DSRP
DSRP
DSRP
2
1 1 INTRODUCTION ET CONTEXTE
4
base etc., un Plan de Lutte contre la Pauvreté (PLP) en cours
d’exécution a été formulé en 1997.
5. 7. Malgré tous ces efforts déployés pour améliorer l’accès aux
services sociaux de base, la structure des dépenses publiques montre
que le Sénégal est encore loin des objectifs de l’initiative 20/20 à
laquelle il a souscrit. Le poids de la dette constitue un handicap majeur à
une allocation efficiente des ressources publiques en faveur des
secteurs sociaux et conduit à la réduction des capacités de redistribution
de l’Etat et au ralentissement du développement des infrastructures
sociales.
6. 8. Pour réduire la pauvreté de moitié à l’horizon 2015, l’Etat
mettra en place de manière soutenue, une politique économique et
sociale permettant de relever significativement ses performances
socio-économiques et de placer le pays sur un sentier de
développement humain durable. A cette fin, le Sénégal a initié en
2000, après l’adoption de son document intérimaire, un processus
participatif de préparation d’une stratégie de réduction de la
pauvreté fondée sur une croissance redistributrice et la satisfaction
des besoins de base des populations pauvres. Le consensus autour
de cette stratégie met l’accent sur la nécessité d’une mobilisation
des décideurs politiques, des acteurs nationaux et des partenaires au
développement pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion à travers
l’établissement d’un lien étroit entre la réduction de la pauvreté, le
progrès économique et le renforcement des capacités.
7. 9. Du fait du processus participatif qui fonde sa légitimité, le
DSRP sera le cadre de référence de toutes les interventions de tous les
acteurs. Il servira de base pour l’élaboration des plans sectoriels de
développement et des programmes d’investissement.
7
DIAGNOSTIC DE LA PAUVRETE
Dimensions de la pauvreté
8
Encadré 2 : La pauvreté du point de vue des populations
9
La prévalence1 de la pauvreté est très élevée. En 1994, la première
enquête budget - consommation (ESAM-I) a permis d’évaluer la
proportion des ménages en dessous du seuil de pauvreté (fixé à 2400
calories, par équivalent adulte et par jour) à 57,9 %. Sur la base
d’extrapolations établies à partir du Quid (2001)2, l’incidence de la
pauvreté des ménages se situe à environ 53,9 % soit un léger recul par
rapport à 1994, en raison certainement de l’accroissement du revenu par
tête sur la période 1995 – 2001. Cependant, ces taux sont largement en
dessous des résultats de l’EPPS (2001) où 65 % des ménages interrogés
(même échantillon que le Quid) se considèrent comme pauvres et 23 % se
considèrent même comme très pauvres. Par ailleurs, 64 % des ménages
considèrent que la pauvreté s’est aggravée au cours des cinq dernières
années contrairement à ce qui a été énoncé plus haut. Cette apparente
contradiction résulte certainement de critères différents d’appréciation de
la pauvreté.
La pauvreté est localisée pour une large part dans les zones rurales
et plus singulièrement dans les zones rurales du Centre, du Sud et du Nord
Est. Cette concentration de la pauvreté en milieu rural est également
confirmée par l’EPPS (2001) : en effet, l’incidence de la pauvreté varierait
en zone rurale entre 72% et 88 % alors qu’en zone urbaine, elle varie entre
44% et 59 %. Dans les deux cas, l’incidence de la pauvreté demeure forte.
4
Le FIDA a fait le même constat dans 9 autres pays africains où des enquêtes similaires ont été conduites : « on constate que non
seulement les familles ayant à leur tête des femmes sont en moyenne moins pauvres que les familles ayant à leur tête des hommes
mais qu’en outre l’incidence de la pauvreté a diminué plus rapidement dans le cas des premières » (Evaluation de la pauvreté rurale
en Afrique de l’Ouest et du Centre, FIDA décembre 2001).
11
deux enquêtes utilisent autant que faire se peut les mêmes concepts et ont été
appliquées selon les mêmes procédés.
2. Les Enquêtes de Perception de la Pauvreté au Sénégal-volet statistique
(EPPS), menées dans les dix régions du pays entre août et septembre 2001,
ont été réalisées sur le même échantillon que celui de l’ESAM II. Elles ont
fourni des informations statistiques sur l’incidence de la pauvreté par région
et sur les priorités des populations pauvres.
3. Les Enquêtes participatives de perception de la pauvreté au Sénégal (EPPS
– Focus group) ont été réalisées selon les méthodes combinant focus group,
interviews, histoires de vie, analyse de genre etc. pour rendre compte de la
façon dont les pauvres et les populations en général perçoivent le bien être et
la pauvreté, les stratégies et les solutions . Elles ont été menées dans toutes les
dix régions du pays dans les quartiers urbains et dans les villages. Les résultats
ont été restitués aux échelles locales et régionales pour servir de prétextes à
des débats publics (restitution de quartiers et villages, ateliers de validation,
consultations régionales) avec la participation de plus de 2000 personnes.
12
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES
Indices d'accès aux services sociaux de base Direction de la Prévision et de la Statistique
PODOR 50 - 200
50 200 - 300
300 - 400
0 400 - 500
LOU GA
Commerce
Route
Santé
Ecole
Eau
KEB EMER
FATICK KAFFRINE
KAOLACK
BAKEL
NIORO
BIGNONA KEDOUGOU
SEDHI OU
ZIGUI NCHOR
0 10 20 Km
OU SS OU YE
Sources: DPS-DER / Accès aux services sociaux de base - Avril 2000 Cartographie : Centre de Suivi Ecologique - Mars 2001
13
Source : DPS/ Enquête sur l’accès aux services sociaux de base en zone rurale (dans l’ensemble des
départements du Sénégal sauf ceux de Dakar et Pikine qui sont en zone urbaine) –, avril 2000 .
14
ASPECTS DES MANIFESTATIONS DE LA PAUVRETE
Par contre, selon les populations (EPPS, 2001), les principaux signes de
la pauvreté sont, dans l’ordre, la difficulté à se nourrir, le manque de
travail, le manque de soins, le manque de logement décent. Aussi,
considèrent – elles que les priorités de l’État devraient être dans
l’ordre : (i) l’emploi des jeunes (20,1 %); (ii) la réduction des prix des
denrées de première nécessité (18,9 %); (iii) l’accès aux soins de santé de
base (17,7 %); (iv) l’éducation des enfants (11,3 %).
POINTS DE RUPTURE
2
Les points de rupture qui constituent les principaux facteurs de
basculement dans le processus de paupérisation peuvent se présenter sous
formes conjoncturelles ou structurelles particulièrement en milieu rural,
comme ils peuvent relever de la responsabilité ou de la non responsabilité
de l’homme. Dans plusieurs cas, le basculement observé relève de facteurs
naturels et institutionnels. Cependant, les facteurs anthropiques ne
manquent pas d’avoir eux aussi une forte prégnance dans les conditions de
vie des ménages (EPPS-Focus group, 2001 et Consultations régionales,
2001).
