Calcdiff
Calcdiff
Calcdiff
V Arcs paramétrés 12
1 Intégration le long d’un arc d’une application de classe C . . . . . . . . . . . . . . . 14
1
1
1
Les fonctions considérées dans ce chapitre sont définies sur un ouvert d’un R-espace vectoriel normé
de dimension finie et à valeurs dans un R-espace vectoriel normé de dimension finie.
Dans tout ce chapitre, sauf mention contraire, E et F désignent deux R-espaces vectoriels normées
de dimension finie dont les normes sont notées || · || et U désigne un ouvert de E.
I Applications différentiables
1 Dérivée selon un vecteur
Définition 1. Soit f une fonction définie d’un ouvert U dans F , a un point de U et v un vecteur
de E.
On dit que f admet une dérivée selon le vecteur v au point a si la fonction t 7→ f (a + tv) est
dérivable en 0.
Si elle existe cette dérivée est appelée dérivée de f selon le vecteur v au point a et est notée
Dv f (a) i.e.
1
Dv f (a) = lim (f (a + tv) − f (a))
t→0 t
Exemple. Soit f une fonction définie d’un ouvert U dans F , a un point de U . La fonction f admet
une dérivée selon le vecteur 0 au point a et D0 f (a) =
Remarque. La fonction t 7→ f (a + tv) est définie pour tout t ∈ R tel que a + tv ∈ U . Comme
U est un ouvert de E contenant a elle est donc définie sur un voisinage de 0 (dans R).
2 Dérivées partielles
3 Différentielle 2
Définition 2. On suppose ici que E = Rn . Soit f une fonction définie d’un ouvert U dans F et
a = (a1 , . . . , an ) un point de U .
Si elle existe, on appelle i-ème dérivée partielle de f en a la dérivée de f selon le vecteur
∂f
(0, . . . , 0, 1 , 0 . . . , 0) au point a et on note ∂x (a) ou ∂i f (a).
i-ème place i
Définition 3. Soit B = (e1 , . . . , en ) une base de E. Soit f une fonction définie d’un ouvert U
dans F et a un point de U .
Si elle existe, on appelle i-ème dérivée partielle de f en a dans la base B la dérivée de f selon
∂f
le vecteur ei au point a et on note ∂x i
(a) ou ∂i f (a).
{
R3 → R ∂f ∂f ∂f
Exemple. Soit f : 3x+2y 2 +z 3 . Déterminer , et .
(x, y, z) 7→ y 2 +1
∂x ∂y ∂z
3 Différentielle
3 Différentielle 3
Proposition 1. (Preuve)
Il y a unicité de la différentielle d’une application différentiable
Notation 1. Pour alléger l’écriture il est d’usage de noter df (a) · h au lieu de (df (a))(h).
Remarque. On dit que f admet un développement limité d’ordre 1 en a s’il existe u ∈ L(E, F )
telle qu’au voisinage de 0
f (a + h) = f (a) + u(h) + o(h)
Une fonction f est différentiable au point a si et seulement si elle admet un développement limité
d’ordre 1 en a. Dans ce cas h 7→ f (a) + df (a).h est une approximation affine de f au voisinage
de a.
Proposition 2. (Preuve)
Si E = R, soit f une fonction définie du ouvert U dans F et a ∈ U . La fonction f est différentiable
en a si et seulement si f est dérivable en a et que dans ce cas df (a) est l’application h 7→ hf ′ (a).
On a en particulier f ′ (a) = df (a) · 1.
3 Différentielle 4
Définition 5. Soit f une fonction définie d’un ouvert U dans F . Si f est différentiable en tout
point de U on dit que f est différentiable sur U et on appelle différentielle de f sur U l’application
{
U → L(E, F )
df :
a 7→ df (a)
Proposition 3. (Preuve)
Soit f une fonction définie d’un ouvert U dans F et a ∈ U .
Si f est différentiable en a, alors f est continue en a.
Proposition 4. (Preuve)
Soit f une fonction définie d’un ouvert U dans F et a ∈ U .
Si f est différentiable en a, alors f est dérivable en a selon tout vecteur v ∈ E et
Dv f (a) = df (a).v
Corollaire 5. (Preuve) Soit B = (e1 , . . . , en ) une base de E. Soit f une fonction définie d’un
ouvert U dans F et a ∈ U .
Si f est différentiable en a alors f admet des dérivées partielles (dans la base B) et pour
∑n
v= vi e i ∈ E
i=1
∑
n
Dv f (a) = df (a).v = vi ∂i f (a).
i=1
4 Matrice jacobienne
Proposition 6. (Preuve)
Soit B = (e1 , . . . , em ) une base de E et B ′ = (e′1 , . . . , e′n ) une base de F .
