Cours Grands Services Publics
Cours Grands Services Publics
Cours Grands Services Publics
Le droit administratif est le droit de l'administration. Le droit administratif régit l'action administrative.
(Autorité administrative et activité administrative.). C’est le droit qui gère l’activité administrative.
C'est le droit qui édicte les actions et les activités de l'administration, (moyen d'action). Le Droit qui
montre à l'administration comment agir, cad, par les moyens d'actions, la police administrative, la
théorie des services publiques, actes administratifs, la fonction publique, le domaine public, la
justice administrative. L’administration a émergé avec la séparation des pouvoirs et l’avènement de
l’Etat Moderne. Le Droit administratif, est le droit moderne de l'Etat moderne. Le Droit Administratif
relève du miracle. Le mot droit vient du romain « Directus » qui veux dire ligne droite.
Le Droit administratif est un droit nouveau, souvent appelé un droit sans ancêtre. (On croit parfois
à tort que le droit administratif est un droit sans histoire, ni racines, dont les origines remonteraient
tout au plus à l'affaire Blanco de 1873); Cet arrêt qui en 1873 établit que l’administration bénéficie
d’une autonomie et de privilèges exorbitant de droit.) Le Droit Administratif est un droit récent,
inégalitaire, jamais codifier mais maintenant il est en voie de codification, envahi par le législateur
Il y a des contrats nommés par le législateur (qui entrent dans le Droit administratif) et des contrats
qui n’ont pas été nommés (ceux qui entrent dans la jurisprudence et la Théorie des contrats
administratifs) A noter que le Code (relève de la Législation) différent de Recueil (relève d’efforts
Particuliers). Le juge administratif peut recourir à la constitution aux lois et aux décrets. Le
professeur René Chapus, les principes généraux du droit ont une valeur « infra-législative et supra-
décrétale ». En effet, leur auteur, le juge, occupe un rang supérieur au pouvoir exécutif - qu'il
contrôle - et inférieur au pouvoir législatif, dont les lois l'obligent. Ainsi, les principes généraux du
Droit sont des règles qui ne sont pas crées par le juge. Juridiquement le juge n’a pas le droit de
créer le droit. Le juge ne crée pas le droit mais par la lecture des textes trouve le droit. A côté
des sources formelles, il y a des sources sociologiques du droit. Le juge administratif a contribué
significativement dans l’œuvre du droit administratif. Le droit administratif est un droit prétorien –
(prêteur) jurisprudentiel. Notons qu’il y a deux systèmes juridiques internationaux : Le système
Germano-Romain et le Common Law. (NB en fait 4 avec soviétique & musulman). L’article 5 du
code civil français prohibe les arrêts de règlements : Le juge ne peut rendre de décision à portée
générale et obligatoire. Il n'est pas lié par les précédents judiciaires.
Portalis a propos de la jurisprudence : « un usage ancien, constant et bien établi, une suite non
interrompue de décisions semblables, une opinion ou une maxime reçue, tiennent lieu de la
loi ». La jurisprudence est une suite ininterrompue de décisions judiciaires semblables. Pour qu’il y
ait jurisprudence il faut avoir 2 conditions : La Continuité et la Similitude.
Théorie du prince : En droit administratif, la théorie du fait du prince correspond à l’hypothèse dans laquelle
l’exécution du contrat administratif est impactée par une mesure prise par l’Administration, en dehors de
son statut de contractant. Par exemple, l’Administration a agi en sa qualité d’autorité réglementaire ou
d’autorité de police.
Le fait du prince peut résulter de mesures de toute nature qui produisent un effet sur le contrat : actes de
police, mesures fiscales ou sociales, etc… Ainsi, l’Administration ne modifie pas le contrat administratif lui-
même mais elle va prendre des décisions extérieures qui vont en modifier de fait les conditions d’exécution.
Pour préserver l’équilibre financier du contrat, la théorie du fait du prince s’applique et octroie au cocontractant
de l’Administration le droit à l’indemnisation intégrale du préjudice subi. En fait, l’application de la théorie
du fait du prince vise à compenser les charges supplémentaires supportées par l’autre partie au contrat.
