CHAPITRE 4 : Le PACS et le concubinage

- L’indi érence du droit à l’égard des unions libres.

A l’époque de napoléon, le seul modèle légale était le mariage.
Ils doivent subir les conséquences = absence de statut juridique.

- La reconnaissance de certains droits aux concubins

Evolution sociale, rompre avec l’ordre établie (Mai 68).

Si un concubin meurt et sa concubine peut agir en réparation contre l’auteur du

dommage (préjudice par ricochet).
La Jurisprudence refusait tout droit à la concubine car elle considérait que la concubine
n’avait pas d’intérêt légitime à agir (seul les pers marié sont légitimes, seul la veuve
pouvait).

Le législateur intervient pour étendre le béné ce (la sécu) de certains droit aux
concubins : loi du 2 janvier 1978.

- La revendications des couples homosexuels

Revendique les memes droits que les autres couples. Ch.Social du 11 juillet 1989 :
béné ce de la sécurité social.

En visant les personnes qui vivent maritalement, les personnes qui vivent comme des
couples mariés de sorte que ne sont concerné que les couples composé d’un H et d’une
F.
Les couples homo sont exclus.

A l’occasion de la loi sur le pacs du 15 novembre 1999, le législateur a introduit une

dé nition du concubinage, « le concubinage est l’union de fait entre 2 personnes
di érents ou de même sexe »

- L’intervention de la loi du 15 novembre 1999 sur le pacs

1er apports : modèle concurrents au mariage ouvert au couple homosexuels.
2e apports : la dé nition du concubinage en y intégrants les unions entre personnes de
memes sexes.

Les couples mariés constituent une part importante de la population. Concernant le

PACS, il y a autant de pacs par an que de mariage.

Pour le concubinage = di cile à quanti er car ne font pas de contrat.

Section 1 : Le PACS

C’est un contrat dé ni à l’article 515-1 du code :

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 « contrat conclu par 2 personne physique majeur de sexe di érents ou de meme
sexe »

- Il s’agit de souligner que le PACS n’était pas une forme de mariage.

- Les pers ne pouvait se célébrer en Mairie mais se célébrait au gref du tribunal
d’instance pour montrer que ce n’est pas un mariage.

La di érence entre le mariage et le pacs se fait lors de la rupture.

Pour le PACS, il n’y a pas de divorce :

- il est possible d’imposer sans condition à son conjoint la rupture du pacs = il n’y a pas
de prestations compensatoires.

- En cas de décès, le pacs n’ouvre droit à aucune vocation successorales.

PARAGRAPHE 1 : La formation du PACS

On y retrouve des conditions morales, psychologiques et des formalités.

A) Les conditions morales

On retrouve les memes interdits que pour le mariages.

1) Interdiction polygamie / polyacsie

Les opposants qui ne voulaient pas d’un modèle concurrents au mariages.

Seul le mariage serait l’union a ective entre 2 personnes tandis que le pacs serait un
contrat familiale pour mettre en communs des biens et l’ouvrir à plusieurs personnes pour
le di érencier du mariage.

Les rédacteurs souhaitent consacrer une union a ectives concurrentes au mariages donc
entre 2 personnes.

Article 515-2 : la conclusions d’un pacs entre 2 personnes dont l’une des personnes
est déjà lié par un pacs. Il interdit le pacs si l’une des personnes est déjà engagé
dans les liens du mariages.

Une personnes marié ne peut se pacser avec quelqu’un d’autre.

Une personne déjà pacsé peut se marier avec une autre personne car le PACS n’est pas
un engagement au mariage.

Conséquence : le mariage entrainera la dissolution du PACS

2) L’interdiction de l’inceste

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 Article 515-2 :

- interdit le PACS entre ascendant et descendant en ligne directe et entre collatéraux

jusqu’au 3e degrés.

Il y a 2 di érences avec le mariage :

- il n’existe pas de dispense

- Les incestes liés à l’adoption ne joue pas dans le pacs

B) Les conditions psychologique du PACS

L’erreur : nullité relative.

1) La capacité

Les mineurs n’ont pas le droit de se PACSER, l’article 515 dé ni le pacs comme une
union entre 2 personnes majeurs.

Pour les majeurs protégés :

Un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sans autorisation préalable.

La seule contrainte : avant la célébration du pacs il y a une convention : La personne doit

être assisté de son tuteur pour signer la convention.

2) Le consentement

Le Conseil Constitutionnel, a émis des réserves d’interprétation (=déclare la loi conforme),

a jugé que le pacs était, en tant que contrat soumis aux vices de consentements.

Dans le mariage, il y a 2 vices de consentements mais dans le PACS, il y en a 3 : Erreur,

dol et violence (comme dans le contrat).

Il n’existe pas de PACS posthume : il doit être exprimé du vivant.

C) Les conditions de formes

1) La préparation de la célébration du PACS

- Il n’y a pas de publication des bancs. Il n’y a pas d’opposition au PACS.

- Une convention doit être conclu entre les partenaires. Cette convention peut être
conclu sous signature privé (uniquement par les partenaires) ou par actes authentiques
(notaire).