Soit f une fonction définie d’un ouvert U dans F différentiable sur U . Notons f1 , . . . , fn les
fonctions composantes de f dans la base B ′ .
Soit a ∈ U . La matrice, dans les bases B et B ′ , de l’application linéaire df (a) est
∂1 f1 (a) ∂2 f1 (a) . . . ∂m f1 (a)
∂1 f2 (a) ∂2 f2 (a) . . . ∂m f2 (a)
Jf (a) = .. .. ..
. . .
∂1 fn (a) ∂2 fn (a) . . . ∂m fn (a)
Proposition 7. (Preuve)
2 Différentielle de B(f, g) où B est bilinéaire et f et g sont deux applications différentiables 6
Soit f et g deux fonctions définies d’un ouvert U dans F , différentiables sur U . Soit λ, µ deux
réels. La fonction λf + µg est différentiable sur U et
d(λf + µg) = λ df + µ dg
Proposition 8. (Preuve)
Soit F , G, H des espaces vectoriels normés de dimension finie. Soit B une application bilinéaire
définie de F × G dans H. Il existe C ∈ R+ tel que
Proposition 9. (Preuve)
Soit E, F , G, H quatre espaces vectoriels normés de dimension finie et U un ouvert de E. Soit f
(respectivement g) une fonction définie de U dans F (respectivement G) et différentiable sur U .
Soit B une application bilinéaire définie de F ×G dans H. La fonction B(f, g) : x 7→ B(f (x), g(x))
est différentiable sur U et
d(B(f, g)) = B(df, g) + B(f, dg)
Exemple. Soit f et g deux applications différentiables d’un ouvert U dans R. La fonction f g est
différentiable de différentielle f dg + g df
Exemple. Supposons que F est un espace vectoriel
{ euclidien. Soit f et g deux applications différen-
U →R
tiables d’un ouvert U dans F . La fonction est différentiable de différentielle
t 7→< f (t), g(t) >
{
U → L(E, R)
t 7→< df (t), g(t) > + < f (t), dg(t) >
Remarque. Avec les notations ci-dessus, si f est à valeurs réelles et g une fonction définie sur
un intervalle réel, la formule se ré-écrit :
Exemple. Soit f une fonction d’un ouvert U dans R qui ne s’annule pas. Montrer que f1 est
différentiable et exprimer sa différentielle en fonction de f et de df .
Soit a ∈ U ; Soit h ∈ E dans un voisinage V de 0 tel que f ne s’annule pas sur V (un tel voisinage
existe car f est différentiable donc continue).
1 1
=
f (a + h) f (a) + df (a).h + o(h)
( )
1 1
= 1− df (a).h + o(h)
f (a) f (a)
1 1
= − df (a).h + o(h)
f (a) (f (a))2
1
On en déduit que f
est différentiable de différentielle :
1
− df
f2
Exemple. Soit f une application différentiable d’un ouvert U dans F et u une application linéaire
de F dans un espace vectoriel normé de dimension finie G. Montrer que u ◦ f est différentiable et
exprimer sa différentielle.
u est linéaire donc différentiable de différentielle u. Donc u ◦ f est différentiable de différentielle :
u ◦ df
4 Règle de la chaîne 8
4 Règle de la chaîne
∑
p
∂j h(x) = ∂j fk (x) ∂k g (f (x))
k=1
∂h ∑ ∂fk
p
∂g
(x) = (x) (f (x))
∂xj k=1
∂x j ∂f k
et enfin de manière encore plus concise mais abusive (les gi désignent la fois les fonctions
{ g et de} g ◦ f et les {
coordonnées de points d’application
} ne sont pas indiqués :
pour tout i ∈ 1, ..., n et tout j ∈ 1, ..., m
Définition 7. Une application f d’un ouvert U dans F est dite de classe C 1 sur U si elle est
différentiable sur U et si df est continue sur U .
Proposition 12. Soit B une base de E. Soit f une application définie d’un ouvert U dans F .
L’application f est de classe C 1 sur U si et seulement si les dérivées partielles relativement à la
base B existent en tout point de U et sont continues sur U .
Proposition 13. Soit f et g deux fonctions d’un ouvert U dans F de classe C 1 . Soit λ, µ deux
réels. La fonction λf + µg est de classe C 1 sur U .
Définition 8. Soit B une base de E et soit f est une application d’un ouvert U dans F .
