Gestion Financière Tek-Up
Gestion Financière Tek-Up
Gestion Financière Tek-Up
- La dernière consiste à établir des documents de synthèse à savoir les états financiers.
Dans le sens le plus général, l’entreprise est définie comme étant une « Organisation
composée d’hommes et de moyens techniques, financiers, d’informations, réunis en vue de
produire pour le marché des biens ou des services ».
L’entreprise est un agent économique par lequel transite un certain nombre de flux
entrants et sortants.
Salariés Associés Prêteurs
Fournisseurs Organismes
sociaux (CNSS)
- Les flux réels (ou physique) : flux de biens et services achetés ou vendus
- Les flux quasi-réels : flux de prestations diverses reçues des autres agents
économiques (travail apporté par le personnel,…)
- Les flux financiers ou monétaires : flux de paiement en contrepartie des flux réels et
quasi-réels
Selon le système comptable des entreprises, les états financiers sont au nombre de quatre :
- Le bilan
- L’état de résultat
- L’état de flux de trésorerie
- Les notes aux états financiers.
Le bilan est défini comme étant une représentation à une date donnée de la situation
financière de l’entreprise sous formes d’actifs et de passifs et des capitaux propres.
L’actif et le passif sont regroupés ou divisés d’après le degré d’incertitude relatif au
montant et au moment de la réalisation ou de la liquidation éventuelle. La situation de
l’entreprise dépend des ressources qu’elle contrôle, de sa structure financière (c'est-à-
dire ses besoins en capitaux empruntés et sa capacité d’endettement) et de sa liquidité
et solvabilité.
L’état de résultat retrace les revenus et gains d’une part, et les charges et pertes d’autre
part, découlant d’un exercice comptable complet engendrant le résultat net de
l’exercice et reflétant ainsi la performance financière et la rentabilité de l’entreprise.
L’information sur la performance est utile pour prédire la capacité de l’entreprise à
générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu’elle maîtrise et évaluer
l’efficacité avec laquelle elle pourrait employer des ressources supplémentaires.
L’état de flux de trésorerie retrace l’évolution de la situation financière au cours d’un
exercice comptable. Il fournit des informations sur les activités d’exploitation, de
financement et d’investissement de l’entreprise, ainsi que sur les effets de ces activités
sur sa trésorerie.
Les notes aux états financiers sont des informations explicatives et supplémentaires
permettant une meilleure intelligibilité des états financiers.
Les utilisateurs des états financiers sont composés de deux groupes : les utilisateurs internes et
les utilisateurs externes.
- Les dirigeants et les services internes de l‘entreprise qui cherchent à apprécier l’équilibre
financier, la rentabilité, la solvabilité et la liquidité de l’entreprise afin de prendre les
décisions stratégiques qui s’imposent en matière d’investissement, de financement,
d’exploitation…
- Les tiers ou partenaires de l'entreprise (clients, fournisseurs,...) qui sont des personnes avec
lesquelles l'entreprise est en relations d'affaires. Ces divers utilisateurs s’intéressent à la
capacité de l’entreprise à générer des flux de trésorerie lui permettant d’honorer ses
engagements et à continuer son activité afin de sauvegarder les intérêts de ses partenaires.
Par ailleurs, les investisseurs sont dits à risques parce qu'ils acceptent d'investir dans
l'entreprise un capital déterminé contre une espérance de retour sur capital sous la forme de
flux futurs de trésorerie incertains. Le système comptable tunisien à l’instar de celui américain
et international est construit autour du choix des investisseurs à risque, comme utilisateurs
privilégiés à satisfaire en priorité car ces personnes fournissent des capitaux à risque. Ils ont
besoin d'informations pour les aider à évaluer leur patrimoine.
A la base du système comptable, on trouve le cadre conceptuel qui a permis d’établir des
normes comptables. Ces dernières représentent le cœur de la loi comptable tunisienne.
Il existe trois sortes de normes comptables : la norme comptable générale, les normes
comptables techniques et les normes sectorielles.
I- Définition du Bilan
Le bilan constitue une représentation à une date donnée de la situation financière de
l’entreprise. Il se présente comme un tableau, daté, divisé en deux parties équilibrées :
- La partie gauche composée des actifs
- La partie droite composée des capitaux propres et passifs
L’actif est constitué des ressources économiques obtenues ou contrôlées par l’entreprise ayant
un potentiel d’engendrer des avantages économiques futurs au bénéfice de l’entreprise.
Un actif est pris en compte dans le bilan lorsqu’il est probable que des avantages économiques
futurs bénéficieront à l’entreprise et que l’actif a une valeur qui peut être mesurée d’une façon
fiable.
Un passif est pris en compte dans le bilan lorsqu’il est probable qu’un transfert de ressources
économiques résultera du règlement de l’obligation à la charge de l’entreprise et que le
montant de ce règlement peut être mesuré d’une façon fiable.
Les capitaux propres représentent l’intérêt résiduel dans les actifs de l’entité après déduction
de tous les passifs. Ils comportent les diverses catégories de capital, les réserves et les
résultats non répartis. Le capital correspond à la somme de tous les éléments apportés par le
ou les propriétaires et laissés définitivement à la disposition de l’entreprise.
