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PLAN STRATEGIQUE

NATIONAL DE
COMMUNICATION
POUR LA VACCINATION
DE ROUTINE 2014 -2016

DRAFT PNSC/PEV
COMITE DE FINALISATION

SNEIPS/DIRECTION DE LA PREVENTION |
SOMMAIRE (à compléter)
Données sociodémographiques de base : ............................................................................................. 3
Principales causes de mortalité néonatale et des enfants de moins de 5 ans ..................................... 5
Taux de mortalité infantile ..................................................................................................................... 5
Taux de mortalité maternelle................................................................................................................. 6
Plan national de développement sanitaire ............................................................................................ 6
Problèmes perçus dans l’accès aux soins de santé de la femme et inégalités de genre...................... 7
Plan stratégique national pour la vaccination de routine ..................................................................... 7
Couverture vaccinale et performances du PEV ..................................................................................... 7
Couverture PFE liées à la diarrhée, aux IRA et à la Rougeole/rubéole ................................................. 8
Malnutrition (EDS continue 2012-2013) ................................................................................................ 9
Analyse du système de vaccination de routine .................................................................................. 10
Introduction des nouveaux vaccins...................................................................................................... 11
Causes des disparités entre les régions dans la couverture vaccinale ................................................ 12
Raisons de non vaccination ................................................................................................................. 14
Barrières institutionnelles .................................................................................................................... 16
Barrières liées aux services................................................................................................................... 17
Barrières comportementales................................................................................................................ 18
Barrières liées à la communication pour la vaccination...................................................................... 19
Coordination/Planification ................................................................................................................... 21
Recherche /développement de message et matériel ......................................................................... 22
Renforcement des capacités ................................................................................................................ 23
Plaidoyer ............................................................................................................................................... 23
Mobilisation sociale/participation communautaire............................................................................ 24
Communication pour le changement de comportement et social ..................................................... 25
Suivi et évaluation ................................................................................................................................ 25
Préface (à rédiger si nécessaire)
I. Contexte

Données sociodémographiques de
base :

Le Sénégal a une superficie de 196 722 km2. Il est


limité au nord par la Mauritanie, à l’est par le Mali,
au sud par la Guinée et la Guinée Bissau, à l’ouest
par la Gambie, et par l’Océan Atlantique sur une
façade de 500 km. Dakar (550 km2), la capitale,
est une presqu’île située à l’extrême Ouest.

Sur le plan administratif, le Sénégal est divisé en 14


régions, 45 départements, 117 arrondissements et
552 communes, Les communes de Dakar et de
Thiès sont divisées en communes
d’arrondissement. Cette reconfiguration
administrative répond à l’acte III de la
décentralisation, qui ambitionne d’asseoir le
développement à partir des territoires.

Carte du Sénégal (Régions et Départements)

Bien que le Sénégal compte plus de 20 ethnies, plus de 90% de la population appartiennent à cinq
groupes ethniques dominants : Wolof (43%), Pulaar (24 %), Sérer (15%), Diola (5%) et Mandingue
(4%). La population du Sénégal est essentiellement composée de musulmans (94%), de chrétiens 4%
et d’animistes et autres). 2%)
La population du Sénégal est estimée à 12,8741 millions d’habitants2 et elle connaît un taux de
croissance annuel de 2,5%. Les moins de 15 ans représentent 42,6%, et les moins de 25 ans
représentent 62% de la population totale. Plus de la moitié de la population sénégalaise réside en
milieu rural (56%) et plus de la moitié des citadins (53,7%) vit dans l’agglomération urbaine de Dakar.

La fécondité a connu une certaine baisse, passant de 6,4 en 1986 à 5,0 enfants par femme en 2011.

Les efforts en matière d’alphabétisation ont été faibles malgré leur importance pour l’atteinte des
objectifs du millénaire pour le développement. Au niveau national, le taux d’analphabétisme se situe
à 65 %.

Au niveau de l'éducation, des efforts importants ont été consentis pour accroître le niveau
d’instruction de la population et développer les compétences. L’objectif du millénaire pour le
développement relatif à l’éducation pour tous (EPT) n’est cependant pas encore atteint puisque le
taux net de scolarisation au primaire en 2011 est de 59,6% contre 54,6%, en 2005. Cette situation se
traduit par un retard scolaire pour un nombre important d’enfants ayant dépassé l’âge normal
d’inscription au primaire.

Concernant le secteur de la santé et de la nutrition, différents programmes et projets sont


mis en œuvre en vue de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations. Au titre des
résultats enregistrés en 2013, Le suivi de l’état de santé de la mère et de l’enfant constitue une
priorité.

Tableau 1 : Evolution des indicateurs clés du secteur de la Santé2

Résultats Résultats Résultats Cibles


Indicateurs
2011 2012 2013 2013

CPG (Consultation primaire globale). ND ND ND 60%


Taux de couverture en PENTA 3 83% 83% 72% 95%
Proportion d’accouchements assistés par du
65,1% 65% 50.5% 75%
personnel qualifié
Prévalence VIH dans la population générale 0,7% 0,7% <1% <1%
Prévalence de l’insuffisance pondérale 18% 18% 16% 12%
Part de la santé dans le budget de l’Etat Fonct 10,7%
10,2% 10,7% 13,5%
hors dette
Invest
1,8% 1,8%

Malgré les progrès enregistrés, la mortalité infanto-juvénile demeure élevée. Elle est passée de
139‰ en 1997 à 72‰ en 2011. Cette baisse s’explique, en partie, par une amélioration significative
de la couverture vaccinale, au niveau national, qui est passée de 59% à 63% d’enfants de 12-23
mois. Ainsi, l’atteinte de l’objectif de réduire la mortalité infanto-juvénile à 44 décès pour mille
naissances vivantes, à l’horizon 2015, peut être compromise.

1
L’ANSD, recensement général de la population et de l'habitat, de l'agriculture et de l'élevage, 2013
2
Rapport provisoire RAC de la Politique Economique et sociale 2014, MEF
La couverture vaccinale s’est améliorée pour tous les vaccins, sauf pour la rougeole. La proportion
d’enfants de 0 à 11 mois complètement vaccinés est passée de 63 % en 2010-2011 pour atteindre
70 % en 2012-2013. Le Taux de couverture vaccinale au Penta 3 est de 72% pour une cible de 85%.
La couverture de la rougeole a légèrement baissé au cours des deux dernières années, passant de
82 % à 78 %.

Principales causes de mortalité néonatale et des enfants de moins de 5 ans

Au Sénégal, les dernières enquêtes nationales (EDS-MICS 2010-2011 et SMART 2012) ont montré
que la malnutrition, sous toutes ses formes, est largement répandue et contribuait fortement aux
maladies et aux décès des enfants. L’OMS estime que la malnutrition contribue à plus d’un tiers de
tous les décès des enfants de moins 5 ans.

Parmi les 34.000 enfants de moins de 5 ans qui sont morts en 2010, 12.000 étaient atteints par une
forme de malnutrition. La prévalence de l’insuffisance pondérale est restée stable entre 2005 et
2011 se situant entre 17 et 18% (avec 5% sous une forme sévère) mais ce taux varie fortement
selon les régions. L’insuffisance pondérale augmente avec l’âge de l’enfant (culminant à l’âge de 18
à 23 mois où un enfant sur cinq est affecté) et elle est plus fréquente en milieu rural (21% des
enfants y sont affectés contre seulement 12% du milieu urbain).

Les infections respiratoires aiguës (IRA), la fièvre et la diarrhée constituent les pathologies les plus
fréquentes et sont, avec la malnutrition sévère, les premières causes de mortalité des enfants. La
prévalence des IRA et de la fièvre est plus importante chez les enfants de moins de 12 mois et celle
de la diarrhée est particulièrement élevée chez les jeunes enfants âgés de 6 à 23 mois (période
d’introduction des aliments de compléments et période durant laquelle l’enfant commence à se
déplacer par lui-même).

Source: WHO/CERG 2010

Taux de mortalité infantile

Le progrès dans la réduction des taux de mortalité de l’enfant au Sénégal est tangible. Dans les
années 80, 195 enfants sur mille naissances vivantes mourraient avant l’âge de 5 ans pour 72 pour
mille, actuellement. Pendant la période 2007-2011, 47 naissances vivantes sur 1000 sont décédées
avant d’atteindre leur premier anniversaire dont 29 ‰ entre 0 et 1 mois et 18 ‰ entre 1 et 12 mois.
Parmi les enfants ayant atteint un an, 26‰ n’ont pas atteint leur cinquième anniversaire. Le risque
global de décès entre la naissance et le cinquième anniversaire a été estimé à 72‰, soit moins d’un 1
sur 10.

Source EDS MICS 2011

Taux de mortalité maternelle

L'estimation indirecte du ratio de mortalité maternelle à partir de l'ED-MICS pour la période 2000-
2011 est de 392 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Le ratio estimé par l’EDS-IV de
2005 est de 434 pour 100 000 naissances vivantes pour la période de 1994-2005. Du fait de
l’importance de l’intervalle de confiance associé à cet indicateur, la mortalité maternelle n’a
pratiquement pas changé pour les périodes couvertes par l’EDS 2005 et l’EDS-MICS 2010-11.

Plan national de développement sanitaire

La politique de vaccination au Sénégal s’inspire du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS


2009-2018) qui repose lui-même sur les orientations de la Stratégie Nationale de Développement
Economique et Sociale (2013-2017) (SNDES), qui constitue le cadre consensuel de coordination des
interventions publiques du Sénégal. Cette stratégie repose sur la vision d’un Plan stratégique Sénégal
Emergent (PSE) visant l’émergence économique à l’horizon 2035. Le Plan d’Actions Prioritaires,
articulé sur la période 2014-2018, constitue le document de référence des interventions de l’Etat, des
partenaires techniques et financiers, du partenariat public-privé et de la participation citoyenne, à
moyen terme.

Le PNDS repose sur une vision pour un Sénégal où tous les individus, tous les ménages et toutes les
collectivités bénéficient d’un accès universel à des services de santé promotionnels, préventifs,
curatifs et ré-adaptatifs de qualité sans aucune forme d’exclusion et où il leur est garanti un niveau
de santé économiquement et socialement productif.

Parmi les orientations stratégiques du PNDS, on peut citer:

• Accélération de la lutte contre la mortalité et morbidité maternelles néonatales et infanto


juvéniles ;
• Amélioration de la Promotion de la santé,
• Développement des ressources humaines,
• Promotion de la gestion axée sur les résultats,
• Renforcement de la couverture du risque maladie en mettant l’accent sur les groupes
vulnérables.
• Intégration des nouveaux vaccins
Problèmes perçus dans l’accès aux soins de santé de la femme et inégalités de
genre

L’EDS 2012-2013 précise que globalement, 60 % des femmes ont mentionné au moins un obstacle
spécifique pour accéder à des soins de santé. Le premier problème qui a été cité comme obstacle à
l'accès aux soins de santé des femmes est le manque d’argent (51 %) – facteur dont l’importance
augmente avec l’âge, la parité, la région (68% pour Tambacounda, 66% pour Kaffrine, 62 %) pour
Sédhiou, 60 % pour Kaolack, 59% pour Fatick (59 %) et 58% pour Ziguinchor contre 38% pour
Diourbel et 44% pour Dakar, la résidence (56 % femmes du milieu rural contre 46 % de femmes du
milieu urbain) le niveau d’instruction (57% pour les femmes sans instruction 47% pour celles de
niveau primaire et 38% pour celles du niveau secondaire ou plus (38 %).

Près d’un tiers des femmes (32 %) ont mentionné la distance à parcourir pour atteindre le service de
santé comme obstacle à l’accès au centre de santé, obstacle plus fréquent en milieu rural (45 %) et
dans les régions de Sédhiou (62 %), de Kolda (59 %) et de Tambacounda (53 %). La permission
donnée pour aller consulter et le fait de ne pas vouloir aller seule posent également un problème
pour 17 % et 16 % des femmes respectivement.

L’indice des inégalités liées au genre, qui est de 0,57% en 2011, traduit la persistance de grandes
disparités sociales entre hommes et femmes au Sénégal. En 2012, l’indice des institutions sociales et
le genre (SIGI) de l’OCDE a classé le Sénégal au 41ème rang sur 86 pays, avec une valeur de 0,23 (0
représentant l’égalité). La violence contre les femmes, les inégalités des droits dans le mariage et
dans la famille et les normes sociales discriminatoires contre les femmes constituent des défis
majeurs pour l’égalité de genre.

Plan stratégique national pour la vaccination de routine

Le Plan Pluri Annuel Complet (PPAC) couvre la période 2012-2016. Il a été élaboré en 2011 et révisé
en 2012, puis 2013 et s’inspire des orientations du PNDS. Son objectif est de contribuer à la réduction
de la mortalité infanto juvénile et l’amélioration de la santé de la mère par la vaccination et la
surveillance des maladies. Ce plan établit les priorités, développe les stratégies, détermine les
principales activités, évalue les coûts et les sources de financement pour la période 2012 à 2016.

Les axes stratégiques majeurs du PPAC sont :


• le renforcement du système de santé et de vaccination ;
• l’amélioration des capacités gestionnaires à tous les niveaux ;
• l’approvisionnement suffisant en vaccins de qualité ;
• la maintenance et le renouvellement de la logistique ;
• le renforcement de la communication et de la mobilisation sociale en faveur du PEV ;
• un financement adéquat et durable du PEV.

L’intérêt politique pour la vaccination s’est traduit par l’acquisition sur ressources propres des vaccins
mais peu a été fait pour les autres composantes nécessaires au bon fonctionnement des services de
vaccination (chaine de froid, logistique, remise à niveau des connaissances des personnels,
communication).

Couverture vaccinale et performances du PEV

Le PEV existe depuis le début des années 80 et reste performant et dynamique, malgré quelques
contraintes. Ainsi de 7 maladies cibles au début, il est passé à 9 en 2005 et à 11 en 2014. Le Sénégal a
été déclaré pays libre de circulation du Polio Virus Sauvage autochtone en 2004. Depuis 2004 aucun
cas de décès dû à la rougeole n’a été notifié alors que le pays avait enregistré plus de 1000 cas en
2001.Tous les districts ont en 2009 atteint l’objectif de moins d’un cas de Tétanos Néonatal pour
1000 naissances vivantes. La validation de l’élimination du TMN par le pays a été effective en 2011.
Tous les districts ont eu à organiser des campagnes préventives ou de riposte contre la fièvre jaune
entre 2002 et 2007. L’incidence de la méningite bactérienne à HIB chez les enfants de moins de 1 an
est passée de 21,5 cas pour 100.000 à 1,4 de 2003 à 2007 suite à l’introduction du vaccin en 2005.