Si f admet une i-ème dérivée partielle ∂i f sur U , on dit que f admet une dérivée partielle seconde
d’indices i, j si ∂i f admet une j-ème dérivée partielle et on la note alors ∂j ∂i f . On utilise aussi
2f
la notation ∂x∂j ∂x i
et on l’appelle dérivée partielle seconde par rapport aux variables xi , xj .
Par récurrence on définit la notion de dérivée partielle d’ordre k d’indices i1 , . . . , ik ou dérivée
kf
partielle d’ordre k par rapport aux variables xi1 , . . . , xik que l’on note ∂ik . . . ∂i1 f ou ∂xi ∂...∂x i
k 1
Exemple.
{ Déterminer les dérivées partielles secondes de
R →R
2
f: .
(x, y, z) 7→ x3 + z25y+2
Définition 9. Une application f définie d’un ouvert U dans F est dite de classe C k sur U si
toutes ses dérivées partielles d’ordre k existent et sont continues sur U .
Elle est dite de classe C ∞ si elle est de classe C k pour tout k ∈ N∗ .
2 Théorème de Schwarz
3 Opérations sur les applications de classe C k 11
Théorème 18. (Théorème de Schwarz) Soit B une base de E et soit f définie d’un ouvert U
dans F . Si f est de classe C 2 alors
Proposition 19. Soit f et g deux fonctions de U dans F de classe C k . Soit λ, µ deux réels. La
fonction λf + µg est de classe C k sur U .
Proposition 21. Soit E, F , G trois espaces vectoriels normés de dimension finie et U un ouvert
de E.
Soit f une fonction définie de U dans F de classe C k sur U .
Soit g une fonction définie de V , un ouvert de F contenant f (U ), dans G et de classe C k sur V .
La fonction g ◦ f est de classe C k sur U .
Exemple. Soit f une fonction définie de R2 \ {(0, 0)} dans R de classe C 2 . Le laplacien de f est
2 2
∆f = ∂∂xf2 + ∂∂yf2 .
Soit g la fonction de R∗ × R dans R définie par g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).
Exprimer ∆f (r cos θ, r sin θ) en fonction des dérivées partielles de g.
12
∂g ∂f ∂f
(r, θ) = cos θ (x, y) + sin θ (x, y)
∂r ∂x ∂y
∂g ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y)
∂θ ∂x ∂y
∂ 2g 2 ∂ f
2
∂ 2f 2 ∂ f
2
(r, θ) = cos θ (x, y) + 2 cos θ sin θ (x, y) + sin θ (x, y) (1)
∂r2 ∂x2 ∂x∂y ∂y 2
∂ 2g 2 ∂ f
2
∂ 2f 2 ∂ f
2
∂f ∂f
2
(r, θ) = r 2
sin θ 2
(x, y) − 2r 2
cos θ sin θ (x, y) + r 2
cos θ 2
(x, y) − r cos θ (x, y) − r sin θ (x, y)
∂θ ∂x ∂x∂y ∂y ∂x ∂y
(2)
∂ 2g ∂ 2g ∂g
r2 2
(r, θ) + 2
(r, θ) = r2 ∆f (x, y) − r (r, θ)
∂r ∂θ ∂r
On en déduit :
∂ 2g 1 ∂ 2g 1 ∂g
∆f (x, y) = 2
(r, θ) + 2 2
(r, θ) + (r, θ)
∂r r ∂θ r ∂r
V Arcs paramétrés
Définition 10. On appelle arc paramétré une application définie sur une intervalle I de R à
valeur dans Rp . Cette notion modélise la notion de courbe dans un espace de dimension p décrite
par une fonction horaire de parcours
Si γ est un arc paramétré, l’image de γ est appelée son support.
Remarque. La propsition précédente peut être étendue au cas où γ est dérivable sur un inter-
valle d’intérieur non vide. On parlera alors de demi-tangent en γ(t0 ) si t0 est une extrémité de
l’intervalle.
Exemple. Si E = Rn . Soit f une fonction d’un ouvert U dans F différentiable. Soit I un intervalle
de R d’intérieur non vie et t 7→ x(t) = (x1 (t), . . . , xn (t)) une fonction dérivable. La fonction g : t 7→
f (x1 (t), . . . , xn (t)) est dérivable, de dérivée
∑
n
∂f
x′k (t) (x(t))
k=1
∂xk
{ {
R 2 → R2 R → R2
Exemple. Soit f : et γ : .
