7512-AP 2023 11 Martin PDF

« Réflexions sur l’enseignement scolaire du
basket-ball. Proposition de démarche(s),

échanges et débats. »
PLAN DE L’INTERVENTION
1. UN CONSTAT PARADOXAL…
2. POURQUOI ENSEIGNER LE BASKET-BALL : QUELS ENJEUX DE
FORMATION ?
3. PROPOSITION DE DEMARCHE D’ENSEIGNEMENT
4. SITUATIONS DE REFERENCE, TRANSFORMATIONS VISEES ET
CONTENUS PRIORITAIRES
5. ECHANGES
PREAMBULE : UN CONSTAT PARADOXAL
q Une forte présence du BB dans notre culture professionnelle et dans nos

pratiques d’enseignement (une identité scolaire affirmée)
q Une représentativité culturelle forte
q Un ancrage historique
q Une légitimité éducative

PREAMBULE : UN CONSTAT PARADOXAL
…MAIS
q Une absence apparente de réflexion didactique partagée, de débat autour

des modalités de son enseignement
q Une production théorique et didactique « discrète »…
q Un « allant de soi » didactique ? Un consensus mou ?
q Au-delà de cette absence apparente de difficultés professionnelles, quid des

apprentissages effectifs de nos élèves, des effets de formation ?
POURQUOI ENSEIGNER LE BASKET-BALL ?
l Un postulat – une conviction:
On n’enseigne mieux quand on est convaincu de la valeur et de l’intérêt

éducatif de ce que l’on enseigne… (cf O.Reboul)
Mieux enseigner le Basket-ball passe donc par une réflexion sur les enjeux de
formation propres à cette APSA
q Un enjeu culturel :
Ø Transmettre un acquis culturel = un ensemble de « savoirs en acte » qui valent

la peine d’être transmis de génération en génération
Ø Ces éléments culturels dont nous visons l’appropriation renvoient notamment

aux savoir-faire techniques et tactiques mais ne s’y limitent pas
Ø une certaine forme de sociabilité (« faire équipe »), des rôles sociaux, des
méthodes de travail et d’entraînement, des rituels, des ressentis, des sensations
à découvrir
Ø Cette appropriation d’une « culture basket » commune est également vecteur

de cohésion sociale.
q Un enjeu de développement « psycho-socio-moteur » :
ü La nature de la cible, les dimensions du terrain (et donc la densité de joueurs) et

les contraintes réglementaires fortes (« non-contact » et « marcher ») exigent
une maîtrise de soi et un contrôle moteur fin…(sport d’adresse !)
ü Le BB confronte notamment les pratiquants à des « conflits » très riches sur le

plan de l’éducation motrice : vitesse / précision, engagement / lucidité, initiative
individuelle / efficacité collective
ü Il sollicite une activité cognitive de haut-niveau sous forte pression temporelle

au service d’actions adaptées à un contexte de jeu et coordonnées avec celles
de mes partenaires (« lecture de jeu », « communication motrice »…)
q Un enjeu méthodologique et social :
ü S’inscrire dans un projet collectif…mieux: vivre une aventure collective

significative et mémorable
ü Une aventure rythmée par des rencontres et des évènements pour lesquels
on se prépare et on s’entraîne avec méthode(s)
ü Travailler de manière concrète et « incarnée » sur l’articulation entre

l’individu et le collectif, entre l’initiative individuelle et le respect du collectif
ü Exercer différents rôles au service de la réussite collective

q Travailler sur le rapport à la règle
ü …pour vivre et comprendre sa nécessité, son sens, sa cohérence
ü …pour agir avec loyauté
ü un processus difficile, « sinueux », parfois marqué par des frictions et jamais

complètement inachevé !
q Développer un regard critique sur les pratiques sociales
ü Passer du consommateur passif et « naïf » d’un spectacle sportif à un

