Cours Partie 2

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Prepare by Dr.

BESSEBOUA Omar, Faculty of Nature and Life Sciences Hassiba Benbouali


University of Chlef | Chlef, Algeria | UHBC

CONTROLE DE LA QUALITE ET DE LA REPRESSION DES FRAUDES :

Compte tenu de la nécessité de développer un contrôle préventif, la stratégie adoptée


privilégie le contrôle à la production en combinaison avec le contrôle inopiné dans le
processus de mise à la consommation, d’une part et le contrôle à l’importation, d’autre part.
Pour une intervention efficace des services de contrôle, une démarche a été arrêtée en la
matière ;

Domaine du contrôle :

 produits alimentaires
 produits industriels
 produits services

Nature du contrôle :

 Vérifier la conformité et la composition des produits


 S’assurer de la mise en œuvre de l’autocontrôle par les producteurs et les importateurs.

La démarche développée ci dessus s’appuie sur le développement, d’une coordination étroite


avec les différentes administrations et organismes intervenant dans le domaine du contrôle de
la qualité (services vétérinaires, phytosanitaires, métrologie santé, douanes, etc…). Le
contrôle aux frontières s’applique aux produits alimentaires et aux produits cosmétiques et
d’hygiène corporelle sur la base d’une liste préétablie en conformité des positions tarifaires.
Ce contrôle est effectué au niveau de toutes les importations.
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A. BASES REGLEMENTAIRES RELATIVE A L’AMM


B. Généralités
C. L’autorisation de mise sur le marché (AMM)
D. Tout médicament doit faire l'objet avant sa mise sur le marché d'une autorisation de mise
sur le marché (AMM) préalable. Cette exigence résulte de l’article 6 de la directive
2001/83/CE instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain,
tel que transposé à l’article L.5121-8 du code de la santé publique (CSP).
E. La directive 2001/83/CE (modifiée par la directive 2004/27/CE) est disponible sur le site
internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :
http://ec.europa.eu/health/files/eudralex/vol-1/dir_2001_83/2001_83_ec_en.pdf L’AMM
est un document constitué d’une décision d’octroi d’AMM et des annexes suivantes :
F. - L’annexe I : le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP),
G. - L’annexe II
H. - L’annexe IIIa : l’étiquetage,
I. - L’annexe IIIb : la notice ou information du patient
J. En pratique, l’AMM peut être délivrée selon 4 procédures différentes (centralisée, de
reconnaissance mutuelle, décentralisée ou nationale), sachant que, dès lors qu’ils sont
harmonisés au niveau européen, les critères de qualité, de sécurité et d’efficacité qui
doivent être pris en compte par les autorités compétentes pour octroyer l’AMM sont
identiques, quelle que soit la procédure suivie.
K. A la demande d’AMM est joint un dossier qui comprend les renseignements et documents
présentés conformément à l’annexe I de la directive 2001/83/CE (transposée en droit
français à l’article R. 5121-25 du code de la santé publique et à l'arrêté du 23 avril 2004
modifié fixant les normes et protocoles applicables aux essais analytiques, toxicologiques
et pharmacologiques ainsi qu'à la documentation clinique auxquels sont soumis les
médicaments ou produits mentionnés à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique).
L. L’AMM est octroyée pour une durée initiale de 5 ans.
M. ANSM - Septembre 2014 - AMM/Avis aux demandeurs www.ansm.sante.fr 7/53 1 –
NOUVELLE DEMANDE D’AUTORIS

1 – NOUVELLE DEMANDE D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE


Il existe 4 procédures différentes d’octroi d’une AMM : - La procédure centralisée,
qui permet d’obtenir une seule AMM valable dans tous les Etats membres (EM) de
l'Union européenne ; - La procédure de reconnaissance mutuelle (MRP) qui
permet d'obtenir une AMM identique dans plusieurs EM à partir d'une première
AMM obtenue dans un EM de référence (RMS); - La procédure décentralisée
(DCP) qui permet d’obtenir une AMM simultanément dans plusieurs EM choisis
par le demandeur, lorsqu’aucune autorisation n’a été délivrée dans l’Union
européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen
(EEE). - La procédure nationale qui permet d’obtenir une AMM dans un seul EM
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SERVICE D'HYGIENE :

En France, un service d'hygiène peut réclamer des contrôles d'hygiène. Ces contrôles
concernent un grand nombre de secteurs (santé, environnement, industrie agroalimentaire,
restauration, grande distribution, métiers de bouche…). Il existe divers organismes : quels
sont-ils et comment procèdent-ils ?

