Rapport
Rapport
Rapport
au Maroc
Réalisé par :
Encadré par :
Hala HDIDOU
Mme BOUANANI 0
Yousra BARGHOUT
Table des matières :
INTRODUCTION : ............................................................................................... 2
1. DEFINITIONS : ............................................................................................... 3
2. ROLES ET IMPORTANCES DES PME AU MAROC : ................................................... 5
II. LA STRATEGIE FINANCIERE : ........................................................................ 8
1. DEFINITION : ................................................................................................ 8
III. L’INTERVENTION DE L’ETAT POUR ENCOURAGER LES PME : ................. 10
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Introduction :
Il y’a lieu de souligner qu’aujourd’hui, plus que par le passé, le financement des
PME constitue l’un des thèmes de débats économiques les plus importants au
Maroc. Les PME sont devenues une composante essentielle du tissu
économique, un acteur fondamental dans le développement de notre pays ;
elles sont non seulement la clé de la croissance, mais également un levier
puissant du secteur privé dont l’impact en terme de développement n’est plus
démontrer.
L'importance de la PME vient du fait qu'elle est dotée d'un certain nombre
d'atouts irremplaçables. Cette catégorie d'entreprise peu capitaliste, mais dont
la contribution à l'emploi est intéressante, surtout dans un pays comme le
Maroc où le problème du chômage tend à s'intensifier chaque année, elle
permet de décentraliser les investissements, de mobiliser l'épargne privée, par
conséquent favoriser la régionalisation et enfin, rationaliser la production par la
diminution des coûts qui permet l'amélioration de la concurrence de
l'économie sur les marchés étrangers.
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I. Les petites et moyennes entreprises au
Maroc :
1. Définitions :
Il n’est pas facile de définir la PME qui se rapporte à la fois à une notion
économique et à une notion de structure et d’organisation. Sur le plan
économique, la PME marocaine se caractérise par son incapacité à exercer une
influence significative sur son marché. Sur le plan de la structure, elle est
marquée par la prépondérance de la personnalité de l’entrepreneur
« propriétaire gérant »
Plusieurs définitions de la PME ont été proposées, mais toute tentative d’une
définition universelle fut abandonnée au profit des définitions élaborées en
fonction des données propres à chaque pays.
Selon la loi 53-00 formant "Charte de la PME" " du 23 juillet 2002, cette
catégorie d'entreprise a une définition "officielle". Selon l'article premier de
cette loi, la PME est une entreprise gérée et/ou administrée directement par
les personnes physiques qui en sont les propriétaires, copropriétaires ou
actionnaires et qui n'est pas détenue à plus de 25% du capital ou des droits de
vote par une entreprise, ou conjointement par plusieurs entreprises, ne
correspondant pas à la définition de la P.M.E. (ce seuil peut, toutefois, être
dépassé lorsque l'entreprise est détenue par des fonds collectifs
d'investissement, des sociétés d'investissement en capital, des organismes de
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capital-risque, des organismes financiers habilités à faire appel à l'épargne
publique - à condition que ceux-ci n'exercent, à titre individuel ou
conjointement, aucun contrôle sur l'entreprise). Par ailleurs, les PME doivent
répondre aux deux conditions suivantes : - avoir un effectif permanent ne
dépassant pas 200 personnes, - avoir réalisé, au cours des deux derniers
exercices, soit un chiffre d’affaires hors taxes inférieur à75 millions de DH, soit
un total de bilan inférieur à 50 millions de DH. Cette même charte propose
également des critères spécifiques aux entreprises nouvellement créées (c'est à
dire celles qui ont moins de deux années d'existence) : sont considérées
comme PME les entreprises ayant engagé un programme d’investissement
initial inférieur à 25 millions de DH et respectant un ratio d’investissement par
emploi inférieur à 250 000 DH.
Bien entendu ce type de définition n’est jamais définitif et peut faire l’objet, au
gré des circonstances économiques et sociales, d’aménagements de la part des
opérateurs économiques et des institutionnels.
Bien entendu ce type de définition n'est jamais définitif et peut faire l'objet, au
gré des circonstances économiques et sociales, d'aménagements de la part des
opérateurs économiques et des institutionnels. C'est notamment le cas de la
commission mixte, composée de représentants de Bank Al-Maghrib et du
GPBM (Groupement Professionnel des Banques Marocaines), qui est chargée
d'élaborer les nouveaux systèmes de rating bancaire, dans le cadre de
l'alignement des banques marocaines sur les nouveaux standards européens
issus des accords de "Bâle II". Le nouveau système proposé, qui devrait être
adopté par l'ensemble des banques marocaines au cours du deuxième
semestre 2004, propose des échelles de notation différenciées suivant la
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catégorie d'entreprise concernée (grande entreprise, PME, micro-entreprise),
ces dernières étant définies sur les bases suivantes :
Selon la direction des statistiques, la PME est présente dans tous les secteurs
d’activité économique avec un taux de 98% : l’industrie, l’artisanat et le BTP, les
commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les communications,
le transport, les services financiers. La part des PME est plus de 90% dans
toutes les branches d’activité sauf celle de la production et la distribution de
l’électricité, gaz et eau où la participation est uniquement de 50%.