pratiquant et-ou spectateur lucide d’une APSA culturellement signifiante
ü Permettre aux élèves de se situer dans le champ des pratiques corporelles

q Transmettre une passion !
« On peut mal vivre la passion, mais sans passion, on vit mal. » (R.Maggiori,
philosophe et journaliste)
« une éducation réussie est une éducation qui donne les moyens et l’envie de la
poursuivre » (O.Reboul)
LES PARTI-PRIS QUI STRUCTURENT NOTRE DEMARCHE
Des repères pour (mieux) enseigner le BB
l LE « TRAVAIL » AUTOUR DES REPRESENTATIONS INITIALES DES ELEVES
« Prendre les élèves tels qu’ils sont…pour ne pas leur permettre de le rester ! »
ü « Des tendances prégnantes chez certains de nos élèves mais pas de

caractéristiques inéluctables… » (A.Davisse):
« le dribbleur intempestif », « le tireur fou », « le freestyler », « le-la

timoré(e) », « le stratège », « le joueur satellite »…
ü « Tout apprentissage réussi est un changement de conceptions; ce qui n’est

jamais un processus simple, car il n’est pas neutre pour
l’apprenant » (A.Giordan)
l LA PLACE ET LE STATUT DU JEU
- Faire des séquences jouées le cœur de nos leçons !
- « On apprend par le jeu, pour le jeu »
- Le jeu comme source de découverte, d’initiatives, de créativité, de plaisir

- Le jeu comme source de découverte, d’initiatives, de créativité, de plaisir
- …mais des séquences jouées :
Ø cadrées par une intention pédagogique, un thème d’étude
Ø animées, guidées, régulées et « décryptées » par l’enseignant (arrêts sur

image, questionnement, feedbacks…)
Ø marquées par une recherche d’efficacité collective (logique du CA4)

- Un « fil directeur » offensif :
La recherche collective de situations favorables de tirs par la mobilité des

joueurs et la circulation de la balle
- Un « fil directeur » défensif :
S’engager dans les phases défensives (récupérer le ballon – protéger la

cible) dans le respect du règlement
- Le choix des contenus d’enseignement prioritaires prend son sens au regard des
comportements des élèves dans ces situations de matchs, aux problèmes posés
par les rapports d’opposition
- Elles permettent de valider leur pertinence et leur appropriation par les élèves
(et donc leur progression)
- Elles donnent du sens aux situations d’apprentissage proposées

(contextualisation – décontextualisation – recontextualisation)
- Un repère : le temps de jeu représente a minima 50% du temps d’engagement

moteur
- Un enjeu éducatif fort :
Permettre à tous nos élèves de s’engager de façon authentique, sereine,

lucide et loyale dans un rapport de force (vivre une « tranche de vie » de
basketteur, cf M.Portes)
Cet objectif exige de s’intéresser au « monde propre » de l’élève, à ses motifs

d’agir, à son expérience vécue en situation !
- Une préoccupation permanente :
Passer d’un plaisir individuel, voire égocentrique à un plaisir partagé, lié à un

sentiment d’accomplissement collectif
Cette évolution s’incarne par exemple dans le plaisir de la passe décisive…

l LE TRAITEMENT DIDACTIQUE DU REGLEMENT ET DE SON APPLICATION
Distinguer les règles fondamentales (noyau central du règlement) et les

règles « secondaires » :
Ø les règles fondamentales confèrent son identité , sa spécificité à l’APSA.

