Integrales
Integrales
Integrales
IV Intégrales à paramètres 16
1 Intégration sur un intervalle quelconque d’une série de fonctions . . . . . . . . . . . . 16
2 Intégration sur un intervalle quelconque d’une suite de fonctions . . . . . . . . . . . . 18
3 Limite d’une intégrale à paramètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4 Continuité d’une intégrale à paramètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5 Dérivabilité d’une intégrale à paramètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
6 Classe C k d’une intégrale à paramètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
7 Exemple d’étude de fonctions définies par une intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
7.1 Fonction Gamma (d’Euler) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
7.2 Fonction Bêta (d’Euler) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
8 Correction des Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1
1
Remarque. Une fonction continue par morceaux sur un segment est bornée
Définition 2. Un fonction f définie sur un intervalle I est à valeurs dans K est dite continue
par morceaux sur l’intervalle I si sa restriction à tout segment inclus dans I est continue par
morceaux.
On note CM(I, K) l’ensemble des fonctions continues par morceaux de I dans K.
Exemples. La fonction 1 périodique coïncidant avec la fonction x 7→ x2 sur [0, 1[ est continue par
morceaux
La fonction partie entière est continue par morceaux
La fonction tan est continue par morceaux sur ] − π2 , π2 [
La théorie vue en première année permet de définir l’intégrale d’une fonction f continue par morceaux
sur un segment [a, b] : Z
f
[a,b]
2
Proposition 1. L’intégrale d’une fonction continue par morceaux sur un segment, à valeur dans
K a les propriété suivantes
• linéarité : Pour f , g continues par morceaux sur [a, b] et λ ∈ K,
Z Z Z
f + λg = f +λ g
[a,b] [a,b] [a,b]
• positivité : Pour f continue par morceaux, réelle, positive sur [a, b],
Z
f ≥0
[a,b]
• ”positivité améliorée” ou ”stricte positivité” : pour f continue et positive sur [a, b],
Z
f =0⇒f =0
[a,b]
On peut définir ”l’intégrale de a à b” d’une fonction continue par morceaux : sur [a, b] par :
Z b Z
• Si a ≤ b, f (t), dt = f
a [a,b]
Z b Z
• Si a > b, f (t), dt = − f
a [a,b]
Proposition 2. [relations de Chasles] Soit I un intervalle, f une fonction continue par morceaux
sur I, a, b, c ∈ I. Z Z Z
b c b
f (t) dt = f (t) dt + f (t) dt
a a c
3
Proposition 3. Soit I un intervalle. Soit a ∈ I et f une fonction continue par morceaux sur I
à valeur dans K, On définit la fonction Fa intégrale dépendant de la borne supérieure s’annulant
en a par :
I → R K
x
x 7→ a f (t) dt
• Fa est continue sur I
• Si f est continue, Fa est C 1 de dérivée f
Proposition 4. [Intégration par parties] Soit [a, b] un segment, f , g des fonctions C 1 sur [a, b].
Z b Z b
′
f (t) g(t) dt = [f (t) g(t)]ba − f (t) g ′ (t) dt
a a
Proposition 5. [Changement de variable] Soit [a, b] un segment, φ une fonction C 1 sur [a, b] à
valeurs réelles et f une fonction continue sur φ([a, b])
Z b Z φ(b)
′
f (φ(t)) φ (t) dt = f (u) du
a φ(a)
Proposition 6. [sommes de Riemann régulières] Soit [a, b] un segment et f continue par mor-
ceaux sur [a, b]
Z
b−aX
n−1
b−a b
f a+k −→ f (t) dt
n k=0 n n→+∞ a
La formule de Taylor avec reste intégral se démontre par récurrence en intégrant par parties :
4
Z
1 b
Rn (f ) = (b − t)n f (n+1) (t) dt
n! a
Z
(b − a)n+1 1
= (1 − u)n f (n+1) (a + u(b − a)) du
n! 0
|b − a|n+1
|Rn (f )| ≤ sup f (n+1)
(n + 1)! [a,b]
La plupart des propriétés des intégrales s’étendent immédiatement aux fonctions vectorielles.
Dans cette partie , E désigne un K−espace vectoriel de dimension finie.
5
Proposition 8. L’intégrale d’une fonction , continue par morceaux sur un segment, à valeur
dans E, a les propriété suivantes
• linéarité : Pour f , g continues par morceaux sur [a, b] et λ ∈ K,
Z Z Z
f + λg = f +λ g
[a,b] [a,b] [a,b]
• inégalité triangulaire : Pour une norme quelconque, k.k, pour f , continue par morceaux sur
[a, b] Z Z
f ≤ kf k
[a,b] [a,b]
On peut définir ”l’intégrale de a à b” d’une fonction continue par morceaux : sur [a, b] par :
Z b Z
• Si a ≤ b, f (t), dt = f
a [a,b]
Z b Z
• Si a > b, f (t), dt = − f
a [a,b]
Proposition 9. [relations de Chasles] Soit I un intervalle, f une fonction continue par morceaux
sur I, a, b, c ∈ I. Z Z Z
b c b
f (t) dt = f (t) dt + f (t) dt
a a c
Proposition 10. Soit I un intervalle. Soit a ∈ I et f une fonction continue par morceaux sur I
à valeur dans E, On définit la fonction Fa intégrale dépendant de la borne supérieure s’annulant
en a par :
I → R E
x
x 7→ a f (t) dt
• Fa est continue sur I
• Si f est continue sur I, Fa est C 1 de dérivée f
6
Remarque. Le théorème fondamental de l’analyse reste valable pour une fonction vectorielle :
Toute fonction continue sur un intervalle possède une primitive.
Proposition 11. [Intégration par parties] Soit [a, b] un segment, λ une fonction à valeur dans
K, C 1 sur [a, b], f une fonction à valeur dans E, C 1 sur [a, b].
Z b Z b
′
λ (t) f (t) dt = [λ(t) f (t)]ba − λ(t) f ′ (t) dt
a a
Proposition 12. [Changement de variable] Soit [a, b] un segment, φ une fonction C 1 sur [a, b] à
valeurs réelles et f une fonction continue sur φ([a, b]) à valeur dans E
Z b Z φ(b)
′
f (φ(t)) φ (t) dt = f (u) du
a φ(a)
Proposition 13. [sommes de Riemann régulières] Soit [a, b] un segment et f continue par
morceaux sur [a, b] à valeur dans E
Z
b−aX
n−1
b−a b
f a+k −→ f (t) dt
n k=0 n n→+∞ a
La formule de Taylor avec reste intégral reste valable et la majoration de Lagrange s’adapte :
7
Z
1 b
Rn (f ) = (b − t)n f (n+1) (t) dt
n! a
Z
(b − a)n+1 1
= (1 − u)n f (n+1) (a + u(b − a)) du
n! 0
|b − a|n+1
kRn (f )k ≤ sup f (n+1)
(n + 1)! [a,b]
Définition 3. Soit f : [a, b[→ K une fonction continue par morceaux avec b ∈ R ∪ {+∞}.
