Résumé de Gestion de Portefeuille S7
Résumé de Gestion de Portefeuille S7
Résumé de Gestion de Portefeuille S7
Gestion de portefeuille :
Chapitre 1 : le marché financier.
I. Les fonctions des marchés financiers ;
Le marché financier assure six fonctions essentielles :
Transfert des ressources économiques ;
En tant que marché primaire, le marché financier permet de lever du capital et de
transformer directement l’épargne des ménages en ressources longues pour les collectivités
publiques et privées.
L’allocation et la gestion des risques ;
L’entreprise émet de la dette et utilise tout ou partie du produit de cette émission pour
racheter une partie de ses actions. Le risque de l’entreprise est assumé par deux catégories
d’individus, mais globalement le risque ne change pas. Le risque est simplement titrisé de
manière différente.
La liquidité des investissements ;
La liquidité signifie la possibilité de revenir sur une décision d’investissement, prise
antérieurement, à un coût de transaction aussi faible que possible.
Le transfert d’informations par les prix ;
Les écarts de rendement (spread) entre les OAT (obligations assimilables au Trésor)
classiques et les OATi (obligations assimilables du Trésor indexées sur l’inflation) permettent
d’estimer l’inflation anticipée à l’échelle de l’économie
Le contrôle et la discipline des équipes dirigeantes ;
Risque d’une divergence entre les objectifs poursuivis par les dirigeants et les
propriétaires/actionnaires.
Le marché financier facilite l’incitation, le contrôle, la discipline et la sanction des équipes
dirigeantes
La mutualisation des ressources ;
D’autres catégories d’actions ayant sur le plan juridique des droits différenciés par rapport à
ceux des actions ordinaires :
Ce sont des titres qui possèdent certaines caractéristiques des actions et des obligations.
D. Véhicules d’investissement collectifs ;
Les SICAV et les FCP sont des OPCVM réglementés par l’Autorité des Marchés Financiers. Ce
sont des portefeuilles de titres gérés par une institution financière qui émet des parts en
nombre variable au gré des souscriptions du public et des rachats. Les OPCVM cotés ont un
cours résultant de la confrontation entre l’offre et la demande.
E. Indice d’actions ;
d’achat) et les puts (options de vente), avec paiement d’un premium (prime) par l’acheteur
au vendeur.
III. Les indices boursiers ;
Les indices sont devenus un élément fondamental de l’appréciation d’une gestion de
portefeuille.
EX/ MSI20 – MADEX, se sont les principaux indices boursiers de la bourse de Casablanca.
IV. Panorama des principales bourses nationales ;
- Est une hausse générale des prix qui a pour conséquence la diminution du pouvoir
d’achat des consommateurs.
- L’investisseur peut choisir d’investir dans un actif ne représentant aucun risque. Cet
investissement s’appelle taux hors risque ; offre un rendement faible.
- Pour autres investisseurs, un placement au taux hors risque n’est pas suffisant.
b) Mesure de risque :
La volatilité/Ecart type :
- Plus cet écart à la moyenne sera important, plus l’actif financier sera considéré
comme risqué ;
- La notion d’horizon temps est une décision importante pour l’achat et la vente de
l’obligation, nous constatons que les rendements dépendent des décisions.
- La loi normale n’est pas véritablement adaptée, la loi GAMMA parait peut etre
appropriée.
- Bêta qui est une mesure de sensibilité par rapport au marché. Il est généralement
utilisé pour mesurer ce que nous appelons le risque de marché.
- Les investisseurs réclament le paiement d’une prime pour le risque pris, plus ce
risque est important, plus la prime doit etre élevée et donc un rendement élevé.
Chapitre 3 : le marché.
- Dont l’investisseur pratique une gestion passive. Car le prix donné par le marché est
le prix juste ainsi qu’il intègre toute information disponible.
- Un marché est efficient sous la forme faible lorsque les cours intègrent les
informations passées.
Forme semi-forte d’efficience des marchés ;
- Un marché est efficient sous la forme semi-forte, lorsque les cours intègrent
l’ensemble des informations passées et publiques.
Forme forte d’efficience des marchés ;
- Un marché est efficient sous la forme lorsque les cours intègrent l’ensemble des
informations passées, publiques et privées.
NB/ l’information n’est pas une ressource gratuite, elle nécessite des coûts d’acquisitions.
Une modélisation des mouvements de marché est-elle réalisable ?
Là ou on va entamer notamment la différence entre l’analyse fondamentale et l’analyse
technique.
B. L’analyse fondamentale :
- Elle va étudier les différents événements au sein de la société, de son secteur
d’activités et de l’environnement économique qui sont susceptibles de causer la
hausse ou la baisse du cours du titre.
