ouverture, d’utilisation, sécurité d’utilisation
B) La politique de prix
Le prix est la somme d’argent (ou valeur) que le consommateur donnera en échange
du produit.
Le prix est fixé en fonction des coûts du produit et des objectifs de l’entreprise.
Les principaux objectifs d’une politique de prix sont :
-L’objectif de part du marché : conquête ou maintien d’une part donnée (fixé en prix
suffisamment pour toucher le plus grand nombre de consommateur.)
-L’objectif de maximisation des profits ou de rentabilité suffisante.
-Les objectifs par rapport à la concurrence (décourager, suivre ou attaquer la
concurrence)
-L’objectif de remboursement rapide des investissements.
C) La politique de distribution
1) Les fonctions de la distribution
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La distribution est la mise à la disposition des consommateurs et des utilisateurs des
produits (biens de consommation ou biens de production) dont ils ont besoin à
l’endroit, en quantité, au moment ou avec l’assortiment qu’ils désirent.
Les rôles de la distribution sont donc le transport, le fractionnement ou
l’allotissement (les unités de consommations étant différentes des unités de
production), le stockage d’assortiment et enfin l’information, c’est à dire le service.
La distribution regroupe deux grandes fonctions :
b) La fonction de détail
Elle se caractérise par l’achat des marchandises aux grossistes ou directement aux
producteurs pour les revendre en l’état et au détail (petite quantité) au
consommateur final.
3) Le réseau de distribution
Il est l’ensemble des personnes physiques ou morales (représentants succursales, magasins
d’usines …) qui sont impliqués dans la distribution ou la vente d’un bien, depuis le
producteur ou l’importateur jusqu’au consommateur final.
4) La force de vente
La force de vente d’une entreprise est composée du personnel impliqué dans la vente
d’un produit ou d’un service.
D) La politique de communication
Pour qu’un produit se vende, il faut faire savoir aux clients potentiels que se produit
existe, puis développer de façon permanente sa place sur le marché.
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Pour remplir ses objectifs, l’entreprise utilise plusieurs moyens complémentaires : La
publicité (médias et hors médias), la promotion des ventes et les relations publiques.
1) La publicité média
La publicité est l’ensemble des moyens destinés à informer le public et à le
convaincre d’acheter un produit ou un service puis à développer de façon
permanente la place de ce produit ou service sur son marché. Il s’agit donc de la
communication d’un message avec un objectif bien déterminé : faire vendre.
a) Les Médias
On distingue traditionnellement cinq médias : La télévision, la presse, la radio,
l’affichage et le cinéma.
Un média est un groupe de support de même nature. Un support est un véhicule de
publicité considéré isolement.
b) La création publicitaire
La création publicitaire débute par le positionnement du produit. Positionner le
produit, c’est lui donner un caractère propre, le distinguer de la concurrence, le
rendre original. Trois types de positionnement sont possibles :
Le positionnement physique par un de ses traits les plus motivants, le
positionnement psychologique ne faisant pas référence aux éléments physiques du
produit et le positionnement socioculturel.
La création publicitaire traduit les objectifs de la campagne publicitaire en
définissant :
-La cible ou public visé par le message (sexe, âge, style de vie, niveau socioculturel,...)
-L’axe ou l’argument central du message ; il peut concerner le produit, ses effets ou
l’univers qu’il représente.
-Le thème ou traduction publicitaire de l’axe par une image, un slogan.
c) Le plan médias
Le plan média consiste dans un premier temps, à choisir les médias les mieux
adaptées aux objectifs de la campagne puis, dans un second temps, à sélectionner
parmi les médias retenus, les supports et le mode d’utilisation de ses supports (forme
des messages et des fréquences de passages.)
L’objectif est double : Couvrir au mieux la cible et optimiser les coûts de publicité (à
moindre coût).
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3) La promotion des ventes
Alors que la publicité cherche à attirer le client vers le produit, la promotion pousse
le produit vers le consommateur.
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Les relations publiques sont les activités déployées par une entreprise en vue
d’établir, de maintenir et de développer de bonnes relations entre cette entreprise et
les différents secteurs de l’opinion publique.
b) Les objectifs
L’objectif n’est pas de vendre, au moins dans l’immédiat, mais de créer des relations
positives entre l’entreprise et son environnement (image favorable, bonne relation
avec cet environnement, information sur la firme et ses produits).
c) Les moyens
Les différents moyens utilisés par les relations publiques sont :
-Les actions ponctuelles : Relation presse, conférence de presse, déjeuner - débats,
journée porte ouverte, voyage d’étude, etc.