3
Déterminants de la pauvreté : absence/insuffisance de
revenus et d’accès aux services sociaux de base
Les dépenses publiques n’ont pas été efficaces dans les secteurs sociaux
(CREA, 1997). Au niveau de la santé, il y a une concentration des
dépenses dans les trois régions (Dakar, Thiès et Saint Louis) au détriment
des régions les plus pauvres de l’Est et du centre. En ce qui concerne
l’éducation, les dépenses publiques allouées au niveau d’enseignement
sont moins favorables aux couches les plus pauvres. L’analyse de ces
dépenses selon les niveaux d’enseignement confirme l’iniquité dans la
répartition des dépenses publiques. En effet, les 20 % des ménages les
plus pauvres qui ont en charge 28 % des enfants âgés de 7 à 12 ans ne
bénéficient que de 17 % des dépenses publiques alors que les ménages les
plus riches, avec un poids démographique moins important, reçoivent à
peu près la même proportion de dépenses pour le même groupe d’âge. Des
différences plus accentuées dans l’équité sont observées dans les autres
niveaux d’enseignement. Enfin, les transferts sociaux ont en général peu
6
profité aux pauvres. Durant les périodes d’ajustement et de crise, il n’y a
pas eu suffisamment de transferts sociaux et de mesures de protection
sociale en direction des plus démunis. Les instruments de politique utilisés
à savoir les aides financières ont profité plus aux riches qu’aux pauvres.
EDUCATION ET PAUVRETE
7
Le taux de satisfaction pour l’éducation est défini à partir des élèves fréquentant actuellement l’école et satisfaits.
7
garçons et 64,8 % chez les filles en 2000/01 reflétant un faible accès de ces
dernières à l’école. Les filles représentent 46,5 % des élèves de
l’enseignement élémentaire en 2001 contre 42,4 % en 1992.
SANTE ET PAUVRETE
8
Le taux d’alphabétisation pour les personnes de 10 ans et plus sachant lire ou écrire se situe à 48,8% (ESP,1991).
8
estimé à 57,6% avec un niveau de satisfaction9 de 59,4%. Cet assez faible
niveau relève des coûts (d’après 60,7% des non satisfaits). Il convient, en
revanche, de souligner que 90,5% des personnes qui ont consulté un
praticien de la santé au cours des quatre semaines précédant l’enquête
susmentionnée ont signalé un problème.
L’analyse montre que quelle que soit la région considérée, l’eau potable
est accessible (moins de 15 mn) à plus de 70 % des ménages. Par rapport
aux autres régions, l’eau potable est de loin plus accessible pour les
habitants des régions de Dakar, Ziguinchor et Thiès. Les régions de Louga
et Diourbel qui se caractérisent par une faible pluviométrie connaissent les
plus faibles taux d’accessibilité.
En ville, les pauvres paient plus cher l’eau potable que les riches. En
effet, les ménages pauvres, qui s’approvisionnent essentiellement en eau
potable à partir des bornes fontaines, payent trois à quatre fois plus cher
que le prix payé par les ménages disposant de branchements privés à
domicile.
<< Retour
11
Afin de relever les nouveaux défis de la mondialisation et de combler
le retard pris par le Continent sur les nations développées, le NEPAD a
retenu des objectifs globaux à concrétiser à travers : (i) la réduction de la
pauvreté de moitié d’ici 2015 par la poursuite, notamment des sept
objectifs internationaux en matière de développement durable, en
particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation ; (ii) le
renforcement des infrastructures de base ; (iii) la bonne gouvernance, la
paix et la prévention des conflits ; (iv) le développement de l’agriculture ;
(v) le renforcement des capacités par les nouvelles technologies de
l’information et de la communication ; (vi) la culture et (vii) l’accès aux
marchés des grands pays industrialisés.
13
4 STRATEGIE DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETERépublique
du Sénégal
14
monétaires ou non monétaires. Une récente étude de
la Banque Mondiale (2000),
couvrant 80 pays, a d'ailleurs montré qu'en
moyenne, le revenu des 20% les plus
pauvres a augmenté au même taux que celui de
l'économie dans son ensemble. Au
Sénégal, les analyses faites sur les
déterminants de la pauvreté montrent bien
l’importance du facteur « insuffisance de revenus
» et justifient amplement que
la promotion de la création de richesse dans un
cadre macro-économique sain et
stable constitue le premier pilier de la
stratégie, dans le but de favoriser
l’émergence et le renforcement de l’emploi
productif des pauvres.
15
populations dans la gestion des affaires de leurs
communautés de base, notamment
à travers une véritable politique de développement
local et de décentralisation
administrative.
16
quatrième axe de la stratégie portera sur la mise
en œuvre d’une démarche
participative et décentralisée de pilotage,
d’exécution et de suivi - évaluation
des programmes garantissant toute la célérité et
la transparence nécessaires
à l’appropriation mais aussi assurant la cohérence
avec les programmes
sectoriels et les initiatives locales en cours ou
planifiées.
17
politiques et stratégies qui seront mises en
application suivant ces différents
axes, il sera recherché une meilleure maîtrise
des tendances démographiques
défavorables, conformément à la Déclaration de
Politique de Population
renouvelée en juillet 2001. De même, la culture de
la paix, de la tolérance et
de la solidarité doivent demeurer une valeur
cardinale de la société
sénégalaise afin de prévenir l’exclusion et la
marginalisation des minorités au
sein de chaque communauté de base.
18
Dakar a établi que l'élasticité de l'incidence
de la pauvreté par rapport au
taux de croissance du revenu réel par tête, sous
l’hypothèse que l’inégalité
des revenus ne change pas, était de -0,9%. Une
croissance robuste et mieux
répartie est donc un pré-requis fondamental pour
une réduction significative de
la pauvreté ( voir encadré 3).
19
contraintes liées à la capacité de mobilisation
des ressources par l’Etat ou
d’absorption de celles-ci : (i) un scénario moyen
qui suppose que les ressources
additionnelles prévues ne seraient absorbées qu’à
hauteur de 50% et (ii) un
scénario tendanciel qui suppose que les ressources
additionnelles attendues pour
la mise en œuvre de la stratégie ne seraient pas
acquises ou absorbées (Annexe
5.5).
Encadré 4
20
Sénégal : Élasticités des indices
décomposables de pauvreté par
rapport au revenu moyen par équivalent
adulte,
à l'indice de Gini et aux taux marginaux de
substitution
Indices
de pauvretéSeuil de pauvreté z = 143.080
FCFA/an/équivalent adulte et
i = revenu moyen = 204.118,10
FCFA/an/équivalent adulte
Mesure
de la pauvreté*Elasticité
/revenu moyen par équivalent adulte par
anElasticités/indice de GiniTaux
marginaux de substitution
P00,5785-0,891,021,14
P10,2160-1,682,541,51
P20,1051-2,114,372,07
21
ii) Dans le cas où une augmentation de
l’inégalité des revenus est
observée au cours de la période d’expansion,
la pauvreté s’aggravera. En
effet, une augmentation de 1% de l’indice de
Gini qui mesure l’ampleur de
l’inégalité des revenus dans l’économie,
entraîne une hausse de
l’incidence, de la profondeur et de la
sévérité de la pauvreté comprise
entre 1,02% et 4,37%.
iii) Les taux marginaux de substitution
entre la croissance et l’inégalité
sont relativement faibles bien que
croissants avec l’indice de pauvreté.
Ainsi, le revenu par équivalent adulte doit
croître de 1,14% pour
compenser une augmentation de 1% de l’indice
de Gini pour les moins
pauvres, alors que cette compensation sera
de l’ordre de 2,07% lorsque la
sévérité de la pauvreté est choisie comme
mesure.
Source : Estimation du CREA à partir des
données de l’ESP (1991) et de
l’ESAM-I (1994).