Exemple : une commune confie, dans le cadre d’une concession de service public, la gestion des transports urbains
à une entreprise privée. Toutefois, une mesure du maire instaure de nouvelles règles de circulation dans la
commune qui modifient et rallongent le trajet du bus. Pour arriver à destination, le bus doit consommer plus
d’essence et l’entreprise privée doit supporter plus de frais pour accomplir sa mission. Ici, les conditions d’exécution
du contrat sont bouleversées, le fait du prince est caractérisé. Pour faire face à ses nouvelles charges, le
cocontractant de l’Administration peut demander une indemnisation Par ailleurs, la doctrine est une source du droit
administratif qui permet au juge de pousser sa réflexion mais pas pour servir de référence d’un jugement.
L’état a deux finalités l’élaboration des lois et la prestation de services
Ainsi, la dévolution des pouvoirs du centre vers les périphéries se fait à travers le Transfert de
pouvoirs dans le cas de la décentralisation ; on crée une entité indépendante soumise au contrôle
et à la surveillance de l’Etat Central et à travers la délégation de compétences dans le cas de la
déconcentration, où il y a toujours un contrôle hiérarchique. Dans les deux cas, il y a toujours le
centre parcequ’il est jaloux.
Sur le plan de la sociologie juridique :
La régionalisation est un processus visant à encourager à la fois la décentralisation et la
déconcentration
Séance 3 le 11/10/23 – Notion de service public – Contexte historique & Évolution Notion
En effet :
- 1789: C'est la Révolution française, elle a duré 10ans et donnée lieu à l'apparition de
Nappoléon Bonaparte
- 1870: C'est la défaite de la France cotre l'empire Prussien (Actuel Allemange).
- 1905: La Grande Loi c'et la loi de la laicite:
"Le juge ne s’intéresse pas à la météo il s’intéresse au climat de l’époque » Jean Truchet
Séance 4 : Le 18/10/2023 – Construction Jurisprudentielle & Doctrinale
3. Construction jurisprudentielle
En fait, l’histoire remonte à 1648 avec le Traité de Westphalie par la guerre de 30 ans, une
religieuse. Il est était question d’une nouvelle ère mondiale qui se caractérise par le territoire. Cela
veut dire que chaque dirigeants dirige dans ses frontières délimitée. Ainsi, alors que le 17ème siècle
met fin aux guerres territoriales en établissement la souveraineté des états et l’effort diplomatique.
Le 19ème connait la consolidation de l'Etat-moderne, un Etat liberal (pour assurer les missions
régaliennes); Le service public est alors un alibi pour l’Etat d’intervenir dans la sphèree privée. Ainsi
le service public est d’abord consacré par l’affaire Blanco.
1873 L’affaire Blanco a permis de dégager 3 principes fondamentaux :
1. Le critère du service public – détermine la compétence du juge administratif
2. La responsabilité de l’Etat - qui peut être engagé selon des règles différentes du droit
commun ;
3. Il revient à la juridiction administrative de déterminer ses règles
Ainsi, à partir de ce qui précède on peut dire que l'arrêt blanco à lier les compétences du juge
administratif au service public, outre cela, cette affaire consacre pour la première fois, la
responsabilité administrative de l'Etat. Enfin la décision énonce le principe de l'autonomie du
droit administratif.
1903 L'affaire de Terrier de 1903 de la chasse aux vipères L’arrêt Terrier rendu en 1903 se situe
dans l’âge d’or du service public comme un critère de puissance publique qui
déclenche l’application du droit administratif. Par la suite, la formule selon laquelle un contrat
est administratif parce qu’il a pour objet de confier à un co-contractant de la personne publique
l’exécution même du service public a connu des applications nombreuses et régulières en
jurisprudence.
1921 L'affaire Bac D'Eloka (la société commerciale de l'ouest africain) ; Le service public connait
une période de crise ; l’affaire Bac d’Eloka introduit l’idée de SPIC ;
La doctrine consière que de 1973 (Blanco) à 1921(D’Eloka) c’est l’âge d’or du droit administratif.
