Norme INNORPI Prelevement
Norme INNORPI Prelevement
Norme INNORPI Prelevement
AVRIL 1995
version 21/01/96 18:14
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00 09:42NORMP111
2
LISTE DES INSTITUTIONS ET DE LEURS REPRESENTANTS QUI ONT PARTICIPE ET
COOPERE A L’ELABORATION DE LA PRESENTE NORME
¤¤¤¤¤
INSTITUTIONS REPRESENTANTS
BANQUES
I -Introduction :
II - Objet :
III - Application:
3.1- La norme nationale des prélèvements bancaires et postaux s’impose à
toutes les banques de droit tunisien, au centre des chèques postaux ou toute
institution financière membre des chambres de compensation.
3.2- Les organismes ou les entreprises désireuses d’émettre des prélèvements
doivent être agrées par leurs banques ou l’Administration des PTT, gestionnaires
de leurs comptes bancaires ou postaux. L’application de la norme par une
banque lui donne la possibilité d’adresser aux autres institutions financières des
supports informatiques ou des fichiers électroniques des images prélèvements
qui y sont domiciliés et ouvre son système à recevoir des autres établissements
les images prélèvements qui le concernent. L’agrément d’un organisme ou d’une
entreprise lui donne droit d’échanger avec sa(ses) banque(s) des supports
informatiques ou des fichiers électroniques normalisés et reconnus.
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00 09:42NORMP111
5
3.3- Responsabilité des institutions financières ou des créanciers : La
présente norme ne décharge en aucune manière les institutions financières ou
les créanciers émetteurs de prélèvement des obligations et des responsabilités
qui leur incombent en raison des dispositions législatives et réglementaires.
3.4- Retrait d’agrément du créancier: Le non-respect de la norme par un
créancier émetteur de prélèvements peut entraîner le retrait de son agrément. La
demande de retrait, formulée par sa banque doit parvenir à la BCT qui la fera
connaître aux autres membres de la chambre de compensation et à l’APBT.
8.1- Les conditions tarifaires sont libres. Toutefois, il est souhaitable dans
l’intérêt des institutions financières et de la collectivité nationale, que les
tarifications appliquées ne soient pas un frein de développement du prélèvement
bancaire et postal afin que ce produit atteigne rapidement les objectifs pour
lesquels il est créé.
IX - Responsabilité du Créancier :
1
Les Banques n’ont pas intérêt à appliquer des commissions aux débiteurs -à moins qu’elles soient modestes-, ceci ne les encourage pas à
recourir à ce moyen de paiement.
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00 09:42NORMP111
8
Les conflits entre les Banques ou les émetteurs de prélèvements sont arbitrés
par un comité d’arbitrage composé des représentants des parties conflictuelles,
d’un représentant de l’ABPT et présidé par un représentant de la Banque
Centrale de Tunisie.
15.1- Interventions auprès des Débiteurs: Les banques et les créanciers ont
tout intérêt à entreprendre des actions promotionnelles et mettre à la disposition
de leur clientèle des documents d’information.
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00 09:42NORMP111
11
Les Banques s’efforceront de démontrer à ceux de leurs clients qui
hésitent à utiliser l’avis de prélèvement les avantages de la procédure. Ceux-ci
sont notamment, la simplicité de l’acte de paiement et la souplesse d’emploi ; en
particulier, les débiteurs ont la possibilité de mettre fin à tout moment à la
procédure de prélèvement.
En outre, afin de rassurer la clientèle, il lui sera indiqué que le débiteur, en
cas de désaccord sur le prélèvement, il lui est toujours possible de faire
opposition auprès du créancier et de la Banque domiciliataire.
17.1- Les mises à jour éventuels des structures des fichiers échangés sont
arrêtées par la profession après concertation avec les différents partenaires.
Chaque mise à jour fera l’objet de Procès verbal, dont copie sera transmise à
l’INNORPI et tous les autres intervenants.
ö
Créancier - Fichier de -Echange de contrat de -Préavis de prélèvements
Domiciliation(D) Domiciliation papier (via le papier
-Fichier des débiteur ou bien en direct ) et -Préavis de Prélèvement sur
prélèvements(D) des supports informatiques supports magnétiques pour les
(via la compensation) Administrations(ND)
Banque du créancier -Fichier retour Echange d’informations et de
impayés(D) renseignement non normalisés
-Avis de Débit papier sur la clientèle.
-Avis de Crédit papier
Banque du débiteur Echange d’information et - Avis de débit des
de renseignement non prélèvements effectués
normalisés sur la clientèle. (papier) à la demande
- Avis de Débit sur support
magnétique(ND) à la demande
débiteur -Signature Réclamations éventuelles du
d’Autorisation de débit débiteur (contestations de
ou de débit, opposition à un
Prélèvement(contrat de paiement, etc...)