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 Le régime du pacs est en matière patrimonial succinct = les partenaires organises par un
contrats leurs apports patrimoniaux.

2) La conclusion du PACS

Loi du 18 novembre 2016 : avant cette loi le pacs était célébré devant le gref du tribunal
d’instance.
Le pacs se célèbre en Mairie.
Il peut également être célébré devant un notaire lorsqu’il a rédigé la convention. Le
notaire après avoir fait la convention, recueille le consentement des partenaires.

3) La publication du PACS

Le pacs a un caractère secret. Il n’est pas mentionné sur l’acte de naissance des
partenaires.
Le Pacs était secret car il y avait une volonté de ne pas révélé l’orientation sexuel de la
personnes.

Une loi du 23 juin 2006, a levé le secret du PACS en prévoyant que l’existence du pacs
et l’identité du partenaire est inscrit en marge de l‘acte de naissance.
A compter de cette formalité, que le pacs devient opposable.

PARAGRAPHE 2 : les e ets du PACS

Le PACS ne donne pas lieu à beaucoup de contentieux devant les tribunaux, il y a très
peu de Jurisprudence sur les couples pacsés.

- Il n’y pas de divorce dans le PACS

- Il n’y a pas d’héritage = inutile de demander la nullité du PACS

La liation ne dépends plus des parents.

A) Les e ets au cour du PACS

1) Les e ets personnels entre les partenaires

Article 515-4 du code qui prévoit les obligations entre les partenaires.

L’aide matérielle = devoir de secours.

L’aide d’assistance = aide morale

2 di érences avec le mariage :

- Il n’y a pas de devoirs de délité

- Il n’existe pas de sanction des devoirs puisqu’il n’existe pas de procédure de divorce.
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 Pendant un certains temps, le pacs est resté neutre sur la question des enfants.

Le pacs est ouvert au couple homosexuels et se pacs ne donnait aucun droit à l’enfant =
ce n’est qu’un contrat de couple. Le recours à la PMA était réservé aux couples
hétérosexuels.

Les pacsé n’avait pas accès à l’adoption.

Les choses ont changé :

- par la loi du 2 aout 2021, a ouvert la PMA aux couples de femmes

- Par la loi du 21 février 2022, qui a ouvert l’adoption aux couples non-mariés.

B) Les e ets à l’égard des tiers

Chacun des époux entre dans la famille du conjoint.

Le Pacs c’est pas une institutions familiale, ce n’est qu’un contrat de couple et n’a d’e et
qu’entre les parties = e et relatif du contrat.

- Le Pacs ne permet pas d’acquérir la nationalité FR.

- Pas d’e et à l’égard de l’Etat civile = aucun e et sur le nom ( conserve leur noms)
- Pas d’e et sur la liation = il n’existe pas de présomption de paternité

EX : Une femme pacsé accouche d’un enfant, son partenaire pacsé n’est pas présumé
être le père de l’enfant. Dans le mariage, le père est le marie car à un devoir de délité.

- Pas d’e et sur la famille des partenaires = pas d’obligation alimentaire

- Il n’y a pas d’empêchement lié au pacs comparé au mariage.

2) Les e ets patrimoniaux

Depuis une loi du 23 juin 2006, les partenaires sont dotées d’un véritable régime
patrimonial = la loi organise le sort de leur biens.

Dans le mariage, il existe la communauté réduite aux acquêts = tout les biens acquis à
titre onéreux pendant le mariages sont communs aux époux.

- Les biens propres (les biens propriétaires avant le mariage et ceux acquis pdt le
mariage à titre gratuit).

- Les biens propres de son conjoint (pareil).

- Les biens communs

Dans le PACS, le régime légale est inverse = si les partenaire n’organise pas
di éremment leur patrimoine, ils sont soumis à un régime de séparation = chaque
partenaire reste seul propriétaire des biens qu’il acquiert pendant le pacs.

Toutefois, les partenaires peuvent opter pour une autre organisation :

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 Avant la célébration du pacs, ils doivent remettre à l’o cier une convention. Ils peuvent
prévoir un régime conventionnel qui se rapprochent de la communauté.

C) Les e ets patrimoniaux à l’égard des tiers

Les partenaire vont pouvoir faire une déclaration d’impôt commune.

- Il ne su t pas d’être pacser pour béné cier du rapprochement, il faut justi er d’une
déclaration scale commune.

EX : Se pacser avec une personne pour changer de ville puis dissoudre le pacs

- Le partenaire béné cie des prestations sociales

- La cotitularité du droit co-bail : article 1751 : les deux partenaire sont titulaires du
bail portant sur le logement. : il faut faire une déclaration commune au bailleur pour
béné cier de la co-titularité.

- Pas de droit dans la succession du partenaire.

D) La dissolution du PACS

Le pacs est une union souple, ce n’est qu’un contrat.

1) Les causes de la dissolution : Article 515-7

4 causes :

- Le décès de l’un des partenaires

- Lors d’un mariage entre les 2 partenaires ou un mariage de l’un des partenaires.
- La déclaration conjointe des partenaires adressé à l’o cier qui a enregistré de pacs =
rupture comme un accord
- La déclaration unilatéral d’un partenaire = le pacs prend n par la déclaration de
dissolution adressé par un partenaire à l’autre.