-Les actions continues : lettre d’information, journal d’entreprise, rencontre
périodique avec les associations de consommation, etc.
6) Le mécénat
Il consiste à rechercher une valorisation de l’image de l’entreprise en finançant des
manifestations culturelles, humanitaires, scientifiques, etc. Sans viser une rentabilité
directe.
Les documents comptables sont des cahiers dans lesquels sont enregistrées
les opérations financières au jour le jour. Il existe plusieurs types de documents
comptables : le cahier de caisse et le cahier de banque.
I. LE CAHIER DE CAISSE
Le cahier permet d’enregistrer tous les mouvements d’argent liquide : les
entrées et les sorties de la caisse. Le cahier de caisse rend fidèlement compte de la
situation réelle de la caisse, c’est-à-dire qu’à tout moment, le solde indiqué sur le
cahier de caisse est égal à l’argent réellement présent dans la caisse.
Les entrées d’argent dans la caisse sont les différentes recettes et les retraits
en banque. Les sorties d’argent de la caisse sont constituées des dépenses et des
dépôts en banque. Le cahier de caisse doit indiquer :
– la date de l’opération,
– le numéro d’enregistrement de la pièce justificative, le numéro attribué par le
comptable lorsqu’il la classe ; ce numéro est chronologique (1, 2, 3, 4 …) ; le
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comptable doit écrire le numéro sur la pièce, puis il la classe chronologiquement
dans un classeur acheté à cet effet ;
– le libellé de l’opération, c'est-à-dire son objet. Le libellé doit être suffisamment
explicite et aussi précis que possible, pour que l’on comprenne tout de suite à sa
lecture, la nature de l’opération. Il faut éviter les libellés du type "paiement",
"dépense", "déplacement", sans plus de précisions. Il faut écrire par exemple : "achat
d'une bouteille de gaz de 20 kilos" ou "frais de taxi A/R pour séminaire " ;
– la colonne "entrée" où l’on indique le montant de l’opération si c’est une entrée de
caisse (recette pour la caisse),
– la colonne "sortie" où l’on indique le montant de l’opération si c’est une sortie de
caisse (dépense ou paiement),
– le solde où l’on indique le montant qui doit être détenu en caisse suite à la dernière
opération.
Attention : il faut utiliser une ligne par opération. On ne peut pas enregistrer sur la
même ligne une entrée et une sortie, ni plusieurs entrées ou plusieurs sorties.333333°
3Remarque : Quand faut-il changer de page dans un cahier de caisse ?
En principe et selon les projets, il faut changer de page du cahier de caisse tous les
mois, c’est-à-dire à chaque fois que l’on fait le point sur la situation financière. A la
fin du mois, on fait la dernière écriture du mois, puis on barre le reste de la page et
l’on recommence une nouvelle page du cahier de caisse. Le solde du mois précédent
est immédiatement reporté au mois suivant.
On change également de page chaque fois que l’on arrive en bas d’une page au cours du mois. La
première ligne d’une nouvelle page sert uniquement à inscrire le solde. On n’inscrit ni recettes, ni
dépenses sur cette première ligne mais seulement le solde.
Modèle de cahier de caisse
Date N° d’enregistrement Libellés Entrées Sorties Soldes
Report de la page précédente
Total xxxxxxxxx
Solde à reporter
26
Total xxxxxxxxx
Solde à reporter
i N° 3
IV. LES DOCUMENTS JUSTIFIANT LES OPERATIONS
Les justificatifs servent à laisser une preuve, une trace écrite de toutes les opérations
financières de l’association.. Le principe de base est de justifier chaque dépense par
un document : un reçu, une facture ou une décharge.
C. Les reçus
Dès qu’une personne verse de l’argent, elle doit détenir un reçu attestant qu’elle a
bien versé l’argent. Ce reçu doit indiquer la date, le montant versé en chiffres et en
lettres, le motif du versement et la signature de celui qui a reçu l’argent (et
éventuellement la signature de celui qui a donné l'argent). Normalement, il faut
utiliser des carbones sous tous les reçus. L’association détient un carnet de reçus
pour enregistrer les versements qu’elle reçoit et ceux qu’elle fait.