Le bilan est établi selon une périodicité régulière. Les entreprises établissent au moins un
bilan par année. L'année comptable est dite exercice comptable. L’entreprise établit un bilan à
la fin de chaque exercice comptable et la date à laquelle est dressé le bilan s’appelle « date
d’inventaire » ou « date de clôture d’exercice ». En Tunisie, l'exercice comptable correspond
à l'année civile.
Corrigé :
Bilan de constitution
Liquidité et équivalent de
liquidité
Caisse 10 000
Remarque : Les actifs sont classés selon le critère de liquidité croissante (les biens les moins
liquides sont classés en haut de l’actif et les biens les plus liquides sont classés en bas de
l’actif). De même, les passifs sont classés selon le critère d’exigibilité croissante.
II- Distinction entre éléments courants et non courants
Les actifs d’un bilan peuvent être des actifs non courants ou des actifs courants. Un actif doit
être classé comme actif courant quand :
- Il fait partie des activités d’exploitation de l’entreprise et il est attendu qu’il sera réalisé ou
consommé dans le cours normal du cycle d’exploitation de l’entreprise.
- Il est détenu à des fins de placement ou pour une courte période. Il est attendu qu’il soit
réalisé dans les 12 mois à compter de la date de clôture.
Tous les autres actifs doivent être classés en tant qu’actifs non courants. Ces derniers sont par
conséquent :
- Les actifs qui sont destinés à être utilisés d’une manière continue pour les besoins des
activités de l’entreprise tels que les immobilisations.
- Les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont pas destinés à être
réalisés dans les 12 mois à compter de la date de clôture.
- Il est attendu qu’il soit réglé par utilisation de la trésorerie provenant des éléments classés
comme actifs courants. Autrement dit, ces passifs sont générés dans le cadre de l’activité
d’exploitation.
- ou qu’il doit être payé dans les 12 mois qui suivent la date de clôture.
Tous les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non courants.
Les actifs non courants sont composés actifs immobilisés et des autres actifs non courants. Il
s’agit de biens nécessaires à l’activité de l’entreprise, qui sont destinés à servir de façon
durable et ne se consomment pas par le premier usage. Les actifs immobilisés sont composés
des rubriques ci-après :
- Immobilisations financières : On trouve sous cette rubrique les titres de participation, les
prêts à plus d’un an, les dépôts et cautionnements versés (sommes versées à des tiers à
titre de garantie jusqu’à la réalisation d’une condition suspensive) et les titres immobilisés
(actions immobilisées en portefeuille…).
- Autres actifs non courants : Cette rubrique regroupe les frais préliminaires (dépenses
engagées pour répondre aux obligations légales de constitution de l’entreprise ou de
modification du capital, ces frais sont souvent importants et ne peuvent être supportés par
un seul exercice comptable) et les charges à répartir sur plusieurs exercices. Les frais
préliminaires et les charges à répartir constituent des actifs fictifs (non valeurs).
- Stocks : Ils sont composés des biens intervenant dans le cycle d’exploitation tels que les
stocks de matières premières, les stocks de marchandise et les stocks de produits finis.
- Clients et comptes rattachés : Cette rubrique est composée de toutes les créances liées à la
vente à crédit de biens ou services rattachés au cycle d’exploitation.
- Autres actifs courants : Cette rubrique regroupe les autres créances diverses telles que les
débiteurs divers, les créances sur l’état…
- Placements et autres actifs financiers : On trouve sous cette rubrique les prêts à moins
d’un an, les placements courants (titres acquis en vue de réaliser un gain à court terme)
ainsi que les parties à moins d’un an des prêts non courants.
- Le capital, les réserves, les autres capitaux propres (subvention d’investissement), les
résultats reportés et le résultat de l’exercice qui peut être bénéficiaire ou déficitaire. En cas
de perte le résultat de l’exercice est noté entre parenthèse (XXX).
- Les emprunts : On trouve sous cette rubrique les emprunts à plus d’un an.
- Autres passifs financiers : Ce poste regroupe les dépôts et cautionnement reçus, les crédits
fournisseurs d’immobilisation et les autres dettes non courantes.
- Les provisions.
- Fournisseurs et comptes rattachés : Cette rubrique est composée de toutes les dettes liées à
l’achat à crédit de matières premières, marchandises ou services rattachés au cycle
d’exploitation. Les dettes fournisseurs d’immobilisation à moins d’un an figurent
également dans cette rubrique.
- Autres passifs courants : Cette rubrique regroupe les autres dettes diverses telles que les
créditeurs divers, les dettes vis-à-vis des employés, les dettes dues à l’Etat ou aux
organismes sociaux.
- Concours bancaire et autres passifs financiers : Il s’agit de dettes bancaires à moins d’un
an et de la partie à moins d’un an des emprunts à long terme.
Exemple 2 :
Au 31/12/N, l’entreprise « ABC » possède les éléments suivants :
Capital social : 60300 D ; Terrains : 15000 D ; Emprunts bancaires à + d’un an : 20000 D ;
Espèces : 1500 D ; Bâtiment industriel : 28000 D ; Créances sur les clients : 4200 D ; Dettes
dues aux fournisseurs d’exploitation : 6600 D ; Stock de matières premières : 12000 D ;
Matériel industriel : 19000 D ; Matériel de transport : 11000 D ; Résultat de l’exercice : à
déterminer.