Notons F la fonction
[a, b[→ K
Z x
F :
x 7→ f
a
Z b
On dit que f est convergente si F (x) a une limite finie quand x tend vers b.
a
Dans ce cas, on note Z Z
b x
f = lim f
a x→b a
Z b
Dans le cas contraire, on dit que f est divergente.
Z b a
Z b
Remarque. La notation f désigne à la fois l’ intégrale impropre qui peut être convergente
a
ou divergente, et en cas de convergence la ”valeur” de l’intégrale qui est un élément de K. Il n’y
a pas comme pour les séries deux notations différentes.
On définit de même
Définition 4. Soit f :]a, b] → K une fonction continue par morceaux avec a ∈ R ∪ {−∞}.
Z b Z b
On dit que f est convergente si x 7→ f admet une limite finie en a.
a x
Dans ce cas, on note Z Z
b b
f = lim f
a x→a x
Z b
Dans le cas contraire, on dit que f est divergente.
a
2 Intégration sur un intervalle ouvert 9
Z +∞
1
Exemple. Étudier √ dt.
1 1+t
Z 1
Exemple. Étudier ln tdt.
0
Z +∞
Exemple. Soit α ∈ R. Étudier e−αt dt.
0
Proposition 15. Soit f : [a, b[→ K une fonction continue par morceaux avec b ∈ R.
Rb
Si f admet une limite finie en b alors a f est convergente.
On dit que c’est une intégrale faussement impropre (ou faussement généralisée).
Z π
sin t
Exemple. Étudier la nature de dt.
0 t
Proposition 16. Soit f : [a, b[→ K une fonction continue par morceaux. Soit c ∈ [a, b[, alors
Z b Z b
f et sont de même nature.
a c
Z +∞
Attention 1. L’intégrale f d’une fonction f peut converger sans que la fonction tende vers 0
0
en +∞.
Z +∞
Exemple. Étudier la convergence de sin tdt.
−∞
Proposition 17. Soit a ∈ R et b ∈ R ∪ {+∞} avec a < b. Soit f ∈ CM([a, b[, R).
Z b Z x
Si f est positive, l’intégrale f converge si et seulement si x 7→ f est majorée.
a a
Z x
Remarque. L’intégrale diverge si et seulement si x 7→ f tend vers +∞ quand x tend vers b.
a
Remarque. Par analogie avec la définition de la somme d’une famille de réels positifs, on peut
définir la valeur de l’intégrale d’une fonction positive continue par morceau sur [a, b[ dans tous
les cas :
Rb Rb
• a f = +∞ lorsque a f diverge
Rb Rb Rb
• a f ∈ R ou a f < +∞ lorsque a f converge.
Proposition 18. Soit a ∈ R et b ∈ R ∪ {+∞} avec a < b. Soit (f, g) ∈ CM([a, b[, R)2 deux
fonctions
Z b Z telles que 0 ≤ f ≤ g.
à valeurs positives
b
• Si g converge alors f converge.
Z b
a Z b
a
Corollaire 19. Soit a ∈ R et b ∈ R ∪ {+∞} avec a < b. Soit (f, g) ∈ CM([a, b[, R)2 deux
fonctions à valeurs positives telles f = o(g) ou f = O(g). Alors :
Z b Z b b b
Corollaire 20. Soit a ∈ R et b ∈ R ∪ {+∞} avec a < b. Soit (f, g) ∈ CM([a, b[, R)2 deux
Z b Z b
fonctions à valeurs positives telles f ∼ g. Alors les intégrales f et g sont de même nature.
b a a
Attention 2. Le résultat du corollaire s’applique également pour deux fonctions négatives et équiva-
lents. En revanche si les fonctions ne sont pas de signe constant les intégrales peuvent être de nature
différentes.
Remarque. On peut énoncer le même type de proposition pour des fonctions définies un inter-
valle semi-ouvert à gauche.
R∗+ → R Z 1 Z +∞
Exemple. Soit f : sin x . Étudier la nature des intégrales f et f.
x 7→ 0 1
x2
5 Intégrabilité 12
5 Intégrabilité
Proposition 23. Une intégrale absolument convergente est convergente et pour f intégrable sur
un intervalle I Z Z
| f | ≤ |f |
I I
Définition 7. On peut comme dans le cadre de la théorie sommablité des famille de K définir
la valeur de l’intégrale d’une fonction positive dans [0, +∞].
On peut ainsi écrire :
Z
f est intégrable sur I si |f | < +∞.
I
Proposition 24. On retrouve toutes les propriétés des intégrales sur un segment :
• linéarité : Pour f , g continues par morceaux sur I, d’intégrales sur I convergentes, et
λ ∈ K, f + λg est d’intégrale sur I convergente et
Z Z Z
f + λg = f + λ g
I I I
• positivité : Pour f continue par morceaux, réelle, positive sur I, , d’intégrale sur I conver-
gente Z
f ≥0
I
• croissance : Pour f , g continues par morceaux réelles sur I, d’intégrales sur I convergentes
Z Z
f ≤g⇒ f ≤ g
I I
7 Relation de Chasles
Ra
Définition 8. Soit a, b ∈ R ∪ {−∞, +∞} tels que a < b et f ∈ CM(]b, a[, K), telle que f
Z b Z a b
converge. on définit f (t) dt par − f (t) dt (comme pour une intégrale classique)
a b
Proposition 25. (Relation de Chasles) Soit I un intervalle.Soit f ∈ CM(I, K). Soit a, b, c dans
l’adhérence de I dans R ∪ {±∞}.
Z Z c Z b Z b
Si f converge alors f, f et f convergent et
I a c a
Z c Z b Z b
f+ f= f
a c a
8 Fonction dépendant de la borne supérieure 14
Z
Proposition 26. f ∈ CM(I, K) telle que f converge. Soit a ∈ I (cette adhérence est prise
I
dans R = R ∪ {+∞, −∞}
I → K
Z x
Soit Fa : la fonction intégrale dépendant de la borne supérieure.
x 7→ f
a
• Fa est continue sur I
• Si f est continue sur I, Fa est C 1 de dérivée f
10 Changement de variable
Z a
Exemple. Soit f :] − a, a[→ R une fonction continue avec a ∈ R ∪ {+∞} et telle que f (t)dt
0
converge. Montrer que :
Z a Z a Z a
1. Si f est paire, alors f (t)dt converge et f (t)dt = 2 f (t)dt.
−a −a 0
Z a Z a
2. Si f est impaire, alors f (t)dt converge et f (t)dt = 0.
−a −a
Proposition 30. (cas divergent) Soit a ∈ R et b ∈ R∪{±∞} avec a < b. Soit f ∈ CM([a, b[, K).
Soit φ ∈ CM([a, b[, R) une fonction positive et non intégrable sur [a, b[.
Z x Z x
• Si f = O(φ) alors f = O φ .
b a x→b a
Z x Z x
• Si f = o(φ) alors f = o φ .
b a x→b a
Z x Z x
• Si f ∼ φ alors f n’est pas intégrable sur [a, b[ et f ∼ φ.
b a x→b a
Attention 3. Pour les deux premiers points on ne sait rien sur l’intégrabilité de f .
Remarque. On peut énoncer le même type de proposition pour des fonctions définies un inter-
valle semi-ouvert à gauche.