EX : Un partenaire va pouvoir imposé à l’autre la dissolution du pacs sans passer par une
procédure judiciaire.

Le pacs est un contrat à durée indéterminé, chacune des parties peut y mettre n à tout
moment au nom de la prohibition des engagements perpétuelles.
EX : Le Conseil Constitutionnel a considéré que le droit de mettre n un contrat à durée
indéterminé à une une valeur constitutionnelle.

2) Les e ets de la dissolution

La dissolution du pacs n’entraine aucune prestation compensatoire.

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 La seul chose que pourra obtenir le partenaire : les dommages et intérêts qui ne pourra
être versé au titre de la rupture mais versé pour les conséquences.

Section 2 : Le concubinage

La Cour de Cassation en 1989, a considéré que le concubinage devait se dé nir par

référence au mariage = Le concubinage est un couple entre un H et une F.

La loi sur le pacs du 15 novembre 1999, a brisé cette jurisprudence en introduisant

dans le code une dé nition du concubinage qui implique les couples homosexuels
(article 515-8)

Certains textes particuliers étendent le béné ce de certains droits aux concubins. Pour
savoir si les personnes vont béné cier de ces droits, il faudra se référé à l’article 515-8.

- Il n’y a pas de statut juridique applicable aux concubinage, mais béné cie de certains
droit.

Paragraphe 1 : L’absence de statut de juridique

A) L’absence de statut pendant le concubinage

Tous les devoirs du mariage et du PACS sont inapplicable aux concubins.

B) L’absence de statut à la rupture du concubinage

La rupture est libre, puisque le concubinage n’est qu’une union de fait et n’ouvre droit à
aucune indemnisation même s’ils ont des enfants en communs.

Ce n’est qu’en cas de faute (la responsabilité), que des dommages et intérêts pourront
être versées.

PARGRAPHE 2 : La reconnaissance de droits spéci ques

A) La reconnaissance pendant le concubinage

Le législateur a étendu le béné ce de certains droit qui était réservé aux couple mariés.

4 exemples :

- Le béné ce de la sécurité sociale (loi de 1978)

- Curatelle ou tutelle = son concubin est désigné principalement comme curateur ou
tuteur (article 449).
- L’accès à la PMA, ouverte au couple non marié
- Loi du 21 février 2022, le droit de l’adoption à un enfant est étendu au concubins

B) La reconnaissance de droit à la rupture du concubinage

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 La loi et la Jurisprudence reconnaissent certains droits lors de la rupture :

- En cas de décès causé par la faute d’un individu, le concubin peut agir pour réparation
du préjudice par ricochet ( Arrêt dangereux).

- En cas de décès, le concubins béné cie de prestation social ou assurance décès.

- Le droit de co-bail, pas de co-titularité = seul celui qui a signé le bail est titulaire du
droit de bail.
EX : En cas de décès ou abandon du locataire, le concubin notoire béné cie du
transfert du bail

- L’application de la protection en cas de violence conjugale. Le JAF peut prendre une

ordonnance de protection.

La principale di culté lors de la rupture du concubinage est celle de l’indemnisation.

Dans le concubinage, il n’y a pas de prestation compensatoire et i n’ya pas de régime

matrimonial / patrimonial.

Il est possible qu’au moment de la rupture, il y est un déséquilibre économique entre les
concubins.
EX : 2 concubins, un qui achètent un appart et l’autre paye toute les factures =
moment de la rupture : déséquilibre car 1 propriétaire et l’autre n’a rien.
EX : une personne travaille bénévolement au sein de l’entreprise de son concubins.

2 fondements :

- L’enrichissement sans cause = quasi contrat (Arrêt Boudier 1892)

Les conditions de cette enregistrement :

De in rem verso : enregistrement de celui qui enrichit, un appauvrissement et une

absence de cause justi ant cette enregistrement et appauvrissement.

Dans le concubinage, il est normal que chacun contribue au besoin de la vie courante.

La Cour de Cassation juge que pour béné cié d’une indemnisation, le concubins doit
justi er que les dépenses engager excède les besoins de la vie courante.

L’action De In Rem Verso est ouverte si aucune autre action ne permet l’indemnisation.

- La société créée de fait :

Situation de 2 personnes qui se sont comporté comme des associées sans former un
contrat de société. Article 1832

- Il faut des apports

- Participation aux résultats = partage des béné cies et contributions aux pertes
- L’a ectio societatis = l’intention de s’associer = volonté de collaborer ensemble sur un
pied d’égalité au succès de l’entreprise.
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 La Jurisprudence considère que ces 3 éléments doivent être établies séparément par les
concubins.
Pas possible de les séparer (23 juin 2004)
EX : Une concubine fair un apport pour l’achat d’un appart = ne peut faire l’objet de
l’a ectio societatis

L’intention de s’associer est distincte de la mise en commun des intérêts inhérents.

EX : un qui paye l’appart et l’autre qui paye juste les facture = pas d’a ectio
societatis

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