Emprunt 20 000
Liquidité et équivalent de
liquidité
Caisse 1 500
Si total actif > total capitaux propres et passifs donc l’entreprise a réalisé un bénéfice
Si total actif < total capitaux propres et passifs donc l’entreprise a subit une perte
Exemple 3 :
Les éléments du bilan de la société « XY » au 31/12/N sont les suivants :
Actifs courants
Débiteurs divers (créance sur l’Etat) 1 000 Fournisseur d’exp- effets à payer 13 000
Banque 9 900
Caisse 2 000
Total actifs 187 000 Total capitaux propres et passifs 187 000
Exemple 4 :
Le 1/6/N, un commerçant acquiert l’activité d’une entreprise en reprenant son fonds de
commerce aux conditions suivantes : Equipements de bureau : 2000 D ; Marchandises : 3000
D ; Créances clients : 2500 D ; Eléments incorporels (clientèle, achalandage, droit au bail) :
4500 D (dont 500 D représente la valeur du droit au bail)
La valeur du patrimoine (richesse) d’une entreprise est dite situation nette comptable, elle est
égale à la différence entre ce que l’entreprise possède et ce qu’elle doit, c'est-à-dire ce qui
reste à l’entreprise après remboursement de toutes ses dettes. La situation nette comptable se
confond avec les capitaux propres chaque fois que l’actif ne contient pas des actifs fictifs.
Dans ce cas, on a la relation ci-après :
Certaines opérations effectuées par l’entreprise ne touchent pas à l’équilibre du bilan, d’autres
sont parfois génératrices de perte ou de profit (résultat).
Lorsqu’une opération touche deux éléments de l’actif pour le même montant, elle ne modifie
ni le total du bilan ni son équilibre. De même, toutes les opérations qui touchent deux
éléments des capitaux propres et du passif pour le même montant, ne modifient ni le total du
bilan, ni son équilibre.
Exemple 7 : Le 10/6/N, achat à crédit d’un ordinateur pour 1000 D (remboursement dans 3
mois).
Actifs Montan Capitaux propres et Passifs Montant
t
(2 000 + 1 000)
Les opérations qui touchent un poste d’actif et un poste des capitaux propres et du passif
changent le total du bilan sans toucher à son équilibre.
Toutes les opérations modifiant à la fois le total et l’équilibre du bilan sont génératrices de
résultat (bénéfice ou perte).
Actifs courants
Exercice 1
Le 02/01/N, Walid, Kamel et Néjib constituent une entreprise "E". Les apports de chaque associé
sont les suivants :
- Walid apporte un lot de matières premières valant 15850 D, un lot de matériel de fabrication
d’une valeur de 33200 DT et 2000 DT en espèces. Walid prend à sa charge le règlement des
frais de constitution de l’entreprise qui s’élèvent à 1450 DT.
- Kamel apporte des ateliers 26000 DT (valeur du terrain a été évaluée à 16000 DT), 2 voitures
valant ensemble 4 000 DT et un lot de matériel industriel valant 2500 DT.
- Néjib participe à raison de 60 % du capital de l’entreprise. Il effectue un apport en espèces.
Les fonds en espèces apportés ont été répartis de la manière suivante: 20% en caisse, 70 % en banque
et 10 % en CCP.
Exercice 3
- Basma détient 70 % des parts sociales de la nouvelle société. Elle apporte les éléments suivants:
Bâtiment: 60000 DT (dont 20 % qui représentent la valeur du terrain), des équipements de bureau :
20000 DT, un matériel industriel : 25000 DT, un lot de matières premières : 5000 DT, un stock de
produits finis: 8000DT, des avoirs en banque : 7000 DT, un emprunt bancaire à plus d’un an : 15000
DT et un emprunt bancaire à court terme : 5000 DT.
- Hanène apporte un matériel de transport pour une valeur de 40000 DT et des espèces déposées en
caisse 5000 DT.
Durant le premier mois d’activité, l’entreprise « BH » a effectué les opérations suivantes :
- Obtention d’un emprunt bancaire à plus d’un an 50000 DT. L’entreprise a dépensé 75 % de cette
somme pour l’acquisition d’un nouveau matériel informatique et d’un logiciel de gestion de stock
sophistiqué dont la valeur a été estimée au tiers de celle du matériel informatique. Le reliquat a été
déposé dans le compte bancaire de l’entreprise.
- Règlement de l’emprunt à court terme en utilisant les avoirs en banque.
- Vente d’un lot de produits finis pour 5 000 DT à crédit (dont la valeur au bilan est de 3000 DT).
Travail à faire :
1) Analyser les apports des associés et établir le bilan de constitution de l’entreprise « BH »
2) Etablir le bilan de l’entreprise « BH » à la fin du premier mois d’activité.
Exercice 4
Messieurs A, B, C et D ont décidé de créer le 02/02/N une société à responsabilité limitée « Succès »
spécialisée dans la commercialisation des équipements et des fournitures informatiques. Il a été
convenu entre les associés que A, B, C et D auront respectivement les parts sociales suivantes dans le
capital de la société : 55%, 15%, 5% et 25%.
- Mr A apporte une villa devant servir comme siège social de la société, le prix de cette villa est estimé
par les associés à 50000 DT dont 20000 DT représentent le coût du terrain. Le reste de l’apport de Mr
A a été libéré en espèces.