22
croissance économique forte, suffisante pour avoir
un impact quantitatif
substantiel sur la prévalence nationale et
régionale de la pauvreté; (ii) une
croissance qui repose sur des secteurs qui ont un
impact important et durable
sur l’amélioration des revenus en milieu rural et
urbain et (iii) une croissance
génératrice d’emplois, portée par l’investissement
et les exportations.
23
de contribuer à son essor : industrie,
hydraulique, transports, artisanat; (ii)
les PME/PMI et l’agro-industrie qui pourront être
développées aussi bien en
milieu urbain qu’en milieu rural et (iii) toutes
les opportunités de
développement des initiatives privées
(génératrices d’emplois) dans les autres
secteurs économiques (mines, énergie, bâtiments et
travaux publics, nouvelles
technologies) qui peuvent être réalisées aussi
bien en milieu urbain qu’en
milieu rural.
24
internationale croissante. Aussi, toutes les
dispositions (mesures fiscales,
institutionnelles, infrastructures physiques,
systèmes d’information sur les
marchés nationaux et internationaux) seront prises
pour stimuler le
développement d’unités de transformation (petites
à intermédiaires) des produits
agricoles. Parallèlement, l’accent sera mis sur
les autres secteurs porteurs de
croissance, mais également sur les facteurs de
croissance à long terme comme le
capital humain et les infrastructures de base.
25
4.1.1PROMOTION DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE
26
l’endettement croissant des populations rurales.
Les contraintes, quant à elles,
sont de différents ordres. Elles sont, d’une part,
techniques, avec la
régression du paquet technologique, un faible
niveau voire l’absence
d’encadrement des populations, la dégradation des
sols, la faible disponibilité
de semences de qualité, la vétusté du matériel
agricole notamment; d’autre part,
elles sont d’ordre financier et économique (la
faiblesse des revenus limitant la
capacité d’épargne et d’investissement en milieu
rural, la détérioration des
termes de l’échange et des prix des produits
agricoles, le lourd endettement des
producteurs, les coûts élevés des facteurs de
production, l’inadaptation du
crédit agricole etc. limitant l’intensification
agricole).
27
devrait avoir un double impact sur la réduction de
la pauvreté. Le premier,
d'ordre structurel, est lié à la contribution très
importante que joue
l'agriculture dans les performances de l'économie
dans son ensemble. Cet effet
vient de la combinaison de plusieurs facteurs dont
le plus important est
certainement l'apport de ressources tirées des
exportations de produits
agricoles et aux économies de devises consécutives
à des importations plus
faibles.
28
l'augmentation et la diversification des revenus
ruraux, notamment à travers la
promotion des activités à forte valeur ajoutée,
le renforcement du rôle des
organisations paysannes et enfin le désenclavement
des zones rurales.
29
développement foncier et les investissements
productifs mais également un large
accès à la terre des couches vulnérables,
notamment les femmes et les jeunes
dans le cadre des exploitations familiales, les
mesures suivantes seront prises
par les pouvoirs publics:
30
84. L'intensification et la modernisation de
l'agriculture. Dans le but de
garantir la sécurité alimentaire et d'augmenter le
produit intérieur brut
agricole, il est absolument essentiel
d'intensifier la production agricole. Par
ailleurs, la modernisation de l'agriculture est
incontournable si on veut
diversifier et augmenter les revenus des paysans
et réduire la pauvreté. Il
s'agira d’alléger la fiscalité pour toute la
filière de production agricole, de
développer l'agriculture irriguée afin de réduire
la quasi-dépendance du secteur
agricole d'une pluviométrie erratique et
promouvoir l’agro-industrie. En ce qui
concerne la gestion des filières, notamment
arachidière, elle reposera
dorénavant sur des critères de rentabilité
économique. Un certain nombre de
mesures seront nécessaires parmi lesquelles, on
peut citer : (i) l'utilisation
de nouvelles technologies pour la modernisation
des exploitations agricoles et
l'intensification des productions végétales et
animales ; (ii) l’amélioration
des systèmes d’approvisionnement en intrants ;
(iii) la promotion et
l'extension de l'accès aux équipements agricoles
et facteurs de production ainsi
que (iv) la formation et les conseils agricoles.
31
à susciter et accompagner le développement de
systèmes de financement adaptés
aux caractéristiques socio-économiques des paysans
pauvres. L'extension des
approches décentralisées d'épargne et de crédit en
complémentarité avec la
Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal
(CNCAS) devrait élargir les
opportunités de financement et d'augmentation de
revenus pour les exploitants
agricoles. La promotion des exportations de
produits agricoles non
traditionnels constitue également une piste
retenue pour augmenter et
diversifier les revenus des paysans. En effet,
comme le montrent l'étude sur
l'impact des activités d'exportation des fruits et
légumes sur l'économie rurale
du pays et celle sur le profil stratégique de
développement des filières
d'exportations, la filière horticole constitue un
moyen pertinent en matière de
lutte contre la pauvreté en milieu rural. En
2000/2001, le secteur a généré près
de 6000 emplois dont 72% en milieu rural, parmi
lesquels 60% étaient occupés par
des femmes rurales. Ainsi, à mesure que les
contraintes (notamment le déficit en
infrastructures, une faible capacité des
opérateurs et un accès difficile aux
capitaux et aux technologies spécifiques) qui
entravent son développement seront
levées, la filière horticole offrira une grande
opportunité pour la réalisation
d’une forte croissance redistributrice et
constituera ainsi un levier privilégié
pour la lutte contre la pauvreté en milieu rural.
32
86. Pour ce faire, le Sénégal mettra en œuvre
une stratégie à double palier
se fondant, dans le court terme, sur les
opportunités immédiates encore sous
exploitées d’exportations de produits pour
lesquels il existe un accès
conséquent aux techniques et aux marchés, et dans
le moyen terme, bâtira les
conditions pour approfondir, pénétrer et
diversifier des marchés à demande
croissante mais de plus en plus exigeants. Dans le
même temps, le Sénégal
développera son marché intérieur en complément
aux exportations. Cette
stratégie, pour être opérationnelle, devrait être
déclinée par produit, groupe
de produits ou sous- filières. Elle repose, d’une
part, sur le développement
des produits d’exportations dits de "niche", à
volume relativement important, à
très forte valeur ajoutée et pour lesquels la
concurrence est relativement
faible et d’autre part, sur l’exploitation des
opportunités offertes par les
filières émergentes telles que l'asperge et les
compléments de gamme.
33
il est nécessaire d'élaborer une stratégie de
renforcement des organisations
professionnelles paysannes afin de les rendre plus
autonomes et de leur
permettre de mieux prendre en charge les intérêts
de leurs mandants.
34
développement rural décentralisé qui s’articule
autour de la présentation des
stratégies de développement actuellement mises en
œuvre, de la prise en compte
des insuffisances rencontrées, notamment en milieu
rural, de la détermination
des images finales de la vision à l’horizon 2015,
et enfin, de la déclinaison
des axes et modalités de mise en œuvre de la
stratégie. Sur le plan
opérationnel, la stratégie de développement rural
décentralisé s’articule autour
: (i) du recentrage des processus de développement
local au niveau des
populations et des Collectivités locales et (ii)
de l’accompagnement des
processus du développement rural à la base.
35
entreprises rurales requiert la création d’un
environnement concurrentiel,
l’accès à des services financiers et non
financiers (assistance technique,
formation à la gestion, information et marketing,
appui à l’artisanat) et le
renforcement des capacités des organisations
publiques et privées d’appui aux
micro-entreprises.