Elles sont donc incontournables :
Ø les règles « secondaires » sont introduites au regard des progrès des élèves
et constituent une solution aux problèmes posés par le jeu…
Ø 3 préoccupations conjointes : le respect de la spécificité de l’APSA,

l’équilibre du rapport de forces, la continuité-fluidité du jeu
Les règles fondamentales (noyau central du règlement)
q « non-contact » (notions de cylindre et de réduction de distance)
q « marcher »…et l’utilisation du pied de pivot
q « reprise de dribble »
q ( règle des 5s balle en main)

Les règles « secondaires »
q les règles de temps (3s, 5s, 8s, 24s)
q retour en zone
q défense illégale
Une application différenciée des règles…pour un arbitrage « éducatif »
q Intransigeance dans l’application des règles du « non-contact » et de la

reprise de dribble
q Tolérance dans l’application de la règle du « marcher » (« marcher »-départ

et « marcher » d’équilibration)
q Le « juge de paix »: la violation du PB lui a-t-elle procuré un avantage

« indu » sur son adversaire direct !?
q Les règles constituent un réservoir didactique inépuisable dans lequel

l’enseignant doit savoir puiser à bon escient !
q L’application du règlement exige une maîtrise de soi qui sollicite des

ressources cognitives, motrices et affectives
q Il s’accompagne nécessairement d’un régime de sanctions, mesuré, explicite

et pédagogique(fautes ind et coll, « faute technique », « faute anti-
sportive », « faute disqualifiante )
q Le rapport à la règle constitue un axe éducatif majeur : il s’agit de

sensibiliser les élèves à :
ü la nécessité du règlement pour garantir un rapport de forces équilibré et

loyal
ü son sens et sa cohérence globale
ü son intérêt didactique pour accompagner leurs progrès

q Le rôle d’arbitre !?
ü incarne une belle ambition éducative
ü constitue une forme de « pari »
ü nécessite un guidage et un accompagnement de la part de l’enseignant
ü nécessite un certain « vécu » de joueur et nous paraît donc difficilement

accessible en début de cursus (sauf cas particuliers)
q L’auto-arbitrage « collectif » peut constituer une alternative crédible…à

construire avec les élèves
l UNE VALORISATION DU « JEU SANS BALLON »
q L’activité des NPB (= aide au PB) est déterminante dans l’expression et l’efficacité
collective
q Placer au cœur des apprentissages le « jeu sans ballon »:
ü mobilité, déplacements et démarquages,
ü disponibilité, orientation et attitude (« présence au jeu »)

q L’activité des NPB (= aide au PB) est déterminante dans l’expression et

l’efficacité collectives
q Cette activité doit se réaliser au service d’intentions tactiques :
ü Créer des lignes de passe pour assurer la continuité du jeu, permettre la

progression vers la cible, créer le déséquilibre, libérer un espace…
ü En connexion avec les actions du PB


l’efficacité collective
q Cette activité doit permettre une augmentation de l’EJE (Espace de jeu

effectif) et une occupation rationnelle et équilibrée cet espace de jeu,
conditions indispensables à l’organisation et l’efficacité collective

l’efficacité collective
q Elle exige donc une activité de guidage, de régulation et des explications

spécifiques de la part de l’enseignant
q Celui-ci doit donc mettre en oeuvre une « vision » périphérique et anticiper

les déroulements possibles de l’action
q Ce parti-pris constitue selon nous un levier favorable à la gestion de

l’hétérogénéité et à la réussite de tous dans le contexte scolaire…
l DES VARIABLES « CLES » POUR SUSCITER DES TRANSFORMATIONS
q DES « CONTRAINTES FECONDES » (E.Claparède, repris par P.Meirieu)
ü des leviers privilégiés pour induire des apprentissages…
ü mais en aucun cas une recette « magique » à appliquer
ü cette démarche s’appuie sur les capacités adaptatives de l’élève mais ne s’y
réduit pas…Elle nécessite des interventions ciblées pour favoriser les
adaptations visées (« Proscrire-Amplifier-Connecter » Komar et Ade)
q LE NOMBRE DE DRIBBLES LIMITE
ü « 3 dribbles max ! » = une condition pour faire émerger le jeu collectif et

l’alternative fondamentale passe / dribble
ü Pourquoi ? (quel constat ?)
ü Quelle(s) intention(s) ?
ü Quelle(s) limite(s) éventuelle(s) ?