- Mr B apporte une voiture d’une valeur de 11000 DT et 2 ordinateurs neufs valant ensemble 4000 DT
destinés à être vendus.
- Mr C apporte des ordinateurs qui seront utilisés dans la gestion de la société.
- Mr D apporte, quant à lui, les éléments actifs et passifs de son entreprise se décomposant comme suit
: Mobilier de bureau 13000 DT, clients 15000 DT, caisse 2000 DT, dettes diverses à court terme 1000
DT, fournisseurs d’exploitation3000 DT. Il a été convenu entre les associés que le supplément
d’apport de Mr D par rapport au pourcentage lui revenant dans le capital, lui sera réglé par la société le
31/10/N.
Travail à faire :
1) Calculer l’apport de chaque associé et déterminer le capital de la société « Succès ».
2) Etablir le bilan de constitution de la société « Succès ».
3) Déterminer la SNC de la société « Succès » à sa date de constitution.
Corrigé des exercices de la série 1 : Bilan
Tous les autres actifs = Fonds commercial + Brevet + Terrains + Constructions + Matériel de
transport + Stocks de marchandises + Clients + Banques + Caisse = 10 000 + 15 000 + 20 000
+ 30 000 + 40 000+ 25 000 + 34 000 = 174 000 DT
Total des passifs = 15 000 + P + 25 000 + 32 000 + 10 000 + 3 000 + 15 000 = 100 000 + P
180 000 = (100 000 + P) + ½ (100 000 + P) donc P = 20 000 DT
Capital (K) + Réserves + Résultat de l’exercice = 60 000 DT
K+ 0,12 K + 0,08 K = 60 000 DT donc K = 50 000 DT ; Réserves = 6 000 DT et Résultat =
4 000 DT
Bilan de l’entreprise « Amal » au 31/12/N
(Exprimé en dinar)
Actifs Capitaux propres et passifs
N N-1 N N-
Actifs non courants Capitaux propres
Actifs immobilisés Capital social 50000 ………
Immobilisations incorporelles 25000 ……… Réserves 6000 ………
Immobilisations corporelles 90000 ……… Autres capitaux propres - ………
Immobilisations financières - ……… Résultats reportés - ………
Total des capitaux propres avant résultat de
Total des actifs immobilisés
115000 ……… l’exercice 56000 ……
Autres actifs non courants - ……… Résultat de l’exercice 4000 ………
Total des actifs non courants 115000 ………. Total des capitaux propres avant affectation 60000 ………
Actifs courants Passifs
Stocks 25000 ………. Passifs non courants
Clients et comptes rattachés 34000 ………. Emprunts 25000 ………
Autres actifs courants - ………. Autres passifs financiers 3000 ………
Placements et autres actifs financiers - ………. Provisions - ………
Liquidités et équivalents de liquidités 6000 ………. Total des passifs non courants 28000 ………
Total des actifs courants 65000 ………. Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés 47000 ………
Autres passifs courants 35000 ………
Concours bancaires et autres passifs financiers 10000 ………
Total des passifs courants 92000 ………
Total des passifs 120000 ………
Total des actifs 180000 ………. Total des capitaux propres et des passifs 180000 ……
L’apport de Néjib représente 60% du capital de l’entreprise, d’où Walid et Kamel possèdent ensemble
40% du capital social.
Apport de Walid = 15 850 + 33 200 + 2 000 + 1 450 = 52 500 D
Apport de Kamel = 26 000 + 4 000 + 2 500 = 32 500 D
Apport de Walid + Apport de Kamel = 85 000 = 40% du capital donc Capital = 212 500 D
Apport Néjib = 127 500 = 60% du capital social.
Les fonds en espèces 129 500 (apport de Néjib + 2 000 de Walid) : 20% en caisse = 25 900 ; 70% en
banques = 90 650 et 10% au CCP = 12 950.