Service d'hygiène : les organismes officiels


Afin de mieux visualiser ce qu'inclus le service d'hygiène dans sa globalité, voici un tableau
récapitulatif des organismes officiels existants, de leur champ d'actions et du type d'actions
menées.

Organismes Périmètre d'action / Actions mises en œuvre

DGCCRF (Direction Générale de la Au niveau national, leur mission de sécurité


Concurrence, de la Consommation et de la sanitaire touche tous les produits et services
Répression des Fraudes). (alimentaires et industriels), ce à différentes
étapes : de la production, l'importation, à la
commercialisation...

DDPP (Direction Départementale de la Au niveau départemental, la DDCSPP agit au


Protection des Populations) aujourd'hui niveau des politiques relatives à la cohésion
devenue DDCSPP (Directions Départementales sociale, à la jeunesse, aux sports, aux
de la Cohésion Sociale et de la Protection des associations et à l’éducation populaire. Elle
Populations). met aussi en œuvre les politiques relatives à la
protection et à la sécurité des consommateurs
NB : la DDCSPP est née de la fusion de la autour de 5 services ou pôles:
DDSV(Direction Départementale des Services - Pôle Milieu naturel (santé et protection des
Vétérinaires) et de l'UDCCRF (Unité animaux, protection de l'environnement,
Départementale de la Concurrence, de la sauvegarde végétale…).
Consommation et de la Répression des - Service Alimentation (qualité et sécurité
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Fraudes) alimentaires et protection économique des


consommateurs).
- Pôle Produits Industriels -(sécurité et
protection économique du consommateur au
niveau local) ;
- Pôle services (litiges contractuels hors
restauration) : vérifie la mise en œuvre de
réglementation par les prestataires de service
- Service d'Inspection Vétérinaire et
Phytosanitaire aux frontières ou SIVEP) :
contrôles systématiques des données d'origine
animale (de la provenance à l'introduction
d'animaux sur le territoire)

Services Communaux d'Hygiène et de Santé Au niveau local, rattachés aux collectivités


territoriales, les SCHS assurent les contrôles
des commerces alimentaires

CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Dans l'entreprise : le CHSCT a pour mission de
Conditions de Travail, pour les entreprises de préserver l'environnement de travail des
plus de 50 salariés) employés. Il peut aussi demander des
expertises dans le cadre d'un constat de l'état
sanitaire de l'entreprise.

Service d'hygiène : les types de contrôles effectués au sein de l'entreprise


Quand on parle de service d'hygiène on pense aux actions de contrôle qui en découlent. On
compte principalement deux types de contrôles réalisés en entreprise:

 Les contrôles aléatoires : réalisés de façon inopinée, ces contrôles sont effectués par
des organismes en charge de la sécurité et de la surveillance sanitaire en générale. Très
fréquents dans la filière agroalimentaire, ces contrôles sont soumis à un cahier des charges
précis et rigoureux notamment dans le cadre de la vérification des critères liés aux labels
alimentaires (Label Rouge), aux produits de l'agriculture biologique (AB), aux appellations
(AOP, AOC, IGP, STG...) et autres mentions (Fermier etc.) visant à certifier la qualité et
l'origine des produits. Les contrôles dans le domaine alimentaire portent aussi sur le respect
des méthodes et systèmes de gestion comme l'HACCP (Hazard Analysis Critical Control
Point)…

Ces contrôles inopinés peuvent être demandés par un employé ou un consommateur


souhaitant dénoncer de mauvaises conditions de travail ou un manque d'hygiène.