Les données d’enquêtes montrent une progression constante des couvertures vaccinales dans le
temps. La couverture du vaccin contre la rougeole est passée de 42% en 2001 à 83,9 % en 2013.
L’évolution de la couverture vaccinale en fièvre jaune donne les résultats suivants : 83% en 2007 ;
78% en 2008 ; 73% en 2009 et 83,4% en 2013

L’incidence de la méningite bactérienne à HIB chez les enfants de moins de 1 an est passée de 21,5
cas pour 100.000 à 1,4 de 2003 à 2007 suite à l’introduction du vaccin en 2005.

Evolution des couvertures vaccinale du PEV au Sénégal

Selon l’EDSV 2013, sept enfants de 12-23 mois sur dix (70 %) ont reçu tous les vaccins du PEV. Le
vaccin du BCG a été donné (en principe à la naissance) à 96 % des enfants de 12-23 mois. La
proportion d’enfants ayant reçu la première dose de Pentavalent est également très importante (96
%), mais la couverture vaccinale diminue avec le nombre de doses : de 96 % pour la première dose,
elle passe à 93 % pour la deuxième dose, et elle tombe à 89 % à la troisième dose. A noter qu’au
total, 7 enfants sur 10 ont reçu tous les vaccins, selon EDS continue 2012-2013.

La couverture vaccinale contre la poliomyélite est cependant légèrement plus faible (polio 0 : 72 %,
polio 1 : 96 %, polio 2 : 92 % et polio 3 : 83 %) et connaît une déperdition plus importante que le
Penta entre les première et troisième doses. La couverture contre la rougeole (78 %) et la fièvre
jaune (77 %) est la plus faible de toutes les vaccinations.

Couverture PFE liées à la diarrhée, aux IRA et à la Rougeole/rubéole

Eau et assainissement (EDS) : La plupart des ménages sénégalais s’alimente en eau de boisson
à une source améliorée, quel que soit le milieu de résidence, (76 % pour l’ensemble, 90 % pour les
ménages urbains et 63 % pour les ménages ruraux). L’eau de robinet vient en tête avec 69 % pour
l’ensemble des ménages (86 % pour le milieu urbain et 52 % pour le milieu rural). Pour près de neuf
ménages sénégalais sur dix (89 %) il faut moins de 30 minutes pour s’approvisionner en eau, 52 % en
disposent à domicile. Dans 13 % des cas, les ménages traitent l’eau à l’eau de javel ou au chlore ou,
dans 18 % des cas, ils procèdent au filtrage à travers un linge.
Les résultats de l’EDS-Continue 2012-2013 montrent que 39 % des ménages sénégalais utilisent des
toilettes améliorées non partagées. L’utilisation de toilettes améliorées est plus fréquente en milieu
urbain qu’en rural (41 % contre 30 %). En outre, 15 % des ménages n’ont accès qu’à des latrines
traditionnelles et 20 % n’ont pas du tout accès à des toilettes. En milieu rural, les proportions
correspondantes sont de 23 % et 38 % contre, respectivement, seulement 7 % et 2 % en milieu
urbain.

Hygiène et lavage des mains (EDS) : Dans l’ensemble des ménages enquêtés, pour plus de la
moitié (65%) un endroit précis pour se laver les mains n’a pas été observé. Le milieu urbain enregistre
le pourcentage le plus élevé de ménages dans lesquels l’endroit pour se laver les mains a été observé
(56 % contre 35 % en milieu rural). Parmi les ménages dans lesquels l’endroit pour se laver les mains
a été observé, 45 % disposent de savon et de l’eau ; en milieu urbain, le pourcentage est de 57 %
contre 26 % en milieu rural. Le pourcentage de ménages dans lesquels l’endroit pour se laver les
mains a été observé augmente avec le niveau du bien-être économique du ménage.

Maladies Diarrhéiques (EDS) : De par leurs conséquences, notamment la déshydratation et la


malnutrition, les maladies diarrhéiques constituent, directement ou indirectement, une des
principales causes de décès des jeunes enfants dans les pays en développement. La prévalence de la
diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans s’élève à 14 %. La recherche de soins au cours de la
diarrhée concerne 44 % des enfants en milieu urbain contre 36 % milieu rural.

Paludisme et moustiquaire imprégnée (EDS) : Le pourcentage des ménages déclarant


posséder au moins une moustiquaire pré-imprégnée d’insecticide (MII) est passé de 20 % en 2005
selon l’EDS-IV à 60 % en 2008-2009 selon la deuxième Enquête Nationale sur le Paludisme (ENPS-II)
et à 76 % selon la dernière enquête EDS continue. On relève des écarts notables selon les quintiles du
bien-être économique. Ainsi, la possession des moustiquaires diminue avec l’amélioration du niveau
économique des ménages.

Allaitement maternel exclusif (EDS): Dès la naissance, tous les enfants sont allaités et cette
pratique se poursuit longtemps après la naissance puisqu’à 12-15 mois, 97 % des enfants sont allaités
et à 20-23 mois, 47 % le sont encore. Cependant, on constate que l’allaitement exclusif n’est pas une
pratique courante. En effet, à moins de 2 mois, seulement 57 % des enfants ne reçoivent que le lait
maternel et à 4-5 mois, cette proportion n’est plus que de 18 %. Dans l’ensemble, la proportion
d’enfants âgés de moins de six mois sous allaitement maternel exclusif s’élève à 38 %, tandis que 62
% des enfants reçoivent d’autres liquides ou solides en plus du lait maternel, principalement de l’eau
(46 %). Par contre, entre 6 et 9 mois, âge à partir duquel tous les enfants devraient déjà recevoir des
aliments de complément en plus du lait maternel, seulement deux enfants sur trois sont nourris de
cette façon (65 %). Aussi pour la pratique de l’alimentation complémentaire adéquate le taux est
encore très faible 9,20%.

Malnutrition (EDS continue 2012-2013)

Dans l’ensemble, la malnutrition aigüe globale est élevée ; près d’un enfant sur dix (9 %) est atteint
de maigreur sous forme modérée ou sévère : 2 % sont atteints d’émaciation sous forme sévère. Si
l’on considère l’âge, ce sont les enfants de moins de 6-11 mois qui souffrent le plus fréquemment
d’émaciation (13 %). Elle est également plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain (10 % contre
7 %) et elle varie fortement en fonction des régions. Elle est beaucoup plus élevée au Nord (12 %), au
Sud (11 %) et au Centre (10 %) qu’à l’Ouest (5 %).
II. Organisation et gestion du PEV
Le système de santé du Sénégal est organisé selon une structure pyramidale à trois niveaux : central,
intermédiaire (14 Régions Médicales) et périphérique (76 Districts Sanitaires).

Niveau Central : Au plan institutionnel, l’organisation et la gestion du PEV sont sous la


responsabilité de la Direction de la Prévention (DP) au sein de laquelle se trouvent la Division de
l’Immunisation et celle de la Surveillance Epidémiologique. Cette restructuration s’est accompagnée
d’un renforcement en ressources humaines au niveau central et a permis d’améliorer de manière
significative la gestion du programme. Il est aussi à noter l’existence d’un bureau de communication
au sein de cette direction. Cependant, la Direction ne dispose pas de suffisamment de ressources
(humaines et financières) pour mener à bien des activités de communication en appui au PEV.
Les principales attributions de la DP sont :

• Définir les Politiques, les Stratégies, les Normes et Directives


• Mobiliser et allouer les ressources
• Coordonner et assurer le suivi
• Fournir un appui aux régions et districts

Région Médicale (RM) : L’aire d’intervention de la RM correspond à celle de la région


administrative. Elle assure la coordination, la supervision, le suivi, l’évaluation et le monitorage. En
outre, la RM est chargée de l’inspection et du contrôle des structures sanitaires publiques et privées
de la région et organise la collaboration technique entre toutes les structures de santé et les assiste
dans leur tâche d’administration, de gestion et de planification. Dans chaque région, il existe un
bureau régional d’Education et de l’Information pour la Santé qui appuie les districts, les ONG et
autres partenaires du système de santé dans leurs activités de communication et de promotion de la
santé.
District Sanitaire (DS) : Le district est l’unité opérationnelle la plus périphérique de la pyramide
sanitaire chargé de la mise en œuvre des politiques et normes en matière de vaccination. Le district
est constitué d’un ou de plusieurs centres de santé et englobe un réseau de postes de santé eux-
mêmes supervisant les cases de santé et les maternités rurales. Il a les mêmes attributions que la
région médicale en matière de vaccination. Dans chaque district office un agent chargé de
l’éducation pour la santé.

Analyse du système de vaccination de routine

La dernière enquête de couverture de mars 2013, montre un bon accès et un bon recrutement au
BCG (97%) et au Penta1 (97%) selon la carte et l’histoire au niveau national, malgré quelques
disparités. Par contre, des efforts restent encore à faire pour améliorer la continuité de l’utilisation
des services de vaccination avec des taux de couverture au Penta3 et, à la rougeole/fièvre jaune qui
sont respectivement de 91% et 84%. Cette situation explique en partie la faiblesse du taux
d’achèvement (ECV) qui est de 79% selon la carte et l’histoire et de seulement 51% selon la carte.
Par ailleurs, même si la proportion d’enfants zéro dose avoisine 2%, il existe encore des disparités
importantes dans les zones périphériques comme Ranérou (18%), Diankémaha, Kidira, Malem Hodar
et Keur Momar Sarr (7%).
ECV mars 2013: Couverture au Penta3,

Il importe par ailleurs, de relever que la situation économique du ménage fait apparaître des
disparités importantes. En effet, le pourcentage d’enfants complètement vaccinés est de 60 % chez
les premiers alors qu’il s’établit à 76 % chez les enfants du quintile moyen et du quatrième quintile et
à 73 % pour le quintile le plus élevé.
La possession de la carte de vaccination par les mères ou les personnes en charge de la garde des
enfants constitue un véritable problème. En effet, l’enquête de couverture vaccinale réalisée par le
Ministère de la Santé et de l’Action Sociale en mars 2013, a révélé que la possession de la carte de
vaccination est de 81% pour les enfants et 76% pour le VAT.

Performance possession carte Carte vaccination enfant Carte VAT

80%>< 100% 45 DS 23 DS

50% ><79% 29 DS 50 DS

<50% 2 DS 3 DS

Total 76 Districts 76 Districts

D’après l’étude sur la possession des cartes de vaccination menée en 2013, les raisons qui font que
les mères ne garderaient pas les cartes de vaccination sont principalement :
• la perte en cours de route ou la destruction lors d’un incendie ou déchirée par l’enfant.
• les nombreux déplacements des parents (transhumants) pourraient aussi être à l’origine de
la perte de la carte.
• la négligence de certaines mères
• l’insuffisance de la sensibilisation sur l’importance de la carte de vaccination

Introduction des nouveaux vaccins

Le Sénégal a commencé l’introduction de nouveaux dans le cadre de la Vision et Stratégie mondiale


de la Vaccination (GIVS 2005-2016). Le vaccin contre l’Hépatite B a été introduit dans le PEV en 2004
et le Hib sous forme Pentavalent (DTCP-Hib-HeB) en Juillet 2005. L’introduction du Pentavalent en
2005 constitue une réussite, avec une tendance à l’élimination des méningites à haémophilus
influenza de type B dans les sites de surveillance de cette maladie.
Depuis novembre 2013, le vaccin contre les infections à pneumocoque a été introduit dans le PEV de
routine. Le vaccin contre la rubéole est introduit en janvier 2014 après une campagne de rattrapage
en novembre 2013. Il est prévu d’introduire le vaccin contre les rotavirus et une deuxième dose de
rougeole/rubéole dans le deuxième semestre de 2014. Un projet de démonstration de vaccination
contre le Papillomas virus est aussi prévu dans deux districts en 2014.
L’introduction de ces nouveaux vaccins dans le PEV constitue une opportunité pour le renforcement
de la vaccination de routine et des composantes transversales du programme.
Les données issues de l’étude menée en 2013 sur les perceptions de la population par rapport à
l’introduction des nouveaux vaccins, montrent que les parents ignoraient la rubéole et connaissaient
plutôt la rougeole et la pneumonie. Le personnel de santé aussi n’est pas familier à la rubéole.
Les parents, dans leur grande majorité, considèrent la pneumonie et la rubéole comme des maladies
contagieuses. Ils apprécient positivement ces nouveaux vaccins et sont prêts à faire vacciner leurs
enfants.

La mise en œuvre du plan de communication à l’occasion de l’introduction de nouveaux vaccins


(Pentavalent, Menafrivac), l’organisation d’AVS (Polio, Rougeole, Fièvre jaune, Tétanos), et de
Semaines Africaines de vaccination ont été des opportunités pour renforcer les activités de
communication en faveur du PEV de façon intense sur l’ensemble du territoire.

Causes des disparités entre les régions dans la couverture vaccinale

Le niveau d’instruction des mères est aussi une variable discriminante pour la vaccination des
enfants: la couverture vaccinale des enfants dont la mère a reçu une instruction secondaire ou plus
est bien meilleure (81 %) que celle des enfants dont la mère a un niveau primaire (71 %) ou aucune
instruction (69 %).

Un autre facteur de disparités pourrait être lié à l’accès aux médias surtout chez les mères. D’après
les données de l’EDS 2012-2013, la proportion des femmes qui ne sont exposées à aucun média est
presque le double de celle des hommes (20 % contre 11 %). La radio1 et la télévision2 sont les
principaux médias utilisés. En effet, plus de six femmes sur dix (63 % pour la radio et 62 % pour la
télévision) et plus de sept hommes sur dix (73 % pour la télévision et 75 % pour la radio) ont déclaré
écouter la radio et regarder la télévision, au moins une fois par semaine.

Seulement 12 % des femmes contre 24 % des hommes ont déclaré lire un journal au moins une fois
par semaine. Les proportions de ceux et celles qui ont été exposés à la fois aux trois médias (radio,
télévision et journal) sont très faibles : seulement 10 % des femmes et 22 % des hommes.