Bilan de constitution de l’entreprise au 02/01/N
(Exprimé en dinar)
Actifs Capitaux propres et passifs
N N-1 N N-
Actifs non courants Capitaux propres
Actifs immobilisés Capital social 212500 ………
Immobilisations incorporelles - ……… Réserves - ………
Immobilisations corporelles 65700 ……… Autres capitaux propres - ………
Immobilisations financières - ……… Résultats reportés - ………
Total des capitaux propres avant résultat de
Total des actifs immobilisés
65700 ……… l’exercice 212500 ……
Autres actifs non courants 1450 ……… Résultat de l’exercice - ………
Total des actifs non courants 67150 ………. Total des capitaux propres avant affectation 212500 ………
Actifs courants Passifs
Stocks 15850 ………. Passifs non courants
Clients et comptes rattachés - ………. Emprunts ………
Autres actifs courants - ………. Autres passifs financiers - ………
Placements et autres actifs financiers - ………. Provisions - ………
Liquidités et équivalents de liquidités 129500 ………. Total des passifs non courants 0 ………
Total des actifs courants 145350 ………. Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés - ………
Autres passifs courants - ………
Concours bancaires et autres passifs financiers - ………
Total des passifs courants 0 ………
Total des passifs 0 ………
Total des actifs 212500 ………. Total des capitaux propres et des passifs 212500 ……
Actifs Montan Capitaux propres et Passifs Montant
t
Construction 10 000
Actifs courants
Liquidité et éq de liquidité
Banque 90 650
CCP 12 950
Caisse 25 900
Total actifs 212 500 Total capitaux propres et passifs 212 500
2)
Emprunt 50 000 → 0,75 pour l’achat du logiciel + matériel informatique = 37 500
3* Logiciel = matériel informatique → Logiciel = 37 500 / 3 = 12 500
Matériel informatique = 25 000
→ 0,25 en banque = 12 500
Banques = 7 000 + 12 500 – 5 000 (règlement de la dette) = 14 500
Résultat = 5 000 – 3 000 = 2 000
Bilan de l’entreprise « BH» au 31/01/N
(Exprimé en dinar)
Actifs Capitaux propres et passifs
N N-1 N N-
Actifs non courants Capitaux propres
Actifs immobilisés Capital social ou Compte de l’exploitant 150000 ………
Immobilisations incorporelles 12 500 ……… Réserves - ………
Immobilisations corporelles 170000 ……… Autres capitaux propres - ………
Immobilisations financières - ……… Résultats reportés - ………
Total des capitaux propres avant résultat de
Total des actifs immobilisés
182500 ……… l’exercice 150000 ……
Autres actifs non courants - ……… Résultat de l’exercice 2000 ………
Total des actifs non courants 182500 ………. Total des capitaux propres avant affectation 152000 ………
Actifs courants Passifs
Stocks 10000 ………. Passifs non courants
Clients et comptes rattachés 5000 ………. Emprunts 65000 ………
Autres actifs courants - ………. Autres passifs financiers - ………
Placements et autres actifs financiers - ………. Provisions - ………
Liquidités et équivalents de liquidités 19500 ………. Total des passifs non courants 65000 ………
Total des actifs courants 34500 ………. Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés - ………
Autres passifs courants - ………
Concours bancaires et autres passifs financiers - ………
Total des passifs courants 0 ………
Total des passifs 65000 ………
Total des actifs 217000 ………. Total des capitaux propres et des passifs 217000 ……
(Exprimé en dinar)
Actifs Capitaux propres et passifs
N N-1 N N-
Actifs non courants Capitaux propres
Actifs immobilisés Capital social 100000 ………
Immobilisations incorporelles - ……… Réserves ………
Immobilisations corporelles 79000 ……… Autres capitaux propres - ………
Immobilisations financières - ……… Résultats reportés - ………
Total des capitaux propres avant résultat de
Total des actifs immobilisés
79000 ……… l’exercice 100000 ……
Autres actifs non courants - ……… Résultat de l’exercice - ………
Total des actifs non courants 79000 ………. Total des capitaux propres avant affectation 100000 ………
Actifs courants Passifs
Stocks 4000 ………. Passifs non courants
Clients et comptes rattachés 15000 ………. Emprunts - ………
Autres actifs courants - ………. Autres passifs financiers - ………
Placements et autres actifs financiers - ………. Provisions - ………
Liquidités et équivalents de liquidités 7000 ………. Total des passifs non courants 0 ………
Total des actifs courants 26000 ………. Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés 3000 ………
Autres passifs courants 2000 ………
Concours bancaires et autres passifs financiers - ………
Total des passifs courants 5000 ………
Total des passifs 5000 ………
Total des actifs 105000 ………. Total des capitaux propres et des passifs 105000 ……
3) SNC = actifs réels – passif = (Total des actifs – Actifs fictifs) – Total des passifs = Capitaux propres
– actifs fictifs. SNC = 100000 D (frais préliminaires = 0)
Chapitre 3 : Les sociétés commerciales et l’affectation du résultat
« Une société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de
mettre en commun leurs biens ou leur travail, ou tous les deux à la fois en vue de
partager le bénéfice qui pourra en résulter » Art. 1249 du Code des Obligations et
des Contrat (COC)
En consultant cette définition nous pouvons déduire les éléments caractéristiques
du contrat de la société.
b- L’apport
Lors de la constitution, les associes doivent transférer des apports à la société
sous forme :
- d’apport en numéraire : dépôt d’argent
- d’apport en nature : apport d’un bien autre que l’argent, il s’agit des
immobilisations corporelle ou incorporelle.
- d’apport en industrie : mise à la disposition de la société des connaissances
techniques, compétence, savoir-faire. L’apport en industrie doit faire l’objet
d’une évaluation pécuniaire pour déterminer la part de chaque associé aux
bénéfices et aux pertes.
Cet apport ne figure pas dans le capital social de la société.
Exemples :
L’associé AHMED apporte à la société « X » les éléments suivants :
- Constructions 300 000
- Installations techniques, mat. & out. Industriels 200 000
- Marchandises 100 000
Par contre, la société « X » s’engage à payer à la place de AHMED des dettes diverses
évaluées à 50 000 dt.
T.A.F :
1/ Qualifier la forme des apports de AHMED et calculer leur montant respectif.