IV Intégrales à paramètres
Dans tout ce chapitre K désigne R ou C et les fonctions sont à valeurs dans K.
Remarque. Cette égalité a lieu dans R, c’est à dire que dans le cas d’une série de fonction de
X
+∞ +∞ Z
X
terme général positif (un ), un est intégrable sur I si, et seulement si, un < +∞
n=0 n=0 I
Remarques. La encore, on suppose que f est continue par morceaux pour rester dans le cadre
du programme. Cette hypothèse n’a pas la même importance que l’hypothèse de convergence de
XZ
|un | qui est cruciale dans ce théorème.
I P R R P+∞
l’hypothèse de convergence de +∞ n=0 I |un | peut être remplacée par celle de I n=0 |un | d’après
le théorème d’intégration terme à terme positif.
X
+∞
Remarque. Si chaque un est continue et que l’on ne connait pas d’expression simple de un ,
n=0
on peut parfois s’assurer que c’est une fonction continue (et donc continue par morceaux) par
convergence uniforme (ou normale) sur tout segment.
Z !
+∞ X
+∞ X
+∞
2
2 −nt
Exemple. Montrer que te dt = .
0 n=1 n=1
n3
XZ
Exemple. (Importance de l’hypothèse de convergence de |un |)
( I
] − 1, 1[→ R
Pour n ∈ N soit un la fonction un : .
t 7→ t2n+1
2 Intégration sur un intervalle quelconque d’une suite de fonctions 18
P
Montrer que ( un ) converge simplement sur ] − 1, 1[. NotonsR f sa somme.
1
Montrer que f est continue par morceaux sur ] − 1, 1[ et que −1 f diverge.
XZ 1
Montrer que pour tout n ∈ N, un est intégrable sur ] − 1, 1[ et que uk converge.
n≥0 −1
Exercice 1. [Correction]
Z X
+∞ Z 1 X
+∞
ln(1 − t)
1
1 ln(1 + t) (−1)n−1
1. Montrer que dt = − et dt =
0 t n2 0 t n2
n=1 n=1
+∞ Z 1
X Z 1
n sin(πt)
2. Montrer que t sin(πt) dt = dt.
t
n=0 0 0
X
+∞ Z 1
1 π2
3. Sachant que = , calculer l’intégrale ln(t) ln(1 − t) dt.
n2 6 0
n=1
Z +∞ X
+∞
t2 1
4. Comparer dt et .
0 e −1
t n3
n=1
Exercice 2. [Correction]
Soit la fonction continue sur [0, 1] définie par fn (x) = xn ln x pour x > 0 et n ≥ 1.
P
1. Montrer que la convergence de la série fn est simple sur [0, 1], normale sur [0, a] avec a < 1.
Z 1 X 1
+∞
t ln t
2. Montrer que dt = 1 − indication : convergence dominée ou utilisation du reste d’une série
0 1−t n=1
n2
géométrique
Exercice 3. [Correction]
Soit un (t) le terme général d’une série : un (t) = tn−1 sin(nx) avec 0 < x < π.
1. Étudier la convergence de la série.
P Pn (t)
2. Calculer np=0 up (t) = Sn (t). Mettre Sn (t) sous la forme Q(t) avec Q(t) > α, α > 0.
R1
3. Calculer limn→∞ Sn (t) et limn→∞ t=0 Sn (t) dt.
P
4. En déduire ∞ n=1
sin(nx)
n .
Remarque. On suppose que f est continue par morceaux pour rester dans le cadre du programme
où les intégrales sont définies uniquement pour de telles fonctions. Cette hypothèse n’a pas la
même importance que l’hypothèse de domination qui est cruciale dans ce théorème.
Remarque. Si l’intervalle I est borné, une fonction constante peut parfois jouer le rôle de la
fonction de domination (φ).
R+ → R
Exemple. Pour n ∈ N∗ soit fn la fonction fn :
x 7→ ( 1 )
2 n
1+ xn
1 1
Montrer que pour tout n ∈ N∗ et pour tout x ∈ R+ , 2 n ≤ .
1 + xn 1 + x2
Z +∞ Z +∞
1
e−x dx.
2
Montrer que dx →
x2 n
0 1+ n 0
Exemple.
( (Importance de l’hypothèse de domination) Pour n ∈ N∗ , soit fn la fonction fn :
[0, 1[→ R
t 7→ n2 tn−1
Montrer que
Z (fn) converge
Z simplement sur [0, 1[ vers une fonction f continue par morceaux.
1 1
Étudier fn et f.
0 0
ExerciceR 4. [Correction]
1
Soit In = n
t=0 t ln(1 + t2 ) dt. Montrer que In → 0 lorsque n → ∞.
R1
1. Montrer que t=0 f (t → f (0) lorsque n → ∞.
n ) dt
R 1 tn dt
2. Chercher un équivalent pour n → ∞ de t=0 1+t n.
R1 √
3. Chercher un équivalent pour n → ∞ de −1 + t=0 1 + tn dt.
Exercice 6. [Correction] R1
Donner les deux premiers termes du DL pour n → ∞ de In = dt
t=0 1+tn .
Exercice 7. [Correction] Rn
Soit x ∈ [0, n]. Montrer que (1 − x/n)n ≤ e−x . En déduire limn→∞ x=0 (1 − x/n)n dx.
Théorème 34. Soit I et J deux intervalles de R, f une fonction définie sur J × I à valeurs
dans K. Soit λ0 dans l’adhérence de J (dans R). On suppose que :
• pour tout λ ∈ J, la fonction t 7→ f (λ, t) est continue par morceaux sur I
• il existe une fonction ℓ continue par morceaux de I dans K telle que pour tout t ∈ I,
lim f (λ, t) = ℓ(t)
λ→λ0
• il existe une fonction φ continue par morceaux, positive et intégrable sur I telle que,
Alors, les fonctions t 7→ f (λ, t), pour tout λ ∈ J, et la fonction ℓ sont intégrables sur I et
Z Z
lim f (λ, t)dt = ℓ(t)dt
λ→λ0 I I
Théorème 35. Soit I et J deux intervalles de R, (fλ )λ∈J une famille de fonctions définie sur J
dans dans K. Soit λ0 dans l’adhérence de J (dans R). On suppose que :
• pour tout λ ∈ J, la fonction fλ est continue par morceaux sur I
• il existe une fonction ℓ continue par morceaux de I dans K telle que pour tout t ∈ I,
lim fλ (t) = ℓ(t)
λ→λ0
• il existe une fonction φ continue par morceaux, positive et intégrable sur I telle que,
Exercice 8. [Correction]
R +∞ sin t
1. Prouver l’existence pour x > 0 de J(x) = t=0 t2 +x dt.
2. Déterminer limx→+∞ J(x).
R +∞sin t
3. Prouver l’existence pour x > 0 de I(x) = t=0 t+x dt.
4. Déterminer limx→+∞ I(x).
Exercice 9. [Correction]
R 2x cos t ln(1+t2 )
Chercher limx→0 t=x sin2 t sh t
dt.
Théorème 36. Soit A une partie d’un espace normé de dimension finie, I un intervalle de R,
f une fonction définie sur A × I à valeurs dans K. On suppose que :
• pour tout x ∈ A, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur I
• pour tout t ∈ I, la fonction x 7→ f (x, t) est continue sur A
• il existe une fonction φ continue par morceaux, positive et intégrable sur I telle que,
est continue.