En milieu rural, les femmes qui ne sont exposées à aucun média sont proportionnellement plus
nombreuses (33 %) qu’en milieu urbain (7 %). Chez les hommes, cette proposition varie de 20 % en
rural à 3 % en urbain. La proportion de femmes n'ayant accès à aucun média est faible dans les
régions de Dakar et Thiès (respectivement, 4 % et 7 %). Elle est plus élevée dans certaines régions :
59 % pour la région de Tambacounda, 39 % à Kédougou et 38 % à Kaffrine. Chez les hommes, la
proportion de ceux n’ayant aucun accès aux médias varie de 3 % à Dakar à 31 % à Fatick.

IV. But du programme PEV

Le but du programme PEV consiste à contribuer à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le
Développement 3 et 4 sur la réduction de la mortalité infantile et maternelle, dont la vaccination.
V. Objectifs du programme PEV
Les objectifs sont reflétés dans le tableau suivant :

Indicateurs Objectifs annualisés


Objectifs Niveau
Libellé Cible 2012 2013 2014 2015 2016
actuel
Atteindre une CV vaccinale d’au CV BCG 80% 95% 90% 95% 95% 95% 95%
moins 95% au niveau national CV Penta 3 70% 95% 90% 92% 94% 95% 95%
pour le BCG, Penta3, pneumo3 et CV Pneumo3 95% 15% 94% 95% 95%
Rota2 chez les enfants de 0 à 11
CV Rota2 95% 95% 95% 95%
mois
Atteindre t une CV vaccinale d’au CV VAR (VAR/Rubéole) 60% 90% 80% 85% 90% 90% 90%
moins 90% au niveau national
pour le VAR (VAR/rubéole) et le
CV VAA 60% 90% 80% 85% 90% 90% 90%
VAA chez les enfants de 0 à 11
mois
Atteindre une CV vaccinale d’au
moins 90% pour le VAT au niveau
CV VAT 2+ 60% 90% 80% 85% 90% 90% 90%
national chez les femmes
enceintes
Atteindre une CV vaccinale d’au % de DS ayant atteint
moins 90% dans tous les DS pour 90 % DE CV pour le
71% 80% 85% 90% 95% 100% 100%
le BCG, Penta3, pneumo3 et Rota2 BCG, Penta3, pneumo3
chez les enfants de 0 à 11 mois et Rota2
Atteindre une CV vaccinale d’au
Nombre de DS ayant
moins 90% dans tous les districts
atteint 90 % DE CV 58% 80% 85% 90% 95% 100% 100%
pour le VAR et le VAA chez les
pour le VAR et le VAA
enfants de 0 à 11 mois
Atteindre une CV vaccinale d’au Nombre de DS ayant
moins 90% dans tous les districts atteint 90 % DE CV 46% 80% 85% 90% 95% 100% 100%
pour le VAT chez les FE pour le VAT2
Taux de PFA non polio
/100.000 enfants de 3 3 3 3 3 3 3
moins de 15 ans
% de régions ayant les
100
Maintenir l’interruption circulation
deux indicateurs 100% 100% 100% 100% 100% 100%
majeurs %
du PVS
% de prélèvement de
selles adéquates 93 95 95 95 95 95 95
Nombre de cas de PVS
confirmé
0 0 0 0 0 0 0
Nombre de DS ayant
notifié au moins un cas
suspect de rougeole
64 80 80 80 80 80 80
dans l’année
Interrompre la circulation du virus Taux d’investigation
100
morbilleux annuel des cas suspects 100% 100% 100% 100% 100% 100%
de rougeole %
Nombre de cas
confirmés de rougeole 909 0 0 0 0 0 0

< < < < < < <


Taux d’incidence du
Maintenir l’élimination du tétanos tétanos néonatal
1 /10 1 /10 1 /10 1 /1000 1 /1000N 1 /1000N 1 /100
néonatal et maternel 00NV 00NV 00NV NV V V 0NV
Nombre de districts à
haut risque
0 0 0 0 0 0 0

Nombre de DS ayant
Assurer la prévention des
épidémies de fièvre jaune
notifié au moins 1 cas 49/65 80 80 80 80 80 80
suspect de FJ
Part de l’Etat dans le
Assurer une indépendance financement des vaccins
vaccinale par le budget national classiques et nouveaux 27% 53% 32% 26% 44% 48% 53%

VI. Communication pour la vaccination de routine

La vaccination est, de façon générale, perçue comme importante pour la santé de l’enfant.

L’état des lieux, établi dans le cadre de la revue externe du PEV en 2010 et des enquêtes qui ont suivi,
a permis d’établir le diagnostic suivant :

Raisons de non vaccination

Selon la Revue PEV Sénégal, nov. 2010, les principales raisons de non vaccination des enfants sont le
manque d’information : 17% des parents interrogés, le manque de motivation : 53% et l’insuffisance
de l’offre de service : 30%

Raisons de non vaccination, enfants, Revue PEV Sénégal, nov. 2010

Le type et la fréquence des réponses des parents par raison de non vaccination sont présentés dans
les 3 graphiques suivants :
Les données de la revue externe du PEV (2010) et de la recherche qualitative (étude CAP, 2014)
permettent de préciser les barrières institutionnelles, celles liées aux services, les barrières
comportementales et enfin celles liées à la communication.

Barrières institutionnelles

• Le Service National de l’Éducation et de l’Information pour la Santé (SNEIPS) ne dispose plus


d’un point focal en charge de la communication pour le PEV de routine. Il existe un PF PEV
dans le cadre des campagnes.
• Problèmes d’ordre structurel notamment i), l’absence de structuration du bureau de
communication de dédiée à la prise en charge de la communication pour le PEV, au niveau
de la DP ii), l’insuffisance de coordination entre le SNEIPS et la DPM dans la prise en charge
systématique du volet communication du PEV, iii) Absence de mise en œuvre du Plan
stratégique de communication du PEV (2003-2008).
• Faiblesse des ressources financières de la Direction de la Prévention (DP) consacrées aux
activités de communication en appui au PEV
• Prédominance des interventions ponctuelles de communication dans le cadre des
campagnes de vaccination (notamment du fait des fonds d’affectation spéciale octroyés par
les partenaires pour ces campagnes). La communication pour la vaccination systématique a
été minimale.
• Budget insuffisant alloué par le ministère au volet communication du PEV (environ 2%), par
rapport au VIH (plus de 30%) et au paludisme (plus de 25%).
• Insuffisance du matériel éducatif, essentiellement développé à l'occasion des JNV tant au
niveau régional que national ;
• Les activités de communication et de mobilisation sociale du PEV de routine ne sont pas
systématiquement planifiées à aucun niveau (national, régional, district, poste). Certains
districts reçoivent des ressources des partenaires pour appuyer les plans de relance, y
compris la communication. La plupart des interventions de communication sont planifiées
et/ou gérées de façon centralisée.
• Les comités intersectoriels de mobilisation sociale qui existent aux niveaux, national, régional
et du district ne sont fonctionnels que pendant les campagnes de JNVs.

Barrières liées aux services

Les données de l’enquête qualitative CAP menée en 2114 permettent de regrouper les barrières liées
aux services comme suit:

• Faiblesses dans la communication interpersonnelle des agents de santé. En dépit de leur position
privilégiée pour informer les parents, les agents de santé ne constituent pas pour les parents, la
source la plus fréquente d'information. Ce sont les relais communautaire, et plus particulièrement les
Badienou Gokh avec lesquelles les mères sont le plus en contact, dont ils suivent le plus les conseils.
Certains agents de santé tiennent des séances d’information dans les salles d’attentes et donnent
des conseils lors de la vaccination mais ne le font pas systématiquement, Les mères disent qu’elles
sont informées sur la vaccination juste après l’accouchement, dans une structure de santé ou bien
lorsqu’elles sont référées après l’accouchement à domicile. Elles ne citent pas les séances de
vaccination comme une source d’information sur la vaccination. Trop de parents quittent les séances
de vaccination sans avoir été informés sur quels vaccins et combien de visites sont nécessaires pour
la vaccination complète de l’enfant, quand il faut retourner à la vaccination, quels sont les effets
secondaires et ce qu'il faut faire au sujet des effets secondaires. Quand les agents de santé donnent
des informations, ils ne vérifient pas toujours la compréhension des mères. Peu d’entre eux utilisent
le carnet de vaccination dans leur interaction avec la mère. Ils ne disposent pas toujours de supports
de communication sur le calendrier vaccinal.

• Motivation du personnel de santé/attitude. Certaines mères déplorent la mauvaise attitude et le


comportement des agents de santé mais se sentent impuissantes parce qu’elles ont besoin du
service. Elles disent qu’elles ne renoncent pas pour autant à la vaccination. Il reste cependant à
vérifier si cela ne constitue pas un des motifs d’abandon de la vaccination pour certaines mères qui
se sentiraient humiliées. Dans certains points de prestation, les mères continuent à payer pour la
vaccination alors que tous les soins pour les enfants de moins de 5 ans sont gratuits, conformément à
la CMU.

• Mauvais accueil et indisponibilité du service. Les mères se plaignent que certains agents de santé
ont reçu l’instruction de ne pas ouvrir un flacon pour un ou deux enfants, ce qui fait que si le nombre
d’enfants (10) n’est pas atteint, les femmes présentes sont renvoyées (sans que la date de retour soit
précisée et avec le risque que le renvoi se renouvelle). Il reste à vérifier si cela ne constitue pas une
autre cause d’abandon de la vaccination pour certains parents.

• Distance /moyens de transport. La distance est une explication du non-retour à la vaccination /


non-vaccination des enfants. Certains parents invoquent aussi le manque de moyens de transport. La
couverture du BCG est très élevée pour les raisons suivantes : les mères reçoivent de l’argent lors du
baptême et ont alors les moyens de se payer un transport. De plus, les Badienou Gokh ont l’habitude
de leur recommander cette première vaccination et, parfois même, de les accompagner car les mères
ne sont pas encore complètement remises de l’accouchement. Pour les autres vaccinations, le
problème de transport se pose pour certaines femmes, notamment les plus pauvres et les plus
éloignées des points de prestation ou lorsque les routes sont impraticables lors de l’hivernage et les
moyens de transport limités.

• Pertinence des horaires et temps d’attente. Beaucoup de mères se plaignent qu’il faut attendre
trop longtemps pour que l’enfant soit vacciné. Lorsqu’il n’y a pas de monnaie au centre de santé,
elles doivent aller en chercher, ce qui augmente encore le temps d’attente. Même les jours où le
vaccin est offert, certains agents de santé commencent les séances de vaccination tard et terminent
avec beaucoup de retard. Les heures des séances ne sont pas toujours adaptées : les séances de
vaccination ont tendance à se tenir le matin alors que c’est le moment où les femmes sont le plus
occupées.

• Déficiences sur le plan du rappel des rendez-vous /recherche active: certains vaccinateurs
rappellent oralement la date des RV ce qui fait que les femmes peuvent l’oublier. Ou bien, ils
l’inscrivent sur le carnet mais ne le rappellent pas oralement. Les femmes qui ne peuvent pas lire les
RV sur la carte de vaccination n’ont pas de repère précis pour retenir la date du prochain rendez-
vous. Les agents de santé qui identifient les perdus de vue font parfois appel aux relais
communautaires pour rappeler aux mères les RV mais cette pratique n’est pas systématique partout.
Le suivi des enfants se fait parfois par les relais communautaires à travers des visites à domicile mais
à leur initiative, soit non systématiquement. Autrefois, il existait un système de parrainage des
enfants en âge d’être vaccinés par les écoliers (Stratégie d’adoption par les élèves) mais cette
pratique a été abandonnée. Certaines mères se souviennent de cette stratégie, regrettent qu’elle ait
été abandonnée et suggèrent de la renouveler.

Barrières comportementales

Les données de l’enquête qualitative CAP menée en 2014 permettent de regrouper les barrières
comportementales comme suit:

• Connaissances des parents : Très peu de mères (et encore moins de pères) connaissent le
type/nombre des maladies évitables par la vaccination, le nombre de contacts/vaccins qu’il faut
faire, les rappels et le calendrier vaccinal. Ils ne savent pas à quel âge il faut faire vacciner
l’enfant ni combien de fois. Certains parents ne savent pas qu’ils peuvent faire vacciner l’enfant
dans n’importe quel centre de santé, pour autant qu’ils aient le carnet de vaccination, ce qui
pose problème pour les saisonniers/nomades. De façon générale, les grands-mères connaissent
mieux la vaccination que les mères, sans doute parce qu’elles ont vécu les années 1980 et 90,
lorsque le PEV était un programme phare au Sénégal. Ces dernières conseillent souvent aux
mères d’aller à la vaccination mais de leur propre initiative. Elles ne sont pas impliquées de façon
systématique dans la promotion de la vaccination de routine.

• Idées fausses sur les maladies évitables par la vaccination /manque d’efficacité perçue de
certains vaccins: la majorité des parents pense que les vaccins sont efficaces car ils ont constaté
ou entendu parler de bouche à oreille (pour les femmes plus jeunes) de la diminution de la
mortalité due à la rougeole, en particulier. Ils sont conscients que si tous les enfants ne sont pas
vaccinés les maladies pourront ressurgir. Cependant, presque tous les parents pensent que la
vaccination permet de prévenir la diarrhée, le paludisme, les vomissements, la grippe, les
parasitoses. Ils s’étonnent de la fréquence de ces maladies en dépit de la vaccination, mettant en
doute l’efficacité de certains vaccins – ce qui montre que les agents de santé n’informent pas
toujours adéquatement les mères sur le vaccin qui est administré à l’enfant (contre quelle
maladie l’enfant est vacciné).

• Perte du carnet de vaccination et ignorance de la gratuité de la vaccination. Certaines mères


n’ont pu conserver la carte pour les raisons suivantes : perte, incendie, déchirée par les enfants,
intempéries, ce qui fait qu’elles ne peuvent plus connaître les RV (cf. également Etude sur la
conservation des cartes). Les mères recommandent que la carte de vaccination soit mise dans
une pochette en plastique pour la protéger ou qu’elle soit faite d’un matériau plus rigide. Elles
pensent aussi qu’il faut promouvoir la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans,
d’autant que certains parents ne savent pas que la vaccination est gratuite ou sont réticents à
payer. Ceci signifie que la compréhension de l’importance du carnet de vaccination est
généralisée mais que certaines femmes ne perçoivent pas encore pleinement son utilité.