(x, y) 7→ (x + y, y 2 ) t 7→ (t2 , 3t + 1)
Déterminer (f ◦ γ)′ (t) de deux manières différentes.
On peut calculer f ◦ γ et dériver :
Donc :
∀t ∈ R, (f ◦ γ)′ (t) = (2t + 3, 18t + 6)
On peut utiliser la formule de la composée rappelée dans l’exampleple précédent.
∂f ∂f
∀t ∈ R, (f ◦ γ)′ (t) = x′ (t) (γ(t)) + y ′ (t) (γ(t))
∂x ∂y
= 2t((1, 0) + 3(1, 2(3t + 1))
= (2t + 3, 18t + 6)
∫1
Remarque. La valeur de 0
df (γ(t)) · γ ′ (t)dt ne dépend pas de l’application γ mais uniquement
de ses valeurs en 0 et 1.
2 Vecteurs tangents à une partie d’un espace normé de dimension finie 15
E lui même puisque pour tout x ∈ U et pour tout vecteur u de E, on peut définir sur ] − ε, ε[ l’arc
γ : t 7→ x + t u (dont le support est une partie de la droite dirigé par u). γ(0) = x et γ ′ est constante
égale à u
Exercice 2. Soit f une fonction définie de U ouvert de R2 à valeur dans R, différentiable. Notons X le graphe
de f , c’est-à-dire la surface de R3 d’équation z = f (x, y).
1. Montrer que l’ensemble des vecteurs tangents à X en un point M = (x0 , y0 , z0 ) = (x0 , y0 , f (x0 , y0 )) est
le plan vectoriel (( ) ( ))
∂f ∂f
P = Vect 1, 0, (x0 , y0 ) , 0, 1, (x0 , y0 )
∂x ∂y
Le plan affine passant par M et dirigé par P est appelé le plan tangent à X en M .
2. Montrer qu’une équation cartésienne de P est
∂f ∂f
z=x (x0 , y0 ) + y (x0 , y0 )
∂x ∂y
1 Gradient
Définition 13. Soit f une fonction définie et différentiable sur un ouvert U et à valeurs dans
R. Soit a ∈ U . On appelle gradient de f en a et on note ∇f (a) l’unique vecteur de E tel que
2 Optimisation
2.1 Conditions de premier ordre
2 Optimisation 17
∀x ∈ U, f (x) ≤ f (a)
Définition 15. Soit f une fonction définie sur un ouvert U et à valeurs dans R. Le point a ∈ U
est dit un point critique de f si f est différentiable en a et si df (a) = 0.
Remarque. Si on doit étudier les extremums d’une fonction f définie sur A une partie de E et
à valeurs dans F .
◦ ◦
(i) On se place sur A. On étudie si f est différentiable sur A et on détermine les points
critiques.
◦ ◦
(ii) Les points où f admet un extremum sont à chercher dans A \ A, les points de A où f n’est
pas différentiable et les points critiques.
Proposition 30. Soit E est un espace vectoriel euclidien. Soit f une fonction définie d’un ouvert
U dans R, de classe C 1 . Soit X une ligne de niveau de f i.e. X = {x ∈ U | w = f (x)} où w est
un réel fixé. Soit x0 ∈ X de X. Si df (x0 ) 6= 0, alors :
Proposition 31. Si f est une fonction numérique définie sur l’ouvert U , si X est une partie de
U , si la restriction de f à X admet un extremum local en x et si f est différentiable en x, alors
df (x) s’annule en tout vecteur tangent à X en x.
Théorème 32. Théorème d’optimisation sous une contrainte : si f et g sont des fonctions
numériques définies et de classe C 1 sur l’ouvert Ω de E, si X est l’ensemble des zéros de g, si
x ∈ X et dg(x) 6= 0 et si la restriction de f à X admet un extremum local en x, alors df (x) est
colinéaire à dg(x).
Définition 16. Soit f une fonction de classe C 2 sur un ouvert U de Rn euclidien, à valeurs
réelles. Soit x ∈ U . La matrice hessienne de f en x de est la matrice symétrique :
Proposition 33. (Formule de Taylor-Young à l’ordre 2) Soit f une fonction de classe C 2 sur
un ouvert U de Rn euclidien, à valeurs réelles. Soit x ∈ U .
1 ( )
f (x + h) = f (x) + h∇f (x), hi + hHf (x) · h, hi + o khk2 ,
h→0 2
1 ( )
f (x + h) = f (x) + ∇f (x)⊤ h + h⊤ Hf (x)h + o khk2 .
h→0 2
Proposition 34.