R → C
Z +∞
Exemple. Soit f : R → C une fonction continue et intégrable sur R. On pose fˆ :
x 7→ f (t)e−ixt dt
−∞
(fˆ est la transformée de Fourier de f ).
Montrer que fˆ est bien définie et continue sur R.
5 Dérivabilité d’une intégrale à paramètre 22
[0, +∞[→ R
Z +∞
Exemple. (Importance de l’hypothèse de domination) Soit g : . Étudier la
x 7→ xe−xt dt
0
continuité de g en 0.
Exemple. Soit A une partie d’un espace normé de dimension finie, a, b dans R avec a < b, et f une
fonction continue de A × [a, b] à valeurs dans K. Montrer que la fonction
A → K
Z b
g:
x 7→ f (x, t)dt
a
est continue.
Exercice 10.
R [Correction]
+∞
Soit f : x 7→ dt
t=0 tx+1 +t+1 . Déterminer son domaine de définition ; étudier sa continuité
R +∞ e−xt
Exercice 11. [Correction] CCP. Soit f : x 7→ 0 1+t dt.
1. Déterminer le domaine de définition D de f et montrer la continuité de f sur D.
R +∞ e−u
2. Montrer que f (x) = 0 x+u du.
R 1 −u −1 R +∞ e−u
3. En utilisant les fonctions x 7→ 0 e x+u du et x 7→ 1 x+u du, montrer que f (x) ∼ − ln(x).
x→0+
4. Montrer que, pour x ∈ D et u ∈ R+ , 0≤ 1
x − 1
x+u ≤ u
x2
. En déduire un équivalent de f en +∞.
Théorème 38. Soit I et J deux intervalles de R, f une fonction définie sur J × I à valeurs
dans K. On suppose que
• pour tout x ∈ J, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur I
∂f
• la fonction f admet sur J × I une dérivée partielle par rapport à la première variable,
∂x
∂f
• la fonction vérifie les hypothèses du théorème 36 i.e.
∂x
∂f
— pour tout x ∈ J, la fonction t 7→ (x, t) est continue par morceaux sur I
∂x
∂f
— pour tout t ∈ I, la fonction x 7→ (x, t) est continue sur J
∂x
— il existe une fonction φ continue par morceaux, positive et intégrable sur I telle que,
∂f
∀(x, t) ∈ J × I, (x, t) ⩽ φ(t) (hypothèse de domination)
∂x
∂f
Alors, pour tout x ∈ J, la fonction t 7→ (x, t) est intégrable sur I, la fonction g : x 7→
Z ∂x
f (x, t)dt est de classe C 1 sur J et vérifie :
I
Z
′ ∂f
∀x ∈ J, g (x) = (x, t) dt.
I ∂x
Z +∞
∗ dt
Exemple. Pour n ∈ N et x ∈ R∗+ , on pose In (x) = .
0 (x + t2 )n
Montrer que In est de classe C 1 sur R∗+ et que In′ = −nIn+1 .
Théorème 40. Soit I et J deux intervalles de R, f une fonction définie sur J × I à valeurs
dans K et k ∈ N∗ .
On suppose que
• Pour tout j ∈ [[0, k]],la fonction f admet sur J ×I une dérivée partielle d’ordre j par rapport
∂j f
à la première variable,
∂xj
∂j f
• pour tout j ∈ [[0, k − 1]], et pour tout x ∈ J, la fonction t 7→ (x, t) est continue par
∂xj
morceaux et intégrable sur I
∂j f
• pour tout t ∈ I, pour tout j ∈ J0, kK, x 7→ (x, t) est continue sur J.
∂xj
• pour tout segment K inclus dans J, il existe une fonction φK continue par morceaux,
positive et intégrable sur I telle que,
∂kf
∀(x, t) ∈ K × I, (x, t) ⩽ φK (t) (hypothèse de domination sur tout segment)
∂xk
∂kf
Alors, pour tout x ∈ J, la fonction t 7→ (x, t) est intégrable sur I, la fonction g : x 7→
Z ∂xk
f (x, t)dt est de classe C k sur J et vérifie :
I
Z
∂kf
∀x ∈ J, g (k)
(x) = (x, t) dt.
I ∂xk
R → R
Z 1
Exemple. Soit g : Montrer que la fonction g est de classe C ∞ sur R.
x 7→ sin(xt)dt.
0
R1 ln(1−t)
L’intégrale 0 t dt se traite de la même manière.
2. On commence par essayer d’utiliser le théorème d’échange série intégrale
• pour tout entier n, t 7→ tn sin(π t) est continue donc continue par morceaux sur [0, 1]
R1 R1
• pour tout entier n, 0 |tn sin(π t)| dt = 0 tn sin(π t) dt car t 7→ sin(πt) est positive sur [0, 1]
1
La première idée qui vient est de majorer sin(πt) par 1, mais elle conduit à la suite n+1 qui n’est pas
sommable.
Intégrons par parties :
Z 1 Z Z
1
tn+1 1
tn+1 −π 1
n
t sin(π t) dt = sin(πt) − π cos(π t) dt = tn+1 cos(πt) dt
0 n+1 0 0 n+1 n+1 0
On en déduit que : Z 1
π
0≤ tn sin(π t) dt ≤
0 (n + 1)(n + 2)
P 1
La série n (n+1)(n+2) est convergente.
Donc par application du théorème d’intégration terme à terme :
+∞ Z
X 1 Z 1 Z 1
sin(πt) sin(πu)
tn sin(πt) dt = dt = du
1−t u
n=0 0 0 0
On pouvait aussi ici utilser le fait qu’on connait la somme et le reste d’une série géométrique.
Soit n ∈ N
n Z
X Z 1X
n Z Z Z
1 1
1 − tn+1 1
sin(πt) 1
sin(πt)tn+1
tk sin(πt) dt = tk sin(πt) dt = sin(πt) dt = dt− dt
0 0 k=0 0 1−t 0 1−t 0 1−t
k=0
La dernière égalité est valide car sin(πt) ∼ −π(1 − t), ce qui assure l’existence des deux intégrales
t→1
R 1 sin(πt) R 1 sin(πt)tn+1
0 1−t dt et 0 1−t dt
Z 1 Z 1
sin(πt)tn+1 sin(πt) sin(πt) 1
dt ≤ sup tn+1 dt ≤ sup
0 1−t t∈[0,1[ 1 − t 0 t∈[0,1[ 1−t n+2
Correction 27
R1 sin(πt)tn+1
On en déduit que 0 1−t dt → 0
n→+∞
Donc
n Z
X 1 Z 1
sin(πt)
tk sin(πt) dt → dt
0 n→+∞ 0 1−t
k=0
+∞ Z
X 1 Z 1 Z 1
n sin(πt) sin(πu)
t sin(πt) dt = dt = du
1−t u
n=0 0 0 0
t2
4. t 7→ et −1 est continue sur ]0, +∞[
t2 t2
et −1 ∼ t donc e t −1 → 0
n→0 t→0
R1 2
On en déduit que 0 ett−1 dt est bien définie.
t2 1
R +∞ t2
e −1
t = o +∞ t 2 . On en déduit par comparaison à une fonction de Riemann intégrable que 1 et −1 dt
converge absolument.