• Préférence pour la vaccination de campagne: Certains parents (zones reculées/nomades) ne


connaissent pas la vaccination de routine. Ils connaissent plus les campagnes et ne font pas la
différence entre campagnes de vaccination et celle de routine. Certains parents ne vont pas à la
vaccination de routine et préfèrent les campagnes à la vaccination de routine parce qu’ils n’ont
pas à se déplacer et peuvent se consacrer à leurs activités. Ceci montre que les contraintes liées
aux services (temps d’attente, distance, horaires, etc.) sont réelles et méritent d’être adressées.

• Perception de l'importance /priorité de la vaccination : Les parents qui ne vaccinent pas leurs
enfants ou ne terminent pas la série des vaccinations sont considérés comme négligents. La
raison le plus souvent évoquée pour expliquer la négligence est l’appât du gain : ils préfèreraient
se consacrer à des activités génératrices de revenus plutôt que d’emmener leur enfant à la
vaccination. En fait, derrière cette négligence se cachent aussi l’oubli et des priorités
conflictuelles : il est difficile pour les parents pauvres de parcourir de longues distances et
d'attendre pendant des heures pour la vaccination, quand ils devraient travailler pour nourrir
leur famille. Parfois, il y a aussi les cérémonies familiales qui mobilisent les mères, remettant
ainsi à plus tard la vaccination de l’enfant.

• Attitude du père. De façon générale, les pères sont favorables à la vaccination. Ils se déclarent
prêt à fournir un moyen de transport aux mères, à payer les frais associés à la vaccination et à
rappeler les rendez-vous aux mères. Certains d’entre eux considèrent cependant que la
vaccination est une affaire de femme et par conséquent, n’estiment pas devoir emmener eux-
mêmes leur enfant à la vaccination. Certains hommes interdisent également à la femme d’aller à
la vaccination, peut-être en raison des rumeurs (ex. la vaccination rend stérile) ou bien, parce
qu’ils ne veulent pas assumer les coûts. Les mères souhaitent que les pères soient informés
davantage sur la vaccination pour être convaincus de la nécessité de faire vacciner leurs enfants.
Elles disent que la sensibilisation cible les femmes seulement et pas suffisamment les hommes.

• Rumeurs La majorité des parents a entendu des rumeurs sur la vaccination, particulièrement
pour les campagnes, entre autres (i) la vaccination cause la stérilité ; (ii) c’est une ruse qui vise à
enrichir les agents de santé et les industries pharmaceutiques ; (iii) la vaccination est contre
l’Islam (certains parents demandent même au chef religieux si la vaccination ne va pas à
l’encontre des principes de l’Islam). Ce sont les Badienou Gokh qui luttent contre ces rumeurs.

• Manque d’information sur les effets secondaires. De façon générale, il y a un manque


d’information sur les effets secondaires et la conduite à tenir ce qui montre que les informations
données par l’agent de santé sont incomplètes. Certains parents se plaignent des effets
secondaires, principalement à cause de la douleur infligée à l’enfant. D’autres pensent que les
effets secondaires sont preuve d’une vaccination réussie.

Barrières liées à la communication pour la vaccination.


Les données de l’enquête qualitative CAP menée en 2014 permettent de regrouper les barrières
liées à la communication pour la vaccination de routine comme suit:
• Accent sur les campagnes. Beaucoup de ressources sont allouées à la mobilisation sociale
événementielle et à travers les médias de masse. L’accent sur les média de masse se fait au
détriment de la communication interpersonnelle, alors qu’elle est particulièrement indiquée
pour motiver les parents à observer le calendrier de vaccination et persuader ceux démotivés ou
résistants. Les comités de santé, élus locaux et leaders communautaires, leaders d'opinion et
autorités administratives, sont impliqués lors des campagnes mais ne sont pas engagés dans la
promotion de la vaccination de routine. Ces autorités se plaignent de ne pas être impliquées dans
la sensibilisation pour la vaccination de routine. La communication pour la vaccination n’attaque
pas les rumeurs.

• Opportunités de rappel du respect du calendrier vaccinal. Les programmes radiophoniques les


plus populaires (information, musique, sermons religieux, sports, émissions santé..), ne sont pas
sources d’information sur la vaccination. Le potentiel des radios communautaires, des réseaux de
ressources communautaires (troupes théâtrales, OCB, GPF, TIC..) n’est pas suffisamment
exploité. Peu de parents citent les chefs de village/quartier, les tradipraticiens et les leaders
religieux comme source d’information sur la vaccination alors qu’ils sont très écoutés. Les mères
ont également recommandé une plus grande sensibilisation des pères à travers les médias. Il n’y
a que les Badiénou Gokh qui parlent aux pères, mais pas de façon systématique. Les grands-
mères sont également souvent source d’information sur la vaccination mais n’ont pas été ciblées
pour promouvoir les messages.

• Communication du haut vers le bas. La communication ne privilégie pas l'apprentissage


participatif et l’utilisation des méthodes de prise de décision pour améliorer la participation
communautaire. Les stratégies existantes visent à transférer les messages et ne favorisent pas
l'interaction autour des messages pour mieux les comprendre, les accepter, les approprier,
éliminer les obstacles ressentis à la vaccination. Ceci est vrai tant du côté personnel de santé que
des agents communautaires, qui ne sont pas suffisamment équipés en communication
interpersonnelle /dialogue communautaire. Les agents communautaires mènent leurs activités
de sensibilisation en utilisant leurs compétences personnelles.

• Aptitudes des agents communautaires en communication / motivation: La plupart des agents


communautaires ne sont pas équipés pour faciliter la discussion et l'action au niveau
communautaire. Ils ne disposent pas toujours des contenus de message pertinents pour donner
les informations de base sur la vaccination, pour augmenter la perception des avantages de la
vaccination, pour lutter contre les idées fausses, les rumeurs et les craintes des effets
secondaires. Ils ne disposent non plus de matériels et supports de communication suffisants.

• Communication non intégrée: la communication sur la vaccination et les autres pratiques de santé
n’est pas intégrée alors que ce sont les mêmes acteurs au niveau communautaire qui cherchent à
promouvoir ces pratiques en direction des mêmes cibles. La communication pour la vaccination
de routine doit être intégrée pour ne pas occasionner de fatigue et pour lutter contre les idées
fausses telles celles sur les maladies évitables par la vaccination (ex. paludisme).
VII. Vision de la stratégie de communication
Ce plan stratégique de communication 2014 – 2016, cadre de référence et d’orientation des
interventions de communication, a été élaboré pour appuyer la vision, les missions et les objectifs
stratégiques de relance du PEV, dont la finalité est de :

• Garantir à chaque enfant, aux adolescents et adultes, l’accès aux vaccinations prévues par le
calendrier national de vaccination;
• Augmenter le nombre de personnes vaccinées contre toutes les maladies évitables par la
vaccination ;
• Considérer la vaccination comme cruciale pour renforcer les systèmes de santé en général et
atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en particulier.

VIII. Objectifs et stratégies


Les objectifs visés sont en cohérence avec ceux du PPAC et permettront de garantir à chaque enfant
le droit à la vaccination et à installer le reflexe vaccinal au niveau des familles et des communautés,
à travers la planification et la mise en œuvre systématique et durable d’activités de communication
pour le changement de comportement. Ils seront réalisés à travers une démarche inclusive et
participative par la combinaison de différentes stratégies en vue d’obtenir l’adhésion et la
participation massive des agents de changement, des communautés et des parents, partenaires
sociaux et des secteurs autres que la Santé. Les principales stratégies portent sur: le renforcement de
la coordination et planification, le renforcement des capacités, le plaidoyer, la mobilisation
sociale/participation communautaire et la communication pour le changement social et de
comportement. Les axes stratégiques d’intervention sont ainsi articulés :

Coordination/Planification
• Renforcer les capacités de coordination, planification et suivi de la mise en œuvre des
activités de communication pour la vaccination de routine à tous les niveaux (national,
régional, district et communautaire (PS), au sein de la DP, du SNEIPS/BREIPS à travers la
nomination de points focaux communication pour le PEV.

• Mettre en place des comités de planification et de suivi des activités de communication pour
la vaccination de routine au niveau des districts/communes sous le leadership des autorités
locales et les forces vives au niveau de la communauté. Ceci devrait permettre d’éviter les
déséquilibres entre le travail de communication qui se fait au niveau central et au niveau
décentralisé et une appropriation du programme par ces autorités qui peuvent mobiliser et
organiser les communautés au niveau des villages et des quartiers, à travers des plans
d’action.

• Assurer l’inter-sectorialité à son vrai niveau d’opérationnalisation soit, le district et le niveau


communautaire, à travers une planification participative intégrée, en faveur du PEV et PFE,
assurant une convergence effective de messages complémentaires par les mêmes sources
d’information en direction des mêmes bénéficiaires en tenant compte des préoccupations
des différents secteurs. Ceci doit se traduire par la mise en place de plates formes
multisectorielles pour favoriser l’intégration la promotion combinée d’un paquet minimum
de messages engageant les secteurs clé de la survie de l’enfant (PEV, palu, nutrition, hygiène,
etc..).
• Impliquer les autorités administratives dans la constitution d’une interface entre
centre/poste de santé et communautés, qui doit être assurée par le Comité de Santé qui
pourrait être élargie à d’autres composantes. Ceci doit se traduire par une implication des
leaders communautaires dans la promotion du calendrier vaccinal, la recherche active des
perdus de vue et la gestion des jours de vaccination, y compris en période de stratégie
avancée et mobile en vue de prendre en compte les charges et préoccupations des mères.
Ceci doit également se traduire par un feedback des performances du programme PEV au
niveau des acteurs de changement et représentants de la communauté par les prestataires
de service. Cela passe notamment par la prise en compte des opportunités de dialogue
offertes par les TIC, en plus des radios communautaires non plus seulement en direction des
femmes mais des leaders communautaires et des jeunes.

Recherche /développement de message et matériel

• Recenser/cartographier les réseaux de ressources communautaires (relais, OCB et OSC les


plus représentatives) dont le mandat doit être dominé par la promotion de la survie de
l’enfant. Ceci doit se traduire par la constitution d’un « pool » de champions pour la
promotion des PFE – dont la vaccination comme locomotive - au niveau des districts
sanitaires qui constituent le vrai niveau opérationnel où les changements
« qualitatifs » doivent être observés avec des indicateurs précis de performance du PEV et
de la communication. Ceci doit aboutir à la systématisation de la promotion de la vaccination
de routine par les agents communautaires.

• Analyser les goulots et planification (contraintes, préoccupations, résistances et motivations


des mères et familles au PEV), à travers des exercices participatifs de recherche – action,
développer des messages informatifs, persuasifs et motivationnels en direction des femmes,
hommes et personnes influentes, y compris leaders communautaires et doter les agents
communautaires de matériel éducatif adéquat et suffisant. Conduire une recherche portant
sur l’élucidation des causes des freins et barrières à la vaccination en milieu urbain ainsi que
les opportunités existantes pour lever ces obstacles. Ceci doit se traduire par un plan
opérationnel spécifique à long terme pour les communes et grands centres urbains, avec un
accent particulier dans les zones à forte population et donc, un potentiel de couverture
vaccinale des enfants de 0 à 5 ans comme annexe « communication du PEV en milieu
urbain » à la stratégie nationale de communication en faveur de la vaccination de routine.

• Mener des enquêtes d’audience/mapping des médias : Compte tenu de la richesse et la


complexité du paysage médiatique au Sénégal, utiliser les résultats des études d’audience
disponibles ou en commanditer pour classer les médias par rapport à leur taux d’audience
(influence sur les mères, familles et communautés), identifier les émissions les plus crédibles
où il est possible de greffer des contenus promotionnels sur la vaccination de routine et
pratiques familiales essentielles et passer des conventions avec les organes de presse qui
proposent ces émissions.

• Utiliser une méthodologie participative de dialogue communautaire pour analyser et définir


avec les communautés selon les opportunités existantes, les actions collectives à
entreprendre pour soulever les obstacles à la vaccination.
• Doter les sources d’information en contenus de messages informationnels, persuasifs et
motivationnels : type/nombre des maladies évitables par la vaccination, nombre de contacts,
rappel, calendrier vaccinal/tranche d’âge, possibilité de faire vacciner son enfant dans
n’importe quel PPS /conservation carnet de vaccination/effets secondaires/rumeurs, etc...

Renforcement des capacités

• Renforcer les compétences des agents communautaires en méthodes participatives,


communication interpersonnelle sur le PEV et autres pratiques familiales pour une
appropriation des contenus de messages intégrés en faveur de la survie de l’enfant. Ceci
suppose non seulement de cartographier ces relais et mobilisateurs communautaires mais
analyser leur besoins en renforcement des capacités, y compris logistique et supports de
communication, ainsi que les modalités de pérennisation des actions des agents
communautaires.

• Renforcer les compétences en communication interpersonnelle du personnel de santé


(poste, centre et case de santé) pour une bonne interaction avec les mères sur les messages
PEV au niveau de la consultation prénatale, post natale et vaccination (de routine, stratégie
mobile et avancée) répondant ainsi aux besoins cognitifs et émotionnels de ces dernières.

• Renforcer les capacités des gestionnaires du PEV/SNEIPS/BREIPS en concepts, méthodes et


techniques de communication. Ceci doit se traduire par une planification, supervision et un
suivi intégré des activités de vaccination au niveau central et opérationnel (régions et
districts) de façon à réduire le risque de marginalisation de la communication dans la gestion
du programme PEV.

Plaidoyer

• Développer le plaidoyer pour faire du PEV une priorité nationale de développement et un


enjeu dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE). Cela doit se traduire par la création d’un comité
de suivi et d’accélération des OMD à la primature, avec compte rendu périodique en conseil des
ministres des performances du PEV au niveau national et décentralisé par le biais du Gouverneur de
Région. Ceci passe par le plaidoyer par les chefs d’Agences du Système des Nations Unies et autres
partenaires au développement concernés.