 Les contrôles volontaires : ils permettent de s'assurer que les règles d'hygiène sont
respectées et de de prouver le suivi des bonnes pratiques. Ces auto-contrôles font partie
intégrante du système de gestion propre à l'entreprise. Généralement, les entreprises font
appel à des prestataires spécialisés dans le conseil et la mise en place des démarches de
qualité.
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Comment se déroule un contrôle d'hygiène ?
Pour assurer un service d'hygiène adéquat, les organismes assurant les contrôles d'hygiène
veillent au respect des procédures réglementaires liées au nettoyage des locaux ou à la
désinfection et décontamination. Les contrôles se déroulent en deux temps :

 dans un premier temps, un contrôle dit visuel est réalisé. Cette méthode simple et
rapide vise à vérifier la propreté des locaux (poussières, souillures, état des locaux et des
sanitaires etc.). Il faut tout de même noter que ce type de contrôle n'est pas le plus sûr car il ne
tient compte que de la partie nettoyage.
 En deuxième lieu, les agents effectuent un contrôle dit bactériologique. Ce contrôle
concerne les surfaces. A l'aide de prélèvements ou d'un technicien de laboratoire, on peut
évaluer la contamination des surfaces (la recherche de contaminants diffère selon le domaine
d'activité...) et donc apprécier l'efficacité du protocole de nettoyage et désinfection mis en
place.

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Office National de Métrologie Légale (ONML)

La métrologie légale recouvre l’ensemble des dispositions réglementaires mises en place par
les pouvoirs publics pour garantir la qualité des instruments de mesure utilisés dans le cadre
de transactions commerciales.

Créé en 1986, l’ONML est un établissement public à caractère administratif (EPA) relevant
du ministère de l’Industrie et de la promotion des Investissements.

Sa mission principale est de s’assurer de la fiabilité de la mesure des instruments nécessitant


une qualification légale et ayant une incidence directe sur l’équité des échanges commerciaux,
la santé, la sécurité, l’environnement et la qualité de la production industrielle.

Ses objectifs sont la sauvegarde de la garantie publique, la protection de l’économie nationale


sur le plan des échanges nationaux et internationaux et la protection du consommateur.

Plus de détails sur l’Office national de métrologie légale sont donnés par le décret n°86-250
du 30 septembre 1986 poratnt création de l’ONML .

PRÉSENTATION DU CACQE

Le Centre Algérien du Contrôle de la Qualité et de l’Emballage –CACQE- est un


établissement public à caractère administratif (EPA) placé sous la tutelle du Ministère
du Commerce.
Il est crée par décret exécutif n° 89-147 du 08 août 1989 modifié et complété par le
décret exécutif n° 03-318 du 30 septembre 2003.

Le centre est un espace intermédiaire qui constitue d’une part un soutien technique au
profit des administrations chargées du contrôle de la qualité et de la sécurité des
produits et, d’autre part un appui aux opérateurs économiques pour les accompagner
dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de promotion de la qualité de la
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production nationale...

Le centre est dirigé par un Directeur Général assisté par un secrétaire général et cinq
(05) chefs de divisions. Il est doté de 24 laboratoires opérationnels dont 04 régionaux et
vingt (20) annexes, d’un Conseil d’Orientation qui délibère sur toutes les questions
liées aux activités du centre et d’une Commission Scientifique et Technique (CST) qui
donne son avis sur divers points (plan annuel de recherche scientifique, demandes
d’autorisation d’ouverture de laboratoires d’analyses de la qualité, projets de textes
législatives….).

MISSIONS ET ACTIVITES DU CACQE

Le CACQE a pour mission de contribuer à la protection de la santé et sécurité des


consommateurs
Les principales activités du centre peuvent être regroupées dans les volets suivants :

 Le contrôle analytique qui consiste en la vérification de la conformité des


produits par rapport aux normes et spécifications légales ou règlementaires qui
les caractérisent;
 La gestion, développement et fonctionnement des laboratoires d’analyse de la
qualité;
 La Promotion de la qualité de la production des biens et services;
 La participation à l’élaboration des normes des biens et services mis a la
consommation au sein des comités techniques nationaux;
 L’information, la communication et la sensibilisation du consommateur ;
 L’assistance et soutien aux operateurs économiques pour la maitrise de la
qualité des produits et services qu’ils mettent sur le marché.