Domiciliation)
-Réclamations au
créancier
D= défini et normalisé dans la norme
ND = Non défini et non normalisé( volume limité). Peut se faire, si le besoin se fait
sentir
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00
09:40NORMP222
13
ANNEXE I
Prélèvements non compensables
Ce système impose certaines contraintes, l’organisme émetteur doit avoir des accords
financiers directs avec chaque institution financière. Il procède lui même à l’envoi des
supports informatiques ou des fichiers électroniques à chaque institution financière.
L’opération de répartition du fichier sur les banques peut être assurée aussi par
plusieurs moyens :
• par l’informatique de l’organisme créancier.
• par un prestataire externe.
• par une procédure de transfert électronique de fichiers appropriée et définie en
commun accord avec chaque banque ou toutes les banques en même temps ( ce
qui nécessite la mise en place d’une norme commune de transfert de fichiers
électronique : Exemple ETEBAC V)
Ce système convient en général aux organismes émetteurs de prélèvement qui ont des
comptes dans toutes les banques et serait facilité dans un contexte de transfert
électronique généralisé. Le grand inconvénient est que le créancier n’est pas protégé
contre les abus éventuels de bonne ou de mauvaise foi dans l’application des délais de
paiement et de rejet; la nécessité d’ouvrir des comptes bancaires dans toutes les
institutions financières compliquent la gestion de sa trésorerie. Ce modèle qui prévaut
actuellement, est appliqué par la STEG et La Sonède. Généralement, la banque du
créancier est aussi celle du débiteur, le recouvrement des prélèvements se traduit par
une opération de virement interne pour chaque Banque. Les relations peuvent être
schématisées comme suit :
Organisme
Créancier
3
Avis de crédit
2 global
référencé+Avis de
1 Fichiers des
débit des rejets
Avis de
présentations */<
et des retours
Prélèvement
* </>+Aut.
Débit
¦
Banque du
créancier et du
Débiteur 4 débiteur
K Avis de Débit
référencé
*
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00
09:40NORMP222
14
ANNEXE II
Tunis, le
ANNEXE III
4
Le plafond est transparent pour le créancier. Il appartient au banquier qui a accepté les ordres de prélèvement plafonnés
d’informer son client du dépassement du seuil fixé par celui-ci. Une commission appliquée au compte du débiteur se justifie
bien ici.
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00
09:40NORMP222
21
ANNEXE V
La méthode de contrôle à employer lors de la saisie d’une
référence interbancaire standard pour la codification d’un
dossier de domiciliation ou d’un fichier est la suivante:
- Toute référence interbancaire étant cadré à droite et contenant au maximum 20
caractères dont les deux derniers à gauche sont nécessairement numériques et
constituant une clé de contrôle interbancaire
Pour des références uniques de dossiers de domiciliation ou de fichiers, et pour
éviter les risques de collision dans l’identification des contrats, la codification suivante
de doite à gauche est proposée:
- 2 positions pour la clé de contrôle
- 4 positions pour le numéro national d’identification de l’émetteur (partie du
numéro séquentiel).
- 1 position pour la nature de la référence(D=Dossier, F=Fichier)
- 14 positions pour une codification libre de l’émetteur. Il est conseillé de réserver
4 caractères numériques pour l’année, et pour les références d’identification des
fichiers, mettre la date de création sous forme AAAAMMJJ, le tout est cadré à droite.
Pour le calcul et le contrôle de la clé: Remplacer éventuellement les
caractères alphabétiques par leurs équivalents numériques selon le tableau du code
Hollerith suivant :
Lettres A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Equivalent 1 2 3 4 5 6 7 8 9
numérique
La substitution des lettres par des chiffres ne dure que le temps du traitement du
programme de contrôle. La référence doit conserver sa forme d’origine.
Association Professionelle des Banques de Tunisie/Projet de norme nationale des prélèvements bancaires/24/07/00
09:40NORMP222
22
ANNEXE VI
1.4- Télétransmission:
Les organismes émetteurs de prélèvement peuvent transmettre les
fichiers à leurs Banques par télétransmission en adoptant la norme
ETEBAC V ( en accord avec leurs banques) ou toute autre norme
sécurisée arrêtée par la profession bancaire.
-Liaisons:
-Réseau téléphonique commuté.
-Réseau de lignes spécialisées.
-Réseau Tunipac.
-Modems:
-conformes respectivement selon le réseau et le débit, aux avis de
transmission en vigueur.
-Protocoles:
-Synchrone BCS.
-X25, X32, Vidéotex.