REÇU N° :
Reçu de M. : --------------------------------------------------------------------------------------
La somme de : --------------------------------------------------------------------------------------
Pour : --------------------------------------------------------------------------------------
D. Les factures
Chaque achat effectué, doit être justifié par une facture. La facture doit contenir les
informations suivantes : date, numéro de la facture, nom et adresse du fournisseur,
montant de l’achat, motif de l’achat, nom de l’acheteur, mention "PAYÉ", cachet du
fournisseur. Les factures doivent être rangées parmi les pièces justificatives. Un
numéro d’enregistrement leur est attribué, dans un ordre chronologique. Ce numéro
est reporté dans le cahier de caisse dans la colonne "n° d’enregistrement".
Fiche N° 3
E. Les décharges
Dès qu’on donne de l’argent à quelqu’un pour effectuer une dépense on fait signer une décharge à
cette personne afin de se décharger de sa responsabilité. On conserve la décharge avec la caisse. Une
fois la dépense effectuée, la personne fournit au comptable la pièce justificative (facture ou reçu) et
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restitue le solde de l’argent. Cette pièce justificative remplace la décharge qui n’est qu’une pièce
temporaire. La décharge doit être déchirée et jetée une fois que la pièce définitive est arrivée et que
les écritures sont régularisées.
DECHARGE
2) Définition de la TVA
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation des agents économiques. Cet
impôt est supporté par le consommateur final qui en est le redevable réel lorsque celui-ci
effectue une opération d’achat.
L’entreprise ne verse que la différence entre la TVA qu’elle facture (TVA facturée) à ses
clients et celle facturée par ses fournisseurs (TVA récupérable).
La TVA facturée représente la valeur de la TVA que les entreprises doivent collecter sur leurs
ventes. Cette TVA figure sur les factures de ventes et son taux s’applique sur la valeur nette
après les différentes réductions commerciales et financières. Elle représente une dette envers
l’Etat de la part de l’entreprise. Le taux est actuellement de 18% au BF
La TVA récupérable est la TVA payée aux fournisseurs lors des opérations d’achats. Les
entreprises totalement assujetties à la TVA ont la faculté de déduire la TVA payée lors de
leurs achats du montant global de la TVA collectée lors de leurs ventes.
La TVA est récupérée par les entreprises qui en sont des redevables légaux vis-à-vis de l’Etat.
Elles ne sont que des collecteurs de TVA qui est en principe neutre sur le plan de leurs
résultats
la TVA due au titre d’un mois est à payer au plus tard le 20 du mois suivant pour les
entreprises qui relèvent du système normal d’imposition et le 10 du mois suivant le trimestre
pour celles qui relèvent du système simplifié d’imposition.
28
Si la différence est négative (TVA facturée < TVA récupérable) l’entreprise qui n’a rien à payer pour le
mois considéré va reporter cette différence appelée crédit de TVA sur la (ou les) déclaration(s)
suivantes.
Application 1
Durant le mois de janvier, l’entreprise TRAORE a acheté des marchandises pour un montant
HT de 800 000F et des fournitures de bureau pour un montant HT 250 000F, TVA 18% ; les
règlements sont effectués par chèques bancaires. Durant le même mois, elle a vendu des
marchandises à crédit, montant HT 3 500 000F, TVA 18%.
Travail à faire :
Calculer la TVA due
Solution :
TVA facturée= 3 500 000 * 0,18 = 630 000
TVA récupérable = (800 000 + 250 000) * 0,18 = 189 000
TVA DUE = 630 000 – 189 000 = 441 000
Application 2 :
Vente du mois de novembre 1 000 000 F ; Achat du mois de novembre 1 200 000 F. Taux de
TVA 18%
Calculer la TVA due ou crédit de TVA
- TVA Facturée du mois = 1 000 000 x 0,18 = 118 000
- TVA Récupérable du mois = 1 200 000 x 0,18 = 216 000
- TVA due / crédit TVA = 118 000 – 216 000 = - 98 000 F
Crédit de TVA = 98 000 F
Les 98 000 F représentent un crédit de TVA à reporter au mois de décembre.
Application
La situation de la TVA de la société ALPHA pour le premier trimestre 2007 est la suivante :
Mois Janvier Février Mars
TVA facturée 200 000 270 000 310 000
TVA récupérable 118 000 370 000 180 000
Travail à faire
Calculer pour chaque mois la TVA due ou éventuellement le crédit de TVA.
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Les éléments de charges peuvent être classés selon le stade de leur mise en
œuvre : l’achat, la production, la vente. A chaque stade, le total des charges constitue un
coût.
Coût de distribution : frais de vente (salaires des vendeurs, transport sur ventes,
les emballages,…)
Coût de revient = total des charges engagées par l’entreprise pour satisfaire le
client. Le coût de revient se calcule au moment de la livraison.