q LE SYSTÈME DE SCORE = faire varier la valeur des paniers pour favoriser

certaines actions en lien avec un thème de jeu (démarche incitative)
Ø Exemple 1:
- Niveau « débrouillés » ou « confirmés » / Thème: exploiter le jeu rapide
- « Tout panier marqué sur contre-attaque, à 1c0 ou 1c1 avec def à la

poursuite donne droit à une possession supplémentaire (extra-balle) »

Ø Exemple 2:
- Niveau « débutants »/ Thème: inciter au tir-impliquer chaque élève
- « le score total de mon équipe = le nb de paniers * nb de marqueurs »


Ø Exemple 3:
- Niveau « débrouillés »/ Thème: le choix de tir opportun (feux rouge, orange

et vert)
- « V= 4 ou 0 – O= 2 ou 0 – R= 1 ou -2 »

Ø Exemple 4:
- Niveau « experts » AS lycée/ Thème: gestion du temps de possession
- « Panier en – de 8s ou entre 16 et 24s bonifé »


Ø Exemple 5:
- Tous Niveaux / Thème: valoriser la circulation et le décalage par la passe
- «Tout panier marqué après une passe décisive = 4 pts »


Ø Exemple 6:
- Tous Niveaux / Thème: s’approprier la règle du non-contact
- «Score de l’équipe= score – nb de fautes collectives »

q LE NOMBRE DE PASSES / LE REPERAGE ET L’EXPLOITATION D’ESPACES-

CLES
Ø Exemple 1:
- Niveau débutants / thème: atteindre l’espace de marque
- AM: 3 zones de progression dans la longueur du terrain
- « 2 passes max en Z1 et Z2 – 3 passes max en Z3 »

q LE NOMBRE DE PASSES / LE REPERAGE ET L’EXPLOITATION D’ESPACES-

CLES
Ø Exemple 2:
- Niveau débrouillés / thème: transition def-off (jeu rapide)
- « tout panier marqué en moins de 3 passes après la récupération du ballon

=5 pts »
q LE NOMBRE DE PASSES / LE REPERAGE ET L’EXPLOITATION D’ESPACES-CLES
Ø Exemple 3:
- Niveau « confirmés » ou « experts » / thème: fixation par le dribble et passe de

décalage
- « tir ouvert tenté à mi-distance après fixation ds la raquette + 2 passes max=2

pts » - « tir ouvert réussi à mi-distance après fixation ds la raquette + 2 passes
max=2 pts »
q L’UTILISATION DE PASSEUR(S) (avec des droits et devoirs spécifiques)

l UNE ENTREE PRIVILEGIEE PAR LA « LECTURE DE JEU »
q Placer les processus perceptifs et décisionnels au cœur de nos interventions
q Reconnaître des configurations de jeu pour prendre des décisions

pertinentes, efficaces et comprises de mes partenaires
q Faire « émerger » une « langue de jeu » (R.Mérand) permettant une

compréhension partagée des situations de jeu
q Placer les processus perceptifs et décisionnels au cœur de nos interventions
q Reconnaître des configurations de jeu pour prendre des décisions

pertinentes, efficaces et comprises de mes partenaires
q Faire « émerger » une « langue de jeu » (R.Mérand) permettant une

compréhension partagée des situations de jeu
q Co-construire / faire émerger des intentions et principes tactiques
q Vers un « référentiel commun » (R.Deleplace)
Ø une modélisation de l’ensemble des choix tactiques possibles
Ø un ensemble de connaissances partagées et co-construites (principes de jeu

et règles d’action) = une grille de lecture commune du jeu
q Cette démarche n’implique pas nécessairement une logique déductive !
q Elle repose sur une alternance entre des temps de jeu, de réflexion et de
synthèse
q Ce « référentiel commun » est mis à l’épreuve du jeu et donc sujet

d’ajustements
q Passer du « sensible » à l’idée…et inversment !