- Cette analyse consiste à prendre uniquement les données de marché et les résultats
financiers de l’entreprise.
Actualisation des flux futures :
Cette analyse permet de déterminer le potentiel d’investissement aujourd’hui ou au
contraire.
Price earning ration (PER) = Prix de action / Bénefice par action.
Il indique à l’investisseur combien de fois il devra payer les bénefices en achetant
cette action.
Plus le PER est élevé, plus le prix à payer sera cher, il faut comparer ce ratio à celui
de l’activité de l’entreprise.
Price To Book = Valeur de marché des fonds propres/Valeur comptable des FP.
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C. L’analyse technique :
Anticipation des mouvements de marché.
Elle se base sur trois principes :
Le prix intègre l’information disponible ; tous ce qui peut avoir une influence sur le prix.
Les cours suivent des tendances ; le prix évolue par tendance.
Tendances, cycle de marché ; un trend à CT ou à LT.
Cycle de KONTRADIEFF : il a une durée de 54 ans environ pendant laquelle
l’économie subit des phases de croissance et de correction.
Théorie des vagues d’ELLIOTT : les marchés n’évoluent pas au hasard.
- Certains pensent que l’analyse technique fonctionne grâce au fait qu’une majorité
d’opérateurs y croient.
Le taux Fiduciaire : est le taux auquel les investisseurs peuvent prêter de l’argent aux
banques.
Le taux interbancaire : taux échangé entre les banques commerciales.
A cet effet, l’investisseur devra comparer le rendement offert par les placements monétaires
à celui des autres classes d’actif.
- A quoi sera-t-il d’acheter à un prix juste, voire même inférieur au prix théorique une
obligation avec une longue maturité, alors que les taux commencent à remonter ?
Il aurait mieux investi sur une plus courte période, puis de réinvestir dans un an ou
deux.
Conseil d’investissement : le degré d’efficience est plutôt élevé en raison du niveau
généralement élevé de certitude sur les flux futurs (intérêts). L’information peut
cependant être moins complète et moins disponible, impliquant une intégration de
moindre qualité dans les prix.
E. Evaluation de l’immobilier ;
Il existe différentes méthodes d’évaluation de l’immobilier direct :
- L’évaluation par comparaison : donne une estimation d’un bien sur la base de prix
de transactions comparables, L’évaluation par comparaison donne une estimation
d’un bien sur la base de prix de transactions comparables.
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- L’évaluation par le coût : est une méthode dite de la valeur intrinsèque du bien, elle
repose sur une estimation subjective de l’âge économique du bien et de la durée de
vie restante.
- Pour Lynch, dans le cadre d’une analyse de titres, il est essentiel de commencer par
tracer la courbe de l’évolution des bénéfices à celle du cours.
- Il n’est pas possible de prévoir les bénéfices futurs, mais il est possible en revanche
de déterminer si une société peut les faire croître. Elle dispose à ce titre de cinq
moyens :
1. réduire ses coûts ;
2. augmenter ses prix ;
3. attaquer si possible de nouveaux marchés ;
4. vendre davantage de produits sur les marchés traditionnels ;
5. fermer, ou encore se débarrasser, d’une branche déficitaire.
Les critères de sélection :
Le pourcentage des ventes ;
Il est essentiel de déterminer l’impact du produit en question sur les ventes et surtout les
bénéfices de la société.
Le PER ;
Il convient donc de déterminer le taux de croissance et de le comparer au PER. n Si le PER est
inférieur au taux de croissance, l’investisseur aura alors peut-être trouvé une bonne valeur.
Les liquidités ;
Actif réalisable : le montant de ses liquidités ainsi qu’un chiffre qui regroupe les titres
négociables de l’entreprise. Cependant, Il est essentiel pour un investisseur potentiel de
savoir si une société dispose ou non de liquidités importantes.
Valeur des liquidités nette par action : valeur nette de la société / le nombre d’actions en
circulation.
L’endettement ;
- Une fractale est une figure géométrique qui peut être partagée en plusieurs parties,
l’approche fractale reflète le mouvement d’un cour dans une durée T, chaque
mouvement est donc un objet fractal.
- Le modèle multi fractal : permettrait d’indiquer une hausse ou une baisse des cours.
- Selon MANDELBROT, le timing des marchés est essentiel.
- Pour la détermination des facteurs qui influencent l’évolution des cours, on distingue
entre : la régression linéaire et la régression multiple.
La gestion de portefeuille revient donc à effectuer une gestion des risques.
L’objectif de ce modèle est d’aider l’investisseur à identifier des tendances et surtout
à définir les moments où il doit entrer ou sortir du marché.