A partir de 1921 on parle de SPIC. En effet, On retrouve pour la première fois l'expression de service
public industriel et commercial dans un arrêt du conseil d'Etat de 1921. Il a été proposé d'établir
une distinction parmi les services publics gérés par une personne publique , deux catégories :
- Les SPA : qui gèrent des activités appartenant par nature à l'Etat ou à une administration publique
Ces services " sont de l'essence même de l'Etat ou d'une administration publique "
- Les SPIC qui gèrent des activités similaires à celles des entreprises privées . Si elles sont prises
en charge par l'Etat ce n'est que de façon accidentelle et occasionnelle , parce que aucun particulier
ne s'en est chargé : Eau , gaz , électricité ....
Cette distinction conduit à des conséquences juridiques opposées : les SPA relèvent du droit public
et des juridictions administratives , les SPIC lissent une place dominante aux règles de droit privé
et à la compétence des juridictions judiciaires . L'existence des SPIC constitue un élément
déterminant de la crise de la notion de service public.La distinction , entre les activités appartenant
par nature à l'Etat et celles lui revenant de façon accidentelle , est délicate à mettre en oeuvre . Les
activités de la personne publique évoluent, ainsi une activité qui à une époque lui appartient par
nature , peut devenir accidentelle par la suite
A ce titre en matière de SPIC, Pierre Delvolové dans son livre « le droit administratif » introduit l’idée
de préemption d’administrativité. En ce sens, le Service public en tant qu’argument pour invoquer
le service public est une présemption réfragable (simple) – (irréfragable qui ne peut être réfutée)
L'affaire Nalieto de 1955 dans le cadre de laquelle le Tribunal des conflits a été saisi sur la question
du service public social, toutefois cette catégorie n'a pas eu de succès, après le refus des deux
ordres juridictionnels, de la notion du SPS, cette notion a ete abandonné.
En fait, il y a une myriade (ensemble diversifier) d'arrêt du CE, qui ont consacré la notion du SP.
Ainsi, ce qui a été mentionné précédemment nous montre que l'évolution de la notion a
principalement été orchestrée par la jurisprudence.
1963 L'affaire de Narcy à travers laquelle le juge du Conseil d’Etat a esquissé, trois éléments
fondamentaux, caractérisant le SP :
1. La mission public ;
2. PPP l'existence de (prérogatives de puissance publique) ;
3. Le contrôle de l'administration
Est-ce qu'on a besoin de satisfaire ses éléments cumulatifs ?Français (France)
4. La construction doctrinale :
La doctrine c'est l'ensemble des opinions émises par l'ensemble des praticiens du droit, les
chercheurs, les juristes, il s'agit d'une source informelle. Portalis disait : « la jurisprudence et la
doctrine tiennent lieu de Droit». C’est parfois une source informelle par ce qu’elle n’est pas codifiée
ou dérivée de l’état et de ses institutions.
On distingue deux grandes écoles : L’école de Bordeaux ou École du service public (Léon Duguit)
et l’école de Toulouse (École de puissance publique (Maurice Hauriou) – En fait c’est l’arrêt de
Narcy qui a concilié les deux écoles
-L'école du Service Public : représente une école doctrinale avec son chef de fil le Doyen "Léon
Duguit", qui s'est fortement inspiré de la sociologie d'Émile Durkheim. Ce dernier a développé l'idée
de la divison social du travail et de la solidarité, ainsi "plus le travail a divisé plus la solidarité entre
les individus augmente, l'interdépendance"
a. Solidarité organique Donc plus le travail est divisé plus la solidarité augmente entre les
individus c’est ce que Deguit appelle la Solidarité organique (inspirée de durkheim)
b. Domaines régaliens L'existence de service public exige l'intervention de l'Etat; Activité
action fonctionnelle, de monopole et de domaine régalien,
c. Dimension politique *par la répétions du mot gouvernant" fait référence à l'intérêt général.