36
coût élevé ne peuvent constituer une alternative
au pâturage) et enfin les
faibles performances laitières et viandeuses des
races locales et (ii)
financier, du fait de la faiblesse des
investissements publics en direction du
sous-secteur de l’élevage (le volume des
investissements publics annuellement
alloués au secteur tournant autour de 5% du volume
global des investissements du
secteur primaire). En outre, le système de crédit
en vigueur au niveau de la
CNCAS est jugé inadapté par les professionnels du
sous-secteur.
37
espaces homogènes, la complémentarité entre
l’élevage et les autres activités
productives et aussi sur les dynamiques macro-
économiques. La configuration des
systèmes de production animale, les niveaux des
producteurs ainsi que leurs
objectifs commandent une adaptation zonale des
actions afin que les contraintes
et les potentialités soient prises en compte.
38
spécifiques pour le développement des différentes
filières pour favoriser et
inciter le secteur privé à s’impliquer davantage;
4.1.4RELANCE DE LA PECHE
39
contraintes majeures qui peuvent être résumées
comme suit : (i) l’exiguïté des
zones de pêche face à l’importance des activités
et la raréfaction de la
ressource, ce qui accentue la pression et exacerbe
les conflits; (ii) l’état
d’obsolescence de l’armement et de la flotte
nationale; (iii) l’insuffisance des
infrastructures de base dans les centres de pêche
(aires de débarquement, moyens
de conservation et de transport des produits, …);
(iv) l’insuffisance de la
formation et la faiblesse organisationnelle des
acteurs des différentes
filières; (v) les difficultés d’approvisionnement
des unités à terre; (vi) la
faiblesse de la valeur ajoutée et de la
productivité; (vii) le manque de
compétitivité de certains produits sur le marché
international et (viii)
l’inadaptation des systèmes de financement des
activités de pêche artisanale et
industrielle.
40
des conditions compatibles avec la viabilité
financière des activités de pêche.
4.1.5PROMOTION DE L’ARTISANAT
41
Néanmoins, le secteur connaît encore des
difficultés pour son plein
épanouissement. Celles-ci sont, entre autres,
liées à : (i) la faiblesse de
l’encadrement et des infrastructures de base; (ii)
aux lacunes en matière de
moyens de fonctionnement et d’autofinancement,
mais également de disponibilité
de sites aménagés pour les artisans; (iii)
l’accès aux marchés souvent
difficile pour les artisans, particulièrement en
matière de marchés publics;
(iv) la faiblesse d’accès au crédit, due notamment
au manque de confiance des
banques et à l’absence de structures de
financement adaptées aux besoins du
secteur et (v) l’accès irrégulier à des intrants
de qualité.
42
·dans le domaine de la commercialisation et des
débouchés, à améliorer la
qualité des produits artisanaux afin de les rendre
plus compétitifs sur le
marché international. Il s’agira, également, pour
les artisans, de bien
maîtriser les techniques modernes de vente et
d’exportation;
43
ces produits sur le marché international en
participant aux foires, expositions,
manifestations culturelles, festivals, etc.
44
renforcement des tribunaux de commerce, mais
également la facilitation de
l’accès des petits entrepreneurs au crédit. A cet
égard, la stratégie de
développement industriel reposera essentiellement
sur les actions suivantes :
4.1.7ENERGIE
45
d’abord en tant que nécessité domestique mais
également en tant que facteur de
production dont le coût affecte directement la
compétitivité des produits. Il
s’agira, en particulier, d’explorer plus
rationnellement la distribution
géographique de toutes les sources d’énergie
disponibles mais inégalement
réparties. Dans le milieu rural, où l’incidence de
la pauvreté est plus
importante, l’électrification permet, non
seulement, de répondre à la demande
énergétique pour les besoins vitaux comme
l’exhaure, l’irrigation, la
conservation, la transformation des produits
agricoles et la création des
PME/PMI, mais également, de faire évoluer la
population vers des conditions de
vie meilleures. Il y sera alors recherché un
développement en synergie de
l’électrification rurale et du système
d’assainissement et d’adduction d’eau.
L’Etat a déjà initié plusieurs actions dans le
secteur , notamment en ce qui
concerne la privatisation de la SENELEC, la
libéralisation du secteur avec les
modifications de prix conformément au marché
international, la subvention des
petites bouteilles de gaz compte tenu de l’impact
sur les ménages pauvres et les
effets externes sur l’utilisation des ressources
naturelles.
46
(promotion de la force motrice dans les activités
productives); (ii) développer
les infrastructures et services énergétiques par
une implication du secteur
privé, des associations villageoises et des
collectivités locales; (iii) assurer
le financement des activités de développement du
sous-secteur énergétique; (iv)
diversifier les sources d’énergie; (v) améliorer
et sécuriser l’accès des
populations aux combustibles domestiques; (vi)
renforcer l’électrification
rurale.
4.1.8MINES
47
109.Toutefois, le secteur rencontre de nombreux
obstacles qui font que de cet
important potentiel minier, seuls le phosphate,
l'attapulgite et les matériaux
de construction sont actuellement exploités. Les
obstacles les plus importants
sont : (i) un code minier moins attractif pour
les investisseurs avec des
procédures d’acquisition de propriétés minières
lourdes entre autres; (ii)
l’absence d'une politique minière axée sur un
développement endogène à forte
incidence sur les revenus nationaux; (iii) la
lourdeur des investissements
qu’exige le développement des projets miniers au
Sénégal et (iv) l’inexistence
d'infrastructures de transport efficientes
(routes, voies ferrées, voies
fluviales et ports) dans les zones à potentiel
minier important.
48
4.1.9ACTIVITES TERTIAIRES, BASE D’UNE FORTE
CONTRIBUTION A LA FORMATION DU PIB
49
occupe la seconde place après la pêche au rang des
sous-secteurs pourvoyeurs de
devises à l’économie nationale. En 2000, les
recettes brutes touristiques se
sont élevées à quelque 97 milliards de FCFA.
L’objectif principal retenu sera
de sauvegarder et de valoriser le potentiel
touristique La stratégie de
développement du secteur, objet du plan directeur
de développement intégré du
tourisme, vise le renforcement des acquis,
l’implication des nationaux dans
l’exploitation du secteur et un objectif
d’activités très ambitieux qui est
d’attirer 500.000 touristes par an au Sénégal
dans les cinq prochaines années.
Les principaux axes de ce plan concernent la mise
en place d’un code
touristique, l'aménagement de nouveaux sites, le
développement et la
diversification des produits et des marchés avec,
notamment, la promotion d'un
tourisme de luxe et la chartérisation. Cette
stratégie sera couplée avec la
promotion et le soutien des expériences de loisirs
communautaires et le soutien
au développement des métiers liés aux loisirs.
50
favorable au développement du secteur (OPEN-SKY);
(iv) engager une promotion
agressive de la destination sur les principaux
marchés émetteurs et enfin; (v)
mener une lutte ferme contre l’insécurité et
garantir un environnement plus sain
et plus sûr aux touristes.
51
définira un statut professionnel de ce secteur.
Cela permettra de créer des
mécanismes de couverture à travers la création de
mutuelles, l’encadrement par
le renforcement des capacités institutionnelles du
Ministère de la Culture et
l’appui aux institutions de développement
culturel.
4.1.10MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
52
stratégie de développement des secteurs et
domaines complémentaires, mais
également d'un environnement macroéconomique sain.