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La PME, moteur de développement régional et base d’équilibre :
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Secteur d’activité Nombre d’employés
Secteur industriel 250.000
Secteur artisanal 2.000.000
Secteur du commerce 888.000
Secteur du tourisme 600.000
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II. La stratégie financière :
1. Définition :
L’objectif de la stratégie financière évolue que l’on se situe sur le court, moyen
ou long terme.
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Critères en rapport avec le porteur de projet : situation personnelle,
nombre d’associés, capacité à convaincre, qualité du réseau,
réputation,…
Critères en rapport avec l’offre (produit et/ou service) : pertinence de
l’idée, qualité du projet (présentation, caractéristique, différenciation,
…), caractéristiques du marché cible (taille des segments, importance
concurrentielle, taux de croissance, maturité, …)
Critères en rapport avec le projet : complexité du projet, nature du
projet, potentialité du projet, nature et importance des financements
nécessaires, capacité à avancer rapidement, …
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III. L’intervention de l’Etat pour encourager
les PME :
1.Programme MOUSSANADA :
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Système d’information (diagnostique et assistance à la mise en œuvre
de solutions).
6. Démarrage du projet.
2.Programme IMTIYAZ :
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Pour financer son projet d’investissement, l’entreprise peut recourir à plusieurs
montages financiers :
Crédit bancaire.
Leasing (exclusivement réservé pour les investissements en
équipement).
Financement mixte (crédit bancaire, leasing).
Auto financement à 80% minimum.
Pour les trois premiers modes de financement, l’entreprise doit
apporter au moins 20% de l’investissement total TTC sous forme de
fonds propres.
Procédure :
3.Programme INTILAKA :
Intelaka est une option de financement pour les TPE, PME et les jeunes
entrepreneurs. Intelaka a été créé avec l’intention de fournir tout le soutien
nécessaire pour financer votre projet. Le programme est destiné aux auto-
entrepreneurs, les micro-entreprises, les TPE, les entreprises exportatrices vers
l’Afrique et les jeunes diplômés. Intilaka se concentre également sur la
promotion des jeunes leaders, des petites exploitations agricoles et des
entreprises innovantes.
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Les différentes offres du programme Intilaka :
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IV. Les approches de financement des PME
marocaines :
L’autofinancement :
L'autofinancement peut être défini comme la part de la CAF qui reste après
déduction des dividendes à verser. Ils sont versés aux actionnaires, aux associés
ou à l'entrepreneur lui-même. Il s'agit donc des bénéfices non distribués à ces
derniers. C'est une source de financement importante pour l'entreprise qui
peut représenter la capacité d'une entreprise à se financer à travers ses
capitaux propres. Elle complète le financement par capitaux et par emprunts.
Il faut rappeler que la CAF représente les ressources internes dégagées par
l'activité de l'entreprise. Il s'agit d'un mode de financement. Elle finance elle-
même son développement (investissements, etc.). Cela lui évite de recourir à
des ressources extérieures (ex : emprunt).
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2.Le financement externe :
L’emprunt bancaire :
Capital risque :
Comment ça fonctionne ?
Entrée de capital :
1er cas :
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2ème cas :
Sortie du capital :
Love money :
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Affacturage :
Ce mode de financement consiste pour une entreprise à céder les créances non
encore échues à une société financière (factor) moyennant une rétribution qui
est égale à une proportion du montant dû par les clients débiteurs (entre 70 et
80%). La part restante représente la rémunération du factor et une contre-
garantie.
Crowdfunding :
Leasing :
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Conclusion :
Après avoir étudié les différentes modalités de financement des PME. On peut
conclure que la multiplicité des sources de financement et leur diversité ne
signifie pas la satisfaction des PME en termes de financement. Cette situation
s’explique par le rôle des institutions financières qui ne s’intéressent pas
suffisamment à l’étude des spécificités et des problèmes rencontrés par ce type
d’entreprise, permettra ensuite l’offre des produits plus adéquats à leur
situation.
Le problème de l’insuffisance des fonds propres dans la plupart des PME oblige
ces dernières d’accéder au marché de financement externe pour survivre et
garantir une croissance sur le marché. Cependant, la PME qui se caractérise
souvent par une faible structure, une main d’œuvre non qualifié et un manque
de communication interne, ne remplit pas les conditions nécessaires requises
par les institutions financière
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Bibliographie /Webographie :
www.cpa.enset-media.ac.ma
www.pme-maroc.blogspot.com
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