Séance 5 : 25/10 - Contribution Jurisprudentielle & Doctrinale Suite
« Le service public est un procédé juridique par lequel, la satisfaction est donnée par l'administration
a un besoin d'intérêt général »
a. Element formel : Procédé Juridique : une loi, une réglementation, décret, article 71 de la
constitution (Pvr Legislatif) et article 72 (Pvr Executif) "l'erreur de fait est toujours accepté par
l'Etat mais pas une erreur de droit, elle est intolérable et inacceptable"
On distingue : Arrêté (autorité administrative) / Arrêt (autorité judiciaire cour de cassation et la cour
d'appel); l'autorité administrative dispose d'un certains nombres de compétences sous forme de
règles sacrés pour statuer Ultra-Petita : les ministres, les responsables des établissements publics,
les services territoriaux déconcentrés. L’autorité administrative ( qui peut être individuelle ou
collègiale) ne sort jamais de sa compétence. Le juge administratif ne doit pas statuer Ultra petita
(au-dela de ce qui a été demandé) sauf dans le cas de la compétence. Le Chef du gouvernement
s’appuie sur des décrets réglementaires et d’application, dans le cadre de ses compétences
d’attribution, pour ce qui est des compétences générales elle se font par le biais d’arrêtés émis en
qualité de chef de service (ministériel, territorial (président de commune), administration publique,
service public.
b. Élément Matériel Rationae materia (portée, contenu, objet) : Satisfaction de l’intérêt général
Ainsi l'intérêt générale c'est le contenu du SP, il s'agit d'une expression nébuleuse ou expression
flux, notion sociologique et non sociale.
L’intérêt général n’est définit nulle part, aucun texte constitutionnel, aucun législatif n’en donne une
définition globale ou un catalogue, il en résulte une carence regrettable
Il peut être définit comme étant un intérêt important et considérable concernant un grand nombre
d’administrés et que ceux-ci ne veulent pas ou ne peuvent pas le satisfaire par leur propre moyens/
La notion d’intérêt général est une notion spatio-temporelle (relativisme)
Attention juridiquement parlant, le principe de subsidiarité est toujours invoqué quand il y a partage
de compétence (on recours au rang supérieur commun) – Mabda2 tafri3 – géré par la constitution
à Article 140 Constitution – Collectivités territorale on des compétences proppre, partagé et
transférée
Le respect du principe de compétence suppose que le juge peut à tout moment relever
l’incompétence de l’autorité administrative qui a edicté la décision même si elle ne figure pas dans
les demandes des justiciables. Le respect de la compétence de l’autorité administrative constitue
un moyen d’ordre pubiic.
Séance 6 – 1/11/2023 – Théories du Service Public
A ce moment on distingue également entre d’une part l’école du Service Public (Deguit) qui met
l’accent sur l’activité administrative et sur l’intérêt général et d’autre part l’école de Toulouse
(Hauriro) qui met l’accent sur l’idée de puissance publique.
L’école du Service publique établit la Théorie du Service public selon laquelle il n’y a pas de service
public par nature mais par destination (on distingue regie administrative de la gestion déléguée)
Alors que les philosophe pré-socratique (thalès principe statbilité dans la diversité, selon héraclite
le principe de l’univers c’est le feu – la guerre est alors source de bien fait). Avec l’avènement de
l’épistémologie, le 19ème siècle est également caractérisé par une rupture philosophique marquée
notamment par le behaviorisme, Durkheim parle de Lois du suicide. On va vers les LOIS du
services public. En effet, l’utilisation du terme loi permet de donner une certaine scientificité et de
se détaché du raisonnement fortement philospohique conoté par le terme principes.
Cependant, si la théorie du SP a été conceptualisée par DEGUIT, les lois du SP ont été formulés
par Louis Rolland (son disciple) en 1926. On distingue notamment mais non exhaustivement 3
principes : Egalite, Continuité, Mutabilité. Il s’agit selon Rolland du minimum du minimum
Séance 7 – 8/11 Principes du Service Public
Rappel : Compétence temporelle, territoriale, matérielle, personnelle
La théorie du fonctionnaire de fait s’oppose au principe de compétence
2. Le principe de l’égalité
Par égalité il faut comprendre l’isonomie c’est-à-dire l’égalité juridique, souvent confondu ou traduite
à tord par parité; c’est u principe démocratique qui toutefois tolère certaines discriminations à titre
exceptionnel et ce aussi bien par la loi que par la différence de situation. Autrement dit, l’égalité
cmme principe général du droit peut être résumé par l’agade : « a situation identique, traitement
identique).
Article 6: Distingue l’administration centrale des services territoriaux déconcentré (collectivité
territoriales, établissements publics –
Article 19 parle de discrimination positive
Article 157 +156 : Article 156
Les services publics sont à l’écoute de leurs usagers et assurent le suivi de leurs observations,
propositions et doléances.