• Privilégier un plaidoyer basé sur l’évidence en vue de la recherche d’un financement pour le
passage à échelle de la communication pour le PEV et les PFE. Ceci doit se traduire par l’adoption
d’une approche de démonstration dans 3 districts dans lesquels seront assurés la planification, mise
en œuvre, supervision, suivi et évaluation du plan stratégique de communication du PEV, dans une
perspective d’intégration de la communication comme composante à part entière du PEV. Cette
approche de démonstration pourrait se faire durant la première année de la mise en œuvre de la
stratégie de communication. Elle devrait être documentée et suivie du développement d’indicateurs
de processus pour le passage à l’échelle, selon des modalités à définir.

• Impliquer les leaders politico-administratifs au niveau central et décentralisé non seulement pour
un appui institutionnel et financier à la communication pour le PEV, mais aussi pour améliorer la
coordination et les complémentarités, aux niveaux central et décentralisé. Ceci doit se traduire
par une redynamisation des comités régionaux et départementaux de mobilisation sociale, dotés
de missions précises et une allocation de ressources pour opérationnaliser durablement le plan
de communication, en commençant par les districts de démonstration.

• Intégrer le Plan stratégique de communication dans le PPAC et faire du Polio End Game qui a
notamment pour objectif d’utiliser l’éradication de la polio comme point d’entrée pour le
renforcement du PEV de routine, une opportunité pour donner plus de visibilité à la
communication en appui au PEV et améliorer l’allocation de ressources destinées à la
communication de routine.

Mobilisation sociale / participation communautaire

• Intégrer le PEV comme la locomotive dans la promotion des pratiques familiales essentielles
avec la prévention comme thématique centrale des campagnes et activités de
communication à base communautaire. Cela doit notamment se traduire par des campagnes
médiatiques uniquement centrées sur la vaccination de routine.

• Utiliser les média de masse de façon stratégique : établir avec eux des accords, pour des
programmes de promotion de la vaccination de routine qui comprennent non seulement un
plan d’activités sur le moyen terme mais un plan de supervision et suivi. Ceci doit s’opérer à
travers la négociation avec les patrons de presse et la formation des journalistes et leur
reconnaissance en tant que champions pour la vaccination. Ceci doit se traduire aussi par des
alliances programmatiques durables à partir d’une approche plus ciblée sur qui est attendu
d’eux pour soutenir les activités de communication interpersonnelle et de la mobilisation
sociale et la diffusion planifiée de messages et microprogrammes sur le PEV de routine
(utilité et impact social de la vaccination, maladies cibles, calendrier vaccinal, rumeurs, MAPI,
etc.).

• Identifier et opérationnaliser le potentiel des TICs / média sociaux à travers des innovations
de communication structurées pour atteindre les jeunes/adolescents et pour rappeler aux
mères le calendrier vaccinal. Ceci doit se traduire par le développement d’alliances sous
forme de convention avec les opérateurs privés pour favoriser l’envoi de SMS aux mères et
parents sur la vaccination et le calendrier vaccinal.

• Assurer l’implication des élus locaux et leaders communautaires dans la promotion de la


vaccination de routine. Ceci doit se traduire par 1) la création d’alliance avec les
représentants des communautés à travers des plans opérationnels précisant ce qui est
attendu d’eux et comment s’y prendre, 2) leur implication dans des initiatives ciblant le
changement social du genre fora et dialogue communautaire.

• Créer un partenariat effectif avec les représentants de la société civile porteurs de


dynamiques endogènes, avec planification, financement, mise en œuvre, suivi et évaluation
de la communication en appui aux PEV au niveau central et décentralisé.

• Maximiser le potentiel des agents communautaires engagés dans des programmes de


promotion d’une pratique familiale essentielle uniquement (ex. palu, sida, PF avec les Bajenu
gokh, etc..). en diversifiant leur champ d’action à travers des approches et plates formes de
coordination pour stimuler les synergies et complémentarités entre programmes.
• Renforcer l’implication des jeunes dans la promotion de la vaccination à travers les écoles
(élèves adoptants) et le mouvement associatif, sous forme de mémorandum d’entente avec
les services techniques concernés, sous la supervision des autorités locales.

Communication pour le changement de comportement et social


• Considérer non seulement les mères mais les pères comme participants (bénéficiaires) et
promoteurs de la vaccination. Ceci doit se traduire par l’organisation des hommes en
« champions » ou « parrains » de la vaccination à travers les communautés religieuses et la
mobilisation du leadership communautaire pour une prise en compte par les hommes de
leurs responsabilités et une promotion de la vaccination auprès de leurs pairs.

• Mettre un accent dans la communication sur le changement social à travers l’implication des
élus locaux et leaders communautaires - dont religieux - et la mobilisation des femmes qui
ont entièrement vacciné leur enfant, en faire des « promotrices » et des « modèles positifs ».
Ceci doit se traduire par une implication des leaders communautaires et leaders d’opinion à
l’influence reconnue (Présidentes de groupement de femmes, acteurs porteurs de
dynamique communautaire (APDC) sous forme de fora et dialogue communautaire (avec
témoignage public des femmes qui ont complètement vacciné leur enfant).

• Assurer l’implication des grands-mères (en raison de leur pouvoir d’influence sur les hommes
et les jeunes mères) dans la promotion de la vaccination et des PFE. Pour ce faire, il faut
amener les agents communautaires à collaborer avec les femmes plus âgées pour mieux les
outiller et les rendre aptes à sensibiliser efficacement leur fils/fille/belle-fille

Suivi et évaluation
• Développer des mécanismes de suivi communautaire pour permettre d’apprécier les
résultats, adresser les contraintes, identifier les opportunités pour améliorer les
performances.

• Intégrer des indicateurs sélectifs de connaissances et attitudes (en plus des pratiques) dans
les enquêtes périodiques à couverture nationale, de type EDS et MICS.

• Définir les indicateurs les plus représentatifs sur la mobilisation sociale et communication
pour le changement de comportement/social et les intégrer dans le système d’information
du PEV.

Sous la coordination du SNEIPS, ce plan stratégique de référence sera partagé et décliné en plans
opérationnels au niveau des districts de démonstration. A cet effet des ateliers inclusifs de partage et
de planification seront organisés au niveau des DS, impliquant les partenaires au niveau local (OCB,
ONGs et réseaux, religieux, communicateurs traditionnels, Bajenu gokh, élus locaux, médias, etc..).
Chaque district de démonstration devra élaborer un paquet minimum d’activités de communication
centrées sur le PEV et la promotion des PFE, soutenues par un cadre de suivi/évaluation.
I X. Matrice du plan opérationnel

A. GESTION DES ACTIVITES DE COMMUNICATION


Résultats attendus / Activités à mener Indicateurs MDV Préalables/supports Responsables Partenaires

1. COORDINATION

National
Résultat 1.1 Le comité national de mobilisation sociale sur le PEV/ PFE de routine est fonctionnel
1.1.1 Présenter une note technique du Directeur de Note technique élaborée Arrêté signé par Note technique de Direction de la Ministères concernés
la Prévention à la signature du MSAS pour Points focaux des le Ministre plaidoyer, lettre du MSAS Prévention (DP) (Famille, Education,
redynamiser le comité national de mob-soc ministères désignés adressée aux Ministères Jeunesse, Intérieur, CL) et
concernés réseaux (femmes, jeunes,
journalistes, ONGs)
1.1.2 Tenir des réunions trimestrielles du comité de Nbre de réunions Rapports Plan de Travail Annuel sur DP/SNEIPS Partenaires techniques,
mob-soc présidées par le DP /Chef du SNEIPS trimestrielles d'activités la communication SNEIPS
tenues/Nbre planifié
1.1.3 Le MSAS adresse aux Gouverneurs une Note circulaire signée Bordereau de Note technique de Direction de la Services techniques,
circulaire pour la mise en place de comité élargi de par le Ministre et transmission plaidoyer, circulaire du Prévention ONG/OCB, leaders religieux,
mob-soc du PEV/PFE et la tenue trimestrielle de CRD diffusée MSAS adressée aux com. Traditionnels, etc
Gouverneurs
1.1.4 Organiser/animer un CRD de plaidoyer sur le Nbre de CRD de rapports de Document de plaidoyer DPSNEIPS Services techniques, ONG et
PEV/PFE dans les 14 régions pour repositionner le plaidoyer organisé mission /PP sur PEV/PFE OCB, leaders religieux, com-
PEV comme priorité stratégique traditionnels, etc. .
R 1.2 La coordination du plan de communication du PEV /PFE est intégrée dans les missions et responsabilités des managers du PEV
1.2.1 MEO activités du plan de com inscrite dans le Nbre d'activités Plan Plan de travail mensuel Direction de la Partenaires techniques,
plan de travail hebdo, mensuel de la DP/ DI spécifiques inscrites PEV/ com prévention SNEIPS
1.2.3 MEO du Plan com PEV est intégrée dans les Outils de gestion/ Outils Plan semestriel de Direction de la Partenaires techniques,
différents mécanismes/ outils de gestion/ coordination PEV avec supervision /suivi PEV prévention SNEIPS
coordination du PEV volet com intégrant indicateurs com
1.2.3 Le volet communication PEV/PFE est discuté Volet communication Convocation de la Réunion de coordination DP Partenaires techniques,
dans les réunions de coordination de la DP inscrit à l'OJ des réunion SNEIPS
réunions de la DP
1.2.4 Organiser un atelier/réunion de planification Atelier de planification Compte Plan de Travail Annuel DP Partenaires techniques,
PEV/PFE intégrant volet com dans PTA de la DP organisé rendu/Rapport intégrant le volet SNEIPS
réunion, atelier communication
1.2.5 Prendre en compte les indicateurs de processus Indicateurs de processus Outils DSIS Intégrer dans les outils de DP SNEIPS Partenaires techniques
du volet com du PEV/PFE dans les outils de collecte dans les outils du DSIS collecte DSIS intégrant
et d'analyse de la DSIS indicateurs com

1.2.6 Intégrer dans le rapport mensuel du PEV les Indicateurs de processus Outils DSIS Intégrer dans les outils de DP / SNEIPS Partenaires techniques,
indicateurs de processus du volet communication du dans le rapport mensuel collecte DSIS indicateurs
PEV/PFE du PEV communication
Régional
1.3 Le comité de mob- soc sur le PEV /PFE de routine est fonctionnel, y compris Le sous-Comité de gestion des rumeurs

1.3.1 Mettre en place/redynamiser les comités Note circulaire signée Bordereau de Mise en place / DP Services techniques, ONG et
élargis de mobilisation sociale au niveau régional par le Ministre et transmission Réactualisation des OCB, leaders religieux, com-
diffusée comités de mob-soc trad, etc...
1.3.2 Tenir des réunions d'orientation périodiques Nombre de réunions Rapport Mise à jour et monitoring DP /SNEIPS Membres du comité
avec le sous- comité de gestion des rumeurs tenues cartographie des rumeurs
1.4 Le plan de communication PEV/PFE est inclut dans l’agenda des réunions de coordination
1.4.1 Les activités du plan de communication du PEV Nbre d'activités Plan de travail Elaboration Plan de travail Région Médicale ONG et autres partenaires
figurent dans le plan de travail de la RM spécifiques de com mensuel avec activités
inscrites PEV/ com
1.4.2 Discuter lors des réunions de coordination du Le Volet intégration de Ordre du jour des Réunion de coordination Région Médicale ONG et autres partenaires
volet communication PEV/PFE et l'intégration de la la communication figure réunions régionale
communication. PEV/PFE dans les activités de com. parmi les points de
des autres programmes de santé (Palu, Sida, PF) l'ordre du jour
Département/ district
1 .5 Le comité de mobilisation social est fonctionnel

1.5.1 Adresser des Circulaires aux préfets et sous- Note circulaire signée Bordereau de Note de plaidoyer District Sanitaire Services techniques, ONG et
préfets pour la mise en place de comité élargi de par Gouverneur et transmission OCB, réseaux
mob- soc du PEV et tenue CDD trim. élargi de suivi diffusée
du PEV et des PFE
1.5.. Coordination et gestion volet com PEV inscrites Nbre d'activités Com PTA Composante PEV PTA District Sanitaire ONG et autres partenaires
dans le PT du DS inscrites incluant activités com
R 1.6 La coordination du plan de communication du PEV/PFE est intégrée dans les missions et responsabilités des managers du PEV et des services de sante

1.6.1 Discuter en réunion de coordination de Volet com figure parmi ordre du jour des Réunion de coordination District Sanitaire ONG et autres partenaires
l'intégration de la communication PEV dans les les points de l'ordre du réunions
activités de com. des programmes de santé jour
1.6.2 La MEO des activités spécifiques du plan de Nbre d'activités PTA Plan d'activités mensuel District Sanitaire ONG et autres partenaires
com du PEV figure dans le plan de travail du DS spécifiques inscrites PEV intégrant volet COM

1.6.3 Inscrire les activités spécifiques de com dans les Nbre d'activités Plan Microplan PEV poste de Poste de santé ONG et autres partenaires
plans d'action des PS spécifiques inscrites santé incluant activités
com
Arrondissement/ Communautaire (villages/quartiers)
R 1.7 Les comités de mob-soc et les conseils des villages et quartiers intègrent le PEV /PFE dans leurs activités

1.7.1 Envoyer des circulaires des sous-préfets aux Circulaire signée et Bordereau de Plan d'opération des PS ONG et autres partenaires
chefs de quartier et villages pour la prise en compte diffusée transmission collectivités locales (POCL)
du PEV dans les activités de développement
planifiées et mises en œuvre par la communauté
1.7.2 Organiser des réunions de comités /conseils de Nbre de comités Rapport Atelier participatif DS/PS OCB et autres partenaires
quartiers/ villages pour la planification et le suivi des /conseils ayant planifié d'élaboration du plan de communautaires
activités de com PEV/PFE des activités com PEV communication
1.7.3 Primer les acteurs communautaires les plus Nbre d'acteurs Rapport Mise à disposition de DS Communauté
distingués dans la stratégie d'adoption et la communautaires avec supports (cahier, aide-
recherche des perdus de vue (Ecoles; ASC; GPF) stratégie d'adoption mémoire…)

2. Recherche

National

R 2.1 Réaliser des enquêtes pour obtenir des évidences pour supporter les choix stratégiques et le contenu des messages de communication