R +∞ t2
Donc 0 et −1 dt converge
P
∀t ∈ R⋆+ , e−t < 1. Donc 1−e1 −t = +∞ n=0 e
−nt
On en déduit :
Z +∞ Z +∞ X
+∞
t2
t−1
dt = t2 e−(n+1)t dt
0 e 0 n=0
• pour tout entier n , t 7→ t2 e−(n+1)t est continue donc continue par morceaux sur R+
R +∞ 2 −(n+1)t R +∞
• pour tout entier n, 0 t e dt = 0 t2 e−(n+1)t dt = (n+1)
2
3.
P 1
n (n+1)3 converge
Solution 2 (Énoncé)
P 1. Soit x ∈ [0, 1[ (fn (x)) est géométrique de raison positive strictement inférieure à
1. Donc n fn (x) converge. De plus pour tout n ∈ N⋆ , fn (1) = 0.
P
Donc n fn converge simplement sur [0, 1]
Soit a ∈ [0, 1[. Pour tout x ∈ [0, a], et pour tout n ∈ N⋆ , |fn (x)| ≤ supx∈]0,1] |x ln(x)| an−1 ≤ e an−1 La
P P
série n an−1 converge. On en déduit que n fn converge normalement sur [0, a]
t ln(t)
2. t 7→ 1−t est continue donc continue par morceaux sur ]0, 1[
t ln(t) ln(t)
1−t t→0 ∼ t ln(t) donc t 1−t → 0
t→0
R 1/2 t ln(t)
Donc 0 1−t dt est bien définie.
t ln(t) ln(t)
1−t t→1 ∼ −1 donc t 1−t → −1
t→1
R 1 ln(t)
Donc 1/2 t 1−t dt est bien définie.
R1 t ln(t)
Donc 0 1−t dt est bien définie.
En utilisant le développement en série entière de t 7→ 1
1−t sur [0, 1[, on peut écrire :
Z 1 Z 1X
+∞
t ln(t)
dt = fn (t) dt
0 1−t 0 n=1
On ne peut utiliser ici le théorème d’échange série intégrale sur un segment (même si fn est continue sur
[0, 1]). Il nécessiterait la convergence uniforme sur [0, 1]. La convergence uniforme sur tout [0, a], a < 1 ne
suffit pas. Le théorème d’échange série intégrale sur un intervalle quelconque ne s’applique pas non plus
ici.
On va essayer d’utiliser le théorème de convergence dominée :
P
Pour n ∈ N⋆ , on définit gn = nk=1 fk
• Pour n ∈ N⋆ , gn est continue donc continue par morceaux sur [0, 1] (]0, 1[ suffirait
t ln(t)
• (gn ) converge simplement vers la fonction continue donc continue par morceaux t 7→ 1−t sur ]0, 1[
t−tn+1 |t ln(t)| |t ln(t)|
• Pour n ∈ N⋆ et t ∈]0, 1[, gn (t) = 1−t |gn (t)| ≤ 1−t et la fonction t 7→ 1−t est intégrable sur
]0, 1[
Donc par théorème de convergence dominée :
Z 1 Z 1
t ln(t)
gn (t) dt → dt
0 n→+∞ 0 1−t
ce qui s’écrit aussi :
Z 1 +∞ Z 1
X X
+∞
t ln(t) 1 π2
dt = fn (t) dt = − = − +1
0 1−t (n + 1)2 6
n=1 0 n=1
P
Solution 3 (Énoncé) 1.un (t) converge pour |t| < 1.
2. Pn (t) = t n+1 sin(nx) − t sin((n + 1)x) + sin(x),
n Q(t) = t2 − 2t cos(x) + 1 = (t − cos x)2 + sin2 x ≥ sin2 x.
sin t
3. Pour |t| < 1 on a Sn (t) → Q(t) lorsque n → ∞ et il y a convergence dominée vu la minoration de Q donc
R1 R1 sin x dt
R tan(x/2)
l’intégrale suit : t=0 Sn (t) dt → t=0 t2 −2t cos x+1
= (t − cos x = u sin x) = u=− cot x u2du
+1
= π−x
2 .
R P
4. sin(nx) = t=0 un (t) dt d’où ∞ sin(nx)
1
n n=1 n = π−x 2 .
Solution 4 (Énoncé)
• Pour tout n ∈ N, t 7→ tn ln(1 + t2 ) est continue donc continue par morceaux sur ]0, 1[
• Soit t ∈]0, 1[. tn ln(1 + t2 ) → 0. La suite (t 7→ tn ln(1 + t2 )) converge donc simplement sur ]0, 1[ vers
n→+∞
la fonction nulle (qui est continue par morceaux).
Correction 29
• Pour tout entier n et tout t ∈]0, 1[, 0 ≤ tn ln(1 + t2 ) ≤ ln(2) et t 7→ ln(2) est intégrable sur ]0, 1[
Donc par théorème de convergence dominée,
In → 0
n→+∞
Solution 5 (Énoncé)
1.
• Pour tout n ∈ N, t 7→ f (tn ) est continue donc continue par morceaux sur ]0, 1[
• Soit t ∈]0, 1[. tn → 0 et f est continue donc La suite (t 7→ f (tn )) converge donc simplement sur
n→+∞
]0, 1[ vers la fonctiont 7→ f (0)(qui est continue par morceaux).
• Pour tout entier n et tout t ∈]0, 1[, leq|f (tn )| ≤ sup[0,1] |f | et t 7→ sup[0,1] |f | est intégrable sur
]0, 1[. (L’existence de cette borne sup est assurée car |f | est continue sur le segment [0, 1].
Donc par théorème de convergence dominée,
Z 1 Z 1
n
f (t ) dt → f (0) dt = f (0)
0 n→+∞ 0
2. t 7→ ln(1 + tn ) et 7→ t sont C 1 sur [0, 1]. On peut donc intégrer par parties et :
Z Z Z
1
tn t ln(1 + tn ) 1 1 1 ln 2 1 1
dt = − ln(1 + t n
) dt = − ln(1 + tn ) dt
0 1 + tn n t=0 n t=0 n n t=0
3. Soit n ∈ N. Z Z
1 √ 1
tn
−1 + 1+ tn dt = √ dt
t=0 t=0 1 + 1 + tn
De même que dans la question précédente, par intégration par parties, en notant F une primitive de
u 7→ 1+√11+u
Z Z
1
tn F (1) − F (0) 1 F (1) − F (0) 1
√ n
dt = − F (tn ) dt ∼
t=0 1+ 1+t n 0 n n
√ √
Déterminons une telle primitive. Par changement de variable v = 1 + u (u 7→ 1 + u est bien C 1 sur
R+ )
Pour x ∈ R+
Z x Z √1+x
1 2v √ √
√ du = dv = 2 1 + x − 2 ln(1 + 1 + x)
cste 1 + 1 + u cste 1+v
donc Z √ √
1 √ 2 2 − 2 + 2 ln(2 2 − 2)
−1 + 1+ tn dt ∼
t=0 n
R1 √ √
1 2 2−2+2 ln(2 2−2)
√ dt = .
n t=0 1+t+1 n
ln 2
Solution 6 (Énoncé) 1 − n +o 1
n .