Ils rendent compte de la gestion des deniers publics conformément à la législation en vigueur et
sont soumis, à cet égard aux obligations de contrôle et d’évaluation.
Article 157
Une charte des services publics fixe l’ensemble des règles de bonne gouvernance relatives au
fonctionnement des administrations publiques, des régions et des autres collectivités territoriales et
des organismes publics.
NB : Légalité différent de juridicité – la première fait référence au respect des lois, la deuxième au
respect du bloc de constitutionalité – Constitution, principes constitutionnels …. On voit un
changement progressif de la légalité vers la juridicité. Il s’agit du changement de l’état moderne dont
le centre névralgique avant la Seconde guerre mondiale était le législatif. Apprès les découvertes,
les besoins ont changé de perspective, un nouveau système politique vois le jour
3. Principe de mutabilité
Ce principe n’est pas inscrit comme un principe constitutionnel, ni comme un principe général du
droit. C’est un principe qu’on peut induire à partir du fait que l’administration est une institution et
comme toute institution elle est censée s’adapter pour ne pas cesser d’exister. Ce principe est aussi
appelé principe d’adaptabilité
4. Autres principes
Aujourd’hui les lois et les principes ci-avant sont considérés comme classique étant donné que de
nouveaux principes du service public commencent à s’affirmer comme le principe de la qualité,
accessibilité, simplicité, transparence, responsabilité, participation, publication (d’ordre
général) notification (d’ordre individuel) …
a. principe de participation
Quand l’administration décide elle est tenu d’impliquer l’ensemble des destinataire. L’état est une
entité politique et adminstrative « bien s’entourer pour mieux gouverner)
On va vers la rationalisation de l’administration, le SP est considéré comme étant un établissement
qui doit assurer la qualité. L’administration commence à emprunter le vocabulaire privé et à
s’institutionnaliser (cararctère institutionnel en évoluant par rapport au contexte
Le régime juridique fait référence à l’Ensemble de règles juridiques encadrant les SP onn distingue
son fonctionnement et organisation de ses modes de gestion
I. Fonctionnement et organisation
1. Règles relatives au Fonctionnement
L’Etat est concrétisé d’une part l’administration de l’etat (Central) Les départements ministériels
d’une part avec l’administration centrale de ces derniers, ses délégations et les services
déconcentrés l’Etat (Déconcentration) et d’autre part l’administration décentralisée de l’Etat avec
notamment la décentralisation territoriale (Collectivités Territoriales) qui se distingue par le principe
de plénitude de compétence et d’autre part la décentralisation fonctionnelle ou technique
(Établissements publics) caractérisé par le principe de spécialité de la compétence.
L’administration de l’état est donc composée de l’administration centrale et des services
déconcentrées de l’état. Parmi Les collectivités territoriales on distingue Provinces et préfectures,
régions, communes (principe de plénitude de compétence. Tandis que les Établissements publics
peuvent être soit administratifs (EPA) soit industriels et commerciales (EPIC).
Afin d’étudier le régime juridique des SP, on examinera dans un premier temps, les règles relatives
à l’organisation de fonctionnement des SP puis dans un second temps sur l’étude des règles
relatives aux modes de gestion des SP
L’administration (admin de l’Etat (services ministériels et services déconcentrés) et décentralisée
(CT-EPA)) est représentée par les Agent publics de l’état ce sont les fonctionnaires, les contractuels
et les stagiaires. A noter que la différence entre fonctionnaire et stagiaires c’est que ces derniers ne
sont pas encore titularisés. A propos de la délégation : «C’est le même marteau on a juste ajusté le
manche »
Ainsi, étant donné la distinction EPA/EPIC, on distingue les SPA gérée par les personnes publiques
(Etat, CT, EPA) de ceux gérés par des personnes privées (ordres professionnels, fédérations
sportive, Caisse d’assurance). De même on distingue les SPIC gérés par une personne publique
(ONEE, ONCF, RADEMA, EPIC) de ceux gérés par une personne privée (Entreprise publique ou
privée).