Aussi, les politiques
sectorielles visent-elles à promouvoir les
investissements, les exportations,
les nouvelles technologies de l'information,
l'emploi mais également à améliorer
le cadre d'intervention des différents acteurs
économiques.
53
principal de la politique macroéconomique sera
d'établir et de renforcer la
stabilité macroéconomique.
54
recherchées notamment à travers une généralisation
progressive des budgets par
objectifs. En outre, l’Etat poursuivra la
politique d’assainissement des
entreprises et des établissements publics et
veillera à assurer pour le moyen et
long terme, l’équilibre des comptes spéciaux du
trésor. C’est à cet effet que
des mesures destinées à assurer l’équilibre à long
terme du Fonds National de
Retraite (FNR) ont été prises. S’agissant plus
précisément de la masse
salariale, l’objectif sera de le maintenir en deçà
de 30% des recettes fiscales
contre un plafond de 35% fixé dans le cadre de la
surveillance multilatérale.
55
bancaire, à travers notamment le respect des
règles prudentielles. En matière de
financement extérieur, l’Etat ne mobilisera que
des financements à taux
concessionnels. Au total, l’Etat prendra toutes
les initiatives nécessaires pour
maintenir le solde budgétaire de base (hors PPTE)
autour de 2% du PIB.
56
produits primaires. Elle doit être portée par une
politique effective de
diversification, un culte de la qualité, une bonne
maîtrise des avantages et
contraintes des accords internationaux par le
secteur privé et les structures
d’appui ainsi qu’un suivi prospectif de
l’évolution de la demande mondiale. Dans
le cadre de la stratégie de développement du
secteur privé, la promotion des
exportations est articulée autour de deux axes :
(i) encourager les entreprises
existantes à pénétrer de nouveaux marchés
d’exportation et (ii) soutenir
l’émergence de nouvelles entreprises
d’exportation.
57
du secteur privé élaborée en 1999 conjointement
par l’État et les organisations
d’employeurs et mise à jour en 2001 pour servir de
support à la rationalisation
du dispositif d’appui à l’initiative privée. En
sus des objectifs de
renforcement des bases à long terme du
développement et d’amélioration de
l’efficacité de l’intervention de l’Etat, cette
stratégie met l’accent sur le
renforcement des capacités du secteur privé. La
faiblesse des capacités de la
grande majorité des entreprises des pays en
développement, aggravée par les
imperfections des marchés, explique la nécessité
pour l’Etat de mettre en place
un dispositif d’appui cohérent et performant au
secteur privé. Ainsi, les
fonctions visées à travers le renforcement du
dispositif devraient permettre
de : (i) promouvoir les investissements et les
exportations; (ii) apporter un
appui et une assistance technique et technologique
aux entreprises; (iii)
promouvoir la qualité et la normalisation; (iv)
améliorer l’accès des
entreprises au crédit; (v) renforcer la
concertation entre l’Etat et le secteur
privé et (vi) assurer la coordination et la
rationalisation des initiatives
prises pour le développement du secteur privé.
D’une façon générale, il s’agira
de favoriser la mise en œuvre du plan d’actions de
la stratégie de développement
du secteur privé. A cet égard, la stratégie
reconnaît la nécessité :
58
·d’intensifier l’ajustement interne des
entreprises afin de mettre en adéquation
les aptitudes et comportements des chefs
d'entreprises aux règles universelles
de management moderne pour une meilleure insertion
dans un environnement
national et international marqué par une
concurrence de plus en plus forte. A
cet égard, le dispositif d’appui et les
organisations patronales auront un rôle
accru à jouer pour l’assistance qu’ils sont
appelés à apporter aux chefs
d’entreprise.
59
développement, aggravée par les imperfections des
marchés, explique la nécessité
pour l’Etat de mettre en place un dispositif
d'appui cohérent et performant au
secteur privé. Les fonctions visées à travers le
renforcement du dispositif
devraient permettre de : (i) promouvoir les
investissements et les exportations
; (ii) apporter un appui et une assistance
technique et technologique aux
entreprises et (iii) promouvoir la qualité et la
normalisation.
60
·d’améliorer l’accès des entreprises au crédit
notamment par : (i) la révision
du droit des affaires pour une meilleure prise en
compte de la nécessité de
développer les marchés financiers ; (ii) la
réforme de la fiscalité sur les
opérations financières ; (iii) l’encouragement de
l’installation de banques
spécialisées ; (iv) l’encouragement de
l’installation de guichet dédiés aux PME
au sein des banques ; (v) la promotion du
développement d’un marché de titres de
créances négociables émis par les entreprises et
(vi) le soutien du
développement de la BRVM notamment par la mise en
vente en bourse d’une partie
des titres des sociétés à privatiser
61
dans leur concertation avec l’Etat et les
partenaires sociaux, notamment dans
le cadre d’une charte sociale. Spécialement pour
les services d’infrastructures
tels que l’eau, l’électricité, les
télécommunications et les transports, l’Etat
parachèvera la mise en place d’un cadre de
régulation favorable au
développement des investissements privés et à la
réduction de la pauvreté.
62
et informel, les créateurs d’entreprises et les
prestataires de services.
63
la main d’œuvre; (iii) le renforcement de
l’efficacité et la transparence du
marché de l’emploi; (iv) la promotion de l’emploi
indépendant en milieu rural
et urbain.
64
capital humain et apporter des solutions viables à
la demande sociale à travers
des investissements conséquents, notamment dans
les domaines de l’éducation, de
la santé, de l’hydraulique et des transports. Tous
les supports
communicationnels qu’offre la culture (théâtre,
cinéma, dessin, peinture…)
seront utilisés pour une information et une
sensibilisation dans tous les
domaines d’intervention.
65
niveaux d’enseignement; (iv) un accès plus
important des élèves dans
l’enseignement moyen et secondaire; (v)
l’amélioration de la qualité de
l’enseignement et de la recherche universitaire.
66
137.Les progrès réalisés dans le domaine de
l'éducation et de l’alphabétisation
devront être poursuivis pour atteindre les
objectifs prioritaires définis dans
ce secteur. Ces objectifs sont notamment : (i)
l’élévation du taux de
scolarisation dans l'enseignement primaire de 70 %
en 2001 à 78 % en 2003, puis
93,7% en 2008; (ii) l'accroissement du taux de
scolarisation des filles par
l’amélioration de l’indice de parité
filles/garçons d’un peu plus de 80% en 2000
à 88 % en 2003 et de la qualité des services
d’éducation dans tous les cycles
ainsi que (iii) la réduction de l’analphabétisme
à un rythme soutenu avec
l’approche du faire-faire, en mettant l’accent sur
le développement d’un
environnement lettré durable.
67
et sans restriction à une éducation de base de
qualité avec les mêmes chances de
réussite, tout en prenant en compte les besoins en
enseignement religieux.
68
(i) la diversification de l’offre éducative ; (ii)
un partenariat efficace et
bien coordonné ; (iii) la
décentralisation/déconcentration renforcée ; (iv)
une
éducation de qualité pour tous (égalité et équité)
; (v) l'atteinte par tous des
normes de performance les plus élevées (qualité)
et (vi) la gestion transparente
et efficace.
69
les meilleures pratiques sur les plans sanitaire,
nutritionnel et éducatif et
(v) prêter une attention particulière aux enfants
à besoins éducatifs spéciaux
et aux groupes spécifiques comme les familles à
faibles revenus, les ruraux,
les enfants orphelins du SIDA etc. La politique
d’encadrement des enfants sera
poursuivie et le programme de construction de
cases des tout-petits renforcé
puis généralisé.