Correction 30
Solution 8 (Énoncé) 1.
2.
3. Soit x > 0.
L’intégrale n’est pas absolument convergente.
Soit A ∈ R+
t 7→ t+x
1
est C 1 sur R+ et t 7→ sin(t) est continue. On peut donc intégrer par parties et :
Z Z A
A
sin t − cos t A cos t
dt = − 2
dt
t=0 t+x t+x 0 t=0 (t + x)
cos t
R +∞ cos t
∀t ∈ R+ , (t+x)2
≤ 1
(t+x)2
. t 7→ est intégrable sur R+ par crière de Riemann. Donc t=0 (t+x)
1
(t+x)2 2 dt
R A cos t
converge absolument ce qui assure l’existence de la limite de t=0 (t+x)2 dt lorsqu A tend vers +∞
h iA RA
D’autre part −A+x
cos A
≤ A1 . Donc −t+xcos t
→ x1 . on en déduit que t=0 sin t
t+x dt a une limite quand A
R +∞ t 0 A→+∞
tend vers +∞ ou encore que t=0 sin t+x dt converge.
4. L’intégrale n’étant pas absolument convergente, il n’est pas envisageable d’utiliser le théorème d’échange
limite-intégrale dominé.
Par changement de variable u = t + x
Z +∞ Z +∞ Z +∞
sin(u − x) sin u cos u
I(x) = du = cos x du − sin x du
u=x u u=x u u=x u
R +∞ sin u R +∞ cos u
u=x u du et u=x u du sont les restes d’intégrales convergentes (de la même manière que dans la
première question) donc
I(x) → 0
x→+∞
R 2x
Solution 9 (Énoncé) = t=x
1
t − 5t
6 + o(t) dt → ln 2.
Solution 10 (Énoncé)
• Si x ≥ −1, t 7→ 1
tx+1 +t+1
est continue sur [0, +∞[.
• Si x > 0, 1
∼ 1 Donc par théorème
tx+1 +t+1 t→+∞ tx
de comparaison positif à une fonction de Riemann
intégrable, f (x) est définie.
Correction 31
• Si −1 < x < 0, 1
∼ 1 Donc par théorème de comparaison positif à une fonction de
tx+1 +t+1 t→+∞ t
R +∞
Riemann non intégrable, t=0 tx+1dt+t+1 diverge
• Si x = 0, tx+11+t+1 ∼ 2t 1
Donc par théorème de comparaison positif à une fonction de Riemann
R +∞ t→+∞
non intégrable, t=0 tx+1dt+t+1 diverge
• Si x = −1, tx+11+t+1 ∼ 1t Donc par théorème de comparaison positif à une fonction de Riemann
R +∞ t→+∞
non intégrable, t=0 tx+1dt+t+1 diverge
• Si x < −1, t 7→ tx+11+t+1 est continue sur ]0, +∞[. tx+11+t+1 ∼ 1t Donc par théorème de comparaison
R +∞ t→+∞
positif à une fonction de Riemann non intégrable, t=1 tx+1dt+t+1 diverge
Finalement le domaine de définition de f est Df = ]0, +∞[.
• Pour tout t ∈ R+ , x 7→ 1
tx+1 +t+1
est continue sur Df
• Pour tout x ∈ Df , t 7→ 1
tx+1 +t+1
est continue donc continue par morceaux sur R+
• Soit a ∈ R⋆+ . Soit x ∈ Df , x ≥ a, soit t ∈ R+
1 1
0≤ ≤ a+1
tx+1 +t+1 t +t+1
Et t 7→ 1
ta+1 +t+1
est intégrable sur R+
Donc par application du théorème de continuité des intégrales à paramètres, f est continue sur R⋆+ (donc sur
tout son domaine de définition)
e−xt e−at
0≤ ≤
1+t 1+t
e−at
Et t 7→ 1+t est intégrable sur R+
Donc par application du théorème de continuité des intégrales à paramètres, f est continue sur R⋆+ (donc
sur tout son domaine de définition)
2. Soit x > 0. En posant u = xt, on a :
Z Z
+∞
e−u +∞
e−u
f (x) = du = du
0 x(1 + u/x) 0 x+u
3.
e−u −1
• Pour tout x ∈ R⋆+ , u 7→ x+u est continue donc continue par morceaux sur [0, 1]
e−u −1 e−u −1
• Pour tout t ∈ [0, 1], x+u → u
x→0
Correction 32
e−u − 1 e−u − 1
0≤ ≤
x+u u
−u
et u 7→ e u−1 est continue sur ]0, 1], prolongeable par continuité sur [0, 1] donc intégrable sur le
segment [0, 1]
Donc par application du théorème d’échange limite-intégrale, :
Z 1 −u Z 1 −u
e −1 e −1
du → du
0 x+u x→0 0 u
e−u
• Pour tout x ∈ R⋆+ , u 7→ x+u est continue donc continue par morceaux sur [1, +∞[
e−u e−u
• Pour tout t ∈ [1, +∞[, →
x+u x→0 u
e−u e−u
0≤ ≤
x+u u
e−u e−u
et u = o( u12 ) donc u 7→ u est intégrable sur le segment [1, +∞[
Donc par application du théorème d’échange limite-intégrale, :
Z +∞ −u Z +∞ −u
e e
du → du
1 x + u x→0 1 u
On en déduit que : Z 1
1
f (x) = du + O(1) ∼ − ln(x)
x→0+ 0 x+u x→0+
4. Le théorème d’échange limite-intégrale permettrait ici de montrer que f tend vers 0 en +∞, mais pas de
trouver un équivalent.
Soit x > 0 et u ∈ R+
u ≥ 0 donc x+u1
≤ x1
1
x − 1
x+u ≤ u
x(x+u) ≤ u
x2
On en déduit que : Z Z
+∞ +∞
1 −u 1
0≤ e du − f (x) ≤ 2 ue−u du
x 0 x 0
Donc Z
+∞
1 1 1
f (x) = e−u du + o ∼
x→+∞ x 0 x x→+∞ x
Solution 12 (Énoncé)
1. Soit x ∈ R, t 7→ e−t tx−1 est continue sur ]0, +∞[
• e−t tx−1 ∼ tx−1 . Par application du critère d’équivalent positif et la comparaison aux intégrales de
R1
t→0
Riemann, 0 e−t tx−1 dt converge si, et seulement si, x > 0
R +∞ 1
• e−t tx−1 = o( t12 ) et 1 t2
dt converge.
t→+∞
R +∞
Donc 1 e−t tx−1 dt converge par critère de domination positif
Γ est donc définie sur R⋆+
2.