SOLUTION :
L’apport total de AHMED c.a.d apport mixte est de :
300 000 + 200 000 + 100 000 = 600 000
Dont apports à titre onéreux 50 000 dettes sociaux
C’est la volonté de tous les associés de participer de façon active, sur un pied d’égalité
à la marche de la société. Certains associés peuvent être gérant, tous les associés
peuvent participer :
- à la désignation de gérant ou des administrateurs
- à l’administration de la société
- au contrôle de la gestion
- et aux décisions importantes
En plus des conditions concernant le fond (nombre des associés, apports,…). Il y a des
conditions de forme à respecter :
a- Le respect des règles générales du contrat
- le consentement des associés
- il faut que l’objet soit licite
- il faut que les associés soient aptes pour décider et agir
b- Le contrat de la société doit être établi par un écrit appelé statuts (ou acte
social). Dans les statuts on trouve les indications suivantes :
- la forme de la société
- l’objet social (but)
- le siège social
- le montant du capital social
- la durée de vie de la société (durée maximale 99 ans)
- la répartition du capital en apport
- les assemblés et leur périodicité
- les statuts doivent être publiés (enregistrés) après avoir été signés par les
associés.
RQ : comme toute personne, la société, personne morale, nait, vit, travaille et meurt.
Elle prend fin :
- par l’expiration du temps pour lequel elle a été constituée
- par la réalisation de son objet
- par l’annulation du contrat de société
- par la dissolution anticipée décidée par les associés
- par l’effet d’un jugement
- pour toute autre cause énoncée par les statuts
Ne peuvent par définition effectuer que des opérations civiles qui ne répondent pas
aux critères de la commercialisation. Les associés sont personnellement et
indéfiniment responsables des dettes sociales proportionnellement à leurs apports.
b- Les sociétés commerciales
On distingue généralement :
- Les sociétés de personnes
- Les sociétés de capitaux (ou par actions)
- Les sociétés mixtes (S.A.R.L)
Les sociétés de capitaux : sont des sociétés dont le régime n’est pas fondé sur la
personnalité des associés, mais formées essentiellement en fonction des capitaux
apportés (apports) on distingue :
Société anonyme
Selon l’article 12 du code de l’IRPP et de l’IS, le résultat net est établi après déduction
de toutes les charges d’exploitation.
Ce sont les associés qui se prononcent dans une décision collective sur l’affectation du
résultat.
Cependant leur décision devra respecter :
la loi sur les sociétés commerciales
1-la réserve légale : elle est obligatoire et est égale à un vingtième (5%) des bénéfices
nets de l’exercice, diminués, le cas échéant, des pertes antérieures.
Elle cesse d’être obligatoire lorsqu’elle atteint le dixième du capital social (art.77 et
173 du CC).
Remarque : les Stes en non collectifs ne sont pas tenues de constituer une réserve
légale (n° de cpt 111).
2-les réserves statutaires : les statuts peuvent affecter durablement à l’entreprise une
partie des bénéfices sous forme de réserves (n° compte 112).
3-les réserves facultatives : …assemblé général des associés peut décider qu’une
partie des résultats soit laissée dans la sté en l’affectation à un compte de réserve
(réserve facultative) (ou autres resserves) n° compte 118.
Le bénéfice peut également être utilisé pour compenser des pertes d’exercices
antérieurs
Explications
1 - Les pertes antérieures (ou le report à nouveau déficitaires) sont formés de pertes
constatées à la clôture d’exercices antérieurs qui doivent être déduites du bénéfice de
l’exercice suivant ou ajoutées au déficit du dit exercice.
2- le report bénéficiaire est une fraction de bénéfice dont l’affectation est renvoyée à
l’exercice suivant.
3-Les dividendes représentent la part des bénéfices attribués aux associés.
EXERCICE
Le capital d’une SARL est constitué de 1000 parts sociales de 500 DT. Au 31 décembre N, on
relève les postes suivants au passif du bilan avant répartition :
Dans le respect des statuts, l’assemblée générale des associés prévoit d’affecter ainsi le
résultat de l’exercice N :
Travail à faire :
1
Un effet de commerce (traite) matérialise une dette qui provient d’une vente à crédit. Le créancier (tireur)
donne l’ordre au débiteur (tiré) de payer une somme qui représente le montant de la dette (valeur nominale) à
une date déterminée (échéance) au porteur de la traite (tireur ou bénéficiaire)
Mais, l’escompte ne peut pas être considéré comme une cession de créance. C’est une avance
garantie par le créancier qui devient exigible si, à l’échéance le débiteur s’avère insolvable.
1-1-3- La facilité de caisse
C’est une forme de crédit bancaire à très CT qui se présente sous forme d’avances en compte
courant pour financer les décalages entre les entrées et sorties de fonds. Le montant de ce
crédit se calcule en fonction des besoins d’exploitation de l’entreprise. La facilité de caisse
peut être répétitive à condition qu’elle soit soldée (remboursée). Sa durée peut aller de
quelques jours à un mois.
1-1-4- Le découvert bancaire
Le découvert bancaire est une forme de crédit à CT, par lequel la banque accepte d'honorer
des dépenses au-delà des sommes qui figurent sur le compte bancaire de l’entreprise. Ce qui
rend le compte débiteur. Le montant du découvert est généralement plafonné par la banque et
est soumis à un taux d’intérêt élevé. Le découvert permet à l’entreprise d’honorer ses
engagements et éviter des problèmes de solvabilité mais constitue un moyen de financement
onéreux.