70
formation formelle et non formelle
(alphabétisation, éducation communautaire de
base etc.) et la mise en place d’une carte
nouvelle des filières; (ii)
l'élaboration/ révision des programmes de
formation selon l'approche par les
compétences; (iii) la promotion d'un partenariat
dynamique avec le privé; (iv)
l'organisation du système d'apprentissage en
suscitant un consensus, en fondant
l'apprentissage sur les valeurs sociales de
solidarité et en mettant en place un
cadre juridique approprié; (v) la réduction des
inégalités entre sexes et la
résorption des disparités géographiques par la
promotion des jeunes filles et un
appui conséquent aux zones défavorisées; (vi) la
formation des adolescents et
des jeunes de 13 à 18 ans décrochés du système
éducatif formel et non formel
sans disposer des outils minimaux; (vii)
l’extension du champ d’action aux
attitudes et valeurs liées à la paix, la
tolérance, la santé, la préservation
de l'environnement, aux compétences
professionnelles, en langues, calcul etc.;
(viii) l’alternance entre lieux de formation
théorique et lieux de travail des
maîtres-pilotes et (ix) le développement de
l'approche de « faire-faire » à
l’instar de celle développée dans
l’alphabétisation .
4.2.1.2 Santé
71
depuis la Conférence de Alma-Ata en 1978 suivie
par la Conférence internationale
sur la Population et le Développement au Caire,
la politique de santé et
d’action sociale du Sénégal repose
fondamentalement sur la prévention.
Toutefois, l’impact des efforts consentis par
l’Etat par l’accroissement du
budget de la santé au cours des dix dernières
années en vue d’atteindre en 2002
la norme de 9 % du budget national comme préconisé
par l’OMS, a été atténué par
le déficit de personnel, des infrastructures
sanitaires et en conséquence des
soins de santé.
72
151.Cinq objectifs prioritaires sont retenus : (i)
l'amélioration de la qualité
et de l'offre de services de santé dans les
régions où la situation sanitaire et
l’état de pauvreté sont encore jugés préoccupants;
(ii) le développement des
services de santé à base communautaire; (iii) le
développement, chez les
populations, d'attitudes et comportements de
prévention des maladies et (iv) la
lutte contre le VIH/SIDA et le paludisme et (v) la
lutte contre la mortalité
maternelle et infanto-juvénile.
73
l’assainissement et le développement de réflexes
de prévention à travers une
approche communautaire. Des actions spécifiques
seront développées en vue de
réduire la mortalité maternelle, notamment les
consultations prénatales et la
sensibilisation sur les effets des mariages
précoces. Le renforcement des
programmes de vaccination devrait contribuer à
réduire la mortalité
infanto-juvénile.
74
les villages de plus de 1.000 habitants qui ne
sont pas desservis par des
réseaux d’alimentation classique et en milieu
urbain et périurbain parla
réalisation de branchements sociaux pour l’eau
potable.
75
eaux pour approvisionner les zones où les forages
ne constituent pas une
solution et (vii) la promotion des énergies
nouvelles et renouvelables dans le
cadre de la motorisation des ouvrages.
4.2.1.4Transport – mobilité
76
s’attellera à assurer une meilleure organisation
du secteur, une amélioration
des transports ruraux et urbains.
77
(iii) le renforcement de l’implication du secteur
privé dans la gestion et les
investissements du secteur et (iv) la finalisation
de la stratégie de transport
rural qui sera sous-tendue par le Programme
National d’Infrastructures Rurales
(PNIR).
78
renforcement des capacités en gestion des
ressources naturelles et de
l’environnement (GRNE) par la formation,
l'éducation, la sensibilisation,
l'alphabétisation etc. ; (ix) l’accroissement de
l’accès des populations pauvres
aux énergies de substitution; (x) la gestion
communautaire des aires protégées ;
(xi) l’optimisation des interventions de l’Etat,
conformément au Code de
l’Environnement.
79
promotion de la préservation et de la protection
des ressources naturelles.
4.2.2.2 Assainissement
80
basés sur la gestion communautaire : (i) la bonne
sensibilisation par des
programmes d’Information - Education -
Communication (I.E.C.) ; (ii) le
renforcement des compétences et des capacités des
acteurs de ce programme
(formation) ; (iii) la responsabilisation des
communautés pour une appropriation
effective du projet et de ses acquis futurs par
les bénéficiaires (utilisation
de méthodes participatives ) ; (iv) le
développement d’un plaidoyer et d’une
communication favorables.
81
rendre plus crédibles les plans et programmes
initiés.
82
populations à la préparation des décisions de
l’Etat et par plus de
transparence, sera prise en charge à travers un
programme spécifique.
83
des dépenses publiques, la poursuite de la
transformation du système fiscal,
notamment par l’élargissement de l’assiette et
l’augmentation de la part des
ressources provenant des impôts sur le revenu et
en contrepartie une diminution
de la part des impôts sur la consommation; (iiiiv)
le renforcement de la justice
qui figurera au cœur des préoccupations. Dans ces
différents chantiers, le fil
conducteur et le cœur du programme de
modernisation de l’Etat devraient être
l’établissement d’un système d’information
intégrant les plus récentes
technologies et couvrant les principaux leviers de
développement économique
(fiscalité et dépenses publiques, Etat civil,
archives judiciaires, statistiques
et données économiques et sociales, informations
administratives, etc.).
4.2.3.2Rationalisation et approfondissement de la
décentralisation et du
développement local
84
mauvaise compréhension du sens de la
décentralisation. A moyen et long termes,
l’Etat vise à forger un cadre global destiné à
améliorer le développement local,
la gestion financière et administrative des
collectivités locales tout en
améliorant les moyens humains, la programmation
et le financement des
infrastructures et des équipements et en assurant
la participation à la base en
vue d’approfondir la démocratie.
4.3.1DEFINITION DE LA VULNERABILITE
85
faiblesse de revenus et de ressources devant
permettre de faire face aux besoins
et qui expose l’individu à des risques parfois
difficiles à supporter. La
vulnérabilité peut être structurelle ou
transitoire. Le contexte de
vulnérabilité est déterminé par l’environnement
dans lequel vivent les gens. Les
moyens d’existence et la disponibilité générale
des avoirs sont affectés
radicalement par les tendances critiques qui
influencent la situation économique
et sociale des individus et leurs stratégies de
survie.
86
vulnérables, la politique de l’Etat vise à : (i)
améliorer le statut social des
groupes vulnérables et marginalisés ; (ii)
faciliter l’accès de populations
démunies aux services sociaux, infrastructures et
équipements de base ; (iii)
mettre en œuvre des programmes de création de
richesse adaptés à la situation de
ces groupes cibles, notamment à travers la
microfinance et (iv) promouvoir le
développement communautaire.
87
les daaras[1]et (vi) développer une stratégie de
prise en charge des enfants en
conflit avec la loi.
88
alimentaire ou monétaire aux familles les plus
pauvres.
89
créer et renforcer les capacités des institutions
spécialisées de prise en
charge des enfants en situation de vulnérabilité
(talibés, enfants abandonnés ou
en conflits avec la loi) et (vi) faire un
plaidoyer auprès des autorités
politiques, religieuses, coutumières, partenaires
au développement et de toute
la communauté en faveur de meilleures conditions
de vie des talibés.