L'aspect général relatif aux règles régissant un SP a géré par une personne publique et la
prédominance des règles du droit administratif, le Conseil de l'État français pour qualifier ses
services gérés par des personnes privées utilise l'expression suivante : « services proprement
administratif ». Il s'agit donc de l'univers administratif. Chaque administration publique est régie par
un statut. Les statuts diffèrent pour chaque administration publique. Il y a des fonctionnaires
détachés dans les administrations publiques. Ainsi pour rétablir l'administrative cité, il est nécessaire
de s'appuyer sur un faisceau d'indices. Pour bien comprendre les administrations publiques, il faut
se mettre en tête l'idée de la diversité et de la méfiance des appellations des administrations
publiques. On parle de PPP, partenariat public privé, c'est un contrat administratif. Il faut faire la
différence entre les marchés de service et les délégations de service.
Séance 9 – 23/11/23 Le Régime Juridique du SP - Règle relative au mode d’organisation
2. Règles relatives au mode d’organisation
- SPA Gérés par
- Des Personnes Publiques
o Administration de l’État
▪ Administration Centrale
• Gouvernement
• Services des départements ministériels
• Délégations ministérielles
▪ Services déconcentrés de l’Etat
o EPA
▪ National
▪ Territorial
- Des personnes privées
o Ordres professionnels
o Fédérations Sportives
o Caisse de Sécurté
o Associations ayant l’utilité Publique (reçoivent des fonds recourent au PPP)
Systèmes de Déclaration, de répression et d’autorisation
- SPIC Géré par
- Des personnes publiques
o EPIC
▪ National
▪ Territorial
o Personnes privées
▪ Entreprises publiques
• Société d’Etat
• Société d’économie Mixte
▪ Entreprises privées (voie contractuelle)
• Contrat administratif
• Gestion Déléguée
• Partenariat Public Privé
A noter que la différence entre la délégation de services et les marchés de services publics :
c’est que les marchés de services publics sont des contrat onéreux qui se caractérisent par le prix
C’est le cas pour les entreprises publiques (sté E & eco mixte) et privées dans le cadre du contrat
administratif (G°D & PPP)
On distingue les actes juridiques unilatéraux qui s’appuient sur le droit et qui relèvent de la
compétence du juge administratif, des actes matériels de facto, qui s’appuient sur la réalité des
fait et relèvent de la compétence du juge du droit commun. Tous les actes d’une personne
publique dans le cadre d’un SPA sont des actes juridiques. A noter également que les
contrats sont des actes conventionnels. L’autorité publique renvoi à la personne publique
disposant d’un registre de compétences. Toute autorité administrative doit agir dans le cadre de
son registre de compétences.
Le contrat administratif est textuel, il se distingue de la jurisprudence caractérisée par la
présomption d’administrativité construite sur la base d’un faiseau d’indice (d’abord le critère
organique, puis le critère matériel (Service public et Privilège de Puissance Publique).
Ainsi, dès lors que l’une des parties est une personne publique il y a présomption simple (réfragable)
à renforcer en s’appuyant sur un faisceau d’indice. Cependant il convient de noter que bien que les
contrats entre deux personnes publiques soient des contrats administratifs, il arrive que ce soit des
contrats privés. C’est le cas pour les contrats d’abonnement qui son considérés par la doctrine
comme des contrats privées. De la même manière bien que le contrat entre deux personnes privées
soit généralement privé, il peut arriver que ce soit un contrat administratif dans le cas où l’une des
parties (une personne privée) est mandatée par une personne publique ou si le contrat a un
caractère d’intérêt public.
Séance 10 29/11/23 - Régimes Juridiques SP – Règles Juridiques
II. Règles Juridiques
Notes : Art 71 – Pvr Législatif légifère dans des champs déterminés – Art 72 le pouvoir
exécutif décrète dans tous les autres champs.
SP : SPA (PPub (1) / PPvé (2)) SPIC (Ppub/Pvé) (3)
1. SPA – P. Pub
Il s’agit d’une autorité administrative, une personne qui possède un registre de compétence
(Président de commune – Assemblée (corps collègial). –
principe général en droit, tout établissement public et géré par un conseil d'administration. Avec
pour président un représentant de l'Autorité centrale. Cependant, les Conseils universitaire, sont
Présidé par des présidents des universités et non par des autorités du pouvoir central, dont le but
est de garantir la liberté scientifique. La liberté scientifique est une liberté qui est absolue. Art 29 de
la constitution
Certains établissement sont créées par décret royal c’est le cas des ORMVA (Office Régionalle de
mise en valeur agricole) Rappelons-le contexte historique, en 1962, il y a restriction du pouvoir du
roi qui n'a pas le droit de légiférer. En 1967, le Maroc connaît l'état d'exception, puis, en 1970, c'est
la réintégration du Dahir. Comme moyen pour le roi de légiférer.