• Si f est une fonction de classe C 2 sur un ouvert de Rn et si f admet un minimum local
en x, alors x est point critique de f et Hf (x) ∈ Sn+ (R).
• Si f est une fonction de classe C 2 sur un ouvert de Rn , si x est point critique de f et si
Hf (x) ∈ Sn++ (R), alors f atteint un minimum local strict en x.
Remarques.
• La proposition précédente s’applique aux maxima en replaçant Hf (x) par −Hf (x)
• En particulier, en un point critique x de f tel que Hf (x) ∈
/ Sn+ (R) et −Hf (x) ∈
/ Sn+ (R),
on peut conclure que f n’admet pas d’extrémum.
• La condition x est point critique de f et Hf (x) ∈ Sn+ (R) n’est pas suffisante pour déterminer
si f admet un extrémum local en x. (considérer par exemple (x, y) 7→ x2 et (x, y) 7→ x2 + y 3
20
Considérons un vecteur non nul x ∈ E et t un réel positif On obtient pour t dans un voisinage à
droite de 0 :
(u − v)(tx) = ||tx||ε(t) avec ε → 0
0
Par passage à la limite en 0, on obtient (u − v)(x) = 0 La fonction u − v s’annule donc sur E, donc
u=v
Preuve 2 (Énoncé) C’est une des définitions de la dérivabilité : f est dérivable en a si, et
seulement si, f possède un développement limité à l’ordre 1 en a :
f (a + h) = f (a) + λh + o(h)
h 7→ λh est linéaire. La définition de la dérivabilité est donc celle de la différentiabilité dans le cas
particulier d’un R−espace vectoriel de dimension 1
Preuve 3 (Énoncé) Si f est différentiable en a, il existe une application linéaire u (continue car
F est de dimension finie) telle que, pour h dans un voisinage de 0,
Preuve 8 (Énoncé) En dimension finie, une application bilinéaire est continue (Chaque com-
posante est polynômiale en les coordonnées. Le produit cartésien des disques unités de F et G est
compact comme produit de compacts. Donc B est bornée par une constante C sur ce compact On
en déduit :
Pour (x, y) ∈ F × G, non nuls
1 1
||B( x, y)|| ≤ C
||x|| ||y||
Soit, en utilisant la bilinéarité de B et la positivité de la norme :
B(f (a + h), g(a + h)) = B(f (a) + df (a).h + o(h), g(a) + dg(a).h + o(h))
= B(f (a), g(a)) + B(df (a).h, g(a)) + B(f (a), dg(a).h) + o(h)
Ce qui conclut la preuve. On a utilisé la proposition précédente pour montrer que les termes restants
étaient bien négligeables devant h. Par example il existe une constante C et une constante M telles
que
||B (df (a).h, dg(a).h)) || ≤ C ||df (a).h|| ||dg(a).h|| ≤ M ||h||2
Preuve 11 (Énoncé) On note (e1 , ..., em ), la base canonique de Rm et (u1 , ..., up ), la base cano-
nique de {Rp }
Soit j ∈ 1, ..., m et x ∈ Rm
∑
p
df (x).ej = (dfk (x).ej ) uk
k=1
22
1
Preuve 26 (Énoncé) Notons v = ∇f (a) le vecteur normé colinéaire à ∇f (a) de même
||∇f (a)||
sens
Preuve 27 (Énoncé) C’est une simple écriture de la formule de différentiation lorsque la base
(e1 , . . . , en ) est une base orthonormale :
Pour h ∈ E h = h1 e1 + ... + hn en
∑
n ∑
n
df (a).h = ∂i f (a)hi =< ∂i f (a)ei , h >
i=1 i=1
Preuve 28 (Énoncé) Supposons df (a) non nul. On peut alors trouver un vecteur u tel que
df (a).u 6= 0 On peut alors écrire pour t ∈ R suffisament petit :
Donc f (a + tu) − f (a) change de signe en 0 et f n’a donc pas d’extrémum en a. On a montré le
résultat par contraposée.
Notez l’importance du fait que U est ouvert dans la démonstration.
Preuve 29 (Énoncé) Tout vecteur u tangent à X en x0 est la dérivée en 0 d’un arc paramétré
γ dérivable sur un voisinage de 0, à,valeur dans X et tel que γ(0) = x0
Pour t au voisinage de 0, f (γ(t)) = f (x0 ).
Donc la fonction t 7→ f (γ(t) est constante au voisinage de 0 donc de dérivée nulle.
On en déduit, toujours pour t au voisinage de 0,
df (γ(t)).γ ′ (t) = 0