2.1.1. Mener des enquêtes périodiques pour disposer Nbre d'enquêtes Rapport Domaine de recherche SNEIPS/DP Partenaires techniques, et
de données probantes sur les perceptions et CAP des menées/ planifiées identifié. Elaboration de financiers
populations sur la vaccination protocole
2.1.2 Mener une enquête CAP dans les DS de Enquêtes réalisées Rapport Elaboration de SNEIPS/DP Partenaires techniques et
démonstration pour apprécier les effets des protocole/TDR financiers
interventions de com

3. Planification

National
R 3.1 Plan Stratégique de Communication pour le PEV de routine /PFE élaboré et mis en œuvre
3.1.1. Organiser un atelier national de Atelier tenu Rapport Atelier PPAC Rapport ECV EDS SNEIPS/DP Partenaires techniques et
développement d'un plan opérationnel de com PEV continue Rapport CAP financiers
3.1.2 Organiser un Atelier de développement des Atelier tenu Rapport atelier Rapport CAP Plan SNEIPS/DP Partenaires techniques et
messages et de supports stratégique de com financiers
3.1.3 Organiser des ateliers de partage et de Ateliers tenus Lettre d'invitation Plan stratégique de SNEIPS/DP Partenaires techniques et
planification opérationnelle au niveau des districts de Rapport atelier communication financiers
démonstration
3.1. 4 Elaborer un plan de suivi de la MEO des plans Plan de suivi élaboré Rapport de Plan de suivi SNEIPS/DP Partenaires
au niveau des DS de démonstration mission de suivi
Régional
R 3.2 Plan Intégré de Communication prenant en compte la vaccination de routine élaboré et mis en œuvre
3.2.1 Intégrer le Plan de communication du PEV de Nbre de régions ayant PTA région Plan stratégique de RM ONG et autres partenaires
routine dans les PTA de région intégré le plan com PEV communication MCR/BREIPS
dans leur PTA
3.2.2 Elaborer la Cartographie des réseaux de Nbre de réseaux Cartographie des Recensement des RM/SNEIPS ONG et autres partenaires
ressources communautaires pour supporter la identifiés réseaux de ressources com-
communication autour du PEV disponible munautaires de chaque
région
Département/ district
R 3.3 Plan intégré de communication élaboré et mis en œuvre

3.3.1 Elaborer un Plan Intégré de Com. pour la Nbre de districts ayant Plan disponible Plan stratégique de com DS/SNEIPS ONG et autres partenaires
vaccination de routine dans les districts élaboré un plan intégré Rapport Rapport Enquête CAP
de com
3.3.2 Intégrer le Plan de communication du PEV de Nbre de districts ayant PTA région et Atelier participatif MCD/EIPS ONG et autres partenaires
routine dans les PTA des districts de démonstration intégré le plan de com district d'élaboration du plan de
PEV dans leur PTA communication
Arrondissement/ Communautaire (villages/quartiers)
R 3.4 Micro plan de communication pour le PEV élaboré et mis en œuvre
3.4.1 Elaborer un microplan de communication du Nombre de microplans POCL Atelier participatif PS(ICP) Collectivités locales, ONG,
PEV de routine et l'intégrer dans les POCL et autres de com PEV intégrés d'élaboration du Réseaux communautaires
instruments de planification des CL dans les POCL microplan de com et autres partenaires
3.4.2 Organiser une réunion de programmation Nombre de réunions Compte rendu ou Convocation des membres PS Réseaux communautaires,
mensuelle des activités de com en soutien au PEV de tenu PV ONG et autres partenaires
routine avec les acteurs com
4. Supervision

National
R 4.1 Les activités de communication sur le PEV/PFE sont intégrées dans les outils de supervision

Renforcer le Volet communication PEV/PFE dans les Volet com PEV intégré Outils de Intégrer dans l'atelier DP/SNEIPS PTF
outils de supervision à tous les niveaux dans les outils de supervision d'élaboration des supports
supervision la révision des indicateurs
des activités COM PEV/PFE
Régional

R 4.2 Les activités de communication sur le PEV sont supervisées par la région
4.2.1 Les activités de communication PEV des Activités de com Outils de Intégrer dans l'atelier SNEIPS PTF
districts sont inscrites dans les outils de supervision intégrées dans les outils supervision d'élaboration des supports
de supervision la révision des indicateurs
des activités COM PEV/PFE
Département/ district
R 4.3. La communication du PEV de routine des DS de démonstration est intégrée dans le plan de supervision du district

4.3.1 Réviser les outils de supervision pour prendre Nbre de DS ayant Outils de Réunion mensuelle de MCD/EIPS ONG et autres partenaires
en compte le volet com du PEV intégré le volet com PEV supervision coordination du district
dans le plan de
supervision
4.3.2 Superviser les activités de communication des Nbre de structures et Rapport de Grilles de supervision ICP Réseaux com. ONG/ OCB,
cases et réseaux communautaires et partager les réseaux supervisés /nbre supervision comités de santé et autres
résultats prévu partenaires

5. Suivi et Evaluation

National

R 5.1 Le suivi des interventions de communication en matière de PEV/PFE est assuré

5.1.1 Intégrer le volet com du PEV/PFE dans le plan Activités de suivi des Plan de suivi Développer et mettre en DP/SNEIPS PTF
de suivi du PEV au niveau DS activités de com prises place des activités de suivi
en compte dans le plan du volet com PEV
de suivi
5.1.2 Intégrer des indicateurs de communication aux Indicateurs de com Outils collectés Rapports /Documents DP/SNEIPS PTF
outils de collecte et de rapportage du DSIS élaborés et pris en
compte dans les outils
de la DSIS
R 5.2 Le niveau de mise en œuvre des activités de communication planifiées sur la vaccination et les PFE est connu
5.2.1 Tenir dans les DS des réunions trimestrielles de Nbre de réunions tenues PV de réunion Développer et mettre en
revue de la MEO des plans de com. PEV /PFE place un système
d'évaluation
5.2.3 Tenir dans les régions des réunions annuelles Nbre de réunions tenues PV de réunion Plan de travail MCD PTF
de revue de la MEO des plans de communication du
PEV /PFE
5.2.4 Intégrer dans les revues nationales du PEV le Nbre de revues ayant Rapport de revue Plan de travail SNEIPS/DP OMS/UNICEF
volet communication PEV/PFE intégré le volet com.
PEV/PFE
R 5.3 Les niveaux de CAP sur les PFE/PEV sont actualisés périodiquement

5.3.1 Négocier l'intégration d'indicateurs de Liste d'indicateurs Modules Plaidoyer de la DP auprès DP/SNEIPS PTF
connaissances et attitudes dans les enquêtes intégrés dans les de l'ANSD
EDS/MICS modules d'enquête
5.3.2 Effectuer deux enquêtes (an 2 et 4) sur les CAP Enquêtes réalisées Rapport des Développer des Outils de DP/SNEIPS/DSISS PTF
des populations sur le PEV/PFE enquêtes recherche

Régional /district

R 5.4 Le suivi des interventions de communication en matière de PEV/PFE au niveau des régions et districts est assuré

5.4.1Inscrire le suivi de la MEO du plan de com dans Nbre de réunion avec PV de réunion Plan de suivi des activités MCR/MCD PTF
les réunions de coordination/suivi à tous les niveaux suivi com PEV/PFE de COM sur le PEV/PFE

5.4.2 Un système de suivi communautaire de collecte Canevas de suivi Canevas Atelier d’élaboration d’un SNEIPS PTF et acteurs
et d’analyse des données de communication/CC est disponible canevas de suivi des communautaires
élaboré activités de com

Arrondissement/ Communautaire (villages/quartiers)


R 5.1 Le suivi des interventions de communication en matière de PEV/PFE au niveau communautaire est assuré

5.1.1 Organiser des réunions de partage /restitution Nbre de réunion de PV de réunion Plan de travail ICP ONG, Comités de santé et
communautaire sur la MEO des activités de com partage effectué autres partenaires
PEV/PFE
6. Renforcement des capacités

National

R 6.1. Acteurs communautaires aptes à planifier, coordonner, suivre et appuyer la MEO des plans de communication
6.1.1 Formation des formateurs du niveau central en Nbre de personnes Rapport de Modules de formation DP/SNEIPS PTF
méthodes et techniques de com pour le formées formation
développement
6.1.2 Appui technique à la gestion de la composante Nombre de consultants Contrats de Modules de formation DP/SNEIPS PTF
communication du PEV engagés consultation
6.1.3 Atelier d'élaboration d'un guide de CIP Guide de CIP élaboré Rapport de Atelier d’élaboration DP/SNEIPS PTF
l'atelier
6.1.4 Production du guide de CIP élaboré Nombre de guide Bordereau de Guide DP/SNEIPS PTF
produits livraison/Doc
6.1.5 Formation des formateurs en CIP et approche Nombre de personnes Rapport de Module de formation DP/SNEIPS PTF
communautaire formées formation
Régional
R 6.2 Equipes cadres et partenaires opérationnels aptes à planifier, coordonner, suivre et appuyer la mise en œuvre des plans de communication

6.2.1 Formation du niveau régional et district en Nombre de personnes Rapports de Module DP/SNEIPS PTF
méthodes et techniques en communication pour le formées formation
développement
6.2.2 Formation des ECR/ECD en CIP et approche Nombre de personnes Rapports de Module DP/SNEIPS PTF
communautaire formées formation
Département/ district

R 6.3 ICP et autres prestataires aptes à planifier, coordonner, mettre en œuvre, suivre et évaluer les plans de communication

6.3.1 Formation des ICP et prestataires en CIP Nombre de personnes Rapports de Module MCR/MCD PTF
formées formation
Arrondissement/ Communautaire (villages/quartiers)

R 6.4 Les acteurs communautaires (relais, OCB…) sont aptes à planifier, mettre en œuvre et évaluer des activités de communication/PEV

Former les acteurs communautaires en planification Nombre de personnes Rapports de Module MCD PTF
des activités de communication en faveur de la formées formation
vaccination
R 6.5 Les partenaires locaux participent à la promotion de la vaccination

Formation des acteurs (relais) en CIP et en approche Nombre de personnes Rapports de Module MCD PTF
communautaire formées formation
Orientation des animateurs des radios locales sur la Nombre de personnes Rapports Outils MCR/SNEIPS PTF
vaccination et approche interactive orientées d'activité

Appui logistique aux stations de radios locales pour la Nombre de matériels PV de réception, Convention SNEIPS PTF
production des programmes sur la vaccination alloués aux stations BL
radio

B. ACTIVITÉS DE COMMUNICATION
Resultats et activites Activites de support Indicateurs MDV Responsables Partenaires

7. PLAIDOYER

NATIONAL
R 7.1 La Présidence s'engage pour l'augmentation et la consolidation des ressources allouées au PEV/PFE (volet technique et communication)

7.1.1. Evaluer les besoins de financement et Besoins de financement Budget document Réunions des CCA DP/SNEIPS PTF
élaborer un document de plaidoyer à soumettre à la établis ; Document de de plaidoyer technique et politique
Présidence plaidoyer élaboré

7.1.2. Mener une rencontre de plaidoyer auprès du Elaboration note Note technique Communication tenue DP/SNEIPS PTF
MSAS pour une communication sur le PEV lors du technique Rencontre
conseil des ministres

R 7.2 Les commissions santé/action sociale et finances de l'AN et du CESE apportent un soutien au PEV /PFE en vue de l'allocation suffisante de ressources

7.2.1. Organiser réunions de plaidoyer avec le Elaborer un document de Nombre de Rapport activités DP/SNEIPS PTF
parlement/ CESE (commission santé et commission plaidoyer imprimé et sessions organisé
finance) sur le PEV/PFE et les besoins de audiovisuel /Nombre prévu
financement
R 7.3 Le ministre de la santé et de l'action sociale soutient le renforcement des capacités financières et techniques du PEV

7.3.1 Evaluer les besoins en ressources humaines et Besoins en ressources Document PPAC Atelier d'élaboration du DP/SNEIPS PTF
financières pour la MEO des activités de com et les humaines et financement plan de communication
consolider dans les prévisions budgétaires du PPAC inscrits dans le PPAC
7.3.2 Le MSAS recrute et met à la disposition de la Elaborer TDRs + budget TDR élaboré/ TDR – doc de plaidoyer DP/SNEIPS PTF
DP un appui technique en C4D (coordonner la MEO pour un spécialiste C4D Budget disponible
du plan com PEV et interface avec SNEIPS/ RM/ DS
7.3.4 Le Chef du SNEIPS désigne d'un point focal Plan com déjà élaboré TDR élaboré Note de service SNEIPS PTF
chargé de coordonne et mettre en œuvre le Plan de
communication PEV/PFE
R 7.5 Les Ministères transversaux (Education/Int/ CL /Jeunesse, Famille..) participent aux activités de communication du PEV/PFE

7.5.1 Organiser des rencontres de plaidoyer avec Document de plaidoyer Nbre de Conventions DP/SNEIPS Ministères concernés
les Ministères transversaux pour signer Correspondance officielle conventions
/Réactualiser les conventions de partenariat afin du ministre de la santé réactualisées/sign
d’intégrer le volet communication PEV/PFE dans les aux ministères concernés ées
plans sectoriels
R 7.6 Le MSAS réactualise et assure le fonctionnement du comité national de mobilisation sociale, y compris le comité de gestion des rumeurs

7.6.1 Mener un plaidoyer auprès du MSAS pour Elaborer le dossier Notes et Comité fonctionnel DP/SNEIPS Ministères concernés
réactualiser les notes et circulaires portant création technique à soumettre au circulaires de PTF
et fonctionnement du comité national de MSAS désignation des
mobilisation sociale du PEV (composition, missions, points focaux
responsabilités, modalités de fonctionnement...)
Régional

R 7.8 Les MCR et autorités administratives intègrent la communication PEV de routine dans les réunions de coordination et lors des (CRD)

7.8.1 Le suivi du plan de com PEV de routine est Note technique adressée Note préparée et Planning des rencontres DP/SNEIPS/MCR PTF
systématiquement intégré aux réunions de aux MCR transmise Rapport
coordination et lors missions de supervision
R 7.9 Les Gouverneurs soutiennent les activités de communication du PEV de routine /PFE