3. SPIC
La notion de SPICA vu le jour en 1921, rappelons-le avec l'arrêt Bagdad Deluca du tribunal des
conflits. Les SPIC se distinguent par une grande diversité juridique. Par exemple, l'O NCF exploite,
tandis que la SNCF, société marocaine des chemins de fer, aménage les chemins de fer. Les ESP.
Il sait sont gérés à travers des actes de droit privé et leurs agents ont des statuts particuliers.
Tous les agents des SPIC gérés par une personne public sont régis par le droit privé sauf les agents
nommés par les statuts
Séance 11 – 06/12/23 Mode de Gestion du SP
a. Habilitation Administrative
b. Voie Contractuelle : Partenariat Public Privé
o Contrat de concession
Prévu par les textes c’est un mode spécial, c’est un mode plus ancien. Il date de l’époque ou le Droit
Administratif était voué à servir d’alibi pour l’Etat d’intervenir dans la sphère économique. Leg
Spécialis derogat leg générali, la règle spéciale change la règle générale.
2. L’affermage
L’affermage est considérée comme étant un contrat administratif en vertu duquel l'administration
publique confie la mission d'exploiter un service public pour une durée déterminée à un fermier. Le
cocontractant de l'administration. Qui fournit les moyens de réalisation et d'exploitation du service
en contrepartie d'une redevance payée par l'usager. Toutefois, le fermier se trouve dans l'obligation
de payer l'ensemble des frais administratifs liés à l'amortissement de l'équipement et du matériel.
3. La régie interessée
La régie intéressée. C'est C'est la 3e forme. Française, mais par contre, ce n'est pas un contrat
nommé au Maroc, c'est aussi un contrat administratif et un mode de gestion qui s'appuie sur une
configuration juridique particulière et qui se différencie des autres contrats antérieurement cités,
étant donné que le régisseur Et payé par l'administration qui le rémunère au vu du résultat de
l'exploitation du service public comme une prime forfaitaire liée à l'exploitation. C'est le cas par
exemple D'une personne privée qui exploite un théâtre et qui recevrait de l'administration une prime
forme forfaitaire liée à l'exploitation de ce théâtre.
4. le PPP au Maroc
Rappelons que le PPP, partenariat public-privé, est un contrat administratif global défini par le
l'article un comme un. Contrat. De droit, par lequel l'administration confie à une partie privée la
responsabilité de réaliser une mission globale comme la construction, le financement, la
maintenance, la prestation de services, et cetera. C'est un contrat administratif qui est caractérisé
par le prix, tandis que la Délégation de service public est caractérisée. Par la redevance. À noter
que le PP est d'inspiration idéologique libérale.
Seance 13 – 15/12/23
Certains éléments ont été intégrés pour compléter la séance du 29/11 pour plus de continuité
dans les idées
Il existe des différences sensibles entre la concession et la gestion déléguée. La gestion déléguée
est une procédure de conclusion d'un contrat qui s'appuie sur le principe de transparence. Et de
publicité, chose qui n'est pas le cas lorsqu'il y a le système de la concession, il s'agit d'un pouvoir
discrétionnaire. La durée de la concession est plus longue par rapport au contrat de gestion
déléguée. Le contrôle exercé est plus restreint. En effet, la concession Et relativement peu contrôlé
en comparaison avec le mode de gestion délégué.
Les sociétés de développement local sont définies par la loi organique 113 14. Comme notamment
l'article 130 qui stipule que il relève aux communes. Et aux établissements publics. Et
regroupements pouvant créer des sociétés de développement local. À condition que dans le cas de
regroupement, la commune soit majoritaire et qu'elle détienne plus de 34% que la majorité du capital
soit détenue par des personnes publiques. Ce mode de gestion évolue avec le temps hic et nunc
(sur le champs)