90
leur vulnérabilité par des mesures spécifiques
dans le cadre des programmes
sectoriels de l’éducation et de la santé; (iv)
améliorer l’accès et le séjour
des filles dans tous les niveaux d’enseignement et
promouvoir l’enseignement
professionnel pour les femmes et (v) promouvoir
l’amélioration de la situation
de santé des femmes, des filles et des enfants.
91
physiques et sensori-motrices ; (iii) faciliter
l’acquisition par les personnes
handicapées de moyens de production en vue de les
aider à développer des
activités génératrices de revenus et à s’intégrer
aux réseaux de promotion
économique et sociale existants ; (iv) vulgariser,
par des méthodes et supports
appropriés, les expériences positives développées
par les personnes handicapées
et transformer, par des activités de
sensibilisation, les attitudes défavorables
vis-à-vis des personnes handicapées.
92
renforcer les ressources du Fonds National
d’Action pour l’Emploi (FNAE) et du
Fonds National de Promotion de la Jeunesse ; (ii)
accroître le nombre de centres
de conseils ADO et (iii) développer des programmes
de prise en charge des jeunes
toxicomanes.
93
188.En milieu urbain, la taudification du bâti, le
nomadisme des populations des
quartiers péri-urbains durant l’hivernage et les
mois qui suivent, les problèmes
d’hygiène et de santé entraînés par les
inondations, l’insécurité liée à la
mal-urbanisation sont un ensemble de facteurs de
vulnérabilité dégradant le
cadre de vie dans les quartiers populaires.
Assurer un meilleur accès aux
parcelles viabilisées constitue une priorité
susceptible d’offrir un cadre de
vie favorable au bien être social. La
réhabilitation foncière devrait être
généralisée aux nombreux quartiers concernés par
ces inondations et les
risques qu’elles engendrent, avec les conséquences
en matière d’insécurité, de
précarité du cadre de vie et l’angoisse des
citadins.
94
de productivité, les problèmes fonciers, ceux
relatifs au manque d’eau, à
l’énergie alternative et aux infrastructures, ont
un effet déstructurant sur
l’organisation sociale des villages. Aussi, les
actions de l’Etat dans le
domaine rural visent notamment : (i) la mise en
place de solutions durables au
problème récurrent du manque d’eau à travers des
infrastructures hydrauliques
(forages, puits) et des aménagements
hydroagricoles ; (ii) le désenclavement des
zones difficiles d’accès par l’installation de
pistes de production, le bitumage
des routes, le renouvellement et l’entretien du
réseau de chemin de fer,
l’extension des réseaux électrique et
téléphonique; (iii) la protection des
forêts classées des coupes abusives, des
défrichements et des feux de brousse
dévastateurs afin de lutter contre la
désertification et les conflits fonciers;
(iv) la régénération des ressources naturelles à
travers des programmes de
reboisement; (v) l’édification de barrages de
retenue et de digues anti-sel dans
le but de lutter efficacement contre la
salinisation progressive des sols qui
plonge davantage les populations dans le cycle de
la pauvreté.
95
encourageant la création de mutuelles de santé et
d’autres structures de
solidarité civile et sociale.
96
collectivités locales, des acteurs de la société
civile et du secteur privé ;
97
viser la combinaison efficiente des moyens et des
ressources en vue d’optimiser
les résultats.
98
197.Par ailleurs, l'attention particulière que le
DSRP accorde aux impératifs de
bonne gestion publique, en particulier au niveau
du budget de l'État, implique
que les résultats qui sont définis dans le DSRP et
auxquels est axée la
stratégie de réduction de la pauvreté soient
fondés, d'une part, sur
l'amélioration du système d'information pour
éclairer les choix budgétaires et,
d'autre part, sur l’amélioration du processus
budgétaire.
99
pour le financement d’activités identifiées dans
le DSRP. A cet égard, les
priorités porteront sur les besoins spécifiques de
base et sur les zones les
plus pauvres (milieu rural, périphérie des
villes).
100
concours en termes de volumes mobilisés, de
procédures et de suivi-évaluation.
Au nom de ce nouveau partenariat, il est attendu
des bailleurs de fonds qu’ils
privilégient l’assistance budgétaire sur au moins
trois années et intègrent les
fonds destinés à des projets dans une approche de
programme sectoriel ou au sein
de mécanismes de panier commun de ressources, au
moins pour le financement des
activités prioritaires de la stratégie de
réduction de la pauvreté.
101
dirigeants d’organisations communautaires telles
que les associations
villageoises de développement, les groupements
féminins, les organisations de
jeunes et les associations professionnelles, de
façon plus générale, les
organisations de la société civile.
102
DSRP et sont sous la responsabilité des organes
suivants : (i) un conseil
interministériel d’orientation et de décision
présidé par le Premier Ministre;
(ii) des organes de pilotage au niveau central
(présidé par le Ministre de
l’Economie et des Finances) et au niveau régional
(présidé par le Gouverneur)
qui sont les maîtres d’œuvre du programme ; (iii)
des organes de suivi et
d’évaluation technique en appui aux organes de
pilotage qui assurent la mise en
œuvre.
103
l’évaluation de ses impacts à travers les
indicateurs intermédiaires et de
résultat; (iii) le suivi et l’évaluation de
l’exécution financière et (iv) la
mise en place d’un système d’information.
104
matrice des mesures consistait à intégrer et à
harmoniser tous ces résultats.
Phase 1 : Dépouillement des résultats des travaux
Les résultats des enquêtes
§Enquêtes de perception volet statistique. Cette
enquête a permis de fournir des
données statistiques sur les priorités des pauvres
et donc d’établir une liste
des actions souhaitées par les populations..
§Enquêtes de perception volet qualitatif. Elles
ont été l’occasion de
discussions à la base sur le vécu de la pauvreté
et sur les stratégies adoptées
par les populations pauvres. Elles ont permis de
spécifier pour chaque catégorie
les domaines prioritaires. Les ateliers régionaux
de validation des résultats
ont permis de dégager des consensus sur les
diagnostic régionaux et les
stratégies prioritaires.
§Enquêtes ESAM –QUID. En permettant de
réactualiser le profil de pauvreté, les
enquêtes Quid ont fourni une série d’indicateurs
d’accès aux services sociaux de
base ayant permis de cibler les domaines, les
groupes vulnérables et les zones
ou le déficit est le plus important. Ces
informations ont été utiles pour le
ciblage des domaines et zones prioritaires.
§Autres enquêtes : Etudes sur la mise à jour du
profil de pauvreté. Cette
étude qui porte sur une analyse économétrique de
la pauvreté a permis de retenir
des indications sur les variables qui ont le plus
d’impact sur la réduction de
la pauvreté. D’autres études notamment l’enquête
« transport-mobilité » ont
105
permis de compléter et de spécifier les actions
retenues dans le processus.
Les rapports des consultations régionales
Les consultations régionales ont permis à partir
d’une analyse historique et
d’un diagnostic partagé de retenir des objectifs
prioritaires en spécifiant les
indicateurs de suivi, l’identification des mesures
de réduction de la pauvreté
et l’établissement de plans d’actions régionaux.
Les rapports des Groupes thématiques
A partir des bilans des politiques sectorielles,
les groupes thématiques ont
défini les objectifs, les actions nécessaires
avec une évaluation des coûts,
ainsi que les indicateurs de suivi pour chacun des
axes stratégiques de
réduction de la pauvreté retenu par le séminaire
de lancement.