PRINCIPALES ACTIVITES ANALYTIQUES DES LABORATOIRES

Le contrôle analytique effectué par les laboratoires de la répression des fraudes


concerne les divers produits de consommation mis sur le marché aussi bien les produits
importés que ceux produits localement. Le nombre moyen d’échantillons traités
annuellement est d’environ 16.000. Ce nombre est appelé à évoluer constamment avec
la réception des nouveaux projets de laboratoires en cours de réalisation.

Le Centre effectue et prend en charge deux types d’analyse : les analyses


physicochimiques et les analyses microbiologiques qui couvrent les domaines
suivants :

 Le contrôle des produits agro alimentaires ;


 Le contrôle des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ;
 Le contrôle des produits industriels. Il s’agit essentiellement des activités de la
section contrôle et d’essai des appareils électrodomestiques et celles
fonctionnant au gaz qui sont réalisés au niveau du laboratoire régional de
Constantine. D’autres produits industriels sont pris en charge dans le cadre de
conventions avec des laboratoires spécialisés.
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Ces analyses sont effectuées sur des échantillons prélevés par les agents habilités des
services extérieurs du Ministère du Commerce dans le cadre de la répression des
fraudes.

STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DU CONTROLE ANALYTIQUE

Le passage de l’Algérie d’une économie planifié à une économie de marché, la


signature de l’accord d’association avec l’union européenne ainsi que l’adhésion à la
zone arabe de libre échange ont permis la mise sur le marché d’une multitude de
produits fabriqués localement et importés.

Cette situation a nécessité de la part des pouvoirs public le renforcement du système de


contrôle de la qualité des produits offerts à la consommation afin de mieux protéger la
santé et d’assurer la sécurité des consommateurs ; c’est dans ce contexte que le
Ministère du Commerce a procédé au renforcement des structures du CACQE par la
réalisation d’un laboratoire national d’essai (LNE) pour les produits industriels
Par ailleurs et, afin de consolider la fiabilité des résultats d’analyses, le centre a
procédé à l’uniformisation des méthodes et protocole d’analyses au niveau de chaque
section de ses laboratoires en se basant essentiellement sur les méthodes officielles,
normes nationales NA, les normes internationales ISO et Codex Alimentarius dont le
CACQE assure le secrétariat technique depuis 2004.

INFORMATION ET SENSIBILISATION

En matière d’information et de sensibilisation, le CACQE contribue à la


diffusion et la vulgarisation des textes relatifs à la qualité en direction des
consommateurs et des professionnels par le biais de différents supports de
communication tels que l’organisation de journées d’études et séminaires , site
internet , production de dépliants et autres affiches. Le CACQE développe également
des activités d’assistance et de conseil en direction des opérateurs économiques dans le
cadre de la promotion et l’amélioration de la production nationale.

ACCOMPAGNEMENT DES EXPORTATEURS

Dans le cadre de la promotion du commerce extérieur et conformément aux


instructions et aux engagements du Ministère du Commerce, le CACQE manifeste sa
disponibilité à assister les opérateurs économiques à l’export, par la prise des analyses
des produits concernés par cette opération ainsi que la délivrance des certificats de
conformités sollicités et ce dans la limite de ses potentialités techniques. En outre, le
centre met à leur disposition toutes les informations utiles au plan de la qualité et de la
conformité des produits susceptibles d’améliorer les conditions de prise en charge et
d’aboutissement de toute opération d’exportation.
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Direction du contrôle et des prix (DCP)

Un programme spécial Ramadhan La direction du contrôle et des prix (DCP) de la wilaya