7.9.1 Mener un plaidoyer auprès des Gouverneurs Note de plaidoyer Note préparée, Convocation CRD ; Région médicale Services techniques, ONG,
de région pour l'organisation d'un CRD spécial signée et rapport OSC
semestriel sur la MEO du PEV et les PFE transmise
R 7.10 Les Chefs de services régionaux concernés participent aux activités com PEV /PFE

7.10.1 Mener un plaidoyer auprès des chefs de Organiser une réunion Volet com PEV Plan d'action Région médicale Services techniques, ONG,
services régionaux pour l'intégration du volet com. d'orientation avec les pris en compte OSC
PEV dans les PA des structures membres des services techniques dans l’agenda des
comités de mobilisation sociale concernés services rég.
R 7.12 Le Gouverner soutient le renforcement de la communication pour la vaccination de routine et rendre fonctionnel le comité régional de mob-soc, y compris le comité de
gestion des rumeurs)

7.11.1 Mener un plaidoyer auprès des Gouverneurs Note officielle du MSAS Arrêté de mise en Arrêté Région médicale Services techniques, ONG,
de région pour rendre opérationnel le comité pour adressée aux place pris et OSC
le com. autour du PEV de routine, y compris la Gouverneurs diffusé
tenue de réunions périodiques avec le comité de
gestion des rumeurs
Département/ district
R 7.12 Le MCD et les Préfets/ Sous-Préfets intègrent le volet communication PEV de routine dans les réunions de coordination

7.12.1 Mener un plaidoyer auprès des autorités Note technique et Convocation et Rapport de réunion MCD ONGs , PT
pour assurer le suivi du plan de com du PEV de calendrier ordre du jour des
routine dans l'agenda des réunions de coordination réunions
7.12.2 Mener un plaidoyer auprès des MCD pour Elaborer plan de Réunion Plan élaboré District sanitaire PTF
l'intégration du Volet communication PEV/PFE dans supervision intégrant organisée
le plan de supervision du district volet com/PEV
R 7.13 Les. Préfets/Chefs de services départ soutiennent les activités de communication du PEV /PFE

7.14.1 Mener un plaidoyer auprès des préfets pour Etablir calendrier CDD sur Nbre de CDD Rapport District sanitaire Services techniques, ONG
organiser tous les trois mois un CDD élargi aux le PEV et faire valider par OSC
partenaires de mise en œuvre du volet com PEV/PFE Préfets

R 7.15 Les Préfets soutiennent les activités de communication du PEV de routine /PFE et rendent opérationnel le comité départemental de mob-soc, y compris le comité de
gestion des rumeurs

7.15.1 Mener un plaidoyer auprès des préfets pour Note technique et Réunion de Rapport DS l Services techniques, ONG,
rendre opérationnel le comité pour la MEO réunion de planification planification Plan d’action société civile
continue d’activités de communication autour du organisée
PEV de routine, y compris la tenue de réunions
périodiques avec le comité de gestion des rumeurs
8. MOBILISATION SOCIALE

National
R 8.1 Associations prof de santé, Ordre des pharmaciens, pédiatres du privé Syndicats Santé) sont impliqués dans la promotion du PEV/PFE

8.1.1 Organiser une rencontre de mobilisation/ Adresser une Nombre activités Planification; Rapport Direction de la Universités, secteur
plaidoyer avec les associations prof (Pédiatres, correspondance réalisées prévention médical privé
Pharmaciens) pour renforcer leur implication dans Préparer un document de Supports;
PEV /PFE présentation
R 8.2 Les Réseaux d'ONG de santé (RESSIP/ Congad participent aux activités de com. PEV/PFE

8.2.1 Organiser une réunion avec les réseaux d'ONG Correspondance adressée Nbre d'ONG ayant PV ou compte rendu de DP Réseau des ONGS
pour intégrer le volet com- PEV/ PFE dans leur Plan au Secrétaire général participé à la réunion
Action CONGAD réunion ; Accords

8.2.2 Organiser une réunion semestrielle de revue Rencontre organisée pour Courrier préparé Accusé de réception DP/SNEIPS PTF, Réseaux
avec le RESSIP/CONGAD, DP/DI et SNEIPS accord de partenariat et adressé au
RESSIP

R 8.3 Les Médias publique et privé, la presse en ligne réservent des temps d'antenne et des pages à la promotion du PEV

8.3.1 Organiser des rencontres avec les patrons de Adresser des Convention de Convention DP/SNEIPS Organes de presse
presse et éditeurs pour négocier des accords en vue correspondances partenariat signée publique et privé
d'une collaboration durable (forfait diffusion, plan Organiser des rencontres
de reportages, émissions, etc...) de travail

8.3.2 Organiser un atelier d'orientation/planification Elaborer TDR atelier Atelier tenu Rapport atelier; Plan DP/SNEIPS Réseau des journalistes
avec les membres de Réseau des journalistes en Projet de convention Convention de d'action santé
santé sur la promotion du PEV/ PFE partenariat

8.3.3 Primer l'organe de presse (télé, radio et Elaborer document cadre Comité technique Rapports, grille des SNEIPS/DP PTF
journal) le plus distingué dans la promotion des Nbre de prix programmes Coupures
comportements favorables PEV/PFE et la décerné/nbre de presse/ support audio
couverture des évènements y relatifs prévu
R 8.4 Leaders d'opinion (Sportifs/Artistes/ notables / prédicateurs) s'engagent dans la promotion du PEV/PFE

8.4.1 Identifier des leaders d'opinion reconnus et Identifier leaders et Nbre de leaders Couverture médiatique ; SNEIPS/DP Associations des artistes,
crédibles et les nommer comme "Champions" pour mener le plaidoyer identifiés et rapport des sportifs et fédérations
la promotion du PEV/PFE engagés ; plans
d’action élaboré
R 8.5 Les réseaux des religieux s’engagent dans la promotion du PEV/PFE

8.5.1 Soutenir les réseaux religieux pour développer Argumentaire élaboré Nbre de copies de Plan de travail SNEIPS/DP Réseaux des religieux
et distribuer des argumentaires religieux sur le l’argumentaire Patrons de presse
PEV/PFE à introduire dans leurs sermons et prêches distribué PTF

R 8.6 Le réseau des tradipraticiens s’engage dans la promotion du PEV/PFE

8.6.1 Organiser un atelier d'orientation des Accord du ministère et Nbre de Plan d’action ; Rapport SNEIPS/DP Réseaux des
membres des réseaux de tradipraticiens sur le TDRs tradipraticiens tradipraticiens
PEV/PFE touchés PTF

R 8.7 Les compagnies de téléphonie mobile s’engagent dans la promotion du PEV/PFE

8.7.1. Négocier avec les compagnies de téléphonie Dossier et visites de Conventions Conventions SNEIPS/DP SONATEL/TIGO/EXPRESO
mobile des partenariats pour la promotion du PEV/ plaidoyer signées Partenaires
PFE
Région

R.8.8 Les leaders d’opinion de la région soutiennent le PEV/PFE

8.8.1 Organiser un forum régional sur le PEV/PFE Document de plaidoyer Nbre de régions Plan d’action ; Rapport MCR/BREIPS ONG/Services techniques
adressé aux Gouverneurs ayant organisé un d'activités PTF
+ TDRs forum Nombre
de participants

R 8.9 Les Médias régionaux (publique et privé) consacrent des temps d'antenne et des reportages au PEV/PFE)

8.9.1 Contractualiser avec les radios/télés régionales Réunions de Conventions ; Rapports ; grilles de MCR/BREIPS Chefs de station PTF
un paquet d'activités de promotion du PEV/PFE programmation et Plans de travail. diffusion ; supports
(émissions, diffusion de spots, émissions publiques, protocole d’accord
émissions interactives, etc.)
R. 8.10 Les réseaux des religieux s’engagent dans la promotion du PEV/PFE

8.10.1 Organiser une journée d'orientation des TDRs et accord des Journée organisée Invitation ; feuille de SNEIPS/DP Réseaux des religieux
membres des réseaux de religieux, des animateurs groupes participants Nbre participants présence ; rapport Patrons de presse
radio/télé d’émissions religieuses, chefs desk /Nbre prévu PTF
religieux
8.10.2 Elaborer et assurer la diffusion Argumentaire élaboré et Nbre Plan de travail ; Accords SNEIPS/DP/ Réseau
d’argumentaires religieux sur le PEV/PFE à validé d’argumentaires Patrons de presse
introduire dans les sermons et émissions religieuses diffusé/Nbre
radio-télé prévu
R 8.11 Le réseau des tradipraticiens s’engage dans la promotion du PEV/PFE

8.11.1 Organiser une journée d'orientation des TDRs élaborés et accords Journée tenue ; Rapport ; feuille de SNEIPS/DP Réseaux des religieux
membres des réseaux de tradipraticens réseau Nbre présent présence Patrons de presse
/Nbre prévu PTF
Département/district
R 8.12 Elus locaux/Maires mènent des activités de mob-soc pour la récupération des enfants perdus de vue dans leurs localités

8.12.1 Organiser des campagnes/ journées de Document de plaidoyer Nbre de journées Plan ; données de MCD/EIPS Collectivités locales,
mobilisation sociale pour la récupération des avec évidences adressé
et campagnes couverture ONG locales, Réseaux
enfants « perdus de vue », sous le leadership des aux élus des communes à
organisées ; Nbre communautaires, Ecoles
élus locaux “Elus Amis des Enfants" faible tx de couverture
d’enfants
récupérés
R 8.13 Les Radios privées et ou communautaires consacrent des temps d'antenne et des reportages au PEV/PFE)

8.13.1 Contractualiser avec les radios privées ou Rencontres de Nbre d'émissions/ Contrats signés, MCD/EIPS Responsables des radios
communautaires un paquet d'activités de com. en planification ; Protocole diffusions radio Plans de diffusion, privées et
soutien au PEV de routine /PFE d’accord /télé prévu/ Nbre Rapports ; Grille de prog communautaires
réalisé
R 8.14 Les leaders locaux soutiennent les activités de promotion du PEV/PFE

8.14.1 Organiser un forum départemental sur le Document de plaidoyer Nbre de Plan d’action ; Rapport MCD/EIPS PTF, ONG locales, OCB,
renforcement du PEV/PFE adressé aux préfets + départements d'activités autres secteurs
TDRs ayant organisé un
forum /Nbre
prévu
8.14.2 Les leaders locaux impliqués dans les activités Rencontres de travail ; Nbre d’act Rapport ; accords, plans MCD/EIPS ONG PTF Comité de
de mob-soc autour du PEV/PFE de routine Plan de travail réalisé/nbre d’action mobilisation sociale
prévu
R 8.15 Les instituions d’éducation s’engagent dans les activités de adoption/ parrainage pour la récupération de enfants non-vaccines

8.15.1 Orientation de 20 inspecteurs de l'éducation Convention ; Atelier % d’activités Conventions ; plans SNEIPS ONG PTF Comité de
et directeurs d'école par Académie sur le PEV /PFE d’élaboration de supports réalisées/planifié d’action ; rapports mobilisation sociale
pédagogiques
8.15.2 Encadrement des élèves par les enseignants Documentation Nbre d'écoles Conventions signées ; SNEIPS ONG PTF Comité de
pour la mise en œuvre de la stratégie d'adoption / d’orientation et avec la SA /Nbre rapport d’activités mobilisation sociale
parrainage conventions de classes engagé
/ Nbre d'élèves
impliqués ; Nbre
d'enfants adoptés
R. 8.16 Les Postes de santé (ICP, Comites de sante) soutiennent les initiatives à base communautaire dans le cadre de la promotion du PEV/PFE

8.16.1 Sous la supervision des ICP et des comités de Planification ; Fiches de Nbre de PS avec Plans ; Rapports EIPS/Superviseur ICP, Comités de santé.
santé, les acteurs communautaires recensent les recensement. un système de d'activités ; fiches de PEV Réseaux des acteurs
ménages avec des enfants non vaccinés et Registres de vaccination recensement ; recensement communautaires,
recherchent les perdus de vue Nbre d'enfants ONG/OCB locales
récupérés
8.16.2 Organiser des rencontres de plaidoyer avec Identifier les OCB Nbre d’OCB Plans d’actions ; EIPS/Superviseur DS
des leaders des OCB pour l'Intégration des activités représentatives ; Tenir engagé ; accords Conventions ; Rapports PEV ; OCB
de com. PEV/PFE dans leur agenda des rencontres signés d'activité
Arrondissements/ communautaire
R 8.17 Les autorités religieuses et coutumières, élus locaux (chefs de villages, quartier, maires, personnes influentes (artistes, sportifs soutiennent le PEV /PFE au niveau de leur
localité
8.17.1 Organiser des visites de plaidoyer auprès des Documents de plaidoyer Nbre de visites de Rapports d'activité ; plan MCD Comités de santé
autorités locales, religieuses et coutumières pour avec évidences; plaidoyer d’action
promouvoir le PEV/PFE, l'intégration des messages Rencontres, effectuées; Nbre
sur la vaccination/PFE dans les activités des élus d'autorités
locaux et personnes influentes et pour leur appui rencontrées
aux activités de vaccination
8.17.2 Organiser chaque trimestre un CDD élargi Note de plaidoyer ; Plan Nbre de CDD Feuilles de présence; Préfet/MCD Services techniques
portant sur la promotion du PEV /PFE de travail élargis organisés; Rapports d'activité Partenaires
Nombre de
leaders ayant
participé au CDD
8.17.3 Organiser des cérémonies de reconnaissance Document d’orientation Nbre de Plans ; rapports MCD Comités de santé
des élus et personnes influentes qui se sont le mieux cérémonies Comté de mob-soc
distingués dans la promotion de la vaccination/PFE organisé /Nbre de Partenaires
personnes
récompensées
R 8.18 Réseaux des relais sont impliqués pour la mise en œuvre des activités (Agents de santé communautaires, Volontaires)

8.18.1 Contractualiser avec le réseau des relais un Protocole d'accord, Plan Nbre de contrats œuvre Contrats, Plans EIPS Collectivités locales
paquet d'activités de communication y compris la communication signés et mis en d'action, Rapports ONG locales Réseaux
mobilisation sociale sur le PEV/PFE œuvre d'activités Rapports de communautaires
sup
8.18.2 Avec la coordination des ICP et des comités Fiches de recensement. Nbre de PS avec Plan d’action / Rapports EIPS/Superviseur ICP, Comités de santé.
de santé, les acteurs communautaires recensent les Registres de vaccination un recensement d'activités PEV Réseaux des acteurs
ménages avec des enfants et recherchent des Accords avec les acteurs complet des communautaires,
perdus de vue communautaires et élus ménages avec les ONG/OCB locales
enfants, Nbre
d'enfants récup

9. COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT

National

R.9.1 Les supports de communication sont disponibles pour appuyer la promotion de la vaccination et des PFE

9.1.1 Organiser un atelier national d'élaboration TDRs et outils / Nre de supports Drafts de support/ SNEIPS PTF
/révision des supports de promotion de vaccination élaborés / révisés rapport atelier de
et des PFE /nbre prévu production
9.1.2 Produire les supports de communication Plan de production et de Nbre de supports BL/ Supports SNEIPS PTF
élaborés lors de l'atelier national distribution produits dispo
9.1.3 Diffuser les supports de communication sur la Plan de mise en place Nbre de supports BL /Supports SNEIPS PTF
vaccination et les PFE diffusés/ dispo
R. 9.2 La population est sensibilisée sur l’importance de la vaccination à travers les media de masse

9.2.1. Organiser des tables rondes ou panels; Accord/ Etablir un plan Nbre de débats Rapports d’activités; SNEIPS/DP PTF
Animer des émissions télé/radio avec les /Notes techniques sur le organisés Nbre Supports Rapport du
associations prof de santé; Publications PEV/PFE d'émissions télé numéro vert
scientifiques sur les vaccins et la vaccination et radio réalisées
/mailing list A/V
9.2.2. Diffuser des témoignages de pédiatres du Accord et Plan Nbre de Rapports d'activités; SNEIPS/DP PTF
public et du privé en soutien au PEV/PFE témoignages de Supports A/V
pédiatres diffusés
Nbre d'appels
reçu
9.2.3. Organiser des campagnes de communication Conventions de Nbre d'organes Plan établi SNEIPS/DP PTF
sur le PEV de routine/PFE, émissions et magazines partenariat de presse ayant Supports A/V Rapports
spéciaux consacrés au PEV de routine/PFE. Plan participé aux act activités Coupures de
de com/Nbre magazines
d'émissions/repor
tages réalisé

R. 9.3 Le réseau des religieux incite les populations à vacciner leurs enfants et à adopter les PFE

9.3.1 Les religieux introduisent dans leurs sermons Briefing Nbre d'émissions Rapport, grille de SNEIPS/DP PTF
des thèmes sur le PEV/PFE et traitent les thèmes Accord religieuses radio/ programme/ Plan établi
sur le PEV/PFE dans leurs émissions religieuses radio Plan TV ayant traité Supports audio-visuels
et télé ainsi que dans les conférences religieuses des thèmes PEV/
PFE/ Nbre de
religieux ayant
traité du PEV/PFE

R 9.4 Les parents, mères et gardiennes d’enfants reçoivent des SMS de rappel de rendez-vous pour la vaccination et des messages sur le PEV/PFE

9.4.1. Concevoir les messages à transmettre à Conventions avec Nbre de messages Rapport activités de SNEIPS/DP Min communication
l'opérateur de téléphonie opérateurs conçus et l'opérateur SONATEL et autres
Base de données des transmis - Nbre Rapport de l'enquête opérateurs
abonnés de mères ayant
déclaré avoir reçu
de SMS

Région

R 9.5 Les supports de communication sont mis en place à l’échelle régionale pour faciliter les activités de promotion du PEV et des PFE

9.5.1. Les BREIPS expriment les besoins en supports Note du Sneips Nbre de supports Décharges/ BL BREIPS PTF
de communication et assurent leur mise en place à Plan de distribution demandé/ nbre
l’échelle régionale reçu et distribué

9.5.2. L’utilisation des supports de communication Grille de supervision Rapport de Grille BREIPS PTF
est intégrée dans la grille de supervision de la région révisée supervision
Département/ district

R 9.6. La population est incitée à vacciner leurs enfants et à adopter les PFE par le réseau des OCB, qui intègrent les activités de communication sur le PEV/PFE dans leurs plans
d'action

9.6.1. Appuyer les activités de communication sur le Doter les OCB d’outils et Nombre Rapports d'activité des SNEIPS/BREIPS PTF
PEV/PFE organisées par les OCB de supports de com- d'activités des OCB
munication sur PEV/PFE OCB appuyées

R 9.7. Les communautés sont informées sur la vaccination et aux PFE par les prestataires de services de sante

9.7.1 Organiser des causeries éducatives avec les Atelier d’orientation Nombre de Rapport d'activité Prestataires des OCB
mères et gardiennes d'enfants au niveau des PPS séances de PPS
lors des séances de vaccination Plan causeries tenues
par les
prestataires

9.7.2 Organiser des activités pour la recherche Recensement des Nombre de Rapports d'activités ECD OCB
active des perdus de vue ménages perdus de vue
retrouvés

9.7.3. Organiser des visites au domicile des ménages Recensement des Nombre d’enfants Rapports d'activités ECD OCB
qui ne respecte pas le calendrier vaccinal ménages récupérés

9.7.4. Organiser des rencontres de promotion de la Etablir la liste Nbre de Rapport d'activité ECD
vaccination /PFE auprès des personnes influentes de rencontres tenues
la communauté Organiser des briefings avec les
personnes
Plan d’action
influentes

R 9.8 Les parents des zones à faible couverture sont incités à faire vacciner leur enfants par les élèves, dans le cadre de de la stratégie d'adoption (parrainage)

9.8.1 Organiser des rencontres sur la stratégie d'adoption Rencontres de planification Nbre d’activités PV de réunion IA/IEF MCD
à travers les cellules pédagogiques réalisées/nbre
prévu Liste des enfants adoptés
9.8.2 Les enseignants encadrent les élèves dans la mise Sessions d’orientation Nbre d'enseignants Rapport d'activité Enseignants MCD
en œuvre de la stratégie d'adoption pour la promotion de impliqués dans la
la vaccination/PFE stratégie d'adoption
; Nombre d'élèves
encadrés

9.8.3 Les élèves recensent les enfants à vacciner et Sessions d’animation % d'enfants Outils de suivi de la Enseignants MCD
incitent les parents au respect du calendrier vaccinal pédagogique et recensés et vaccinés stratégie
programmation % de parents ayant
déclaré avoir fait
vacciner leurs
enfants grâce aux
élèves

9.8.4 Organiser une cérémonie pour primer les élèves les Inscrire dans le plan de Cérémonie Plan MCD/IEF Collectivités
plus méritants travail organisée/Nbre locales/PTF/comités de santé
d'élèves primés Rapport d'activité

Communauté rurale (villages, quartiers)

R 9.10 La population reçoit des informations sur la vaccination et est incitée à faire vacciner leurs enfants et à adopter les PFE dans les lieux de culte

9.10.1 Prêches, mobilisation pour la vaccination des Elaborer un argumentaire % des parents ayant Sermons ECD Associations religieuses
enfants, à partir d’argumentaires religieux cité les religieux Prêches
comme source Emissions Leaders communautaires
d’information sur la Conférences
vaccination

R 9.11 Les parents et les gardiens des enfants sont informées sur la vaccination et aux PFE par les prestataires de services de santé et les relais

9.11.1 Les ICP et relais organisent des interactions actives Etablir un cadre de % d’organisations Feedback performances de ECD GPF, réseaux
avec les mères et autres clients du poste de santé sur la partenariat avec les de femmes la communauté
vaccination et PFE organisations de femmes et disposant d’un plan
leaders visant la promotion
du PEV et des PFE

9.11.2 Intégrer la communication pour le PEV de routine Sessions de panification % d’OCB engagés Plans d’action MCD OCB
dans le paquet d'activités CCC des relais conjointe dans des actions
conjointes Rapport d’activités
9.11.3. Organiser des visites au domicile des Recensement des % de mères ayant Rapports d'activités MCD OCB
ménages qui ne respectent pas le calendrier vaccinal ménages et plan d’action déclaré s’engager
à respecter le Registre de vaccination
calendrier
vaccinal

R 9.12 Les mères et gardiennes d'enfants participent à la promotion de la vaccination /PFE

9.12.1 .Organiser des témoignages des mères et Identifier les modèles % de ménages Registre de vaccination Mères et OCB/Agents de santé
gardiennes d'enfants pour partager leurs bonnes positifs et les orienter réticents récupérés Rapports gardiennes
pratiques en matière de vaccination/PFE lors des comme promotrices de la Nbre de d'enfants
rencontres de sensibilisation et causeries vaccination et des PFE témoignages faits
par les mères ou
gardiennes
d'enfants

R 9.13 Les mères sont soutenues dans la vaccination des enfants et adoption des PFE par les conjoints, grands-mères/belles mères et autres personnes influentes au niveau de la
famille

9.13.1 Organiser des rencontres de sensibilisation avec les Organiser une réunion de Nbre d’OCB et de Liste de présence ECD/ICP Comité de santé, réseaux
conjoints, grands-mères et personnes influentes pour les restitution mensuelle avec le leaders prenant aux
encourager à soutenir les mères et parents à respecter le comité de santé et les séances Convocations
calendrier vaccinal organisations
communautaires

9.13.2 Amener les conjoints, grands-mères et personnes Obtenir l’implication des Nbre de foras Rapport d'enquête; ECD/ICP Comité de santé, réseaux
influentes à partager leurs bonnes pratiques lors des autorités locales dans la organisés et de Témoignage
causeries et des foras communautaires sur PEV /PFE tenue de réunions avec les témoignages
leaders

9.13.3 Leaders d'opinion (GPF, associations de jeunes, Recenser les personnes Nbre de leaders Répertoire ECD/ICP Comité de santé, réseaux
personnes influentes, sportifs, artistes) agissent comme influentes reconnues contactés et
Champions de la vaccination, mobilisation/ implication comme telles par la engagés/nbre
des hommes dans le suivi du calendrier vaccinal des communauté recensé
enfants

R 9.14 La population est sensibilisée sur l’importance de la vaccination à travers les media communautaires et les Communicateurs traditionnels

9.14.1 Les radios communautaires organisent des Atelier d’orientation et de % d’activés Plan ECD Réseau des radios com
émissions interactives sur la vaccination de routine planification réalisées/ prévues
Grille
9.14.2 Les communicateurs traditionnels jouent le rôle de Session de briefing sur le % de mères et chefs Enquêtes et témoignages ECD Réseau des tradiipraticiens
Promoteur de la vaccination auprès des mères et familles PEV et la survie de l’enfant de famille ayant cité
(au cours des apparitions publiques et autres cérémonies) les tradipraticiens
comme sources
d’information

R 9.4 Les parents ayant cherché des traitements pour les enfants auprès les tradipraticiens sont incités à faire vacciner leurs enfants et à adopter les PFE

9.14.1 Les tradipraticiens sensibilisent les parents qui Rencontres techniques et de % de tradi- Rapport MCD UNICEF/PTF/Comités de santé
cherchent des traitements pour les enfants sur le PEV/PFE plaidoyer avec le réseau praticiens
et les orientent vers les PPS pour la vaccination Témoignages
convaincus de
l’importance de la Enquêtes
vaccination et
engagés à
sensibiliser les
mères

R 9.15 Les parents dans les zones à faible couverture sont incités à faire vacciner leur enfants par les élèves, dans le cadre de de la stratégie d'adoption (parrainage)

9.15.1 Les élèves recensent les enfants à vacciner et Outils de suivi de la stratégie Nbre d'enfants Rapport Enseignants MCD
incitent les parents au respect du calendrier vaccinal recensés par les
élèves; Nombre de
parents sensibilisés

9.15.2 Organiser des réunions de suivi et de coordination Nbre de réunions de suivi et PV de réunion IA/IEF MCD
de la stratégie d'adoption avec les acteurs de la santé coordination organisées
X. Modalités de mise en œuvre

Pour assurer une mise en œuvre efficace du PNSC, la DP et le SNEIPS, en collaboration avec les partenaires, mettront
en place un comité de suivi, doté d’une unité de coordination composée des points focaux de la DP et du SNEIPS. Ces
points seront la cheville ouvrière du processus de mise en œuvre.

Le processus sera lancé d’abord dans les trois districts de démonstration choisis par la DP. Cette phase couvre la
période 2014-2016, correspondant à l’horizon du PPAC.

Après la validation de la stratégie par les responsables du programme, il est prévu d’organiser des ateliers de
partage, suivis de planification opérationnelle au niveau de chaque district opérationnel.

Les modalités de financement des plans des districts et les mesures d’accompagnement nécessaires seront
déterminées par les responsables des programmes en collaboration avec les partenaires. A compléter
IX. Synthèse activités principales, chronogramme, budget

Composantes Activités principales Chronogramme Budget


2014 2015 2016 2017 2014 2015 2016 2017
A. Activités de gestion (tous niveaux)
Coordination
Fonctionnement comités de Réunions trimestrielles x x x x 12.840.000 20.300.000 19.320.000 19.320.000
mobilisation sociale à tous Motivation des acteurs
les niveaux communautaires
Recherche
Production d’évidences Enquêtes et ateliers x x 6.000.000 15.000.000
Planification
Elaboration plan Consultant/Ateliers x x x x 17.400.000 89.000.000 45.600.000 83.600.000
stratégique/Cartographie Micro planification
Supervision
Superviser activités de Réunions, ateliers de x x x x 930.240 2.480.640 11.780.040 23.566.080
communication des cases et partage et missions
réseaux
Suivi /Evaluation
MEO des interventions de Revues annuelles x x x x 6.000.000 18.000.000 6.000.000 18.000.000
communication Evaluations
Renf. de capacités
Formations Elaboration outils x x x x 50.398.000 159.210.000 240.758.550 268.862.500
Appui technique/Ateliers
B. Activités de communication (tous niveaux)
Plaidoyer
Paquet plaidoyer Elaborer doc de plaidoyer x x x x 90.400.000 104.600.000 10.430.000 104.100.000
Conventions de partenariat Réunions/Campagnes
communication/médias
Mob-soc et participation
communautaire
Activités à base Campagnes de x x x x 46.615.000 48.700.000 66.400.000 145.900.000
communautaire/local mobilisation sociale et
promotion des PFE
CCC
TOTAL

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