C) LES MARGES
Application
Soit une entreprise dont les mouvements de stocks de matières premières sont les
suivants au cours du mois d’octobre
1er octobre stock initial : 200kg à 120 F le kg
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3 octobre : sortie de 40 kg
12 octobre : sortie de 60 kg
15 octobre : entrée de 100 kg à 240F le kg
17 octobre : sortie de 50 kg
22 octobre : sortie de 80 kg
25 octobre : sortie de 20 kg
28 octobre entrée de 100kg à 288 F le kg
Les sorties sont considérées comme s’effectuant dans l’ordre des entrées.
Exemple : dans un magasin de marchandises, les mouvements suivants ont été effectués au
cours du mois d’octobre :
01/10 SI : 300kg à 120F le kg
06/10 Sortie : 150 kg
10/10 Entrée : 200 kg à 150F le kg
12/10 Sortie : 250 kg
17/10 Entrée : 350 kg100F le kg
26/10 Entrée : 150 kg à 180F le kg
28/10 Sortie 350 kg
La fiche de stock se présente comme suit :
Le procédé du dernier entré premier sorti (LIFO)
Dans cette méthode, les sorties sont considérés comme s’effectuant l’ordre inverse
des entrées considérées à chaque date de sortie.
Enoncé
La menuiserie SOGO, entreprise dirigée par M. Abdel, a travaillé exclusivement, en avril, sur
une commande de 70 tables de modèle standard (STD) ; 72 tables ont été mises en fabrication
et terminées au cours du mois.
C’est la première commande importante faite à cette jeune entreprise ; elle n’a pas
donné lieu à l’établissement d’un devis, le client faisant confiance à M. Abdel.
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Jusqu’alors la menuiserie SOGO établissait ses prix de vente en considérant les prix
pratiqués sur le marché. Comme il ne s’agissait que de production de quelques unités, une
erreur d’appréciation ne pouvait avoir de conséquences graves.
M. Abdel veut réaliser un bénéfice de 20% sur le prix de vente ; ce pourcentage est
appelé taux de marque (pourcentage du bénéfice sur le prix marqué !).
Charges du mois :
- Consommation de bois (samba) : 18,80 m3,
- Charges de main- d’œuvres liées à la fabrication : 267 300 F pour 108 H
de travail ;
- Autres charges : elles ont été réparties comme le montre le tableau
suivant :
32
à 24 800 F 09/04 5,5 m3
16/04 5,0 m3
23/04 4,3 m3
Stocks au 31 mars :
Bois samba : 12 m3 évalués à 23 200 F l’unité ;
Tables modèles STD : néant.
Travail à faire :
Calculer le résultat analytique
SOLUTION
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Les sorties de bois du magasin au cours du mois ont toutes pour destination la fabrication
des tables STD ; le coût d’achat des matières utilisées dans cette fabrication est calculé en
utilisant le coût moyen du bois en stock :
25 875 F x (4 + 5,5 + 5 + 4,3) = 486 450 F.
5. Coût de revient
Coût de production + frais de distribution :
1 168 912,5 F + 24 500 F = 1 193 412,5 F
à calculer
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- Les salaires et les charges connexes des personnels affectés à des taches
spécifiques d’approvisionnement, de production ou de distribution.
- Les dépenses d’électricité.
Si l’entreprise n’est pas équipée d’un compteur par atelier et service, la
consommation est calculée en prenant en compte la puissance des équipements électriques et
les temps de fonctionnement
Sans liaison particulière avec un coût, elles constituent l’essentiel des charges. Ce sont
les charges administratives, les charges financières, les charges opérationnelles non
spécifiques à un coût recherché.
A. CHARGES REELLES
Les comparaisons, dans le temps ou l’espace, permettent d’apprécier la qualité de la gestion ;
mais pour éviter les conclusions erronées, il est nécessaire d’écarter des calculs de coûts, les
charges provenant d’événements indépendants des décisions de gestion.
B. CHARGES FICTIVES
Le souci d’effectuer des comparaisons inter- entreprises, riches de sens, conduit
l’analyste à tenir compte d’éléments non enregistrés en comptabilité mais significatifs de
l’activité, de l’organisation ou de la structure financière de l’entreprise. Ainsi pourraient
être incluses dans les coûts les charges fictives suivantes :
ENTRAINEMENTS
M1 23 100
M2 7 200
P 209 400 285 000 79 200
Q 22 000 110 000 275 000 17 820
1.
Question : Calculer le coût d’achat des matières, le coût de production et le coût de revient
des produits, sachant qu’il n’y avait pas de stock le 1er mai.
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