d’Alger a mis, à l’occasion du mois du Ramadhan, un programme spécial pour venir à
bout des pratiques commerciales frauduleuses. Eu égard à la profusion des produits,
conjugué en cela au manque de vigilance des consommateurs, ce mois reste une période tant
redoutée. Il fait rappeler au commun des Algérois des moments de tourment. En témoigne la
farce de l’année passée où des commerçants attirés par l’appât du gain ont fait manger de la
viande d’âne aux consommateurs sans que ces derniers s’en rendent aucunement compte. Des
apprentis commerçants font impunément peser des risques sur la santé du consommateur.
Youssef Lamari, directeur de la DCP, fait savoir que tous les moyens seront mis en œuvre
pour remédier à cette situation. « Des opérations inopinées et ciblées seront organisées par nos
agents. Le marché Ali Mellah fera l’objet de contrôle par des agents ramenés d’autres régions,
compte tenu que ceux qui y opèrent d’habitude sont connus des commerçants », rappela
M. Lamari qui releva qu’il a instruit ses services pour conduire « des opérations très
agressives et mettre un terme au commerce de la viande hachée préparée d’avance. Les
hachoirs seront saisis. Je me suis engagé pour faire réussir cette opération, sachant que tout ce
qui a été ourdi l’année dernière au niveau de ce marché sensible où des bouchers vendant de
la viande d’âne ont été pris sur le fait ». Le responsable rappellera, en outre, que les
opérations coup-de-poing combinées avec les forces de sécurité ne seront pas leur mode
opératoire pour ce mois. Par ailleurs, une cellule, dont la mission est de récolter les
informations, est montée une semaine avant le jour J. « Un relevé quotidien sur les prix
moyens des produits de large consommation est opérationnel », informera M. Lamari. Ce
relevé permettra à la direction du commerce d’intervenir pour les cas outranciers des prix. S’y
ajoute, signale-t-on, le lancement d’une campagne de sensibilisation à travers le territoire de
la wilaya pour assurer une meilleure information sur les prix ainsi que sur la disponibilité des
fruits et légumes au niveau des étals. « Compte tenu de l’activité soutenue tout au long de la
saison estivale, on a organisé les congés des agents de contrôle de telle sorte qu’ils soient sur
le terrain le moment venu », a lâché le directeur de la DCP. Il rappellera que 157 agents de
contrôle opérationnels seront répartis à travers les différentes structures de la direction du
commerce pour couvrir l’ensemble des 57 communes de la wilaya d’Alger. Les brigades
travailleront de jour comme de nuit. Celles de nuit auront à mettre le point sur les activités de
service et pour le contrôle des habillement-chaussures et jouets, durant les deux dernières
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semaines du mois Ramadhan. Les cafés et les magasins de vente de pâtisseries orientales
seront aussi ciblés. Des brigades mobiles seront aussi retenues pour faire barrage à tout
contrevenant, et cela sur simple appel du consommateur. Ces brigades devront harmoniser et
uniformiser leurs actions de contrôle. Dans ce schéma d’ensemble, des activités seront
ciblées. 17653 commerces sensibles durant ce mois de Ramadhan seront concernés. Pour l?
exemple, 1272 commerces de fruits et légumes, 1249 boucheries et 885 pâtisseries orientales
ainsi que 1145 boulangeries seront sous le coup du contrôle de la DCP. « Suivant la
vérification qui se fait au niveau de l’élevage avec l’apport de la DSA, 1008 commerces de
volaille seront touchés par le contrôle de nos agents », attestera notre interlocuteur et battre en
brèche les probables risques de contamination de la volaille, tenant compte en cela de la
propagation de la grippe aviaire à travers le monde. De même, une évaluation journalière des
activités du contrôle sera accomplie à tous les niveaux de la chaîne alimentaire suivie d’un
bilan hebdomadaire et mensuel. Autre point d’achoppement, la reconversion des commerces
qui s’opèrent pendant ce mois. « Seule la direction du commerce est à même de délivrer des
autorisations pour la reconversion des activités commerciales », relèvera M. Lamari. Pour
rappel, les présidents des APC ont été informés de cette note. Sur un autre chapitre, il dira que
des agents ont fait l’objet d’agression dans l’exercice de leur mission de contrôle. « Pas moins
de 20 agents de contrôle ont été agressés. Nous avons ,pour notre part, poursuivi les
contrevenants en justice. Les mesures prévues par la réglementation sont appliquées, telle la
mise sous scellés des magasins des transgresseurs », conclura-t-il. La direction du contrôle et
des prix (DCP) met à la disposition des consommateurs les numéros d’appel suivants : 021 92
78 79, 021 92 31 34, 021 92 31 58.

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