• Pour tout t ∈ R⋆+ , x 7→ e−t tx−1 est continue sur D
Correction 33
• Pour tout x ∈ D, t 7→ e−t tx−1 est continue donc continue par morceaux sur R+
• Soit a, b ∈ R⋆+ , a < b. Soit x ∈ D, a ≤ x ≤ b, soit t ∈ R⋆+
∂kf
: (x, t) 7→ lnk (t)e−t tx−1
∂xk
∂k f
• Pour tout k ∈ N, Pour tout x ∈ R⋆+ , ∂xk
est continue donc continue par morceaux sur R⋆+
— | ln(t)k e−t tx−1 | ∼ | ln(t) |t
k x−1 et | ln(t)k |tx−1 = o(tx−1/2 ). Par application des critères
t→0 t→0
d’équivalent et de dominations positifs et la comparaison aux intégrales de Riemann, t 7→
∂k f
∂xk
(x, t) est intégrable sur ]0, 1]
R +∞ 1
— | ln(t)k e−t tx−1 | = o( t12 ) et 1 t2
dt converge.
t→+∞
∂k f
Donc t 7→ ∂xk
(x, t) est intégrable sur ]1, +∞[ par critère de domination positif
∂k f
Donc t 7→ ∂xk
(x, t) est intégrable sur ]0, +∞[
• Soit a, b ∈ R⋆+ , a < b. Soit x ∈ D, a ≤ x ≤ b, soit t ∈ R⋆+
ln(t)k e−t tx−1 ≤ max( ln(t)k e−t ta−1 , ln(t)k e−t tb−1 )
et t 7→ max( ln(t)k e−t ta−1 , ln(t)k e−t tb−1 ) est intégrable sur R+
Donc par application du théorème de dérivation des fonctions définies par des intégrales à paramètre, Γ
est C ∞ et Z +∞
∀k ∈ N, ∀x ∈ R+ , f (x) =
⋆ (k)
ln(t)k e−t tx−1 dt
0
R +∞
4. Γ est 2 fois dérivables sur l’intervalle Sa dérivée seconde x 7→ 0 ln(t)2 e−t tx−1 dt est positive et
R⋆+ .
même strictement positive, par positivité améliorée.
Donc Γ est convexe. (Et au passage, Γ′ est strictement croissante, ce qui sera utilisé dans l’étude de la
fonction)
5. Soit x ∈ R⋆+ t 7→ tx t 7→ e−t sont C 1 . tx e−t converge en 0 et +∞, donc , par intégration par parties,
Z +∞
x −t +∞
Γ(x + 1) = −t e 0 + x tx−1 e−t dt = xΓ(x)
0
6. Par récurrence,
∀n ∈ N, Γ(n) = (n − 1))!
7. Soit x ∈ R⋆+
Z 1 Z 1
x−1 −t 1
Γ(x) ≥ t e dt ≥ tx−1 dt ≥
0 0 x
donc
Γ(x) → +∞
x→0
Il y a plusieurs façons de montrer que Γ tend vers +∞ en +∞. On peut utiliser le théorème d’échange
limite intégrale, qui s’applique très facilement ici. (je vous laisse le faire.
Correction 34
Voici une autre démonstration qui permettra ensuite d’avoir un dessin assez précise de Γ.
Γ′ est strictement croissante donc s’annule au plus une fois.
Γ(1) = Γ(2) = 1, Γ est dérivable sur [1, 2] donc par application du théorème de Rolle, Γ′ s’annule sur
]1, 2[.
Donc Γ est strictement croissante sur ]2, +∞[. Comme de plus Γ coïncide avec la suite factorielle sur les
entiers,
Γ(x) → +∞
x→+∞
(Ce même argument :Γ(x) ≥ bxc − 1)! permettrait de montrer que Γ est prépondérant devant tout
puissance de x en +∞
8. (facile)
= −2xe−x
2 (1+t2 )
∀(x, t) ∈ [−A, A] × [0, 1], ∂Φ
∂x (x, t) .
De plus,
- pour chaque x ∈ [−A, A], la fonction t 7→ ∂Φ
∂x (x, t) est continue par morceaux sur le segment [0, 1],
- pour chaque t ∈ [0, 1], la fonction x 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur R,
∂Φ
- pour chaque (x, t) ∈ [−A, A] × [0, 1], ∂x (x, t) ⩽ 2A = φ(t), la fonction φ étant
∂Φ
continue et donc
intégrable sur le
segment [0, 1].
D’après le théorème de dérivation des intégrales à paramètres (théorème de Leibniz), la fonction F est
de classe C 1 sur [−A, A] et sa dérivée s’obtient en dérivant sous le signe somme. Ceci étant vrai pour tout
A > 0, F est de classe C 1 sur R et
Correction 35
R1
∀x ∈ R, F ′ (x) = −2x e−x
2 (1+t2 )
0 dt.
Rx
2. La fonction x 7→ e−x est continue sur R. On en déduit que la fonction x 7→ e−t dt est de classe C 1
2 2
0
sur R. Il en est de même de la fonction G et pour tout réel x,
Rx
G′ (x) = 2e−x e−t dt.
2 2
0
cette égalité restant vraie quand x = 0 par continuité des fonctions F ′ et G′ sur R.
R1 1
Ainsi, F ′ + G′ = 0 et donc ∀x ∈ R, F (x) + G(x) = F (0) + G(0) = 0 1+t π
2 dt = 4 .
∀x ∈ R, F (x) + G(x) = π4 .
4. Pour x ∈ R,
R1 2
e−x (1+t
2) R1
dt ⩽ e−x
2
|F (x)| = 1+t2
1
0 1+t2 dt = π
,
0 4ex2
π
et puisque limx→+∞ = 0, on a montré que
4ex2
limx→+∞ F (x) = 0.
Rx
e−t dt ⩾ 0 et donc d’après la question 3),
2
5. Pour x > 0, on a 0
Rx p p
e−t dt =
2
0 G(x) = π2 − F (x).
√
π
La question 4) permet alors d’affirmer que limx→+∞ G(x) = 2 et donc que
R +∞ √
e−t dt =
2 π
0 2 .
−t2 e−xt
2
(x, t) 7→
1 + t2
2
−t2 e−xt
• Pour tout t ∈ R+ , x 7→ 1+t2
est continue sur R+
Correction 36
2
−t2 e−xt
• Pour tout x ∈ R+ , t 7→ 1+t2
est continue donc continue par morceaux sur R+
• Soit a ∈ R⋆+ . Soit x ≥ a. soit t ∈ R+
t2 e−xt
2
≤ e−at
2
1 + t2
Donc par théorème de dérivation des intégrales à paramètres, f est C 1 sur R⋆+ et
Z +∞ 2 −xt2
′ t e
∀x ∈ R⋆+ , f (x) = − dt
0 1 + t2
3. Soit x ∈ R⋆+ .
R +∞ √
f (x) − f ′ (x) = e−t
2x
t=0 dt. En posant u = t x, on obtient :
√
′ π
f (x) − f (x) = √
2 x
R
−1 +∞ u2 e−u
2
−1
R +∞u2 e−u
2
4. Toujours avec le même changement de variable, f ′ (x) = √
x u=0 x+u2
du = √
x x u=0 1+u2 /x du En
R +∞ u2 e−u2
domination par u2 e−u est
2
appliquant le théorème d’échange limite-intégrale en +∞ à u=0 1+u2 /x du (la
immédiate), on a :
Z +∞ 2 −u2 Z +∞
u e
u2 e−u du
2
2 /x
du →
u=0 1 + u x→+∞ u=0
On en déduit : Z √
′ −1 +∞
2 −u2 − π
f (x) ∼ √ u e du ∼ √
x→+∞ x x u=0 x→+∞ 4x x
5. immédiat en appliquant les 2 questions précédentes
6. La fonction est décroissante. On connait son comportement en +∞. On pourrait dériver une seconde fois
(avec une domination locale pour montrer qu’elle est convexe.....