1-1-5- Le factoring (affacturage)
C’est une technique de financement qui consiste à obtenir de manière anticipée des sommes
correspondant aux créances et à sous-traiter le recouvrement de ces créances à un
établissement de crédit. Pour cela, un contrat est établit par lequel l’établissement de crédit
(factor) achète les créances détenues par une entreprise (fournisseur) sur ses clients et se
charge d’effectuer le recouvrement moyennant une commission. En contre partie, l’entreprise
reçoit un pourcentage du montant des créances qui est négociable et dépend de la qualité du
débiteur.
Schématiquement :
Actif immobilisé (ANC) Capitaux permanents
Le FR est constitué de
FR (CP+PNC)
capitaux stables (à LT)
Actif circulant (AC) Dette à CT (PC)
2.2.2. Calcul du FR
D’après l’équilibre du bilan le FR peut être calculé de 2 manières qui fournissent 2 types
d’indications complémentaires :
- Abordé par le haut du bilan, le FR indique les modalités de financement des immobilisations
cumulées par l’entreprise.
Cette formule exprime l’origine du FR : Le montant du FR dépend des décisions à long terme
qui concernent la politique de financement (variation de capital, emprunt à LMT,
remboursement d’emprunt, bénéfices réinvestis) et la politique d’investissement (acquisition
et cession d’immobilisations).
- Abordé par le bas du bilan, FR fournit un élément important pour l’appréciation des
conditions de l’équilibre financier. Il représente la partie des actifs circulants qui n’est pas
financée par les dettes à court terme mais par des capitaux permanents. Cette formule exprime
l’utilisation du FR.
2.2.3. Interprétation du FR
Un FR> 0 est un signe favorable en terme de solvabilité ; L’existence d’un FR positif est une
nécessité pour la quasi-totalité des entreprises. Cette nécessité découle de l’existence de risques
aux niveaux des éléments du bilan à moins d’un an (baisse des ventes, retard de paiement des
clients, baisse de valeur des éléments de l’actif circulant, rétrécissement des délais de dettes
fournisseurs…)
Un FR = 0 reflète que les capitaux permanents arrivent juste à couvrir les actifs immobilisés. Ceci
peut traduire une tension sur la liquidité et correspond à une certaine fragilité de l’entreprise en
terme de solvabilité.
Un FR < 0 peut refléter des difficultés pour l’entreprise en matière de solvabilité. L’absence du FR
est généralement le signe d’une situation difficile qui peut affecter la capacité de l’entreprise à
contracter de nouveaux emprunts. Cependant, certaines entreprises, peuvent avoir un FR négatif,
sans que cela pose un risque d’insolvabilité. Cela se manifeste lorsque les dettes d’exploitations
(dettes de fonctionnement) financent une partie de l’actif immobilisé. Ça peut être le cas de
certaines entreprises commerciales qui ont un stock qui tourne très vite, bénéficiant de longs délais
de paiement auprès de leurs fournisseurs et dont la clientèle règle au comptant (cas des chaînes de
magasins de grande distribution).
Application 1
Soit les deux bilans suivants : Calculez le FRNG et Interprétez
Emplois Ressources
Actifs immobilisés 100 Ressources 110
(ANC) durables (CP+PNC)
Actif circulant
80 70
(brut)
Autres dettes
30 50
Stock
Fournisseurs
40 20
Clients
Dettes diverses
5
Créances diverses
5
Disponibilités
Emplois
TOTAL 180 Ressources
TOTAL 180
Actifs immobilisé (actif 100 Ressources durables 130
non courant) (capitaux
propres+passif non
courant)
Actif circulant (actif
100
courant)
30 Passif courant 70
Stock
40 Fournisseurs 50
Clients
5 Dettes diverses 20
Créances diverses
25
Disponibilités
On constate que, toutes choses étant égales par ailleurs, plus le fonds de roulement est élevé,
plus les disponibilités (liquidités) de l’entreprise sont importantes. Donc, plus le FR est élevé,
plus grande est la marge de sécurité financière de l’entreprise.
Toutefois, le FRNG, pris isolément, n’a qu’une signification relative. Pour déterminer si son
niveau est satisfaisant, il faut le comparer au BFR.
Ces délais créent un besoin de financement, car généralement les décaissements précèdent les
encaissements et cela se traduit par un besoin de financement des actifs circulants. Le BFR est
alors défini comme la part des besoins cycliques (stocks, clients, clients EAR…) non couverte
par des ressources cycliques (Fournisseurs, fournisseurs EAP…). En effet, l’entreprise ne
supporte pas l’ensemble des besoins liés à son cycle d’exploitation. Lorsqu’elle obtient de ses
fournisseurs un délai de paiement cela correspond à un crédit des sommes dues ; ce qui
représente une ressource cyclique finançant une partie de ses besoins cycliques. Ainsi,
l’entreprise a intérêt à obtenir de ses fournisseurs des délais de crédit plus longs que ceux
qu’elle accorde à ses clients , ce qui lui permet de financer tout ou partie de son crédit client à
l’aide de son crédit fournisseur.
TN>0 : l’équilibre financier est atteint. En effet, les liquidités >DCT bancaire. C’est un signe de
solvabilité de l’entreprise. Cependant, si la trésorerie est excessive, cela consistera dans une
trésorerie improductive/oisive.