l ASSUMER L’ENSEIGNEMENT D’HABILETES TECHNIQUES AU SERVICE DE
L’EFFICACITE EN JEU
l UNE CONCEPTION CONTEXTUALISEE ET FONCTIONNELLE DE LA TECHNIQUE

(les habiletés techniques conçues comme des moyens qui prennent sens au
regard d’un contexte de jeu et au service d’une intention tactique: « la
technique est seconde mais pas secondaire… »)
l L’apprentissage technique n’implique pas nécessairement des situations

d’apprentissage analytiques et décontextualisées !
L’EFFICACITE EN JEU : 7 REGISTRES D’ACQUISITION
q LES APPUIS…pour respecter le règlement, rester équilibré et créer de

l’incertitude : arrêts (simultanés ou alternatifs), départs en dribble, pivots
q LES « ATTRAPERS » DE BALLE…pour capter et maîtriser le ballon
q LE VOLUME DE MANIPULATION…pour protéger le ballon, s’ouvrir des angles de

passe, créer de l’incertitude
q LES PASSES…pour transmettre le ballon dans les meilleures conditions,

notamment pour le futur tireur
q LES DRIBBLES…pour progresser vers la cible, contourner ou fixer un

défenseur, pénétrer au cœur de la défense adverse
q LES TIRS…pour marquer et conclure l’action collective (rq: « je peux rater

mon tir mais je dois savoir quand tirer ou ne pas tirer »)
q LES FEINTES…pour déséquilibrer mon adversaire direct et-ou la défense

créer de l’incertitude et des opportunités pour mon partenaire
En jeu, ces registres techniques se combinent pour former des enchaînements

techniques, eux-mêmes au service d’intentions tactiques…
l UNE NECESSAIRE REFLEXION SUR LE PARCOURS DE FORMATION
q Des séquences d’enseignement longues, répétées dans le cursus, jalonnées

et finalisées par des évènements marquants et culturellement signifiants
(tournois, inter-classes…) (cf D.Delignières et Siedentop)
q Des séquences articulées autour d’un projet collectif (cf J.Visioli 2019)
Projet de performance coll Projet d’entraînement Projet d’apprentissage

q des équipes stables, homogènes entre elles et hétérogènes en leur sein
q le pari des « joueurs-ressource » = des contrats didactiques spécifiques pour

certains profils d’élèves (« playmakers »)
- « mettre mes compétences individuelles au service du collectif »
- « rendre mes coéquipiers meilleurs »

q Des séquences structurées autour d’un nombre réduit de situations « clés »

ou « repères » qui offrent un temps d’appropriation conséquent aux
élèves…et à l’enseignant !
q « Le temps d’apprentissage demeure la composante vitale de l’efficacité de

l’enseignement » M.Bourgeois
q « Anti-zapping » J.L Ubaldi

q Un parcours de formation structuré par le découverte de 3 formes de jeu

collectif :
ü La montée de balle
ü L’attaque rapide
ü L’attaque placée
q Un parcours de formation structuré autour de 4 étapes :
Ø Etape 1: de la « grappe » au « gagne-terrain »
Ø Etape 2: du « gagne-terrain » à « la montée de balle structurée »
Ø Etape 3: de la « montée de balle structurée » au « jeu rapide »
Ø Etape 4: du « jeu rapide » à « l’attaque placée »
Rq: cette distinction se base sur la forme de jeu collective « majoritaire » (mais non unique) propre à
chaque niveau
q Un invariant fondamental: La recherche de la situation favorable de tir…

qui se décline de façon différente au long du parcours de formation
Ø Une définition simple et globale en début de cursus (ou de séquence) : être

seul, dans un espace libre (pas de def en barrage), équilibré et à distance de
tir
Ø Une définition plus subtile, complexe et individualisée en fin de cursus : les

mêmes éléments + préférences personnelles + confiance + durée de la
possession + score + temps restant…
q Un invariant fondamental: La recherche de la situation favorable de tir
q Réflexions sur l’enseignement « scolaire » du tir
ü un paradoxe fondamental
ü des CE incontournables
ü des « routines » et des progressions à construire