Solution 16 (Énoncé) 1.
arctan(tx)
Soit x ∈ R, t 7→ t(1+t2 )
est continue sur ]0, +∞[
arctan(tx) arctan(tx) R1 arctan(tx)
• = x
t(1+t2 ) t→0 (1+t2 )
+o(1). Donc t 7→ t(1+t2 )
est prolongeable par continuité en 0, donc 0 t(1+t2 )
dt
converge
arctan(tx)
• t(1+t2 )
≤ π
2(1+t2 )
.
R +∞ 1
1
∼ 1 et 1
t(1+t2 ) t→+∞ t3 t3
dt converge.
R +∞ arctan(tx)
Donc 1 t(1+t2 )
dt converge par critères de majoration et d’équivalent positifs
f est donc définie sur R
2.
arctan(tx)
• Pour tout x ∈ R, t 7→ t(1+t2 )
est continue, intégrable sur R+
arctan(tx)
• (x, t) 7→ t(1+t2 )
admet une dérivée partielle par raport à la première variable sur R × R+ :
1
(x, t) 7→
(1 + t2 )(1 + t2 x2 )
• Pour tout t ∈ R+ , x 7→ 1
(1+t2 )(1+t2 x2 )
est continue sur R
• Pour tout x ∈ R, t 7→ 1
(1+t2 )(1+t2 x2 )
est continue donc continue par morceaux sur R+
Correction 37
• Soit x ∈ R. soit t ∈ R+
1 1
0≤ ≤
(1 + t2 )(1 + t2 x2 ) 1 + t2
et t 7→ 1
1+t2
est intégrable sur R+
Donc par application du théorème de dérivation des fonctions définies par des intégrales à paramètre, f
est C 1 et Z +∞
1
∀x ∈ R, f ′ (x) = 2 )(1 + t2 x2 )
dt
0 (1 + t
x2
Par décomposition en élémensts simples pour x ≥ 0, 1
(1+t2 )(1+t2 x2 )
= − (1+t2 )(x
1
2 −1) + (1+t2 x2 )(x2 −1)
Donc pour tout x positif différent de 1 ,
1 π π
f ′ (x) = (x − 1) =
x2 −12 2(x + 1)
2. Soit x ∈ R⋆+
Z +∞
′
ϕ (x) = Im − e (−x+i)t
dt
0
1
= Im
−x + i
−1
= 2
x +1
3. R⋆+ est un intervalle donc il existe une constante réelle K telle que :
ϕ(x) → 0
x→+∞
On en déduit que :
π
∀x ∈ R⋆+ , ϕ(x) = − arctan(x) +
2
Solution 18 (Énoncé) 1. Soit n ∈ N∗ . Soient a et A deux réels tels que 0 < a < A. On considère
Fn : [a, A] × R → R .
(x, t) 7→ (t2 +x
1
2 )n
• Pour chaque x de [a, A], la fonction t 7→ Fn (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur [0, +∞[
car Fn (x, t) ∼ t2n
1
> 0 avec 2n > 1.
t→+∞
• La fonction Fn est admet sur [a, A] × [0, +∞[ une dérivée partielle par rapport à sa première variable
x définie par :
−2nx
∀(x, t) ∈ [a, A] × [0, +∞[, ∂Fn
∂x (x, t) = (t2 +x2 )n+1
.
De plus,
- pour chaque x ∈ [a, A], la fonction t 7→ ∂Fn
∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0, +∞[,
où la fonction φ est continue par morceaux et intégrable sur [0, +∞[ car négligeable devant t12 quand t
tend vers +∞.
D’après le théorème de dérivation des intégrales à paramètres (théorème de Leibniz), la fonction In est
de classe C 1 sur [a, A] et sa dérivée s’obtient par dérivation sous le signe somme. Ceci étant vrai pour tous
réels a et A tels que 0 < a < A, on a montré que la fonction In est de classe C 1 sur ]0, +∞[ et que
R +∞
∀x > 0, In′ (x) = −2nx 0
1
(t2 +x2 )n+1
dt = −2nxIn+1 (x).
Correction 39
R +∞ 1 3π
0 (t2 +1)3
dt = 16 .
Solution 19 (Énoncé) Soit x ∈ R. La fonction t 7→ e−t ch(tx) est continue sur [0, +∞[. Quand t tend vers
2
+∞, e−t ch(tx) = 21 (e−t +tx + e−t −tx ) = o t12 d’après un théorème de croissances comparées et donc la
2 2 2
R +∞
fonction t 7→ e−t ch(tx) est intégrable sur [0, +∞[. Pour x ∈ R, on peut poser f (x) = 0 e−t ch(tx) dt.
2 2
= te−t sh(tx).
2
∀(x, t) ∈ [−A, A] × [0, +∞[, ∂Φ
∂x (x, t)
De plus,
- pour chaque x ∈ [−A, A], la fonction t 7→ ∂Φ
∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0, +∞[,
-pour chaque t ∈ [0, +∞[, la fonction x 7→ ∂x (x, t) est continue sur [−A, A],
∂Φ
La fonction φ est continue par morceaux sur [0, +∞[ et intégrable sur [0, +∞[ car négligeable devant t12 quand
t tend vers +∞.
D’après le théorème de dérivation des intégrales à paramètres (théorème de Leibniz), la fonction f est de classe
C 1 sur [−A, A] et sa dérivée s’obtient par dérivation sous le signe somme. Ceci étant vrai pour tout réel A > 0,
la fonction f est de classe C 1 sur R et
R +∞
∀x ∈ R, f ′ (x) = te−t sh(tx) dt.
2
0
Soit x ∈ R. On effectue maintenant une intégration par parties. Soit A > 0. Les deux fonctions t 7→ te−t et
2
t 7→ sh(tx) sont de classe C 1 sur le segment [0, A]. On peut donc effectuer une intégration par parties et on
obtient
RA h iA RA RA
te−t sh(tx) dt = − 12 e−t sh(tx) + e−t ch(tx) dt = − 12 e−A sh(tA) + e−t ch(tx) dt.
2 2 x 2 2 x 2
0 0 2 0 2 0
R +∞ R +∞
Quand A tend vers +∞, on obtient f ′ (x) = 0 te−t sh(tx) dt = x2 0 e−t ch(tx) dt = x2 f (x).
2 2
Ensuite, pour tout réel x, e−x /4 f ′ (x)− x2 e−x /4 f (x) = 0 ou encore (e−x /4 f )′ (x) = 0. On en déduit que ∀x ∈ R,
2 2 2
R √ √
e−x /4 f (x) = e0 f (0) = 0 e−t dt = 2π et donc que ∀x ∈ R, f (x) = 2π ex /4 .
2 +∞ 2 2
R +∞ √
e−t ch(tx) dt =
2 π x2 /4
∀x ∈ R, 0 2 e .