TN<0 : l’équilibre financier est non atteint. On parle d’un déséquilibre financier à CT. Cette
situation est généralement considérée comme mauvaise car l’entreprise a un BFR qui est supérieur
au FR. Dans ce cas, le BFR ne peut être entièrement financé par des ressources à moyen et long
terme, l’entreprise est donc dépendante des ressources de trésorerie d’origine bancaire pour
assurer, pour une partie, la couverture des besoins de financement générés par le cycle
d’exploitation. Toutefois, si le déroulement normal du cycle d’exploitation permet de justifier la
reconduction des DCT bancaires, la solvabilité de l’entreprise ne semble devoir être remise en
cause par une trésorerie négative, cependant il y aura une dépendance de l’entreprise à l’égard des
banques qui fournissent ces DCT (risque de non renouvellement des DCT, risque d’augmentation
des taux d’intérêts et des frais annexes même si ce renouvellement se réalise).
TN = 0 : L’équilibre financier est atteint d’une manière parfaite : FR= BFR. C’est une situation
passagère et très rare (instable).
Le maintien d’une trésorerie voisine de zéro, même si elle subit des fluctuations à la hausse ou à la
baisse, protège l’entreprise contre, d’une part le risque de dépendance à l’égard des banquiers
prêteurs à court terme, et d’autre part contre le risque de maintien d’une trésorerie oisive.
Application2
Le bilan financier de l'entreprise Alpha se présente comme suit au 31/12/N :
ACTIFS MONTANTS CAPITAUX PROPRES ET MONTANT
PASSIFS
Actifs non courants Capitaux propres 65 130
Immobilisations 69 000 Passifs non courants 10 100
corporelles Passifs courants
Immobilisations 8 500 Dettes à CT d’exploitation 23 400
financières Dettes à CT hors exploitation 19 100
Actifs courants Trésorerie passive
Stocks 10 430
Dettes à CT bancaires 4 000
Créances 31 100
d’exploitation 1 000
Créances hors
exploitation
Trésorerie active
1 700
Liquidités et Equivalents de
liquidité
Total des actifs 121 730 Total des capitaux propres et passifs 121 730
2/
TN << 0 : l’équilibre financier est non atteint. On parle d’un déséquilibre financier à CT. Cette
situation est généralement considérée comme mauvaise car l’entreprise a un BFR qui est supérieur
au FR (BFR= 30 et FR= - 2270). Dans ce cas, le BFR ne peut pas être financé par des ressources
à moyen et long terme, l’entreprise est donc dépendante des ressources de trésorerie d’origine
bancaire pour assurer la couverture des besoins de financement générés par le cycle d’exploitation
et également les besoins de financement d’une partie de l’actif immobilisé.
3/
L’entreprise présente des problèmes de liquidité et donc de solvabilité étant donné que la
trésorerie est négative.
Sa situation est sensible étant donné que le BFRG (Besoin en fonds de roulement) est positif, ce
qui signifie que l’entreprise présente des difficultés dans le cycle d’exploitation. Le FR est négatif
c’est-à dire que les capitaux permanents n’arrivent même pas à couvrir l’actif immobilisé ce qui
reflète des difficultés pour l’entreprise en matière de solvabilité. L’absence du FR est
généralement le signe d’une situation critique qui peut affecter la capacité de l’entreprise à
contracter de nouveaux emprunts. L’entreprise doit donc surveiller l’évolution du FR tout en
diminuant son BFRG (exemple : ventes d’Actif Immobilisé).
Application 3
Analyser la situation de trésorerie dans les cas suivants :
Cas 1 : FR=270 et BFR=70
FR=270>0>>BFR=70: la règle de l’équilibre financier minimum est respectée,
l’entreprise est en équilibre financier à long terme. La TN=FR-BFR=270-70=200>>0. Le
FR finance la totalité de BFR et permet de dégager un excédent de ressource qu’on
retrouve au niveau de la trésorerie. Il convient de vérifier si cet excédent ne constitue pas
un sous-emploi des capitaux.
Cas 2 : FR=70 et BFR= 100
FR=70; BFR=100. Le FR est positif mais il est inférieur au BFR. La TN est de -30<0.
L’entreprise est en déséquilibre financier à CT. Le FR ne finance qu’une partie du BFR.
Le reste est financé par les concours bancaires. Cette situation peut être critique si
l’entreprise n’est pas capable d’obtenir des crédits bancaires courants de manière
continue.
Bilan fonctionnel :
Actif Passif
Actif immobilize 322 Financement permanent 350
Actif circulant 152 Passif circulant 100
Trésorerie active Trésorerie passive
6 30
(liquidité) (dettes CT bancaires)
Total actif 480 Total passif 480
On a :
L’entreprise présente des problèmes de liquidité et donc de solvabilité étant donné que la
trésorerie est négative.
Sa situation est sensible étant donné que le BFG/BFR (Besoin en fonds de roulement)
est positif, ce qui signifie que l’entreprise présente des difficultés dans le cycle
d’exploitation.
Malgré l’excédent généré par le FRF, celui-ci demeure insuffisant pour assurer le
fonctionnement et la production de l’entreprise.
L’entreprise doit surveiller l’évolution des FRF tout en diminuant son BFR/BFG (exemple
: ventes d’AI).