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basket-ball. Proposition de démarche(s),

q Une forte présence du BB dans notre culture professionnelle et dans nos

q Une représentativité culturelle forte

q Une légitimité éducative

q Une absence apparente de réflexion didactique partagée, de débat autour

q Une production théorique et didactique « discrète »…

q Un « allant de soi » didactique ? Un consensus mou ?

q Au-delà de cette absence apparente de difficultés professionnelles, quid des

l Un postulat – une conviction:

On n’enseigne mieux quand on est convaincu de la valeur et de l’intérêt

Ø Transmettre un acquis culturel = un ensemble de « savoirs en acte » qui valent

Ø Ces éléments culturels dont nous visons l’appropriation renvoient notamment

Ø Cette appropriation d’une « culture basket » commune est également vecteur

q Un enjeu de développement « psycho-socio-moteur » :

ü La nature de la cible, les dimensions du terrain (et donc la densité de joueurs) et

ü Le BB confronte notamment les pratiquants à des « conflits » très riches sur le

ü Il sollicite une activité cognitive de haut-niveau sous forte pression temporelle

q Un enjeu méthodologique et social :

ü S’inscrire dans un projet collectif…mieux: vivre une aventure collective

ü Travailler de manière concrète et « incarnée » sur l’articulation entre

ü Exercer différents rôles au service de la réussite collective

q Travailler sur le rapport à la règle

ü …pour vivre et comprendre sa nécessité, son sens, sa cohérence

ü …pour agir avec loyauté

ü un processus difficile, « sinueux », parfois marqué par des frictions et jamais

q Développer un regard critique sur les pratiques sociales

ü Passer du consommateur passif et « naïf » d’un spectacle sportif à un

ü Permettre aux élèves de se situer dans le champ des pratiques corporelles

q Transmettre une passion !

ü « Des tendances prégnantes chez certains de nos élèves mais pas de

« le dribbleur intempestif », « le tireur fou », « le freestyler », « le-la

ü « Tout apprentissage réussi est un changement de conceptions; ce qui n’est

- Faire des séquences jouées le cœur de nos leçons !

- « On apprend par le jeu, pour le jeu »

- Le jeu comme source de découverte, d’initiatives, de créativité, de plaisir

- Le jeu comme source de découverte, d’initiatives, de créativité, de plaisir

- …mais des séquences jouées :

Ø cadrées par une intention pédagogique, un thème d’étude

Ø animées, guidées, régulées et « décryptées » par l’enseignant (arrêts sur

Ø marquées par une recherche d’efficacité collective (logique du CA4)

- Un « fil directeur » offensif :

La recherche collective de situations favorables de tirs par la mobilité des

- Un « fil directeur » défensif :

S’engager dans les phases défensives (récupérer le ballon – protéger la

- Elles donnent du sens aux situations d’apprentissage proposées

- Un repère : le temps de jeu représente a minima 50% du temps d’engagement

- Un enjeu éducatif fort :

Permettre à tous nos élèves de s’engager de façon authentique, sereine,

Cet objectif exige de s’intéresser au « monde propre » de l’élève, à ses motifs

- Une préoccupation permanente :

Passer d’un plaisir individuel, voire égocentrique à un plaisir partagé, lié à un

Cette évolution s’incarne par exemple dans le plaisir de la passe décisive…

Distinguer les règles fondamentales (noyau central du règlement) et les

Ø les règles fondamentales confèrent son identité , sa spécificité à l’APSA.

Ø 3 préoccupations conjointes : le respect de la spécificité de l’APSA,

Les règles fondamentales (noyau central du règlement)

q « non-contact » (notions de cylindre et de réduction de distance)

q « marcher »…et l’utilisation du pied de pivot