Les forces sont :
- Macro-économique,
- Fondamentale, (VR = ACTIFS – DETTES)
- Technique,
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- Comportementale,
- Chance.
L’approche d’investissement : modèle humain, qui ne dépend pas d’une boite noire dans
laquelle l’Homme n’est pas considéré comme une machine.
L’objectif consiste à minimiser la variance en se concentrant sur la gestion des risques et non
pas sur les rendements attendus.
D. La Value-at-Risk (VAR).
E. Les mandats de gestion :
Des fonds pratiquant une gestion active sont souvent intégrés dans les portefeuilles.
Dans le cadre des stratégies dites « relatives », un indice de référence (market benchmark)
est utilisé pour permettre de se mesurer à un marché ou à un indice composite de marché.
- L’émission de l’obligation :
Juridiquement, l’émission d’obligations est autorisée aux sociétés par actions dont le
capital est intégralement libéré,
Les sociétés à responsabilité limitée, les groupements d’intérêt économique, les
associations, les coopératives, les gouvernements ou États et certains établissements
publics
NB/ Toute émission lancée par une société par actions qui n’a pas deux ans d’existence et
deux bilans régulièrement approuvés, doit être précédée d’une vérification du passif et de
l’actif de la société par un commissaire aux comptes désigné en justice.
L’émission d’obligations par une société anonyme relève de la compétence du
conseil d’administration ou du directoire sauf si ce pouvoir est réservé par les statuts
à l’assemblée générale.
Les SARL sont éligibles à l’emprunt obligataire lorsqu’elles dépassent à la clôture d’un
exercice comptable au moins deux des trois critères Suivants :
– Total bilan supérieur à 1 550 000,
– Chiffre d’affaires hors taxe supérieur à 3 100 000,
– Nombre moyen des salariés supérieur à 50.
En effet, L’émission de titres obligataires a lieu sur le marché primaire, ensuite les titres
peuvent être échangés sur le marché secondaire. Avant toute émission sur le marché
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- La souscription privée :
Il s’agit d’une émission qui est classée en dehors du champ de l’offre au public ; ceci
concerne les émissions dont le montant est inférieur à 100 000.
B. Les caractéristiques et types d’obligations :
- Une fois le prospectus d’émission est mise en place, ces caractéristiques seront
distribuées aux guichets bancaires et publiées dans la presse.
La description d’une obligation :
Le prix d’émission : noté P, c’est le prix que les souscripteurs (investisseurs) paient pour
obtenir une coupure (une obligation) ;
NB/ - Si le prix d’émission est égal à la valeur nominale, on parle d’emprunt émis ‘au pair’.
- Si le prix d’émission est inférieur à la valeur nominale, la différence entre ces deux
derniers s’appelle la « prime d’émission ».
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Au pair :
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Au-dessus du pair :
Le titre est actuellement vendu au-dessus du pair. L’obligation est plus intéressante pour les
investisseurs puisque le flux généré par cette obligation est supérieur par rapport à celui
exigé pour le même risque pris.
En-dessous du pair :
Le prix de l’obligation est inférieur à sa valeur nominale, donc l’obligation est vendue au-
dessous du pair. Les investisseurs pourraient réaliser une plus-value, donc accepteraient
d’être payés moins que le taux de marché chaque année.
NB/ Le taux de rentabilité d’une obligation. Le rendement sur un investissement en
obligation provient de trois sources : les coupons, le gain ou la perte en capital suite à la
revente d’une obligation avant sa maturité et le réinvestissement des coupons.
D. Les risques des obligations ;
Le risque de taux,
Le risque de liquidité,
Le risque de défaut,
Le risque de rachat anticipé,
Le risque de réinvestissement.
- Définition ;
L’action est un titre de propriété librement négocié, représentant une part de capital.
Le détenteur d’une action appelé actionnaire, il est considéré comme
copropriétaire disposant de droits.
Le détenteur de l’action peut choisir de la céder à tout moment et ce, sur le
marché secondaire.
À l’émission, le prix de l’action est encaissé par l’entreprise. Lorsque le titre est
cédé sur le marché secondaire, le montant de la transaction est échangé entre
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Est un titre de propriété de l’entreprise et donne droit à une participation dans les
profits distribués, proportionnellement à la part détenue dans le capital de la société
(le dividende).
À long terme, les actions ordinaires procurent un rendement plus élevé que la
plupart des autres actifs financiers, grâce à la croissance du capital (rendement du
capital).
2. Déterminer le taux de rendement exigé, (Le taux de rendement exigé est utilisé comme taux
d’actualisation)