Phase 2 : Etablissement de la matrice des
mesures
§Etape 1 : établissement des objectifs
Tous les objectifs dépouillés sont listés avant
un criblage par intégration en
partant des objectifs les plus englobant et les
plus précis. Les objectifs
retenus sont ensuite harmonisés et mis en
cohérence en évitant les doubles
emplois.
§Etape 2 : établissement des actions
La même démarche a été adoptée les actions
correspondantes.
Phase 3 : Etablissement du Plan d’actions
prioritaires
§Etape 1 : sélection des objectifs et
actions/mesures prioritaires
La comparaison entre les priorités retenues par
les groupes thématiques et
106
celles des consultations régionales, la récurrence
et l’impact attendu sur la
réduction de la pauvreté ont été les critères de
sélection des objectifs et
actions/mesures. Un plan d’actions prioritaires
provisoire a été préparé. Il a
été soumis aux acteurs au cours du séminaire de
validation.
§Etape 2 : évaluation des coûts
Pour la Santé, l’Education et l’Hydraulique, les
coûts unitaires disponibles
dans les programmes existants ont servi de
référence. Pour ces secteurs, les
besoins ont été évalués sur la base des déficits
d’infrastructures relevés
durant le processus et des indicateurs socio-
démographiques. Pour les autres
secteurs , les données fournies par les services
techniques et les ONG ont
permis de faire des estimations.
§Etape 3 : identification des sources de
financement
Les besoins de financement des actions
prioritaires ont été ensuite évalués et
comparés aux ressources disponibles dans les
programmes existants ou dans le
PTIP. Le gap de financement à été calculé et
réparti entre les engagements de
l’Etat et les ressources à rechercher auprès des
partenaires financiers y
compris le PPTE
107
PTIP. Le gap de financement à été calculé et
réparti entre les engagements de
l’Etat et les ressources à rechercher auprès des
partenaires financiers y
compris le PPTE.
108
budgétaires actuelles qui peuvent compromettre la
mise en œuvre de la stratégie
au niveau de la célérité dans les décaissements et
(iii) au contrôle efficient
de l’utilisation des ressources. S’agissant plus
spécifiquement des chocs
exogènes, il convient de souligner qu’une certaine
évolution défavorable des
prix à l’importation, notamment ceux du baril de
pétrole, peut induire une
dégradation assez significative des termes de
l’échange et en conséquence une
réduction de la croissance et une détérioration
des soldes extérieurs. Les
canaux de transmission d’un tel choc exogène sur
la croissance, étudiés à
travers le modèle 1-2-3 développé par la Banque
Mondiale et adapté au cas du
Sénégal, indiquent trois années successives de
perte de croissance de 0,2 ; 0,9
et 0,5 point en cas de choc de 5% sur les prix à
l’importation. Sous l’hypothèse
d’une hausse de 10% de ceux-ci, ces pertes
successives sont estimées à 0,4 ; 1,7
et 1,0 points de croissance et atteignent
respectivement 0,6 ; 2,6 et 1,5
points de croissance au cas où les prix à
l’importation croîtraient de 15%. Les
baisses de revenus et de consommation des ménages
les plus pauvres
subséquentes à ces variations de prix à
l’importation se situent entre 3 et 10%,
reflétant ainsi une aggravation de la pauvreté.
109
- de l’Etat : (i) la consolidation et le
renforcement d’un environnement
juridique propice à la stabilité sociale et à une
croissance économique mieux
répartie ; (ii) la mise en place de mécanismes
fluides et transparents de
contrôle, d’affectation et d’utilisation des
ressources ;
110
<< Retour
111
Taux de 64,8 2001 76% 95% 98%
scolarisation des
filles
(primaire)*
Taux de 73,9 2001 84% 95% 98%
scolarisation des
garçons
(primaire)
Taux d’accès à 81,4% 2001 90% 98% 100%
l’école primaire
à moins de
30mn
Taux d’accès à 71,9% 2001 80% 95% 100%
l’école primaire
en milieu rural à
moins de 30mn
Taux 81,72% 2000 90% 95% 100%
d'inscription à
l'école primaire
Santé Morbidité due 24,85 1999 10% 5% 1%
au paludisme
Taux de 1,4% 2000 1- 1- 1-
prévalence du 2% 2% 2%
SIDA
Taux de 510 2000 410 300 200
mortalité
maternelle(100
000 naissances
vivantes)*
% 44% 1998 60% 75% 90%
d'accouchements
assistés
Taux de 67,3% 1998 75% 85% 95%
couverture des
consultations
prénatales
112
Taux de 48% 1998 70% 95% 100%
couverture
vaccinale
Taux de 98 2000 85 75 50
mortalité
juvénile (pour
mille)
Taux de 60 2000 50 40 30
mortalité
infantile (pour
mille)
Taux d'accès 41,8% 2001 50% 70% 90%
aux services
médicaux à
moins de 30 mn
(rural)
Taux d'accès 79,7% 2001 85% 95% 98%
aux services
médicaux à
moins de 30 mn
(urbain)
% des enfants 19,1% 2001 15% 5% 3%
souffrant de
l'insuffisance
Nutrition pondérale
% des enfants 9,2% 2001 5% 3% 1%
souffrant de
l'émaciation
Taux d'accès à 93,3% 2001 100% 100% 100%
l'eau potable à
moins de 15 mn
Accès à
(urbain)
l'eau
Taux d'accès à 83,4% 2001 95% 100% 100%
potable
l'eau potable à
moins de 15 mn
(rural)
113
Consommation 28 L 2000 35 L 35 L 35 L
d'eau par jour et
par personne
Macroéconomi Taux de 5,6% 2001 8% >8% >10%
e croissance
annuelle du PIB
Taux d'inflation 3,00% 2001 <3% <3% <3%
Taux 19,9 2001 27,80% 30% >30%
d'investissement
Taux d'épargne 15,6 2001 21,7% 25% >25%
Taux 74,3% 2001 65% 60% 60%
d'endettement
Solde de la -6,7% 2001 -7,0% -3% >0
balance courante
Secteur
/ PIB (hors
réel
dons)
Solde budgétaire -1,00% 2001 >2% >2% >2%
de base/PIB
(hors PPTE) et
assainissement
entreprises
publiques
Contribution à la 0,8 2001 1,50% 3% >=3%
croissance du
secteur
primaire*
Mise en œuvre Taux 2003 100% 100% 100%
d'exécution du
Plan d’Actions
Prioritaires
Indicateurs intermédiaires
(sauf indication contraire, il s’agit des dépenses de fonctionnement)
Secteurs 2002 20
Education Dépenses Education/dépenses totales 32 % 35
114
Dépenses Education primaire/dépenses 42,3
Amélioration totales Education % 44
de l'accès Dépenses Totales éducation pour les 5
des pauvres régions les plus pauvres (taux de
aux services croissance) - 16
sociaux de Santé 9,2
base Dépenses de Santé/dépenses totales %
Dépenses Santé primaire (taux de
croissance)* - 10
Dépenses Totales éducation pour les 5
régions les plus pauvres (taux de croissance) - 16
Assainissement Dépenses d’investissement pour
l’assainissement/dépenses totales 1,2
d’investissement %
Eau Dépenses d’investissement pour l’eau/ 8,3 2
dépenses totales d’investissement %
Création de Agriculture Dépenses d’investissement pour l’agriculture/ 10,9 1
richesse dépenses totales d’investissement %
* Il n’y pas encore de données fiables sur les dépenses de santé primaire.
Toutefois, il est retenu de les faire croître un
peu plus que le PIB nominal.
* Indicateurs de performance
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